*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1985 } INTRODUCTION*socio=rien. Les effets*socio=rien de la politique*socio=et de redressement*socio=ec2 amorcée en 1983 (et analysée à la partiel*socio=rien) continuent de dominer la situation*socio=rien économique*socio=ec1 française*socio=ac. Le processus*socio=te de désinflation*socio=ec2 a permis*socio=rien de réduire le *socio=rien rythme annuel de*socio=nil hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à 6 1/2 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1985 (alors qu'il atteignait 14 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1982). La décélération*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1, notamment salariaux*socio=ec1, a été*socio=rien plus nette*socio=rien encore, entraînant une reconstitution*socio=ec2 sensible*socio=rien des marges des entreprises*socio=ac. La vigueur*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te a permis*socio=rien de réduire fortement le *socio=ec1 déficit commercial *socio=nil et de ramener la balance*socio=ec1 courante*socio=te à l'équilibre*socio=uv3 en 1984, pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1979. L'effort*socio=uv1 de maîtrise*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et a commencé de porter ses fruits*socio=rien et le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 a été*socio=rien légèrement réduit en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1. Cependant, ces progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien accomplis au prix*socio=ec1 d'une stagnation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. La politique*socio=et des revenus*socio=ec1 et de maîtrise*socio=rien du déficit*socio=ec1 public*socio=et a, en effet*socio=rien, réduit le revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien réel*socio=ec2 des ménages*socio=ac tandis que les investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac ont continué de reculer, les entrepreneurs*socio=ac utilisant l'amélioration*socio=uv1 de leurs marges pour restructurer leurs bilans*socio=ec1. Néanmoins, au sein*socio=rien de cette *socio=rien évolution globale,*socio=nil *socio=nil la reprise soutenue des investissements*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 constitue *socio=rien un élément *socio=nil encourageant. Au total*socio=rien, la croissance*socio=uv3 lente*socio=rien du PIB*socio=ec1 enregistrée en 1984 a presque entièrement reposé sur*socio=rien la contribution*socio=uv1 de l'extérieur*socio=te (cf*socio=rien partie*socio=rien Il). Pour important*socio=rien qu'il soit, le redressement*socio=ec2 accompli reste*socio=rien encore partiel*socio=rien. S'inscrivant*socio=rien dans *socio=rien un contexte général de*socio=nil désinflation*socio=ec2,*socio=nil la*socio=nil décélération*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 en*socio=nil France*socio=ac *socio=nil n'a pas été*socio=rien suffisamment forte*socio=rien pour combler l'écart*socio=rien avec ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac, le différentiel*socio=ec1 d'inflation*socio=ec2 avec ceux-ci restant de l'ordre*socio=rien de 1 3/4 pour cent*socio=rien. Le redressement*socio=ec2 extérieur*socio=te demeure fragile*socio=rien comme le montre la détérioration*socio=uv4 des *socio=ec1 échanges commerciaux au*socio=nil premier*socio=rien trimestre*socio=te *socio=nil de 1985. L'amélioration*socio=uv1 du taux*socio=rien de marge des entreprises*socio=ac, qui revient approximativement à son niveau*socio=rien de 1979, reste*socio=rien plus faible*socio=rien que celle enregistrée dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Aussi, les *socio=rien grandes lignes *socio=nil de la politique_économique*socio=et - politique*socio=et active*socio=uv4 des revenus*socio=ec1, contrôle*socio=uv3 strict*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil pour réduire la liquidité*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1, freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et - ont-elles été*socio=rien reconduites et renforcées en 1985. Sur*socio=rien cette base*socio=rien et dans *socio=rien un contexte de*socio=nil demande extérieure*socio=te *socio=nil légèrement moins soutenue qu'en 1984, les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 demeurent limitées. La demande*socio=ec1 intérieure*socio=te pourrait cependant se raffermir graduellement, grâce*socio=rien à l'allégement*socio=uv3 prévu de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et sur*socio=rien les ménages*socio=ac qui atténuera l'incidence*socio=ec2 restrictive*socio=uv4 de la politique*socio=et des revenus*socio=ec1, et au redressement*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 de financement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac. La croissance*socio=uv3 en France*socio=ac retrouverait ainsi *socio=rien un rythme de*socio=nil progression*socio=ec2 *socio=nil proche de la moyenne*socio=rien européenne*socio=ac dans le courant*socio=rien de 1986. Dans le même temps*socio=rien, le différentiel*socio=ec1 d'inflation*socio=ec2 par rapport*socio=rien à l'ensemble*socio=rien de la Communauté*socio=ac finirait d'être*socio=rien résorbé, même s'il paraît devoir*socio=rien rester de l'ordre*socio=rien de 2 points*socio=rien par rapport*socio=rien à l'Allemagne*socio=ac. Enfin, le redressement*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te devrait se poursuivre bien*socio=rien qu'à *socio=rien un rythme moins*socio=nil rapide *socio=nil qu'en 1983-1984 du fait*socio=rien du resserrement*socio=ec2 graduel*socio=rien de l'écart*socio=rien de conjoncture*socio=te. Deux domaines*socio=rien - les finances*socio=ec1 publiques*socio=et et le marché_du_travail*socio=ec1 - risquent cependant de faire l'objet*socio=rien de déséquilibres*socio=uv4 persistants*socio=rien. Un*socio=rien effort*socio=uv1 important*socio=rien de maîtrise*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et est*socio=rien actuellement en cours*socio=te, mais il n'est*socio=rien pas certain*socio=rien qu'il soit suffisant*socio=rien pour que l'allégement*socio=uv3 annoncé de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et ne se traduise pas par une aggravation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1. En particulier*socio=rien, il sera difficile*socio=rien de maintenir l'équilibre*socio=uv3 des organismes*socio=ac de sécurité_sociale*socio=et alors que, en l'absence*socio=rien de modification*socio=rien des taux*socio=rien de cotisation*socio=ec1 ou de reprise suffisante*socio=rien de l'activité*socio=rien, les tendances*socio=ec2 spontanées*socio=rien conduisent à une évolution*socio=rien sensiblement plus rapide*socio=rien des dépenses*socio=ec1 que des recettes*socio=ec1 malgré des économies*socio=ec1 importantes*socio=rien déjà réalisées dans les domaines*socio=rien de la santé*socio=et du chômage*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 continuera vraisemblablement*socio=rien se dégrader. Celui-ci est*socio=rien actuellement caractérisé (cf*socio=rien Partie*socio=rien III) par *socio=rien un niveau de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil légèrement moins accusé que dans la moyenne*socio=rien européenne*socio=ac, mais beaucoup plus inégalement parti*socio=et entre les *socio=rien différentes catégories de*socio=nil population*socio=ac *socio=nil que dans la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac, de sorte*socio=rien que *socio=rien certaines catégories *socio=nil connaissent des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 très élevés*socio=uv4. La montée du chômage*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix trouve son origine*socio=rien dans le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, mais s'explique également par une grande*socio=rien rigidité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 qui a réduit la profitabilité et incité les entrepreneurs*socio=ac à substituer le capital*socio=ec1 au travail*socio=ec1. Le *socio=et dispositif institutionnel de*socio=nil protection des*socio=nil salariés*socio=ac *socio=nil a pu également, dans *socio=rien un contexte économique*socio=ec1 général incertain,*socio=nil *socio=nil exercer des *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 global*socio=te;*socio=nil *socio=nil mais le marché_du_travail*socio=ec1 en France*socio=ac apparaît dans ce domaine*socio=rien, plus dual que globalement rigide*socio=uv4 et marqué par la coexistence d'emplois*socio=ec1 très protégés*socio=rien et d'emplois*socio=ec1 largement précaires*socio=uv2. La politique*socio=et de freinage*socio=rien des salaires*socio=ec1 différentes*socio=rien mesures*socio=et visant à accroître la flexibilité*socio=uv3 des conditions*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 devraient contribuer, à terme*socio=rien, à améliorer l'emploi*socio=ec1. Mais, dans l'immédiat*socio=rien, les perspectives*socio=te restent dominées par les facteurs*socio=rien conjoncturels*socio=uv4 et on s'attend, compte*socio=rien tenu du contexte*socio=rien de croissance*socio=uv3, à une poursuite*socio=rien de la réduction*socio=ec2 des effectifs*socio=rien en 1985 au même rythme*socio=rien qu'en 1984. Toutefois, les divers programmes*socio=et de formation*socio=et récemment annoncés contribueront à freiner la croissance*socio=uv3 du chômage*socio=ec1 recensé. politique_économique*socio=et. Après*socio=rien avoir cherché en 1981-1982 à soutenir l'activité*socio=rien par un*socio=rien interventionnisme accru dans l'économie*socio=ec1, les autorités*socio=et ont profondément réorienté la politique_économique*socio=et pour enrayer la montée des déséquilibres*socio=uv4 internes*socio=te et externes*socio=ec1 qui avait caractérisé la phase*socio=te de relance*socio=uv3. Ainsi, depuis le début*socio=rien de 1983, la politique_économique*socio=et s'inscrit*socio=rien dans la ligne*socio=rien de la stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te de l'OCDE*socio=ac. L'élément*socio=rien central*socio=rien du programme*socio=et de redressement*socio=ec2 a été*socio=rien la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1, qui s'est*socio=rien avérée d'autant plus efficace*socio=uv4 qu'elle s'est*socio=rien inscrite*socio=rien dans *socio=rien un contexte de*socio=nil chômage*socio=ec1 croissant *socio=nil et de faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. Le resserrement*socio=ec2 des politiques_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et a pesé sur*socio=rien la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, les effets*socio=rien (directs*socio=rien et indirects*socio=rien) du seul*socio=rien programme*socio=et de rigueur*socio=uv3 pouvant être*socio=rien estimés à 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en *socio=rien année pleine.*socio=nil L'*socio=nil action des*socio=nil autorités*socio=et s'*socio=nil est voulue*socio=nil graduelle mais*socio=nil constante *socio=nil dans son orientation*socio=et, et les objectifs*socio=uv4 de politique_économique*socio=et retenus*socio=rien pour 1985 confirment et amplifient l'effort*socio=uv1 d'ajustement*socio=et. Cependant, à mesure*socio=rien que des résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 ont été*socio=rien enregistrés, certains éléments*socio=rien du dispositif*socio=et de contrôle*socio=uv3 ont été*socio=rien assouplis, notamment dans le domaine*socio=rien financier*socio=ec1 et dans le processus*socio=te de formation*socio=et des prix*socio=ec1 des secteurs*socio=rien exposés à la concurrence*socio=ec1, de façon*socio=rien à renforcer le rôle*socio=rien des mécanismes*socio=et de marché*socio=ec1 et à favoriser l'initiative*socio=rien économique*socio=ec1. Dans le même sens*socio=rien, un*socio=rien objectif*socio=uv4 d'allégement*socio=uv3 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et a *socio=rien été retenu,*socio=nil de*socio=nil façon *socio=nil à la fois*socio=rien à atténuer les effets*socio=rien déflationnistes*socio=ec2 de la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 et à réduire les prélèvements*socio=ec1 du secteur_public*socio=et sur*socio=rien l'économie*socio=ec1. Enfin, le gouvernement*socio=ac a relancé, depuis l'automne*socio=rien 1984, la politique*socio=et d'aide*socio=uv1 aux chômeurs*socio=ac, tout en laissant s'opérer les ajustements*socio=et d'effectifs*socio=rien nécessaires*socio=rien dans le secteur*socio=rien productif*socio=uv4. politique_monétaire*socio=et. Comme en 1983, la politique_monétaire*socio=et a visé, en 1984, à contribuer à la décélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 à *socio=rien travers un freinage *socio=nil de la progression*socio=ec2 des liquidités*socio=ec1. En liaison*socio=rien avec une prévision*socio=ec2 d'augmentation*socio=ec2 du PIB*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 de 7,7 pour cent*socio=rien (en *socio=rien moyenne annuelle)*socio=nil ,*socio=nil une*socio=nil norme*socio=et de*socio=nil progression*socio=ec2 *socio=nil de M2 R a été*socio=rien fixée dans une plage de 5 1/2 pour cent*socio=rien à 6 1/2 pour cent*socio=rien (moyenne*socio=rien de trois mois*socio=rien centrée *socio=rien sur décembre)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil impliquant une forte*socio=rien décélération*socio=ec2 par rapport*socio=rien à 1983 (près de 10 pour cent*socio=rien). Ce ralentissement*socio=ec2 reposait *socio=rien sur un freinage du*socio=nil crédit*socio=ec1 interne*socio=te net *socio=nil (+7 pour cent*socio=rien contre + 12,3 pour cent*socio=rien en 1983) à travers*socio=rien le maintien*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien encadrement strict du*socio=nil crédit*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ainsi que sur*socio=rien une réduction*socio=ec2 du *socio=ec1 financement monétaire du*socio=nil Trésor*socio=et *socio=nil (fixé à 34 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 contre 57 milliards*socio=rien en 1983). Le freinage*socio=rien des contreparties*socio=ec1 internes*socio=te de la masse_monétaire*socio=ec1 devait être*socio=rien d'autant plus marqué que le redressement*socio=ec2 attendu des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te se traduisait par une moindre*socio=rien destruction de liquidités*socio=ec1. Parallèlement au ralentissement*socio=ec2 des *socio=ec1 financements monétaires,*socio=nil l'*socio=nil action*socio=rien des*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil devait favoriser le développement*socio=uv3 du marché_financier*socio=ec1, à travers*socio=rien notamment les taux_d'_intérêt*socio=ec1, et le montant*socio=ec1 des émissions*socio=rien brutes*socio=ec1 d'obligations*socio=ec1 était prévu en augmentation*socio=ec2 de près de 30 pour cent*socio=rien. Au total*socio=rien, la progression*socio=ec2 de l'ensemble*socio=rien des financements*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1 (crédit*socio=ec1 intérieur*socio=te total*socio=rien) devait être*socio=rien ramenée à 10 1/2 pour cent*socio=rien (contre 15 pour cent*socio=rien en 1983). Dans l'ensemble*socio=rien ces orientations*socio=et ont été*socio=rien sensiblement respectées. L'amélioration*socio=uv1 des résultats*socio=rien des entreprises*socio=ac et le niveau*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont ralenti la demande*socio=ec1 de *socio=ec1 crédit bancaire des*socio=nil résidents*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En outre, les banques*socio=ac ont sensiblement accru leurs ressources*socio=ec1 longues*socio=rien et en particulier*socio=rien leurs fonds*socio=ec1 propres*socio=rien, de sorte*socio=rien que l'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1 n'a pas constitué une contrainte*socio=uv1 effective*socio=rien au développement*socio=uv3 du *socio=ec1 crédit bancaire *socio=nil en 1984. Par ailleurs*socio=rien, le *socio=ec1 financement monétaire du*socio=nil Trésor*socio=et *socio=nil (18,7 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1) a été*socio=rien sensiblement moins élevé*socio=uv4 que prévu (bien*socio=rien que le solde*socio=ec1 d'exécution*socio=rien de la loi*socio=et de finances*socio=ec1 ait été*socio=rien plus déficitaire*socio=ec2 qu'initialement envisagé), ne représentant*socio=rien que 13 pour cent*socio=rien du montant*socio=ec1 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, contre 39 pour cent*socio=rien en 1983. Ce *socio=rien résultat est imputable*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil pour l'essentiel*socio=uv4, au recours*socio=ec1 accru aux émissions*socio=rien obligataires*socio=ec1, ainsi qu'à un*socio=rien financement*socio=ec1 de la Caisse*socio=ec1 des dépôts*socio=ec1 qui a mis à la disposition*socio=et du Trésor*socio=et plus de 16 milliards*socio=rien de fonds*socio=ec1 provenant de la collecte des CODEVI*socio=ec1 et non affectés au *socio=ec1 Fonds industriel de*socio=nil modernisation*socio=ec2.*socio=nil Au*socio=nil total*socio=rien la*socio=nil progression*socio=ec2 en*socio=nil cours*socio=te d'*socio=nil année*socio=rien du*socio=nil crédit interne*socio=te net*socio=rien a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil ramenée à 7,6 pour cent*socio=rien (moyenne*socio=rien trimestrielle*socio=rien centrée *socio=rien sur décembre)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil pratiquement en ligne*socio=rien avec la prévision*socio=ec2. L'extérieur*socio=te a eu, pour sa part*socio=rien, une incidence*socio=ec2 légèrement positive*socio=uv4 sur*socio=rien la création*socio=rien monétaire*socio=ec1, de sorte*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 de M2 R (7,6 pour cent*socio=rien) a dépassé d'un*socio=rien point*socio=rien l'objectif*socio=uv4 retenu*socio=rien. Ce dérapage*socio=uv4 a été*socio=rien concentré sur*socio=rien la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, lorsque les incertitudes*socio=uv3 concernant l'évolution*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien le marché_financier*socio=ec1 ont ralenti la demande*socio=ec1 d'obligations*socio=ec1. En *socio=rien moyenne annuelle,*socio=nil *socio=nil M2 R a progressé pratiquement en ligne*socio=rien avec le PIB*socio=ec1, de sorte*socio=rien que le taux*socio=rien de liquidité*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 s'est*socio=rien à peine réduit. Au ralentissement*socio=ec2 des *socio=ec1 financements monétaires *socio=nil a correspondu un*socio=rien recours*socio=ec1 accru au marché_financier*socio=ec1. La progression*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 intérieur*socio=te *socio=rien total est *socio=nil ainsi restée relativement soutenue (12 3/4 pour cent*socio=rien) bien*socio=rien qu'en retrait par rapport*socio=rien à 1983 (15 pour cent*socio=rien). Le marché_financier*socio=ec1 a, en effet*socio=rien, connu une expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien pour la *socio=rien troisième année consécutive;*socio=nil les*socio=nil émissions d'*socio=nil obligations*socio=ec1 *socio=nil ont progressé de 25 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien bruts*socio=ec1 et de près de 30 pour cent*socio=rien déduction*socio=ec1 faite des amortissements, drainant près des trois quarts*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 nouvelle*socio=rien. La demande*socio=ec1 de titres*socio=rien a été*socio=rien soutenue à la fois*socio=rien par des rendements*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4, la perspective*socio=rien d'une baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien nominaux*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 des organismes*socio=ac de placement*socio=ec1 collectif*socio=uv2; en particulier*socio=rien, les SICAV*socio=et (Sociétés*socio=ac d'investissement*socio=ec1 à capital*socio=ec1 variable*socio=rien) et les Fonds*socio=ec1 communs*socio=uv4 de placement*socio=ec1 à court_terme*socio=te ont collecté près de 80 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 auprès des entreprises*socio=ac et des ménages*socio=ac contre 53 milliards*socio=rien en 1983. L'ensemble*socio=rien constitué par les émissions*socio=rien d'obligations*socio=ec1 (nettes*socio=rien), les actions*socio=rien et les titres*socio=rien participatifs a ainsi constitué 55 pour cent*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des *socio=ec1 placements financiers *socio=nil réalisés en 1984 (contre 43 pour cent*socio=rien en 1983), représentant*socio=rien 5,8 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (contre 5 pour cent*socio=rien en 1983). Les institutions_financières*socio=ac sont restées les principaux*socio=rien émetteurs sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des obligations*socio=ec1, mais la part*socio=rien des administrations*socio=ec1 s'est*socio=rien nettement accrue pour représenter 41 pour cent*socio=rien du total*socio=rien (dont 35 pour cent*socio=rien pour les emprunts*socio=ec1 d'État*socio=ac). Par contre le niveau*socio=rien des fonds*socio=ec1 collectés par les sociétés*socio=ac non financières*socio=ec1 a stagné, la baisse*socio=ec2 des émissions*socio=rien par les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac nationales*socio=te étant compensée par une augmentation*socio=ec2 significative*socio=uv4, mais portant sur*socio=rien des montants*socio=rien moins importants*socio=rien, des émissions*socio=rien des autres sociétés*socio=ac. Les marchés*socio=ec1 secondaires*socio=rien ont été*socio=rien également très actifs*socio=uv4, le volume*socio=rien des transactions*socio=ec1 augmentant de 56 pour cent*socio=rien. La détente*socio=rien des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil a entraîné une valorisation*socio=uv3 du stock*socio=ec1 d'obligation dont les cours*socio=ec1 ont augmenté en moyenne*socio=rien (hors emprunts*socio=ec1 indexés) de 5,3 pour cent*socio=rien, soit pratiquement au même rythme*socio=rien qu'en 1983. Sans enregistrer une croissance*socio=uv3 aussi exceptionnelle*socio=uv4 qu'en 1983 (+58 pour cent*socio=rien), les cours*socio=ec1 des actions*socio=rien françaises*socio=ac ont continué d'augmenter rapidement (près de 20 pour cent*socio=rien). Pour répondre au double*socio=rien objectif*socio=uv4 de freinage*socio=rien de la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 et de maintien*socio=rien de la parité*socio=ec1 au sein*socio=rien du SME*socio=ec1, la politique*socio=et de régulation*socio=et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 a été*socio=rien très prudente*socio=uv2, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 n'abaissant les taux*socio=rien qu'avec *socio=rien un certain décalage par*socio=nil rapport *socio=nil à la décélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. Le *socio=rien taux directeur *socio=nil de la Banque*socio=ac de France*socio=ac a été*socio=rien maintenu à 12 pour cent*socio=rien jusqu'en mai*socio=rien 1984, puis abaissé par étape*socio=te jusqu'à 10% pour cent*socio=rien en mai*socio=rien 1985. La tendance*socio=ec2 à une détente*socio=rien des taux*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2 amorcée au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil 1983 s'est*socio=rien ainsi interrompue et, après*socio=rien une remontée dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1984, les taux*socio=rien réels*socio=ec2 à court_terme*socio=te sont restés pratiquement stables*socio=uv4 à 4 pour cent*socio=rien depuis le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1984. Vis-à-vis de l'étranger*socio=te, l'écart*socio=rien des taux*socio=rien nominaux*socio=ec1 s'est*socio=rien légèrement resserré, notamment avec l'Allemagne*socio=ac, mais, compte*socio=rien tenu du rétrécissement*socio=ec2 du différentiel*socio=ec1 d'inflation*socio=ec2, l'éventail*socio=rien des rémunérations*socio=ec1 réelles*socio=ec2 s'est*socio=rien maintenu. L'abaissement*socio=rien des taux*socio=rien nominaux*socio=ec1 du *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil n'a été*socio=rien que partiellement répercuté dans les taux*socio=rien débiteurs*socio=ac des banques*socio=ac. Le taux*socio=rien de base*socio=rien bancaire*socio=ec1 n'a fléchi que de *socio=rien un point *socio=nil en dix-huit mois*socio=rien pour se situer en mai*socio=rien 1985 à 11 1/4 pour cent*socio=rien tandis que les *socio=rien taux effectivement *socio=nil appliqués aux entreprises*socio=ac sont restés pratiquement stables*socio=uv4. En termes*socio=rien réels*socio=ec2, le coût*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 à court_terme*socio=te s'est*socio=rien ainsi renchéri, passant d'un*socio=rien peu plus de 4 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1983 à près de 6 1/2 pour *socio=rien cent un an après.*socio=nil Les*socio=nil taux sur le*socio=nil *socio=ec1 marché obligataire *socio=nil n'ont fléchi que plus tardivement et l'écart*socio=rien de rémunération*socio=ec1 entre le court*socio=rien et le long_terme*socio=te a largement contribué au développement*socio=uv3 du marché_financier*socio=ec1. Toutefois une baisse*socio=ec2 *socio=rien sensible est *socio=nil intervenue en fin*socio=rien d'année*socio=rien provoquant des arbitrages*socio=et en faveur*socio=rien des placements*socio=ec1 liquides. Néanmoins, compte*socio=rien tenu des prélèvements*socio=ec1 fiscaux*socio=et, l'écart*socio=rien de rendement*socio=ec1 entre les obligations*socio=ec1 et les actifs*socio=ec1 liquides restait important*socio=rien, de l'ordre*socio=rien de 3 à 4 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien entre les obligations*socio=ec1 du secteur*socio=rien publie et les comptes*socio=rien à terme*socio=rien ou de caisse*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1. L'orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 de la politique_monétaire*socio=et est*socio=rien maintenue pour 1985. Sur*socio=rien la base*socio=rien d'une prévision*socio=ec2 d'augmentation*socio=ec2 du PIB*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 de 7 1/2 pour cent*socio=rien, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 se sont fixé un*socio=rien objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de M2 R de 4 à 6 pour cent*socio=rien. L'écart*socio=rien entre l'évolution*socio=rien attendue du PIB*socio=ec1 et la *socio=rien branche haute *socio=nil de la *socio=rien fourchette est *socio=nil ainsi très graduellement creusé (1 point*socio=rien en 1983, 1 1/4 en 1984, 1 1/2 en 1985). L'extérieur*socio=te étant prévu ne pas devoir*socio=rien exercer d'effet*socio=rien sur*socio=rien la création*socio=rien monétaire*socio=ec1, la décélération*socio=ec2 de M2 R reposera entièrement sur*socio=rien le crédit*socio=ec1 interne*socio=te net*socio=rien. Avec une norme*socio=et de *socio=ec1 financement monétaire du*socio=nil Trésor*socio=et *socio=nil fixée à 30 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (soit 20 pour cent*socio=rien du déficit*socio=ec1 prévu), et sous l'hypothèse*socio=ec2 d'une poursuite*socio=rien du développement*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 stables*socio=uv4 des banques*socio=ac au même rythme*socio=rien qu'en 1983-1984, la norme*socio=et de croissance*socio=uv3 retenue*socio=rien pour M2 R serait compatible*socio=rien avec une progression*socio=ec2 des créances*socio=ec1 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 de 7 pour cent*socio=rien (contre 101/4 pour cent*socio=rien en 1984). La réalisation*socio=uv1 de cet objectif*socio=uv4 passe donc par *socio=rien un nouveau développement*socio=uv3 du*socio=nil marché_financier*socio=ec1 *socio=nil (le montant*socio=ec1 que devraient atteindre les émissions*socio=rien brutes*socio=ec1 d'obligations*socio=ec1 étant prévu de 250 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 au moins) pour assurer le financement*socio=ec1 non monétaire*socio=ec1 du Trésor*socio=et et l'augmentation*socio=ec2 des ressources*socio=ec1 stables*socio=uv4 des banques*socio=ac. Cependant, les *socio=rien résultats provisoires des*socio=nil cinq premiers mois *socio=nil de 1985 ont marqué *socio=rien un net dépassement*socio=ec2 par*socio=nil rapport *socio=nil à ces objectifs*socio=uv4 du fait*socio=rien, à la fois*socio=rien, d'une progression*socio=ec2 plus rapide*socio=rien que prévue des créances*socio=ec1 sur*socio=rien le Trésor*socio=et, d'une demande*socio=rien de crédit*socio=ec1 relativement soutenue dans certains secteurs*socio=rien et d'une création*socio=rien monétaire*socio=ec1 par l'extérieur*socio=te liée, notamment, à l'expansion*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 en devises*socio=ec1 consentis par les *socio=ac banques françaises.*socio=nil Face*socio=rien *socio=nil à cette évolution*socio=rien, des mesures*socio=et correctrices*socio=rien ont été*socio=rien décidées au début*socio=rien de juillet*socio=rien, parmi lesquelles la réfaction à hauteur*socio=rien de 98,5 pour cent*socio=rien du montant*socio=ec1 de l'encours de référence*socio=rien des créances*socio=ec1 nettes*socio=rien assujetties à réserves*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien les objectifs*socio=uv4 de politique_monétaire*socio=et impliquent le maintien*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 pour freiner la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 et avec une hiérarchie*socio=ec2 suffisante*socio=rien pour offrir des rémunérations*socio=ec1 attractives sur*socio=rien les *socio=ec1 placements financiers.*socio=nil *socio=nil En l'absence*socio=rien de mouvements*socio=ec2 importants*socio=rien à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 paraissent donc devoir*socio=rien rester au moins à leur niveau*socio=rien actuel*socio=te. La faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de *socio=ec1 crédit bancaire,*socio=nil le*socio=nil développement*socio=uv3 du*socio=nil marché_financier *socio=nil et les progrès*socio=uv1 accomplis dans le domaine*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 ont conduit les autorités*socio=et à modifier le dispositif*socio=et de contrôle*socio=uv3 du crédit*socio=ec1 et à lever l'encadrement*socio=rien quantitatif*socio=rien en place*socio=rien depuis 1972. Ce mécanisme*socio=et présentait, en effet*socio=rien, *socio=rien un ensemble d'*socio=nil inconvénients*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Il introduisait des distorsions*socio=uv4 à la concurrence*socio=ec1 entre les banques*socio=ac. Assorti d'un*socio=rien *socio=rien nombre croissant de*socio=nil dérogations pour*socio=nil certaines entreprises*socio=ac *socio=nil ou certains secteurs*socio=rien (sidérurgie*socio=ec1) ou de normes*socio=et spécifiques*socio=rien pour *socio=rien différentes catégories (*socio=nil exportation*socio=ec1,*socio=nil logement*socio=ec1,*socio=nil investissement*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil il était devenu difficilement gérable. Enfin, il était devenu inefficace*socio=uv4, voire potentiellement facteur*socio=rien d'instabilité*socio=uv3: avec la réduction*socio=ec2 du besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac, l'encadrement*socio=rien ne "mordait" plus sur*socio=rien le crédit*socio=ec1 et les banques*socio=ac disposaient au troisième*socio=rien trimestre*socio=te de 1984 d'"économies*socio=ec1 reportables" (et donc d'un*socio=rien potentiel*socio=uv4 d'offre*socio=rien de crédit*socio=ec1 hors norme*socio=et) très élevées*socio=uv4 de l'ordre*socio=rien de 100 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit l'équivalent*socio=rien de près de 5 pour cent*socio=rien de la masse_monétaire*socio=ec1. Le *socio=et mécanisme administratif de*socio=nil normes mensuelles*socio=rien de*socio=nil progression*socio=ec2 du*socio=nil crédit*socio=ec1 *socio=nil a donc été*socio=rien supprimé à compter du 1er janvier*socio=rien 1985 et remplacé par l'instauration*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien de réserves_obligatoires*socio=ec1 sur*socio=rien l'encours des crédits*socio=ec1 (net*socio=rien des ressources*socio=ec1 longues*socio=rien), à *socio=rien taux faible au*socio=nil départ *socio=nil mais rapidement progressif*socio=rien. Les réserves*socio=ec1 sont calculées sur*socio=rien une *socio=rien base trimestrielle *socio=nil (et non plus mensuelle*socio=rien comme dans l'encadrement*socio=rien) et sont constituées simultanément à la distribution*socio=rien du crédit*socio=ec1 (et non plus ex post). Une certaine*socio=rien sélectivité*socio=uv3 dans la distribution*socio=rien du crédit*socio=ec1 est*socio=rien maintenue, dans la mesure*socio=rien où les *socio=rien opérations privilégiées (*socio=nil exportations*socio=ec1,*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil conventionnés au logement*socio=ec1) bénéficient d'abattements*socio=ec1 forfaitaires sur*socio=rien les variations*socio=rien d'encours prises*socio=rien en compte*socio=rien pour le calcul*socio=rien des réserves*socio=ec1. Néanmoins la tendance*socio=ec2 est*socio=rien à la réduction*socio=ec2 des procédures*socio=et particulières*socio=rien et à l'indexation*socio=ec1 des *socio=rien taux sur *socio=nil ceux du marché*socio=ec1. Le *socio=rien nouveau système *socio=nil repose, comme le mécanisme*socio=et précédent*socio=rien d'encadrement*socio=rien, *socio=rien sur un contrôle*socio=uv3 direct *socio=nil de la composante*socio=rien "créances*socio=ec1 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1" dans les contreparties*socio=ec1 de l'_offre*socio=ec1 de monnaie*socio=ec1, l'alourdissement*socio=ec2 graduel*socio=rien de leurs charges*socio=rien de refinancement*socio=ec1 dissuadant les banques*socio=ac d'accroître leur financement*socio=ec1 sur*socio=rien *socio=ec1 ressources monétaires *socio=nil au-delà de ce qui parait compatible*socio=rien avec l'objectif*socio=uv4 retenu*socio=rien pour M2 R. Par contre il donne une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 aux banques*socio=ac, celles-ci pouvant désormais choisir une stratégie*socio=et visant à optimiser le développement*socio=uv3 de leurs actifs*socio=ec1 et donc de leurs parts*socio=rien de marché*socio=ec1 d'une part*socio=rien, et l'évolution*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 stables*socio=uv4 ou de leurs réserves_obligatoires*socio=ec1, d'autre part*socio=rien. Une meilleure*socio=rien gestion*socio=ec2 de leur trésorerie*socio=ec1 par les banques*socio=ac pourrait permettre, à terme*socio=rien, de développer des interventions*socio=et d'open*socio=rien market*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, le *socio=rien nouveau système *socio=nil renforce le rôle*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans le contrôle*socio=uv3 monétaire*socio=ec1, notamment ceux sur*socio=rien le *socio=ec1 marché obligataire.*socio=nil *socio=nil Néanmoins les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 estiment que les *socio=ec1 structures financières *socio=nil de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac ne permettent pas à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te de fonder la régulation*socio=et monétaire*socio=ec1 essentiellement sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1. En particulier*socio=rien, le système_bancaire*socio=ec1 est*socio=rien très hétérogène*socio=rien, certaines*socio=rien banques*socio=ac, qui reçoivent beaucoup plus de dépôts*socio=ec1 qu'elles ne font de crédit*socio=ec1, étant structurellement*socio=rien excédentaires*socio=ec2 sur*socio=rien le *socio=ec1 marché monétaire,*socio=nil *socio=nil d'autres se finançant*socio=rien presque entièrement sur*socio=rien celui-ci; une variation*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aurait donc des effets*socio=rien très *socio=rien variables suivant les*socio=nil établissements.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs,*socio=nil l'*socio=nil importance des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil bonifiés impliquerait vraisemblablement*socio=rien des hausses de taux*socio=rien plus fortes*socio=rien que dans d'autres pays*socio=ac. Enfin les considérations*socio=rien externes*socio=ec1 limitent la marge de manoeuvre*socio=rien des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1. Le système*socio=rien mis en place*socio=rien au début*socio=rien de 1985 reste*socio=rien donc proche d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 par les quantités*socio=rien mais pourrait évoluer, si la situation*socio=rien économique*socio=ec1 d'ensemble*socio=rien s'y prêtait, vers une régulation*socio=et indirecte*socio=rien à travers*socio=rien la *socio=ec1 liquidité bancaire.*socio=nil politique_budgétaire*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil orientation*socio=et nettement*socio=nil restrictive*socio=uv4 *socio=nil donnée à la politique_budgétaire*socio=et depuis 1983 a porté ses fruits*socio=rien en 1984, bien*socio=rien que le solde*socio=ec1 d'exécution*socio=rien du budget*socio=ec1 ait été*socio=rien plus déficitaire*socio=ec2 que prévu (atteignant 146 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, hors Fonds*socio=ec1 de stabilisation*socio=et des changes*socio=rien, soit 3,4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, à comparer avec une prévision*socio=ec2 dans la loi*socio=et de finances*socio=ec1 de 125 milliards*socio=rien). En termes*socio=rien de comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 a été*socio=rien stabilisé en francs*socio=ec1 courants*socio=te (son poids*socio=rien dans le PIB*socio=ec1 reculant de 3,1 pour cent*socio=rien en 1983, à 2,8 pour cent*socio=rien en 1984) grâce*socio=rien à la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac et au maintien*socio=rien, pour la *socio=rien deuxième année consécutive,*socio=nil d'*socio=nil un excédent*socio=ec1 substantiel des*socio=nil organismes*socio=ac de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et.*socio=nil Le*socio=nil redressement*socio=ec2 des*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=nil a cependant été*socio=rien freiné par la faiblesse*socio=ec2 de la conjoncture*socio=te. Selon les estimations*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, l'amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 aurait été*socio=rien, en l'absence*socio=rien du jeu*socio=rien des stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien, de plus de 1 point*socio=rien de PIB*socio=ec1. Comme, dans le même temps*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des grandes*socio=rien entreprises*socio=ac nationales*socio=te (GEN) s'est*socio=rien réduit de près de moitié*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 du secteur_public*socio=et au *socio=rien sens large *socio=nil (mais non comprises les entreprises*socio=ac publiques*socio=et du secteur*socio=rien concurrentiel*socio=ec2) est*socio=rien passé*socio=te de 4,6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1983 à 3,6 pour cent*socio=rien en 1984, tandis que son *socio=rien poids relatif par*socio=nil rapport *socio=nil à l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et brute*socio=rien s'amenuisait de 26 pour cent*socio=rien en 1983 à 191h pour cent*socio=rien en 1984. La dette*socio=ec1 publique*socio=et a continué d'augmenter mais son *socio=rien poids reste,*socio=nil en*socio=nil pourcentage du*socio=nil PIB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil nettement moins élevé*socio=uv4 que dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac. Le redressement*socio=ec2 des comptes*socio=rien des administrations*socio=ec1 tient dans une *socio=rien large mesure à*socio=nil un nouvel alourdissement*socio=ec2 *socio=nil de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et (+0,8 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1), avec notamment une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 des impôts*socio=et locaux*socio=te traduisant pour partie*socio=rien (0,3 *socio=rien point sur *socio=nil 0,5) le transfert*socio=ec1 de ressources*socio=ec1 lié à la décentralisation*socio=et. Au-delà de ces mouvements*socio=ec2 comptables*socio=rien entre les différentes*socio=rien administrations*socio=ec1, l'alourdissement*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et se répartit en une progression*socio=ec2 rapide*socio=rien des impôts*socio=et indirects*socio=rien, liée à l'augmentation*socio=ec2 de la taxe*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 et, pour les impôts*socio=et directs*socio=rien, en un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et sur*socio=rien les ménages*socio=ac (à travers*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 du taux*socio=rien de la *socio=rien majoration progressive conjoncturelle*socio=uv4 *socio=nil et l'élargissement*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien de la surtaxe*socio=et de solidarité*socio=uv1 de 1 pour *socio=rien cent sur le*socio=nil revenu*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Par contre, la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et sur*socio=rien les entreprises*socio=ac s'est*socio=rien sensiblement réduite, passant de 211/4 pour cent*socio=rien de leur revenu*socio=ec1 brut*socio=rien avant impôt*socio=et en 1983 à 18 1/2 pour cent*socio=rien en 1984. Le poids*socio=rien des cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et dans le PIB*socio=ec1 est*socio=rien resté pratiquement inchangé*socio=rien, le relèvement*socio=ec2 de certains taux*socio=rien (vieillesse*socio=uv1, chômage*socio=ec1) ayant compensé le freinage*socio=rien de la masse_salariale*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, l'accent*socio=rien a été*socio=rien mis sur*socio=rien la maîtrise*socio=rien des dépenses*socio=ec1 et la nécessité*socio=uv1 de compenser tout alourdissement*socio=ec2 de charge*socio=rien en cours*socio=te d'année*socio=rien par des économies*socio=ec1 sur*socio=rien d'autres postes*socio=rien. Ainsi un*socio=rien programme*socio=et d'économies*socio=ec1 de 11 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 a été*socio=rien décidé en mars*socio=rien 1984 pour équilibrer des *socio=rien charges nouvelles en*socio=nil matière de*socio=nil conversion*socio=ec2 industrielle*socio=ec1 *socio=nil et d'emploi*socio=ec1. De fait*socio=rien, la décélération*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 amorcée en 1983 s'est*socio=rien poursuivie, avec notamment une stagnation*socio=ec2, en francs*socio=ec1 courants*socio=te, des dépenses*socio=ec1 en capital*socio=ec1 et *socio=rien un freinage *socio=nil marqué par rapport*socio=rien à 1983 des paiements_d'_intérêt*socio=et rendu possible*socio=rien par la *socio=rien légère détente des*socio=nil *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil et le développement*socio=uv3 des modes*socio=rien de financement*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 moins coûteux*socio=ec2 à court_terme*socio=te. Toutefois, en termes*socio=rien réels*socio=ec2, les dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te (hors charges*socio=rien d'intérêt*socio=ec1), ont continué de progresser au même rythme*socio=rien qu'en 1983 (21 1/2 pour cent*socio=rien). Au total*socio=rien, la part*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et dans le PIB*socio=ec1 a continué de s'alourdir, pour atteindre 52,5 pour cent*socio=rien, selon les nomenclatures de l'OCDE*socio=ac, avec une évolution*socio=rien plus rapide*socio=rien des dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te que de celles en capital*socio=ec1. Pour 1985, la politique_budgétaire*socio=et vise, comme en 1984, à ramener le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 et à assurer l'équilibre*socio=uv3 des opérations*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et; en outre un*socio=rien objectif*socio=uv4 nouveau*socio=rien d'allégement*socio=uv3 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et, équivalent*socio=rien à 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 a *socio=rien été retenu.*socio=nil Les*socio=nil réductions*socio=ec2 d'*socio=nil impôt*socio=et portent*socio=nil sur un montant*socio=ec1 global*socio=te *socio=nil de 40 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 mais sont en partie*socio=rien compensées par le relèvement*socio=ec2 de certaines*socio=rien taxes*socio=et, avec notamment un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 important*socio=rien de la taxe*socio=et intérieure*socio=te sur*socio=rien les produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1. La réduction*socio=ec2 nette*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 devrait être*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 23 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit 0,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 de 1984, (compte*socio=rien non tenu de l'augmentation*socio=ec2 des tarifs*socio=et des postes*socio=rien estimée à 8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1) et concernera principalement les ménages*socio=ac. Le reste*socio=rien de l'allégement*socio=uv3 officiellement*socio=et prévu provient de l'évolution*socio=rien spontanée*socio=rien des principaux*socio=rien impôts*socio=et et de l'élimination*socio=ec2 d'écritures comptables*socio=rien (notamment la taxe*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 des fonctionnaires*socio=ac payée par l'État*socio=ac) entraînant un*socio=rien même montant*socio=ec1 de dépenses*socio=ec1 et de recettes*socio=ec1 pour le budget*socio=ec1. En contrepartie*socio=rien, les dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac devraient enregistrer *socio=rien un freinage *socio=nil très prononcé, leur progression*socio=ec2 étant ramenée à 4,7 pour cent*socio=rien (Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 initiale*socio=rien), à l'exclusion*socio=rien de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1, alors que les projections*socio=ec2 officielles*socio=et associées*socio=rien à la loi*socio=et de finances*socio=ec1 retenaient une prévision*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 de 7 1/2 pour cent*socio=rien et une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 de 51/4 pour cent*socio=rien. Ce ralentissement*socio=ec2 devrait être*socio=rien obtenu par une légère*socio=rien réduction*socio=ec2 des effectifs*socio=rien (-5 500 emplois*socio=ec1 pour l'État*socio=ac et -8 900*socio=rien pour les autres administrations*socio=ec1), une progression*socio=ec2 modérée des traitements*socio=rien (confirmée par l'accord*socio=et salarial*socio=ec1 dans la fonction_publique*socio=et) et une légère*socio=rien réduction*socio=ec2, en francs*socio=ec1 courants*socio=te, des dépenses*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien, hors traitements*socio=rien et pensions*socio=et. Il recouvre également des transferts*socio=ec1 de charges*socio=rien à d'autres collectivités*socio=ac publiques*socio=et; ainsi, les postes*socio=rien et télécommunications*socio=ec1 reçoivent une responsabilité*socio=uv1 accrue dans le financement*socio=ec1 des industries*socio=ec1 électroniques*socio=rien. Par contre, une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 (+20 pour cent*socio=rien) de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 est*socio=rien attendue. Au total*socio=rien, avec une prévision*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 en augmentation*socio=ec2 de 4,7 pour cent*socio=rien (par rapport*socio=rien au montant*socio=ec1 retenu*socio=rien dans la loi*socio=et de finances*socio=ec1 pour 1984), le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et atteindrait 140 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1), dont le financement*socio=ec1 devrait être*socio=rien assuré pour les trois-quarts sur*socio=rien le *socio=ec1 marché obligataire.*socio=nil Les*socio=nil *socio=rien comptes associés au*socio=nil projet_de_loi*socio=et de*socio=nil finances*socio=ec1 *socio=nil prévoient que le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1, au sens*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te, se stabilisera sur*socio=rien son niveau*socio=rien de 1984. Toutefois, si un*socio=rien effort*socio=uv1 important*socio=rien de maîtrise*socio=rien des opérations*socio=rien de l'État*socio=ac paraît *socio=rien devoir être *socio=nil accompli, les perspectives*socio=te concernant les organismes*socio=ac de sécurité_sociale*socio=et sont moins favorables*socio=ec2. En effet*socio=rien, ceux-ci voient leurs recettes*socio=ec1 réduites, à la fois*socio=rien par la suppression*socio=rien de la contribution*socio=uv1 spéciale*socio=rien de 1 pour cent*socio=rien et par le freinage*socio=rien des salaires*socio=ec1, alors que, compte*socio=rien tenu des tendances*socio=ec2 structurelles*socio=uv4 (notamment en matière*socio=rien de retraite*socio=ec1 et de dépenses*socio=ec1 de santé*socio=et), les prestations*socio=et versées aux ménages*socio=ac devraient progresser de plus de 2 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Selon les prévisions*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, le déséquilibre*socio=uv4 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et pourrait se creuser légèrement par rapport*socio=rien à 1984, du fait*socio=rien notamment d'une détérioration*socio=uv4 sensible*socio=rien des comptes*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et qui passeraient d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 substantiel*socio=rien en 1983-1984 à *socio=rien un léger déficit*socio=ec1 *socio=nil en 1985; le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 atteindrait ainsi 31/4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, cette évolution*socio=rien découlant d'une stabilisation*socio=et du poids*socio=rien des dépenses*socio=ec1 en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1 et d'une réduction*socio=ec2 de l'ordre*socio=rien de 1/2 point*socio=rien de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et. L'allégement*socio=uv3 des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 serait ainsi moins important*socio=rien qu'il n'est*socio=rien retenu*socio=rien dans les objectifs*socio=uv4 officiels*socio=et mais trancherait avec la tendance*socio=ec2 enregistrée pratiquement constamment depuis 10 ans*socio=rien, avec une augmentation*socio=ec2 moyenne*socio=rien pendant cette période*socio=te de 0,8 point*socio=rien de PIB*socio=ec1 par an*socio=rien (les prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 passant de 36,3 pour cent*socio=rien en 1974 à 45,4 pour cent*socio=rien en 1984). En dépit*socio=rien des réductions*socio=ec2 d'impôt*socio=et, la politique_budgétaire*socio=et continuera d'exercer une action*socio=rien restrictive*socio=uv4 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 et, selon les estimations*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et structurel*socio=uv4 pourrait s'améliorer légèrement. Peu d'indications*socio=rien sont encore *socio=rien disponibles sur les*socio=nil orientations*socio=et *socio=nil pour 1986. Une nouvelle*socio=rien réduction*socio=ec2 de 3 pour cent*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et le remboursement*socio=ec1 anticipé de l'emprunt*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2 effectué en 1983 ont cependant été*socio=rien déjà annoncés. Comme l'objectif*socio=uv4 de stabilisation*socio=et, voire de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, sera très vraisemblablement*socio=rien maintenu, de nouvelles*socio=rien compressions*socio=et de dépenses*socio=ec1 devront être*socio=rien opérées. Celles-ci viseront vraisemblablement*socio=rien à nouveau*socio=rien les dépenses*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien; des réductions*socio=ec2 d'effectifs*socio=rien sont également envisagés; enfin, les autorisations*socio=et de programmes*socio=et pourraient être*socio=rien gelées à concurrence*socio=ec1 de 15 pour cent*socio=rien pour constituer un*socio=rien fonds*socio=ec1 interministériel destiné à faciliter les redéploiements entre ministères*socio=ac. Cependant, l'effet*socio=rien sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 effectives*socio=rien de ce type*socio=rien de dispositif*socio=et qui, à la différence*socio=rien des fonds*socio=ec1 de régulation*socio=et constitués*socio=rien à plusieurs reprises dans le passé*socio=te, porterait sur*socio=rien les autorisations*socio=et et non sur*socio=rien les crédits*socio=ec1 de paiement*socio=ec1, *socio=rien est difficile *socio=nil à évaluer. Mais, compte*socio=rien tenu des tendances*socio=ec2 prévues sur*socio=rien les salaires*socio=ec1, le problème*socio=uv4 principal*socio=rien auquel devront faire face*socio=rien les pouvoirs_publics*socio=et résidera vraisemblablement*socio=rien dans le risque*socio=uv4 de dégradation*socio=uv3 importante*socio=rien de la situation*socio=rien des organismes*socio=ac de sécurité_sociale*socio=et et des mesures*socio=et correctrices*socio=rien devront certainement *socio=rien être prises *socio=nil dans ce domaine*socio=rien. Politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. La mise en oeuvre*socio=rien d'une politique*socio=et active*socio=uv4 des revenus*socio=ec1 constitue le *socio=rien troisième volet *socio=nil de la politique*socio=et de redressement*socio=ec2. La fixation*socio=ec1 d'une norme*socio=et de relèvement*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 ajustée sur*socio=rien l'objectif*socio=uv4 retenu*socio=rien en matière*socio=rien d'inflation*socio=ec2 (5 pour cent*socio=rien en glissement*socio=rien pour 1984 et 41/2 pour cent*socio=rien pour 1985) a contribué à freiner la hausse*socio=rien des rémunérations*socio=ec1. Bien*socio=rien que cette norme*socio=et ne soit qu'indicative pour le secteur_privé*socio=et, elle a très largement servi de référence*socio=rien dans les accords*socio=et signés en 1984 et cette tendance*socio=ec2 parait s'être*socio=rien poursuivie au début*socio=rien de 1985. L'INSEE*socio=ac a cherché à estimer l'incidence*socio=ec2 de ce dispositif*socio=et en simulant la progression*socio=ec2 du taux*socio=rien de salaire*socio=ec1 induite par les *socio=rien facteurs explicatifs significatifs*socio=uv4 *socio=nil dans le passé*socio=te (prix*socio=ec1 de détail*socio=rien, chômage*socio=ec1 et productivité*socio=uv3). L'écart*socio=rien en 1984 entre l'évolution*socio=rien simulée et les résultats*socio=rien observés est*socio=rien de 2 points*socio=rien en glissement*socio=rien, ce qui pourrait constituer une indication*socio=rien des effets*socio=rien de la nouvelle*socio=rien politique*socio=et salariale*socio=ec1. Dans la fonction_publique*socio=et, la progression*socio=ec2 des traitements*socio=rien a été*socio=rien conforme*socio=uv4, en 1984, aux objectifs*socio=uv4 compte*socio=rien tenu des normes*socio=et particulières*socio=rien à ce secteur*socio=rien de prise*socio=rien en compte*socio=rien de l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1. Pour 1985, l'accord*socio=et salarial*socio=ec1 prévoit une *socio=rien hausse générale des*socio=nil traitements *socio=nil de 41/2 pour cent*socio=rien en glissement*socio=rien et de 5,2 pour cent*socio=rien en *socio=rien moyenne annuelle en*socio=nil ligne *socio=nil avec l'objectif*socio=uv4 de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. Enfin, l'ajustement*socio=et discrétionnaire*socio=et du SMIC*socio=ec1 n'a été*socio=rien que de 1 pour cent*socio=rien en 1984. Une *socio=rien nouvelle hausse est *socio=nil intervenue en mai*socio=rien 1985 (de l'ordre*socio=rien de 11/4 pour cent*socio=rien). Le dispositif*socio=et de surveillance*socio=et des prix*socio=ec1, mis en place*socio=rien en 1983, a été*socio=rien maintenu dans ses *socio=rien grandes lignes.*socio=nil *socio=nil Toutefois, son application*socio=rien a été*socio=rien graduellement assouplie pour les produits*socio=rien industriels*socio=ec1 dont les prix*socio=ec1 sont, au début*socio=rien de 1985, très largement libérés dans les secteurs*socio=rien des biens*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien et des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, mais plus partiellement pour les biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 (qui représentent environ 30 pour cent*socio=rien du total*socio=rien); cette libération*socio=uv3 a été*socio=rien élargie aux carburants en janvier*socio=rien 1985 et aux automobiles en juillet*socio=rien. Par contre, le contrôle*socio=uv3 continue*socio=rien de s'appliquer avec rigueur*socio=uv3 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 des services*socio=et et les marges de distribution*socio=rien. Comme pour les salaires*socio=ec1, l'INSEE*socio=ac a estimé les effets*socio=rien du contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 à partir des relations*socio=rien économétriques*socio=ec2 observées dans le passé*socio=te. Selon ce calcul*socio=rien, l'écart*socio=rien entre l'évolution*socio=rien observée et l'évolution*socio=rien calculée des prix*socio=ec1 *socio=rien est significatif *socio=nil pour les prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1 des services*socio=et et les prix*socio=ec1 de détail*socio=rien non alimentaires*socio=ec1. Par contre, cette méthode*socio=rien ne met pas en évidence*socio=rien d'incidence*socio=ec2 du contrôle*socio=uv3 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1 des produits*socio=rien industriels*socio=ec1. Autres mesures*socio=et de politique_économique*socio=et. Le redressement*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 a conduit les autorités*socio=et à prendre quelques mesures*socio=et d'allégement*socio=uv3 du contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien. Notamment, le montant*socio=ec1 des transferts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te des résidents*socio=ac non soumis à autorisation*socio=et a été*socio=rien relevé et l'obligation*socio=uv1 de couverture*socio=ec1 par un*socio=rien financement*socio=ec1 extérieur*socio=te des investissements*socio=ec1 à l'étranger*socio=te a été*socio=rien ramenée de 75 à 50 pour cent*socio=rien pour les opérations*socio=rien réalisées dans la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs*socio=rien,*socio=nil les*socio=nil institutions européennes *socio=nil sont désormais autorisées à émettre des emprunts*socio=ec1 en France*socio=ac libellés en Écu, les résidents*socio=ac pouvant se porter acquéreurs de ces titres*socio=rien sans *socio=rien être tenus *socio=nil de passer par la devise-titre. Le marché*socio=ec1 euro-obligataire en francs*socio=ec1, sur*socio=rien lequel il n'y avait pas eu d'émissions*socio=rien depuis 1981, a été*socio=rien réouvert. Ces deux mesures*socio=et laissent subsister le système*socio=rien de la devise-titre. Mais celui-ci est*socio=rien devenu, dans les faits*socio=rien, moins contraignant*socio=uv2. L'écart*socio=rien qui sépare le cours*socio=rien devise-titre du cours*socio=rien coté sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des *socio=rien changes ordinaire s'*socio=nil est considérablement *socio=nil réduit: alors que cette prime atteignait près de 40 pour cent*socio=rien en 198 1, elle était de l'ordre*socio=rien de 5 pour *socio=rien cent début juin *socio=nil 1985. Enfin, autorisation*socio=et a été*socio=rien donnée aux importateurs*socio=ac de couvrir à terme*socio=rien, pour une durée*socio=te maximale*socio=rien de six mois*socio=rien, leurs importations*socio=ec1 facturées en Écu. Dans le domaine*socio=rien financier*socio=ec1, des mesures*socio=et de modernisation*socio=ec2 et de renforcement*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 ont été*socio=rien adoptées, avec en particulier*socio=rien la création*socio=rien de certificats de dépôts*socio=ec1 en francs*socio=ec1 et en devises*socio=ec1, d'un*socio=rien marché*socio=ec1 à terme*socio=rien d'instruments*socio=et financiers*socio=ec1 et une réforme*socio=et de l'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 et du *socio=ec1 financement hypothécaire.*socio=nil Enfin*socio=nil *socio=rien diverses initiatives ont*socio=nil été prises *socio=nil pour favoriser les investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te. CONCLUSIONS*socio=rien. La politique*socio=et de rééquilibrage*socio=uv3, amorcée depuis le début*socio=rien de 1983 et fondée sur*socio=rien une politique_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et restrictive*socio=uv4 et une politique*socio=et active*socio=uv4 des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1, a rencontré d'indéniables succès*socio=uv1. Le rythme*socio=rien de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 a été*socio=rien réduit de moitié*socio=rien depuis 1982 et ramené à 61/2 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1985, soit le *socio=rien meilleur résultat *socio=nil depuis la première*socio=rien crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1. Le ralentissement*socio=ec2 marqué des *socio=ec1 coûts salariaux a*socio=nil permis*socio=rien *socio=nil d'amorcer un*socio=rien redressement*socio=ec2 des taux*socio=rien de marge qui ont retrouvé en 1984 leur niveau*socio=rien de 1979. La balance*socio=ec1 courante*socio=te est*socio=rien revenue à J'équilibre*socio=uv3 en 1984 alors qu'elle dégageait un*socio=rien déficit*socio=ec1 équivalent*socio=rien à 21/4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1982. Enfin, le freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et l'alourdissement*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et ont permis*socio=rien de réduire légèrement le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1. Grâce*socio=rien au soutien*socio=uv3 apporté par une demande*socio=rien extérieure*socio=te très vigoureuse*socio=rien, ce redressement*socio=ec2 s'est*socio=rien opéré sans baisse*socio=ec2 de la production*socio=ec1. Certes, la progression*socio=ec2 du PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien nettement ralentie en 1983-1984, mais, sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien du cycle*socio=te depuis 1980, la croissance*socio=uv3 *socio=rien reste supérieure *socio=nil à celle enregistrée en moyenne*socio=rien dans les autres pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil *socio=nil Par contre, le coût*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et en termes*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et de chômage*socio=ec1 a été*socio=rien élevé*socio=uv4, le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien s'accompagnant d'un*socio=rien effort*socio=uv1, particulièrement marqué dans l'industrie*socio=ec1, de réduction*socio=ec2 des coûts*socio=ec1, à travers*socio=rien notamment la réduction*socio=ec2 des effectifs*socio=rien, tandis que, dans le même temps*socio=rien, les programmes*socio=et de soutien*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1 mis en place*socio=rien en 1981-1983 cessaient d'exercer leurs effets*socio=rien. Aussi, le chômage*socio=ec1, qui avait été*socio=rien stabilisé durant les deux *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil a-t-il fortement augmenté en 1984. Toutefois, pour importante*socio=rien qu'elle soit, la résorption*socio=ec2 des déséquilibres*socio=uv4 *socio=rien reste partielle *socio=nil et devra être*socio=rien poursuivie pour demeurer en ligne*socio=rien avec les résultats*socio=rien obtenus dans l'effort*socio=uv1 d'assainissement*socio=uv3 mené par les principaux*socio=rien partenaires*socio=ac économiques*socio=ec1 de la France*socio=ac. En effet*socio=rien, au début*socio=rien de 1985, les taux*socio=rien de marge n'ont pas retrouvé les niveaux*socio=rien enregistrés avant la première*socio=rien crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1 et les taux*socio=rien de profit*socio=ec1 sont encore insuffisants*socio=uv4 pour assurer le financement*socio=ec1 de l'amortissement*socio=ec1 du capital*socio=ec1. L'écart*socio=rien de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 avec les partenaires*socio=ac les moins inflationnistes*socio=ec2 demeure significatif*socio=rien. L'évolution*socio=rien de la compétitivité*socio=uv3 recouvre plusieurs mouvements*socio=ec2 distincts*socio=rien. Sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te, on observe une amélioration*socio=uv1 des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien depuis deux ans*socio=rien, tandis que, à l'égard*socio=rien de l'extérieur*socio=te, l'appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 a eu des effets*socio=rien favorables*socio=ec2. En revanche, l'écart*socio=rien d'inflation*socio=ec2 avec la moyenne*socio=rien des *socio=ac partenaires européens *socio=nil a entraîné une érosion*socio=ec2, vis à vis de ceux-ci, de l'avantage de compétitivité*socio=uv3 acquis*socio=uv2 en 1983. Le redressement*socio=ec2 extérieur*socio=te *socio=rien reste fragile,*socio=nil *socio=nil comme le montre la détérioration*socio=uv4 des échanges*socio=ec1 courants*socio=te au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1985; il repose sur*socio=rien le ralentissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 entraîné par l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien et la stagnation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, tandis que les exportations*socio=ec1 n'ont fait*socio=rien que suivre la demande*socio=ec1 étrangère*socio=te. Cependant, sous l'hypothèse*socio=ec2 du maintien*socio=rien des orientations*socio=et actuelles*socio=te de la politique_économique*socio=et et d'un*socio=rien environnement*socio=et international*socio=te relativement favorable*socio=ec2 tant en termes*socio=rien de demande*socio=rien que d'inflation*socio=ec2, de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv1 devraient être*socio=rien enregistrés en 1985-1986. On devrait en effet*socio=rien assister à une poursuite*socio=rien de la désinflation*socio=ec2, moins rapide*socio=rien qu'il n'est*socio=rien retenu*socio=rien dans les objectifs*socio=uv4 officiels*socio=et mais permettant de ramener la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à moins de 5 pour cent*socio=rien, en *socio=rien moyenne annuelle,*socio=nil *socio=nil en 1986, ainsi qu'à une amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te. En contrepartie*socio=rien, la progression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 resterait plus lente*socio=rien que dans la moyenne*socio=rien des *socio=ac pays européens de*socio=nil sorte*socio=rien *socio=nil que, à la fin*socio=rien de la période*socio=te de prévision*socio=ec2, l'écart*socio=rien de croissance*socio=uv3 accumulé*socio=rien durant la phase*socio=te de relance*socio=uv3 de 1981-1982 serait entièrement résorbé. Avec la persistance*socio=te d'une croissance*socio=uv3 lente*socio=rien, la baisse*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 risque*socio=uv4 d'être*socio=rien importante*socio=rien, mais ses *socio=rien effets sur le*socio=nil chômage*socio=ec1 pourraient*socio=nil être *socio=nil atténués par le *socio=rien nouvel essor *socio=nil actuellement donné aux politiques*socio=et spécifiques*socio=rien de résorption*socio=ec2 du chômage*socio=ec1. Ces perspectives*socio=te indiquent clairement que la marge de manoeuvre*socio=rien des autorités*socio=et reste*socio=rien limitée et que la consolidation*socio=uv3 des progrès*socio=uv1 réalisés passe par la poursuite*socio=rien d'une politique*socio=et de rigueur*socio=uv3 pendant une période*socio=te encore prolongée. Celle-ci paraît d'autant plus nécessaire*socio=rien que le rétablissement*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et n'est*socio=rien qu'amorcé. Des objectifs*socio=uv4 ambitieux*socio=uv2 ont, en effet*socio=rien, été*socio=rien assignés à la politique_budgétaire*socio=et en 1985 et seront, sans doute*socio=rien, confirmés pour 1986. Celle-ci doit viser, à la fois*socio=rien, à contenir le déficit*socio=ec1 et à réduire graduellement la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et globale*socio=rien. De tels objectifs*socio=uv4 seront difficiles*socio=rien à atteindre alors que la faiblesse*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et la politique*socio=et de modération*socio=ec2 salariale*socio=ec1 pèsent sur*socio=rien la progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 et que la relance*socio=uv3 des politiques*socio=et spécifiques*socio=rien d'aide*socio=uv1 à l'emploi*socio=ec1 pourrait impliquer des charges*socio=rien budgétaires*socio=et nouvelles*socio=rien. Aussi, la réduction*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et sans aggravation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 pourrait-elle requérir un*socio=rien réexamen*socio=et de certains programmes*socio=et de dépenses*socio=ec1, comme cela a déjà été*socio=rien le cas*socio=rien pour les allocations*socio=et de chômage*socio=ec1. Dans la mesure*socio=rien même où la marge de *socio=rien manoeuvre est *socio=nil limitée, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 que les choix*socio=uv1 en matière*socio=rien de réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 et des recettes*socio=ec1 soient les plus efficaces*socio=uv4 possibles*socio=rien et cohérents*socio=rien avec les autres options*socio=rien de politique_économique*socio=et. A cet égard*socio=rien, si l'allégement*socio=uv3 des impôts*socio=et *socio=rien directs sur les*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil en 1985 devrait permettre d'atténuer les effets*socio=rien restrictifs*socio=uv4 de la politique*socio=et des revenus*socio=ec1, on peut cependant s'interroger sur*socio=rien l'opportunité*socio=uv3 de prolonger cette orientation*socio=et en 1986 alors que la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et *socio=rien directe est relativement*socio=nil faible en*socio=nil France*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil dans ce domaine*socio=rien tiennent plus à la répartition*socio=uv3 de l'impôt*socio=et direct*socio=rien par catégories*socio=rien de revenu*socio=ec1 qu'à son niveau*socio=rien global*socio=te. Des mesures*socio=et visant à alléger les cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et (qui sont, elles, beaucoup plus lourdes que dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac), et à réduire le coût*socio=ec1 du travail*socio=ec1 pourraient paraître plus adaptées dans *socio=rien un contexte de*socio=nil chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4.*socio=nil Nécessaire *socio=nil en elle-même pour réduire le prélèvement*socio=ec1 du secteur_public*socio=et sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 et éviter que l'accumulation*socio=ec2 de la dette*socio=ec1, encore relativement modeste*socio=rien, ne finisse par créer problème*socio=uv4, la maîtrise*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et conditionne également, de *socio=rien façon importante,*socio=nil la*socio=nil réussite*socio=uv1 *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et. En 1984, le développement*socio=uv3 rapide*socio=rien du marché_financier*socio=ec1 a permis*socio=rien de financer l'essentiel*socio=uv4 du déficit*socio=ec1 public*socio=et sur*socio=rien des ressources*socio=ec1 longues*socio=rien, de sorte*socio=rien que le freinage*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil a pu s'opérer sans exercer de contrainte*socio=uv1 *socio=rien excessive sur le*socio=nil *socio=ec1 crédit bancaire au*socio=nil secteur_privé*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil orientation*socio=et *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 vers les marchés_financiers*socio=ec1 a *socio=rien été favorisée *socio=nil par la création*socio=rien d'instruments*socio=et de placement*socio=ec1 nouveaux*socio=rien, mais aussi par des niveaux*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4, résultant*socio=rien à la fois*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 entre offre*socio=rien et demande*socio=rien de fonds*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 intérieurs*socio=te et de la nécessité*socio=uv1 de maintenir *socio=rien un écart de*socio=nil taux suffisamment*socio=nil attractif*socio=ec2 par*socio=nil rapport *socio=nil à ceux pratiqués sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te. Cependant, après*socio=rien trois années*socio=rien de forte*socio=rien progression*socio=ec2 liée pour partie*socio=rien à la création*socio=rien d'actifs*socio=ec1 financiers*socio=ec1 nouveaux*socio=rien, les possibilités*socio=rien de développement*socio=uv3 additionnel*socio=rien du marché_financier*socio=ec1 paraissent limitées. Un*socio=rien dérapage*socio=uv4 du déficit*socio=ec1 public*socio=et risquerait donc, soit de créer des tensions*socio=ec2 sur*socio=rien les *socio=ec1 taux_d'_intérêt obligataires,*socio=nil *socio=nil avec les *socio=rien conséquences inévitables d'*socio=nil éviction*socio=ec2 du*socio=nil secteur_privé*socio=et *socio=nil et d'alourdissement*socio=ec2 de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et, soit d'inciter à recourir à un*socio=rien *socio=ec1 financement monétaire *socio=nil remettant en cause*socio=rien les objectifs*socio=uv4 de resserrement*socio=ec2 des liquidités*socio=ec1. Une telle évolution*socio=rien rendrait plus difficile*socio=rien la mise en oeuvre*socio=rien du nouveau*socio=rien mécanisme*socio=et de contrôle*socio=uv3 du crédit*socio=ec1 et limiterait la possibilité*socio=rien d'aller graduellement vers un*socio=rien contrôle*socio=uv3 indirect*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil par les taux_d'_intérêt*socio=ec1. Comme on l'a indiqué, la marge de compétitivité*socio=uv3 dégagée par les ajustements*socio=et de change*socio=rien de 1982 et 1983 a été*socio=rien pratiquement absorbée, depuis lors*socio=rien, à l'égard*socio=rien des pays*socio=ac du système_monétaire*socio=ec1 Européen*socio=ac. Le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 relatifs*socio=rien constitue ainsi l'un*socio=rien des *socio=rien facteurs explicatifs *socio=nil de la vulnérabilité*socio=uv1 de la balance_des_paiements*socio=ec1. Pour réduire les effets*socio=rien de la contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1, une amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 est*socio=rien clairement souhaitable*socio=rien et requiert une accentuation*socio=ec2 de l'effort*socio=uv1 des pouvoirs_publics*socio=et dans cette direction*socio=et. Cependant, les politiques*socio=et *socio=ec1 macro économiques *socio=nil ne peuvent trouver leur pleine*socio=rien efficacité*socio=uv3 que si elles s'accompagnent d'un*socio=rien effort*socio=uv1 d'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4 de façon*socio=rien à améliorer l'efficacité*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4 et à répondre à la contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te autrement que par le freinage*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. Une meilleure*socio=rien adaptation*socio=uv3 de l'_offre*socio=ec1 à la demande*socio=ec1 passe, au premier_chef*socio=rien, par une reprise des investissements*socio=ec1 et donc par une poursuite*socio=rien du redressement*socio=ec2 des profits*socio=ec1 des entreprises*socio=ac. Mais elle serait également facilitée par *socio=rien un meilleur fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans cette ligne*socio=rien, les autorités*socio=et affichent leur volonté*socio=uv1 de réduire, à mesure*socio=rien que les contraintes*socio=uv1 à court_terme*socio=te se relâchent, les interventions*socio=et administratives*socio=rien et de renforcer le rôle*socio=rien du marché*socio=ec1 dans l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1. Des efforts*socio=uv1 importants*socio=rien ont *socio=rien été effectivement *socio=nil accomplis pour moderniser les circuits*socio=rien financiers*socio=ec1 et y renforcer la concurrence*socio=ec1; la libération*socio=uv3 des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien industriels*socio=ec1 se poursuit. D'autres domaines*socio=rien, comme une baisse*socio=ec2 parallèle*socio=rien des subventions*socio=ec1 et de la fiscalité*socio=et des entreprises*socio=ac, sont actuellement explorés et pourraient contribuer à une plus grande*socio=rien transparence*socio=uv3 et accroître la rationalité économique*socio=ec1. Cependant, le champ*socio=rien économique*socio=ec1 réglementé demeure important*socio=rien. Le maintien*socio=rien d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 strict*socio=rien des prix*socio=ec1 des services*socio=et et d'un*socio=rien dispositif*socio=et de contrôle*socio=uv3 des *socio=rien changes continue *socio=nil notamment d'être*socio=rien source*socio=rien de distorsions*socio=uv4 importantes*socio=rien malgré les mesures*socio=et prises*socio=rien récemment. *socio=rien Un domaine *socio=nil dans lequel les rigidités*socio=uv3 paraissent particulièrement importantes*socio=rien et a fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une *socio=rien analyse particulière *socio=nil dans cette étude*socio=ec2 est*socio=rien celui du marché_du_travail*socio=ec1; face*socio=rien au problème*socio=uv4 crucial*socio=rien du chômage*socio=ec1, les politiques*socio=et de "traitement*socio=rien social*socio=et" ne peuvent constituer la solution*socio=rien économique*socio=ec1 du problème*socio=uv4. Comme on l'a indiqué à la partie*socio=rien III, le chômage*socio=ec1 trouve son origine*socio=rien non seulement dans le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, mais aussi dans une *socio=rien hausse excessive des*socio=nil salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil qui a eu pour conséquence*socio=rien une réduction*socio=ec2 des profits*socio=ec1 et une baisse*socio=ec2 des investissements*socio=ec1, tandis que l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 entraînait en même temps*socio=rien une *socio=rien substitution importante du*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil par le capital*socio=ec1. La mise en oeuvre*socio=rien depuis la mi-1982 d'une politique*socio=et de modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 a contribué à infléchir cette tendance*socio=ec2. Néanmoins, malgré l'inflexion*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et le maintien*socio=rien de gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 élevés*socio=uv4 conduisant, dans une période*socio=te de croissance*socio=uv3 ralentie, à une réduction*socio=ec2 rapide*socio=rien des effectifs*socio=rien, la résorption*socio=ec2 de l'"avance*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2" est*socio=rien encore inachevée. De plus si, à court_terme*socio=te, l'adoption*socio=rien d'une norme*socio=et s'est*socio=rien avérée efficace*socio=uv4 pour modifier les anticipations*socio=uv3 et amorcer le processus*socio=te de ralentissement*socio=ec2 des salaires*socio=ec1, elle ne peut se substituer durablement aux mécanismes*socio=et micro-économiques*socio=ec1 de formation*socio=et des salaires*socio=ec1. A cet égard*socio=rien, l'obligation*socio=uv1 faite depuis 1982 de négocier chaque année*socio=rien les salaires*socio=ec1 dans l'entreprise*socio=ac pourrait modifier graduellement les comportements*socio=rien et éviter que, comme par le passé*socio=te, les négociations*socio=et centralisées ne conduisent à un*socio=rien alignement*socio=ec2 général*socio=rien des hausses de salaires*socio=ec1 sur*socio=rien les secteurs*socio=rien les plus favorisés. Un*socio=rien problème*socio=uv4 *socio=rien spécifique est *socio=nil celui du niveau*socio=rien de rémunération*socio=ec1 des jeunes*socio=ac, qui peut apparaître excessif*socio=rien étant donné le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 très élevé*socio=uv4 qui les affecte. On peut se demander si une modulation*socio=rien du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien en fonction*socio=rien de l'âge*socio=rien, permettant une meilleure*socio=rien adaptation*socio=uv3 des rémunérations*socio=ec1 à la productivité*socio=uv3 relative*socio=rien, ne constituerait pas une incitation*socio=uv3 efficace*socio=uv4 à l'embauche*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien arrivants*socio=ac sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. Il *socio=rien est vrai *socio=nil cependant que, d'une part*socio=rien, les études*socio=ec2 menées par l'OCDE*socio=ac ne font pas apparaître d'incidence*socio=ec2 significative*socio=uv4 du SMIC*socio=ec1 sur*socio=rien le chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac et que, d'autre part*socio=rien, les systèmes*socio=rien de stage et les travaux*socio=rien d'utilité*socio=rien collective*socio=uv2 permettent d'employer des jeunes*socio=ac pour une rémunération*socio=ec1 inférieure*socio=rien au SMIC*socio=ec1. Le fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien également affecté de rigidités*socio=uv3 importantes*socio=rien dans les conditions*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 de la main_d'_oeuvre*socio=ac et la législation*socio=et française*socio=ac est*socio=rien dans ce domaine*socio=rien beaucoup plus développée*socio=uv4 que dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac. L'incidence*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 de ces dispositifs*socio=et *socio=rien est difficile *socio=nil à mettre en évidence*socio=rien au plan*socio=rien global*socio=te et varie certainement d'une entreprise*socio=ac à l'autre. Cependant, si chaque élément*socio=rien pris isolément ne paraît pas exercer d'effet*socio=rien déterminant*socio=rien, l'existence*socio=rien d'un*socio=rien dispositif*socio=et extrêmement complexe constitue une contrainte*socio=uv1 *socio=rien psychologique importante *socio=nil et peut dissuader les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac d'embaucher. Par ailleurs*socio=rien, la législation*socio=et et les pratiques*socio=et contractuelles*socio=ec1 ont certainement contribué à accroître le dualisme du marché_du_travail*socio=ec1 avec la coexistence d'une frange de population*socio=ac dont l'insertion*socio=uv3 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien précaire*socio=uv2 et d'une *socio=rien grande majorité d'*socio=nil emplois*socio=ec1 fortement*socio=nil protégés,*socio=nil cette*socio=nil dernière catégorie jouant*socio=nil un rôle déterminant *socio=nil dans les négociations*socio=et salariales*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et et une *socio=rien grande partie des*socio=nil partenaires_sociaux*socio=et sont*socio=nil conscients*socio=uv2 *socio=nil de ces problèmes*socio=uv4 et un*socio=rien effort*socio=uv1 est*socio=rien actuellement mené pour assouplir les conditions_de_travail*socio=ec1, notamment par une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des horaires*socio=rien. Toutefois, pour stimuler réellement l'embauche*socio=ec1, il serait *socio=rien vraisemblablement nécessaire *socio=nil d'aller plus loin*socio=rien, de façon*socio=rien à convaincre les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac désireux*socio=uv2 d'augmenter leurs effectifs*socio=rien qu'ils pourront ultérieurement, si nécessaire*socio=rien, ajuste: ceux-ci. Au total*socio=rien, le succès*socio=uv1 de la politique*socio=et de désinflation*socio=ec2 et de rétablissement*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 extérieur*socio=te paraît bien*socio=rien engagé, mais des progrès*socio=uv1 restent encore à faire avant que la situation*socio=rien puisse être*socio=rien considérée comme satisfaisante*socio=uv4. Aussi, tout relâchement*socio=ec2 de la politique*socio=et de rigueur*socio=uv3 menée, au plan*socio=rien macro-économique*socio=ec1, depuis 1983 serait-il prématuré*socio=rien, le gradualisme dans l'ajustement*socio=et voulu par les pouvoirs_publics*socio=et devant*socio=rien avoir pour contrepartie*socio=rien la continuité*socio=uv1 de la politique*socio=et poursuivie dans les domaines*socio=rien monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et ainsi que dans celui de la compétitivité*socio=uv3. Cet effort*socio=uv1 de redressement*socio=ec2 a inévitablement un*socio=rien coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1, dans *socio=rien un contexte *socio=nil où les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des facteurs*socio=rien ne se modifient que très lentement, mais constitue *socio=rien un préalable au*socio=nil retour *socio=nil à une croissance*socio=uv3 équilibrée qui seule*socio=rien peut permettre d'absorber une population_active*socio=ac qui continuera d'augmenter pendant plusieurs années*socio=rien. Cependant, la solution*socio=rien du problème*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 ne passe pas seulement par une reprise de l'activité*socio=rien mais aussi par une plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 du système_économique*socio=ec1 et, notamment, par une réduction*socio=ec2 des rigidités*socio=uv3 importantes*socio=rien qui affectent le fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 au niveau*socio=rien de la formation*socio=et des salaires*socio=ec1 et des conditions*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1. Des progrès*socio=uv1 dans ce domaine*socio=rien ne requièrent pas seulement l'intervention*socio=et publique*socio=et mais également que se dégage un*socio=rien consensus*socio=uv1 de l'ensemble*socio=rien des partenaires_sociaux*socio=et visant à mieux répartir le coût*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et, faute de quoi le processus*socio=te de marginalisation*socio=uv1 ou d'exclusion*socio=uv1 de *socio=rien certaines catégories *socio=nil de la population*socio=ac ne pourrait que