*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1986 } INTRODUCTION*socio=rien. Depuis la publication*socio=rien, en 1985, de la dernière*socio=rien étude*socio=ec2 du Comité*socio=ac d'examen*socio=ec2 des situations*socio=rien économiques*socio=ec1 et des problèmes*socio=uv4 de développement*socio=uv3, l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac, qui avait connu une récession*socio=ec2 sans précédent*socio=rien depuis la guerre*socio=et, a continué de se redresser, sous l'impulsion*socio=ec2, notamment, d'une demande*socio=rien intérieure*socio=te très soutenue. Au début*socio=rien de 1986, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 était tombé au-dessous de la barre des 10 pour cent*socio=rien pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis quatre ans*socio=rien. La désinflation*socio=ec2 qui s'était amorcée en 1982 s'est*socio=rien interrompue temporairement*socio=rien et, en 1985, le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 s'est*socio=rien stabilisé à *socio=rien un niveau moyen *socio=nil quelque peu inférieur*socio=rien à celui de l'OCDE*socio=ac. La balance*socio=ec1 *socio=te extérieure courante est*socio=rien *socio=nil devenue légèrement déficitaire*socio=ec2, sans que cela soit toutefois préoccupant*socio=uv4. L'objectif*socio=uv4 de la politique_économique*socio=et étant de rétablir les conditions*socio=ec1 d'une croissance*socio=uv3 non inflationniste*socio=ec2 durable*socio=uv4 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, la politique_budgétaire*socio=et est*socio=rien restée axée sur*socio=rien la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et, encore important*socio=rien. La politique_monétaire*socio=et a favorisé*socio=rien la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, en veillant toutefois à ne pas compromettre les résultats*socio=rien obtenus dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Elle s'est*socio=rien parfois heurtée*socio=rien, concrètement, à la nécessité*socio=uv1 de contrecarrer les attaques*socio=rien occasionnelles de la spéculation*socio=ec1 contre le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. Les perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 du Canada*socio=ac pour 1986 et 1987 apparaissent relativement favorables*socio=ec2. Tout en se ralentissant, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 devrait permettre d'augmenter encore, faiblement il *socio=rien est vrai,*socio=nil le*socio=nil taux d'*socio=nil utilisation des*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Malgré les relèvements*socio=ec2 récents*socio=rien de taux*socio=rien d'impôts*socio=et indirects*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 devrait reculer sensiblement, en raison*socio=rien surtout de la baisse*socio=ec2 des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil et de l'évolution*socio=rien favorable*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te. Le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien pourrait continuer de se creuser cette année*socio=rien, avant de diminuer en 1987 à mesure*socio=rien que la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 se ralentira. L'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1 et ses conséquences*socio=rien sont un*socio=rien des *socio=rien principaux éléments d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil qui pèsent sur*socio=rien les prévisions*socio=ec2; manifestement, leur baisse*socio=ec2 contribuera à réduire l'inflation*socio=ec2, mais leur *socio=rien effet sur le*socio=nil niveau *socio=nil de l'activité*socio=rien est*socio=rien plus difficile*socio=rien à prévoir. Si le prix*socio=ec1 du baril*socio=ec1 s'établit à 15 dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac en moyenne*socio=rien à partir du *socio=rien second semestre *socio=nil de 1986, hypothèse*socio=ec2 retenue*socio=rien dans les présentes*socio=rien projections*socio=ec2, cela devrait avoir au total*socio=rien une incidence*socio=ec2 nette*socio=rien positive*socio=uv4 sur*socio=rien la demande*socio=ec1 globale*socio=rien et la production*socio=ec1, mais avec des différences*socio=uv1 sensibles*socio=rien dans les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 selon les secteurs*socio=rien et selon les régions*socio=te. Des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil tombant nettement au-dessous de ce niveau*socio=rien pendant une période*socio=te de temps*socio=rien prolongée risqueraient fort*socio=rien de freiner la croissance*socio=uv3 au Canada*socio=ac, ce pays*socio=ac étant *socio=rien un important producteur*socio=ac d'*socio=nil énergie*socio=ec1.*socio=nil Après avoir*socio=nil passé*socio=te *socio=nil en revue l'évolution*socio=rien économique*socio=ec1 récente*socio=rien dans le *socio=rien premier chapitre,*socio=nil la*socio=nil présente étude*socio=ec2 *socio=nil décrit et évalue au chapitre*socio=rien II l'orientation*socio=et de la politique_économique*socio=et et les mesures*socio=et prises*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=te récente*socio=rien, qui sont axées sur*socio=rien le double*socio=rien objectif*socio=uv4 de l'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et et de la maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, conditions*socio=ec1 d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4, après*socio=rien quoi on examinera les perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 du Canada*socio=ac jusqu'à la fin*socio=rien de 1987. Le rôle*socio=rien du secteur_public*socio=et dans l'économie*socio=ec1, thème*socio=rien structurel*socio=uv4 retenu*socio=rien cette année*socio=rien, fait*socio=rien l'objet*socio=rien du chapitre*socio=rien III, où sont analysés en particulier*socio=rien les problèmes*socio=uv4 liés aux déficits*socio=ec1 et à la dette*socio=ec1 publics*socio=et ainsi qu'aux réglementations*socio=et et à la fiscalité*socio=et. Enfin, le chapitre*socio=rien IV tente de dégager des chapitres*socio=rien qui précèdent *socio=rien un certain nombre de*socio=nil conclusions *socio=nil concernant la conduite*socio=rien de la politique_économique*socio=et. politique_économique*socio=et. Le graphique*socio=rien 7 met en lumière*socio=rien les deux grands*socio=rien déséquilibres*socio=uv4 qui subsistent au niveau*socio=rien -économique: le chômage*socio=ec1 - malgré une amélioration*socio=uv1 considérable*socio=rien depuis 1983 - et le déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et. La difficulté*socio=uv4 du choix*socio=uv1 à court_terme*socio=te (entre l'amélioration*socio=uv1 de la on budgétaire*socio=et et les mesures*socio=et en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1) n'a pas empêché le gouvernement*socio=ac de définir*socio=rien à moyen_terme*socio=te une politique_économique*socio=et qui privilégie l'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, considéré comme *socio=rien un préalable *socio=nil à une progression*socio=ec2 durable*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 dans le long_terme*socio=te. La stratégie*socio=et retenue*socio=rien pour assainir les finances*socio=ec1 publiques*socio=et et pour rationaliser et alléger l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac fait*socio=rien l'objet*socio=rien du programme*socio=et accompagnant l'exposé économique*socio=ec1 et financier*socio=ec1 du gouvernement*socio=ac de novembre*socio=rien 1984 (Ministère*socio=ac des finances*socio=ec1, novembre*socio=rien 1984). Les mesures*socio=et prises*socio=rien à ce jour*socio=rien, notamment dans le cadre*socio=rien des deux budgets*socio=ec1 de mai*socio=rien 1985 et février*socio=rien 1986, visent à réduire à peu près de moitié*socio=rien le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et, qui serait ramené de 7,7 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1 (sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te) pour l'exercice*socio=rien 1984/85 à 3,7 pour cent*socio=rien d'ici à l'exercice*socio=rien 1987/88, et à stabiliser le rapport*socio=rien dette*socio=ec1 fédérale*socio=et/PNB*socio=ec1 à environ 56 pour cent*socio=rien d'ici à la fin*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te. Parallèlement à ces mesures*socio=et de résorption*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, des dispositions*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil pour réduire les dépenses*socio=ec1 fiscales*socio=et et diminuer les *socio=et interventions publiques sur*socio=rien le*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil en desserrant l'emprise de la réglementation*socio=et et en reconsidérant le rôle*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et, ainsi qu'en réformant la fiscalité*socio=et des entreprises*socio=ac et en instaurant *socio=rien un climat plus*socio=nil favorable*socio=ec2 *socio=nil à l'initiative*socio=rien privée*socio=et. Les marchés*socio=ec1 du Canada*socio=ac et ceux des États-unis*socio=ac étant fortement intégrés, une brusque variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 bilatéral*socio=et de ces deux pays*socio=ac peut lourdement peser sur*socio=rien la politique_monétaire*socio=et canadienne*socio=ac, axée sur*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Soucieuse de favoriser la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans le pays*socio=ac, la banque_du_canada*socio=ac a cherché à prévenir toute *socio=rien variation brutale du*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil qui risquerait de compromettre les résultats*socio=rien obtenus dans la voie*socio=rien de la réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. Depuis le début*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, on a vu à deux reprises l'affaiblissement*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien constituer une menace*socio=uv4 *socio=rien certaine sur le*socio=nil terrain *socio=nil de l'inflation*socio=ec2; pendant ces deux périodes*socio=te, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 se sont orientés temporairement*socio=rien à la hausse*socio=rien, s'écartant ainsi de leur tendance*socio=ec2 foncière*socio=ec1 à la baisse*socio=ec2. politique_budgétaire*socio=et. Pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1981, les recettes*socio=ec1 fédérales*socio=ac ont augmenté plus vite l'année*socio=rien dernière*socio=rien que les dépenses*socio=ec1, l'écart*socio=rien étant néanmoins assez faible*socio=rien (tableau*socio=rien 4). Le freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 a surtout *socio=rien été sensible *socio=nil en ce qui concerne les programmes*socio=et non statutaires, encore qu'on soit resté sensiblement en retrait sur*socio=rien les prévisions*socio=ec2 dans le cas*socio=rien des grands*socio=rien programmes*socio=et en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et de la formation*socio=et. Les dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 ont fléchi après*socio=rien une poussée exceptionnelle*socio=uv4 en 1984 due à la réalisation*socio=uv1 des *socio=rien projets spéciaux de*socio=nil relance*socio=uv3 inscrits au*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil de 1983. Les dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te finales*socio=rien ont connu encore une croissance*socio=uv3 relativement rapide*socio=rien (9,8 pour cent*socio=rien, soit environ 5 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2), du fait*socio=rien d'une augmentation*socio=ec2 de 21,1 pour cent*socio=rien des dépenses*socio=ec1 non salariales*socio=ec1, liée elle-même à une concentration*socio=ec2 des commandes militaires*socio=et et au blocage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 dans les *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1984. La progression*socio=ec2 des rémunérations*socio=ec1 n'a été*socio=rien que de 2,9 pour cent*socio=rien. Le réaménagement*socio=rien de la politique*socio=et énergétique*socio=ec1, énoncé*socio=rien dans l'Accord*socio=et de l'Ouest*socio=te (voir OCDE*socio=ac, octobre*socio=rien 1985, page*socio=rien 27) et matérialisé dans le budget*socio=ec1 de mai*socio=rien 1985, a eu de profondes*socio=rien répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien les *socio=ec1 flux financiers bruts *socio=nil à l'échelon*socio=rien fédéral*socio=et, sans modifier pour autant sensiblement le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et. On a pu observer une baisse*socio=ec2 relativement forte*socio=rien des subventions*socio=ec1, avec la suppression*socio=rien du programme*socio=et d'indemnisation*socio=ec1 pétrolière*socio=ec1, l'abrogation de *socio=et mesures fiscales particulières*socio=rien *socio=nil dans le domaine*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 ayant pour sa part*socio=rien amputé les recettes*socio=ec1 tirées tant de la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien que de l'impôt*socio=et *socio=rien direct sur les*socio=nil sociétés*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil subventions*socio=ec1 *socio=nil à l'agriculture*socio=ec1 et à l'industrie*socio=ec1 ont elles aussi fait*socio=rien l'objet*socio=rien de compressions*socio=et; par contre, le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac a diminué, avec le report*socio=rien des pertes*socio=ec2 accumulées pendant la récession*socio=ec2 et l'utilisation*socio=rien par les entreprises*socio=ac de divers crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et. La détente*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 a ralenti le gonflement*socio=ec2 des charges*socio=rien de service_de_la_dette*socio=ec1, qui ont néanmoins représenté 21,6 pour cent*socio=rien des dépenses*socio=ec1 totales*socio=rien. Un*socio=rien montant*socio=ec1 record*socio=ec2 de 29,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 a été*socio=rien collecté sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te du crédit*socio=ec1, dont 13,3 milliards*socio=rien sous la forme*socio=rien d'obligations*socio=ec1 négociables*socio=uv4 et 9,7 milliards*socio=rien en bons*socio=rien du Trésor*socio=et. Cela a entraîné un*socio=rien raccourcissement*socio=ec2 de l'échéance*socio=te résiduelle moyenne*socio=rien de l'encours de la dette*socio=ec1 négociable. Bien*socio=rien qu'il ait été*socio=rien officiellement*socio=et décidé depuis longtemps de ne plus leur accorder autant d'importance*socio=rien, les obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 du Canada*socio=ac (non négociables*socio=uv4) conservent une place*socio=rien de tout *socio=rien premier ordre:*socio=nil *socio=nil elles ont procuré en *socio=rien termes nets 6,2*socio=nil milliards de*socio=nil dollars*socio=ec1 l'*socio=nil année dernière.*socio=nil La*socio=nil banque_du_canada*socio=ac *socio=nil réduisant son portefeuille*socio=ec1 de titres*socio=rien de la dette*socio=ec1 fédérale*socio=et, l'augmentation*socio=ec2 de cette dernière*socio=rien a été*socio=rien intégralement absorbée par le secteur*socio=rien non bancaire*socio=ec1. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil les*socio=nil provinces*socio=ac *socio=nil ont persisté dans l'orientation*socio=et budgétaire*socio=et prudente*socio=uv2 adoptée ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil qui leur a permis*socio=rien de ramener au total*socio=rien leur déficit*socio=ec1 de 3,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982 à 0,3 milliard*socio=rien en 1985. Tandis que les recettes*socio=ec1 indirectes*socio=rien progressaient fortement sous l'effet*socio=rien de divers relèvements*socio=ec2 de taux*socio=rien, le produit*socio=rien de la fiscalité*socio=et directe*socio=rien restait stationnaire*socio=rien dans toutes les provinces*socio=ac sauf le Québec*socio=ac, cette stagnation*socio=ec2 étant due en partie*socio=rien à des remboursements*socio=ec1 de trop-perçus au titre*socio=rien des *socio=rien années précédentes.*socio=nil Les*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil tirées de la production*socio=ec1 et de la vente*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 (essentiellement les redevances*socio=ec1 et les taxes*socio=et sur*socio=rien l'essence*socio=rien) ne se sont pas non plus inscrites*socio=rien en hausse*socio=rien, la sécheresse*socio=et et le *socio=rien faible niveau des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil bétail *socio=nil ayant par ailleurs*socio=rien pesé sur*socio=rien les finances*socio=ec1 des provinces*socio=ac. L'ensemble*socio=rien du secteur*socio=rien PLH (provinces*socio=ac, collectivités_locales*socio=ac et hôpitaux*socio=et) a dégagé en 1985 *socio=rien un léger excédent*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui ne s'était pas vu depuis 1979. Si l'on tient compte*socio=rien des régimes_de_pensions*socio=et du Canada*socio=ac et de rentes*socio=et du Québec*socio=ac, les administrations_publiques*socio=ac ont accusé globalement un*socio=rien déficit*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien de 27,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. C'est*socio=rien la *socio=rien première fois *socio=nil depuis le début*socio=rien de la reprise que ce déficit*socio=ec1 est*socio=rien en diminution*socio=ec2 (6,1*socio=rien pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1, contre 6,3 pour cent*socio=rien en 1984); il n'en demeure pas moins très élevé*socio=uv4, puisque, parmi les grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, seule*socio=rien l'Italie*socio=ac accuse un*socio=rien déficit*socio=ec1 plus important*socio=rien. L'amélioration*socio=uv1 s'explique entièrement par le jeu*socio=rien des "stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien"; en effet*socio=rien, le déficit*socio=ec1 structurel*socio=uv4 s'est*socio=rien creusé de 0,6 point*socio=rien de PNB*socio=ec1, essentiellement sous l'effet*socio=rien des versements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 de l'administration_fédérale*socio=ac et d'un*socio=rien moindre*socio=rien rendement*socio=ec1 de la fiscalité*socio=et directe*socio=rien. Au début*socio=rien de février*socio=rien 1986, les autorités*socio=et fédérales*socio=ac ont décrété *socio=rien un blocage temporaire des*socio=nil dépenses*socio=ec1 discrétionnaires*socio=et *socio=nil - en l'assortissant de *socio=rien certaines exceptions *socio=nil - afin d'éviter que, comme à l'accoutumée, les ministères*socio=ac accélèrent leurs dépenses*socio=ec1 dans le but*socio=rien d'épuiser leurs crédits*socio=ec1 avant la fin*socio=rien de l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et. Simultanément, les recrutements*socio=rien ont été*socio=rien bloqués, mais cette mesure*socio=rien a récemment été*socio=rien levée. Le budget*socio=ec1 de l'exercice*socio=rien 1986/87, qui a été*socio=rien présenté un*socio=rien peu plus tard ce même mois*socio=rien, est*socio=rien conforme*socio=uv4 aux objectifs*socio=uv4 et à la stratégie*socio=et définis*socio=rien dans l'exposé économique*socio=ec1 et financier*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1984. Selon les prévisions*socio=ec2, les recettes*socio=ec1 fédérales*socio=ac devraient progresser deux fois*socio=rien plus vite que les dépenses*socio=ec1, de sorte*socio=rien qu'on envisage une nette*socio=rien réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 pour 1986/87, qui reviendrait à 4,8 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1, contre 5,8 en 1985/86, *socio=rien premier exercice plein d'*socio=nil application *socio=nil de la stratégie*socio=et économique*socio=ec1 définie*socio=rien par le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac. En 1984/85, le déficit*socio=ec1 avait été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 7,7 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1. Les nouvelles*socio=rien *socio=et mesures budgétaires *socio=nil devraient, selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et, diminuer le déficit*socio=ec1 en 1986/87 de 2,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; ce résultat*socio=rien serait obtenu grâce*socio=rien à une augmentation*socio=ec2 nette*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 fiscaux*socio=et de 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, des compressions*socio=et de dépenses*socio=ec1 de 0,7 milliard*socio=rien et une économie*socio=ec1 de 0,1 *socio=rien milliard sur les*socio=nil versements*socio=ec1 d'*socio=nil intérêts*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil accroissement*socio=ec2 des*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil serait dû, pour l'essentiel*socio=uv4, à une majoration*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4 de 3 pour cent*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et des entreprises*socio=ac, à *socio=rien un nouveau relèvement*socio=ec2 d'*socio=nil un point des*socio=nil taux *socio=nil de la *socio=et taxe fédérale de*socio=nil vente*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil à la suppression*socio=rien de la déduction*socio=ec1 relative*socio=rien aux stocks*socio=ec1 et à une réduction*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et général*socio=rien à l'investissement*socio=ec1. Ces deux dernières*socio=rien mesures*socio=et s'inscrivent dans le projet*socio=rien de réforme*socio=et générale*socio=rien de la fiscalité*socio=et des entreprises*socio=ac (voir le chapitre*socio=rien III). Ces *socio=et mesures fiscales *socio=nil auront surtout des *socio=rien conséquences directes *socio=nil pour les entreprises*socio=ac en 1986, mais les ménages*socio=ac seront davantage concernés l'année*socio=rien suivante*socio=rien. Le budget*socio=ec1 comporte une réduction*socio=ec2 exceptionnelle*socio=uv4 de 0,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour les dépenses*socio=ec1 non statutaires, qui devraient diminuer de 1,4 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien en cours*socio=te. Les effectifs*socio=rien fédéraux*socio=et seront réduits de 2 pour cent*socio=rien cette année*socio=rien et de 1 pour *socio=rien cent supplémentaire *socio=nil chacune des quatre *socio=rien années suivantes.*socio=nil *socio=nil Selon les calculs*socio=rien effectués par le Secrétariat*socio=ac, le budget*socio=ec1 aura *socio=rien un effet restrictif*socio=uv4 sur la*socio=nil demande*socio=ec1 *socio=nil tant cette année*socio=rien que l'année*socio=rien prochaine*socio=rien (de l'ordre*socio=rien, respectivement, de 1/4 et 1/2 point*socio=rien de PNB*socio=ec1), de sorte*socio=rien que l'impact*socio=rien du budget*socio=ec1 de mai*socio=rien 1985 se trouvera renforcé. Ces estimations*socio=ec2 reposent néanmoins sur*socio=rien des hypothèses*socio=ec2 qui ne prennent pas en compte*socio=rien le regain*socio=ec2 d'activité*socio=rien qui pourrait découler d'une amélioration*socio=uv1 de la confiance*socio=uv1 et d'une réaction*socio=rien favorable*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 aux mesures*socio=et annoncées. Les budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te présentés à ce jour*socio=rien vont dans le sens*socio=rien d'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Dans ces conditions*socio=ec1 et compte*socio=rien tenu de la contraction*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 provenant de l'énergie*socio=ec1, les opérations*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac devraient freiner cette année*socio=rien la croissance*socio=uv3 en volume*socio=rien du PNB*socio=ec1 d'un*socio=rien demi-point environ, pour devenir*socio=rien pratiquement "neutres*socio=rien" l'année*socio=rien prochaine*socio=rien (graphique*socio=rien 8). Depuis le dépôt*socio=rien du projet_de_loi*socio=et de finances*socio=ec1 fédérale*socio=et, les prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 sont tombés bien*socio=rien au-dessous des *socio=rien niveaux retenus *socio=nil dans les prévisions*socio=ec2 officielles*socio=et (voir la note 15) et les perspectives*socio=te se sont assombries dans le secteur*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1, sous l'effet*socio=rien d'une baisse*socio=ec2 sensible*socio=rien des prix*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te. La réaction*socio=rien "automatique*socio=rien" des recettes*socio=ec1 budgétaires*socio=et et les mesures*socio=et délibérées d'aide*socio=uv1 aux secteurs*socio=rien en difficulté*socio=uv4 entraîneront une certaine*socio=rien dégradation*socio=uv3 du *socio=ec1 solde financier *socio=nil dans le court_terme*socio=te. Les prix*socio=ec1 retenus*socio=rien dans les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac qui sont présentées ci-après (20 dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac le baril*socio=ec1 au *socio=rien premier semestre *socio=nil de cette année*socio=rien et 15 dollars*socio=ec1 par la suite*socio=rien) pourraient avoir en 1986 une incidence*socio=ec2 négative*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 sur*socio=rien le solde*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et. Cette incidence*socio=ec2 serait toutefois à peu prés*socio=rien compensée l'année*socio=rien prochaine*socio=rien par le redressement*socio=ec2 des finances*socio=ec1 fédérales*socio=ac résultant*socio=rien de l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et de l'allégement*socio=uv3 du service_de_la_dette*socio=ec1 rendu possible*socio=rien par la détente*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Le programme*socio=et d'"initiatives*socio=rien de l'ouest*socio=te" présenté par le gouvernement_fédéral*socio=ac le 30 avril*socio=rien prévoit des modifications*socio=rien de la taxe*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 recettes pétrolières et*socio=nil gazières,*socio=nil avec*socio=nil *socio=rien un taux *socio=nil ramené à zéro*socio=rien pour la production*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 synthétique*socio=rien, et une augmentation*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et au titre*socio=rien de cette taxe*socio=et. De nouvelles*socio=rien mesures*socio=et ont *socio=rien été prises en*socio=nil faveur des*socio=nil agriculteurs*socio=ac *socio=nil de l'ouest*socio=te, notamment la suppression*socio=rien de la *socio=et taxe fédérale sur*socio=rien le*socio=nil carburant*socio=rien à*socio=nil usage*socio=rien agricole*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil dispositions *socio=nil n'entraîneront qu'une faible*socio=rien diminution*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fédérales*socio=ac, de 0,2 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, pour l'exercice*socio=rien en cours*socio=te. Les provinces*socio=ac ont également lancé des programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 dans les domaines*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et de l'agriculture*socio=ec1. L'Alberta*socio=ac, qui prévoyait d'encaisser en 1985/86 3,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit *socio=rien un tiers *socio=nil environ de ses recettes*socio=ec1 totales*socio=rien, sous forme*socio=rien de redevances*socio=ec1, a abaissé le taux*socio=rien de ces redevances*socio=ec1 et décidé d'offrir de nouvelles*socio=rien incitations*socio=uv3 au forage dans le secteur*socio=rien pétrolier*socio=ec1 et gazier, pour un*socio=rien coût*socio=ec1 estimé à 0,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1. Cette province*socio=ac a également mis *socio=rien sur pied un programme*socio=et de*socio=nil stabilisation*socio=et des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil bétail *socio=nil et des céréales*socio=ec1 (d'un*socio=rien coût*socio=ec1 de 0,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) et institué des prêts*socio=ec1 bonifiés en faveur*socio=rien des agriculteurs*socio=ac. De nouvelles*socio=rien mesures*socio=et ont été*socio=rien annoncée récemment dans l'Alberta*socio=ac ainsi que le Saskatchewan*socio=ac. politique_monétaire*socio=et. Le but*socio=rien déclaré des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 est*socio=rien de réduire encore le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Depuis que la fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 d'expansion*socio=ec2 des *socio=ec1 agrégats monétaires a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil abandonnée à la fin*socio=rien de 1982 au vu de l'instabilité*socio=uv3 accrue de la fonction*socio=rien de demande*socio=rien de monnaie*socio=ec1 ayant résulté des innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1, il n'y a plus d'objectif*socio=uv4 officiel*socio=et orientant la politique_monétaire*socio=et. Etant donné les conséquences*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 d'une baisse*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1, les autorités*socio=et se sont employées*socio=ac à modérer les pressions*socio=ec2 excessives*socio=rien à la baisse*socio=ec2 qui pourraient s'exercer sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac en faisant monter les taux_d'_intérêt*socio=ec1 afin de bien*socio=rien montrer que, s'il y a effectivement*socio=rien dépréciation*socio=ec2, la politique_monétaire*socio=et n'en reste*socio=rien pas moins orientée de manière*socio=rien à ne pas accompagner purement et simplement la poussée de l'inflation*socio=ec2. Aucun objectif*socio=uv4 chiffré n'est*socio=rien fixé pour le taux_de_change*socio=ec1, qui en fait*socio=rien a accusé d'amples*socio=rien fluctuations*socio=ec2 de part*socio=rien et d'autre de la ligne*socio=rien de *socio=ec2 tendance descendante *socio=nil qu'il suit depuis la fin*socio=rien de 1983. Cette tendance*socio=ec2 tient en *socio=rien grande partie au*socio=nil niveau élevé*socio=uv4 des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil dans le monde*socio=te et à la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 du Canada*socio=ac. Le sous-emploi*socio=ec1 persistant*socio=rien, quoique en diminution*socio=ec2, des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te a rendu souhaitable*socio=rien une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, plus élevés*socio=uv4 que dans le passé*socio=te. Pourtant, comme on le verra au chapitre*socio=rien III, la substituabilité des actifs*socio=ec1 et la mobilité*socio=uv3 des capitaux*socio=ec1 en amérique_du_nord*socio=ac, jointes à la similitude des politiques_économiques*socio=et menées par le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac, font qu'il ne peut plus guère y avoir de différence*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 pratiqués dans chacun de ces deux pays*socio=ac. Dans ces conditions*socio=ec1, *socio=rien un écart de*socio=nil taux *socio=nil reflète nécessairement les variations*socio=rien attendues des taux_de_change*socio=ec1; sinon, il déclencherait des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 compensateurs. Un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et faisant attendre, toutes *socio=rien choses égales par*socio=nil ailleurs,*socio=nil une*socio=nil dépréciation*socio=ec2 *socio=nil de la monnaie*socio=ec1, les autorités*socio=et se trouvent très gênées pour faire baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 au Canada*socio=ac, comme elles le souhaitent si, dans le même temps*socio=rien, les taux*socio=rien ne fléchissent pas dans le monde*socio=te (et en particulier*socio=rien aux États-unis*socio=ac). Dans ces conditions*socio=ec1, la conduite*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et a connu depuis environ *socio=rien un an *socio=nil des passes difficiles*socio=rien, les violentes attaques*socio=rien menées par moments*socio=rien contre le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac ayant entraîné sa dépréciation*socio=ec2 en *socio=rien termes effectifs *socio=nil et contribué ainsi à freiner le processus*socio=te de désinflation*socio=ec2 en 1985 (voir le graphique*socio=rien 9). Si l'on *socio=rien fait abstraction *socio=nil de l'épisode*socio=rien du début*socio=rien de 1985 (voir OCDE*socio=ac, Étudess*socio=ec2 économiques*socio=ec1, octobre*socio=rien 1985), les offensives récentes*socio=rien de *socio=rien grande ampleur *socio=nil contre le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac se sont produites à la fin*socio=rien de cette même année*socio=rien et en février*socio=rien 1986. On peut difficilement trouver une explication*socio=rien rationnelle*socio=uv4 à ce comportement*socio=rien du marché*socio=ec1 des changes*socio=rien, compte*socio=rien tenu, précisément, des *socio=rien bons résultats du*socio=nil Canada*socio=ac sur le*socio=nil plan *socio=nil de l'inflation*socio=ec2, de la croissance*socio=uv3 et de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te. L'incertitude*socio=uv3 qui entourait le déficit*socio=ec1 *socio=et budgétaire fédéral *socio=nil et les doutes du marché*socio=ec1 quant à l'importance*socio=rien respective*socio=rien, aux yeux*socio=rien des autorités*socio=et canadiennes*socio=ac, des taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te, d'une part*socio=rien, et du taux_de_change*socio=ec1, d'autre part*socio=rien, ont sans doute*socio=rien contribué à cette évolution*socio=rien. La prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 de la vulnérabilité*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac, essentiellement fondée sur*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 des ressources_naturelles*socio=ec1, conjuguée*socio=rien à la faiblesse*socio=ec2 actuelle*socio=te de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te de produits*socio=rien de base*socio=rien, a probablement joué *socio=rien un rôle *socio=nil également, tandis que la faillite*socio=ec1 de deux petites*socio=rien banques*socio=ac à charte*socio=et à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien - ce qui ne s'était pas vu depuis plus de 60 ans*socio=rien - a pu ajouter aux préoccupations*socio=uv4 du marché*socio=ec1. Les autorités*socio=et ont réagi avec vigueur*socio=uv3 à la chute du taux_de_change*socio=ec1 bilatéral*socio=et à *socio=rien un nouveau *socio=nil plancher de 69,13 cents*socio=rien des États-unis*socio=ac au début*socio=rien de février*socio=rien 1986. Elles ont effectué des opérations*socio=rien d'open*socio=rien market*socio=ec1 pour faire monter les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et sont intervenues directement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien, l'État*socio=ac se déclarant prêt*socio=ec1, pour sa part*socio=rien, à contracter de gros*socio=rien emprunts*socio=ec1 en devises*socio=ec1 pour défendre la monnaie*socio=ec1 canadienne*socio=ac. Une autre offensive*socio=rien spéculative*socio=ec2, lancée au moment*socio=rien de la présentation*socio=rien du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et pour 1986/87, s'est*socio=rien heurtée*socio=rien cette fois*socio=rien encore à une réaction*socio=rien très ferme*socio=ec2; elle n'a été*socio=rien qu'éphémère*socio=te et a *socio=rien débouché sur une*socio=nil forte *socio=nil remontée du taux_de_change*socio=ec1. Abstraction*socio=rien faite de ces phases*socio=te intermittentes d'intervention*socio=et, la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 qui s'était amorcée au milieu*socio=rien de 1984 s'est*socio=rien poursuivie l'an*socio=rien dernier*socio=rien (graphique*socio=rien 10). De fait*socio=rien, en octobre*socio=rien, les *socio=rien taux courts *socio=nil et les *socio=rien taux longs *socio=nil - ces derniers*socio=rien étant moins sensibles*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 - étaient retombés à leur plus *socio=rien bas niveau *socio=nil depuis six ans*socio=rien et leur écart*socio=rien par rapport*socio=rien aux *socio=rien taux correspondants des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil s'était sensiblement réduit. En termes*socio=rien réels*socio=ec2, toutefois, les taux*socio=rien restaient relativement élevés*socio=uv4. En février*socio=rien de cette année*socio=rien, l'écart*socio=rien à court_terme*socio=te avec les États-unis*socio=ac, avant couverture*socio=ec1 du risque*socio=uv4 de change*socio=rien, a atteint son niveau*socio=rien le plus élevé*socio=uv4 depuis le milieu*socio=rien de 1982 du fait*socio=rien des mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 prises*socio=rien pour lutter contre les attaques*socio=rien spéculatives*socio=ec2 dont le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac faisait l'objet*socio=rien. Néanmoins, les écarts*socio=rien et les niveaux*socio=rien ont sensiblement diminué à partir de mars*socio=rien. La croissance*socio=uv3 de tous les *socio=ec1 agrégats monétaires s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil accélérée pendant l'année*socio=rien dernière*socio=rien, parallèlement à celle des dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te (tableau*socio=rien 5). Si l'évolution*socio=rien des agrégats*socio=ec1 de *socio=rien définition étroite (*socio=nil MI,*socio=nil *socio=nil MIA) est*socio=rien restée faussée par les innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1, on a vu réapparaître les *socio=rien relations classiques *socio=nil entre certains des agrégats*socio=ec1 larges*socio=rien et leurs déterminants*socio=rien (les dépenses*socio=ec1, par exemple*socio=rien). De plus, la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 a peut-être accentué l'expansion*socio=ec2 de MI*socio=rien, alors que la croissance*socio=uv3 des agrégats*socio=ec1 plus larges*socio=rien a résulté en partie*socio=rien d'une moindre*socio=rien propension*socio=ec1 des ménages*socio=ac à réduire leur endettement*socio=ec1. L'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil trouve en totalité*socio=rien sa contrepartie*socio=rien dans l'expansion*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 intérieur*socio=te. Parmi les principales*socio=rien composantes*socio=ec1 du crédit*socio=ec1, les concours au secteur_public*socio=et ont été*socio=rien la seule*socio=rien à marquer un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 par rapport*socio=rien à 1984, encore que son rythme*socio=rien de progression*socio=ec2 soit resté le plus élevé*socio=uv4. Avec la reprise de l'investissement*socio=ec1 observé au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1985 et l'assainissement*socio=uv3 des bilans*socio=ec1 qui a été*socio=rien réalisé, ce sont les crédits*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac qui ont accusé la plus forte*socio=rien augmentation*socio=ec2, tout en gardant *socio=rien un rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 inférieur *socio=nil à celui des concours au secteur_public*socio=et et aux ménages*socio=ac. Dans le cas*socio=rien de ces derniers*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 tient pour une *socio=rien large part *socio=nil à la demande*socio=ec1 de *socio=ec1 prêts hypothécaires,*socio=nil la*socio=nil construction de*socio=nil logements *socio=nil étant en progression*socio=ec2 rapide*socio=rien. Politique*socio=et énergétique*socio=ec1. La mise en oeuvre*socio=rien de l'Accord*socio=et de l'Ouest*socio=te, conclu l'an*socio=rien dernier*socio=rien, qui vise à redistribuer aux provinces*socio=ac et plus particulièrement aux producteurs*socio=ac les *socio=ec1 recettes brutes *socio=nil que les autorités*socio=et fédérales*socio=ac tirent du secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1, explique pour beaucoup la reprise des activités*socio=rien de prospection*socio=rien, qui ont atteint *socio=rien un niveau record*socio=ec2 *socio=nil en 1985 (Helliwell et al.., 1985). La chute des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te du pétrole*socio=ec1 dans la période*socio=te récente*socio=rien a eu de profondes*socio=rien répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien la trésorerie*socio=ec1 de ce secteur*socio=rien et sur*socio=rien ses investissements*socio=ec1 - notamment chez les petites*socio=rien entreprises*socio=ac indépendantes*socio=uv2 - et, comme on l'a vu plus haut*socio=rien, a amené le gouvernement_fédéral*socio=ac et ceux des provinces*socio=ac à mettre *socio=rien sur pied des*socio=nil programmes*socio=et d'*socio=nil aide*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil Faute d'entente*socio=et *socio=rien sur un nouveau régime*socio=et de*socio=nil fixation*socio=ec1 des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil gaz_naturel*socio=ec1 *socio=nil dans les échanges*socio=ec1 interprovinciaux*socio=te qui soit davantage sensible*socio=rien à l'évolution*socio=rien du marché*socio=ec1, - comme le prévoyait l'Accord*socio=et de l'Ouest*socio=te -, les représentants*socio=ac des producteurs*socio=ac, des transporteurs et des distributeurs ont demandé aux autorités*socio=et fédérales*socio=ac, en octobre*socio=rien 1985, de bloquer les prix*socio=ec1 pour *socio=rien un an.*socio=nil En*socio=nil conséquence,*socio=nil un nouvel accord*socio=et sur le*socio=nil gaz_naturel*socio=ec1 et*socio=nil sur la*socio=nil fixation*socio=ec1 des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil gaz*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil signé à la fin*socio=rien de ce même mois*socio=rien entre le gouvernement_fédéral*socio=ac et les trois provinces*socio=ac productrices (l'Alberta*socio=ac, la colombie_britannique*socio=ac et la Saskatchewan*socio=ac); les principales*socio=rien dispositions*socio=et de cet accord*socio=et sont les suivantes*socio=rien: a) à compter du 1er novembre*socio=rien 1986, les échanges*socio=ec1 interprovinciaux*socio=te de gaz_naturel*socio=ec1 ne de seront plus réglementés. Jusqu'à cette date, le prix*socio=ec1 à la frontière de l'Alberta*socio=ac et le prix*socio=ec1 de gros*socio=rien à Toronto*socio=ac sont bloqués respectivement à 3 et 4.06 dollars*socio=ec1 les mille pieds cubes; b) Le monopole*socio=ec1 d'achat*socio=ec1 de la TCPL (Trans-canada Pipelines Ltd) est*socio=rien aboli, de sorte*socio=rien que les producteurs*socio=ac et les (gros*socio=rien) consommateurs*socio=ac peuvent négocier directement; c) Le prix*socio=ec1 de gros*socio=rien à Toronto*socio=ac, qui constituait un*socio=rien prix*socio=ec1 plancher à l'exportation*socio=ec1, est*socio=rien remplacé par *socio=rien un système régional*socio=te en*socio=nil vertu *socio=nil duquel les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 ne doivent pas *socio=rien être inférieurs *socio=nil à ceux acquittés par les *socio=ac acheteurs canadiens aux*socio=nil *socio=rien différents points d'*socio=nil exportation*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement_fédéral*socio=ac *socio=nil a aussi présenté en octobre*socio=rien 1985 sa nouvelle*socio=rien politique*socio=et énergétique*socio=ec1 pour les régions*socio=te pionnières, dont voici les grands*socio=rien axes: a) *socio=rien nouveau système d'*socio=nil utilisation des*socio=nil sols *socio=nil avec lequel les concessions*socio=rien seront attribuées selon une procédure*socio=et d'adjudication fondée *socio=rien sur un critère unique,*socio=nil vraisemblablement du*socio=nil genre:*socio=nil payer *socio=nil ou "travailler" (c'est-à-dire explorer); b) suppression*socio=rien de la "part*socio=rien de la Couronne*socio=ac" sur*socio=rien les terres*socio=ec1 du Canada*socio=ac et maintien*socio=rien, au stade*socio=te de l'autorisation*socio=et de production*socio=ec1, de l'exigence*socio=rien d'une *socio=rien proportion minimum *socio=nil de 50 pour cent*socio=rien d'intérêts*socio=ec1 canadiens*socio=ac dans le capital*socio=ec1 de la société*socio=ac; c) institution*socio=ac d'un*socio=rien crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et spécial*socio=rien (non discriminatoire*socio=uv2) de 25 pour cent*socio=rien pour la part*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de prospection*socio=rien dépassant 5 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 par puits, cette *socio=rien formule devant *socio=nil remplacer les dispositions*socio=et du programme*socio=et d'encouragements*socio=uv4 pétroliers*socio=ec1; d) refonte*socio=et du système*socio=rien de redevances*socio=ec1 modulées suivant*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 de manière*socio=rien à alléger les *socio=rien charges initiales *socio=nil liées aux nouvelles*socio=rien découvertes. CONCLUSIONS*socio=rien. Au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien derniers mois,*socio=nil le*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de la production*socio=ec1 au Canada*socio=ac a été*socio=rien parmi les plus élevés*socio=uv4 de la zone_de_l'_ocde*socio=te, dépassant les prévisions*socio=ec2 les plus optimistes*socio=uv2. Cette expansion*socio=ec2 s'est*socio=rien accompagnée de la création*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui a permis*socio=rien non seulement d'absorber l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien de la population_active*socio=ac, mais aussi de réduire encore le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1, qui demeure néanmoins élevé*socio=uv4. L'écart*socio=rien de croissance*socio=uv3 positif*socio=uv4 entre le Canada*socio=ac et ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 a contribué à faire basculer la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te dans le déficit*socio=ec1 pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1981, malgré l'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité-prix ayant résulté de l'évolution*socio=rien favorable*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te et d'une légère*socio=rien dépréciation*socio=ec2 du *socio=rien taux effectif du*socio=nil dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac.*socio=nil Cette*socio=nil dernière est l'*socio=nil un des*socio=nil facteurs *socio=nil qui ont temporairement*socio=rien mis *socio=rien un terme,*socio=nil l'*socio=nil an dernier,*socio=nil au*socio=nil processus*socio=te de*socio=nil désinflation*socio=ec2 *socio=nil qui s'était amorcé en 1981, de sorte*socio=rien qu'au début*socio=rien de 1986 la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, de l'ordre*socio=rien de 4 pour cent*socio=rien, était un*socio=rien peu supérieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. Les perspectives*socio=te de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac jusqu'à la fin*socio=rien de 1987 sont fortement influencées par la baisse*socio=ec2 récente*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers,*socio=nil *socio=nil par l'évolution*socio=rien attendue aux États-unis*socio=ac et par l'orientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et dont le principal*socio=rien objectif*socio=uv4 est*socio=rien de réduire le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac. L'expansion*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te sera sans *socio=rien doute un *socio=nil peu plus lente*socio=rien qu'au cours*socio=rien de la période*socio=te récente*socio=rien. En revanche, la baisse*socio=ec2 attendue des taux_d'_intérêt*socio=ec1 américains*socio=ac devrait permettre aux taux*socio=rien canadiens*socio=ac de diminuer aussi. Tout *socio=rien compte fait,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PNB*socio=ec1 en*socio=nil volume *socio=nil devrait se ralentir pour s'établir aux alentours*socio=rien de 31/4 pour cent*socio=rien cette année*socio=rien et 31/4 pour cent*socio=rien en 1987, en raison*socio=rien surtout de l'effet*socio=rien des mesures*socio=et d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et sur*socio=rien la consommation*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des administrations*socio=ec1 et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien réel*socio=ec2 des ménages*socio=ac. Ce rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 ne sera pas suffisant*socio=rien pour réduire sensiblement le chômage*socio=ec1, dont le taux*socio=rien pourrait rester proche de 91/2 pour cent*socio=rien de la population_active*socio=ac, chiffre encore nettement supérieur*socio=rien aux estimations*socio=ec2 du "taux*socio=rien naturel*socio=rien". Avec la persistance*socio=te de ressources*socio=ec1 *socio=rien inutilisées sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 *socio=nil et la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1, le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 devrait tomber aux alentours*socio=rien de 2 1/2 pour cent*socio=rien en 1987. Le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te devrait se creuser quelque peu pour atteindre 1 1/2 pour cent*socio=rien du PNB*socio=ec1 cette année*socio=rien, avant de se contracter en 1987. Gros*socio=rien producteur*socio=ac de pétrole*socio=ec1 - et exportateur*socio=ec1 net*socio=rien d'énergie*socio=ec1 - le Canada*socio=ac n'est*socio=rien pas affecté de la même manière*socio=rien que la majorité*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac par la baisse*socio=ec2 récente*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers.*socio=nil A*socio=nil court_terme*socio=te,*socio=nil cette*socio=nil baisse*socio=ec2 *socio=nil devrait avoir une incidence*socio=ec2 *socio=rien négative sur les*socio=nil investissements*socio=ec1,*socio=nil par*socio=nil suite *socio=nil de l'annulation*socio=rien de projets*socio=rien dans le secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1. Néanmoins, son effet*socio=rien positif*socio=uv4 sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1 dans les autres secteurs*socio=rien devrait commencer à devenir*socio=rien prédominant dans le courant*socio=rien de 1987, renforçant ainsi le bénéfice*socio=ec1 pour la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil de l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 dans les autres pays*socio=ac et l'impulsion*socio=ec2 donnée à la consommation*socio=ec1 des ménages*socio=ac par la progression*socio=ec2 de leur revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2. La baisse*socio=ec2 des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil aura donc, au total*socio=rien, *socio=rien un effet *socio=nil de plus en plus favorable*socio=ec2 sur*socio=rien la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. Son incidence*socio=ec2 sur*socio=rien le *socio=ec1 solde financier des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac devrait*socio=nil *socio=rien être négative cette*socio=nil année,*socio=nil mais*socio=nil positive*socio=uv4 *socio=nil en 1987, l'augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 générales*socio=rien due à l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 venant compenser les moins-values*socio=ec1 spécifiques*socio=rien liées à la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1. Cette dernière*socio=rien aura des *socio=rien conséquences importantes *socio=nil pour la répartition*socio=uv3 géographique*socio=te du revenu*socio=ec1, la production*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1, l'Alberta*socio=ac étant à cet égard*socio=rien la plus désavantagée des provinces*socio=ac, l'Ontario*socio=ac et le Québec*socio=ac, les plus avantagées. Il n'est*socio=rien guère possible*socio=rien d'améliorer les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien de la croissance*socio=uv3 et de l'emploi*socio=ec1 selon les régions*socio=te par l'adoption*socio=rien de mesures*socio=et macro-économiques*socio=ec1 globales*socio=rien. Toute *socio=rien action spécifique en*socio=nil faveur de*socio=nil régions*socio=te *socio=nil ou de secteurs*socio=rien donnés devrait être*socio=rien accompagnée de mesures*socio=et globales*socio=rien de nature*socio=rien à compenser ses *socio=rien effets négatifs sur le*socio=nil solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et,*socio=nil du*socio=nil fait *socio=nil notamment que l'incidence*socio=ec2 globalement expansionniste*socio=ec2 de la baisse*socio=ec2 des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil ne justifie pas l'adoption*socio=rien d'une politique_budgétaire*socio=et de relance*socio=uv3 générale*socio=rien. La progression*socio=ec2 dans la voie*socio=rien de la réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 devrait reprendre en 1986/87, en raison*socio=rien surtout de la diminution*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te et de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1. Il serait souhaitable*socio=rien que le ralentissement*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 se traduise rapidement par une décélération*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Deux grands*socio=rien arguments*socio=ec2 plaident en faveur*socio=rien du maintien*socio=rien de la modération*socio=ec2 dans les salaires*socio=ec1: a) Bien*socio=rien qu'un*socio=rien *socio=rien nombre important d'*socio=nil emplois*socio=ec1 ait*socio=nil été *socio=nil créé depuis le début*socio=rien de la reprise, le chômage*socio=ec1 demeure élevé*socio=uv4. Une progression*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac plus lente*socio=rien que celle de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 devrait favoriser la création_d'_emplois*socio=ec1. b) Etant donné la croissance*socio=uv3 tendancielle*socio=ec2 rapide*socio=rien de la population_active*socio=ac, le *socio=rien taux moyen d'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de la production*socio=ec1 nécessaire*socio=rien pour retrouver durablement le plein_emploi*socio=uv3 dans les conditions*socio=ec1 actuelles*socio=te implique le maintien*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien écart moyen de*socio=nil croissance*socio=uv3 positif*socio=uv4 *socio=nil vis-à-vis des principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Il est*socio=rien donc souhaitable*socio=rien que le Canada*socio=ac parvienne à gagner des parts*socio=rien de marché*socio=ec1 à l'extérieur*socio=te, en améliorant sa compétitivité*socio=uv3, afin de réduire le risque*socio=uv4 d'apparition*socio=rien d'une contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te. Des gains*socio=ec1 de compétivité seraient encore plus souhaitables*socio=rien si les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 du Canada*socio=ac venaient à être*socio=rien affectés par la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te de produits*socio=rien tirés de l'exploitation*socio=ec1 des ressources_naturelles*socio=ec1. L'orientation*socio=et budgétaire*socio=et à moyen_terme*socio=te retenue*socio=rien depuis la présentation*socio=rien du "Programme*socio=et" de novembre*socio=rien 1984 vise à obtenir*socio=rien une stabilisation*socio=et du rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 d'ici la fin*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te, grâce*socio=rien à une réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien du déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et. Si, dans la pratique*socio=rien, la mise en oeuvre*socio=rien de cette stratégie*socio=et a été*socio=rien le sujet*socio=rien d'âpres discussions*socio=rien - et risque*socio=uv4 fort*socio=rien de l'être*socio=rien encore - l'approche globale*socio=rien semble juste*socio=rien. De plus, il est*socio=rien largement admis qu'il importe d'intégrer les budgets*socio=ec1 annuels*socio=rien à une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te pour redonner plus de cohérence*socio=uv3 et de crédibilité*socio=uv1 à la politique_économique*socio=et, et il semblerait souhaitable*socio=rien que les autorités*socio=et provinciales*socio=te et locales*socio=te suivent l'exemple*socio=rien du gouvernement_fédéral*socio=ac à cet égard*socio=rien. Plusieurs considérations*socio=rien influent sur*socio=rien le choix*socio=uv1 du rythme*socio=rien auquel il y aurait lieu*socio=rien de réduire le déficit*socio=ec1. Un*socio=rien ajustement*socio=et rapide*socio=rien risquerait d'entraîner des perturbations*socio=ec2 à court_terme*socio=te, mais réduirait la *socio=rien charge future des*socio=nil paiements_d'_intérêts*socio=et *socio=nil en freinant le gonflement*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 ainsi que les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 et pourrait faciliter un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et. Un*socio=rien ajustement*socio=et plus progressif*socio=rien laisserait plus de temps*socio=rien pour étudier et préparer soigneusement les mesures*socio=et à prendre, mais pourrait jeter des doutes sur*socio=rien la détermination*socio=rien des autorités*socio=et et risquerait de devenir*socio=rien de moins en moins efficace*socio=uv4, à mesure*socio=rien que le "cycle*socio=te des élections*socio=et" amènerait les différents*socio=rien groupes_d'_intérêts à intensifier leurs pressions*socio=ec2. La position*socio=rien du pays*socio=ac dans le cycle*socio=te économique*socio=ec1 présente*socio=rien aussi de l'importance*socio=rien pour la détermination*socio=rien de la stratégie*socio=et à suivre en matière*socio=rien budgétaire*socio=et. De ce point*socio=rien de vue*socio=rien, le rythme*socio=rien auquel s'effectuera l'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et doit être*socio=rien suffisamment rapide*socio=rien pour créer une marge d'expansion*socio=ec2 importante*socio=rien et durable*socio=uv4 pour le secteur_privé*socio=et, mais, en même temps*socio=rien, le niveau*socio=rien de capacités*socio=uv3 inemployées*socio=ec2 dans l'économie*socio=ec1 ne peut être*socio=rien ignoré. Depuis l'abandon*socio=rien, en 1982, de la fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 d'expansion*socio=ec2 pour les *socio=ec1 agrégats monétaires,*socio=nil l'*socio=nil évolution*socio=rien des*socio=nil taux_de_change *socio=nil a constitué une des préoccupations*socio=uv4 majeures*socio=rien des responsables*socio=uv2 de la politique_monétaire*socio=et. En effet*socio=rien, outre ses *socio=rien conséquences sur l'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil une*socio=nil forte dépréciation*socio=ec2 *socio=nil se serait perpétuée par le jeu*socio=rien des anticipations*socio=uv3, poussant ainsi à la hausse*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 internes*socio=te. Etant donné le niveau*socio=rien relativement élevé*socio=uv4 de chômage*socio=ec1, l'objectif*socio=uv4 des autorités*socio=et a été*socio=rien de maintenir le niveau*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 le plus *socio=rien bas possible *socio=nil sans que cela ne ravive l'inflation*socio=ec2 ou les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. Ainsi, pour répondre à la faiblesse*socio=ec2 du marché*socio=ec1 des changes*socio=rien, la banque_du_canada*socio=ac a permis*socio=rien, et parfois encouragé, des hausses de taux_d'_intérêt*socio=ec1 suffisantes*socio=rien pour freiner la baisse*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. Il s'agissait de faire en sorte*socio=rien que toute dépréciation*socio=ec2 provoquée par des forces*socio=uv1 économiques*socio=ec1 fondamentales*socio=uv4 - par exemple*socio=rien la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 liée à la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te de matières_premières*socio=ec1 - s'accompagne d'une orientation*socio=et de la politique_monétaire*socio=et qui empêche l'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te, il n'existe pas d'objectifs*socio=uv4 opérationnels*socio=rien clairement définis*socio=rien permettant au public*socio=et de juger facilement de la cohérence*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et et de la détermination*socio=rien des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 de "maintenir le cap*socio=rien (anti-inflationniste*socio=ec2)". Les fonctions*socio=rien de demande*socio=rien de monnaie*socio=ec1 se sont révélées instables*socio=uv4 au cours*socio=rien de la période*socio=te récente*socio=rien, en raison*socio=rien des effets*socio=rien des innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1, ce qui rend difficile*socio=rien la fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 d'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. Une fixation*socio=ec1 rigide*socio=uv4 du cours*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac semblerait comporter quelques risques*socio=uv4, en raison*socio=rien de l'incertitude*socio=uv3 entourant l'évolution*socio=rien future*socio=rien des prix*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et des changements*socio=uv3 intervenant*socio=rien dans les données fondamentales*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1. En l'absence*socio=rien d'un*socio=rien objectif*socio=uv4 *socio=rien opérationnel bien défini,*socio=nil le*socio=nil dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac a*socio=nil été l'*socio=nil objet d'*socio=nil attaques spéculatives*socio=ec2,*socio=nil qui*socio=nil témoignent *socio=nil de doutes *socio=rien persistants sur le*socio=nil niveau *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 au Canada*socio=ac dans l'avenir*socio=te et qui ont obligé la banque_du_canada*socio=ac à réagir vigoureusement afin d'éviter qu'un*socio=rien cycle*socio=te de dépréciation-inflation ne s'amorce. La confiance*socio=uv1 ne peut s'instaurer d'un*socio=rien jour*socio=rien à l'autre, mais en continuant d'expliquer leur politique*socio=et (et leurs critères*socio=rien de décision*socio=rien) les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 pourraient contribuer à stabiliser les anticipations*socio=uv3 et, peut-être, à réduire l'écart*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac. On peut se demander si la politique_monétaire*socio=et devrait se voir assigner *socio=rien un rôle plus*socio=nil actif*socio=uv4 *socio=nil dans le processus*socio=te de reprise, compensant ainsi dans une *socio=rien certaine mesure l'*socio=nil effet restrictif*socio=uv4 *socio=nil que le processus*socio=te d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et exerce sur*socio=rien la demande*socio=ec1 dans *socio=rien un premier temps.*socio=nil *socio=nil Etant donné la substituabilité des actifs*socio=ec1 et la mobilité*socio=uv3 du capital*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te du continent nord-américain*socio=ac, un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et, ne s'accompagnant pas d'une amélioration*socio=uv1 des grands*socio=rien équilibres économiques*socio=ec1 internes*socio=te ou de mesures*socio=et similaires*socio=rien aux États-unis*socio=ac, se traduirait sans doute*socio=rien surtout par une dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac plutôt que par une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. Ceci aurait des répercussions*socio=ec2 *socio=rien directes sur le*socio=nil niveau des*socio=nil prix*socio=ec1 au*socio=nil Canada*socio=ac,*socio=nil pays*socio=ac fortement*socio=nil tributaire des*socio=nil importations*socio=ec1 en*socio=nil provenance des*socio=nil États-unis*socio=ac.*socio=nil Par*socio=nil conséquent,*socio=nil *socio=nil tant que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 restera élevé*socio=uv4 au Canada*socio=ac en *socio=rien termes absolus *socio=nil et/ou relatifs*socio=rien, il devrait *socio=rien être difficile *socio=nil de concilier une politique_monétaire*socio=et plus expansionniste*socio=ec2 avec les objectifs*socio=uv4 et les priorités*socio=uv4 énoncés par le gouvernement*socio=ac. Au Canada*socio=ac, comme dans la plupart*socio=rien des pays_membres*socio=ac, le rôle*socio=rien du secteur_public*socio=et et sa taille ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien de débats*socio=et approfondis*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil L'*socio=nil ampleur du*socio=nil déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et des*socio=nil *socio=ac administrations_publiques canadiennes -*socio=nil déficit*socio=ec1 *socio=nil qui se situe au *socio=rien second rang *socio=nil de ceux des grands*socio=rien pays*socio=ac - a certainement contribué à attirer L'attention*socio=rien sur*socio=rien cette question*socio=rien. En effet*socio=rien, si la taille du secteur_public*socio=et au Canada*socio=ac - mesurée en proportion*socio=rien du PNB*socio=ec1 - *socio=rien est comparable *socio=nil à la moyenne*socio=rien non pondérée de la zone_de_l'_ocde*socio=te, sous le *socio=rien double aspect des*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil et des dépenses*socio=ec1, elle y est*socio=rien nettement plus importante*socio=rien que chez les principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 de ce pays*socio=ac (États-unis*socio=ac et Japon*socio=ac) qui absorbent*socio=rien à eux seuls*socio=rien plus de 80 pour cent*socio=rien de ses exportations*socio=ec1. Les dépenses*socio=ec1 fiscales*socio=et, comme cela semble être*socio=rien le *socio=rien cas ailleurs,*socio=nil *socio=nil ont sérieusement amenuisé l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et, de sorte*socio=rien que les barèmes*socio=rien ont dû être*socio=rien relevés et que, du même coup*socio=rien, de nouvelles*socio=rien distorsions*socio=uv4 ont été*socio=rien introduites dans le système*socio=rien. La part*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et dans l'économie*socio=ec1 semble un*socio=rien peu moins importante*socio=rien que dans de nombreux*socio=rien autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, mais il est*socio=rien plus important*socio=rien qu'aux États-unis*socio=ac. Le caractère*socio=rien limité des données disponibles*socio=rien et les incompatibilités qu'on relève*socio=rien entre elles enlèvent toute valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 aux comparaisons*socio=rien chiffrées avec les autres pays*socio=ac dans le domaine*socio=rien des concours apportés par l'État*socio=ac et des réglementations*socio=et. Sur*socio=rien ce *socio=rien dernier point,*socio=nil la*socio=nil situation est *socio=nil encore plus complexe au Canada*socio=ac avec le chevauchement des domaines*socio=rien de compétence*socio=uv3 respectifs*socio=rien de l'état_fédéral*socio=ac et des provinces*socio=ac. Celles-ci devraient en permanence*socio=rien soumettre à la critique*socio=uv2 leurs dispositifs*socio=et de réglementation*socio=et, en cherchant autant que possible*socio=rien à améliorer la coordination*socio=uv3 avec les autres niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1. Le gouvernement*socio=ac, entré en fonctions*socio=rien en septembre*socio=rien 1984, avait désigné l'important*socio=rien déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et et l'omniprésence du secteur_public*socio=et comme les *socio=rien principaux obstacles *socio=nil à une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. En novembre*socio=rien 1984, il a présenté une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te visant à mettre *socio=rien un terme *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 du rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 d'ici la fin*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te par une réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien de ce déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et qui résulterait à la fois*socio=rien de compressions*socio=et des dépenses*socio=ec1 et de l'augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1. C'est*socio=rien sur*socio=rien les compressions*socio=et de dépenses*socio=ec1 que le gouvernement*socio=ac compte*socio=rien le plus pour réduire le déficit*socio=ec1, mais il est*socio=rien prévu de revoir complètement le système_fiscal*socio=et dans le sens*socio=rien de l'élargissement*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et et de l'abaissement*socio=rien des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et des*socio=nil sociétés*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Simultanément, la place*socio=rien de l'État*socio=ac dans l'économie*socio=ec1 devrait diminuer avec la réduction*socio=ec2 du champ*socio=rien de la réglementation*socio=et et la privatisation*socio=et de certaines*socio=rien entreprises*socio=ac publiques*socio=et. Jusqu'à présent*socio=rien, le gouvernement*socio=ac a suivi de près la stratégie*socio=et énoncée dans son Programme*socio=et de novembre*socio=rien 1984. Les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 sur*socio=rien le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et d'une reprise plus rapide*socio=rien que prévu en 1985 ont été*socio=rien largement annulés par des contretemps (indemnisation*socio=ec1 des déposants*socio=rien des banques*socio=ac ayant fait*socio=rien faillite*socio=ec1, faible*socio=rien élasticité*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et par rapport*socio=rien au revenu*socio=ec1). Néanmoins, le processus*socio=te de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 suit à peu près le cours*socio=rien prévu. Des progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien réalisés dans la voie*socio=rien de la déréglementation*socio=et, notamment dans les secteurs*socio=rien de l'énergie*socio=ec1, des transports*socio=ec1 et des investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te, et certaines*socio=rien entreprises*socio=ac publiques*socio=et ont été*socio=rien soit vendues (lorsqu'elles étaient rentables*socio=ec2) soit fermées (si elles n'étaient pas viables*socio=uv4). La première*socio=rien étape*socio=te d'une large*socio=rien réforme*socio=et de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 des sociétés*socio=ac a été*socio=rien mise en oeuvre*socio=rien, et la révision*socio=rien du régime*socio=et des impôts*socio=et indirects*socio=rien fédéraux*socio=et et du système*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et est*socio=rien à l'étude*socio=ec2. Ces projets*socio=rien devront tenir compte*socio=rien des modifications*socio=rien de la *socio=et législation fiscale *socio=nil qui sont actuellement en discussion*socio=rien aux États-unis*socio=ac, étant donné la mobilité*socio=uv3 des facteurs*socio=rien entre les deux pays*socio=ac. Le gouvernement*socio=ac a fixé *socio=rien un large programme*socio=et de*socio=nil politique_économique*socio=et:*socio=nil réduction*socio=ec2 du*socio=nil déficit*socio=ec1.*socio=nil contrôle*socio=uv3 des*socio=nil dépenses*socio=ec1,*socio=nil encouragement*socio=uv4 *socio=nil à l'entreprise*socio=ac et à la croissance*socio=uv3 du secteur_privé*socio=et, réforme*socio=et de la fiscalité*socio=et, amélioration*socio=uv1 de l'efficacité*socio=uv3 des programmes_sociaux*socio=et tout en maintenant le caractère*socio=rien d'universalité de ces programmes*socio=et. Un*socio=rien calendrier*socio=et ambitieux*socio=uv2 a *socio=rien été défini *socio=nil pour la mise en oeuvre*socio=rien des réformes*socio=et devant*socio=rien permettre d'atteindre ces objectifs*socio=uv4. Il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien que la poursuite*socio=rien d'un*socio=rien tel programme*socio=et de changements*socio=uv3 et de réformes*socio=et bute parfois sur*socio=rien des difficultés*socio=uv4. Des compromis*socio=uv1 doivent alors être*socio=rien trouvés et des arbitrages*socio=et effectués entre des objectifs*socio=uv4 opposés. Par exemple*socio=rien, la nécessité*socio=uv1 d'accroître les recettes*socio=ec1 pour réduire le déficit*socio=ec1 doit être*socio=rien mise en balance*socio=ec1 avec l'objectif*socio=uv4 d'amélioration*socio=uv1 de l'efficacité*socio=uv3 du système*socio=rien d'imposition*socio=et et celui de l'accroissement*socio=ec2 des incitations*socio=uv3 fiscales*socio=et en faveur*socio=rien des entreprises*socio=ac. De même, la nécessité*socio=uv1 de contrôler les dépenses*socio=ec1 et de mieux définir*socio=rien les objectifs*socio=uv4 en matière*socio=rien de programmes*socio=et statutaires doit être*socio=rien conciliée avec l'intention*socio=rien explicite*socio=rien du gouvernement*socio=ac de respecter la notion*socio=rien d'universalité attachée aux programmes_sociaux*socio=et. Une certaine*socio=rien souplesse*socio=uv3 dans la mise en oeuvre*socio=rien de la stratégie*socio=et économique*socio=ec1 est*socio=rien certes souhaitable*socio=rien dans un*socio=rien environnement*socio=et incertain*socio=rien, et le compromis*socio=uv1 *socio=rien est inévitable *socio=nil dans une démocratie*socio=uv1 parlementaire*socio=ac, mais le Gouvernement*socio=ac devrait être*socio=rien incité à poursuivre vigoureusement les objectifs*socio=uv4 qu'il a définis*socio=rien dans son Programme*socio=et, sans s'écarter de *socio=rien façon sensible des*socio=nil objectifs*socio=uv4 *socio=nil et des principes*socio=ec2 qui avaient *socio=rien été retenus au*socio=nil départ.*socio=nil