*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1984 } INTRODUCTION*socio=rien. L'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac s'est*socio=rien révélée nettement plus favorable*socio=ec2 qu'on ne le prévoyait au début*socio=rien de l'an*socio=rien dernier*socio=rien, lorsqu'il est*socio=rien devenu évident*socio=rien que le pays*socio=ac émergeait de la récession*socio=ec2 la plus grave*socio=rien qu'il ait connu depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et. En termes*socio=rien de croissance*socio=uv3 globale*socio=rien, la reprise a présenté jusqu'ici *socio=rien un profil largement*socio=nil comparable *socio=nil à celui des phases*socio=te d'expansion*socio=ec2 antérieures*socio=te aux deux chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1, bien*socio=rien que sa structure*socio=ec1 ait été*socio=rien très sensiblement différente*socio=rien. Le chômage*socio=ec1 a baissé, mais plutôt moins qu'aux États-unis*socio=ac. Des progrès*socio=uv1 spectaculaires*socio=rien ont été*socio=rien réalisés sur*socio=rien le front*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1; le taux*socio=rien de progression*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 est*socio=rien tombé vers la fin*socio=rien de 1983 à son niveau*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis dix ans*socio=rien, et il est*socio=rien actuellement inférieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac après*socio=rien l'avoir largement dépassé depuis le début*socio=rien de 1981. Qui plus est*socio=rien, le secteur*socio=rien extérieur*socio=te est*socio=rien demeuré dynamique*socio=uv4, la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te continuant à dégager un*socio=rien excédent*socio=ec1. La puissante*socio=rien impulsion*socio=ec2 donnée à l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac par la reprise aux États-unis*socio=ac a été*socio=rien renforcée par l'orientation*socio=et expansionniste*socio=ec2 de la politique_budgétaire*socio=et des autorités*socio=et fédérales*socio=ac et par une politique_monétaire*socio=et d'accompagnement*socio=rien, rendue possible*socio=rien par le ralentissement*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. En revanche, les provinces*socio=ac ont dans l'ensemble*socio=rien cherché à consolider leur situation*socio=rien financière*socio=ec1 par un*socio=rien effort*socio=uv1 de rigueur*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Bien*socio=rien que la reprise ait pratiquement effacé la baisse*socio=ec2 de production*socio=ec1 enregistrée lors*socio=rien de la récession*socio=ec2 de 1981-1982, la gravité de cette dernière*socio=rien a été*socio=rien telle que ses séquelles*socio=rien se font encore partiellement sentir. Le taux*socio=rien du chômage*socio=ec1 est*socio=rien encore nettement supérieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac et, malgré *socio=rien un vigoureux redressement*socio=ec2 des*socio=nil profits*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil bilans*socio=ec1 des*socio=nil sociétés*socio=ac *socio=nil appellent encore un*socio=rien effort*socio=uv1 de restructuration*socio=et. Depuis le début*socio=rien de la reprise, les entreprises*socio=ac ont témoigné peu d'empressement*socio=rien à accroître leurs capacités*socio=uv3 après*socio=rien la forte*socio=rien expansion*socio=ec2 enregistrée entre 1979 et 1982, dans la mesure*socio=rien notamment où les taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien des *socio=rien installations existantes *socio=nil restent assez faibles*socio=rien. L'expansion*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te semblant devoir*socio=rien se ralentir et l'orientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et *socio=rien devant être *socio=nil durcie conformément à la stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te adoptée en avril*socio=rien 1983, le Secrétariat*socio=ac prévoit un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 du taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien prochains mois.*socio=nil Le*socio=nil rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil devrait néanmoins rester légèrement supérieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te dans son ensemble*socio=rien, tant en 1984 qu'en 1985. Bien*socio=rien que l'on ne s'attende pas à une nouvelle*socio=rien accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, les chances*socio=rien de voir s'accomplir à court_terme*socio=te de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv1 appréciables*socio=rien dans le sens*socio=rien de la réduction*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 paraissent limitées. Dans la *socio=rien première partie *socio=nil de l'Étude*socio=ec2, on décrira les *socio=rien principales caractéristiques *socio=nil de la reprise actuelle*socio=te, en comparant certains de ses aspects*socio=rien à ceux des précédentes*socio=rien phases*socio=te d'expansion*socio=ec2 de l'après-guerre*socio=te. L'orientation*socio=et de la politique_économique*socio=et sera examinée dans cette section*socio=rien, où l'on tentera également d'apprécier les perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 du Canada*socio=ac pour les dix-huit mois*socio=rien à venir. Dans la *socio=rien deuxième partie,*socio=nil *socio=nil on analysera *socio=rien certaines caractéristiques des*socio=nil industries*socio=ec1 fondées*socio=nil sur l'*socio=nil exploitation*socio=ec1 des*socio=nil ressources_naturelles*socio=ec1 *socio=nil autres qu'énergétiques*socio=ec1 qui continuent d'occuper une place*socio=rien relativement importante*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac mais qui ont durement souffert de la récession*socio=ec2 de 1981-1982. La *socio=rien troisième partie *socio=nil se fondera sur*socio=rien l'analyse*socio=rien des *socio=rien sections précédentes *socio=nil pour présenter *socio=rien un certain nombre de*socio=nil conclusions.*socio=nil politique_économique*socio=et.*socio=nil Le*socio=nil budget*socio=ec1 d'*socio=nil avril *socio=nil 1983 comportait une stratégie*socio=et explicite*socio=rien à moyen_terme*socio=te caractérisée par une action*socio=rien de relance*socio=uv3 à court_terme*socio=te afin de renforcer la reprise alors naissante*socio=rien, et par des mesures*socio=et destinées*socio=rien à soutenir l'investissement*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, et prévoyait en outre un*socio=rien durcissement*socio=ec2 de la politique_budgétaire*socio=et pendant la *socio=rien deuxième moitié *socio=nil de la période*socio=te de prévision*socio=ec2 budgétaire*socio=et. Dans l'optique*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te, il était prévu de ramener le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et - dont la moitié*socio=rien pourrait être*socio=rien de caractère*socio=rien "structurel*socio=uv4" - de 6,7 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 1982/83*socio=rien à 3,4 pour cent*socio=rien en 1986/87. En réaffirmant la stratégie*socio=et et les objectifs*socio=uv4 d'ensemble*socio=rien du précédent*socio=rien budget*socio=ec1, les responsables*socio=uv2 du budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1984 n'ont introduit aucune *socio=rien initiative nouvelle en*socio=nil matière de*socio=nil régulation*socio=et *socio=nil de la demande*socio=ec1. La partie*socio=rien du programme*socio=et de modération*socio=ec2 de deux ans*socio=rien ("6/5"), lancé en juin*socio=rien 1982 qui concernait les prix*socio=ec1 et les *socio=et tarifs publics a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil prolongée au-delà du milieu*socio=rien de 1984 (la norme*socio=et étant ramenée à 4 pour cent*socio=rien), mais le contrôle*socio=uv3 des augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 des fonctionnaires*socio=ac fédéraux*socio=et pourra prendre fin*socio=rien comme prévu. Les finances*socio=ec1 des administrations_provinciales*socio=ac, qui semblent moins sensibles*socio=rien aux influences conjoncturelles*socio=uv4 que le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et, ont été*socio=rien elles aussi très affaiblies par la récession*socio=ec2 de 1981/82. C'est*socio=rien pourquoi les budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te adoptés en 1983 font généralement apparaître une orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 visant à l'amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et. Bien*socio=rien que l'opportunité*socio=uv3 de réduire les taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te parallèlement à la baisse*socio=ec2 du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 canadien*socio=ac ne soit pas contestée, la marge de manoeuvre*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et reste*socio=rien fortement influencée par l'évolution*socio=rien des marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. politique_budgétaire*socio=et. Le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et d'avril*socio=rien 1983 prévoyait pour l'exercice*socio=rien 1983/84 une croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 et des dépenses*socio=ec1 d'environ 8,9 et 12,0 pour cent*socio=rien respectivement (dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te) et un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 28,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (soit 7,4 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1), contre un*socio=rien déficit*socio=ec1 estimé à 23,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour 1982/83*socio=rien (l'année*socio=rien fiscale*socio=et court*socio=rien d'avril*socio=rien à mars*socio=rien). Un*socio=rien programme*socio=et spécial*socio=rien de relance*socio=uv3, dont le coût*socio=ec1 se répartit à égalité*socio=uv1 entre le financement*socio=ec1 de travaux_publics*socio=et et des *socio=et mesures fiscales destinées*socio=rien *socio=nil à stimuler l'investissement_privé*socio=et, constituait la pièce*socio=rien maîtresse du budget*socio=ec1, dont le Secrétariat*socio=ac évaluait l'effet*socio=rien expansionniste*socio=ec2 à environ 1/2 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1 pour l'année*socio=rien civile*socio=et 1983. La *socio=rien révision récente des*socio=nil estimations*socio=ec2 *socio=nil permet de constater que la croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 suit étroitement le tracé prévu (9,2 pour cent*socio=rien) mais que les dépenses*socio=ec1 restent un*socio=rien peu en retrait (9,8 pour cent*socio=rien), d'où un*socio=rien déficit*socio=ec1 légèrement plus faible*socio=rien que prévu (25,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1). La *socio=rien lenteur relative *socio=nil de la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux prévisions*socio=ec2 tient essentiellement à la diminution*socio=ec2 des transferts*socio=ec1 aux particuliers*socio=rien (en particulier*socio=rien des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et) et à la tendance*socio=ec2 généralement décroissante*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 a, été*socio=rien freinée par des *socio=et mesures discrétionnaires *socio=nil visant à renforcer la marge brute*socio=rien d'autofinancement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et par la diminution*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 liées à l'énergie*socio=ec1, qui résultait de l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 et des volumes*socio=rien des échanges*socio=ec1 sur*socio=rien les *socio=ec1 marchés énergétiques.*socio=nil En*socio=nil règle*socio=et générale*socio=rien,*socio=nil les*socio=nil budgets provinciaux*socio=te *socio=nil pour 1981/84 ont été*socio=rien inspirés par *socio=rien un souci de*socio=nil prudence*socio=uv1 *socio=nil et de modération*socio=ec2 afin de pallier les effets*socio=rien de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien les finances*socio=ec1 locales*socio=te, effets*socio=rien particulièrement notables*socio=rien dans le cas*socio=rien des provinces*socio=ac richement dotées en ressources*socio=ec1. Parmi les mesures*socio=et de limitation*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 figurent divers programmes*socio=et adoptés en réponse*socio=rien aux recommandations*socio=rien du gouvernement_fédéral*socio=ac concernant la mise en oeuvre*socio=rien de mesures*socio=et de modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 dans la ligne*socio=rien du programme*socio=et "6/5", et d'autres dispositions*socio=et antérieures*socio=te à ces recommandations*socio=rien. Bien*socio=rien que, comme le montre le tableau*socio=rien 4, une nette*socio=rien décélération*socio=ec2 du rythme*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 des intérêts*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 ait contribué à réduire de près de moitié*socio=rien le taux_de_croissance*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 fédérales*socio=ac pendant l'année*socio=rien civile*socio=et 1983 par rapport*socio=rien à 1982 et que l'expansion*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 se soit accélérée grâce*socio=rien aux rentrées assurées par l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac, le déficit*socio=ec1 est*socio=rien passé*socio=te de 5,7 à 6,2 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 global*socio=te du secteur*socio=rien PLM (administrations_provinciales*socio=ac et locales*socio=te, plus hôpitaux*socio=et) a été*socio=rien légèrement réduit (de l'équivalent*socio=rien de 0,2 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1) pendant l'année*socio=rien civile*socio=et 1983, la forte*socio=rien remontée des recettes*socio=ec1 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des sociétés*socio=ac et le freinage*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 finales*socio=rien ayant compensé le ralentissement*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 des impôts*socio=et sur*socio=rien les personnes*socio=ac physiques*socio=rien. Cette réduction*socio=ec2 a cependant été*socio=rien annulée par une diminution*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 des régimes_de_pension*socio=et du Canada*socio=ac et du Québec*socio=ac. De même que dans d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, la ponction*socio=ec1 de l'État*socio=ac sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et s'est*socio=rien rapidement accrue au Canada*socio=ac ces *socio=rien dernières années *socio=nil mais la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 émanant du secteur_privé*socio=et a permis*socio=rien de couvrir l'an*socio=rien dernier*socio=rien sans difficulté*socio=uv4 le déficit*socio=ec1 public*socio=et; de fait*socio=rien, la part*socio=rien des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te a même diminué, Les responsables*socio=uv2 de la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 fédérale*socio=et ont eu plus largement recours*socio=ec1 à l'émission*socio=rien de bons*socio=rien du Trésor*socio=et, qui ont eu d'autant plus d'attrait*socio=rien pour les banques*socio=ac que les entreprises*socio=ac réduisaient leurs emprunts*socio=ec1 à court_terme*socio=te, ainsi qu'à l'introduction*socio=rien, pour la *socio=rien première fois au*socio=nil Canada*socio=ac,*socio=nil de*socio=nil bons *socio=nil à deux ans*socio=rien commercialisés par voie*socio=rien d'enchères. Fin*socio=rien 1983, la dette*socio=ec1 des *socio=ac administrations_publiques canadiennes,*socio=nil *socio=nil qui représentait environ 55 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1, était légèrement plus élevée*socio=uv4 que la dette*socio=ec1 moyenne*socio=rien des six autres grands*socio=rien pays*socio=ac (50,5 pour cent*socio=rien). D'après*socio=rien le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1984, les recettes*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1 de l'exercice*socio=rien 1984/85 devraient augmenter de 13,1 et 9,2 pour cent*socio=rien respectivement, se soldant par un*socio=rien déficit*socio=ec1 d'environ 25 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, donc pratiquement inchangé*socio=rien en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien mais plus faible*socio=rien (5,8 pour cent*socio=rien) en pourcentage*socio=rien du PNB*socio=ec1. L'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 et le léger*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de celle des dépenses*socio=ec1 reposent essentiellement sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'une poursuite*socio=rien de la reprise conjoncturelle*socio=uv4; le volume*socio=rien du PNB*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 sont supposés augmenter de 4,9 et 3,5 pour cent*socio=rien respectivement au cours*socio=rien de l'année*socio=rien civile*socio=et 1984. L'effet*socio=rien net*socio=rien des nouvelles*socio=rien *socio=et mesures fiscales sur*socio=rien les*socio=nil flux*socio=ec1 budgétaires devrait*socio=nil *socio=rien être minime,*socio=nil *socio=nil encore que les recettes*socio=ec1 devraient se trouver renforcées par l'entrée*socio=rien en application*socio=rien, plus tard dans l'année*socio=rien, de la "taxe*socio=et spéciale*socio=rien de relance*socio=uv3" annoncée dans le budget*socio=ec1 de l'an*socio=rien dernier*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien d'importantes*socio=rien initiatives*socio=rien ont *socio=rien été prises sur le*socio=nil plan structurel*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil avec la publication*socio=rien de documents*socio=rien de synthèse*socio=rien proposant des réformes*socio=et dans le domaine*socio=rien des pensions*socio=et notamment, le partage*socio=uv1 des profits*socio=ec1, et une simplification*socio=rien de la fiscalité*socio=et pour les petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Selon *socio=rien certaines informations *socio=nil fragmentaires, les budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te conserveraient une orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 et, d'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac, l'effet*socio=rien discrétionnaire*socio=et des opérations*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac pourrait être*socio=rien à peu près "neutre*socio=rien", aussi bien*socio=rien cette année*socio=rien que l'an*socio=rien prochain*socio=rien. Les projections*socio=ec2 révisées à moyen_terme*socio=te concernant les finances*socio=ec1 publiques*socio=et jusqu'à l'exercice*socio=rien 1987/88 diffèrent peu des projections*socio=ec2 présentées en avril*socio=rien 1983. Sur*socio=rien la base*socio=rien des chiffres révisés des comptes*socio=rien nationaux*socio=te établis par statistique_canada, le budget*socio=ec1 de février*socio=rien prévoit *socio=rien un niveau plus*socio=nil élevé*socio=uv4 de*socio=nil recettes*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui viendrait compenser et au-delà le coût*socio=ec1 net*socio=rien estimé des *socio=rien initiatives nouvelles.*socio=nil Au*socio=nil chapitre des*socio=nil dépenses*socio=ec1,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil surtout l'alourdissement*socio=ec2 des charges*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et qui nécessite la révision*socio=rien en hausse*socio=rien (de 1,5 à 1,7 pour cent*socio=rien) des estimations*socio=ec2. Au total*socio=rien, le déficit*socio=ec1 prévu pour 1986/87 est*socio=rien légèrement plus élevé*socio=uv4 que précédemment (de 0,6 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1), et n'augmenterait que très faiblement en 1987/88, *socio=rien dernière année prise en*socio=nil compte *socio=nil dans les projections*socio=ec2 les plus récentes*socio=rien, mais, en proportion*socio=rien du PNB*socio=ec1 (3,3 pour cent*socio=rien), le déficit*socio=ec1 est*socio=rien pratiquement réduit de moitié*socio=rien par rapport*socio=rien à 1983/84 (6,5 pour cent*socio=rien). Les projections*socio=ec2 reposent sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'une croissance*socio=uv3 en volume*socio=rien du PNB*socio=ec1 de 4,0 pour cent*socio=rien en moyenne*socio=rien entre 1984 et 1988, ce qui semble optimiste*socio=uv2. Le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac, estimé à 5,4 pour cent*socio=rien en 1983, serait alors ramené à 2,0 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1 d'ici l'année*socio=rien civile*socio=et 1988. L'amélioration*socio=uv1 des finances*socio=ec1 de l' administration_fédérale*socio=ac, qui paraissent plus sensibles*socio=rien aux mouvements*socio=ec2 conjoncturels*socio=uv4, est*socio=rien beaucoup plus marquée que celle des autres niveaux*socio=rien de l'administration*socio=ec1. politique_monétaire*socio=et. La suppression*socio=rien, à la fin*socio=rien de 1982, des objectifs*socio=uv4 concernant l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 ne semble pas avoir modifié de *socio=rien façon déterminante la*socio=nil conduite *socio=nil de la politique*socio=et dans ce domaine*socio=rien, les autorités*socio=et s'attachant toujours en priorité*socio=uv4 à réduire l'inflation*socio=ec2. Compte*socio=rien tenu du degré*socio=rien d'intégration*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 canadien*socio=ac et américain*socio=ac, l'évolution*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 reste*socio=rien l'une de leurs préoccupations*socio=uv4 majeures*socio=rien en raison*socio=rien de son incidence*socio=ec2 sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te. En règle*socio=et générale*socio=rien, les marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 ont été*socio=rien moins turbulents l'an*socio=rien dernier*socio=rien qu'en 1982, comme en témoigne*socio=rien la diminution*socio=ec2 d'amplitude des variations*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Le *socio=rien recul sensible *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 a élargi la marge de *socio=rien manoeuvre disponible *socio=nil pour une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 canadiens*socio=ac, baisse*socio=ec2 qui semblerait souhaitable*socio=rien, compte*socio=rien tenu de la faiblesse*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 fixes des entreprises*socio=ac. Alors que la fermeté*socio=rien de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te a probablement beaucoup contribué, vers le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1983, à permettre à certains taux*socio=rien à court_terme*socio=te de descendre pendant quelque temps*socio=rien au-dessous des taux*socio=rien américains*socio=ac correspondants*socio=rien sans qu'il en résulte de tensions*socio=ec2 sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac, ce dernier*socio=rien s'est*socio=rien fortement déprécié vers la fin*socio=rien de 1983 et au début*socio=rien de 1984 du fait*socio=rien de la hausse*socio=rien des rendements*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Vis-à-vis du dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, la devise*socio=ec1 canadienne*socio=ac est*socio=rien tombée à son niveau*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis le milieu*socio=rien de 1982, nécessitant à plusieurs reprises une intervention*socio=et massive*socio=rien des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 canadiennes*socio=ac et un*socio=rien ajustement*socio=et en hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 "réels*socio=ec2" ont donc été*socio=rien à nouveau*socio=rien portés à des niveaux*socio=rien exceptionnellement élevés*socio=uv4. Pendant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, les diverses*socio=rien mesures*socio=et de la masse_monétaire*socio=ec1 ont suivi des évolutions*socio=rien nettement divergentes*socio=uv2, les agrégats*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit (*socio=nil MI *socio=nil et MIA) connaissant une expansion*socio=ec2 beaucoup plus rapide*socio=rien que les agrégats*socio=ec1 plus largement définis*socio=rien (M3 a même diminué pendant *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mois)*socio=nil .*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 plus*socio=nil rapide des*socio=nil agrégat*socio=ec1 au*socio=nil sens étroit,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1983, traduit une réaction*socio=rien à la forte*socio=rien baisse*socio=ec2 antérieure*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Cet effet*socio=rien s'atténuant, le rythme*socio=rien d'expansion*socio=ec2 de MIA s'est*socio=rien ralenti pour s'établir à *socio=rien un taux annuel *socio=nil de 9,8 pour *socio=rien cent sur *socio=nil les trois mois*socio=rien précédant avril*socio=rien 1984 (contre 14,5 pour cent*socio=rien six mois*socio=rien auparavant) tandis que MI*socio=rien se stabilisait en raison*socio=rien de la prolongation*socio=rien des effets*socio=rien des innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 des agrégats*socio=ec1 plus largement définis*socio=rien a principalement reflété la faiblesse*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac à charte*socio=et. politique_industrielle*socio=et. L'objectif*socio=uv4 général*socio=rien de la politique_industrielle*socio=et canadienne*socio=ac est*socio=rien d'apporter un*socio=rien soutien*socio=uv3 aux efforts*socio=uv1 de restructuration*socio=et et d'encourager la recherche*socio=ec2 et le développement*socio=uv3 dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Des aides*socio=uv1 ont donc été*socio=rien accordées à tous les secteurs*socio=rien pour favoriser l'ajustement*socio=et positif*socio=uv4 du travail*socio=ec1 et du capital*socio=ec1. Elles revêtent essentiellement la forme*socio=rien de garanties d'emprunt*socio=ec1, le nombre*socio=rien des subventions*socio=ec1 restant relativement limité par rapport*socio=rien aux normes*socio=et internationales*socio=te bien*socio=rien qu'il se soit accru pendant les années*socio=rien 7021. Sept programmes*socio=et antérieurs*socio=te de développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1, régional*socio=te et commercial*socio=ec1 ont été*socio=rien remplacés par un*socio=rien programme*socio=et unique*socio=rien de développement*socio=uv3 économique*socio=ec1 et régional*socio=te, afin de rationaliser les opérations*socio=rien, de tirer *socio=rien un meilleur parti*socio=et des*socio=nil avantages offerts *socio=nil et d'en étendre la couverture*socio=ec1 géographique*socio=te. Les activités*socio=rien pouvant bénéficier d'une aide*socio=uv1 fédérale*socio=et sont les suivantes*socio=rien: a) modernisation*socio=ec2 et expansion*socio=ec2 des moyens*socio=ec1 de production*socio=ec1, b) mise au point*socio=rien de produits*socio=rien et de *socio=rien procédés nouveaux,*socio=nil *socio=nil c) restructuration*socio=et industrielle*socio=ec1, d) création*socio=rien d'infrastructures*socio=et industrielles*socio=ec1, e) études*socio=ec2 de marché*socio=ec1, et f) mise en place*socio=rien de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 de production*socio=ec1 pour les *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil et de transformation*socio=ec2 et pour certains secteurs*socio=rien de services*socio=et. Le plafond*socio=ec1 de l'aide*socio=uv1 *socio=rien disponible est *socio=nil fixé au moyen*socio=rien d'un*socio=rien "indice de développement*socio=uv3" composite*socio=rien calculé pour chacune des 260 divisions*socio=rien de recensement définis*socio=rien par statistique_canada et sur*socio=rien la base*socio=rien duquel le pays*socio=ac est*socio=rien divisé en quatre groupes*socio=ac. Par exemple*socio=rien, le plafond*socio=ec1 des subventions*socio=ec1 pour la création*socio=rien de *socio=rien nouvelles installations *socio=nil va de 60 pour cent*socio=rien des dépenses*socio=ec1 en capital*socio=ec1 prises*socio=rien en compte*socio=rien dans le groupe*socio=ac IV à 35 pour cent*socio=rien dans le groupe*socio=ac Il (dans ce *socio=rien cas particulier,*socio=nil *socio=nil il n'y a pas d'aide*socio=uv1 prévue pour le groupe*socio=ac 1). Les aides*socio=uv1 attribuées au groupe*socio=ac Il correspondraient à peu près à ce que proposaient les programmes*socio=et précédents*socio=rien. Politique*socio=et énergétique*socio=ec1. En juin*socio=rien de l'an*socio=rien dernier*socio=rien, les autorités*socio=et fédérales*socio=ac et le Gouvernement*socio=ac de l'Alberta*socio=ac ont amendé leur *socio=et accord bilatéral de*socio=nil septembre*socio=rien *socio=nil 1981, la détente*socio=rien du *socio=ec1 marché énergétique *socio=nil ayant en partie*socio=rien neutralisé l'effet*socio=rien des mesures*socio=et antérieures*socio=te (notamment celles prévues dans le cadre*socio=rien de la "Mise à jour*socio=rien du Programme*socio=et Énergétique*socio=ec1 National*socio=te" de juin*socio=rien 1982) destinées*socio=rien à améliorer la marge brute*socio=rien d'autofinancement*socio=ec1 des secteurs*socio=rien du pétrole*socio=ec1 et du gaz*socio=ec1. Les changements*socio=uv3 suivants*socio=rien ont été*socio=rien apportés aux prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1: a) le prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 provenant des réserves*socio=ec1 découvertes avant 1974 a été*socio=rien gelé à son niveau*socio=rien du moment*socio=rien au lieu*socio=rien d'être*socio=rien ramené au plafond*socio=ec1 de parité*socio=ec1 fixé par les accords*socio=et (75 pour cent*socio=rien du cours*socio=rien mondial*socio=te) et b) le prix*socio=ec1 de référence*socio=rien du nouveau*socio=rien pétrole*socio=ec1 a été*socio=rien étendu aux réserves*socio=ec1 découvertes entre 1974 et 1980. La baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 internationaux*socio=te du pétrole*socio=ec1 a également eu pour effet*socio=rien de porter le coût*socio=ec1 moyen*socio=rien du pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien pour les raffineurs (prix*socio=ec1 combiné) en 1983 à environ 97 pour cent*socio=rien du cours*socio=rien mondial*socio=te, mesuré par le prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 débarqué à Montréal. Le prix*socio=ec1 du gaz_naturel*socio=ec1 intérieur*socio=te a été*socio=rien plafonné à 65 pour cent*socio=rien de l'équivalent*socio=rien pétrole*socio=ec1 de ce prix*socio=ec1 combiné, et le taux*socio=rien de la taxe*socio=et sur*socio=rien le gaz_naturel*socio=ec1 et les liquides extraits du gaz*socio=ec1 a été*socio=rien réduit l'an*socio=rien dernier*socio=rien afin que l'on puisse augmenter les prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1 sans crever ce plafond*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, les hausses annuelles*socio=rien de plus de 5 pour cent*socio=rien du coût*socio=ec1 du transport*socio=ec1 du gaz*socio=ec1 donnent lieu*socio=rien à une aide*socio=uv1 du gouvernement_fédéral*socio=ac jusqu'en 1985, ce qui laisse la possibilité*socio=rien de relever le prix*socio=ec1 du fer*socio=rien à la production*socio=ec1. La mise en place*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et de tarifs*socio=et d'incitation*socio=uv3 reliés au volume*socio=rien a été*socio=rien annoncée en juillet*socio=rien pour répondre au souhait*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 qui réclamait la fixation*socio=ec1 de prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 du gaz_naturel*socio=ec1 plus compétitif*socio=uv4 afin de promouvoir ses ventes*socio=ec1. Le doublement du prix*socio=ec1 des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 entre 1980 et 1983 a contribué à faire baisser la demande*socio=ec1 d'environ 22 pour cent*socio=rien pendant la même période*socio=te. Les prix*socio=ec1 restent néanmoins inférieurs*socio=rien à ce qu'ils sont dans la plupart*socio=rien des autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, ce qui tient en *socio=rien grande partie aux*socio=nil différences*socio=uv1 existant sur le*socio=nil plan des*socio=nil impôts*socio=et indirects.*socio=nil *socio=nil Comme on l'a vu plus haut*socio=rien, les finances*socio=ec1 du secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1 canadien*socio=ac se sont améliorées l'an*socio=rien dernier*socio=rien sous l'effet*socio=rien des mesures*socio=et prises*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et pour contrer les effets*socio=rien du marasme*socio=ec2 persistant*socio=rien des marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te et intérieurs*socio=te de l'énergie*socio=ec1. Les exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien ont fortement augmenté (36,3 pour cent*socio=rien) et les fournisseurs*socio=ac locaux*socio=te ont accru leur part*socio=rien du marché*socio=ec1 intérieur*socio=te (la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te est*socio=rien tombée de 5,9 pour cent*socio=rien) à la suite*socio=rien d'une brutale*socio=rien réduction*socio=ec2 (de 24,3 pour cent*socio=rien) des importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1. Avec une augmentation*socio=ec2 de 39,6 pour cent*socio=rien du volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien raffinés, le secteur*socio=rien pétrolier*socio=ec1 a, pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1974, apporté une contribution*socio=uv1 positive*socio=uv4 à la *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil que, l'an*socio=rien dernier*socio=rien, le régime*socio=et de tarifs*socio=et d'incitation*socio=uv3 reliés au volume*socio=rien ait été*socio=rien appliqué à environ 10 pour cent*socio=rien des ventes*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, le volume*socio=rien de la production*socio=ec1 et des exportations*socio=ec1 de gaz_naturel*socio=ec1 a continué à baisser (de 7,2 et 9,2 pour cent*socio=rien respectivement). CONCLUSIONS*socio=rien. La vigueur*socio=uv3 de la reprise dans laquelle s'est*socio=rien engagée l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac au sortir de la récession*socio=ec2 la plus grave*socio=rien qu'elle ait connue depuis la guerre*socio=et et qui s'est*socio=rien achevée au dernier*socio=rien trimestre*socio=te de 1982 a jusqu'à présent*socio=rien dépassé les prévisions*socio=ec2. De fait*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de l'activité*socio=rien pendant l'année*socio=rien 1983 a été*socio=rien plus rapide*socio=rien qu'aux États-unis*socio=ac, mais comme la récession*socio=ec2 avait été*socio=rien beaucoup plus accusée que dans ce pays*socio=ac, c'est*socio=rien seulement au début*socio=rien de 1984 que la production*socio=ec1 a retrouvé son *socio=rien précédent sommet,*socio=nil Les*socio=nil caractéristiques favorables*socio=ec2 *socio=nil de la structure*socio=ec1 par produits*socio=rien de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te ont permis*socio=rien aux *socio=ec1 industries manufacturières canadiennes*socio=ac *socio=nil de maintenir leurs parts*socio=rien de marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, en dépit*socio=rien de l'érosion*socio=ec2 de leur position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 par rapport*socio=rien aux producteurs*socio=ac autre que les États-unis*socio=ac. Malgré un*socio=rien gonflement*socio=ec2 des importations*socio=ec1, qui a sans doute*socio=rien partiellement reflété la moindre*socio=rien compétitivité*socio=uv3 des producteurs*socio=ac locaux*socio=te, la balance*socio=ec1 courante*socio=te est*socio=rien restée légèrement excédentaire*socio=rien. La faiblesse*socio=ec2 des marchés_du_travail*socio=ec1 et une baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te ont contribué à une nette*socio=rien décélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 tombant ainsi à son niveau*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis plus de 10 ans*socio=rien, inférieur*socio=rien, pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis le début*socio=rien de 198l, au taux*socio=rien relevé dans la zone_de_l'_ocde*socio=te. Le *socio=et programme fédéral *socio=nil "6/5" limitant la progression*socio=ec2 des rémunérations*socio=ec1 et les mesures*socio=et *socio=rien connexes prises *socio=nil par les provinces*socio=ac ont sans *socio=rien nul doute *socio=nil contribué à ce résultat*socio=rien en créant des conditions*socio=ec1 propres*socio=rien à réduire les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. La modération*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux conjuguée*socio=rien *socio=nil à l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3 ont eu pour effet*socio=rien de modifier nettement la répartition*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 en faveur*socio=rien des profits*socio=ec1, bien*socio=rien que la part*socio=rien de ces derniers*socio=rien dans le revenu*socio=ec1 national*socio=te soit encore inférieure*socio=rien à son niveau*socio=rien tendanciel*socio=ec2. Les entreprises*socio=ac ont utilisé les *socio=rien possibilités offertes *socio=nil par la reconstitution*socio=ec2 des profits*socio=ec1 et le redressement*socio=ec2 des cours*socio=ec1 des actions*socio=rien pour réduire leurs dettes*socio=ec1 et renforcer leurs fonds*socio=ec1 propres*socio=rien. Les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac d'ici la fin*socio=rien de 1985 sont généralement favorables*socio=ec2, la croissance*socio=uv3 semblant devoir*socio=rien rester relativement forte*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 modérée et la balance*socio=ec1 courante*socio=te excédentaire*socio=rien. L'aspect*socio=rien le plus préoccupant*socio=uv4 des prévisions*socio=ec2 est*socio=rien la faiblesse*socio=ec2 des progrès*socio=uv1 attendus dans la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1, dont le taux*socio=rien pourrait se maintenir autour de la barre des 11 pour cent*socio=rien. La marge de manoeuvre*socio=rien des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 est*socio=rien restée très limitée. La nette*socio=rien décélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 a accru les chances*socio=rien d'une détente*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te, mais cet espoir*socio=uv1 a été*socio=rien réduit à néant*socio=rien par la remontée des taux*socio=rien aux États-unis*socio=ac qui a soumis le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac à de fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2. Face*socio=rien à cette *socio=rien situation difficile,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 *socio=nil semblent avoir pour le moment*socio=rien accepté les conséquences*socio=rien d'une certaine*socio=rien baisse*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. Néanmoins, les risques*socio=uv4 inflationnistes*socio=ec2 d'un*socio=rien nouvel*socio=rien ajustement*socio=et en baisse*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 devront sans *socio=rien nul doute être *socio=nil soigneusement pesés, étant donné la sensibilité*socio=ec2 constatée des marchés*socio=ec1 à tout ce qui paraît traduire *socio=rien un moindre attachement*socio=uv1 des*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil à la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. L'expérience*socio=ec2 passée*socio=te a amplement démontré la rapidité*socio=rien avec laquelle la spirale*socio=rien inflationniste*socio=ec2 peut se développer, de même que les difficultés*socio=uv4 et les coûts*socio=ec1 liés au processus*socio=te de désinflation*socio=ec2. La *socio=et stratégie budgétaire à*socio=nil moyen_terme*socio=te *socio=nil adoptée en avril*socio=rien 1983 et confirmée dans le budget*socio=ec1 d'avril*socio=rien 1984 semble avoir introduit *socio=rien un élément de*socio=nil stabilité*socio=uv3 *socio=nil dans le domaine*socio=rien budgétaire*socio=et après*socio=rien une période*socio=te d'incertitude*socio=uv3 relative*socio=rien. Elle est*socio=rien également conforme*socio=uv4 à la recommandation*socio=rien faite par les Ministres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac tant l'an*socio=rien dernier*socio=rien que cette année*socio=rien de concevoir les politiques_économiques*socio=et dans *socio=rien un cadre à*socio=nil moyen_terme*socio=te *socio=nil pour montrer clairement la cohérence*socio=uv3 et la crédibilité*socio=uv1 de l'action*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. L'objectif*socio=uv4 de la première*socio=rien phase*socio=te de la stratégie*socio=et - soutenir la reprise naissante*socio=rien - a été*socio=rien atteint, bien*socio=rien que la mise en oeuvre*socio=rien de certains projets*socio=rien de dépenses*socio=ec1 ait été*socio=rien plus lente*socio=rien que prévu. Étant donné la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 privée*socio=et de crédit*socio=ec1, le financement*socio=ec1 d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et relativement important*socio=rien n'a jusqu'à présent*socio=rien pas posé de problèmes*socio=uv4. Néanmoins, et bien*socio=rien que les risques*socio=uv4 qui entourent les perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 pourraient autrement justifier une approche pragmatique*socio=uv4 du calendrier*socio=et de l'effort*socio=uv1 de rigueur*socio=uv3 prévu pour plus tard dans l'année*socio=rien, la priorité*socio=uv4 devrait être*socio=rien donnée à la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et qui dépasse actuellement 6 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1. Une telle réduction*socio=ec2 est*socio=rien envisagée sur*socio=rien les *socio=rien cinq prochaines années,*socio=nil *socio=nil mais la crainte*socio=uv1 a été*socio=rien exprimée que le processus*socio=te ne soit pas suffisamment rapide*socio=rien pour éviter des problèmes*socio=uv4 "d'éviction*socio=ec2" en cas*socio=rien de reprise vigoureuse*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 dans le secteur_privé*socio=et. Le chômage*socio=ec1 demeurant élevé*socio=uv4 tout devrait être*socio=rien mis en oeuvre*socio=rien pour trouver des solutions*socio=rien viables*socio=uv4 visant à en atténuer l'incidence*socio=ec2, particulièrement forte*socio=rien parmi les jeunes*socio=ac, comme dans d'autres pays_membres*socio=ac. Il conviendrait à cet effet*socio=rien d'encourager la tendance*socio=ec2 à une flexibilité*socio=uv3 accrue des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et relatifs*socio=rien. Les autorités*socio=et devraient notamment s'employer pour cela à améliorer la formation*socio=et et le recyclage*socio=et pour mieux adapter*socio=rien les qualifications*socio=uv3 aux besoins*socio=uv1 du marché*socio=ec1, et s'efforcer de réduire les obstacles*socio=rien à la mobilité*socio=uv3. Une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 augmenterait les chances*socio=rien de parvenir à une croissance*socio=uv3 plus forte*socio=rien dans des conditions*socio=ec1 non inflationnistes*socio=ec2, et d'accroître l'utilisation*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac. *socio=rien Un certain nombre *socio=nil de signes tendant à montrer que la législation*socio=et provinciale*socio=te relative*socio=rien au salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien a eu *socio=rien un effet négatif sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 des*socio=nil jeunes*socio=ac,*socio=nil *socio=nil il conviendrait de laisser plus largement jouer les forces_du_marché*socio=ec1; *socio=rien un certain élargissement*socio=ec2 des*socio=nil écarts de*socio=nil salaires*socio=ec1 entre*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac qualifiée*socio=uv4 *socio=nil et non qualifiée*socio=uv4 pourrait en particulier*socio=rien contribuer à atténuer le problème*socio=uv4. La croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 a repris après*socio=rien plusieurs années*socio=rien de *socio=rien résultats inférieurs *socio=nil à la norme*socio=et, et il y a lieu*socio=rien de se féliciter de ce qu'un*socio=rien accord*socio=et ait été*socio=rien conclu au début*socio=rien de cette année*socio=rien entre patronats et syndicats*socio=ac sur*socio=rien la création*socio=rien d'un*socio=rien Centre*socio=rien pour l'étude*socio=ec2 des problèmes*socio=uv4 de productivité*socio=uv3 et d'emploi*socio=ec1. Les deux derniers*socio=rien budgets*socio=ec1 fédéraux*socio=et comportaient en outre des propositions*socio=rien qui devraient aider la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3. Les mesures*socio=et de rationalisation*socio=uv3 mises en oeuvre*socio=rien sous la pression*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 ont abouti à des entreprises*socio=ac moins pléthoriques*socio=rien et moins coûteuses*socio=ec2, et conduit les interlocuteurs*socio=ac sociaux*socio=et à tenir davantage compte*socio=rien des réalités*socio=ec2 du marché*socio=ec1 dans leurs négociations*socio=et. Le phénomène*socio=rien ne se limite*socio=rien cependant pas au Canada*socio=ac, de sorte*socio=rien que les *socio=ec2 pressions concurrentielles resteront*socio=nil vraisemblablement*socio=rien très*socio=nil fortes*socio=rien.*socio=nil *socio=nil De ce fait*socio=rien, toute mesure*socio=rien de nature*socio=rien à compromettre ou retarder le processus*socio=te nécessaire*socio=rien d'ajustement*socio=et industriel*socio=ec1 pour satisfaire des groupes_d'_intérêt_particuliers risquerait de menacer la viabilité*socio=uv3 à long_terme*socio=te de *socio=rien larges secteurs industriels*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans ce contexte*socio=rien, il conviendrait de s'opposer résolument aux demandes*socio=et de protection*socio=et accrue contre la concurrence*socio=ec1 extérieure*socio=te, tout en reconnaissant l'opportunité*socio=uv3 d'alléger la charge*socio=rien supportée par ceux qui sont directement affectés par le processus*socio=te d'ajustement*socio=et. Dans la présente*socio=rien Études*socio=ec2, on a rapidement examiné le cas*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien important secteur *socio=nil de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac qui a particulièrement souffert de la récession*socio=ec2: les industries*socio=ec1 fondées sur*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 des ressources_naturelles*socio=ec1. Si ces industries*socio=ec1, dont les parts*socio=rien de marchés*socio=ec1 tendent dans certains cas*socio=rien à se réduire depuis plusieurs années*socio=rien, ont vu leur situation*socio=rien s'améliorer quelque peu l'an*socio=rien dernier*socio=rien, elles n'en demeurent pas moins clairement confrontées à des problèmes*socio=uv4 d'ajustement*socio=et à moyen_terme*socio=te que la récession*socio=ec2 est*socio=rien venue aggraver. Il semblerait que dans certains cas*socio=rien ces industries*socio=ec1 ne se soient pas suffisamment souciées dans les années*socio=rien 70 de préserver leur compétitivité*socio=uv3 par une modernisation*socio=ec2 du stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1. Elles paraissent toutefois maintenant relever le défi*socio=uv2, notamment en adoptant de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1. Reposant sur*socio=rien les abondantes*socio=rien ressources_naturelles*socio=ec1 du pays*socio=ac, leur *socio=rien rôle fondamental *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 - dont le *socio=rien moindre aspect n'*socio=nil est *socio=nil pas leur fonction*socio=rien d'importateurs*socio=ac de devises*socio=ec1 - reflète les avantages_comparatifs*socio=rien du Canada*socio=ac. Le succès*socio=uv1 de leur effort*socio=uv1 d'adaptation*socio=uv3 aux technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien et au défi*socio=uv2 que constituent les *socio=rien nouvelles sources d'*socio=nil approvisionnement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil notamment dans les pays_en_développement*socio=ac, doit être*socio=rien considéré comme *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil de l'ajustement*socio=et positif*socio=uv4 de l'ensemble*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 canadienne*socio=ac. Le secteur*socio=rien des ressources_naturelles*socio=ec1 ne semblant devoir*socio=rien offrir que des possibilités*socio=rien limitées d'expansion*socio=ec2 future*socio=rien et d'absorption*socio=rien d'une population_active*socio=ac croissante*socio=rien; on a peut-être eu tendance*socio=ec2 à centrer les mesures*socio=et industrielles*socio=ec1 sur*socio=rien d'autres branches*socio=rien manufacturières*socio=ec1. La charge*socio=rien de toute initiative*socio=rien de ce genre*socio=rien doit être*socio=rien supportée par le reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1, y compris par les industries*socio=ec1 du secteur*socio=rien des ressources_naturelles*socio=ec1. Ce secteur*socio=rien pourrait par ailleurs*socio=rien bénéficier des retombées*socio=rien de politiques*socio=et visant à favoriser la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et du capital*socio=ec1. Dans ce domaine*socio=rien, les initiatives*socio=rien devront aussi venir des provinces*socio=ac, certains obstacles*socio=rien empêchant la libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 des biens*socio=ec1 et des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien du *socio=te territoire national.*socio=nil