*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1987 } INTRODUCTION*socio=rien Le Canada*socio=ac est*socio=rien aujourd'hui dans sa *socio=rien cinquième année d'*socio=nil expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En 1986, il a connu la plus forte*socio=rien croissance*socio=uv3 des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, en dépit*socio=rien de l'incidence*socio=ec2 défavorable*socio=uv4 du *socio=rien vif recul des*socio=nil cours*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et des céréales*socio=ec1. Le rythme*socio=rien de l'activité*socio=rien s'est*socio=rien ralenti l'an*socio=rien dernier*socio=rien, mais certains *socio=ec1 indicateurs économiques récents*socio=rien,*socio=nil *socio=nil comme l'emploi*socio=ec1, les mises en chantier*socio=rien et la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2, témoignent*socio=rien d'un*socio=rien net*socio=rien redressement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 au début*socio=rien de 1987. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 a continué de baisser, avec une expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et de la population_active*socio=ac, mais il reste*socio=rien cependant élevé*socio=uv4 par comparaison*socio=rien avec les chiffres enregistrés dans le passé*socio=te et avec la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. Gros*socio=rien producteur*socio=ac d'énergie*socio=ec1 et exportateur*socio=ec1 net*socio=rien dans ce secteur*socio=rien, le Canada*socio=ac a globalement souffert de la chute des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, dont les répercussions*socio=ec2 négatives*socio=rien et positives*socio=uv4 ont été*socio=rien plus ou moins marquées suivant*socio=rien les provinces*socio=ac en raison*socio=rien de la concentration*socio=ec2 de la production*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 dans certaines*socio=rien régions*socio=te. C'est*socio=rien la détérioration*socio=uv4 très sensible*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, jointe à l'évolution*socio=rien des cours*socio=ec1 des produits*socio=rien énergétiques*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1 qui explique essentiellement l'accroissement*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te. Bien*socio=rien que les prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 aient diminué et que la progression*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac soit restée modérée, l'inflation*socio=ec2 a cessé de baisser l'an*socio=rien dernier*socio=rien, contrairement à ce qui s'est*socio=rien passé*socio=te dans la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac. Cependant, cette *socio=rien évolution différente *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 en 1986 s'explique en *socio=rien majeure partie *socio=nil par des *socio=rien facteurs spéciaux *socio=nil et non par des divergences*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien des tendances*socio=ec2 fondamentales*socio=uv4. Avec *socio=rien un rythme *socio=nil prévu de croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 de 2 à 3 pour cent*socio=rien au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien prochains mois,*socio=nil le*socio=nil taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil devrait baisser encore quelque peu, tandis que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 marquerait une certaine*socio=rien amélioration*socio=uv1. Le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te devrait diminuer, en raison*socio=rien surtout du redressement*socio=ec2 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Malgré la *socio=rien situation difficile *socio=nil ayant caractérisé l'an*socio=rien dernier*socio=rien le secteur*socio=rien des ressources_naturelles*socio=ec1, la stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et suit à peu près son cours*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac a par ailleurs*socio=rien continué de mettre en oeuvre*socio=rien son programme*socio=et de réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien passée*socio=te. Des propositions*socio=rien de réforme*socio=et visant le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 ont été*socio=rien présentées à la fin*socio=rien de 1986, et *socio=rien un certain nombre de*socio=nil privatisations*socio=et de*socio=nil sociétés*socio=ac *socio=nil de la Couronne*socio=ac ont été*socio=rien menés à leur terme*socio=rien. Le pays*socio=ac est*socio=rien actuellement engagé dans des négociations*socio=et visant à libéraliser les échanges*socio=ec1, à la fois*socio=rien dans *socio=rien un cadre bilatéral*socio=et *socio=nil avec les États-unis*socio=ac et dans une optique*socio=rien multilatérale*socio=et, dans le contexte*socio=rien du cycle*socio=te de négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac du GATT*socio=et. Le 18 juin*socio=rien 1987, le gouvernement*socio=ac a présenté des propositions*socio=rien en vue*socio=rien d'une réforme*socio=et générale*socio=rien de la fiscalité*socio=et. Créer des *socio=ec1 conditions monétaires stables*socio=uv4 est*socio=rien le*socio=nil principal*socio=rien objectif*socio=uv4 des*socio=nil autorités*socio=et monétaires.*socio=nil *socio=nil A cette fin*socio=rien, celles-ci ont encouragé une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, mais uniquement*socio=rien dans la mesure*socio=rien où cela ne risque*socio=uv4 pas de faire obstacle*socio=rien à une réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 ou de nuire à la confiance*socio=uv1 dans le taux_de_change*socio=ec1. Le *socio=rien premier chapitre *socio=nil de l'étude*socio=ec2 de cette *socio=rien année est *socio=nil consacré à l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 dans la période*socio=te récente*socio=rien et examine entre autres les différences*socio=uv1 de conjoncture*socio=te suivant*socio=rien les régions*socio=te et les raisons*socio=rien pour lesquelles le Canada*socio=ac n'a pas obtenu l'an*socio=rien dernier*socio=rien les mêmes résultats*socio=rien que les États-unis*socio=ac sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. On évaluera ensuite, au *socio=rien deuxième chapitre,*socio=nil la*socio=nil politique_économique*socio=et *socio=nil suivie par le Canada*socio=ac et les perspectives*socio=te qui s'ouvrent à ce pays*socio=ac pour les dix-huit *socio=rien prochains mois.*socio=nil Le*socio=nil troisième chapitre analyse certaines des*socio=nil grandes tendances*socio=ec2 *socio=nil ayant affecté au cours*socio=rien de la période*socio=te récente*socio=rien le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 et sous l'effet*socio=rien desquelles se sont effacées peu à peu les lignes*socio=rien de démarcation*socio=rien établies de longue*socio=rien date entre les "quatre piliers*socio=rien". On y présentera également en détail*socio=rien les propositions*socio=rien gouvernementales*socio=et de *socio=et réforme institutionnelle *socio=nil de ce secteur*socio=rien avant d'examiner, en conclusion*socio=rien, les questions*socio=rien qui se posent aux pouvoirs_publics*socio=et. POLITIQUE*socio=et ET PERSPECTIVES*socio=te ÉCONOMIQUES*socio=ec1. Dans l'Étude*socio=ec2 de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, on avait identifié les deux principaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 macro-économiques*socio=ec1 qui subsistent au Canada*socio=ac comme étant la persistance*socio=te d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et le niveau*socio=rien du déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et. Les autorités*socio=et sont parties*socio=rien du principe*socio=ec2 que, *socio=rien sur longue période*socio=te,*socio=nil *socio=nil la résolution de ce double*socio=rien problème*socio=uv4 ne se prêtait à aucun arbitrage*socio=et; en effet*socio=rien, une réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 est*socio=rien indispensable*socio=uv4 pour assurer durablement des créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1. En conséquence*socio=rien, les budgets*socio=ec1 fédéraux*socio=et de février*socio=rien 1986 et 1987 ont repris la stratégie*socio=et d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et définie*socio=rien dans le programme*socio=et de novembre*socio=rien 1984. Cette stratégie*socio=et s'articule autour de quatre axes: ramener la croissance*socio=uv3 de la dette*socio=ec1 publique*socio=et à *socio=rien un rythme *socio=nil qui ne soit pas plus rapide*socio=rien que celui de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1, réduire régulièrement et notablement*socio=rien le déficit*socio=ec1 *socio=rien année après année,*socio=nil *socio=nil réduire sensiblement les besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 d'une *socio=rien année sur *socio=nil l'autre et donner au contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 et à l'amélioration*socio=uv1 de la gestion*socio=ec2 une *socio=rien place prépondérante *socio=nil dans les *socio=et restrictions budgétaires.*socio=nil *socio=nil Globalement, la *socio=et stratégie budgétaire est*socio=rien en*socio=nil *socio=rien bonne voie *socio=nil malgré quelques contretemps dus à la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 et de certaines*socio=rien autres matières_premières*socio=ec1. Ces influences négatives*socio=rien ont été*socio=rien en partie*socio=rien compensées par une évolution*socio=rien plus favorable*socio=ec2 que prévu des grands*socio=rien *socio=ec1 agrégats macro-économiques -*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PIB et*socio=nil taux_d'_intérêt.*socio=nil *socio=nil Quant aux autorités*socio=et monétaires*socio=ec1, leur principal*socio=rien objectif*socio=uv4 reste*socio=rien la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. A cet effet*socio=rien, elles s'attachent tout particulièrement à éviter (en jouant sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te) de fortes*socio=rien baisses du taux_de_change*socio=ec1 qui pourraient nuire à la confiance*socio=uv1 dans la valeur*socio=ec1 extérieure*socio=te du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac, C'est*socio=rien ainsi que le raffermissement*socio=ec2, au début*socio=rien de 1987, de la monnaie*socio=ec1 canadienne*socio=ac, qui a entraîné un*socio=rien raffermissement*socio=ec2 de la confiance*socio=uv1, a permis*socio=rien de réduire les taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te à court_terme*socio=te et de rétrécir l'écart*socio=rien entre ces derniers*socio=rien et les taux*socio=rien américains*socio=ac. Néanmoins, le récent*socio=rien mouvement*socio=ec2 à la hausse*socio=rien des taux*socio=rien observés aux États-unis*socio=ac a à *socio=rien nouveau fait *socio=nil ressortir combien *socio=rien est étroite *socio=nil la marge de manoeuvre*socio=rien du Canada*socio=ac à cet égard*socio=rien et entraîné des pressions*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te *socio=nil tant à long*socio=rien qu'à court_terme*socio=te. politique_budgétaire*socio=et. Malgré les avantages*socio=rien fiscaux*socio=et accordés aux secteurs*socio=rien énergétique*socio=ec1 et agricole*socio=ec1 pour compenser les pertes*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 découlant de l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, la politique_budgétaire*socio=et a été*socio=rien resserrée à l'échelon*socio=rien fédéral*socio=et l'année*socio=rien dernière*socio=rien et le déficit*socio=ec1 a été*socio=rien sensiblement réduit. On a aussi avancé dans la mise en place*socio=rien de la réforme*socio=et structurelle*socio=uv4 destinée à renforcer la concurrence*socio=ec1 et l'efficience*socio=uv3 par des mesures*socio=et de déréglementation*socio=et et de privatisation*socio=et. En revanche, la situation*socio=rien financière*socio=ec1 des provinces*socio=ac, qui ont été*socio=rien plus gravement touchées par les difficultés*socio=uv4 du secteur*socio=rien des ressources*socio=ec1, s'est*socio=rien nettement affaiblie. En 1987, la *socio=et politique_budgétaire fédérale *socio=nil devrait encore avoir *socio=rien un effet restrictif*socio=uv4 sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la demande*socio=ec1 et celle des provinces*socio=ac sera aussi, globalement, quelque peu restrictive*socio=uv4. Les efforts*socio=uv1 déployés l'année*socio=rien dernière*socio=rien par le gouvernement_fédéral*socio=ac pour réduire le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et - qui a été*socio=rien ramené de 32,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (6,8 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te) en 1985 à 24,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (4,9 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) - ont été*socio=rien couronnés d'un*socio=rien relatif*socio=rien succès*socio=uv1. Pour la *socio=rien deuxième année de*socio=nil suite,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 des*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil a sensiblement dépassé celle des dépenses*socio=ec1. L'augmentation*socio=ec2 plus rapide*socio=rien des recettes*socio=ec1 a été*socio=rien due à la poursuite*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 - malgré l'incidence*socio=ec2 défavorable*socio=uv4 de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te de l'énergie*socio=ec1 sur*socio=rien le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac - ainsi qu'à *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil délibérées d'ordre*socio=rien fiscal*socio=et destinées*socio=rien à faciliter la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 budgétaires*socio=et. Parmi ces initiatives*socio=rien, on peut citer l'imposition*socio=et de surtaxes*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et des sociétés*socio=ac, l'élargissement*socio=ec2 de la base*socio=rien et le relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien des impôts*socio=et indirects*socio=rien, la suppression*socio=rien de la provision*socio=rien pour stocks*socio=ec1 dont bénéficiaient les sociétés*socio=ac, l'élimination*socio=ec2 de diverses*socio=rien taxes*socio=et à l'occasion*socio=rien de l'abandon*socio=rien du programme*socio=et énergétique*socio=ec1 national*socio=te (pour de plus *socio=rien amples détails *socio=nil se reporter à l'Étude*socio=ec2 de l'année*socio=rien dernière*socio=rien) et les *socio=rien effets persistants *socio=nil de la modification*socio=rien de l'indexation*socio=ec1. Côté*socio=rien dépenses*socio=ec1, certaines*socio=rien mesures*socio=et ont contribué à réduire fortement leur augmentation*socio=ec2. D'importantes*socio=rien initiatives*socio=rien ont *socio=rien été prises en*socio=nil matière de*socio=nil gestion*socio=ec2 des*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil et des réductions*socio=ec2 ont été*socio=rien opérées dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil programmes*socio=et gouvernementaux*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil stratégie*socio=et de*socio=nil gestion*socio=ec2 *socio=nil de la dette*socio=ec1 suivie pour couvrir le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 (réduit) a *socio=rien été identique *socio=nil à celle de ces *socio=rien dernières années:*socio=nil abandon des*socio=nil émissions d'*socio=nil obligations*socio=ec1 à*socio=nil long_terme*socio=te à*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil fixe au profit*socio=ec1 d'instruments*socio=et et de bons*socio=rien du Trésor*socio=et à court_terme*socio=te, à taux*socio=rien flottants*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, on s'attache de plus en plus à placer les titres*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et par voie*socio=rien d'adjudication. Des comparaisons*socio=rien peuvent être*socio=rien faites entre les projections*socio=ec2 originales pour l'exercice*socio=rien 1986/87 et les estimations*socio=ec2 des autorités*socio=et concernant l'évolution*socio=rien *socio=rien effective sur la*socio=nil base du*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil présenté en février*socio=rien 1986 et des estimations*socio=ec2 accompagnant le projet*socio=rien de *socio=et réforme fiscale,*socio=nil *socio=nil publié le 18 juin*socio=rien. La croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 globales*socio=rien a *socio=rien été inférieure aux*socio=nil prévisions*socio=ec2 de*socio=nil départ *socio=nil alors que les dépenses*socio=ec1 ont atteint pratiquement le niveau*socio=rien prévu. Par conséquent*socio=rien, en raison*socio=rien principalement de l'augmentation*socio=ec2 moins forte*socio=rien que prévu des recettes*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 a dépassé de 1,9 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 les estimations*socio=ec2 initiales*socio=rien (tableau*socio=rien 11). Ce déficit*socio=ec1 tient dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 beaucoup plus faible*socio=rien que prévu du produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac, qui a pour origine*socio=rien deux *socio=rien grands facteurs,*socio=nil *socio=nil tous deux de caractère*socio=rien "endogène": (a) la forte*socio=rien contraction*socio=ec2 des bénéfices*socio=ec1 du secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1, induite par l'effondrement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 ainsi que par la suppression*socio=rien, plus tôt que prévu, de la taxe*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 recettes pétrolières et*socio=nil gazières *socio=nil et (b) les provisions*socio=rien pour pertes*socio=ec2 accumulées pendant la récession*socio=ec2 de 1981/82 ainsi que l'évasion*socio=rien fiscale*socio=et. Côté*socio=rien dépenses*socio=ec1, l'accroissement*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 - dû essentiellement à la baisse*socio=ec2 des cours*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 - a été*socio=rien en partie*socio=rien compensé par une diminution*socio=ec2 du service_de_la_dette*socio=ec1, tandis que le versement*socio=ec1 partiel*socio=rien (0,3 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1) des 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 d'aide*socio=uv1 prévus par le programme*socio=et spécial*socio=rien en faveur*socio=rien des producteurs*socio=ac de céréales*socio=ec1 a été*socio=rien principalement financé par la réaffectation de crédits*socio=ec1 initialement consacrés à d'autres dépenses*socio=ec1. 80 pour cent*socio=rien environ de la révision*socio=rien en hausse*socio=rien du déficit*socio=ec1 peuvent être*socio=rien imputés à la réaction*socio=rien des "stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien" face*socio=rien à l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1, une *socio=rien part minime *socio=nil seulement étant imputable*socio=uv2 aux *socio=et mesures discrétionnaires.*socio=nil Le*socio=nil déficit*socio=ec1 des*socio=nil administrations_provinciales*socio=ac est*socio=rien,*socio=nil *socio=nil pour sa part*socio=rien, passé*socio=te de 4,9 à 8,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (1,6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) entre 1985 et 1986. Cette détérioration*socio=uv4, qui s'est*socio=rien récemment accompagnée d'une baisse*socio=ec2 de la cote*socio=ec1 de six des dix provinces*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1, s'explique largement par le jeu*socio=rien des stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien et par les *socio=et mesures discrétionnaires prises*socio=rien *socio=nil pour faire face*socio=rien aux problèmes*socio=uv4 rencontrés dans les secteurs*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et (dans une *socio=rien bien moindre mesure)*socio=nil des*socio=nil céréales*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il en est*socio=rien résulté une forte*socio=rien diminution*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 au titre*socio=rien des droits*socio=uv1 d'exploitation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 et de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac et un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des subventions*socio=ec1. L'Alberta*socio=ac et le Saskatchewan*socio=ac ont été*socio=rien les provinces*socio=ac les plus touchées à cet égard*socio=rien. Mais les dépenses*socio=ec1 sur*socio=rien biens*socio=ec1 et services*socio=et ont aussi augmenté fortement. En Ontario*socio=ac, la croissance*socio=uv3 vigoureuse*socio=rien des recettes*socio=ec1 budgétaires*socio=et (et principalement du produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien) découlant de la bonne*socio=rien santé*socio=et économique*socio=ec1 de cette province*socio=ac a essentiellement servi à accroître les dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et et non à réduire le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. L'excédent*socio=ec1 global*socio=te des autres échelons*socio=rien de l'administration*socio=ec1 ( collectivités_locales*socio=ac, hôpitaux*socio=et et régimes_de_pensions*socio=et du Canada*socio=ac et de rentes*socio=et du Québec*socio=ac) a légèrement diminué (de 0,2 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1) de sorte*socio=rien que le déficit*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac a atteint 27,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 l'année*socio=rien dernière*socio=rien (5,4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 contre 6,6 pour cent*socio=rien en 1985). Les estimations*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac concernant les soldes*socio=ec1 corrigés, d'une part*socio=rien, des fluctuations*socio=ec2 conjoncturelles*socio=uv4 et, d'autre part*socio=rien, à la fois*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 conjoncturelles*socio=uv4 et de l'inflation*socio=ec2, font apparaître un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique_budgétaire*socio=et de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac, de l'ordre*socio=rien de 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Les chiffres des autorités*socio=et canadiennes*socio=ac pour 1986 indiquent une orientation*socio=et un*socio=rien peu moins restrictive*socio=uv4, avec un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de l'ordre*socio=rien de 11/2 pour cent*socio=rien à l'échelon*socio=rien fédéral*socio=et mais un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 de quelque 1/2 pour cent*socio=rien pour les autres échelons*socio=rien de l'administration*socio=ec1. Le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et de février*socio=rien 1987 et les budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te pour l'exercice*socio=rien 1987/88 impliquent une poursuite*socio=rien de l'austérité*socio=uv3 au niveau*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac, avec un*socio=rien resserrement*socio=ec2 équivalent*socio=rien à environ 11/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 et venant, principalement, de l'échelon*socio=rien fédéral*socio=et. Contrairement à l'habitude*socio=rien (prise*socio=rien depuis 1979), le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et pour 1987/88 n'a pas été*socio=rien accompagné de projections*socio=ec2 à moyen_terme*socio=te; l'établissement*socio=rien de ces dernières*socio=rien a en *socio=rien effet été *socio=nil remis jusqu'à la présentation*socio=rien des propositions*socio=rien de *socio=et réforme fiscale *socio=nil (voir ci-après) dont l'application*socio=rien devait influer sur*socio=rien les prévisions*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et budgétaires*socio=et à moyen_terme*socio=te. Les propositions*socio=rien, qui ont été*socio=rien présentées le 18 juin*socio=rien, constituent une mise à jour*socio=rien des estimations*socio=ec2 budgétaires*socio=et figurant dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1987. Comme les provinces*socio=ac ne publient aucune projection*socio=ec2 budgétaire*socio=et pluri-annuelle, les prévisions*socio=ec2 macro-économiques*socio=ec1 présentées ci-après reposent sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 que l'orientation*socio=et actuelle*socio=te sera maintenue pour l'exercice*socio=rien 1988/89. Le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et de février*socio=rien 1987 prévoyait un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 de 9,4 pour cent*socio=rien et des dépenses*socio=ec1 de 5,3 pour cent*socio=rien pour l'exercice*socio=rien 1987/88, d'où une diminution*socio=ec2 de 2,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 du déficit*socio=ec1 qui devait se trouver ainsi ramené à 23,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (4,4*socio=rien pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) - ceci dans l'hypothèse*socio=ec2 d'une faible*socio=rien croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1, d'un*socio=rien léger*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 et d'une expansion*socio=ec2 assez modérée des marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 (tableau*socio=rien 11). Ce budget*socio=ec1, qui ne prévoyait la mise en place*socio=rien d'aucune *socio=rien nouvelle mesure importante *socio=nil avant la *socio=et réforme fiscale,*socio=nil a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil élaboré en conformité*socio=uv3 avec la *socio=et stratégie budgétaire à*socio=nil moyen_terme*socio=te du*socio=nil gouvernement*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Près de la moitié*socio=rien de la réduction*socio=ec2 prévue pour 1987/88 doit venir d'un*socio=rien raccourcissement*socio=ec2 de la période*socio=te impartie aux grandes*socio=rien sociétés*socio=ac pour payer*socio=rien l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1; il s'agit essentiellement d'une mesure*socio=rien de gestion*socio=ec2 de trésorerie*socio=ec1 qui a peu d'incidence*socio=ec2 sur*socio=rien le déficit*socio=ec1 structurel*socio=uv4: elle implique une augmentation*socio=ec2 temporaire*socio=rien des rentrées au titre*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien 1987/88. Et malgré cela, le déficit*socio=ec1 *socio=rien reste supérieur *socio=nil de quelque 4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 au niveau*socio=rien qui ressortait des projections*socio=ec2 à moyen_terme*socio=te de février*socio=rien 1986. La progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 résultera, une fois*socio=rien encore, d'un*socio=rien relèvement*socio=ec2 du taux*socio=rien des impôts*socio=et indirects*socio=rien (impôt*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 et droits*socio=uv1 d'accises*socio=ec1) et d'un*socio=rien élargissement*socio=ec2 de la base*socio=rien d'imposition*socio=et, mesures*socio=et qui dégageront 0,6 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien; ce relèvement*socio=ec2 est*socio=rien toutefois bien*socio=rien moins important*socio=rien que celui de l'année*socio=rien dernière*socio=rien et son *socio=rien effet sur l'*socio=nil indice_des_prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 devrait *socio=rien être négligeable *socio=nil (de l'ordre*socio=rien de 0,2 point*socio=rien). Les *socio=et mesures discrétionnaires d'*socio=nil aide*socio=uv1 aux*socio=nil agriculteurs*socio=ac *socio=nil impliquent une diminution*socio=ec2 de 0,1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 (relèvement*socio=ec2 de l'abattement*socio=ec1 sur*socio=rien la taxe*socio=et sur*socio=rien les combustibles*socio=ec1) et un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de 0,7 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 (solde*socio=ec1 du programme*socio=et spécial*socio=rien de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en faveur*socio=rien des producteurs*socio=ac de céréales*socio=ec1). L'essentiel*socio=uv4 des aides*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1 découle de programmes*socio=et de stabilisation*socio=et statutaire "endogène" (2,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1). Quant aux mesures*socio=et délibérées en faveur*socio=rien du secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 (suppression*socio=rien de la taxe*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 recettes pétrolières et*socio=nil gazières)*socio=nil *socio=nil et aux pertes*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 dues à la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te du pétrole*socio=ec1, leur coût*socio=ec1 est*socio=rien évalué à 0,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1. Un*socio=rien contrôle*socio=uv3 *socio=rien strict est maintenu*socio=nil sur les*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil non statutaires, avec d'importantes*socio=rien compressions*socio=et au titre*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 public*socio=et et des suppressions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 correspondant à 3 000 années-personne. Après*socio=rien la présentation*socio=rien du budget*socio=ec1, d'autres mesures*socio=et, dont le coût*socio=ec1 est*socio=rien évalué à 350 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1, ont été*socio=rien annoncées en faveur*socio=rien du secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 - programme*socio=et en faveur*socio=rien des activités*socio=rien de prospection*socio=rien et d'exploitation*socio=ec1. La mise à jour*socio=rien du budget*socio=ec1 de l'exercice*socio=rien 1987/88 présentée avec le projet*socio=rien de *socio=et réforme fiscale repose*socio=nil sur*socio=rien l'*socio=nil hypothèse*socio=ec2 d'*socio=nil un*socio=rien déficit*socio=ec1 inchangé*socio=rien par*socio=nil rapport*socio=rien *socio=nil à celui qui était prévu dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien. Cependant, les prévisions*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 et de dépenses*socio=ec1 dépassent toutes deux d'environ 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 les montants*socio=rien prévus en février*socio=rien. Côté*socio=rien recettes*socio=ec1, cette augmentation*socio=ec2 est*socio=rien due au fait*socio=rien que le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et des sociétés*socio=ac, ainsi que celui des cotisations*socio=ec1 d'assurance-chômage*socio=et, *socio=rien est supérieur aux*socio=nil prévisions*socio=ec2 *socio=nil et au produit*socio=rien de la vente*socio=ec1 de Teleglobe Canada*socio=ac. L'augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 tient essentiellement aux programmes*socio=et automatiques*socio=rien d'aide*socio=uv1 aux agriculteurs*socio=ac. La politique_budgétaire*socio=et des provinces*socio=ac devrait avoir, globalement, une incidence*socio=ec2 légèrement restrictive*socio=uv4 au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1987/88. Les provinces*socio=ac qui ont été*socio=rien le plus touchées par la faiblesse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 cherchent à consolider leur situation*socio=rien financière*socio=ec1 en réduisant leur déficit*socio=ec1 et, donc, en donnant à leur politique_budgétaire*socio=et une orientation*socio=et qui accompagne la conjoncture*socio=te. L'Alberta*socio=ac et la Saskatchewan*socio=ac, en particulier*socio=rien, prévoient de donner *socio=rien un net tour *socio=nil de vis. En Alberta*socio=ac, où le déficit*socio=ec1 a atteint 3,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien 1986/87, contre un*socio=rien chiffre prévu de 2,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, certaines*socio=rien *socio=et mesures discrétionnaires *socio=nil devraient permettre un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 (111/2 pour cent*socio=rien). Pour la Saskatchewan*socio=ac, où le déficit*socio=ec1 pour 1986/87 a été*socio=rien, avec 1,2 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, trois *socio=rien fois supérieur aux*socio=nil prévisions*socio=ec2,*socio=nil les*socio=nil dépenses*socio=ec1 devraient*socio=nil être *socio=nil réduites de 20 pour cent*socio=rien au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1987/88; les compressions*socio=et d'emplois*socio=ec1 dans les services_publics*socio=et sont fixées à 14 pour cent*socio=rien tandis que les salaires*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et et *socio=rien un certain nombre de*socio=nil paiements*socio=ec1 de*socio=nil transferts*socio=ec1 *socio=nil sont gelés à leur niveau*socio=rien actuel*socio=te pour deux ans*socio=rien. Pour l'ensemble*socio=rien de ces deux provinces*socio=ac, on estime*socio=rien à 0,7 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 le coût*socio=ec1 des aides*socio=uv1 au secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1. En revanche, dans les provinces*socio=ac du centre*socio=rien, les dépenses*socio=ec1 restent plus soutenues. Selon les estimations*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac de l'OCDE*socio=ac, les *socio=et mesures budgétaires *socio=nil de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac pourraient entraîner, au total*socio=rien, une diminution*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien de 1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 pour l'année*socio=rien civile*socio=et en cours*socio=te et d'un*socio=rien peu moins en 1988, du fait*socio=rien principalement des *socio=et mesures discrétionnaires.*socio=nil politique_monétaire et*socio=nil évolution*socio=rien *socio=nil de la situation*socio=rien financière*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 déclaré des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 - la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 - implique *socio=rien un nouveau ralentissement*socio=ec2 du*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil qui, avec 4,2 pour cent*socio=rien, était en 1986 nettement supérieur*socio=rien à celui des États-unis*socio=ac et à la moyenne*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te. Aucun objectif*socio=uv4 d'évolution*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil n'étant plus fixé depuis 1982, le taux_de_change*socio=ec1 bilatéral*socio=et par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac joue *socio=rien un rôle important *socio=nil parmi les divers indicateurs*socio=ec1 de la politique_monétaire*socio=et. Aucun objectif*socio=uv4 n'est*socio=rien fixé pour ce taux_de_change*socio=ec1 bilatéral*socio=et mais les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 s'efforcent habituellement de contrer les *socio=ec2 pressions spéculatives *socio=nil qui s'exercent périodiquement sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac jouant sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te; pour ce faire, elles modifient la monnaie*socio=ec1 de base*socio=rien par des opérations*socio=rien de "gestion*socio=ec2 de trésorerie*socio=ec1", c'est-à-dire par transfert*socio=ec1 des dépôts*socio=ec1 publics*socio=et, des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 à la banque_centrale*socio=ac et - dans une *socio=rien moindre mesure *socio=nil - par des opérations*socio=rien d'open*socio=rien market*socio=ec1. Si les autorités*socio=et peuvent aussi intervenir sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien pour atténuer de fortes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 (en vendant ou en achetant du dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac), l'effet*socio=rien de ces *socio=rien opérations sur la*socio=nil monnaie*socio=ec1 de*socio=nil base est *socio=nil toujours automatiquement stérilisé. Cette stratégie*socio=et monétaire*socio=ec1 a donné de très *socio=rien bons résultats *socio=nil puisqu'elle a permis*socio=rien de ramener le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 (indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1) de son *socio=rien point haut *socio=nil de 12,5 pour cent*socio=rien en 1981 à environ 4 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1984, date à laquelle l'écart*socio=rien jusqu'alors important*socio=rien vis-à-vis des États-unis*socio=ac (4,7 points*socio=rien en 1982) avait pour l'essentiel*socio=uv4 été*socio=rien éliminé. Toutefois, en raison*socio=rien des *socio=rien facteurs spéciaux *socio=nil examinés ci-avant, le Canada*socio=ac n'a pas participé au mouvement*socio=ec2 ultérieur*socio=te de désinflation*socio=ec2 générale*socio=rien observé aux États-unis*socio=ac et dans le reste*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te. Bien*socio=rien que les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 aient systématiquement cherché à contrecarrer les *socio=ec2 pressions spéculatives *socio=nil contre le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac chaque fois*socio=rien que celles-ci prenaient une *socio=rien certaine ampleur,*socio=nil la*socio=nil monnaie*socio=ec1 canadienne*socio=ac *socio=nil a peu à peu baissé par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, de 11,2 pour cent*socio=rien au total*socio=rien entre 1982 et 1986, alors que vers la fin*socio=rien de cette période*socio=te le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien s'est*socio=rien déprécié lui aussi en termes*socio=rien réels*socio=ec2, encore que dans une *socio=rien moindre mesure.*socio=nil *socio=nil Cependant, étant donné la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te pour les produits*socio=rien d'exportation*socio=ec1 du Canada*socio=ac, qui viennent essentiellement du secteur*socio=rien des ressources*socio=ec1, et la dégradation*socio=uv3 qui en est*socio=rien résultée dans les termes_de_l'_échange*socio=ec1 au cours*socio=rien de la période*socio=te étudiée, on pouvait s'attendre à une certaine*socio=rien dépréciation*socio=ec2 en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Il est*socio=rien probable*socio=uv4 que si les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 avaient résisté plus fermement qu'elles ne l'ont fait*socio=rien à la dépréciation*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien par un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et, cela aurait conduit à de *socio=uv4 sérieux problèmes de*socio=nil balance*socio=ec1 courante*socio=te *socio=nil et obligé à maintenir les taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4,*socio=nil au*socio=nil préjudice*socio=et du*socio=nil redressement*socio=ec2 conjoncturel*socio=uv4 *socio=nil de la demande*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Etant donné la stratégie*socio=et adoptée dans le domaine*socio=rien monétaire*socio=ec1, l'évolution*socio=rien dans le temps*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 canadiens*socio=ac et l'écart*socio=rien par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac, en particulier*socio=rien pour les *socio=rien taux courts,*socio=nil *socio=nil reflètent clairement les nombreux*socio=rien accès*socio=uv1 de faiblesse*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 observés ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Au*socio=nil début *socio=nil de 1986, a eu lieu*socio=rien une des attaques*socio=rien les plus sérieuses*socio=uv4 des spéculateurs sur*socio=rien la monnaie*socio=ec1 canadienne*socio=ac, ce qui a provoqué un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien à court_terme*socio=te, de moins de 9 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1985 à plus de 12 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1986, et porté l'écart*socio=rien par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac non loin*socio=rien d'un*socio=rien niveau*socio=rien record*socio=ec2 de plus de 5 Points*socio=rien. Il semble que la faiblesse*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 au début*socio=rien de 1986 Puisse dans une *socio=rien large mesure être *socio=nil attribuée aux doutes croissants*socio=rien que suscitaient les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien des économies*socio=ec1 fondées sur*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 à la suite*socio=rien de l'effondrement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du Pétrole*socio=ec1 et aux incertitudes*socio=uv3 quant à l'orientation*socio=et que prendrait la politique_budgétaire*socio=et du gouvernement*socio=ac, avant la Présentation*socio=rien du budget*socio=ec1 de 1986, ainsi qu'au rétrécissement*socio=ec2 des écarts*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te et le taux_de_change*socio=ec1 sont revenus*socio=ec1 à leurs niveaux*socio=rien d'avant la crise*socio=uv2 dès le second*socio=rien trimestre*socio=te, mais l'écart*socio=rien par rapport*socio=rien aux taux_d'_intérêt*socio=ec1 des États-unis*socio=ac est*socio=rien resté *socio=rien bien supérieur *socio=nil à sa *socio=rien moyenne sur longue période*socio=te,*socio=nil *socio=nil ce qui témoigne*socio=rien d'une faiblesse*socio=ec2 latente*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1986. On n'a toutefois observé aucune dépréciation*socio=ec2 effective*socio=rien par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac pendant le reste*socio=rien de l'année*socio=rien. Quant aux taux*socio=rien à long_terme*socio=te, moins irréguliers, ils ont poursuivi leur *socio=ec2 baisse tendancielle,*socio=nil *socio=nil entamée depuis 1984; au début*socio=rien de 1987, ils avaient atteint leur niveau*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis 1978 mais, en termes*socio=rien réels*socio=ec2, (mode*socio=rien d'évaluation*socio=ec2 classique*socio=rien) ils restaient élevés*socio=uv4 par rapport*socio=rien à leurs niveaux*socio=rien passés*socio=te comme l'exigeait l'évolution*socio=rien des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1. Malgré le niveau*socio=rien exceptionnellement élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 "réels*socio=ec2" depuis 1983, on peut difficilement dire que la politique_monétaire*socio=et s'est*socio=rien caractérisée par l'austérité*socio=uv3 (excessive*socio=rien): à quelques *socio=rien rares exceptions *socio=nil près, les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil ont toujours *socio=rien été bien supérieurs aux*socio=nil taux courts,*socio=nil *socio=nil ce qui indique que le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux*socio=rien réels*socio=ec2 canadiens*socio=ac reflétait le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux*socio=rien réels*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te des capitaux*socio=ec1 ainsi que la grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 des capitaux*socio=ec1 à l'échelon*socio=rien international*socio=te, et non une orientation*socio=et monétaire*socio=ec1 restrictive*socio=uv4. La dépréciation*socio=ec2 progressive*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac au cours*socio=rien de la même période*socio=te vient corroborer cette interprétation*socio=ec2. Au début*socio=rien de 1987, on a assisté*socio=rien à *socio=rien un renversement soudain *socio=nil et largement inattendu*socio=rien des pressions*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. *socio=rien Un fort accroissement*socio=ec2 des*socio=nil investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te *socio=nil (essentiellement japonais*socio=ac) en titres*socio=rien de l'État*socio=ac canadien*socio=ac a entraîné une appréciation*socio=ec2 rapide*socio=rien (à peu près 3,1 pour cent*socio=rien entre janvier*socio=rien et mars*socio=rien 1987), ce qui a permis*socio=rien une détente*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te et une diminution*socio=ec2 de l'important*socio=rien écart*socio=rien par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Cependant, depuis quelque temps*socio=rien, le *socio=rien niveau absolu des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil a eu tendance*socio=ec2 à remonter, sous l'effet*socio=rien des pressions*socio=ec2 à la hausse*socio=rien qui s'exerçaient sur*socio=rien les taux*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Depuis la fin*socio=rien de 1982, le Canada*socio=ac ne fixe plus d'objectif*socio=uv4 d'évolution*socio=rien pour ses *socio=ec1 agrégats monétaires en*socio=nil raison*socio=rien des*socio=nil effets*socio=rien de*socio=nil distorsion*socio=uv4 *socio=nil qu'ont, sur*socio=rien la demande*socio=ec1 de monnaie*socio=ec1, les innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1 découlant entre autres de l'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 entre intermédiaires*socio=rien financiers*socio=ec1, les changements*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 et le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 et l'instabilité*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Si ces effets*socio=rien se font toujours sentir à des degrés*socio=rien divers, leur importance*socio=rien semble généralement s'être*socio=rien atténuée. Néanmoins, la croissance*socio=uv3 des agrégats*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit MI *socio=nil MIA, et dans une *socio=rien moindre mesure *socio=nil celle de M2, s'est*socio=rien assez sensiblement ralentie au printemps*socio=rien de 1986 parallèlement à la décélération*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 et à la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te par rapport*socio=rien aux *socio=rien taux longs.*socio=nil *socio=nil Mais depuis lors*socio=rien, on observé une nouvelle*socio=rien accélération*socio=ec2, depuis le *socio=rien second semestre *socio=nil de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, sous l'effet*socio=rien probablement de la baisse*socio=ec2 ultérieure*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1 en 1986 et au début*socio=rien de 1987. Dans le cas*socio=rien de M2, l'accélération*socio=ec2 observée à la fin*socio=rien de 1986 tient sans doute*socio=rien au fait*socio=rien que les ventes*socio=ec1 nettes*socio=rien d'obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 du Canada*socio=ac ont été*socio=rien plus faibles*socio=rien que ce n'est*socio=rien habituellement le cas*socio=rien. La croissance*socio=uv3 relativement lente*socio=rien de M3, agrégat*socio=ec1 beaucoup moins sensible*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, s'explique par la tendance*socio=ec2 persistante*socio=rien des entreprises*socio=ac à s'autofinancer et par la mobiliérisation des dettes*socio=ec1. Cette tendance*socio=ec2 à l'autofinancement*socio=ec1 ressort clairement du tableau*socio=rien 12, où l'on constate une progression*socio=ec2 relativement faible*socio=rien des emprunts*socio=ec1 (en particulier*socio=rien à court_terme*socio=te) du secteur*socio=rien des entreprises*socio=ac. Le moindre*socio=rien recours*socio=ec1 aux emprunts*socio=ec1 à court_terme*socio=te s'explique aussi par le fléchissement*socio=rien qu'avaient connu auparavant les dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et par l'intérêt*socio=uv1 que présente*socio=rien, pour les entreprises*socio=ac qui cherchent à consolider leur situation*socio=rien comptable*socio=ec1, les formes*socio=rien de financement*socio=ec1 à long_terme*socio=te en période*socio=te d'expansion*socio=ec2 des *socio=ec1 marchés obligataires et*socio=nil boursiers.*socio=nil Les*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil ont encore accéléré leurs emprunts*socio=ec1 en 1986 pour financer leurs achats*socio=ec1 de biens*socio=ec1 durables*socio=uv4 et, surtout, leurs investissements*socio=ec1 en logements*socio=ec1. Cette accélération*socio=ec2 a été*socio=rien plus que compensée par le ralentissement*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 du secteur_public*socio=et, résultat*socio=rien des progrès*socio=uv1 réalisés dans la voie*socio=rien de la réduction*socio=ec2 du besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 de l' administration_centrale*socio=ac. En conséquence*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 intérieurs*socio=te a été*socio=rien, au total*socio=rien, ramenée de 12 à 10 pour cent*socio=rien en 1986, c'est-à-dire qu'elle reste*socio=rien encore supérieure*socio=rien de près de 4 points*socio=rien à la croissance*socio=uv3 du PNB*socio=ec1 nominal*socio=rien. Politiques*socio=et structurelles*socio=uv4. En plus de la réforme*socio=et des marchés_financiers*socio=ec1, qui est*socio=rien examinée en détail*socio=rien dans le chapitre*socio=rien III ci-après, les autorités*socio=et ont proposé une grande*socio=rien *socio=et réforme fiscale *socio=nil dont les principaux*socio=rien objectifs*socio=uv4 sont indiqués ci-après. Par ailleurs*socio=rien, les négociations*socio=et de "libre_échange*socio=et" en cours*socio=te avec les États-unis*socio=ac pourraient conduire à une réduction*socio=ec2 sensible*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et autres obstacles*socio=rien aux échanges*socio=ec1 subsistant entre les deux pays*socio=ac. *socio=et Réforme fiscale.*socio=nil Au*socio=nil mois*socio=rien de*socio=nil juillet*socio=rien *socio=nil de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, le Ministre*socio=ac des Finances*socio=ec1 avait annoncé, conformément aux intentions*socio=rien exprimées dans l'exposé économique*socio=ec1 et financier*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1984, son projet*socio=rien de réforme*socio=et globale*socio=rien de la fiscalité*socio=et. Les grands*socio=rien principes*socio=ec2 de cette réforme*socio=et, qui ont ensuite été*socio=rien décrits dans *socio=rien un document de*socio=nil travail *socio=nil intitulé "Principes*socio=ec2 directeurs*socio=rien de la *socio=et réforme fiscale au*socio=nil Canada*socio=ac"*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil sont les suivants*socio=rien: a) Rééquilibrage*socio=uv3 de la structure*socio=ec1 fiscale*socio=et: réduction*socio=ec2 de la *socio=rien part relative *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et augmentation*socio=ec2 de celle de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac et des impôts*socio=et indirects*socio=rien. Cette dernière*socio=rien a en effet*socio=rien diminué depuis quelques années*socio=rien, la *socio=et taxe fédérale sur*socio=rien les*socio=nil ventes*socio=ec1 *socio=nil ne portant à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te que *socio=rien sur un tiers *socio=nil environ des dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1; b) Stabilité*socio=uv3: amélioration*socio=uv1 du système*socio=rien de manière*socio=rien à s'assurer avec plus de certitude*socio=rien que les objectifs*socio=uv4 de recettes*socio=ec1 des autorités*socio=et sont atteints; c) Equité: répartition*socio=uv3 équitable*socio=uv2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et (y compris celle résultant*socio=rien des impôts*socio=et indirects*socio=rien) entre tous les contribuables*socio=ac; d) Compétitivité*socio=uv3: amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3 des *socio=ac entreprises canadiennes *socio=nil par l'élimination*socio=ec2 des distorsions*socio=uv4 induites par la fiscalité*socio=et. Les propositions*socio=rien de réforme*socio=et en question*socio=rien visent à renverser la tendance*socio=ec2 à une certaine*socio=rien dominance des impôts*socio=et directs*socio=rien frappant les particuliers*socio=rien (impôts*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et cotisations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et, par exemple*socio=rien) sur*socio=rien les autres types d'impôts*socio=et, tendance*socio=ec2 qui s'est*socio=rien également manifestée aux États-unis*socio=ac et se retrouve en fait*socio=rien dans tous les pays*socio=ac de la zone_de_l'_ocde*socio=te. Il n'en reste*socio=rien pas moins que l'augmentation*socio=ec2 de la *socio=rien part relative *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien par rapport*socio=rien à la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien au niveau*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac a été*socio=rien particulièrement marquée au Canada*socio=ac, même si cette évolution*socio=rien a abouti à rapprocher les *socio=rien parts respectives *socio=nil de ces deux formes*socio=rien d'imposition*socio=et de leur niveau*socio=rien aux États-unis*socio=ac et de la moyenne*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te en 1984. Les *socio=rien possibilités inutilisées de*socio=nil report des*socio=nil déficits*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont le montant*socio=ec1 cumulé atteignait à la fin*socio=rien de la dernière*socio=rien récession*socio=ec2 (fin*socio=rien 1982) 18,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (alors que le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et fédéral*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac a été*socio=rien de 9,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 l'année*socio=rien dernière*socio=rien) ont contribué à diminuer la matière*socio=rien imposable*socio=et. Comme on l'a déjà indiqué, les estimations*socio=ec2 du produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac pour les exercices*socio=rien de 1986/87 et 1987/88 ont été*socio=rien de ce fait*socio=rien très nettement révisées en baisse*socio=ec2. Toute une série d'avantages*socio=rien fiscaux*socio=et de caractère*socio=rien sélectif*socio=uv4 (dépenses*socio=ec1 fiscales*socio=et) s'est*socio=rien accumulée*socio=rien au fil*socio=rien du temps*socio=rien, de sorte*socio=rien que la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et est*socio=rien très différente*socio=rien pour des contribuables*socio=ac (personnes*socio=ac physiques*socio=rien ou entreprises*socio=ac) qui se trouvent dans des *socio=rien situations similaires.*socio=nil Le*socio=nil projet de*socio=nil *socio=et réforme fiscale *socio=nil annoncé par le Ministre*socio=ac des Finances*socio=ec1 le 18 juin*socio=rien 1987 a quatre objectifs*socio=uv4 principaux*socio=rien: rendre le système_fiscal*socio=et plus équitable*socio=uv2; améliorer la compétitivité*socio=uv3 intérieure*socio=te et internationale*socio=te, favoriser la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et la création_d'_emplois*socio=ec1 et rendre les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et plus stables*socio=uv4 et plus prévisibles*socio=uv4. Le gouvernement*socio=ac a décidé de procéder en deux étapes*socio=te. La première*socio=rien, qui doit avoir lieu*socio=rien en 1988 et ne devrait pas avoir d'influence sur*socio=rien le niveau*socio=rien du déficit*socio=ec1, consistera*socio=rien à élargir l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac tout en réduisant les taux*socio=rien d'imposition*socio=et. Des *socio=rien modifications temporaires *socio=nil de la taxe_de_vente*socio=et sont aussi prévues. La deuxième*socio=rien étape*socio=te se traduira par la mise en place*socio=rien d'une taxe*socio=et *socio=rien générale sur les*socio=nil ventes*socio=ec1 *socio=nil à plusieurs niveaux*socio=rien en remplacement*socio=rien de la *socio=et taxe_de_vente fédérale,*socio=nil en*socio=nil vigueur*socio=uv3 *socio=nil actuellement. Elle permettra aussi de nouvelles*socio=rien réductions*socio=ec2 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac, ainsi qu'un*socio=rien remboursement*socio=ec1 accru de la taxe_de_vente*socio=et. La première*socio=rien étape*socio=te de la réforme*socio=et prévoit une réduction*socio=ec2 de 10 à 3 du nombre*socio=rien des tranches de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien, le *socio=rien taux marginal maximum *socio=nil de l'impôt*socio=et fédéral*socio=et étant ramené de 34 à 39 pour cent*socio=rien. Simultanément, l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien deviendra plus progressif*socio=rien, les exonérations*socio=ec1 étant remplacées par des crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et. Pour élargir l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et, il est*socio=rien proposé de limiter*socio=rien l'exonération*socio=ec1 à vie*socio=uv1 des gains*socio=ec1 en capital*socio=ec1 à 100 000 dollars*socio=ec1 (sauf dans le cas*socio=rien des agriculteurs*socio=ac et des petites*socio=rien entreprises*socio=ac) et d'éliminer l'exonération*socio=ec1 de 1 000 dollars*socio=ec1 au titre*socio=rien des intérêts*socio=ec1 et dividendes*socio=ec1. S'agissant des sociétés*socio=ac, les taux*socio=rien d'imposition*socio=et généraux*socio=rien seront abaissés, de même que les *socio=rien taux applicables aux*socio=nil *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil et aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Dans le but*socio=rien d'élargir l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et, il est*socio=rien prévu d'éliminer progressivement*socio=rien la déduction*socio=ec1 pour épuisement*socio=rien des réserves*socio=ec1 et de réduire les déductions*socio=ec1 pour consommation*socio=ec1 de capital*socio=ec1. Il est*socio=rien par ailleurs*socio=rien prévu, à *socio=rien titre temporaire,*socio=nil *socio=nil de transférer encore une partie*socio=rien de la charge*socio=rien des taxes*socio=et de vente*socio=ec1 des fabricants aux grossistes et d'élargir l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et principalement en prélevant des taxes*socio=et sur*socio=rien les services*socio=et de télécommunications*socio=ec1. Ces propositions*socio=rien impliquent une diminution*socio=ec2 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et une augmentation*socio=ec2 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac et des taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1. L'élargissement*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et a pour objet*socio=rien de rendre le système*socio=rien plus équitable*socio=uv2 et, dans le cas*socio=rien du secteur*socio=rien des entreprises*socio=ac, d'assurer une répartition*socio=uv3 plus uniforme*socio=uv4 des impôts*socio=et entre les *socio=rien différents secteurs *socio=nil et types d'actifs*socio=ec1. Le remplacement*socio=rien des exonérations*socio=ec1 par des crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et rendra le régime*socio=et de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien plus progressif*socio=rien selon les catégories_sociales*socio=et, tout en renforçant les incitations*socio=uv3 à travailler et à épargner. La réduction*socio=ec2 des taux*socio=rien d'imposition*socio=et réglementaires*socio=et contribuera à réduire l'écart*socio=rien par rapport*socio=rien au taux*socio=rien en vigueur*socio=uv3 aux États-unis*socio=ac - pays*socio=ac qui est*socio=rien le principal*socio=rien partenaire*socio=ac commercial*socio=ec1 du Canada*socio=ac. Problèmes*socio=uv4 de politique_commerciale*socio=et. Dans le cadre*socio=rien du programme*socio=et de réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 mis *socio=rien sur pied *socio=nil par le gouvernement*socio=ac, le Canada*socio=ac s'intéresse activement au développement*socio=uv3 du système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=et dans le contexte*socio=rien des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac et a entamé d'importantes*socio=rien négociations*socio=et avec les États-unis*socio=ac en vue*socio=rien de parvenir à *socio=rien un large *socio=et accord bilatéral de*socio=nil libre_échange.*socio=nil L'*socio=nil année*socio=rien passée*socio=te,*socio=nil *socio=rien un certain nombre de*socio=nil conflits*socio=uv1 commerciaux*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil ont souligné l'importance*socio=rien, pour le Canada*socio=ac, de faire en sorte*socio=rien que les marchés*socio=ec1 soient plus sûrs*socio=rien et plus ouverts*socio=uv4. Les plus sérieux*socio=uv4 de ces litiges ont été*socio=rien liés à l'élargissement*socio=ec2 de la CEE*socio=et et à sa politique_agricole*socio=et, ainsi qu'à des droits*socio=uv1 compensateurs que les États-unis*socio=ac menaçaient d'appliquer sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac de bois*socio=rien de charpente de conifères. Les négociations*socio=et de libre_échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac ont débuté en mai*socio=rien 1986. Conformément aux mandats*socio=et donnés aux *socio=ac négociateurs canadiens *socio=nil et aux représentants*socio=ac des États-unis*socio=ac, *socio=rien un projet de*socio=nil traité doit*socio=nil être *socio=nil présenté aux deux gouvernements*socio=ac le 4 octobre*socio=rien 1987. Il *socio=rien est important *socio=nil que ce délai*socio=rien soit respecté pour que le projet*socio=rien puisse bénéficier, au Congrès*socio=ac des États-unis*socio=ac, de la procédure*socio=et rapide*socio=rien dite "fast-track" (selon laquelle le Congrès*socio=ac accepte ou rejette le projet*socio=rien, sans aucune possibilité*socio=rien d'amendement). L'objectif*socio=uv4 du Canada*socio=ac, dans ces négociations*socio=et, est*socio=rien d'obtenir*socio=rien un*socio=rien accès*socio=uv1 plus large*socio=rien et plus sûr*socio=rien aux marchés*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. En particulier*socio=rien, on espère que l'accord*socio=et débouchera *socio=rien sur un système *socio=nil permettant, de façon*socio=rien ordonnée et plus prévisible*socio=uv4, de gérer les relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 entre les deux pays*socio=ac et de régler les futurs*socio=rien litiges commerciaux*socio=ec1. CONCLUSIONS*socio=rien. Sous l'effet*socio=rien d'une *socio=rien forte demande intérieure*socio=te,*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil et l'emploi*socio=ec1 ont enregistré en 1986 une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien au Canada*socio=ac que dans les autres grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Durant cette *socio=rien quatrième année *socio=nil de reprise conjoncturelle*socio=uv4, de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv1 ont *socio=rien été faits *socio=nil dans la voie*socio=rien de la réduction*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, dont le *socio=rien taux reste *socio=nil cependant nettement au-dessus de son niveau*socio=rien d'avant la récession*socio=ec2 et de la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. On est*socio=rien frappé notamment par les disparités*socio=uv1 criantes des rythmes de croissance*socio=uv3 entre les régions*socio=te; pour *socio=rien être un aspect courant *socio=nil de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac, ces différences*socio=uv1 n'en ont pas moins pris l'an*socio=rien passé*socio=te une *socio=rien ampleur inhabituelle.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil ainsi que les conséquences*socio=rien de la chute des cours*socio=ec1 internationaux*socio=te du pétrole*socio=ec1 dans les *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1985 et de la nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 ont été*socio=rien étroitement limitées à certaines*socio=rien régions*socio=te. L'Alberta*socio=ac et les provinces*socio=ac de l'Atlantique*socio=te ont souffert tout particulièrement de réductions*socio=ec2 sensibles*socio=rien des investissements*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1, *socio=rien principale cause *socio=nil de la faiblesse*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 au regard*socio=rien des prévisions*socio=ec2, mais les répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 dans ces régions*socio=te ont été*socio=rien atténuées par la mobilité*socio=uv3 géographique*socio=te de la main-d'_oeuvre*socio=ac. Dans les provinces*socio=ac du centre*socio=rien et au Manitoba*socio=ac, l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 a été*socio=rien très soutenue, ce qui a entraîné une forte*socio=rien progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 et une diminution*socio=ec2 des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 (par exemple*socio=rien le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 *socio=rien moyen est revenu*socio=ec1 *socio=nil à 7 pour cent*socio=rien dans l'Ontario*socio=ac). Le Canada*socio=ac n'a pas *socio=rien été partie *socio=nil prenante dans le mouvement*socio=ec2 de désinflation*socio=ec2 qui s'est*socio=rien poursuivi dans la zone_de_l'_ocde*socio=te en 1986. Malgré la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 et la modération*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, le rythme*socio=rien de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 s'est*socio=rien stabilisé autour de 4 pour cent*socio=rien, dépassant ainsi maintenant de 11/2 point*socio=rien, contre 1/2 point*socio=rien en 1985, la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. Ce résultat*socio=rien moins favorable*socio=ec2 tient en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'alourdissement*socio=ec2 de la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien, par augmentation*socio=ec2 des taux*socio=rien au *socio=rien double niveau fédéral*socio=et et*socio=nil provincial*socio=te,*socio=nil *socio=nil ainsi qu'à la dépréciation*socio=ec2 de 7 pour cent*socio=rien en *socio=rien termes effectifs du*socio=nil dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil forte détérioration*socio=uv4 des*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 *socio=nil liée à l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 des ressources_naturelles*socio=ec1 évoquée plus haut*socio=rien a été*socio=rien le *socio=rien principal facteur *socio=nil ayant pesé sur*socio=rien la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te, qui a accusé un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 6,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. La *socio=rien relative fermeté *socio=nil de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, jointe à *socio=rien un certain recul des*socio=nil *socio=ac exportateurs canadiens sur*socio=rien les*socio=nil marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te,*socio=nil *socio=nil a contribué à accroître le déficit*socio=ec1; ce dernier*socio=rien devrait toutefois diminuer pour revenir cette année*socio=rien aux alentours*socio=rien de sa *socio=rien moyenne sur longue période*socio=te en*socio=nil proportion du*socio=nil PIB*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil On s'attend que la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 soit de 21/2 à 3 pour cent*socio=rien en moyenne*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=te considérée, avec *socio=rien un net redressement*socio=ec2 au*socio=nil premier semestre *socio=nil de 1987. Le rythme*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 devrait se ralentir quelque peu par la suite*socio=rien, mais il restera sans *socio=rien doute supérieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te. Les différences*socio=uv1 de rythme*socio=rien de progression*socio=ec2 entre les régions*socio=te devraient se réduire et la proportion*socio=rien de ressources*socio=ec1 inutilisées*socio=rien pourrait diminuer; cependant, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 - tout en marquant*socio=rien une *socio=rien nouvelle détente *socio=nil - se maintiendrait au-dessus de son niveau*socio=rien d'avant la récession*socio=ec2. Les accords*socio=et de salaire*socio=ec1 devraient donc rester modérés dans l'ensemble*socio=rien, et, comme les majorations*socio=rien d'impôts*socio=et indirects*socio=rien ne joueront plus guère, on peut compter que la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 se ralentira un*socio=rien peu. L'inflation*socio=ec2 devant*socio=rien se redresser dans le même temps*socio=rien aux États-unis*socio=ac, *socio=rien un renversement *socio=nil de l'écart*socio=rien de taux*socio=rien entre les deux pays*socio=ac semble possible*socio=rien. Le raffermissement*socio=ec2 prévu des prix*socio=ec1 de certaines*socio=rien ressources_naturelles*socio=ec1 devrait aider le Canada*socio=ac à rattraper en partie*socio=rien la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 observée l'an*socio=rien dernier*socio=rien et à ramener cette année*socio=rien le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te à 4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac (1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Après*socio=rien ce tableau*socio=rien relativement favorable*socio=ec2 des perspectives*socio=te à court_terme*socio=te du Canada*socio=ac, il faut toutefois faire entendre une note de prudence*socio=uv1. Les projections*socio=ec2 reposent sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 que la situation*socio=rien économique*socio=ec1 internationale*socio=te ne connaîtra pas de perturbations*socio=ec2 importantes*socio=rien, notamment en ce qui concerne les flux*socio=ec1 d'échanges*socio=ec1 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1. Les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 du Canada*socio=ac, on l'a vu dans la présente*socio=rien étude*socio=ec2, ont montré leur flexibilité*socio=uv3 et leur capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 aux besoins*socio=uv1 changeants des prêteurs*socio=ac et des emprunteurs*socio=ac ainsi que leur faculté*socio=rien d'innover. Toutes les branches*socio=rien de l'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 ont été*socio=rien activement présentes*socio=rien, tandis que les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 étaient directement et largement ouverts*socio=uv4 aux entreprises*socio=ac et aux ménages*socio=ac. Traditionnellement, les autorités*socio=et ne sont pas intervenues sur*socio=rien le volume*socio=rien ou le prix*socio=ec1 du crédit*socio=ec1, et seules*socio=rien des restrictions*socio=et minimales*socio=rien ont été*socio=rien imposées aux placements*socio=ec1 en valeurs*socio=ec1 étrangères*socio=te. La réforme*socio=et de la réglementation*socio=et a trois objectifs*socio=uv4 principaux*socio=rien: moderniser les réglementations*socio=et compte*socio=rien tenu de l'évolution*socio=rien du système*socio=rien, faire face*socio=rien aux exigences*socio=ec2 de plus en plus impérieuses découlant de la globalisation*socio=te des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et adapter*socio=rien le contrôle*socio=uv3 prudentiel*socio=ec1 à la transformation*socio=ec2 corrélative de l'environnement*socio=et de ces marchés*socio=ec1. Les réformes*socio=et envisagées permettront de supprimer les différences*socio=uv1 de régime*socio=et entre les *socio=rien diverses catégories d'*socio=nil établissements.*socio=nil *socio=nil En laissant une grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 dans la fourniture*socio=ec1 des services*socio=et financiers*socio=ec1, elles devraient permettre d'exploiter à fond*socio=rien toutes les économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien ou de gamme*socio=rien encore possibles*socio=rien. Les changements*socio=uv3 les plus importants*socio=rien à cet égard*socio=rien se produiront sans doute*socio=rien dans le secteur*socio=rien des *socio=rien opérations sur *socio=ec1 valeurs mobilières.*socio=nil Le*socio=nil renforcement*socio=ec2 *socio=nil de sa capitalisation*socio=ec1 qu'imposeront normalement l'accès*socio=uv1 des autres intermédiaires*socio=rien à son champ*socio=rien d'activité*socio=rien et l'ouverture*socio=uv3 du marché_financier*socio=ec1 réglementé à la concurrence*socio=ec1 étrangère*socio=te devrait se révéler profitable*socio=uv4 en favorisant sa modernisation*socio=ec2 et son adaptation*socio=uv3 aux transformations*socio=ec2 de l'environnement*socio=et international*socio=te. En ce qui concerne les autres branches*socio=rien de l'intermédiation*socio=ec1, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que l'élargissement*socio=ec2 de la gamme*socio=rien des services*socio=et offerts*socio=rien engendrera certains effets*socio=rien de synergie*socio=uv3 positifs*socio=uv4. La modernisation*socio=ec2 de la structure*socio=ec1 du contrôle*socio=uv3 contribuera à prévenir les difficultés*socio=uv4 que pourrait faire surgir l'importance*socio=rien croissante*socio=rien de conglomérats *socio=ec1 financiers commerciaux *socio=nil ainsi qu'à simplifier et à resserrer, d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil les*socio=nil règlements*socio=et de*socio=nil contrôle*socio=uv3.*socio=nil La*socio=nil conduite *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et ne devrait pas être*socio=rien affectée sensiblement par la mise en oeuvre*socio=rien des réformes*socio=et. Il est*socio=rien plus difficile*socio=rien d'évaluer les répercussions*socio=ec2 de celles-ci sur*socio=rien l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac à l'avenir*socio=rien. Etant donné que les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 canadiens*socio=ac sont déjà très développés*socio=uv4 et ignorent les restrictions*socio=et mises aux opérations*socio=rien financières*socio=ec1 dans beaucoup d'autres pays*socio=ac, les possibilités*socio=rien de réduction*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 d'intermédiation*socio=ec1 pourraient être*socio=rien limitées. Le maintien*socio=rien des liens*socio=rien entre secteur*socio=rien financier*socio=ec1 et secteur*socio=rien commercial*socio=ec1 à leur niveau*socio=rien actuel*socio=te (limité) devrait avoir *socio=rien un effet bénéfique à*socio=nil long_terme*socio=te,*socio=nil *socio=nil en contribuant à une répartition*socio=uv3 équitable*socio=uv2 et efficace*socio=uv4 du crédit*socio=ec1 et en empêchant un*socio=rien recours*socio=ec1 abusif aux "transactions*socio=ec1 intéressées". Dans une perspective*socio=rien internationale*socio=te, ces réformes*socio=et permettront aux non-résidents*socio=ac d'accéder plus librement au marché*socio=ec1 canadien*socio=ac des *socio=ec1 valeurs mobilières,*socio=nil l'*socio=nil un*socio=rien *socio=nil des plus importants*socio=rien du monde*socio=te après*socio=rien ceux des États-unis*socio=ac, du Japon*socio=ac et du Royaume-uni*socio=ac. L'un*socio=rien des éléments*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 du *socio=et programme gouvernemental de*socio=nil réformes structurelles*socio=uv4 est*socio=rien la*socio=nil réforme générale*socio=rien du*socio=nil système_fiscal,*socio=nil au*socio=nil sujet*socio=rien *socio=nil de laquelle des propositions*socio=rien détaillées ont été*socio=rien présentées le 18 juin*socio=rien 1987. Ces propositions*socio=rien, qui visent essentiellement à abaisser les taux*socio=rien d'imposition*socio=et et à élargir l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et, ont pour objet*socio=rien de remodeler le système_fiscal*socio=et pour qu'il réponde aux critères*socio=rien d'équité*socio=uv1, de compétitivité*socio=uv3, de simplicité*socio=rien et d'efficacité*socio=uv3. La réforme*socio=et s'opérera en deux étapes*socio=te, la première*socio=rien concernant l'impôt*socio=et sur*socio=rien les entreprises*socio=ac et l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et la deuxième*socio=rien les taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1. Pour ce qui est*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac, la multiplicité*socio=rien des *socio=et régimes préférentiels *socio=nil et leur interaction*socio=rien avec l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, qui avaient rétréci l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac et entraîné de la sorte*socio=rien une *socio=rien large dispersion des*socio=nil taux d'*socio=nil imposition*socio=et effectifs,*socio=nil a*socio=nil été *socio=nil atténuée par une réduction*socio=ec2 sensible*socio=rien des taux*socio=rien d'imposition*socio=et et par un*socio=rien, élargissement*socio=ec2 marqué de l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et. S'agissant de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien, les réformes*socio=et proposées visent aussi à mettre *socio=rien un terme *socio=nil à la prolifération*socio=rien des *socio=et régimes préférentiels *socio=nil qui avaient également entraîné un*socio=rien rétrécissement*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et et obligé à appliquer des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et élevés*socio=uv4 *socio=nil pour assurer des recettes*socio=ec1 suffisantes*socio=rien. Le nombre*socio=rien de tranches d'imposition*socio=et sera réduit, le *socio=rien taux marginal maximum *socio=nil de l'impôt*socio=et fédéral*socio=et sera abaissé et la plupart*socio=rien des déductions*socio=ec1 et exonérations*socio=ec1 seront remplacées par des crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et. La première*socio=rien série de mesures*socio=et n'aura pas d'incidence*socio=ec2 sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 et se traduira par une diminution*socio=ec2 de la *socio=rien part relative des*socio=nil impôts*socio=et sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 des*socio=nil personnes*socio=ac physiques *socio=nil et une augmentation*socio=ec2 de celle de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac et des impôts*socio=et indirects*socio=rien. Trois options*socio=rien concernant des impôts*socio=et *socio=rien indirects généraux (*socio=nil taxes*socio=et sur les*socio=nil ventes*socio=ec1 *socio=nil à plusieurs niveaux*socio=rien) ont été*socio=rien proposées par le gouvernement*socio=ac en remplacement*socio=rien du système*socio=rien actuel*socio=te de *socio=et taxe fédérale sur*socio=rien les*socio=nil ventes*socio=ec1:*socio=nil une*socio=nil taxe nationale*socio=te sur*socio=rien les*socio=nil ventes*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui remplacerait également les taxes*socio=et de ventes*socio=ec1 provinciales*socio=te, une *socio=et taxe fédérale sur*socio=rien les*socio=nil biens*socio=ec1 et*socio=nil services *socio=nil et une *socio=et taxe fédérale sur*socio=rien la*socio=nil valeur_ajoutée*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutes ces options*socio=rien, qui présentent chacune des *socio=rien avantages différents,*socio=nil *socio=nil ont pour *socio=uv4 objectif essentiel *socio=nil d'éliminer les obstacles*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 inhérents*socio=rien au système*socio=rien actuel*socio=te de *socio=et taxe fédérale sur*socio=rien les*socio=nil ventes*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et d'accroître les incitations*socio=uv3 à travailler, à épargner et à investir. Le rôle*socio=rien essentiel*socio=uv4 de la politique_monétaire*socio=et est*socio=rien de réunir des *socio=ec1 conditions financières propices*socio=rien *socio=nil à une croissance*socio=uv3 non inflationniste*socio=ec2. C'est*socio=rien dans cette optique*socio=rien que l'on a cessé en 1982 de fixer un*socio=rien objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 face*socio=rien à l'instabilité*socio=uv3 des fonctions*socio=rien de demande*socio=rien de monnaie*socio=ec1 provoquée par les innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1. Depuis lors*socio=rien, le taux_de_change*socio=ec1 bilatéral*socio=et contre le dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac a *socio=rien été un indicateur important *socio=nil pour la gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. Malgré la dépréciation*socio=ec2 progressive*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac au cours*socio=rien des quatre *socio=rien dernières années,*socio=nil cette*socio=nil ligne de*socio=nil conduite a*socio=nil permis *socio=nil de ramener le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 de plus de 12 pour cent*socio=rien à 4 pour cent*socio=rien environ, étant donné que, dans le même temps*socio=rien, celui-ci baissait rapidement aux États-unis*socio=ac. Le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 dans ce pays*socio=ac devant*socio=rien monter à plus de 4 pour cent*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=te sous revue, il convient de se demander si les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac n'auraient pas à revoir la politique*socio=et qu'elles mènent depuis 1982 en matière*socio=rien de gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. Comme l'instabilité*socio=uv3 des fonctions*socio=rien de demande*socio=rien de monnaie*socio=ec1 observée ces *socio=rien derniers temps risque*socio=uv4 *socio=nil de s'accentuer - au moins temporairement*socio=rien - avec la mise en oeuvre*socio=rien des projets*socio=rien de réforme*socio=et du système_financier*socio=ec1, il ne semble guère faisable de revenir pour l'instant*socio=rien à la pratique*socio=rien de la fixation*socio=ec1 d'un*socio=rien objectif*socio=uv4 monétaire*socio=ec1. On ne voit pas au demeurant quelles raisons*socio=rien impérieuses rendraient le taux_de_change*socio=ec1 caduc en tant qu'indicateur*socio=rien important*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et ou retireraient de leur efficacité*socio=uv3 aux instruments*socio=et que cette politique*socio=et utilise traditionnellement: le contrôle*socio=uv3, par la banque_du_canada*socio=ac, des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te par la gestion*socio=ec2 des disponibilités*socio=rien du Trésor*socio=et. En revanche, il faudrait sans doute*socio=rien interpréter différemment l'évolution*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1: une fois*socio=rien que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 des États-unis*socio=ac aura atteint, voire dépassé, celui du Canada*socio=ac, laisser le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac se déprécier progressivement*socio=rien comme on l'a fait*socio=rien dans le passé*socio=te ne serait pas compatible*socio=rien avec le souci*socio=rien de continuer à réduire l'inflation*socio=ec2 (dans la mesure*socio=rien où il ne serait pas nécessaire*socio=rien de procéder à de nouveaux*socio=rien ajustements*socio=et du taux_de_change*socio=ec1). En fait*socio=rien, si les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 veulent atteindre ce dernier*socio=rien objectif*socio=uv4 et garder leur crédit*socio=ec1, il faudra peut-être au contraire*socio=rien que la monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te s'apprécie progressivement*socio=rien, ce qui n'impliquerait pas nécessairement un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et. Des progrès*socio=uv1 sensibles*socio=rien ont été*socio=rien réalisés ces *socio=rien dernières années *socio=nil dans la voie*socio=rien de la réduction*socio=ec2 des déséquilibres*socio=uv4 macro-économiques*socio=ec1 et la mise en oeuvre*socio=rien de réformes*socio=et structurelles*socio=uv4. Les principaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 qui se posent aux autorités*socio=et restent le *socio=rien niveau excessif du*socio=nil déficit*socio=ec1 du*socio=nil budget*socio=ec1 fédéral*socio=et,*socio=nil le*socio=nil taux *socio=nil beaucoup trop élevé*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil l'*socio=nil inflation*socio=ec2.*socio=nil Ces*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil étant manifestement liés les uns aux autres, leur solution*socio=rien à moyen_terme*socio=te exigera la coordination*socio=uv3 des actions*socio=rien menées dans les *socio=rien différents domaines.*socio=nil *socio=nil En ce qui concerne la politique_budgétaire*socio=et, le gouvernement*socio=ac a choisi de réduire le déficit*socio=ec1 de *socio=rien manière progressive,*socio=nil l'*socio=nil objectif*socio=uv4 *socio=nil étant de stabiliser le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et au PNB*socio=ec1 d'ici à la fin*socio=rien de la décennie*socio=te, en insistant sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de freiner la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Malgré divers incidents de parcours (forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des cours*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1), sa *socio=et stratégie budgétaire à*socio=nil moyen_terme*socio=te *socio=nil suit à peu près son cours*socio=rien. En mettant en oeuvre*socio=rien les mesures*socio=et requises*socio=uv4 pour atteindre ces objectifs*socio=uv4, le gouvernement*socio=ac a assuré la crédibilité*socio=uv1 de sa gestion*socio=ec2 budgétaire*socio=et, ce qui - conjointement avec la cohérence*socio=uv3 et la continuité*socio=uv1 - conditionne le succès*socio=uv1 de la politique_économique*socio=et comme l'ont affirmé les Ministres*socio=ac des pays_de_l'_ocde*socio=ac. Avec les incertitudes*socio=uv3 accrues qui entourent l'évolution*socio=rien internationale*socio=te, il sera sans doute*socio=rien plus difficile*socio=rien de maintenir le rythme*socio=rien de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1. Sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te, étant donné les conséquences*socio=rien régionales*socio=te et sectorielles*socio=rien de la baisse*socio=ec2 récente*socio=rien des cours*socio=ec1 internationaux*socio=te des produits*socio=rien de base*socio=rien, on verra probablement s'intensifier les pressions*socio=ec2 exercées par certains groupes_d'_intérêt*socio=ac pour l'obtention*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et spécial*socio=rien. Le pouvoir*socio=et central*socio=rien, dans un*socio=rien État*socio=ac de structure*socio=ec1 fédérale*socio=et, a peut-être de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de répondre aux difficultés*socio=uv4 propres*socio=rien de certaines*socio=rien régions*socio=te ou de certains secteurs*socio=rien, comme il l'a fait*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=te récente*socio=rien. Il importe cependant que les moyens*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour ces initiatives*socio=rien soient trouvés dans le cadre*socio=rien des crédits*socio=ec1 inscrits*socio=rien au budget*socio=ec1 - le cas*socio=rien échéant, par des abattements*socio=ec1 de dépenses*socio=ec1 sur*socio=rien d'autres postes*socio=rien - de manière*socio=rien à parvenir, comme le veut la stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te, à stabiliser la dette*socio=ec1 publique*socio=et en proportion*socio=rien du PNB*socio=ec1. Au cas*socio=rien où la situation*socio=rien économique*socio=ec1 évoluerait dans *socio=rien un sens plus*socio=nil favorable*socio=ec2 *socio=nil que prévu, le gouvernement*socio=ac devrait - conformément à sa stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te - accélérer le processus*socio=te d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et.