*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1978 } INTRODUCTION*socio=rien. L'économie*socio=ec1 française*socio=ac a enregistré ces *socio=rien dernières années des*socio=nil fluctuations*socio=ec2 amples et*socio=nil courtes,*socio=nil *socio=nil qui contrastent avec la croissance*socio=uv3 soutenue et régulière*socio=ec2 observée jusqu'à la fin*socio=rien des années*socio=rien 60. Sur*socio=rien la lancée de sa vive expansion*socio=ec2 de 1973, la production*socio=ec1 a continué à progresser vigoureusement dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1974. On a ensuite assisté*socio=rien entre le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974 et le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975 à une récession*socio=ec2 (de loin*socio=rien la plus grave*socio=rien de la période*socio=te d'après-guerre*socio=te); une phase*socio=te de reprise soutenue est*socio=rien intervenue entre le quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1975 et le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1976, mais l'activité*socio=rien a connu depuis lors*socio=rien une expansion*socio=ec2 ralentie. Pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1977, la croissance*socio=uv3 en volume*socio=rien du PIB*socio=ec1 pourrait être*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 3% (soit une progression*socio=ec2 inférieure*socio=rien à celle du potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1), contre 5,2% en 1976. La poursuite*socio=rien de cette croissance*socio=uv3 modérée de l'activité*socio=rien a été*socio=rien essentiellement due à l'augmentation*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et et des investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et Compte*socio=rien tenu de l'évolution*socio=rien peu soutenue de la production*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1, on a assisté*socio=rien à une nouvelle*socio=rien détérioration*socio=uv4 de la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 et, à partir de juin*socio=rien 1977, le nombre*socio=rien des chômeurs*socio=ac dépassait 5% de la population_active*socio=ac. Malgré les mesures*socio=et visant à freiner la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 (blocage*socio=rien provisoire*socio=rien, baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien de TVA*socio=et), le glissement*socio=rien de l' indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 n'a pas marqué d'inflexion*socio=ec2 sensible*socio=rien et a continué, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977, à se situer sur*socio=rien une *socio=rien pente voisine *socio=nil de 10% en *socio=rien taux annuel.*socio=nil *socio=nil Par contre, le rythme*socio=rien de progression*socio=ec2 des taux*socio=rien de salaires*socio=ec1 s'est*socio=rien significativement infléchi. Enfin, le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien sensiblement résorbé. Face*socio=rien à des à-coups conjoncturels*socio=uv4 marqués, la politique_économique*socio=et a dû fréquemment être*socio=rien ajustée et sa conduite*socio=rien a été*socio=rien rendue difficile*socio=rien, en raison*socio=rien notamment des changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4 introduits par la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, de la modification*socio=rien des comportements*socio=rien des agents*socio=ac économiques*socio=ec1 et des incertitudes*socio=uv3 qui ont continué à planer sur*socio=rien l'évolution*socio=rien de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil Le*socio=nil souci*socio=rien *socio=nil de lutter contre l'inflation*socio=ec2 et de réduire le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien a dominé l'orientation*socio=et de la politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4 en 1974 et jusqu'au milieu*socio=rien de 1975; l'objectif*socio=uv4 de soutien*socio=uv3 de l'activité*socio=rien et de lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 a prédominé de la seconde moitié*socio=rien de 1975 à la fin*socio=rien de l'été*socio=rien 1976. Mais, devant*socio=rien l'aggravation*socio=ec2 des *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil et l'élargissement*socio=ec2 rapide*socio=rien du déficit*socio=ec1 courant*socio=rien, le cours*socio=rien de la politique_économique*socio=et a été*socio=rien modifié une *socio=rien nouvelle fois en*socio=nil septembre *socio=nil 1976 par l'annonce d'un*socio=rien programme*socio=et de stabilisation*socio=et, qui proposait*socio=rien, *socio=rien après un blocage provisoire des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil des*socio=nil normes*socio=et de*socio=nil progression*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et des revenus*socio=ec1 et une orientation*socio=et plus restrictive*socio=uv4 de la politique_budgétaire*socio=et et de la politique_monétaire*socio=et. Si la tendance*socio=ec2 d'ensemble*socio=rien de cette politique*socio=et a été*socio=rien maintenue en 1977, *socio=rien diverses actions sélectives*socio=uv4 *socio=nil ont cependant *socio=rien été prises en*socio=nil cours*socio=te d'*socio=nil année,*socio=nil *socio=nil visant en particulier*socio=rien à stimuler les investissements*socio=ec1, à accroître les *socio=et prestations sociales en*socio=nil faveur*socio=rien des*socio=nil catégories*socio=rien *socio=nil les plus défavorisées*socio=uv2 et à promouvoir l'emploi*socio=ec1, notamment celui des jeunes*socio=ac. Si l'on fait*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 que les *socio=rien grandes lignes *socio=nil de la politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4 poursuivie actuellement seront maintenues en 1978, on peut s'attendre à une croissance*socio=uv3 de l'activité*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 31% pour le PIB*socio=ec1 s'accompagnant d'une nouvelle*socio=rien détérioration*socio=uv4 de la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. On pourrait assister à une certaine*socio=rien décélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 et des *socio=ec1 revenus salariaux,*socio=nil *socio=nil ainsi qu'à la poursuite*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te. Compte*socio=rien tenu des facteurs*socio=rien politiques*socio=et qui pourraient les affecter, ces prévisions*socio=ec2 revêtent toutefois *socio=rien un caractère *socio=nil encore plus aléatoire qu'à l'accoutumée. La présente*socio=rien étude*socio=ec2 est*socio=rien divisée en quatre parties*socio=rien qui analysent successivement*socio=rien les tendances*socio=ec2 récentes*socio=rien de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac au cours*socio=rien des *socio=rien années récentes (*socio=nil demande,*socio=nil production*socio=ec1,*socio=nil emploi*socio=ec1 et*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1,*socio=nil prix*socio=ec1 et*socio=nil revenus*socio=ec1)*socio=nil ;*socio=nil les*socio=nil échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te *socio=nil et la balance_des_paiements*socio=ec1; l'orientation*socio=et de la politique_économique*socio=et, et enfin les perspectives*socio=te pour 1978 et les problèmes*socio=uv4 de politique_économique*socio=et. L'ORIENTATION*socio=et DE LA politique_économique*socio=et. L'évolution*socio=rien des contraintes*socio=uv1 intérieures*socio=te et les fluctuations*socio=ec2 de l'environnement*socio=et international*socio=te ont conduit à de fréquents*socio=rien ajustements*socio=et de la politique_économique*socio=et au cours*socio=rien de ces *socio=rien dernières années.*socio=nil La*socio=nil tâche des*socio=nil autorités*socio=et a*socio=nil été rendue*socio=nil difficile,*socio=nil en*socio=nil raison *socio=nil notamment des changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4 introduits par la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1, de la modification*socio=rien du comportement*socio=rien des agents*socio=ac économiques*socio=ec1 et des incertitudes*socio=uv3 qui ont continué à planer sur*socio=rien l'évolution*socio=rien de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil *socio=nil Aussi, la politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 - essentiellement dictée par le souci*socio=rien de contenir l'inflation*socio=ec2 et l'ampleur*socio=rien du déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te sans aboutir à une détérioration*socio=uv4 trop grande*socio=rien de la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 - a-t-elle parfois eu des effets*socio=rien pro-cycliques. C'est*socio=rien ainsi qu'au printemps*socio=rien de 1974, la politique_économique*socio=et est*socio=rien devenue beaucoup plus restrictive*socio=uv4, à *socio=rien un moment *socio=nil où les stocks*socio=ec1 avaient atteint des *socio=rien niveaux excessifs *socio=nil et où la zone_de_l'_ocde*socio=te était déjà entrée*socio=rien dans la récession*socio=ec2 la plus grave*socio=rien de l'après-guerre*socio=te. D'autre part*socio=rien, les mesures*socio=et importantes*socio=rien de soutien*socio=uv3 de l'activité*socio=rien prises*socio=rien en septembre*socio=rien 1975 sont intervenues dans *socio=rien un contexte *socio=nil de vive reprise de l'activité*socio=rien et du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, reflétant en *socio=rien partie un fort mouvement*socio=ec2 de*socio=nil reconstitution*socio=ec2 des*socio=nil stocks*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil aggravation*socio=ec2 des*socio=nil *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil et l'élargissement*socio=ec2 rapide*socio=rien du déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te ont de nouveau*socio=rien conduit, à l'automne*socio=rien 1976, les autorités*socio=et à infléchir leur politique*socio=et dans *socio=rien un sens *socio=nil nettement plus restrictif*socio=uv4. Les *socio=rien grandes lignes *socio=nil de cette politique*socio=et ont été*socio=rien maintenues en 1977, mais des aménagements*socio=et sont intervenus en cours*socio=te d'année*socio=rien, sous forme*socio=rien notamment de mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 sélectives*socio=uv4 à l'investissement*socio=ec1 et d'un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des *socio=et prestations sociales.*socio=nil *socio=nil Il ressort du projet_de_loi*socio=et de finances*socio=ec1 pour 1978 et des objectifs*socio=uv4 annoncés dans le domaine*socio=rien monétaire*socio=ec1 que l'orientation*socio=et générale*socio=rien de la politique_économique*socio=et ne serait guère modifiée l'année*socio=rien prochaine*socio=rien, bien*socio=rien que le budget*socio=ec1 devrait s'avérer légèrement plus expansionniste*socio=ec2. Les *socio=rien paragraphes suivants *socio=nil sont consacrés à une description*socio=rien de l'évolution*socio=rien monétaire*socio=ec1 et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et au cours*socio=rien de la période*socio=te sous-revue; d'autres aspects*socio=rien de la politique_économique*socio=et concernant les prix*socio=ec1, les salaires*socio=ec1 et le marché_du_travail*socio=ec1 sont aussi brièvement décrits dans cette partie*socio=rien. La politique_monétaire*socio=et. La politique_monétaire*socio=et a connu au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années plusieurs*socio=nil changements*socio=uv3 d'*socio=nil orientation*socio=et.*socio=nil *socio=nil Elle a été*socio=rien assez restrictive*socio=uv4 jusqu'en juin*socio=rien 1975 et ensuite nettement plus expansionniste*socio=ec2 jusqu'au printemps*socio=rien de 1976. La résurgence*socio=ec2 du climat*socio=rien inflationniste*socio=ec2 et les contraintes*socio=uv1 extérieures*socio=te ont conduit les autorités*socio=et à conférer dès la en de 1976 *socio=rien un tour *socio=nil beaucoup plus restrictif*socio=uv4 à la politique_monétaire*socio=et en visant essentiellement à stabiliser le taux*socio=rien de liquidité*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 (M2), fixé 12,5% de *socio=rien fin décembre *socio=nil 1976 a *socio=rien fin décembre *socio=nil 1977 visait à rapprocher sa progression*socio=ec2 de celle du PIB*socio=ec1 nominal*socio=rien, officiellement*socio=et prévu à 13,2%. En 1976, la réduction*socio=ec2 des réserves*socio=ec1 de changes*socio=rien, et la moindre*socio=rien progression*socio=ec2 des besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 du Trésor*socio=et, ont fait*socio=rien du contrôle*socio=uv3 de la progression*socio=ec2 des *socio=ec1 crédits bancaires le*socio=nil dispositif*socio=et central*socio=rien *socio=nil de la régulation*socio=et de l'_offre*socio=ec1 de monnaie*socio=ec1. Les normes*socio=et de progression*socio=ec2 des *socio=ec1 crédits bancaires ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil fixées de manière*socio=rien plus restrictive*socio=uv4 pour le *socio=rien second semestre *socio=nil que pour le premier*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, l'obligation*socio=uv1 de réserves*socio=ec1 ordinaires*socio=rien a été*socio=rien étendue en octobre*socio=rien 1976, à l'intégralité*socio=rien de l'encours des concours bancaires*socio=ec1, au taux*socio=rien, relativement faible*socio=rien, de 0,5%. Cependant, dans *socio=rien un contexte *socio=nil où la demande*socio=ec1 de crédits*socio=ec1 émanant des entreprises*socio=ac a été*socio=rien globalement modérée et compte*socio=rien tenu des crédits*socio=ec1 non soumis à encadrement*socio=rien, ou pour lesquels les normes*socio=et de progression*socio=ec2 sont élargies compte*socio=rien tenu également des reports sur*socio=rien une période*socio=te de six mois*socio=rien des marges de crédits*socio=ec1 non distribués, la politique*socio=et du crédit*socio=ec1 ne semble avoir eu que des effets*socio=rien modérément restrictifs*socio=uv4 en 1976. En effet*socio=rien, bien*socio=rien que dans certains secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1 ou dans certaines*socio=rien firmes*socio=ac une contrainte*socio=uv1 sur*socio=rien la trésorerie*socio=ec1 ait pu être*socio=rien exercée par la limitation*socio=uv3 du *socio=ec1 crédit bancaire,*socio=nil *socio=nil globalement, la politique_monétaire*socio=et semble avoir plus accompagné qu'anticipé la contraction*socio=ec2 des liquidités*socio=ec1, qui a découlé du ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 de progression*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 en 1977 a été*socio=rien fixé dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien de toutes les sources*socio=rien de création*socio=rien de monnaie*socio=ec1. La double*socio=rien hypothèse*socio=ec2 de neutralité*socio=uv1 des contreparties*socio=ec1 " trésor_public*socio=et" et "secteur*socio=rien extérieur*socio=te" qui a *socio=rien été retenue *socio=nil pour la détermination*socio=rien des normes*socio=et d'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1 ayant été*socio=rien présenté par les autorités*socio=et comme un*socio=rien objectif*socio=uv4 et une contrainte*socio=uv1. De ce fait*socio=rien, le dispositif*socio=et de contrôle*socio=uv3 des *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil a conservé *socio=rien un rôle privilégié *socio=nil parmi les divers instruments*socio=et de la politique_monétaire*socio=et. Les modalités*socio=rien du dispositif*socio=et de contrôle*socio=uv3 des *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil n'ont pas été*socio=rien modifiées en 1977 par rapport*socio=rien à l'année*socio=rien précédente*socio=rien. Au vu des *socio=rien résultats disponibles au*socio=nil cours du*socio=nil premier semestre *socio=nil de 1977, la progression*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 soumis à encadrement*socio=rien a été*socio=rien pratiquement conforme*socio=uv4 à la norme*socio=et. De même l'expansion*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 hors norme*socio=et s'est*socio=rien révélée correspondre sensiblement aux prévisions*socio=ec2 des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1. En 1975, l'amélioration*socio=uv1 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te et la fermeté*socio=rien du franc*socio=ec1 avaient permis*socio=rien la poursuite*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 amorcée en 1974; entre juin*socio=rien 1974 et septembre*socio=rien 1975, le taux*socio=rien de l'escompte a été*socio=rien ramené de 13% à 8%. La pression*socio=ec2 des contraintes*socio=uv1 extérieures*socio=te, notamment après*socio=rien la sortie du franc*socio=ec1 du "serpent*socio=rien monétaire*socio=ec1", le 15 mars*socio=rien 1976, a été*socio=rien le *socio=uv4 moteur essentiel *socio=nil de l'action*socio=rien des autorités*socio=et en matière*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien 1976. Alors qu'en décembre*socio=rien 1975 la *socio=rien moyenne mensuelle du*socio=nil taux du*socio=nil *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil à trois mois*socio=rien était sensiblement égale*socio=rien à celle des euro-dollards à trois mois*socio=rien, en décembre*socio=rien 1976, la marge entre les deux taux*socio=rien était de l'ordre*socio=rien de 5,5 points*socio=rien. La tension*socio=ec2 sur*socio=rien les taux*socio=rien de *socio=ec1 marché monétaire a*socio=nil été*socio=rien permanente*socio=te *socio=nil tout au long*socio=rien de l'année*socio=rien, les autorités*socio=et acceptant d'amples*socio=rien fluctuations*socio=ec2 des *socio=rien taux sur de*socio=nil courtes périodes*socio=te *socio=nil afin de les adapter*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien et des taux*socio=rien à l'étranger*socio=te. Le taux*socio=rien de l'escompte a eu une *socio=rien évolution parallèle *socio=nil à celle des taux*socio=rien monétaires*socio=ec1 , atteignant 10 1/2 en septembre*socio=rien 1976. Afin d'éviter des fluctuations*socio=ec2 trop amples*socio=rien du coût*socio=ec1 du crédit*socio=ec1, les autorités*socio=et ont accepté une certaine*socio=rien déconnection entre les taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 pratiqués par les banques*socio=ac et les organismes*socio=ac financiers*socio=ec1. Ainsi le taux*socio=rien de base*socio=rien bancaire*socio=ec1 n'a progressé que d'un*socio=rien point*socio=rien en 1976 alors que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 du *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil ont augmenté d'environ 4 points*socio=rien durant la même période*socio=te. Une *socio=rien détente sensible des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil manifestée depuis le début*socio=rien de 1977, permise par la stabilisation*socio=et du taux_de_change*socio=ec1 du franc*socio=ec1 et la baisse*socio=ec2 des *socio=rien taux sur plusieurs*socio=nil marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te.*socio=nil Le*socio=nil taux des*socio=nil effets privés*socio=et *socio=nil à trois mois*socio=rien était à *socio=rien fin septembre inférieur *socio=nil à 9%, et la marge entre les taux*socio=rien monétaires*socio=ec1 internes*socio=te et l'euro-dollar était ramenée à 2 points*socio=rien environ. La baisse*socio=ec2 du taux*socio=rien d'escompte à *socio=rien fin août,*socio=nil *socio=nil 91/2%, a entériné la *socio=rien détente générale des*socio=nil taux.*socio=nil *socio=nil Cependant, la déconnection enregistrée en 1976 durant la période*socio=te de hausse*socio=rien, entre les taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil et le taux*socio=rien de base*socio=rien bancaire*socio=ec1 a eu sa contrepartie*socio=rien en 1977, la détente*socio=rien des taux*socio=rien de base*socio=rien ayant été*socio=rien d'une *socio=rien ampleur moindre *socio=nil que celle des taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil (le taux*socio=rien de base*socio=rien des banques*socio=ac a été*socio=rien ramené de 9,6% à 9,3% à *socio=rien fin août)*socio=nil .*socio=nil Les*socio=nil conditions*socio=ec1 de*socio=nil rémunération*socio=ec1 brute *socio=nil de certains placement*socio=ec1 à court_terme*socio=te (dépôts*socio=ec1 à terme*socio=rien et bons*socio=rien de caisse*socio=ec1 du secteur*socio=rien réglementé, bons*socio=rien du Trésor*socio=et) ont été*socio=rien réaménagées en baisse*socio=ec2. Par contre, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te (taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 à l'émission*socio=rien des obligations*socio=ec1) ont légèrement progressé entre décembre*socio=rien 1976 et juin*socio=rien 1977. De façon*socio=rien plus générale*socio=rien, on constate une très grande*socio=rien stabilité*socio=uv3 des *socio=rien taux créditeurs à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil depuis la fin*socio=rien de 1974. Le ralentissement*socio=ec2 du rythme*socio=rien d'expansion*socio=ec2 des liquidités*socio=ec1, amorcé en 1976, s'est*socio=rien poursuivi au cours*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977. L'atténuation*socio=rien du taux_de_croissance*socio=ec1 de la masse_monétaire*socio=ec1 (M2) paraît avoir eu notamment pour origine*socio=rien une moindre*socio=rien progression*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1, spécialement des *socio=ec1 crédits bancaires aux*socio=nil entreprises*socio=ac.*socio=nil De*socio=nil décembre*socio=rien *socio=nil 1976 à juin*socio=rien 1977 l'ensemble*socio=rien des crédits*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1 s'est*socio=rien accru à *socio=rien un rythme annuel *socio=nil désaisonnalisé de 13,8% contre 15,8% au cours*socio=rien du *socio=rien semestre précédent.*socio=nil La*socio=nil contribution*socio=uv1 des*socio=nil créances*socio=ec1 sur le*socio=nil trésor_public*socio=et *socio=nil à la création*socio=rien monétaire*socio=ec1 a *socio=rien été négative,*socio=nil en*socio=nil raison *socio=nil notamment de l'emprunt*socio=ec1 d'État*socio=ac de 8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 émis en mai*socio=rien et qui a permis*socio=rien d'alléger l'endettement*socio=ec1 monétaire*socio=ec1 du Trésor*socio=et. Les avoirs*socio=ec1 en or*socio=rien et en devises*socio=ec1 ont augmenté au cours*socio=rien de la période*socio=te de 1,5 milliard*socio=rien de francs*socio=ec1. Au total*socio=rien, compte*socio=rien tenu des résultats*socio=rien déjà acquis*socio=uv2, le taux*socio=rien de liquidité*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 restera stable*socio=uv4 en 1976 pour la *socio=rien deuxième année consécutive,*socio=nil *socio=nil s'établissant à environ 48,8%. La situation*socio=rien financière*socio=ec1 des agents*socio=ac économiques*socio=ec1 semble s'être*socio=rien quelque peu dégradée depuis le début*socio=rien de 1977. La situation*socio=rien de trésorerie*socio=ec1 des entreprises*socio=ac, qui s'était sensiblement améliorée jusqu'au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1976, paraît s'être*socio=rien légèrement détériorée depuis lors*socio=rien, en liaison*socio=rien avec la modération*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1 et l'affaiblissement*socio=rien de la demande*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, alors qu'en 1976 les entreprises*socio=ac prévoyaient une amélioration*socio=uv1 sensible*socio=rien de leurs résultats*socio=rien d'exploitation*socio=ec1, qui s'est*socio=rien largement concrétisée, les perspectives*socio=te pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1977 sont nettement moins bonnes*socio=rien. La situation*socio=rien financière*socio=ec1 des ménages*socio=ac s'est*socio=rien tendue au cours*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977. Leurs disponibilités*socio=rien monétaires*socio=ec1 ont stagné, et on a noté par *socio=rien ailleurs un ralentissement*socio=ec2 du*socio=nil rythme de*socio=nil progression*socio=ec2 du*socio=nil volume des*socio=nil actifs*socio=ec1 *socio=nil quasi-monétaires et des autres placements*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 au second*socio=rien trimestre*socio=te à l'exception*socio=rien toutefois des dépôts*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 logement*socio=ec1. Le rythme*socio=rien d'expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1, sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1977, s'avérera vraisemblablement*socio=rien proche des normes*socio=et fixées à la fin*socio=rien de 1976, avec toutefois un*socio=rien partage*socio=uv1 prix*socio=ec1/volume*socio=rien du PIB*socio=ec1 nominal*socio=rien sensiblement différent*socio=rien de celui qui avait été*socio=rien prévu. La norme*socio=et de progression*socio=ec2 pour 1977 avait été*socio=rien fixée par *socio=rien référence explicite à*socio=nil un objectif*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PIB*socio=ec1 nominal *socio=nil de 13,1%, résultant*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 en volume*socio=rien de 4,6% et d'une progression*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de 8,2%. L'estimation*socio=ec2 actuelle*socio=te est*socio=rien celle d'une augmentation*socio=ec2 du PIB*socio=ec1 en termes*socio=rien réels*socio=ec2 plus faible*socio=rien (3%) et d'une évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 plus forte*socio=rien (9,2%). Les *socio=rien grandes lignes *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et pour 1978 ont été*socio=rien annoncées lors*socio=rien de la présentation*socio=rien du projet_de_loi*socio=et de finances*socio=ec1 au Parlement*socio=ac. L'objectif*socio=uv4 maximum*socio=rien de progression*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 a été*socio=rien fixé pour l'année*socio=rien prochaine*socio=rien à 12%, soit *socio=rien un taux légèrement*socio=nil inférieur *socio=nil à l'objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 retenu*socio=rien officiellement*socio=et pour le PIB*socio=ec1 (12,6%). Comme en 1977, le dispositif*socio=et de régulation*socio=et de l'_offre*socio=ec1 de monnaie*socio=ec1 reposera encore sur*socio=rien le contrôle*socio=uv3 de la progression*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1 et sur*socio=rien la neutralité*socio=uv1 des autres contreparties*socio=ec1 de la masse_monétaire*socio=ec1. Les modalités*socio=rien de l'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1 resteront *socio=rien inchangées sous_réserve *socio=nil de la prise*socio=rien en compte*socio=rien, dans le calcul*socio=rien des indices mensuels*socio=rien de progression*socio=ec2, de 15% de l'accroissement*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 en francs*socio=ec1 jusqu'ici exonérés. Au total*socio=rien, l'ensemble*socio=rien des crédits*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1 devraient progresser en 1978 de 13,2%. La politique_budgétaire*socio=et. En 1975, les effets*socio=rien de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et, ainsi que l'importance*socio=rien des mesures*socio=et de relance*socio=uv3 prises*socio=rien au cours*socio=rien du *socio=rien second semestre,*socio=nil *socio=nil ont entraîné l'apparition*socio=rien d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et de 43 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (3% du PIB*socio=ec1). Ce montant*socio=ec1 exceptionnellement élevé*socio=uv4 contrastait avec la tendance*socio=ec2 à l'équilibre*socio=uv3 des *socio=rien années précédentes.*socio=nil L'*socio=nil exécution du*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil de 1976 a été*socio=rien influencée dans *socio=rien un premier temps *socio=nil par les séquelles*socio=rien du programme*socio=et de développement*socio=uv3 de 1975 ainsi que par la reprise de l'activité*socio=rien et a été*socio=rien marquée dans *socio=rien un second temps *socio=nil par le changement*socio=uv3 d'orientation*socio=et de la politique_économique*socio=et. Votée en équilibre*socio=uv3, la loi*socio=et de finances*socio=ec1 prévoyait une progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 de 13,1% par rapport*socio=rien à la loi*socio=et de finances*socio=ec1 initiale*socio=rien de 1975, soit *socio=rien un taux sensiblement*socio=nil identique *socio=nil à la croissance*socio=uv3 escomptée du PIB*socio=ec1. Par rapport*socio=rien à la loi*socio=et de finances*socio=ec1 rectifiée, la progression*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 n'était que de 2,5%, ce qui compte*socio=rien tenu des hypothèses*socio=ec2 officielles*socio=et retenues*socio=rien pour la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 (8,4% pour le déflateur du PIB*socio=ec1) impliquait *socio=rien un recul des*socio=nil dépenses*socio=ec1 en*socio=nil volume.*socio=nil Les*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil devaient s'accroître de 13,4% par rapport*socio=rien au budget*socio=ec1 initial*socio=rien de 1975. Cependant, en raison*socio=rien de l'importance*socio=rien des reports d'échéances*socio=te fiscales*socio=et qui étaient intervenus au cours*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien, leur progression*socio=ec2 par rapport*socio=rien aux recouvrements fiscaux*socio=et effectifs*socio=rien de l'année*socio=rien 1975 s'élevait à 21%. En cours*socio=te d'année*socio=rien, le budget*socio=ec1 a été*socio=rien adapté à l'évolution*socio=rien conjoncturelle*socio=uv4 et à celle de la politique_économique*socio=et, par la mise en oeuvre*socio=rien de plusieurs lois*socio=et de finances*socio=ec1 rectificatives. Alors que la première*socio=rien, en juin*socio=rien, ne faisait apparaître que des ajustements*socio=et de caractère*socio=rien modéré entre les recettes*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1, la seconde votée en octobre*socio=rien, reflétait un*socio=rien changement*socio=uv3 profond*socio=rien de la politique_économique*socio=et, dans la mesure*socio=rien où elle apparaissait comme un*socio=rien instrument*socio=et de mise en oeuvre*socio=rien du programme*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Le surcroît*socio=rien de dépenses*socio=ec1 prévu, afin notamment de financer les conséquences*socio=rien de la sécheresse*socio=et, a été*socio=rien couvert par des plus-values*socio=ec1 fiscales*socio=et (3,8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1), par des impôts*socio=et *socio=rien indirects supplémentaires (*socio=nil taxe*socio=et sur les*socio=nil véhicules *socio=nil de 2 milliards*socio=rien) et par une augmentation*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et *socio=rien directe sur les*socio=nil sociétés*socio=ac *socio=nil (1,1 milliard*socio=rien) et les personnes*socio=ac physiques*socio=rien (2,3 milliards*socio=rien). Au total*socio=rien, l'exécution*socio=rien de la loi*socio=et de finances*socio=ec1 s'est*socio=rien soldée par un*socio=rien découvert de 18,9 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, en 1976, soit une réduction*socio=ec2 sensible*socio=rien par rapport*socio=rien à 1975. Comme celui des *socio=rien années précédentes,*socio=nil le*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil de 1977 a été*socio=rien voté en équilibre*socio=uv3. La progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 et des ressources*socio=ec1 totales*socio=rien avait été*socio=rien estimée à 14% par rapport*socio=rien au budget*socio=ec1 initial*socio=rien de 1976. Par rapport*socio=rien à la loi*socio=et de finances*socio=ec1 rectifiée, la progression*socio=ec2 était plus modérée (7,3*socio=rien % pour les dépenses*socio=ec1 et 10,6% pour les ressources*socio=ec1). Ce budget*socio=ec1, qui s'inscrivait dans la ligne*socio=rien de la politique_économique*socio=et restrictive*socio=uv4 mise en oeuvre*socio=rien en septembre*socio=rien 1976, a été*socio=rien modifié par une loi*socio=et de finances*socio=ec1 rectificative*socio=uv4 au mois*socio=rien de mars*socio=rien 1977; des dépenses*socio=ec1 nouvelles*socio=rien d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 25 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 ont été*socio=rien prévues afin de financer essentiellement des dépenses*socio=ec1 de caractère*socio=rien social*socio=et, des subventions*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac nationales*socio=te, des équipements*socio=ec1 publics*socio=et et des mesures*socio=et visant à favoriser l'emploi*socio=ec1 des jeunes*socio=ac. Le budget*socio=ec1 initial*socio=rien incorporait *socio=rien un fond d'*socio=nil action conjoncturelle*socio=uv4 *socio=nil de 2,5 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Celui-ci a été*socio=rien débloqué en mars*socio=rien et en juillet*socio=rien 1977 pour un*socio=rien montant*socio=ec1 total*socio=rien de 2,15 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. La loi*socio=et de finance*socio=ec1 rectificative*socio=uv4 fait*socio=rien apparaître un*socio=rien solde*socio=ec1 négatif*socio=rien de 12,8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Selon les estimations*socio=ec2 que l'on peut faire actuellement, le découvert budgétaire*socio=et pourrait *socio=rien être voisin *socio=nil de 15 à 16 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1977, soit analogue*socio=rien à celui enregistré en 1976. L'examen*socio=ec2 du cheminement intra-annuel du solde*socio=ec1 d'exécution*socio=rien de la loi*socio=et de finances*socio=ec1 depuis 1975 montre que le déficit*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement important*socio=rien au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1975; il a eu tendance*socio=ec2 à se réduire au cours*socio=rien de 1976, grâce*socio=rien à la forte*socio=rien progression*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et. Au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977, le déficit*socio=ec1 a été*socio=rien du même ordre*socio=rien que celui du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1976. L'évolution*socio=rien du solde*socio=ec1 du compte*socio=rien financier*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 a largement reflété les changements*socio=uv3 d'orientation*socio=et de la politique_économique*socio=et. Dans l'optique*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 s'est*socio=rien élevé*socio=uv4 à 32,3 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1975 (2,2% du PIB*socio=ec1) alors qu'une capacité*socio=uv3 de financement*socio=ec1 avait été*socio=rien dégagée au cours*socio=rien des deux *socio=rien années précédentes.*socio=nil Cette*socio=nil évolution a*socio=nil été essentiellement*socio=nil imputable*socio=uv2 au*socio=nil compte *socio=nil de l'État*socio=ac, et à *socio=rien un moindre titre *socio=nil à celui des collectivités_locales*socio=ac. En 1976, alors que le déficit*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac continuait de s'accroître celui des administrations_publiques*socio=ac centrales*socio=rien s'est*socio=rien considérablement*socio=rien réduit (voir tableau*socio=rien 11). La capacité*socio=uv3 de financement*socio=ec1 de la sécurité_sociale*socio=et, qui s'était accrue en 1975, n'a que légèrement diminué en 1976 et pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 total*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac s'est*socio=rien sensiblement réduit et ne représentait plus que 0,8% du PIB*socio=ec1. Selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et, en 1977, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 pourrait atteindre 15 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 environ soit Une augmentation*socio=ec2 de 2 milliards*socio=rien par rapport*socio=rien à 1976. Mais en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1 il demeurerait inférieur*socio=rien à 1%. Compte*socio=rien tenu de l'évolution*socio=rien des *socio=ec1 soldes financiers *socio=nil décrits ci-dessus et des variations*socio=rien des masses*socio=rien budgétaires*socio=et, les opérations*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac ont vraisemblablement*socio=rien exercé *socio=rien un effet de*socio=nil soutien*socio=uv3 important sur l'*socio=nil activité économique*socio=ec1 *socio=nil en 1975. Dans l'optique*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te, en volume*socio=rien, la consommation*socio=ec1 et les investissements*socio=ec1 ont augmenté respectivement de 5,5% et de 10,3% par rapport*socio=rien à l'année*socio=rien précédente*socio=rien, alors que la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te finale*socio=rien ne s'accroissait que de 1,3%. En 1976, les investissements*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac ont marqué une décélération*socio=ec2 sensible*socio=rien (5,4%. en volume*socio=rien); ce mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien accentué en 1977, de pair*socio=rien avec le resserrement*socio=ec2 de la politique_budgétaire*socio=et et selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et, la formation*socio=et brute*socio=rien de capital*socio=ec1 fixe aurait régressé*socio=rien en volume*socio=rien de 2% environ. La consommation*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 qui avait encore progressé vigoureusement en 1976 (4,7%), devrait s'être*socio=rien ralentie en 1977. Après*socio=rien avoir été*socio=rien relativement forte*socio=rien en 1975, la contribution*socio=uv1 directe*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et (à l'exclusion*socio=rien de la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1 financés par l'État*socio=ac et des investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac nationalisées) à la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien stabilisée depuis le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1976 à *socio=rien un niveau voisin *socio=nil de 3/4 de point*socio=rien. La structure*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 consolidés des administrations_publiques*socio=ac s'est*socio=rien modifiée sensiblement au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil La*socio=nil part des*socio=nil dépenses*socio=ec1 de*socio=nil fonctionnement *socio=nil dans le total*socio=rien des dépenses*socio=ec1 a été*socio=rien ramenée de 44,6%. en 1970 à 40,7% en 1976, alors que les opérations*socio=rien de redistribution*socio=et sont passées*socio=te durant la même période*socio=te de 52% à plus de 57%. Les opérations*socio=rien de redistribution*socio=et à caractère*socio=rien social*socio=et, qui représentent la part*socio=rien la plus importante*socio=rien de ce *socio=rien dernier poste,*socio=nil *socio=nil ont enregistré une progression*socio=ec2 annuelle*socio=rien de 16,5% environ et elles représentaient en 1976 20% du PIB*socio=ec1 contre 16,7% en 1970. Les autres opérations*socio=rien de transferts*socio=ec1, qui sont essentiellement des subventions*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 et des aides_publiques*socio=et à l'investissement*socio=ec1, ont vu leur rythme*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 annuel*socio=rien s'accélérer sensiblement entre 1972 et 1976. C'est*socio=rien ainsi que, dans le cadre*socio=rien de la politique*socio=et de soutien*socio=uv3 à l'investissement*socio=ec1 industriel*socio=ec1, les aides*socio=uv1 à l'équipement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac privées*socio=et sont passées*socio=te au cours*socio=rien de la période*socio=te de 3,2 milliards*socio=rien et 5,5 milliards*socio=rien. Les subventions*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac nationales*socio=te ont aussi pratiquement doublé passant de 5,4 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1972 à 11 milliards*socio=rien en 1976, ce qui a reflété en partie*socio=rien la politique*socio=et de modération*socio=ec2 des hausses de *socio=et tarifs publics.*socio=nil Les*socio=nil investissements*socio=ec1 des*socio=nil entreprises*socio=ac nationales*socio=te *socio=nil ont constitué au cours*socio=rien des *socio=rien années récentes un instrument*socio=et actif*socio=uv4 *socio=nil de la politique_économique*socio=et. De 1974 à 1977, leur progression*socio=ec2 *socio=rien annuelle moyenne en*socio=nil volume a*socio=nil été supérieure *socio=nil à 12%0*socio=rien, alors que les investissements_privés*socio=et non résidentiels*socio=ec1 ont *socio=rien vraisemblablement régressé *socio=nil de 1,5%. Aux prix*socio=ec1 courants*socio=te, la part*socio=rien représentée par les investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac nationales*socio=te dans l'ensemble*socio=rien des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4, est*socio=rien ainsi passée*socio=te de 15% en 1973 à 21%. en 1977. Leur taux*socio=rien d'autofinancement*socio=ec1 a considérablement*socio=rien baissé, Cie pair*socio=rien avec la progression*socio=ec2 des investissements*socio=ec1, ce qui a entraîné une forte*socio=rien progression*socio=ec2 de leurs besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1. Sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te 1974-1976, ceux-ci se sont élevés*socio=uv4 à un*socio=rien montant*socio=ec1 annuel*socio=rien de 17,2 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit environ 5 milliards*socio=rien de plus que celui de l'ensemble*socio=rien des administrations*socio=ec1. Le projet_de_loi*socio=et de finances*socio=ec1 pour 1978 prévoit que les dépenses*socio=ec1 définitives*socio=rien s'accroîtront de 12,5% par rapport*socio=rien à celles du budget*socio=ec1 rectifié de 1977, soit à *socio=rien un rythme identique *socio=nil à celui de la croissance*socio=uv3 prévue officiellement*socio=et pour le PIB*socio=ec1 nominal*socio=rien (12,6%). Les recettes*socio=ec1 progresseraient à *socio=rien un rythme *socio=nil légèrement plus rapide*socio=rien (13,1%), mais compte*socio=rien tenu du solde*socio=ec1 négatif*socio=rien que fait*socio=rien apparaître le budget*socio=ec1 rectifié de 1977, le projet_de_loi*socio=et de finances*socio=ec1 pour 1978 est*socio=rien présenté en déficit*socio=ec1 de 8,9 milliards*socio=rien. Ce budget*socio=ec1 se situe dans la ligne*socio=rien de la politique*socio=et stabilisatrice mise en oeuvre*socio=rien à la fin*socio=rien de 1976. La progression*socio=ec2 en volume*socio=rien de la consommation*socio=ec1 et des investissements*socio=ec1 publics*socio=et sera modérée (de l'ordre*socio=rien de 3,8% dans le cadre*socio=rien des hypothèses*socio=ec2 officielles*socio=et retenues*socio=rien pour 1978). Seules*socio=rien les dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac nationales*socio=te devraient exercer *socio=rien un effet *socio=nil stimulant encore *socio=rien important sur la*socio=nil demande*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil besoin*socio=uv1 de*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil de l'ensemble*socio=rien des administrations*socio=ec1 pourrait s'accroître en 1978, en raison*socio=rien d'une certaine*socio=rien dégradation*socio=uv3 de la situation*socio=rien des collectivités_locales*socio=ac et de la sécurité_sociale*socio=et. Selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et, il pourrait atteindre 18,1 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (0,9%. du PIB*socio=ec1) contre 15,3 milliards*socio=rien en 1977 (0,8% du PIB*socio=ec1). Autres mesures*socio=et de politique_économique*socio=et. Le contrôle*socio=uv3 et la surveillance*socio=et des prix*socio=ec1 ont été*socio=rien appliqués depuis fort*socio=rien longtemps en France*socio=ac, selon des procédures*socio=et qui ont été*socio=rien décrites dans les précédentes*socio=rien études_économiques*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac. Le degré*socio=rien d'intervention*socio=et des autorités*socio=et et les *socio=rien modalités précises *socio=nil ont varié fréquemment en fonction*socio=rien des changements*socio=uv3 d'orientation*socio=et de la politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil ces*socio=nil procédures*socio=et *socio=nil ont contribué à *socio=rien un certain *socio=nil étalement des hausses de prix*socio=ec1, ce qui a permis*socio=rien d'éviter des dérapages*socio=uv4 inflationnistes*socio=ec2, mais elles n'ont pu, à l'évidence*socio=rien, agir sur*socio=rien les *socio=rien causes profondes *socio=nil de l'inflation*socio=ec2. Les mesures*socio=et les plus *socio=rien importantes prises depuis*socio=nil un an ont*socio=nil été les*socio=nil suivantes:*socio=nil au*socio=nil quatrième trimestre*socio=te *socio=nil de 1976, les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien industriels*socio=ec1 et ceux des services*socio=et ont été*socio=rien gelés; au 1er janvier*socio=rien 1977, le taux*socio=rien de la TVA*socio=et a été*socio=rien ramené à 17,6% pour tous les produits*socio=rien et services*socio=et assujettis auparavant au taux*socio=rien de 20,5% la hausse*socio=rien des loyers*socio=ec1 et, à partir d'avril*socio=rien, celle des *socio=et tarifs publics ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil limitées à 6,5%. ci *socio=rien glissement annuel *socio=nil pour 1977; plus récemment, des blocages ou des baisses autoritaires sont intervenus sur*socio=rien divers produits*socio=rien et notamment les textiles*socio=ec1 et le café*socio=rien. La politique*socio=et des prix*socio=ec1 a dû cependant tenir compte*socio=rien de certains impératifs*socio=uv4; c'est*socio=rien ainsi que les "contrats*socio=ec1 de modération*socio=ec2" passés*socio=te entre l'administration*socio=ec1 et les entreprises*socio=ac, à l'issu de la phase*socio=te de blocage*socio=rien, ont permis*socio=rien une certaine*socio=rien reconstitution*socio=ec2 des marges de profits*socio=ec1, Les *socio=et tarifs publics *socio=nil ont dû aussi être*socio=rien relevés pour intégrer la hausse*socio=rien des coûts*socio=ec1 et, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil *socio=nil pour augmenter les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des produits*socio=rien énergétiques*socio=ec1. Il convient enfin de noter que le système*socio=rien, original mais relativement complexe, du prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4 introduit en décembre*socio=rien 1974 n'a en pratique*socio=rien jamais été*socio=rien mis en oeuvre*socio=rien au cours*socio=rien des trois *socio=rien années suivantes.*socio=nil La*socio=nil détermination des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil a continué d'être*socio=rien régie*socio=rien en 1976 par le principe*socio=ec2 de la négociation_collective*socio=ec1 et la poursuite*socio=rien de la politique*socio=et contractuelle*socio=rien. Ces principes*socio=ec2 n'ont pas été*socio=rien formellement remis en cause*socio=rien en 1977 mais, dans le cadre*socio=rien du dispositif*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 arrêté en septembre*socio=rien 1976, les autorités*socio=et ont recommandé que la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 ne soit pas supérieure*socio=rien en cours*socio=te d'année*socio=rien à la hausse*socio=rien du coût_de_la_vie. Les rémunérations*socio=ec1 supérieures*socio=rien à 18 000 francs*socio=ec1 par mois*socio=rien ne devaient augmenter que de la moitié*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, et celles de plus de 24 000 francs*socio=ec1 devaient rester bloquées. Il était cependant envisagé, si les résultats*socio=rien de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 s'avéraient favorables*socio=ec2, d'attribuer à la fin*socio=rien de 1977 une prime de pouvoir_d'_achat*socio=ec1, dont le montant*socio=ec1 était lié à l'ampleur*socio=rien de la modération*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et dont la répartition*socio=uv3 devait bénéficier par priorité*socio=uv4 aux revenus*socio=ec1 des catégories*socio=rien les plus défavorisées*socio=uv2. La fixation*socio=ec1 de normes*socio=et de progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 constitue une innovation*socio=uv3 importante*socio=rien dans la politique*socio=et salariale*socio=ec1 de ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Dans l'ensemble*socio=rien, ces normes*socio=et paraissent avoir été*socio=rien strictement respectées dans la fonction_publique*socio=et et les entreprises*socio=ac nationalisées. Il semblerait qu'elles aient aussi sensiblement orienté l'évolution*socio=rien des salaires*socio=ec1 dans le secteur_privé*socio=et. Diverses*socio=rien mesures*socio=et sont intervenues pour influencer la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. Un*socio=rien dispositif*socio=et d'aide*socio=uv1 au retour*socio=rien des *socio=ac travailleurs immigrés a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil mis en place*socio=rien, initialement réservé aux chômeurs*socio=ac secourus mais ultérieurement étendu à la plupart*socio=rien des travailleurs*socio=ac étrangers*socio=te. Jusqu'à présent*socio=rien toutefois, ces mesures*socio=et ne semblent pas avoir eu d'effets*socio=rien importants*socio=rien. D'autre part*socio=rien, les autorités*socio=et ont pratiquement cessé de régulariser la situation*socio=rien des étrangers*socio=te travaillant clandestinement en France*socio=ac et l'immigration*socio=et familiale*socio=uv2 a *socio=rien été provisoirement *socio=nil suspendue à partir du 1er octobre*socio=rien. Plusieurs mesures*socio=et ont aussi *socio=rien été prises en*socio=nil juillet *socio=nil pour favoriser l'embauche*socio=ec1 des jeunes*socio=ac au sein*socio=rien des entreprises*socio=ac. Parmi les plus importantes*socio=rien, l'État*socio=ac a pris à sa charge*socio=rien, pour une durée*socio=te d'un*socio=rien an*socio=rien, et sous certaines*socio=rien conditions*socio=ec1 les *socio=ec1 cotisations patronales de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et *socio=nil pour certains travailleurs*socio=ac de moins de 25 ans*socio=rien. La rémunération*socio=ec1 des jeunes*socio=ac, participant*socio=rien à des stages*socio=ec1 de formation*socio=et d'une durée*socio=te de 6 à 8 mois*socio=rien organisés par des entreprises*socio=ac ou des établissements*socio=rien spécialisés*socio=uv4, est*socio=rien également prise_en_charge*socio=uv3 par l'État*socio=ac, ainsi que l'intégralité*socio=rien des charges*socio=rien sociales*socio=et afférentes*socio=rien aux stagiaires*socio=ac. Par ailleurs*socio=rien, afin de libérer des postes*socio=rien de travail*socio=ec1, la garantie de ressources*socio=ec1 (égale*socio=rien à 70% du dernier*socio=rien salaire*socio=ec1) a été*socio=rien étendue aux travailleurs*socio=ac de plus de 60 ans*socio=rien, démissionnant de leur emploi*socio=ec1 entre la mi-juillet 1977 et la *socio=rien fin mars *socio=nil 1979. Problèmes*socio=uv4 de politique_économique*socio=et. Comme beaucoup de pays_membres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac, la France*socio=ac est*socio=rien restée confrontée, au cours*socio=rien des *socio=rien années récentes,*socio=nil *socio=nil à trois problèmes*socio=uv4 majeurs*socio=rien: l'inflation*socio=ec2, le déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, l'aggravation*socio=ec2 de la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. La politique_économique*socio=et s'est*socio=rien efforcée de les résoudre en privilégiant, selon les périodes*socio=te, la lutte*socio=uv1 contre la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 et le rééquilibrage*socio=uv3 extérieur*socio=te, ou le soutien*socio=uv3 de l'activité*socio=rien et de l'emploi*socio=ec1. A travers*socio=rien des à-coups conjoncturels*socio=uv4 et des adaptations*socio=uv3 de la politique_économique*socio=et, une ligne*socio=rien directrice peut toutefois être*socio=rien discernée: faire en sorte*socio=rien que la ponction*socio=ec1 de pouvoir_d'_achat*socio=ec1 entraînée par le relèvement*socio=ec2 brutal*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 soit absorbée par l'économie*socio=ec1 grâce*socio=rien à une redistribution*socio=et des ressources*socio=ec1, en faveur*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4 et des exportations*socio=ec1, et au détriment*socio=uv2 de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et. Le coût*socio=ec1 de cette politique*socio=et devait *socio=rien être amorti au*socio=nil niveau des*socio=nil catégories *socio=nil les plus défavorisées*socio=uv2, par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 relativement rapide*socio=rien des *socio=et prestations sociales et*socio=nil un*socio=rien resserrement*socio=ec2 *socio=nil de l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1. De plus, un*socio=rien soutien*socio=uv3 sélectif*socio=uv4 de l'activité*socio=rien devait permettre les nécessaires*socio=rien restructurations*socio=et de l'appareil*socio=rien de production*socio=ec1. Ce processus*socio=te de réajustement n'a encore été*socio=rien que partiellement réalisé. La progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 s'est*socio=rien poursuivie à *socio=rien un rythme rapide *socio=nil jusqu'à la fin*socio=rien de 1976 et, bien*socio=rien que des progrès*socio=uv1 aient été*socio=rien accomplis depuis 1974 dans le domaine*socio=rien des prix*socio=ec1, la tendance*socio=ec2 *socio=rien sous-jacente est restée*socio=nil élevée*socio=uv4.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil ainsi, qu'en dépit*socio=rien de l'existence*socio=rien de marges de ressources*socio=ec1 inemployées*socio=ec2 et des mesures*socio=et prises*socio=rien par le gouvernement*socio=ac en septembre*socio=rien 1976 (blocage*socio=rien provisoire*socio=rien, baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien de TVA*socio=et), la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 est*socio=rien restée proche d'un*socio=rien *socio=rien rythme annuel *socio=nil de 10% au cours*socio=rien des *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1977. On ne peut pour autant en déduire que les résultats*socio=rien soient inexistants*socio=rien: en effet*socio=rien, des éléments*socio=rien accidentels ont contribué à aggraver les chefs*socio=ac de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. On a aussi assisté*socio=rien au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977 à une nette*socio=rien modération*socio=ec2 des *socio=ec1 coût salariaux,*socio=nil *socio=nil dont la poursuite*socio=rien devrait permettre un*socio=rien infléchissement*socio=ec2 de la tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. Un*socio=rien processus*socio=te d'atténuation*socio=rien des *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil pourrait donc s'amorcer, ainsi que cela paraît d'ailleurs*socio=rien ressortir des enquêtes de conjoncture*socio=te les plus récentes*socio=rien. Il n'en demeure pas moins que les comportements*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 restent probablement fortement ancrés en France*socio=ac et que la politique_économique*socio=et ne peut ignorer le risque*socio=uv4, déclaré ou latent, d'une accentuation*socio=ec2 des *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil par le biais*socio=rien d'une spirale*socio=rien prix*socio=ec1/salaires*socio=ec1. La situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te s'est*socio=rien caractérisée depuis quatre ans*socio=rien par des déséquilibres*socio=uv4 importants*socio=rien. Le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien fortement creusé en 1974, et le redressement*socio=ec2 de la situation*socio=rien obtenu en 1975 a coïncidé avec une grave*socio=rien récession*socio=ec2. En 1976, le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien de nouveau*socio=rien élargi, de pair*socio=rien avec la reprise de l'activité*socio=rien, pour retrouver *socio=rien un niveau voisin *socio=nil de celui atteint deux ans*socio=rien auparavant. Il *socio=rien est vrai *socio=nil que, là également, des facteurs*socio=rien accidentels expliquent en partie*socio=rien cette évolution*socio=rien et que les résultats*socio=rien des *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1977 témoignent*socio=rien d'une tendance*socio=ec2 incontestable*socio=rien à l'amélioration*socio=uv1, en dépit*socio=rien d'une évolution*socio=rien moins soutenue que prévue des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Mais, dans une année*socio=rien où l'appareil*socio=rien de production*socio=ec1 a continué de fonctionner en-deçà de ses capacités*socio=uv3, et où les stocks*socio=ec1 ont subi un*socio=rien mouvement*socio=ec2 d'ajustement*socio=et, le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te sera vraisemblablement*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Outre la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, la persistance*socio=te d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te important*socio=rien s'explique par une évolution*socio=rien peu satisfaisante*socio=uv4 du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1, en partie*socio=rien liée à une forte*socio=rien propension*socio=ec1 à importer. Ainsi, pour les biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et de consommation*socio=ec1, la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te a eu tendance*socio=ec2 à être*socio=rien de plus en plus satisfaite depuis quelques années*socio=rien par *socio=rien un appel aux*socio=nil importations*socio=ec1.*socio=nil Cette*socio=nil évolution reflète*socio=nil vraisemblablement une*socio=nil spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te *socio=nil accrue et une accentuation*socio=ec2 des efforts*socio=uv1 de pénétration*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 étrangère*socio=te, mais il se pourrait qu'elle traduise aussi certaines*socio=rien faiblesses*socio=ec2 de l'appareil*socio=rien de production*socio=ec1 français*socio=ac. Des progrès*socio=uv1 ont cependant été*socio=rien obtenus dans le redéploiement*socio=rien géographique*socio=te et par produits*socio=rien des échanges*socio=ec1; la tendance*socio=ec2 des *socio=rien opérations invisibles courantes*socio=te s'*socio=nil est *socio=nil d'autre part*socio=rien nettement améliorée; enfin, on a assisté*socio=rien durant les *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1977 à une stabilisation*socio=et du taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien du franc*socio=ec1, qui s'est*socio=rien reflétée sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1. La situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 demeure préoccupante*socio=uv4. Le seuil*socio=rien de *socio=rien un million de*socio=nil chômeurs*socio=ac a*socio=nil été *socio=nil franchi en 1975 et la reprise de l'activité*socio=rien a tout *socio=rien juste permis *socio=nil de stabiliser la situation*socio=rien en 1976. Depuis le début*socio=rien de 1977, on a assisté*socio=rien à une nouvelle*socio=rien aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 qui, en dépit*socio=rien d'un*socio=rien recul*socio=rien en septembre*socio=rien et octobre*socio=rien, s'élevait alors à 1 100 000 personnes*socio=ac, soit environ 5% de la population_active*socio=ac. En France*socio=ac, comme dans beaucoup de pays_de_l'_ocde*socio=ac, ce sont les jeunes*socio=ac à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien premier*socio=rien emploi*socio=ec1 ainsi que les femmes*socio=ac qui ont été*socio=rien les plus touchés par la dégradation*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1, mais les licenciements*socio=ec1 ont aussi eu tendance*socio=ec2 à s'accroître. Bien*socio=rien que la persistance*socio=te de désajustements qualitatifs*socio=rien et géographiques*socio=te entre l'_offre_et_la_demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac ait continué à peser sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, la *socio=rien principale raison *socio=nil de la montée du chômage*socio=ec1 reste*socio=rien depuis le début*socio=rien de l'année*socio=rien de nature*socio=rien conjoncturelle*socio=uv4. L'économie*socio=ec1 française*socio=ac a connu des taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien de 5 à 6% par an*socio=rien en volume*socio=rien, entre 1960 et 1973; depuis, alors que les classes nombreuses*socio=rien de l'après-guerre*socio=te continuent à se présenter sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien annuel moyen du*socio=nil PIB*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil situé en-deçà de 3%. L'aggravation*socio=ec2 actuelle*socio=te du chômage*socio=ec1 n'est*socio=rien donc pas surprenante*socio=rien, et, en dépit*socio=rien d'un*socio=rien arrêt*socio=rien de l'immigration*socio=et, une amélioration*socio=uv1 sensible*socio=rien paraît difficile*socio=rien, à court_terme*socio=te, en l'absence*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 relativement rapide*socio=rien du PIB*socio=ec1. Compte*socio=rien tenu des contraintes*socio=uv1 évoquées ci-dessus, on peut s'interroger sur*socio=rien les orientations*socio=et souhaitables*socio=rien de la politique_économique*socio=et. Les réponses*socio=rien ne sont toutefois pas aisées. Le *socio=ac gouvernement français s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil fixé pour objectif*socio=uv4 d'obtenir*socio=rien une réduction*socio=ec2 sensible*socio=rien du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 en 1978, car un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 appréciable*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 lui apparaît comme la *socio=rien condition nécessaire d'*socio=nil un retour progressif *socio=nil à l'équilibre*socio=uv3 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 et à la reprise de l'activité*socio=rien à *socio=rien un taux *socio=nil permettant d'enrayer la dégradation*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. D'après*socio=rien les projections*socio=ec2 officielles*socio=et, le maintien*socio=rien des orientations*socio=et actuelles*socio=te de la politique_économique*socio=et devrait permettre de ramener la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 à 7,6% en *socio=rien moyenne annuelle,*socio=nil soit*socio=nil un glissement *socio=nil de 6,5% en cours*socio=te d'année*socio=rien. Compte*socio=rien tenu des signes d'amélioration*socio=uv1 de la conjoncture*socio=te discernables à la fin*socio=rien de 1977, l'évolution*socio=rien spontanée*socio=rien devrait conduire à une croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 légèrement inférieure*socio=rien à 4 1/2% et l'équilibre*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te pourrait être*socio=rien restauré en fin*socio=rien d'année*socio=rien. Étant donné la situation*socio=rien actuelle*socio=te sur*socio=rien le front*socio=rien des prix*socio=ec1, les objectifs*socio=uv4 que les autorités*socio=et françaises*socio=ac se sont assignés paraissent largement conformes*socio=uv4 à la stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te de l'OCDE*socio=ac. Cependant, d'après*socio=rien les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac, à politique_économique*socio=et inchangée*socio=rien, en dépit*socio=rien d'une certaine*socio=rien reprise de la production*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1977, l'évolution*socio=rien spontanée*socio=rien ne conduirait qu'à un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 légèrement supérieur*socio=rien à 3% en 1978. Cette divergence*socio=uv1 tient notamment à une appréciation*socio=uv1 différente*socio=rien de celle des autorités*socio=et nationales*socio=te, quant à l'évolution*socio=rien des investissements*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et et de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te. Les autorités*socio=et françaises*socio=ac ne sont pas insensibles*socio=rien au risque*socio=uv4 d'une évolution*socio=rien de la production*socio=ec1 plus faible*socio=rien que celle officiellement*socio=et prévue, mais estiment que tant que des progrès*socio=uv1 substantiels*socio=rien n'auront pas été*socio=rien réalisés dans le domaine*socio=rien de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, les mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 de l'activité*socio=rien ne peuvent être*socio=rien que ponctuelles*socio=te et limitées. Bien*socio=rien que la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 soit restée jusqu'à présent*socio=rien nettement plus élevée*socio=uv4 qu'on ne l'escomptait officiellement*socio=et, la poursuite*socio=rien d'une politique*socio=et anti-inflationniste*socio=ec2 active*socio=uv4 devrait permettre d'obtenir*socio=rien des résultats*socio=rien au cours*socio=rien des mois*socio=rien à venir. La baisse*socio=ec2 des cours*socio=ec1 mondiaux*socio=te des matières_premières*socio=ec1 ainsi que la décélération*socio=ec2 récente*socio=rien des coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac devrait exercer une action*socio=rien modératrice sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1, mais il s'avérera nécessaire*socio=rien de veiller à ce que le ralentissement*socio=ec2 éventuel*socio=rien soit bien*socio=rien répercuté sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. Il est*socio=rien en outre très important*socio=rien que l'infléchissement*socio=ec2 du rythme*socio=rien de la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 se poursuive. La fixation*socio=ec1 de normes*socio=et de progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et des autres revenus*socio=ec1 a constitué une innovation*socio=uv3 importante*socio=rien par rapport*socio=rien à la politique*socio=et de ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Celles-ci n'ont vraisemblablement*socio=rien pas été*socio=rien étrangères*socio=te à la décélération*socio=ec2 substantielle*socio=rien de la hausse*socio=rien des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil enregistrée jusqu'ici bien*socio=rien que la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 et la politique*socio=et restrictive*socio=uv4 de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 aient aussi vraisemblablement*socio=rien joué *socio=rien un rôle.*socio=nil Toute*socio=nil forme de*socio=nil politique*socio=et des*socio=nil revenus*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil même sans *socio=rien être définie de*socio=nil façon très*socio=nil précise,*socio=nil *socio=nil qui pourrait s'avérer possible*socio=rien à l'avenir*socio=rien, constituerait à cet *socio=rien égard un facteur très*socio=nil important de*socio=nil lutte*socio=uv1 *socio=nil contre l'inflation*socio=ec2. Elle implique toutefois pour recueillir *socio=rien un éventuel accord*socio=uv1 des*socio=nil partenaires_sociaux*socio=et *socio=nil que, conformément à l'évolution*socio=rien observée dans d'autres pays_membres*socio=ac, l'action*socio=rien entreprise*socio=ac pour réduire les inégalités*socio=uv1 sociales*socio=et soit accentuée. Dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, la France*socio=ac ne peut à l'évidence*socio=rien jouer *socio=rien un rôle moteur*socio=uv4 *socio=nil pour soutenir le *socio=rien niveau général *socio=nil de l'activité*socio=rien et de l'emploi*socio=ec1 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te. Les contraintes*socio=uv1 que subissent actuellement la France*socio=ac et d'autres pays*socio=ac dans une *socio=rien position comparable *socio=nil seraient certainement allégées, si la reprise de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te était étayée par des politiques*socio=et plus expansionnistes*socio=ec2 dans les pays*socio=ac dont la situation*socio=rien des prix*socio=ec1 et de la balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=rien est meilleure.*socio=nil *socio=nil Toutefois, si, au cours*socio=rien des mois*socio=rien à venir, des progrès*socio=uv1 significatifs*socio=uv4 étaient réalisés sur*socio=rien le front*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, il serait plus facile*socio=rien de prendre les mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 qui pourraient éventuellement s'avérer nécessaires*socio=rien pour obtenir*socio=rien une croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 d'environ 4 1/2% conformément à l'objectif*socio=uv4 que les autorités*socio=et se sont fixé pour 1978. *socio=rien Un taux d*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de cet ordre*socio=rien paraît en effet*socio=rien requis*socio=uv4 pour prévenir une nouvelle*socio=rien détérioration*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1, objectif*socio=uv4 auquel le gouvernement*socio=ac attache aussi une *socio=rien grande importance.*socio=nil Les*socio=nil mesures*socio=et susceptibles d'*socio=nil être prises *socio=nil pour stimuler la demande*socio=ec1 pourraient notamment inclure une réduction*socio=ec2 des charges*socio=rien sociales*socio=et des entreprises*socio=ac; une telle action*socio=rien pouvant à la fois*socio=rien permettre de réduire l'inflation*socio=ec2 et de soutenir l'emploi*socio=ec1. La conduite*socio=rien de la politique_économique*socio=et devrait cependant rester prudente*socio=uv2 car les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 sont encore plus incertaines*socio=rien qu'à l'accoutumée. Il n'est*socio=rien pas exclu*socio=rien, en particulier*socio=rien, que l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4 privé*socio=et ait été*socio=rien affecté en 1977 par le climat*socio=rien d'incertitude*socio=uv3 lié à l'échéance*socio=te électorale, et qu'une fois*socio=rien cette hypothèque levée, la propension*socio=ec1 à investir des entreprises*socio=ac ne s'accroisse spontanément*socio=rien. Au cas*socio=rien où des mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 s'avéreraient possible*socio=rien et nécessaires*socio=rien, pour *socio=rien obtenir un taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 412%., la politique_budgétaire*socio=et pourrait être*socio=rien, en 1978, un*socio=rien peu plus expansionniste*socio=ec2 que celle actuellement retenue*socio=rien. Une action*socio=rien de ce type*socio=rien se traduirait par une augmentation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et. Celui-ci n'en demeurerait pas moins relativement faible*socio=rien, eu égard*socio=rien à la marge de ressources*socio=ec1 inutilisées*socio=rien ou aux déficits*socio=ec1 consentis dans certains autres grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Si, dans *socio=rien certaines circonstances,*socio=nil un déficit*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil accepté par les autorités*socio=et nationales*socio=te l'objectif*socio=uv4 général*socio=rien de la politique_économique*socio=et a été*socio=rien de le limiter*socio=rien en masse*socio=ec1, et dans le temps*socio=rien. Ainsi, en 1975, la politique*socio=et de relance*socio=uv3 a entraîné un*socio=rien déficit*socio=ec1 du compte*socio=rien consolidé des administrations*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien de 33 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 - jugé excessif*socio=rien par les autorités*socio=et - mais qui ne représentait que 2,2% du PIB*socio=ec1. Dès 1976, le déficit*socio=ec1 était ramené à 0,8% du PIB*socio=ec1, taux*socio=rien auquel, selon les objectifs*socio=uv4 officiels*socio=et, il devrait demeurer en 1977 et 1978. Si la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te évoluait en 1978 conformément aux estimations*socio=ec2 officielles*socio=et, la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 de 4j% pourrait *socio=rien être compatible *socio=nil avec une nouvelle*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1. Il existe toutefois un*socio=rien risque*socio=uv4 que l'environnement*socio=et international*socio=te s'avère moins favorable*socio=ec2 que les *socio=ac experts français *socio=nil ne le prévoient. Si en fait*socio=rien les exportation*socio=ec1 s'accroissaient au rythme*socio=rien prévu par le Secrétariat*socio=ac, la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 de 41% en France*socio=ac, pourrait entraîner un*socio=rien déficit*socio=ec1 courant*socio=rien du même ordre*socio=rien qu'en 1977, soit environ 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Une telle évolution*socio=rien serait tolérable, eu égard*socio=rien notamment à l'importance*socio=rien des réserves*socio=ec1 de change*socio=rien et au niveau*socio=rien relativement faible*socio=rien de l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te. Il convient de noter qu'aucun tirage n'a été*socio=rien effectué dans les *socio=rien années récentes sur les*socio=nil lignes officielles*socio=et de*socio=nil crédit*socio=ec1 *socio=nil dont la France*socio=ac dispose auprès du FMI*socio=ac et qu'aucun recours*socio=ec1 n'a *socio=rien été fait aux*socio=nil financements*socio=ec1 reposant*socio=nil sur la*socio=nil CEE*socio=et.*socio=nil Compte *socio=nil tenu du poids*socio=rien de la facture pétrolière*socio=ec1, il serait souhaitable*socio=rien de renforcer la politique*socio=et de l'énergie*socio=ec1. Mais tout allégement*socio=uv3 significatif*socio=rien de la contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te ne pourrait résulter à court_terme*socio=te que d'une expansion*socio=ec2 plus rapide*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te que celle actuellement prévisible*socio=uv4, et donc d'une croissance*socio=uv3 soutenue de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te dans les autres pays_membres*socio=ac qui se trouvent actuellement dans une