*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1984 } INTRODUCTION*socio=rien. Le changement*socio=uv3 de politique_économique*socio=et intervenu en juin*socio=rien 1982 et nettement renforcé en mars*socio=rien 1983 lors*socio=rien de l'ajustement*socio=et du taux_de_change*socio=ec1 comporte des aspects*socio=rien originaux: le resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et s'est*socio=rien accompagné de la mise en place*socio=rien d'une politique*socio=et concertée des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Cette politique_économique*socio=et a entraîné des résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 en termes*socio=rien de freinage*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te. La *socio=rien hausse moyenne des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 qui avait été*socio=rien de 11,8 pour cent*socio=rien en 1982 a été*socio=rien ramenée à 9,6 pour cent*socio=rien en 1983. Le rythme*socio=rien de progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 s'est*socio=rien infléchi plus nettement encore et les résultats*socio=rien des entreprises*socio=ac se sont améliorés, en particulier*socio=rien dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, le *socio=ec1 déficit commercial a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil réduit de moitié*socio=rien entre 1982 et 1983. L'objectif*socio=uv4 de limitation*socio=uv3 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 a été*socio=rien légèrement dépassé et s'est*socio=rien situé à 3,3 pour cent*socio=rien. On a assisté*socio=rien à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 important*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et les comptes*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et ont été*socio=rien équilibrés. Enfin, la progression*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 a été*socio=rien proche des objectifs*socio=uv4 retenus*socio=rien et le taux*socio=rien de liquidité*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 s'est*socio=rien légèrement resserré. Ces résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 ont été*socio=rien obtenus au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien net freinage *socio=nil de l'activité*socio=rien. Alors que, du milieu*socio=rien de 1981 à la fin*socio=rien de 1982, on avait assisté*socio=rien à *socio=rien un décalage *socio=uv4 conjoncturel positif *socio=nil entre la France*socio=ac et ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac, en 1983 au contraire*socio=rien le PIB*socio=ec1 a progressé moins rapidement en France*socio=ac que dans les autres pays*socio=ac de la zone*socio=te (+0,7 pour cent*socio=rien contre 2,4 pour cent*socio=rien pour l'OCDE*socio=ac). On a enregistré *socio=rien un nouveau recul *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 (-1,7 pour cent*socio=rien) alors que la consommation*socio=ec1 des ménages*socio=ac marquait une nette*socio=rien décélération*socio=ec2 par rapport*socio=rien aux deux années*socio=rien antérieures*socio=te, tout en continuant à progresser (+ 1 pour cent*socio=rien). Compte*socio=rien tenu des différents*socio=rien programmes*socio=et mis en oeuvre*socio=rien, le chômage*socio=ec1 n'a pas enregistré d'augmentation*socio=ec2 pendant les trois premiers*socio=rien trimestres*socio=te de l'année*socio=rien, se maintenant autour de deux millions*socio=rien. Mais ces programmes*socio=et étant arrivés à régime*socio=et, la progression*socio=ec2 du nombre*socio=rien des chômeurs*socio=ac a été*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 44 000 par mois*socio=rien au cours*socio=rien des six mois*socio=rien se terminant en avril*socio=rien 1984. Sur*socio=rien la base*socio=rien de la politique*socio=et actuellement en vigueur*socio=uv3, on peut s'attendre à de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv1 en 1984/85 dans le domaine*socio=rien du rééquilibrage*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te et de l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. La balance*socio=ec1 courante*socio=te devrait continuer son mouvement*socio=ec2 de redressement*socio=ec2 et pourrait être*socio=rien à nouveau*socio=rien en équilibre*socio=uv3 en 1985. Le rythme*socio=rien d'inflation*socio=ec2 continuerait à se décélérer, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 des ménages*socio=ac atteignant 7,6 pour cent*socio=rien en 1984 et pouvant être*socio=rien ramenée au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1985 à la moyenne*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac (autour de 5 pour cent*socio=rien). Ce redressement*socio=ec2 ne pourra vraisemblablement*socio=rien s'opérer qu'à travers*socio=rien la poursuite*socio=rien d'une très faible*socio=rien croissance*socio=uv3 de l'activité*socio=rien, l'écart*socio=rien conjoncturel*socio=uv4 entre la France*socio=ac et les pays_de_l'_ocde*socio=ac s'accentuant en 1984 (PIB*socio=ec1 + 1,2 pour cent*socio=rien contre +4,1 pour cent*socio=rien pour la zone*socio=te OCDE*socio=ac). Ce n'est*socio=rien qu'en 1985 que l'on pourrait assister à une accentuation*socio=ec2 de la reprise, à *socio=rien un moment *socio=nil où celle-ci marquerait un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 dans la zone*socio=te OCDE*socio=ac (France*socio=ac: PIB*socio=ec1 + 1,7 pour cent*socio=rien contre OCDE*socio=ac + 2,6 pour cent*socio=rien). Si, en 1984 comme en 1985, la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 *socio=rien reste modeste,*socio=nil sa*socio=nil structure*socio=ec1 *socio=nil devrait s'améliorer en faveur*socio=rien des investissements*socio=ec1, ceux-ci enregistrant, après*socio=rien plusieurs années*socio=rien de déclin*socio=ec2, une reprise, surtout sensible*socio=rien pour l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4 privé*socio=et. Enfin, il *socio=rien est vraisemblable *socio=nil que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 progressera tout au long*socio=rien de la période*socio=te 1984-85 et pourrait se situer entre 101/2 et 11 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1985. Un*socio=rien problème*socio=uv4 particulièrement délicat*socio=rien pour l'économie*socio=ec1 française*socio=ac est*socio=rien celui de la compétitivité*socio=uv3 de ses entreprises*socio=ac tant sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te qu'à l'étranger*socio=te. L'écart*socio=rien positif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 entre la France*socio=ac et ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac en 1981-82 explique certes pour une *socio=rien large part la*socio=nil dégradation*socio=uv3 du*socio=nil solde*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=nil enregistrée pendant cette période*socio=te mais d'autres facteurs*socio=rien ont joué *socio=rien un rôle,*socio=nil en*socio=nil particulier l'*socio=nil important différentiel*socio=ec1 d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil qui traduit à la fois*socio=rien l'alourdissement*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 (en particulier*socio=rien salariaux*socio=ec1) et le vieillissement*socio=ec2 de l'appareil*socio=rien de production*socio=ec1. Compte*socio=rien tenu des circonstances*socio=rien qui prévalaient alors, il n'existait effectivement*socio=rien pas d'alternative*socio=ec2 à la politique*socio=et de rigueur*socio=uv3 décidée en mars*socio=rien 1983, qui visait à la fois*socio=rien à freiner la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et à ralentir de *socio=rien façon substantielle le*socio=nil rythme de*socio=nil hausse des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil et des prix*socio=ec1. Ainsi qu'on l'indiquait plus haut*socio=rien, cette politique*socio=et a exercé des effets*socio=rien positifs*socio=uv4. Cependant, elle a été*socio=rien coûteuse*socio=ec2 en termes*socio=rien d'activité*socio=rien et d'emploi*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, on peut se poser la question*socio=rien de savoir*socio=rien si le redressement*socio=ec2 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te en 1983 ne tient pas jusqu'ici - outre quelques *socio=rien facteurs spécifiques *socio=nil - au décalage*socio=rien conjoncturel*socio=uv4 entre la France*socio=ac et ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac plus qu'à une amélioration*socio=uv1 réelle*socio=ec2 de compétitivité*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4: une partie*socio=rien de l'Étude*socio=ec2 sera consacrée à ces problèmes*socio=uv4. La *socio=rien première partie *socio=nil de l'Étude*socio=ec2 analyse*socio=rien le processus*socio=te de redressement*socio=ec2 entamé en mars*socio=rien 1983, à travers*socio=rien l'examen*socio=ec2 des tendances*socio=ec2 récentes*socio=rien, des prévisions*socio=ec2 à court_terme*socio=te et des *socio=rien grandes lignes *socio=nil de la politique_économique*socio=et. La seconde partie*socio=rien traite des problèmes*socio=uv4 posés par l'équilibre*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1, en les reliant à certains aspects*socio=rien de la situation*socio=rien financière*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et en les plaçant dans une perspective*socio=rien à moyen_terme*socio=te. Enfin, une *socio=rien dernière partie présente quelques*socio=nil conclusions de*socio=nil politique_économique*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil AJUSTEMENT*socio=et A*socio=nil court_terme*socio=te.*socio=nil La*socio=nil situation *socio=nil de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac était caractérisée à la fin*socio=rien de 1982 par une montée des déséquilibres*socio=uv4 internes*socio=te et externes*socio=ec1. A la différence*socio=rien de ce qui avait été*socio=rien observé dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, les *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil ne s'étaient pratiquement pas infléchies depuis la deuxième*socio=rien crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1 jusqu'à la mi*socio=rien 1982 (date de l'instauration*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien blocage temporaire des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et des salaires*socio=ec1), la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 atteignant alors près de 14 pour cent*socio=rien. Aussi l'écart*socio=rien d'inflation*socio=ec2 avec les principaux*socio=rien *socio=ac pays partenaires *socio=nil s'était-il sensiblement accentué. Le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien se détériorait rapidement pour atteindre, au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1982, 12 1/4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (sur*socio=rien une *socio=rien base annuelle)*socio=nil *socio=nil soit 2 1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. L'accumulation*socio=ec2 des déficits_courants*socio=ec1 entraînait un*socio=rien recours*socio=ec1 important*socio=rien à l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te, dont le niveau*socio=rien restait relativement faible*socio=rien mais dont l'évolution*socio=rien était préoccupante*socio=uv4. La situation*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et se dégradait également, le solde*socio=ec1 des opérations*socio=rien des administrations*socio=ec1 passant d'un*socio=rien léger*socio=rien excédent*socio=ec1 en 1980 à un*socio=rien besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 équivalent*socio=rien à 2 1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Ces dérapages*socio=uv4 avaient en partie*socio=rien pour origine*socio=rien le décalage*socio=rien entre la politique*socio=et de relance*socio=uv3 menée par les autorités*socio=et françaises*socio=ac alors que l'effort*socio=uv1 d'ajustement*socio=et était poursuivi dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac. Ainsi la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te a continué de progresser vivement jusqu'au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1982 alors qu'elle reculait en moyenne*socio=rien dans les pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil Le*socio=nil dynamisme*socio=uv3 *socio=nil de la demande*socio=ec1 n'a cependant pas suffi à empêcher une aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, même si celle-ci a été*socio=rien moins accusée que dans la moyenne*socio=rien des *socio=ac pays européens.*socio=nil Face*socio=rien *socio=nil à cet ensemble*socio=rien de difficultés*socio=uv4, la politique_économique*socio=et a été*socio=rien profondément réorientée à partir du milieu*socio=rien de 1982, et centrée désormais sur*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 et le redressement*socio=ec2 extérieur*socio=te, tout en s'attachant néanmoins à assurer *socio=rien un traitement social*socio=et du*socio=nil chômage*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil politiques*socio=et d'*socio=nil ajustement*socio=et.*socio=nil politique_monétaire*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil objectif*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la masse_monétaire*socio=ec1 M2, qui avait été*socio=rien initialement fixé à 10 pour cent*socio=rien pour 1983, a été*socio=rien ramené en mars*socio=rien 198 3 à 9 pour cent*socio=rien dans le cadre*socio=rien de la politique*socio=et d'accompagnement*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2 du Franc*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 initial*socio=rien qui était associé*socio=rien à une prévision*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 de 11,2 pour cent*socio=rien en *socio=rien taux nominal *socio=nil traduisait déjà une orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 de la politique*socio=et puisqu'il était inférieur*socio=rien de 3 points*socio=rien à l'objectif*socio=uv4 moyen*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien et de 2 points*socio=rien à la tendance*socio=ec2 de la fin*socio=rien de 1982. Compte*socio=rien tenu du ralentissement*socio=ec2 attendu de la destruction de monnaie*socio=ec1 par l'extérieur*socio=te (-30 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1983 contre -60 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1982, soit l'équivalent*socio=rien de 2 points*socio=rien de masse_monétaire*socio=ec1), la réalisation*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 notamment après*socio=rien sa révision*socio=rien de mars*socio=rien 1983, supposait une très forte*socio=rien inflexion*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 intérieur*socio=te, de 16 pour cent*socio=rien en 1982 à 10 pour cent*socio=rien en 1984. Ce freinage*socio=rien devait résulter, notamment, d'une moindre*socio=rien croissance*socio=uv3 du besoin*socio=uv1 de *socio=ec1 financement monétaire du*socio=nil Trésor*socio=et *socio=nil et d'un*socio=rien resserrement*socio=ec2 des conditions*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et, par le *socio=rien double jeu *socio=nil de l'encadrement*socio=rien et du maniement des taux_d'_intérêt*socio=ec1. L'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1 est*socio=rien demeuré en 1983 l'instrument*socio=et principal*socio=rien de la régulation*socio=et des crédits*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1. Cependant, la politique*socio=et de contrôle*socio=uv3 quantitatif*socio=rien a été*socio=rien renforcée par la persistance*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4. En 1982, malgré l'adoption*socio=rien de normes*socio=et étroites*socio=rien de progression*socio=ec2 (de 4,5 à 7 pour cent*socio=rien), le taux_de_croissance*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil à l'économie*socio=ec1 a atteint 17,6 pour cent*socio=rien, dont 15,2 pour cent*socio=rien pour les crédits*socio=ec1 aux résidents*socio=ac. Cet écart*socio=rien tient d'abord*socio=rien au fait*socio=rien que la part*socio=rien des crédits*socio=ec1 non soumis à encadrement*socio=rien, ou à normes*socio=et d'encadrement*socio=rien élargi (crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et au logement*socio=ec1), représente environ 45 pour cent*socio=rien du total*socio=rien des *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil à l'économie*socio=ec1 et que, par ailleurs*socio=rien, les établissements*socio=rien bancaires*socio=ec1 et financiers*socio=ec1 ont accru fortement le montant*socio=ec1 de leurs fonds*socio=ec1 propres*socio=rien et de leurs *socio=ec1 ressources obligataires,*socio=nil *socio=nil réduisant ainsi la part*socio=rien de leurs crédits*socio=ec1 soumis au contrôle*socio=uv3. La progression*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 non encadrés a *socio=rien été favorisée *socio=nil durant une *socio=rien large partie *socio=nil de l'année*socio=rien par le niveau*socio=rien relativement faible*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et par les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. Ce n'est*socio=rien qu'au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1982 que l'évolution*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 a joué *socio=rien un rôle *socio=nil dissuasif, et Cette tendance*socio=ec2 s'est*socio=rien poursuivie en 1983 où la persistance*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 a freiné la progression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 non encadré. Le redressement*socio=ec2 graduel*socio=rien des résultats*socio=rien des entreprises*socio=ac a également contribué à freiner le recours*socio=ec1 au *socio=ec1 crédit bancaire *socio=nil et à atténuer la restrictivité de l'encadrement*socio=rien. Ainsi, en 1983, le taux*socio=rien de progression*socio=ec2 des *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil à l'économie*socio=ec1 a été*socio=rien réduit de 5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien par rapport*socio=rien à 1982 et ramené à 12,7 pour cent*socio=rien (10,5 pour cent*socio=rien pour les crédits*socio=ec1 aux résidents*socio=ac). Les crédits*socio=ec1 de trésorerie*socio=ec1 ont connu un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 particulièrement marqué entre 1982 et 1983 passant respectivement de 19,8 pour cent*socio=rien à 8,6 pour cent*socio=rien pour les entreprises*socio=ac et de 25,7 pour cent*socio=rien à 6,9 pour cent*socio=rien pour les Ménages*socio=ac, à la suite*socio=rien notamment de la décision*socio=rien de la Banque*socio=ac de France*socio=ac de plafonner, au niveau*socio=rien atteint au 30 novembre*socio=rien 1982, les concours accordés sous forme*socio=rien de prêts*socio=ec1 personnels*socio=rien et de facilités de caisse*socio=ec1. C'est*socio=rien surtout dans la seconde moitié*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien que s'est*socio=rien manifesté avec le plus de netteté le ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de crédits*socio=ec1 à court_terme*socio=te de la part*socio=rien des entreprises*socio=ac et la contrainte*socio=uv1 de l'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1 s'est*socio=rien nettement affaiblie. La création*socio=rien monétaire*socio=ec1 du Trésor*socio=et s'est*socio=rien établie à 58 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 de fin*socio=rien 1982 à fin*socio=rien 1983, soit 39 pour cent*socio=rien du déficit*socio=ec1 à financer; elle avait atteint 32 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1982. Cette évolution*socio=rien résulte de l'accroissement*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et qui a augmenté de 63,8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 entre les deux années*socio=rien, compte*socio=rien tenu de l'imputation des pertes*socio=ec2 du Fonds*socio=ec1 de stabilisation*socio=et des changes*socio=rien (5,7 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 contre un*socio=rien bénéfice*socio=ec1 de 7 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1982) et qui n'a pu être*socio=rien intégralement financé sur*socio=rien des ressources*socio=ec1 non monétaires*socio=ec1 malgré la forte*socio=rien progression*socio=ec2 du volume*socio=rien des *socio=ec1 emprunts obligataires *socio=nil et la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien emprunt*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2 d'une durée*socio=te de trois ans*socio=rien qui ont représenté près de 40 pour cent*socio=rien des sources*socio=rien de financement*socio=ec1 du Trésor*socio=et. Au total*socio=rien, la contrepartie*socio=rien des créances*socio=ec1 sur*socio=rien le trésor_public*socio=et a contribué pour environ 3 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien à la croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 M2 en 1983. L'évolution*socio=rien de la *socio=rien contrepartie or et*socio=nil devises*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil influencée par le redressement*socio=ec2 du *socio=rien compte courant extérieur*socio=te *socio=nil a joué *socio=rien un rôle presque*socio=nil neutre sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de M2 en 1983 (0,5 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien). Au total*socio=rien, en 1983, M2 a progressé de 11,5 pour cent*socio=rien (10,2 pour cent*socio=rien pour la *socio=rien moyenne trimestrielle centrée*socio=nil sur décembre,*socio=nil *socio=nil comparé à un*socio=rien objectif*socio=uv4 révisé de 9 pour cent*socio=rien), et on a assisté*socio=rien à *socio=rien un nouveau resserrement*socio=ec2 du*socio=nil taux de*socio=nil liquidité*socio=ec1 *socio=nil de l'économie*socio=ec1 (M2/PIB*socio=ec1) qui s'est*socio=rien établi à 46,1 pour cent*socio=rien en diminution*socio=ec2 de 0,5 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien (contre 1 point*socio=rien en 1982). Outre la rigueur*socio=uv3 de l'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1 et le maintien*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4, la poursuite*socio=rien de la politique*socio=et d'encouragement*socio=uv4 de l'épargne*socio=ec1 longue*socio=rien par le biais*socio=rien des écarts*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 (notamment après*socio=rien impôts*socio=et) et par le développement*socio=uv3 des produits*socio=rien financiers*socio=ec1 nouveaux*socio=rien (en particulier*socio=rien les formules*socio=rien de placement*socio=ec1 collectif*socio=uv2, SICAV*socio=et et Fonds*socio=ec1 communs*socio=uv4 de placement*socio=ec1) ont entraîné une nouvelle*socio=rien progression*socio=ec2 des *socio=rien émissions sur le*socio=nil *socio=ec1 marché obligataire.*socio=nil Le*socio=nil montant des*socio=nil émissions*socio=rien brutes s'*socio=nil est*socio=rien élevé*socio=uv4 *socio=nil à 192,7 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1983 soit une progression*socio=ec2 de 24,6 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien à l'année*socio=rien précédente*socio=rien. Pour mesurer l'ensemble*socio=rien de la progression*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 financière*socio=ec1, on peut ajouter aux émissions*socio=rien d'obligations*socio=ec1 celles de titres*socio=rien participatifs et l'emprunt*socio=ec1 public*socio=et obligatoire*socio=uv2 qui portent le montant*socio=ec1 total*socio=rien des *socio=ec1 placements bruts de*socio=nil caractère*socio=rien financier *socio=nil à 209 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Leur part*socio=rien dans le PIB*socio=ec1 a continué de s'accroître: elle est*socio=rien passée*socio=te de 4 pour cent*socio=rien en 1980 à 5,3 pour cent*socio=rien en 1983. Les émissions*socio=rien, nettes*socio=rien des remboursements*socio=ec1 et intérêts*socio=ec1, se sont élevées*socio=uv4 comme en 1982 à environ *socio=rien 46 milliards de*socio=nil francs*socio=ec1 *socio=nil soit 1,2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. La part*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac continue*socio=rien de s'accroître; elle a atteint (y compris l'emprunt*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2) 37 pour cent*socio=rien en 1983, contre 31,5 pour cent*socio=rien l'année*socio=rien précédente*socio=rien et 27,8 pour cent*socio=rien en 1981, Le Trésor*socio=et a procédé*socio=rien à quatre émissions*socio=rien en 1983 pour un*socio=rien montant*socio=ec1 brut*socio=rien de 51 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, contre 40 milliards*socio=rien en 1982, ce qui a représenté un*socio=rien peu moins du tiers*socio=rien du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et à financer. La progression*socio=ec2 du *socio=ec1 marché obligataire s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil faite pour une *socio=rien large part au*socio=nil détriment*socio=uv2 *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 liquide et à court_terme*socio=te. La création*socio=rien d'une *socio=rien nouvelle forme d'*socio=nil épargne*socio=ec1 *socio=nil liquide à travers*socio=rien les comptes*socio=rien pour le développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 (CODEVI*socio=ec1) en octobre*socio=rien 1983 et son développement*socio=uv3 rapide*socio=rien (5 millions*socio=rien de comptes*socio=rien ont été*socio=rien ouverts*socio=uv4 en trois mois*socio=rien et ont collecté 48 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1) ne semble pas avoir globalement accru l'épargne*socio=ec1 liquide des ménages*socio=ac, mais a entraîné un*socio=rien transfert*socio=ec1 entre catégories*socio=rien d'épargne*socio=ec1, ce qui a pu contribuer à l'accélération*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 de M2 (où sont pris en compte*socio=rien les CODEVI*socio=ec1) au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te. Sous la double*socio=rien contrainte*socio=uv1 exercée par l'extérieur*socio=te et par la politique_économique*socio=et restrictive*socio=uv4 interne*socio=te, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien le *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil n'ont que faiblement diminué en 1983 et au début*socio=rien de 1984. Ainsi, entre janvier*socio=rien 1983 et avril*socio=rien 1984, le taux*socio=rien de l'argent*socio=ec1 au jour*socio=rien le *socio=rien jour est passé*socio=te *socio=nil de 12,8 à 12 pour cent*socio=rien. Estimés en termes*socio=rien réels*socio=ec2 ils ont augmenté puisque le *socio=rien taux annuel d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil a diminué de 13/4 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien entre ces deux mêmes périodes*socio=te. Les taux*socio=rien à long_terme*socio=te ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'un*socio=rien peu plus de flexibilité*socio=uv3, passant de 15,25 à moins de 14 pour cent*socio=rien de janvier*socio=rien 1983 à avril*socio=rien 1984. Si l'évolution*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 reflète les contraintes*socio=uv1 et les orientations*socio=et de la politique_monétaire*socio=et, elle ne donne qu'une *socio=rien image imparfaite *socio=nil du loyer de l'argent*socio=ec1 et des tensions*socio=ec2 qui peuvent s'exercer sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1, en raison*socio=rien de l'importance*socio=rien des crédits*socio=ec1 à taux*socio=rien préférentiels*socio=et dans l'ensemble*socio=rien de l'encours des crédits*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1. Selon les estimations*socio=ec2 de la Banque*socio=ac de France*socio=ac, leur part*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien de l'encours des crédits*socio=ec1 varie selon les années*socio=rien mais se situe depuis quinze ans*socio=rien entre 42 et 50 pour cent*socio=rien (44,5 pour cent*socio=rien environ de 1979 à 1983). L'ensemble*socio=rien des crédits*socio=ec1 à *socio=rien taux privilégiés est hétérogène *socio=nil tant en ce qui concerne l'échelle*socio=rien des taux*socio=rien pratiqués (de 7 à 16 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1984) que les secteurs*socio=rien bénéficiaires*socio=ac et leur importance*socio=rien au sein*socio=rien du secteur*socio=rien. La croissance*socio=uv3 des crédits*socio=ec1 à taux*socio=rien préférentiels*socio=et qui sont le plus souvent hors encadrement*socio=rien a été*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien plus rapide*socio=rien que celle de l'ensemble*socio=rien des crédits*socio=ec1 à moyen*socio=rien et long_terme*socio=te, de l'ordre*socio=rien de 17,5 pour cent*socio=rien par an*socio=rien de 1981 à 1983 avec toutefois *socio=rien un net ralentissement*socio=ec2 *socio=nil entre 1982 et 1983 (de 18,4 pour cent*socio=rien à 15,8 pour cent*socio=rien). Selon les premières*socio=rien estimations*socio=ec2 disponibles*socio=rien, on a assisté*socio=rien au cours*socio=rien de l'année*socio=rien 1983 à une réorientation*socio=et des crédits*socio=ec1 à taux*socio=rien préférentiels*socio=et vers les investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 non agricoles*socio=ec1 et spécialement industriels*socio=ec1, à la fois*socio=rien quantitativement (avec une augmentation*socio=ec2 du volume*socio=rien de prêts*socio=ec1 de plus de 40 pour cent*socio=rien entre 1982 et 1983, faisant passer leur part*socio=rien de 15 à 18 pour cent*socio=rien du total*socio=rien) mais également à travers*socio=rien la mise en oeuvre*socio=rien de procédures*socio=et nouvelles*socio=rien d'attribution*socio=rien des prêts*socio=ec1, qui en rendent l'accès*socio=uv1 plus facile*socio=rien à l'ensemble*socio=rien des entreprises*socio=ac et visent par la suite*socio=rien à alléger leur charge*socio=rien d'intérêt*socio=ec1. Parmi ces procédures*socio=et nouvelles*socio=rien on peut citer les *socio=ec1 prêts bancaires *socio=nil à l'industrie*socio=ec1 et les prêts*socio=ec1 du *socio=ec1 Fonds industriel de*socio=nil modernisation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil dont les ressources*socio=ec1 proviennent des CODEVI*socio=ec1, et qui financeront les investissements*socio=ec1 de modernisation*socio=ec2, d'innovation*socio=uv3 ou permettront de créer des emplois*socio=ec1 ou d'économiser l'énergie*socio=ec1. Pour 1984, les normes*socio=et de croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 ont été*socio=rien encore sensiblement resserrées; l'objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 qui s'applique maintenant à M2 "résident" a été*socio=rien fixé dans une fourchette*socio=rien de 5,5 à 6,5 pour cent*socio=rien dans le cadre*socio=rien d'une hypothèse*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 de 7,6 pour cent*socio=rien en valeur*socio=ec1 (1 pour cent*socio=rien en volume*socio=rien et 6,5 pour cent*socio=rien en prix*socio=ec1) et implique une nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2 du taux*socio=rien de liquidité*socio=ec1. La réalisation*socio=uv1 de cet objectif*socio=uv4, qui a été*socio=rien établi dans l'hypothèse*socio=ec2 d'une destruction monétaire*socio=ec1 par l'extérieur*socio=te de 1 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien suppose que le crédit*socio=ec1 total*socio=rien interne*socio=te s'accroisse de 6,5 à 7,5 pour cent*socio=rien, soit *socio=rien un freinage considérable par*socio=nil rapport *socio=nil à 1983 où le crédit*socio=ec1 interne*socio=te a progressé à *socio=rien un taux *socio=nil de 12 pour cent*socio=rien (moyenne*socio=rien trimestrielle*socio=rien centrée *socio=rien sur décembre)*socio=nil .*socio=nil Les*socio=nil normes*socio=et générales d'*socio=nil encadrement du*socio=nil *socio=ec1 crédit bancaire ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil fortement abaissées (diminution*socio=ec2 de 2,5 pour cent*socio=rien des crédits*socio=ec1 versés par les *socio=rien principaux établissements entre*socio=nil décembre *socio=nil 198 3 et décembre*socio=rien 1984, hors normes*socio=et spécifiques*socio=rien et crédits*socio=ec1 désencadrés, et stabilité*socio=uv3 pour les autres, alors que les crédits*socio=ec1 à l'investissement*socio=ec1, au logement*socio=ec1 et à l'exportation*socio=ec1 pourront croître de 12 pour cent*socio=rien). La réalisation*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 monétaire*socio=ec1 suppose par ailleurs*socio=rien une réduction*socio=ec2 sensible*socio=rien du recours*socio=ec1 au *socio=ec1 financement monétaire du*socio=nil déficit budgétaire*socio=et.*socio=nil *socio=nil Alors que celui-ci a atteint 58 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1983 il devrait revenir à *socio=rien un niveau *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 35 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, ce qui implique, dans le cadre*socio=rien des hypothèses*socio=ec2 budgétaires*socio=et pour 1984, une augmentation*socio=ec2 du recours*socio=ec1 du secteur_public*socio=et au *socio=ec1 marché obligataire et*socio=nil un*socio=rien développement*socio=uv3 *socio=nil de ce dernier*socio=rien. Le montant*socio=ec1 des émissions*socio=rien pourrait, si le rythme*socio=rien du début*socio=rien de l'année*socio=rien se poursuit, atteindre 240 à 250 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1984 contre 192,7 en 1983 ce qui représenterait *socio=rien un apport net égal *socio=nil à environ 1,25 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. La rigueur*socio=uv3 des objectifs*socio=uv4 monétaires*socio=ec1 pour 1984 et la persistance*socio=te d'une contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te vive, devraient entraîner la persistance*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4. Par ailleurs*socio=rien, l'importance*socio=rien des besoins*socio=uv1 du secteur_public*socio=et sur*socio=rien le *socio=ec1 marché obligataire *socio=nil pourraient créer une certaine*socio=rien tension*socio=ec2 sur*socio=rien les taux*socio=rien dans ce domaine*socio=rien, notamment si l'on assiste à une reprise plus vive que prévue de l'investissement*socio=ec1. politique_budgétaire*socio=et. Après*socio=rien la forte*socio=rien expansion*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et enregistrée au cours*socio=rien des années*socio=rien 1981 et 1982, la politique_budgétaire*socio=et a pris *socio=rien un tour plus*socio=nil restrictif*socio=uv4 *socio=nil en 1983, qui apparaissait dans le budget*socio=ec1 initial*socio=rien et a été*socio=rien renforcé dans le cadre*socio=rien des mesures*socio=et d'accompagnement*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2. Il était apparu dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien 1982 que la maîtrise*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et s'avérait difficile*socio=rien, entraînant une tendance*socio=ec2 à l'accroissement*socio=ec2 de leur poids*socio=rien par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1, un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et, et malgré cela *socio=rien un creusement du*socio=nil besoin*socio=uv1 de*socio=nil financement*socio=ec1 des*socio=nil administrations*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil ont tenté d'infléchir cette évolution*socio=rien à la fin*socio=rien de 1982 à la fois*socio=rien par l'adoption*socio=rien d'un*socio=rien budget*socio=ec1 plus rigoureux*socio=uv4 et par la mise en oeuvre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et de redressement*socio=ec2 de la sécurité_sociale*socio=et et de l'assurance*socio=ec1 chômage*socio=ec1. Le budget*socio=ec1 initial*socio=rien de 1983 prévoyait une faible*socio=rien progression*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et résultant*socio=rien pour une *socio=rien large part *socio=nil de la reconduction des impôts*socio=et exceptionnels*socio=uv4 décidés en 1982. Les dépenses*socio=ec1 ne devaient progresser que légèrement plus rapidement que le PIB*socio=ec1 (11,8 contre 11,2 pour cent*socio=rien), et les dépenses*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien devaient se réduire en termes*socio=rien réels*socio=ec2, à travers*socio=rien, notamment, un*socio=rien diminution*socio=ec2 du nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 budgétaires*socio=et créés. Les mesures*socio=et de redressement*socio=ec2 de 1 sécurité_sociale*socio=et visaient à limiter*socio=rien la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 de santé*socio=et, dans le domaine*socio=rien hospitalier*socio=et notamment, à réduire la couverture*socio=ec1 et la durée*socio=te de l'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1, et accroître les recettes*socio=ec1 par l'instauration*socio=rien d'une taxe*socio=et *socio=rien supplémentaire sur *socio=nil les tabacs et les alcool Ces mesures*socio=et devaient permettre *socio=rien un retour *socio=nil à l'équilibre*socio=uv3 du compte*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et en 1984. L'ensemble*socio=rien de ces mesures*socio=et devait permettre de limiter*socio=rien le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 de administrations_publiques*socio=ac à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 environ. Les mesures*socio=et de mars*socio=rien 1983 ont tendu à durcir la politique_budgétaire*socio=et en accroissant 1a fiscalité*socio=et des ménages*socio=ac par l'instauration*socio=rien d'une contribution*socio=uv1 équivalente*socio=rien à 1 pour cent*socio=rien du revenu*socio=ec1 imposable*socio=et de 1982 et l'instauration*socio=rien d'un*socio=rien emprunt*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2. En outre, les taxes*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 ont été*socio=rien augmentées. Au total*socio=rien, les prélèvements*socio=ec1 *socio=rien nouveaux résultant *socio=nil de ces mesures*socio=et s'élevaient à 32,5 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (selon les estimations*socio=ec2 les plus récentes*socio=rien ils auraient été*socio=rien de 27 milliards*socio=rien) auxquels s'ajoutaient 24 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 de réduction*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1. Sur*socio=rien la base*socio=rien des estimations*socio=ec2 faites par le Secrétariat*socio=ac, ces mesures*socio=et devaient avoir *socio=rien un effet négatif sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil de 1 pour cent*socio=rien en 1983 et de 0,8 pour cent*socio=rien en 1984. En fait*socio=rien, il semble que par suite*socio=rien des délais*socio=rien de mise en oeuvre*socio=rien et de réaction*socio=rien, leur effet*socio=rien n'ait pu être*socio=rien que de 0,5 à 0,6 pour cent*socio=rien en 1983 et de 1 pour cent*socio=rien en 1984. Au total*socio=rien, l'exécution*socio=rien du budget*socio=ec1 de 1983 s'est*socio=rien soldée par un*socio=rien déficit*socio=ec1 de près de 130 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit 3,3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, l'écart*socio=rien par rapport*socio=rien à l'objectif*socio=uv4 initial*socio=rien reflétant essentiellement une progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1, notamment indirectes*socio=rien, moins rapide*socio=rien que prévue (près de 15 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1). Le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac au sens*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te s'est*socio=rien élevé*socio=uv4 à 129,5 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit 3,3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 contre 2,6 pour cent*socio=rien en 1982. Entre 1982 et 1983 la pression*socio=ec2 des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 directs*socio=rien (impôts*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et) sur*socio=rien les ménages*socio=ac s'est*socio=rien sensiblement accrue, passant de 27,1 à 27,9 pour cent*socio=rien du revenu*socio=ec1 brut*socio=rien; si l'on inclut à ces prélèvements*socio=ec1 le montant*socio=ec1 de l'emprunt*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2 qui n'est*socio=rien pas considéré comptablement comme un*socio=rien prélèvement*socio=ec1 fiscal*socio=et mais comme de l'épargne*socio=ec1, ce *socio=rien taux est passé*socio=te *socio=nil à 28,4 pour cent*socio=rien en 1983. Le budget*socio=ec1 de 1984 s'inscrit*socio=rien dans la ligne*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et de 1983; la progression*socio=ec2 en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de *socio=rien fonctionnement est *socio=nil limitée à 6 pour cent*socio=rien (par rapport*socio=rien au budget*socio=ec1 pour 1983) et celle des dépenses*socio=ec1 en capital*socio=ec1 à moins de 5 pour cent*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, la réorientation*socio=et des dépenses*socio=ec1 vers les aides*socio=uv1 à la restructuration*socio=et et à la modernisation*socio=ec2 industrielle*socio=ec1 est*socio=rien confirmée. La progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et a été*socio=rien fixée à 6,3 pour cent*socio=rien ce qui entraîne un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 125,8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Ce budget*socio=ec1 devrait conduire *socio=rien un nouveau resserrement*socio=ec2 *socio=nil de la progression*socio=ec2 des effectifs*socio=rien de l'État*socio=ac qui n'augmenteraient que de 4 000 personnes*socio=ac environ contre 44 000 en 1982 et 24 500 en 1983. La progression*socio=ec2 de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et s'établit à 30 3/4 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien au budget*socio=ec1 initial*socio=rien (19 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien à la loi*socio=et de finance*socio=ec1 rectificative*socio=uv4), sa part*socio=rien dans les dépenses*socio=ec1 ordinaires*socio=rien de l'État*socio=ac passant de 6 à 7 1/2 pour cent*socio=rien entre le budget*socio=ec1 de 1983 et celui de 1984 ce qui représente environ 1 3/4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. L'ensemble*socio=rien des *socio=et dispositions fiscales du*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil de 1983 a été*socio=rien reconduit dans celui de 1984, notamment la *socio=rien majoration progressive *socio=nil de l'impôt*socio=et pour financer l'assurance*socio=ec1 chômage*socio=ec1. Les tranches de barème*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 ont *socio=rien été relevées *socio=nil de 9,1 pour cent*socio=rien pour tenir compte*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, et, par rapport*socio=rien au budget*socio=ec1 de 1983, il est*socio=rien prévu que les impôts*socio=et directs*socio=rien progresseront de 8,7 pour cent*socio=rien. La progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 de la TVA*socio=et qui représente 41 pour cent*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et serait de 7,8 pour cent*socio=rien alors que la taxe*socio=et intérieure*socio=te sur*socio=rien les produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 augmenterait de 16,2 pour cent*socio=rien. La réorientation*socio=et des dépenses*socio=ec1 vers l'aide*socio=uv1 à la restructuration*socio=et industrielle*socio=ec1 a été*socio=rien confirmée à travers*socio=rien le plan*socio=rien arrêté en mars*socio=rien 1984 et qui prévoit que les dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et qu'il implique (environ 11 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 cette année*socio=rien) seront financées par l'annulation*socio=rien de dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te pour un*socio=rien montant*socio=ec1 équivalent*socio=rien. Les *socio=rien comptes associés au*socio=nil projet_de_loi*socio=et de*socio=nil finances*socio=ec1 *socio=nil prévoient que le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac au sens*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te pourrait représenter en 1984, 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, contre 3,3 pour cent*socio=rien réalisés en 1983. Le redressement*socio=ec2 des comptes*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et, à la suite*socio=rien des mesures*socio=et prises*socio=rien en 1983, permettrait de dégager en 1984 un*socio=rien excédent*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien de 15 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 qui pourrait approximativement compenser le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac. Selon les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac, compte*socio=rien tenu des résultats*socio=rien acquis*socio=uv2 en 1983, notamment en matière*socio=rien fiscale*socio=et, de la persistance*socio=te de la faiblesse*socio=ec2 de l'activité*socio=rien prévue pour 1984, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac pourrait avoisiner 3,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Dans l'ensemble*socio=rien, l'incidence*socio=ec2 des administrations_publiques*socio=ac sur*socio=rien la demande*socio=ec1 serait négative*socio=rien, le volume*socio=rien des dépenses*socio=ec1 totales*socio=rien des administrations*socio=ec1 stagnant entre 1983 et 1984. On ne dispose pas actuellement d'information*socio=rien sur*socio=rien le projet*socio=rien de budget*socio=ec1 de 1985, les deux seuls*socio=rien objectifs*socio=uv4 annoncés par le gouvernement*socio=ac étant la diminution*socio=ec2 d'un*socio=rien point*socio=rien de pourcentage*socio=rien du poids*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 et le maintien*socio=rien du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Les mesures*socio=et permettant de réduire le poids*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 (qui sont passés*socio=te entre 1980 et 1983 de 42,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 à 44,1 pour cent*socio=rien et qui pourraient atteindre environ 44 1/2 pour cent*socio=rien en 1984) ne sont pas encore connues mais la marge d'action*socio=rien des autorités*socio=et parait limitée. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil ce*socio=nil pourcentage *socio=nil a augmenté en moyenne*socio=rien de 0,8 point*socio=rien par an*socio=rien au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil seule période*socio=te *socio=nil où il a pu être*socio=rien stabilisé ayant été*socio=rien les années*socio=rien 1976 à 1978. Une réduction*socio=ec2 d'un*socio=rien point*socio=rien de ce pourcentage*socio=rien implique donc, par rapport*socio=rien à la tendance*socio=ec2 spontanée*socio=rien, un*socio=rien effort*socio=uv1 de réduction*socio=ec2 très important*socio=rien, et ceci dans le cadre*socio=rien d'une hypothèse*socio=ec2 contraignante de stabilité*socio=uv3 du poids*socio=rien du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. La réalisation*socio=uv1 de ce double*socio=rien objectif*socio=uv4 supposerait soit le transfert*socio=ec1 de certaines*socio=rien dépenses*socio=ec1 aux administrations*socio=ec1 autres que l'État*socio=ac - sécurité_sociale*socio=et et collectivités_locales*socio=ac - (et donc un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de leur besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1), soit une réduction*socio=ec2, en différentiel*socio=ec1, du taux_de_croissance*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 de plusieurs points*socio=rien de pourcentage*socio=rien. Compte*socio=rien tenu des tendances*socio=ec2 lourdes des dépenses*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 (service_de_la_dette*socio=ec1, dépenses*socio=ec1 de personnel*socio=ac et indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1) et du recul*socio=rien déjà important*socio=rien enregistré dans l'évolution*socio=rien des investissements*socio=ec1 publics*socio=et, un*socio=rien tel objectif*socio=uv4 paraît difficile*socio=rien à atteindre. Politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1. Les politiques*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 ont été*socio=rien complétées par une *socio=rien action directe sur les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et les salaires*socio=ec1, avec pour objectif*socio=uv4 de ramener le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 à *socio=rien un niveau comparable *socio=nil à celui des partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 et d'induire une désindexation graduelle*socio=rien des salaires*socio=ec1. Dans une première*socio=rien étape*socio=te (de juillet*socio=rien à octobre*socio=rien 1982), les prix*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 ont *socio=rien été temporairement *socio=nil bloqués. A l'issue*socio=rien de cette période*socio=te, une norme*socio=et d'évolution*socio=rien des rémunérations*socio=ec1 a *socio=rien été définie,*socio=nil en*socio=nil ligne *socio=nil avec la hausse*socio=rien attendue des prix*socio=ec1, soit 8 pour cent*socio=rien en glissement*socio=rien en 19836 et 5 pour cent*socio=rien en 1984. Cette norme*socio=et ne s'impose qu'aux secteurs*socio=rien contrôlés par l'État*socio=ac (administrations*socio=ec1 et secteur*socio=rien nationalisé, soit avec environ 7 millions*socio=rien de salariés*socio=ac ou 38 pour cent*socio=rien du total*socio=rien). Ce mécanisme*socio=et a conduit à l'inscription*socio=rien dans le budget*socio=ec1 pour 1984 d'une augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 par tête*socio=rien de 6 pour cent*socio=rien en *socio=rien moyenne annuelle.*socio=nil Mais*socio=nil après les*socio=nil ajustements*socio=et récents (*socio=nil relèvement*socio=ec2 *socio=nil de 2 pour cent*socio=rien au titre*socio=rien de 1983, prime uniforme*socio=uv4 de 500 francs*socio=ec1 et augmentation*socio=ec2 de 1 pour cent*socio=rien au titre*socio=rien de 1984), on s'attend à ce que les traitements*socio=rien bruts*socio=ec1 par salarié*socio=ac augmentent d'environ 71/4 pour cent*socio=rien en 1984 par rapport*socio=rien à 1983. Dans les entreprises*socio=ac non contrôlées par l'État*socio=ac, les ajustements*socio=et de salaires*socio=ec1 demeurent contractuels*socio=ec1 mais, au vu des accords*socio=et signés en début*socio=rien d'année*socio=rien, il semble que la norme*socio=et salariale*socio=ec1 devrait être*socio=rien largement respectée en 1984. Enfin, une pause a été*socio=rien observée dans la politique*socio=et de relèvement*socio=ec2 des bas*socio=rien salaires*socio=ec1. Le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 du SMIC*socio=ec1 (qui concerne environ 10 pour cent*socio=rien des salariés*socio=ac) n'a augmente en glissement*socio=rien que de 11/4 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien bruts*socio=ec1 en 1983. *socio=rien Un nouvel ajustement*socio=et *socio=nil de même ampleur*socio=rien a été*socio=rien appliqué en mai*socio=rien 1984. Le système*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 est*socio=rien pour sa part*socio=rien modulé selon les secteurs*socio=rien. Les *socio=ec1 prix industriels *socio=nil contrôlés sont régis par des engagements*socio=et entre les professionnels*socio=ac et l'administration*socio=ec1 et qui prévoient des hausses de 4 à 5 pour cent*socio=rien en 1984. Les engagements*socio=et signés au début*socio=rien de 1984 couvrent plus de 60 pour cent*socio=rien de l'activité*socio=rien industrielle*socio=ec1. Les prestataires*socio=ac de services*socio=et peuvent également signer des contrats*socio=ec1 de modération*socio=ec2; en l'absence*socio=rien de ceux-ci, les hausses sont plafonnées (2 pour cent*socio=rien en avril*socio=rien et 2 1/4 pour cent*socio=rien en septembre*socio=rien). Enfin, les marges commerciales*socio=ec1 sont plafonnées en valeur*socio=ec1 relative*socio=rien au même niveau*socio=rien qu'en 1983 (soit 2 pour cent*socio=rien de moins qu'en 198 1). Le gouvernement*socio=ac a annoncé son intention*socio=rien d'alléger graduellement le dispositif*socio=et applicable*socio=rien à l'industrie*socio=ec1, l'objectif*socio=uv4 étant de ramener la part*socio=rien des produits*socio=rien contrôlés de 70 pour cent*socio=rien du total*socio=rien au début*socio=rien de 1984 à 30 pour cent*socio=rien à l'été*socio=rien 1984. Par contre, aucun allègement n'est*socio=rien prévu pour les services*socio=et. Il faut en outre rappeler qu'environ 29 pour cent*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien entrant dans la composition*socio=rien de l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 sont étroitement contrôlés par l'État*socio=ac. Les *socio=et tarifs publics *socio=nil (y compris l'énergie*socio=ec1) ont contribué à freiner l'inflation*socio=ec2 en 1983 (avec une hausse*socio=rien en glissement*socio=rien de 5,6 pour cent*socio=rien contre 9,3 pour cent*socio=rien pour l'indice dans son ensemble*socio=rien). Pour 1984, des relèvements*socio=ec2 importants*socio=rien ont été*socio=rien effectués en début*socio=rien d'année*socio=rien mais, sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de 1984 les hausses ne devraient pas dépasser la norme*socio=et de 5 pour cent*socio=rien. Politique*socio=et de l'emploi*socio=ec1. La mise en place*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et de redressement*socio=ec2 n'a pas remis en cause*socio=rien l'objectif*socio=uv4 de stabilisation*socio=et du chômage*socio=ec1 aux environs*socio=rien de 2 millions*socio=rien de personnes*socio=ac. Toutefois, alors que la politique*socio=et avait surtout visé en 1981-1982 à augmenter l'emploi*socio=ec1, elle a plutôt porté en 1983 sur*socio=rien la réduction*socio=ec2 du nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac. Le dispositif*socio=et général*socio=rien de la politique*socio=et de l'emploi*socio=ec1, est*socio=rien complexe et met en oeuvre*socio=rien des mesures*socio=et visant soit à créer des emplois*socio=ec1, soit à réduire la population_active*socio=ac, soit à adapter*socio=rien l'_offre*socio=ec1 à la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, soit enfin à peser directement sur*socio=rien le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac. Le train*socio=rien de mesures*socio=et le plus important*socio=rien adopté ces *socio=rien dernières années *socio=nil résulte des ordonnances de janvier*socio=rien 1982. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil une*socio=nil baisse*socio=ec2 *socio=nil de la durée*socio=te du travail*socio=ec1 de 40 à 39 heures*socio=rien sans réduction*socio=ec2 de salaire*socio=ec1 est*socio=rien intervenue ainsi qu'un*socio=rien allongement*socio=rien de 4 à 5 semaines*socio=rien de la durée*socio=te des congés*socio=ec1 payés. En *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil la mise en place*socio=rien de contrats*socio=ec1 de solidarité*socio=uv1 entre l'État*socio=ac, les entreprises*socio=ac ou les collectivités_locales*socio=ac pour l'embauche*socio=ec1 de jeunes*socio=ac ou de chômeurs*socio=ac en contrepartie*socio=rien de l'exonération*socio=ec1 *socio=rien temporaire partielle ou*socio=nil totale des*socio=nil charges sociales*socio=et *socio=nil ou de la mise en préretraite*socio=ec1 des salariés*socio=ac de plus de 55 ans*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, la réglementation*socio=et visant les contrats*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée a été*socio=rien assouplie. Ces mesures*socio=et s'ajoutaient à *socio=rien un certain nombre de*socio=nil dispositions*socio=et prises au*socio=nil cours des*socio=nil années précédentes *socio=nil et qui visaient à aider les chômeurs*socio=ac à créer des entreprises*socio=ac, à aider à la création*socio=rien d'emploi*socio=ec1 d'initiative*socio=rien locale*socio=te ou à inciter au recrutement*socio=rien des jeunes*socio=ac (apprentissage*socio=uv3, *socio=ec1 contrats emploi formation*socio=et ou*socio=nil emploi adaptation*socio=uv3)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil De plus, *socio=rien un certain nombre *socio=nil d'autres mesures*socio=et ont visé à réduire la population*socio=ac employée*socio=rien sans accroître le chômage*socio=ec1, en favorisant le départ*socio=rien anticipé à la retraite*socio=ec1, soit en garantissant des ressources*socio=ec1 égales*socio=rien à 65 pour cent*socio=rien des salaires*socio=ec1 jusqu'à 60 ans*socio=rien aux travailleurs*socio=ac de plus de 56 *socio=rien ans licenciés en*socio=nil cas de*socio=nil suppression d'*socio=nil emploi*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil soit par la mise en oeuvre*socio=rien de contrats*socio=ec1 de solidarité*socio=uv1 préretraite*socio=ec1, dans le cas*socio=rien où le salarié*socio=ac de plus de 55 *socio=rien ans est *socio=nil remplacé par *socio=rien un jeune.*socio=nil Ce*socio=nil dernier dispositif*socio=et *socio=nil mis en oeuvre*socio=rien en janvier*socio=rien 1982 a été*socio=rien supprimé en janvier*socio=rien 1984 en raison*socio=rien de son coût*socio=ec1 important*socio=rien (de l'ordre*socio=rien de 65 000 francs*socio=ec1 par emploi*socio=ec1 créé). Enfin, l'Agence*socio=ac Nationale*socio=te pour l'Emploi*socio=ec1 a entrepris au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1982 un*socio=rien examen*socio=ec2 systématique*socio=rien de la situation*socio=rien personnelle des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te par une série d'entretiens*socio=rien avec chaque chômeur*socio=ac qui a entraîné une remise à jour*socio=rien des fichiers*socio=rien et aurait diminué le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac inscrits*socio=rien de 150 000 en 1982 et de 45 000 en 1983. Par ailleurs*socio=rien, en octobre*socio=rien 1982 et en avril*socio=rien 1984 le système*socio=rien d'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1 a été*socio=rien modifié, notamment pour les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te (plus de 18 mois*socio=rien) qui sortent du cadre*socio=rien de l'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1 pour être*socio=rien pris en compte*socio=rien par un*socio=rien régime*socio=et général*socio=rien de solidarité*socio=uv1. Ces mesures*socio=et ont contribué à diminuer le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac en dissuadant les chômeurs*socio=ac ne pouvant bénéficier d'une indemnisation*socio=ec1 de s'inscrire auprès de l'Agence*socio=ac Nationale*socio=te pour l'Emploi*socio=ec1; mais l'incidence*socio=ec2 de ce *socio=rien phénomène reste difficile *socio=nil à quantifier. Les effets*socio=rien et le coût*socio=ec1 de la politique*socio=et de réduction*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 sont difficiles*socio=rien à mesurer et ne peuvent prendre en compte*socio=rien que son incidence*socio=ec2 directe*socio=rien sans que l'on puisse évaluer l'influence *socio=rien négative sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil qu'a pu exercer l'alourdissement*socio=ec2 des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 pour financer ces mesures*socio=et. Selon *socio=rien différentes sources la*socio=nil réduction*socio=ec2 *socio=nil de la durée*socio=te du travail*socio=ec1 dans le secteur_privé*socio=et aurait eu *socio=rien un effet *socio=nil relativement modéré sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 en 1982 (selon les estimations*socio=ec2, de 25 000 à 70 000 emplois*socio=ec1 créés ou licenciements*socio=ec1 évités pour l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1) et nul*socio=rien en 1983; par contre, les *socio=rien créations directes d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil dans le secteur_public*socio=et et les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac nationalisées auraient sur*socio=rien la période*socio=te 1981-83 permis*socio=rien de réduire de 150 000 le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac. L'ensemble*socio=rien des mesures*socio=et de garantie de ressources*socio=ec1 en cas*socio=rien de licenciement*socio=ec1 ou de démission ou de préretraite*socio=ec1 auraient permis*socio=rien d'éviter 250 000 chômeurs*socio=ac en 1981-83. Enfin, les mesures*socio=et de formation*socio=et des jeunes*socio=ac ont pu réduire sur*socio=rien la même période*socio=te de 75 000 le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac. Au total*socio=rien, en 1981, l'ensemble*socio=rien des mesures*socio=et aurait réduit le chômage*socio=ec1 de 140 000 personnes*socio=ac et de 240 à 250 000 chômeurs*socio=ac chacune des deux *socio=rien années suivantes.*socio=nil *socio=nil Selon les estimations*socio=ec2, le coût*socio=ec1 *socio=rien net moyen *socio=nil de ces mesures*socio=et par chômeur*socio=ac évité serait de l'ordre*socio=rien de 45 000 francs*socio=ec1 avec des variations*socio=rien très fortes*socio=rien de coût*socio=ec1 selon la nature*socio=rien des mesures*socio=et, les plus onéreuses concernant la préretraite*socio=ec1. CONCLUSIONS*socio=rien. Au début*socio=rien de 1983, la situation*socio=rien de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac était préoccupante*socio=uv4: on assistait à la fois*socio=rien à une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te et à un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te; les *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil marquaient une progression*socio=ec2 très rapide*socio=rien et, en dépit*socio=rien de mesures*socio=et provisoires*socio=rien de blocage*socio=rien, l'écart*socio=rien des prix*socio=ec1 se creusait entre la France*socio=ac et ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac; le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et tendait spontanément*socio=rien à s'élargir avec, en particulier*socio=rien, une nette*socio=rien dégradation*socio=uv3 des comptes*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et. Certes, le gouvernement*socio=ac avait déjà, en juin*socio=rien 1982, tenté d'enrayer l'élargissement*socio=ec2 des principaux*socio=rien déséquilibres*socio=uv4 mais les actions*socio=rien entreprises*socio=ac étaient restées trop modestes*socio=rien. En mars*socio=rien 1983, les pouvoirs_publics*socio=et ont renforcé l'orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 de la politique_économique*socio=et: une dévaluation*socio=ec2 du Franc*socio=ec1, visant à rétablir la compétitivité*socio=uv3 extérieure*socio=te, a été*socio=rien accompagnée d'une politique_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et beaucoup plus rigoureuse*socio=uv4, et de la mise en place*socio=rien d'une politique*socio=et concertée des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. La réorientation*socio=et dans *socio=rien un sens plus*socio=nil restrictif*socio=uv4 *socio=nil de la politique_économique*socio=et a entraîné des résultats*socio=rien certains: on a assisté*socio=rien en 1983 à *socio=rien un net redressement*socio=ec2 du*socio=nil solde*socio=ec1 extérieur*socio=te,*socio=nil le*socio=nil déficit*socio=ec1 courant *socio=nil étant ramené de 12 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982 à 3,8 en 1983. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, qui s'était fortement accélérée au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1983, s'est*socio=rien ensuite ralentie, mais l'objectif*socio=uv4 du gouvernement*socio=ac n'a pas été*socio=rien atteint (9,3 pour cent*socio=rien en glissement*socio=rien contre 8 pour cent*socio=rien). La modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement marquée après*socio=rien deux années*socio=rien de vive progression*socio=ec2. Enfin, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 n'a que faiblement dépassé l'objectif*socio=uv4 du gouvernement*socio=ac (3,3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 contre 3 pour cent*socio=rien). Ces résultats*socio=rien positifs*socio=uv4, qui résultent de la mise en place*socio=rien d'une politique*socio=et graduelle*socio=rien, ont été*socio=rien obtenus sans baisse*socio=ec2 de l'activité*socio=rien, le plafonnement*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te étant compensé par la contribution*socio=uv1 positive*socio=uv4 de l'extérieur*socio=te: au total*socio=rien, le PIB*socio=ec1 a pu enregistrer une croissance*socio=uv3 de l'ordre*socio=rien de 0,7 pour cent*socio=rien en 198 3, à *socio=rien un moment,*socio=nil il*socio=nil est vrai,*socio=nil *socio=nil où le mouvement*socio=ec2 de reprise se confirmait dans la plupart*socio=rien des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac de la zone*socio=te OCDE*socio=ac. Grâce*socio=rien à des mesures*socio=et spécifiques*socio=rien de soutien*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac a réussi à stabiliser le chômage*socio=ec1 pendant les trois premiers*socio=rien trimestres*socio=te de 1983 mais on a enregistré au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1984 une montée rapide*socio=rien du nombre*socio=rien des chômeurs*socio=ac. En 1984-85, on pourrait assister à la consolidation*socio=uv3 des résultats*socio=rien obtenus depuis *socio=rien un an poursuite du*socio=nil freinage *socio=nil de la hausse*socio=rien des revenus*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, retour*socio=rien à l'équilibre*socio=uv3 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te, maintien*socio=rien du déficit*socio=ec1 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et sensiblement dans les normes*socio=et fixées par le gouvernement*socio=ac. La croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 resterait très modérée et, si des relais*socio=rien n'étaient pas apportés aux programmes*socio=et actuels*socio=te de limitation*socio=uv3 du chômage*socio=ec1, son taux*socio=rien pourrait continuer à progresser et être*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 10,5 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1985. Comme pour les autres pays*socio=ac de la zone*socio=te, ces prévisions*socio=ec2 sont sujettes*socio=rien à de multiples*socio=rien risques*socio=uv4, qu'il s'agisse des problèmes*socio=uv4 liés à l'approvisionnement*socio=ec1 ou aux prix*socio=ec1 des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1, aux variations*socio=rien de parités*socio=ec1, ou aux aléas*socio=rien de fonctionnement*socio=rien des systèmes_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te. Mais des risques*socio=uv4 spécifiques*socio=rien à la France*socio=ac existent également. Du côté*socio=rien budgétaire*socio=et, les comptes*socio=rien des administrations*socio=ec1 et, en particulier*socio=rien, les comptes*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et paraissent bien*socio=rien contrôlés, du moins en 1984. En 1985, une baisse*socio=ec2 des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 sera appliquée, dans la ligne*socio=rien des *socio=et déclarations gouvernementales.*socio=nil Au*socio=nil moment*socio=rien *socio=nil de la rédaction*socio=rien de cette Étude*socio=ec2, on ne connaissait pas encore les mesures*socio=et que le gouvernement*socio=ac se proposait*socio=rien d'adopter pour répondre au double*socio=rien objectif*socio=uv4 d'allégement*socio=uv3 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et et de stabilisation*socio=et du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1. Du côté*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te, les résultats*socio=rien acquis*socio=uv2 demeurent fragiles*socio=rien. En ce qui concerne les prix*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac s'est*socio=rien engagé dans un*socio=rien processus*socio=te de concertation*socio=uv1, très préférable*socio=uv4 aux politiques*socio=et de blocage*socio=rien utilisées de *socio=rien façon récurrente *socio=nil dans le passé*socio=te et qui se traduisaient toujours par d'importants*socio=rien rattrapages lors*socio=rien de leur "sortie". La modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 constatée depuis *socio=rien un an *socio=nil tient certainement à l'application*socio=rien de formules*socio=rien de négociation*socio=et plus souples*socio=uv4, dans le cadre*socio=rien de normes*socio=et indicatives fixées par le gouvernement*socio=ac. Mais la dégradation*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1, au demeurant préoccupante*socio=uv4, a exercé aussi *socio=rien un rôle.*socio=nil Des*socio=nil comportements de*socio=nil rattrapage *socio=nil risquent de se manifester si les objectifs*socio=uv4 en matière*socio=rien de prix*socio=ec1 étaient sensiblement dépassés. Enfin, si, pour enrayer la montée du chômage*socio=ec1, des décisions*socio=rien étaient prises*socio=rien dans le sens*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 importante*socio=rien de la durée*socio=te du travail*socio=ec1, sans réduction*socio=ec2 parallèle*socio=rien des salaires*socio=ec1, on assisterait, comme en 1981-82 (lors*socio=rien du passage*socio=rien aux trente *socio=rien neuf heures)*socio=nil *socio=nil à une accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des *socio=ec1 coûts salariaux.*socio=nil *socio=nil En ce domaine*socio=rien, il paraît opportun*socio=rien d'éviter toute décision*socio=rien centralisée, d'application*socio=rien uniforme*socio=uv4, et de subordonner la réduction*socio=ec2 de la durée*socio=te du travail*socio=ec1 à une non augmentation*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux.*socio=nil Plus*socio=nil sérieux*socio=uv4 sans*socio=nil doute*socio=rien *socio=nil paraissent les risques*socio=uv4 relatifs*socio=rien à l'équilibre*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1. Le net*socio=rien redressement*socio=ec2 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil en 1983 est*socio=rien dû aux effets*socio=rien des derniers*socio=rien réalignements monétaires*socio=ec1 ainsi qu'à *socio=rien un décalage de*socio=nil conjoncture*socio=te favorable*socio=ec2 *socio=nil à la France*socio=ac. Les résultats*socio=rien des *socio=rien cinq premiers mois *socio=nil de 1984 font apparaître la fragilité*socio=uv1 des progrès*socio=uv1 acquis*socio=uv2 en 1983 et les risques*socio=uv4 d'un*socio=rien dérapage*socio=uv4 du *socio=rien compte courant *socio=nil si les conditions*socio=ec1 favorables*socio=ec2 qui ont permis*socio=rien le rétablissement*socio=rien enregistré l'année*socio=rien dernière*socio=rien ne se maintenaient pas à l'avenir*socio=rien. La pénétration*socio=rien du secteur*socio=rien des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 par les importations*socio=ec1 est*socio=rien à cet égard*socio=rien particulièrement inquiétante*socio=rien: toute relance*socio=uv3 économique*socio=ec1 se traduit par *socio=rien un surcroît d'*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil qui dépend peu des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien entre la France*socio=ac et ses partenaires*socio=ac, mais d'une inadaptation*socio=uv3 de l'_offre*socio=ec1 à la demande*socio=ec1 et des tendances*socio=ec2 de la spécialisation*socio=uv3 mondiale*socio=te; de plus, bien*socio=rien que s'étant réduit, le différentiel*socio=ec1 d'inflation*socio=ec2 entre la France*socio=ac et ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac persistera en 1984 où, il *socio=rien est vrai,*socio=nil le*socio=nil décalage conjoncturel*socio=uv4 *socio=nil continuera à jouer en faveur*socio=rien de la France*socio=ac. Mais, en 1985, si l'on assiste à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien dans la zone*socio=te OCDE*socio=ac, ce décalage*socio=rien s'amenuisera. C'est*socio=rien pourquoi il paraît indispensable*socio=uv4 de maintenir les grandes*socio=rien orientations*socio=et de la politique*socio=et de rigueur*socio=uv3 actuelle*socio=te et d'éviter toute *socio=rien action prématurée de*socio=nil relance*socio=uv3.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil l'*socio=nil endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=nil - certes modeste*socio=rien (un*socio=rien peu plus de 11 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 pour l'endettement*socio=ec1 brut*socio=rien et 5 pour cent*socio=rien pour l'endettement*socio=ec1 net*socio=rien), mais dont la montée à *socio=rien été rapide *socio=nil en 1982-83, rend tout à fait*socio=rien contraignant*socio=uv2 l'objectif*socio=uv4 de résorption*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te, puis la consolidation*socio=uv3 de l'équilibre*socio=uv3. La dégradation*socio=uv3 à moyen_terme*socio=te de la compétitivité*socio=uv3 extérieure*socio=te - qui a été*socio=rien analysée dans une partie*socio=rien de cette Étude*socio=ec2 - tient en partie*socio=rien au vieillissement*socio=ec2 et à l'inadaptation*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4. Le desserrement durable*socio=uv4 de cette contrainte*socio=uv1 passe par un*socio=rien ajustement*socio=et positif*socio=uv4, c'est*socio=rien à dire, principalement, par *socio=rien un meilleur fonctionnement des*socio=nil mécanismes*socio=et du*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais également par une politique_industrielle*socio=et plus dynamique*socio=uv4 - alors que, dans le passé*socio=te, elle a souvent consisté à aider les secteurs*socio=rien en difficulté*socio=uv4. Le gouvernement*socio=ac a commencé à créer les conditions*socio=ec1 d'une meilleure*socio=rien adaptation*socio=uv3 de l'_offre*socio=ec1 à la demande*socio=ec1, notamment en donnant la priorité*socio=uv4 au développement*socio=uv3 de l'épargne*socio=ec1 financière*socio=ec1, en favorisant l'initiative*socio=rien individuelle*socio=uv2 et en assouplissant les conditions*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. Mais cette adaptation*socio=uv3 implique aussi une forte*socio=rien reprise de l'investissement*socio=ec1 industriel*socio=ec1, ce qui ne pourra se faire que par une modification*socio=rien dans la répartition*socio=uv3 salaires-profits: en effet*socio=rien, la dégradation*socio=uv3 financière*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te de la situation*socio=rien des entreprises*socio=ac, largement imputable*socio=uv2 à l'alourdissement*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux,*socio=nil *socio=nil explique pour une *socio=rien grande part les*socio=nil mauvaises performances*socio=uv3 *socio=nil de l'investissement*socio=ec1. Un*socio=rien redressement*socio=ec2 des profits*socio=ec1 a eu lieu*socio=rien en 1983 mais leur niveau*socio=rien demeure très bas*socio=rien: il reste*socio=rien encore beaucoup à faire en ce domaine*socio=rien pour restaurer une situation*socio=rien satisfaisante*socio=uv4. A court_terme*socio=te, la politique*socio=et de rigueur*socio=uv3 actuellement menée paraît la *socio=rien seule possible.*socio=nil *socio=nil Mais il faut qu'elle s'accompagne d'un*socio=rien ajustement*socio=et positif*socio=uv4 de la production*socio=ec1 - et, en particulier*socio=rien, de l'industrie*socio=ec1 - aux nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 et aux conditions*socio=ec1 plus difficiles*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te, pour éviter qu'une reprise ultérieure*socio=te risque*socio=uv4 d'entraîner une nouvelle*socio=rien dégradation*socio=uv3 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien, il paraît difficile*socio=rien, à moyen_terme*socio=te, d'éviter une phase*socio=te de croissance*socio=uv3 lente*socio=rien, qui devrait s'accompagner d'une restructuration*socio=et des ressources*socio=ec1 en faveur*socio=rien des profits*socio=ec1 et des investissements*socio=ec1: c'est*socio=rien bien*socio=rien ce qu'enseignent les scénarios*socio=rien à moyen_terme*socio=te couvrant la période*socio=te d'exécution*socio=rien du Ixè Plan*socio=rien (1984-88), qui retiennent tous une croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 plus modérée en France*socio=ac qu'à l'étranger*socio=te en début*socio=rien de période*socio=te, pendant la phase*socio=te de retour*socio=rien à l'équilibre*socio=uv3 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te, le retour*socio=rien à une croissance*socio=uv3 supérieure*socio=rien à celle des principaux*socio=rien partenaires*socio=ac en fin*socio=rien de période*socio=te ne pouvant être*socio=rien acquis*socio=uv2 que sous la condition*socio=rien d'une forte*socio=rien reprise des investissements*socio=ec1. Durant près de trois décennies*socio=te, la croissance*socio=uv3 française*socio=ac a pu dépasser celle de ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac, la contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te étant périodiquement - et provisoirement*socio=rien - levée par des dévaluations de la monnaie*socio=ec1. Cette *socio=rien solution est désormais*socio=nil difficile:*socio=nil compte *socio=nil tenu de l'ouverture*socio=uv3 accrue de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac sur*socio=rien le *socio=te monde extérieur,*socio=nil toute*socio=nil dépréciation*socio=ec2 *socio=nil entraînerait une dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 et de fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te. Mais les *socio=rien conséquences sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil d'une croissance*socio=uv3 lente*socio=rien ne peuvent être*socio=rien dissimulées. Afin de limiter*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, il sera nécessaire*socio=rien d'accroître la flexibilité*socio=uv3 du processus*socio=te de formation*socio=et des salaires*socio=ec1. Celle-ci permettrait en effet*socio=rien une modération*socio=ec2 des augmentations*socio=ec2 salariales*socio=ec1, favorisant ainsi une reconstitution*socio=ec2 des profits*socio=ec1, une reprise de l'investissement*socio=ec1 et, à terme*socio=rien, de l'emploi*socio=ec1. De plus, la modification*socio=rien des coûts*socio=ec1 relatifs*socio=rien pourrait inciter des chefs*socio=ac d'entreprises*socio=ac à investir dans des secteurs*socio=rien à *socio=rien forte utilisation de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil et, en particulier*socio=rien, dans les services*socio=et. C'est*socio=rien dans ces secteurs*socio=rien en effet*socio=rien que les chances*socio=rien de créer des emplois*socio=ec1 permettant à la fois*socio=rien d'absorber les arrivées sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et les réductions*socio=ec2 d'effectifs*socio=rien dans l'industrie*socio=ec1 sont les plus grandes*socio=rien. Mais l'expérience*socio=ec2 d'autres pays*socio=ac montre que, pour que ces chances*socio=rien se concrétisent, il faut qu'une grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 existe sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 (postes*socio=rien à temps_partiel*socio=ec1, contrats*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée). Au total*socio=rien, il conviendra certainement de poursuivre et d'intensifier les progrès*socio=uv1 réalisés en 1983 dans la direction*socio=et d'une désindexation des salaires*socio=ec1 et d'une plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 de gestion*socio=ec2 des effectifs*socio=rien. Ce n'est*socio=rien qu'à ce prix*socio=ec1 que l'économie*socio=ec1 française*socio=ac pourra