*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1987 } INTRODUCTION*socio=rien. Depuis dix-huit mois*socio=rien, des progrès*socio=uv1 significatifs*socio=uv4 ont été*socio=rien enregistrés sur*socio=rien le front*socio=rien des prix*socio=ec1 et du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te mais le chômage*socio=ec1 s'est*socio=rien aggravé. La forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, et plus généralement des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 importées exprimés en francs*socio=ec1, a amplifié le processus*socio=te de désinflation*socio=ec2 et de reconstitution*socio=ec2 des profits*socio=ec1 amorcé depuis 1983 par la modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1. Ainsi, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 sur*socio=rien douze mois*socio=rien a été*socio=rien ramenée à 2,1 pour cent*socio=rien en décembre*socio=rien 1986 tandis que le taux*socio=rien de marge des entreprises*socio=ac retrouve presque son niveau*socio=rien d'avant la première*socio=rien crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1. Après*socio=rien deux années*socio=rien de faible*socio=rien croissance*socio=uv3, la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te s'est*socio=rien redressée en 1985-1986, plus rapidement que chez les principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, avec une reprise soutenue de la consommation*socio=ec1 des ménages*socio=ac et un*socio=rien redémarrage*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4. Enfin, avec l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, la balance*socio=ec1 courante*socio=te a été*socio=rien proche de l'équilibre*socio=uv3 en 1985 et devrait dégager un*socio=rien excédent*socio=ec1 non négligeable*socio=rien en 1986, pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1979. Cependant, les problèmes*socio=uv4 d'adaptation*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4 demeurent importants*socio=rien, comme en témoignent*socio=rien des pertes*socio=ec2 de parts*socio=rien de marché*socio=ec1 significatives*socio=rien et une évolution*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 insuffisante*socio=uv4 pour empêcher une remontée du chômage*socio=ec1 en 1986. Ces problèmes*socio=uv4 risquent de se poser de façon*socio=rien plus aiguë*socio=rien en 1987, dès lors*socio=rien que les *socio=rien effets directs *socio=nil de l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 s'amenuiseront. Dans *socio=rien un contexte de*socio=nil chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4,*socio=nil la*socio=nil progression*socio=ec2 des*socio=nil salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil devrait se modérer à *socio=rien nouveau après l'*socio=nil accélération*socio=ec2 temporaire du*socio=nil premier semestre *socio=nil de 1986 et les perspectives*socio=te d'investissement*socio=ec1 ne paraissent pas être*socio=rien suffisamment soutenues pour contrebalancer le ralentissement*socio=ec2 attendu de la consommation*socio=ec1 des ménages*socio=ac. En contrepartie*socio=rien, le resserrement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien de conjoncture*socio=te avec les principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 devrait exercer des effets*socio=rien favorables*socio=ec2 sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te tandis que l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien devrait être*socio=rien plus favorable*socio=ec2, au moins vis à vis des *socio=ac partenaires européens.*socio=nil Au*socio=nil total*socio=rien,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PIB*socio=ec1 serait*socio=nil voisine*socio=rien *socio=nil de celle enregistrée en 1986, restant clairement insuffisante*socio=uv4 pour absorber l'accroissement*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 de travail*socio=ec1. Avec l'arrêt*socio=rien de la dégradation*socio=uv3 du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te et une stabilité*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil pourrait se solder au voisinage*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 en *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil en 1987. Enfin, la modération*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te devrait prendre le relais*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 pour consolider la désinflation*socio=ec2. En particulier*socio=rien, la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 devrait être*socio=rien significativement plus lente*socio=rien que dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac, créant les bases*socio=rien d'un*socio=rien redressement*socio=ec2 de la compétitivité*socio=uv3. La politique*socio=et de désinflation*socio=ec2 ayant dans une *socio=rien large mesure *socio=nil porté ses fruits*socio=rien, l'action*socio=rien des autorités*socio=et vise surtout, depuis 1985, à créer les conditions*socio=ec1 d'un*socio=rien retour*socio=rien à une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 par la restauration des mécanismes*socio=et de marché*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 du poids*socio=rien de l'État*socio=ac dans l'économie*socio=ec1, ce processus*socio=te de désengagement*socio=et étant nettement accéléré par le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac. Un*socio=rien effort*socio=uv1 de freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et est*socio=rien mené pour permettre de réduire la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et tout en conservant la maîtrise*socio=rien du déficit*socio=ec1. Des progrès*socio=uv1 significatifs*socio=uv4 ont été*socio=rien enregistrés dans ce domaine*socio=rien en 1985 et, au moins pour les opérations*socio=rien de l'État*socio=ac, en 1986. Par ailleurs*socio=rien, le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien et des prix*socio=ec1 a *socio=rien été considérablement *socio=nil allégé depuis deux ans*socio=rien et a été*socio=rien, pour ce dernier*socio=rien, complètement levé à la fin*socio=rien de 1986. Le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac devrait également être*socio=rien réduit par la privatisation*socio=et, en *socio=rien cinq ans,*socio=nil *socio=nil de la plupart*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et, industrielles*socio=ec1 ou financières*socio=ec1, à l'exclusion*socio=rien de celles fournissant un*socio=rien service_public*socio=et. Parallèlement, la politique_économique*socio=et vise à améliorer le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1. A cet égard*socio=rien, des mesures*socio=et importantes*socio=rien ont *socio=rien été prises *socio=nil dans le sens*socio=rien d'une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1, tout en poursuivant une politique*socio=et d'aide*socio=uv1 à l'emploi*socio=ec1, notamment par la formation*socio=et des jeunes*socio=ac. Mais c'est*socio=rien dans le domaine*socio=rien financier*socio=ec1 que les transformations*socio=ec2 ont été*socio=rien les plus poussées ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Aussi, font-elles l'objet*socio=rien d'une partie*socio=rien de cette Études*socio=ec2. Le système*socio=rien français*socio=ac était caractérisé jusqu'au début*socio=rien des années*socio=rien quatre-vingts par la prédominance du *socio=ec1 crédit bancaire *socio=nil dans les sources*socio=rien de financement*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1, un*socio=rien cloisonnement des marchés*socio=ec1 et une intervention*socio=et administrative*socio=rien très étroite*socio=rien. La réforme*socio=et en cours*socio=te vise à développer de *socio=rien nouveaux circuits de*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil et à renforcer le rôle*socio=rien de la place*socio=rien financière*socio=ec1 de Paris*socio=ac par la création*socio=rien d'un*socio=rien marché_financier*socio=ec1 unifié sur*socio=rien toutes les échéances*socio=te et ouvert*socio=uv4 à l'ensemble*socio=rien des agents*socio=ac économiques*socio=ec1. Elle permet par ailleurs*socio=rien (et rend nécessaire*socio=rien) une nouvelle*socio=rien approche de la politique_monétaire*socio=et, qui devrait être*socio=rien désormais davantage centrée sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1. politique_économique*socio=et. De 1983 à 1985 la politique_économique*socio=et a privilégié*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 avec, au centre*socio=rien du programme*socio=et de redressement*socio=ec2, une politique*socio=et très active*socio=uv4 de contrôle*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 et des prix*socio=ec1. Des progrès*socio=uv1 importants*socio=rien ayant été*socio=rien accomplis dans ce domaine*socio=rien, l'accent*socio=rien a été*socio=rien déplacé, à partir de 1985 vers un*socio=rien désengagement*socio=et graduel*socio=rien de l'État*socio=ac de façon*socio=rien à renforcer le rôle*socio=rien des mécanismes*socio=et de marché*socio=ec1 et à favoriser l'initiative*socio=rien économique*socio=ec1 privée*socio=et. Aussi les contrôles*socio=et en matière*socio=rien de prix*socio=ec1 et de change*socio=rien ont été*socio=rien graduellement levés. Dans le domaine*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1, différentes*socio=rien mesures*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil pour en améliorer la flexibilité*socio=uv3, tout en poursuivant une politique*socio=et de résorption*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 par des programmes*socio=et spécifiques*socio=rien. Enfin, une réforme*socio=et importante*socio=rien du système_financier*socio=ec1 a été*socio=rien mise en place*socio=rien (cf*socio=rien partie*socio=rien 111) de façon*socio=rien à accroître l'efficacité*socio=uv3 des marchés_financiers*socio=ec1 et à faciliter la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique_monétaire*socio=et par les taux_d'_intérêt*socio=ec1. Dans le même sens*socio=rien, les pouvoirs_publics*socio=et s'efforcent depuis 1985 d'alléger les prélèvements*socio=ec1 de l'État*socio=ac sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 en réduisant en parallèle*socio=rien le poids*socio=rien des dépenses*socio=ec1 et celui de la fiscalité*socio=et. Enfin, depuis 1986, une *socio=rien dimension additionnelle *socio=nil de cette politique*socio=et réside dans la privatisation*socio=et, sur*socio=rien une période*socio=te de *socio=rien cinq ans,*socio=nil *socio=nil de la plupart*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et du secteur*socio=rien concurrentiel*socio=ec2. politique_budgétaire*socio=et. L'effort*socio=uv1 de réduction*socio=ec2 du poids*socio=rien du secteur_public*socio=et dans l'économie*socio=ec1 mené depuis 1983 a eu des résultats*socio=rien significatifs*socio=uv4 en 1985, même si les objectifs*socio=uv4 retenus*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et - limitation*socio=uv3 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 et réduction*socio=ec2 de 1 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et - n'ont pas été*socio=rien entièrement atteints. La progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 mais surtout des recettes*socio=ec1 a *socio=rien été un *socio=nil peu plus rapide*socio=rien que prévue (respectivement +6,3 pour cent*socio=rien et +6,7 pour cent*socio=rien) mais, dans les deux cas*socio=rien, elle est*socio=rien restée inférieure*socio=rien à celle du PIB*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 d'exécution*socio=rien a été*socio=rien plus accusé (3,3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) qu'il n'avait *socio=rien été retenu *socio=nil dans la loi*socio=et de Finances*socio=ec1, du fait*socio=rien notamment des reports de l'exercice*socio=rien précédent*socio=rien. Son niveau*socio=rien s'est*socio=rien cependant stabilisé en francs*socio=ec1 courants*socio=te par rapport*socio=rien à l'année*socio=rien précédente*socio=rien, pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1980. La stabilisation*socio=et du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et a permis*socio=rien de freiner la progression*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 de l'État*socio=ac dont le montant*socio=ec1 avait pratiquement doublé entre 1981 et 1984. En dépit*socio=rien du dérapage*socio=uv4 de ces *socio=rien dernières années,*socio=nil elle*socio=nil reste *socio=nil cependant, à 23,2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, l'une des moins importantes*socio=rien des principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Les opérations*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et se sont soldées par un*socio=rien excédent*socio=ec1 significatif*socio=rien (1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en termes*socio=rien de comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te, pratiquement aussi élevé*socio=uv4 qu'en 1984) et qui reflète à la fois*socio=rien le ralentissement*socio=ec2 des prestations*socio=et de chômage*socio=ec1, un*socio=rien effort*socio=uv1 de freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de santé*socio=et, notamment des dépenses*socio=ec1 hospitalières*socio=et, et le relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien de cotisations*socio=ec1 aux *socio=ec1 assurances chômage.*socio=nil *socio=nil Enfin, le déficit*socio=ec1 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et locales*socio=te s'est*socio=rien légèrement amenuisée, la progression*socio=ec2 toujours soutenue de leurs dépenses*socio=ec1 entraînée par le processus*socio=te de régionalisation étant plus que compensée par un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 de la fiscalité*socio=et. Au total*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1, en termes*socio=rien de comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te, a légèrement baissé en 1985, pour représenter 2,6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (contre 2,9 pour cent*socio=rien en 1984). Le freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et prises*socio=rien dans leur ensemble*socio=rien, mais hors charge*socio=rien d'intérêt*socio=ec1, est*socio=rien très net*socio=rien, leur progression*socio=ec2 déflatée par les prix*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 étant ramenée de 2 pour cent*socio=rien en 1983 à 1,7 pour cent*socio=rien en 1984 et 0,6 pour cent*socio=rien en 1985, à comparer avec une évolution*socio=rien du PIB*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 de l'année*socio=rien précédente*socio=rien de respectivement 0,7, 1,5 et 1, 1 pour cent*socio=rien. Par contre, en raison*socio=rien d'une *socio=rien évolution spontanée des*socio=nil impôts*socio=et *socio=nil plus soutenue que prévue, l'objectif*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et globale*socio=rien n'a pas été*socio=rien atteint, celle-ci étant tout juste*socio=rien stabilisée. Les résultats*socio=rien de 1985 introduisent néanmoins une rupture*socio=ec2 par rapport*socio=rien à la tendance*socio=ec2 à un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 continu*socio=te de la fiscalité*socio=et enregistrée depuis 1975 (en moyenne*socio=rien +0,9 point*socio=rien de PIB*socio=ec1 par an*socio=rien), plus rapide*socio=rien que dans la moyenne*socio=rien des pays*socio=ac de la CEE*socio=et (+0,7 point*socio=rien par an*socio=rien). Ces orientations*socio=et globales*socio=rien - freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1, allégement*socio=uv3 de la fiscalité*socio=et, maîtrise*socio=rien du déficit*socio=ec1 - ont été*socio=rien renforcées pour 1986 et dans le projet_de_loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1987. Bien*socio=rien que moins importantes*socio=rien qu'en 1985 (où elles avaient porté sur*socio=rien près de 40 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1), les réductions*socio=ec2 d'impôts*socio=et sont significatives*socio=rien (de l'ordre*socio=rien de 10 milliards*socio=rien en 1986 et de 27 milliards*socio=rien en 1987). Elles concernent tant les ménages*socio=ac (réduction*socio=ec2 de 6 points*socio=rien en deux étapes*socio=te du barème*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1, réduction*socio=ec2 de la tranche maximale*socio=rien de 65 à 58 pour cent*socio=rien, allégements*socio=uv3 divers pour les bas*socio=rien revenus*socio=ec1, suppression*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les grandes*socio=rien fortunes) que les entreprises*socio=ac (réduction*socio=ec2 de la taxe*socio=et professionnelle*socio=ec1, baisse*socio=ec2 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac de 50 à 45 pour cent*socio=rien, puis à 42 pour cent*socio=rien en 1988). Enfin, une réforme*socio=et des mécanismes*socio=et d'imposition*socio=et sur*socio=rien le capital*socio=ec1, très hétérogènes et ayant une *socio=rien forte progressivité,*socio=nil est *socio=nil à l'étude*socio=ec2. Toutefois, dans le même temps*socio=rien, le relèvement*socio=ec2 des cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et des salariés*socio=ac et la réintroduction d'une surtaxe*socio=et (de 0,4 pour cent*socio=rien du revenu*socio=ec1 imposable*socio=et) pour financer la sécurité_sociale*socio=et contrebalancent largement, notamment en 1987, les allégements*socio=uv3 d'impôts*socio=et sur*socio=rien les ménages*socio=ac. Au total*socio=rien, et compte*socio=rien tenu de l'évolution*socio=rien spontanée*socio=rien attendue des recettes*socio=ec1 (en particulier*socio=rien une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 du rendement*socio=ec1 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac en 1987), la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et globale*socio=rien devrait légèrement se réduire en 1986 (d'environ 1/2 point*socio=rien du PIB*socio=ec1) pour se stabiliser en 1987. Cette politique*socio=et de réduction*socio=ec2 de la fiscalité*socio=et *socio=rien directe est *socio=nil accompagnée par un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 relatif*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 sur*socio=rien salaire*socio=ec1, y compris les cotisations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et, alors que ces derniers*socio=rien sont déjà parmi les plus élevées*socio=uv4 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. L'effort*socio=uv1 de freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et porte*socio=rien principalement sur*socio=rien la consommation*socio=ec1 publique*socio=et ]6 et les aides*socio=uv1 aux entreprises*socio=ac. Accentuant la tendance*socio=ec2 amorcée depuis 1985, les effectifs*socio=rien de l'État*socio=ac seront réduits de 14 000 personnes*socio=ac en 1987 (-0,7 pour cent*socio=rien). Les salaire*socio=ec1 des fonctionnaires*socio=ac ont été*socio=rien gelés pour 1986 sur*socio=rien leur niveau*socio=rien atteint au premier*socio=rien trimestre*socio=te (soi*socio=rien compte*socio=rien tenu de l'acquis*socio=uv2 en début*socio=rien d'année*socio=rien une hausse*socio=rien de 414 pour cent*socio=rien en *socio=rien moyenne annuelle)*socio=nil *socio=nil e le projet*socio=rien de budget*socio=ec1 pour 1987 paraît laisser peu de place*socio=rien à des revalorisations générales*socio=rien de traitements*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, le montant*socio=ec1 global*socio=te dés*socio=rien subventions*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 devraient *socio=rien reste inchangé en*socio=nil francs*socio=ec1 courants*socio=te.*socio=nil *socio=nil Mais le freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 tient également aux *socio=rien évolution spontanées (*socio=nil allégement*socio=uv3 *socio=nil de la charge*socio=rien d'intérêt*socio=ec1) et aux effets*socio=rien de mesures*socio=et antérieures*socio=te (réduction*socio=ec2 des bonifications d'intérêt*socio=ec1, *socio=rien cf partie *socio=nil III). Enfin, une partie*socio=rien des dépenses*socio=ec1, notamment les dotations*socio=ec1 en capital*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et, est*socio=rien débudgétisée et réaffectée à un*socio=rien fonds*socio=ec1 spécial*socio=rien financé par le produit*socio=rien des privatisations*socio=et. A l'opposé, un*socio=rien effort*socio=uv1 *socio=rien important est réalisé*socio=nil sur les*socio=nil dépenses*socio=ec1 de*socio=nil promotion*socio=uv3 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, tant en 1986 qu'en 1987. Au total*socio=rien, les dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et inscrites*socio=rien dans le projet_de_loi*socio=et de finances*socio=ec1 n'augmenteraient que de 1,8 pour cent*socio=rien en 1987 et leur part*socio=rien dans le PIB*socio=ec1 serait ramené de 21,2 pour cent*socio=rien à 20,6 pour cent*socio=rien, Le déficit*socio=ec1 serait ainsi ramené à 128,6 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit 21/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 contre 3 pour cent*socio=rien en 1986. Hors paiement_d'_intérêt, il ne serait que de 30 milliards*socio=rien, ou 0,6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 retenu*socio=rien par le gouvernement*socio=ac est*socio=rien de ramener le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et, hors la charge*socio=rien d'intérêt*socio=ec1 de la dette*socio=ec1, à l'équilibre*socio=uv3 en 1989. Les dépenses*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et s'inscrivent également sur*socio=rien une tendance*socio=ec2 déclinante. Toutefois, en 1986, le niveau*socio=rien des prestations*socio=et n'a pas suivi le ralentissement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 plus rapide*socio=rien que prévue, de sorte*socio=rien qu'on a assisté*socio=rien à la fois*socio=rien à une baisse*socio=ec2 de la part*socio=rien des prestations*socio=et dans le PIB*socio=ec1 et à une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 de leur pouvoir_d'_achat*socio=ec1. Ces phénomènes*socio=rien exceptionnels*socio=uv4 ne devraient pas se reproduire en 1987. tandis qu'un*socio=rien *socio=rien nouveau plan d'*socio=nil économie*socio=ec1 *socio=nil vient d'être*socio=rien arrêté qui devrait freiner la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 de santé*socio=et. L'alourdissement*socio=ec2 des cotisations*socio=ec1 d'assurance*socio=ec1 vieillesse*socio=uv1 et le prélèvement*socio=ec1 de 0,4 pour *socio=rien cent sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 imposable*socio=et des*socio=nil personnes*socio=ac physiques,*socio=nil *socio=nil devraient contribuer à redresser les comptes*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et en 1987. Enfin, les finances*socio=ec1 locales*socio=te devraient continuer de s'améliorer, l'augmentation*socio=ec2 de la fiscalité*socio=et compensant et au-delà un*socio=rien effort*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1 toujours soutenu. Au total*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 se sera vraisemblablement*socio=rien accru en 1986 du fait*socio=rien de la détérioration*socio=uv4 du solde*socio=ec1 des opérations*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et mais devrait retrouver, en 1987, approximativement son niveau*socio=rien de 1985, grâce*socio=rien à l'effort*socio=uv1 de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 de l'État*socio=ac. La politique_budgétaire*socio=et aura ainsi exercé une influence contrastée sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 au cours*socio=rien de ces *socio=rien dernières années,*socio=nil restrictive*socio=uv4 *socio=nil en 1984-1985, expansionniste*socio=ec2 en 1986 et à nouveau*socio=rien légèrement restrictive*socio=uv4 en 1987. Sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te 1983 (année*socio=rien où le déficit*socio=ec1 a été*socio=rien le plus accusé)-1987, la réduction*socio=ec2 du besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 (tableau*socio=rien 13) ne serait que d'environ 1/2 point*socio=rien de PIB*socio=ec1, nettement moins importante*socio=rien que moyenne*socio=rien des principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac (-1 1/2 point*socio=rien de PIB*socio=ec1). Toutefois, ces résultats*socio=rien doivent être*socio=rien appréciés en tenant compte*socio=rien d'une part*socio=rien du niveau*socio=rien du déficit*socio=ec1, plus faible*socio=rien en France*socio=ac que dans la moyenne*socio=rien, et d'autre part*socio=rien, de l'influence respective*socio=rien des facteurs*socio=rien cycliques*socio=te. Après*socio=rien correction*socio=ec2 de ces derniers*socio=rien, l'effort*socio=uv1 de redressement*socio=ec2 du solde*socio=ec1 structurel*socio=uv4 apparaît plutôt plus important*socio=rien que celui réalisé en moyenne*socio=rien par les autres grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, à l'exclusion*socio=rien des États-unis*socio=ac. Egalement indicatif de l'effort*socio=uv1 de maîtrise*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et est*socio=rien l'arrêt*socio=rien de la tendance*socio=ec2 à une *socio=rien extension continue du*socio=nil poids des*socio=nil administrations*socio=ec1 *socio=nil dans l'économie*socio=ec1, comme en témoigne*socio=rien la légère*socio=rien baisse*socio=ec2 du poids*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1 entre 1985 et 1987. politique_monétaire*socio=et. La politique_monétaire*socio=et vise à favoriser la désinflation*socio=ec2 par le ralentissement*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 des *socio=ec1 agrégats monétaires,*socio=nil l'*socio=nil objectif*socio=uv4 *socio=nil publié pour 1986 étant une augmentation*socio=ec2 de M3 dans une bande de 3 à 5 pour cent*socio=rien déterminée sur*socio=rien la base*socio=rien d'une prévision*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 de 6,1*socio=rien pour cent*socio=rien en valeur*socio=ec1 et 2 pour cent*socio=rien en volume*socio=rien. Le contrôle*socio=uv3 des agrégats*socio=ec1, qui reposait principalement jusqu'en 1985 sur*socio=rien l'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1, intègre*socio=rien de *socio=rien façon croissante *socio=nil en 1986 une politique*socio=et plus active*socio=uv4 de taux_d'_intérêt*socio=ec1 et de réserves_obligatoires*socio=ec1 proportionnelles sur*socio=rien les dépôts*socio=ec1. Toutefois, le contrôle*socio=uv3 de la contrepartie*socio=rien "créances*socio=ec1 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1" et "créance sur*socio=rien le Trésor*socio=et" de M3 est*socio=rien maintenu à *socio=rien titre transitoire.*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 et*socio=nil réserves_obligatoires*socio=ec1 ont*socio=nil été *socio=nil utilisés de façon*socio=rien opposée au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1986: alors que le ralentissement*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 et la bonne*socio=rien tenue du franc*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien ont conduit les autorités*socio=et à abaisser les *socio=rien taux sur le*socio=nil *socio=ec1 marché monétaire,*socio=nil en*socio=nil particulier*socio=rien *socio=nil pour freiner les entrées de capitaux*socio=ec1, les réserves_obligatoires*socio=ec1 ont *socio=rien été relevées *socio=nil pour freiner la progression*socio=ec2 de M3 encore supérieure*socio=rien à l'objectif*socio=uv4. De fait*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de M3 a été*socio=rien ramenée en novembre*socio=rien à 4,8 pour *socio=rien cent sur douze*socio=nil mois (*socio=nil moyenne trimestrielle centrée*socio=nil sur octobre)*socio=nil *socio=nil et à 4,9 pour cent*socio=rien en *socio=rien taux annuel par*socio=nil rapport au*socio=nil quatrième trimestre*socio=te *socio=nil de 1985, soit à la *socio=rien limite supérieure *socio=nil de la fourchette*socio=rien. Cependant, des *socio=rien modifications importantes *socio=nil sont intervenue dans la composition*socio=rien des *socio=ec1 actifs financiers *socio=nil et la progression*socio=ec2 des autres *socio=ec1 agrégats monétaires est*socio=rien *socio=nil restée plus soutenue (de l'ordre*socio=rien de 51/2 pour *socio=rien cent sur un an *socio=nil pour M2 et de 71/2 pour cent*socio=rien pour L). La décélération*socio=ec2 des agrégats*socio=ec1 reste*socio=rien néanmoins nette*socio=rien, plus rapide*socio=rien que celle du PIB*socio=ec1 en valeur*socio=ec1. En termes*socio=rien réels*socio=ec2, l'évolution*socio=rien est*socio=rien plus difficile*socio=rien à apprécier compte*socio=rien tenu des mouvements*socio=ec2 très contrastés des différents*socio=rien déflateurs dans une période*socio=te de *socio=rien modification importante des*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil ainsi, déflaté par les prix*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, M2, agrégat*socio=ec1 transactionnel, a enregistré une progression*socio=ec2 relativement soutenue tandis que M3 marque*socio=rien une forte*socio=rien inflexion*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 si on prend comme indicateur*socio=rien d'inflation*socio=ec2 les prix*socio=ec1 du PIB*socio=ec1. Si la création*socio=rien de monnaie*socio=ec1 par l'extérieur*socio=te a *socio=rien été importante au*socio=nil premier semestre,*socio=nil les*socio=nil composantes*socio=ec1 internes*socio=te des*socio=nil contreparties*socio=ec1 *socio=nil de la masse_monétaire*socio=ec1 se sont considérablement*socio=rien ralenties. En particulier*socio=rien, l'accroissement*socio=ec2 des *socio=ec1 créances bancaires sur*socio=rien le*socio=nil Trésor*socio=et a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil divisé par trois entre le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1985 et la même période*socio=te de 1986. En effet*socio=rien, face*socio=rien à un*socio=rien solde*socio=ec1 à financer comparable*socio=rien à celui de l'année*socio=rien précédente*socio=rien, l'État*socio=ac a eu de *socio=rien façon croissante recours*socio=ec1 *socio=nil en 1986 aux *socio=ec1 emprunts obligataires.*socio=nil La*socio=nil limite*socio=rien *socio=nil de 20 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1986 (contre 65 milliards*socio=rien en 1985) fixée au *socio=ec1 financement monétaire du*socio=nil Trésor*socio=et *socio=nil devrait ainsi être*socio=rien respectée. Avec l'amélioration*socio=uv1 de la profitabilité des entreprises*socio=ac, le taux_de_croissance*socio=ec1 des créances*socio=ec1 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 est*socio=rien ramené à 7,2 pour cent*socio=rien en *socio=rien taux annuel au*socio=nil premier semestre *socio=nil de 1986) tandis que les ressources*socio=ec1 stables*socio=uv4 des banques*socio=ac (qui viennent en déduction*socio=ec1 des contreparties*socio=ec1) ont continué de progresser à *socio=rien un rythme *socio=nil soutenu. Au cours*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1986, la banque_centrale*socio=ac a abaissé son taux*socio=rien d'intervention*socio=et de H/4 de point*socio=rien pour le stabiliser à *socio=rien un niveau *socio=nil proche de 7 pour cent*socio=rien jusqu'en novembre*socio=rien. La détente*socio=rien des taux*socio=rien à long_terme*socio=te a été*socio=rien plus nette*socio=rien encore (-3 points*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de l'année*socio=rien). Par contre, les *socio=rien taux sur les*socio=nil *socio=ec1 crédits bancaires font*socio=nil preuve*socio=ec2 *socio=nil d'une *socio=rien grande résistance:*socio=nil le*socio=nil taux de*socio=nil base bancaire*socio=ec1 *socio=nil se situait encore à 9,6 pour cent*socio=rien en septembre*socio=rien (soit *socio=rien un point *socio=nil de moins qu'en début*socio=rien d'année*socio=rien) tandis que le *socio=rien taux moyen sur *socio=nil découvert atteignait 11,3 pour cent*socio=rien. La baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien nominaux*socio=ec1 est*socio=rien donc loin*socio=rien d'avoir suivi la désinflation*socio=ec2, de sorte*socio=rien que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 atteignent ou dépassent 6 pour cent*socio=rien (graphique*socio=rien 9). Cependant, la baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien de marché*socio=ec1 bute sur*socio=rien le niveau*socio=rien de rémunération*socio=ec1 *socio=rien offert sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil et, au troisième*socio=rien trimestre*socio=te, le taux*socio=rien de l'argent*socio=ec1 au jour*socio=rien le jour*socio=rien avait pratiquement rejoint celui de l'eurodollar; en termes*socio=rien réels*socio=ec2, il était pratiquement au même niveau*socio=rien qu'en Allemagne*socio=ac. En outre, la résurgence*socio=ec2 de tensions*socio=ec2 au sein*socio=rien du SME*socio=ec1 à partir de décembre*socio=rien 1986 a conduit les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 à relever en janvier*socio=rien leurs taux*socio=rien d'intervention*socio=et à 81/4 pour cent*socio=rien (pensions*socio=et à sept jours*socio=rien). L'effort*socio=uv1 de désengagement*socio=et de l'État*socio=ac. L'effort*socio=uv1 de réduction*socio=ec2 du poids*socio=rien de l'État*socio=ac dans l'économie*socio=ec1 mené au plan*socio=rien budgétaire*socio=et est*socio=rien complété par un*socio=rien programme*socio=et de retour*socio=rien au secteur_privé*socio=et de la plupart*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et ne fournissant pas de service_public*socio=et. On peut à cet égard*socio=rien rappeler que le poids*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et dans l'économie*socio=ec1, traditionnellement important*socio=rien en France*socio=ac, a été*socio=rien fortement accru par les nationalisations de 1982. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de tirer *socio=rien un bilan économique*socio=ec1 *socio=nil de ces dernières*socio=rien dans la mesure*socio=rien où les résultats*socio=rien dégagés par les entreprises*socio=ac concernées ont *socio=rien vraisemblablement été *socio=nil beaucoup plus dépendants*socio=rien de leur *socio=rien situation sectorielle *socio=nil et de la conjoncture*socio=te globale*socio=rien que des facteurs*socio=rien institutionnels*socio=et. On peut cependant indiquer que les investissements*socio=ec1 ont progressé plus vite dans les groupes*socio=ac publics*socio=et industriels*socio=ec1 nouvellement nationalisés que dans l'ensemble*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 entre 1981 et 1984 (respectivement +44 pour cent*socio=rien et +26 pour cent*socio=rien en valeur*socio=ec1) et que la baisse*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 y a été*socio=rien moins accusée (respectivement 4,9 pour cent*socio=rien et -7,5 pour cent*socio=rien). Par ailleurs*socio=rien, la situation*socio=rien de profit*socio=ec1 de ces groupes*socio=ac reste*socio=rien peu favorable*socio=ec2, leurs *socio=rien résultats nets d'*socio=nil exploitation*socio=ec1 dégageant*socio=nil un solde*socio=ec1 négatif *socio=nil de 7,8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1985, les pertes*socio=ec2 cumulées sur*socio=rien la période*socio=te s'élevant à 71,1 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (dont 43,8 milliards*socio=rien pour la sidérurgie*socio=ec1). Cette évolution*socio=rien doit être*socio=rien appréciée en tenant compte*socio=rien des apports*socio=rien de l'État*socio=ac à ces entreprises*socio=ac, d'un*socio=rien montant*socio=ec1 global*socio=te de 49 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 pour les dotations*socio=ec1 en capital*socio=ec1 (dont 20 milliards*socio=rien pour la sidérurgie*socio=ec1) et de 39 milliards*socio=rien de prêts*socio=ec1 garantis*socio=rien par l'État*socio=ac (dont la moitié*socio=rien à la sidérurgie*socio=ec1). Là encore, ces interventions*socio=et ne peuvent être*socio=rien considérées comme directement liées aux changements*socio=uv3 de *socio=et statut juridique *socio=nil et s'inscrivent dans ce contexte*socio=rien d'une tradition*socio=uv1 d'aide*socio=uv1 de l'État*socio=ac aux entreprises*socio=ac: ainsi, au cours*socio=rien des quatre *socio=rien années précédentes *socio=nil (1978-198 1), le montant*socio=ec1 des apports*socio=rien en capital*socio=ec1, y compris les prêts*socio=ec1 publics*socio=et, s'était élevé*socio=uv4 à près de 59 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, dont 37 milliards*socio=rien pour la sidérurgie*socio=ec1. Pour 1986, le collectif*socio=uv2 budgétaire*socio=et de printemps*socio=rien a revu en hausse*socio=rien les dotations*socio=ec1 en capital*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac qui devraient atteindre 13 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (contre 14,2 milliards*socio=rien en 1985 et 8,6 prévus dans la loi*socio=et de finance*socio=ec1 initiale*socio=rien de 1986). Par contre, leur montant*socio=ec1 devrait être*socio=rien sensiblement réduit en 1987, sauf dans les secteurs*socio=rien en crise*socio=uv2 (notamment la *socio=ec1 construction navale)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil A ces charges*socio=rien s'ajoute le coût*socio=ec1 des nationalisations de 1982 elles-mêmes (indemnisation*socio=ec1 des anciens*socio=rien actionnaires*socio=ac et intérêts*socio=ec1 sur*socio=rien la dette*socio=ec1 publique*socio=et émise à cette occasion*socio=rien) qui peut être*socio=rien estimée à la mi-1986 à 35 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Le programme*socio=et du gouvernement*socio=ac prévoit la privatisation*socio=et, en *socio=rien cinq ans,*socio=nil *socio=nil de 65 sociétés*socio=ac, à comparer avec 47 entreprises*socio=ac nationalisées en 1982. Compte*socio=rien tenu des participations, 1454 sociétés*socio=ac seront en fait*socio=rien concernées, soit 57 pour cent*socio=rien des entreprises*socio=ac actuellement contrôlées majoritairement par l'État*socio=ac et les effectifs*socio=rien du secteur_public*socio=et seraient ramenés de 1,9 million*socio=rien de salariés*socio=ac (11 pour cent*socio=rien du total*socio=rien des effectifs*socio=rien salariés*socio=ac) à 1 million*socio=rien. Les secteurs*socio=rien des assurances*socio=ec1 et des organismes*socio=ac financiers*socio=ec1, des biens*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien et des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 ainsi que celui de l'énergie*socio=ec1 sont les plus concernés. En fait*socio=rien, restent essentiellement dans le secteur*socio=rien publie les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac nationales*socio=te, ainsi que Renault et la sidérurgie*socio=ec1. Les privatisations*socio=et seront effectuées par ventes*socio=ec1 sur*socio=rien le *socio=ec1 marché boursier des*socio=nil titres*socio=rien *socio=nil de ces entreprises*socio=ac à un*socio=rien prix*socio=ec1 déterminé par une commission*socio=ac d'experts*socio=ac (désignée par le gouvernement*socio=ac) et qui sera établi sur*socio=rien la base*socio=rien de rapports*socio=rien d'audit. Le dixième*socio=rien du capital*socio=ec1 sera offert*socio=rien en priorité*socio=uv4 et à des conditions*socio=ec1 privilégiées*socio=rien aux salariés*socio=ac d'entreprise*socio=ac concernée. L'apport*socio=rien des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te est*socio=rien limité à 20 pour cent*socio=rien. Selon *socio=rien un rapport *socio=nil du Sénat, la valeur*socio=ec1 de ces titres*socio=rien pourrait être*socio=rien estimée à 200 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 à comparer à *socio=rien un volume d'*socio=nil émissions global*socio=te d'*socio=nil actions *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 70 milliards*socio=rien en 1985 et à une *socio=ec1 capitalisation boursière sur*socio=rien les*socio=nil titres*socio=rien *socio=nil cotés de l'ordre*socio=rien de 600 milliards*socio=rien. Aussi ces privatisations*socio=et seront-elles réalisées par étape*socio=te, *socio=rien un petit nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil étant mis à la *socio=rien fois sur le*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais pour l'intégralité*socio=rien de leur capital*socio=ec1. La *socio=rien première opération a*socio=nil été la*socio=nil privatisation*socio=et *socio=nil de Saint-gobain en 1986. En 1987, il est*socio=rien prévu de privatiser notamment Paribas, le *socio=ec1 Crédit Commercial de*socio=nil France*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil Assurances Générales*socio=rien de*socio=nil France*socio=ac *socio=nil et la Compagnie*socio=ac Générale*socio=rien d'Electricité. Enfin, une opération*socio=rien de *socio=rien cession partielle d'*socio=nil actifs*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil réalisée en octobre*socio=rien 1986 sur*socio=rien 11 pour cent*socio=rien du capital*socio=ec1 d'Elf-aquitaine. Les recettes*socio=ec1 de la privatisation*socio=et - estimées dans la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1987 à 30 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 - devraient être*socio=rien affectées en priorité*socio=uv4 à la réduction*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 publique*socio=et et à la couverture*socio=ec1 du coût*socio=ec1 des nationalisations de 1982. Toutefois, en 1986-1987, elles seront consacrées pour une *socio=rien part importante *socio=nil (16 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1) à financer les dotations*socio=ec1 en capital*socio=ec1 à d'autres entreprises*socio=ac publiques*socio=et. Les pouvoirs_publics*socio=et se sont également attachés à réduire l'intervention*socio=et administrative*socio=rien dans deux domaines*socio=rien, les prix*socio=ec1 et les changes*socio=rien, où le contrôle*socio=uv3 a été*socio=rien la règle*socio=et presque constante*socio=rien depuis la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te. Le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1, instauré par ordonnance en 1945, a depuis *socio=rien lors été *socio=nil utilisé avec plus ou moins de rigueur*socio=uv3 (notamment durant les années*socio=rien soixante-dix en 1974 et 1977). Le gel*socio=et des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 mis en place*socio=rien en 1982 pendant six mois*socio=rien a *socio=rien fait place *socio=nil à partir de 1983 à *socio=rien un système d'*socio=nil autorisation*socio=et *socio=nil de hausses applicable*socio=rien, selon des *socio=rien modalités diverses,*socio=nil *socio=nil à l'ensemble*socio=rien des secteurs*socio=rien. Ce système*socio=rien a été*socio=rien assoupli à partir de 1985, d'abord*socio=rien pour les produits*socio=rien industriels*socio=ec1, qui sont désormais presque intégralement libérés, puis en 1986 sur*socio=rien les marges commerciales*socio=ec1. Enfin, les prix*socio=ec1 des services*socio=et (à l'exclusion*socio=rien des services_de_santé*socio=et et des professions*socio=ec1 réglementées, notaires, avocats, taxis, etc..) ont été*socio=rien libérés à la fin*socio=rien de 1986. Les trois quarts*socio=rien des prix*socio=ec1 entrant dans l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 sont ainsi libres*socio=uv2, le quart*socio=rien restant étant essentiellement composé de *socio=et tarifs publics.*socio=nil *socio=nil La levée du contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 s'accompagne d'une réforme*socio=et du droit*socio=uv1 de la concurrence*socio=ec1 qui pose en principe*socio=ec2 l'exclusive*socio=rien responsabilité*socio=uv1 des entreprises*socio=ac en matière*socio=rien de fixation*socio=ec1 des prix*socio=ec1 et des marges. Cependant, le gouvernement*socio=ac et le Conseil*socio=ac de la Concurrence*socio=ec1 gardent la possibilité*socio=rien d'intervenir par décret, pour une durée*socio=te maximale*socio=rien de six mois*socio=rien, en cas*socio=rien de dérèglement des marchés*socio=ec1. Dans le domaine*socio=rien des salaires*socio=ec1, la politique*socio=et de norme*socio=et de hausse*socio=rien, impérative dans le secteur*socio=rien productif*socio=uv4 public*socio=et, indicative dans le secteur_privé*socio=et, déterminée en fonction*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 attendue, est*socio=rien reconduite en 1987, la norme*socio=et étant fixée à 2-3 pour cent*socio=rien, en fonction*socio=rien des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3, sur*socio=rien la base*socio=rien d'une hausse*socio=rien attendue des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 de 2 pour cent*socio=rien. Selon les travaux*socio=rien effectués par l'INSEE*socio=ac (1985), les *socio=rien effets directs du*socio=nil contrôle*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil auraient, en *socio=rien moyenne sur la*socio=nil période*socio=te *socio=nil 1982-1985, été*socio=rien peu importants*socio=rien au niveau*socio=rien des producteurs*socio=ac (1/2 point*socio=rien dans les services*socio=et et -1/4 de point*socio=rien dans l'industrie*socio=ec1) mais nettement plus sensibles*socio=rien (- 11/4 de point*socio=rien) si on cumule les effets*socio=rien induits de l'ensemble*socio=rien de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1.< Sauf durant de *socio=rien brefs épisodes *socio=nil (1967-68 et dans une *socio=rien moindre mesure *socio=nil 1971-73 et 1980-81), le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien a également été*socio=rien pratiquement permanent*socio=te depuis 1939. Il a été*socio=rien particulièrement rigoureux*socio=uv4 en 1981-1983 avec, au moins sur*socio=rien une partie*socio=rien de cette période*socio=te, l'interdiction de couverture*socio=ec1 à terme*socio=rien à l'importation*socio=ec1, la réduction*socio=ec2 des délais*socio=rien de cession*socio=rien de devises*socio=ec1 provenant des exportations*socio=ec1 (jusqu'à 15 jours*socio=rien en mars*socio=rien 1982), l'obligation*socio=uv1 de financer en devises*socio=ec1 les investissements*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, une limitation*socio=uv3 du montant*socio=ec1 des devises*socio=ec1 exportables par les touristes résidents*socio=ac et le rétablissement*socio=rien du mécanisme*socio=et de la "devise*socio=ec1 titre*socio=rien" par lequel tout achat*socio=ec1 de titre*socio=rien en devise*socio=ec1 ne peut se faire qu'en contrepartie*socio=rien d'une vente*socio=ec1 par un*socio=rien résident. Si le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien a permis*socio=rien de freiner temporairement*socio=rien les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, il a constitué une contrainte*socio=uv1 importante*socio=rien pour les entreprises*socio=ac en réduisant leurs possibilités*socio=rien de couverture*socio=ec1 à terme*socio=rien et pesé sur*socio=rien les possibilités*socio=rien de développement*socio=uv3 de la place*socio=rien financière*socio=ec1 de Paris*socio=ac. Par ailleurs*socio=rien, le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien perturbe, au niveau*socio=rien de la conduite*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, la relation*socio=rien entre masse_monétaire*socio=ec1, taux_d'_intérêt*socio=ec1 et taux_de_change*socio=ec1 et il a vraisemblablement*socio=rien contribué, jusqu'à la fin*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix, au maintien*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 insuffisamment élevés*socio=uv4. Aussi, dans *socio=rien un contexte d'*socio=nil amélioration*socio=uv1 *socio=nil de la balance_des_paiements*socio=ec1, *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil aménagements*socio=et ont*socio=nil été *socio=nil apportés au dispositif*socio=et à partir de 1984; le processus*socio=te de libéralisation*socio=et s'est*socio=rien accéléré fortement en 1986, permettant de lever les clauses*socio=rien de sauvegarde*socio=et vis-à-vis des institutions_internationales*socio=ac. Désormais, les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 à caractère*socio=rien personnel*socio=ac, sur*socio=rien *socio=ec1 actifs immobiliers ou*socio=nil sur*socio=rien valeurs mobilières,*socio=nil sont*socio=nil libres*socio=uv2;*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil peuvent à nouveau*socio=rien se couvrir à terme*socio=rien et les *socio=rien modalités administratives (*socio=nil rapatriement,*socio=nil *socio=nil domiciliation) ont été*socio=rien allégées; le système*socio=rien de la devise*socio=ec1 *socio=rien titre est *socio=nil supprimé et les investissements*socio=ec1 à l'étranger*socio=te ne sont plus soumis à autorisation*socio=et. Enfin, les banques*socio=ac peuvent se couvrir pour leurs risques*socio=uv4 de *socio=rien change sur les*socio=nil opérations de*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil à l'étranger*socio=te. Des restrictions*socio=et subsistent encore quant à la liberté*socio=uv1 de détention de devises*socio=ec1 des résidents*socio=ac ou la capacité*socio=uv3 des banques*socio=ac à prêter des francs*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Le gouvernement*socio=ac a annoncé son intention*socio=rien de supprimer complètement le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien mais sa levée totale*socio=rien demandera vraisemblablement*socio=rien une harmonisation*socio=uv3 plus poussée entre *socio=ac pays européens des*socio=nil dispositions*socio=et prudentielles*socio=ec1 et*socio=nil fiscales*socio=et en*socio=nil vigueur*socio=uv3.*socio=nil Politiques*socio=et spécifiques*socio=rien *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. Il est*socio=rien cependant *socio=rien un domaine,*socio=nil *socio=nil celui de l'emploi*socio=ec1, dans lequel la politique_économique*socio=et se veut très active*socio=uv4, avec, à partir de 1985, un*socio=rien changement*socio=uv3 d'orientation*socio=et important*socio=rien dans le choix*socio=uv1 des instruments*socio=et. L'accent*socio=rien est*socio=rien en effet*socio=rien désormais mis, d'une part*socio=rien, sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 du fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 et, d'autre part*socio=rien, sur*socio=rien les politiques*socio=et d'insertion*socio=uv3 des jeunes*socio=ac dans l'emploi*socio=ec1 plutôt que sur*socio=rien celles visant à réduire l'_offre*socio=ec1 de travail*socio=ec1. Pour améliorer la flexibilité*socio=uv3, il a été*socio=rien décidé de faciliter le recours*socio=ec1 aux contrats*socio=ec1 de travail*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée (allongement*socio=rien de leur durée*socio=te de 12 à 24 mois*socio=rien et suppression*socio=rien des autorisations*socio=et administratives*socio=rien) et au travail*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 (suppression*socio=rien des "effets*socio=rien de seuil*socio=rien") tandis qu'un*socio=rien nouveau*socio=rien contrat*socio=ec1 & travail*socio=ec1 "intermittent" mais à durée*socio=te illimitée est*socio=rien créé. Cependant, la mesure*socio=rien la plus importante*socio=rien, au moins psychologiquement est*socio=rien la suppression*socio=rien de l'autorisation*socio=et administrative*socio=rien de licenciement*socio=ec1. La nouvelle*socio=rien procédure*socio=et, établie par accord*socio=uv1 entre les partenaires_sociaux*socio=et, devrait permettre un*socio=rien raccourcissement*socio=ec2 important*socio=rien des délais*socio=rien; elle s'accompagne de la création*socio=rien de congés*socio=ec1 de conversion*socio=ec2 et de l'extension*socio=rien de l'accès*socio=uv1 des salariés*socio=ac des petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac aux mécanismes*socio=et de pré-retraite. Les conditions*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac se sont ainsi nettement assouplies (au niveau*socio=rien réglementaire*socio=et ou à travers*socio=rien les accords*socio=et d'entreprise*socio=ac) depuis quelques années*socio=rien, mais au prix*socio=ec1 vraisemblablement*socio=rien d'une aggravation*socio=ec2 de la précarité*socio=uv1 pour *socio=rien certaines catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac:*socio=nil *socio=nil ainsi, plus de 50 pour cent*socio=rien des entrées en chômage*socio=ec1 étaient dues en septembre*socio=rien 1986 à la fin*socio=rien d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée. Le *socio=rien deuxième volet *socio=nil de l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et *socio=rien porte sur l'*socio=nil insertion*socio=uv3 des*socio=nil jeunes*socio=ac sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil alors que les dispositifs*socio=et de retrait anticipé de la population_active*socio=ac - qui ont concerné près de 900*socio=rien 000 personnes*socio=ac de 1977 à 1985 - sont stabilisés. *socio=rien Différents systèmes de*socio=nil stages*socio=ec1 *socio=nil pour les moins de 25 ans*socio=rien ont été*socio=rien développés*socio=uv4 depuis la fin*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix. Un*socio=rien effort*socio=uv1 supplémentaire*socio=rien a été*socio=rien mis en oeuvre*socio=rien en 1985 avec deux dispositifs*socio=et nouveaux*socio=rien qui affectent directement l'emploi*socio=ec1, les travaux*socio=rien d'utilité*socio=rien collective*socio=uv2 (TUC) réservés aux collectivités_locales*socio=ac et aux établissements*socio=rien publics*socio=et, et les formations*socio=et en alternance*socio=rien des entreprises*socio=ac. Les TUC, dont les effectifs*socio=rien ont culminé en mai*socio=rien 1986 à 193 000, ont largement contribué à stabiliser le chômage*socio=ec1 en 1985. *socio=rien Un nouveau dispositif*socio=et a*socio=nil été *socio=nil mis en place*socio=rien en 1986 et vise à favoriser l'insertion*socio=uv3 des jeunes*socio=ac sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et à développer les formations*socio=et en alternance*socio=rien, à travers*socio=rien des dégrèvements exceptionnels*socio=uv4 de cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et patronales*socio=ec1 (de 25 à 100 pour *socio=rien cent suivant les*socio=nil cas)*socio=nil *socio=nil pour les engagements*socio=et de jeunes*socio=ac effectués d'ici la fin*socio=rien de 1986. Le coût*socio=ec1 budgétaire*socio=et de ce programme*socio=et est*socio=rien estimé à 4,6 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Sur*socio=rien la période*socio=te mai-octobre 1986, près de 600 000 jeunes*socio=ac ont été*socio=rien recrutés dans les entreprises*socio=ac avec exonération*socio=ec1 totale*socio=rien ou partielle*socio=rien de cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et. Mais, en l'absence*socio=rien d'indications*socio=rien sur*socio=rien les flux*socio=ec1 spontanés*socio=rien d'embauche*socio=ec1 et sur*socio=rien les *socio=rien effets éventuels de*socio=nil substitution entre*socio=nil catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac,*socio=nil il*socio=nil est difficile *socio=nil d'apprécier l'effet*socio=rien *socio=rien net sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil de ce dispositif*socio=et. La mise en place*socio=rien de ces nouveaux*socio=rien programmes*socio=et s'est*socio=rien accompagnée d'une nette*socio=rien accélération*socio=ec2 (+ 13 pour cent*socio=rien) des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et pour l'emploi*socio=ec1 qui ont représenté en 1985 3,7 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 et 16 pour cent*socio=rien du budget_de_l'_état*socio=et (tableau*socio=rien 16). L'évolution*socio=rien de leur structure*socio=ec1 illustre assez clairement les changements*socio=uv3 d'orientation*socio=et de la politique*socio=et de l'emploi*socio=ec1 d 1981 à 1985. Sur*socio=rien cette période*socio=te, la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 directes*socio=rien d'indemnisation*socio=ec1 d l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien nettement plus lente*socio=rien que celle du nombre*socio=rien des chômeurs*socio=ac, reflétant notamment 1 changement*socio=uv3 des mécanismes*socio=et d'allocation*socio=et de 1984. Leur *socio=rien part relative *socio=nil dans le total*socio=rien de dépenses*socio=ec1 pour l'emploi*socio=ec1 décroît considérablement*socio=rien entre 1981 et 1983 au profit*socio=ec1 des dépense*socio=ec1 d'incitation*socio=uv3 au retrait anticipé d'activité*socio=rien dont le montant*socio=ec1 sur*socio=rien cette période*socio=te est*socio=rien pratiquement multiplié par trois. A partir de M4, l'abaissement*socio=rien de l'âge*socio=rien de la retraite*socio=ec1 à soixante an*socio=rien diminue la portée*socio=rien de ces dispositifs*socio=et tandis que la *socio=rien part relative des*socio=nil dépenses*socio=ec1 de*socio=nil formation*socio=et *socio=nil s'accroît. Prises*socio=rien au *socio=rien sens large,*socio=nil *socio=nil elles représentent cependant à peine le tiers*socio=rien des dépense*socio=ec1 totales*socio=rien. CONCLUSIONS*socio=rien. Les effets*socio=rien de la politique*socio=et d'assainissement*socio=uv3 menée depuis 1983 joints à ceux de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 importées ont permis*socio=rien de dégager plusieurs résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien derniers mois.*socio=nil La*socio=nil hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 a été*socio=rien ramenée à 2 pour cent*socio=rien; les taux*socio=rien de profit*socio=ec1 des entreprises*socio=ac ont presque retrouvé leur niveau*socio=rien d'avant la première*socio=rien crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1; la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te enregistre une reprise assez soutenue, avec notamment *socio=rien un net redressement*socio=ec2 des*socio=nil investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4;*socio=nil *socio=nil enfin la balance*socio=ec1 *socio=te extérieure courante dégage*socio=nil un*socio=rien excédent*socio=ec1 significatif*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Cependant la performance*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4 demeure médiocre*socio=uv2, en particulier*socio=rien dans l'industrie*socio=ec1, comme en témoigne*socio=rien la forte*socio=rien dégradation*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te de produits*socio=rien industriels*socio=ec1 et un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Dès lors*socio=rien que l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 cessera de produire ses effets*socio=rien, la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te risque*socio=uv4 de se ralentir graduellement. Ce mouvement*socio=ec2 pourrait être*socio=rien compensé par une évolution*socio=rien moins défavorable*socio=uv4 qu'en 1985-1986 des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te en volume*socio=rien de sorte*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 resterait de l'ordre*socio=rien de 2 pour cent*socio=rien, insuffisant*socio=uv4 pour empêcher une aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1. L'infléchissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te devrait permettre d'enrayer la dégradation*socio=uv3 des *socio=ec1 échanges commerciaux en*socio=nil volume*socio=rien *socio=nil et de maintenir un*socio=rien excédent*socio=ec1 modéré de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1. Par contre, dans *socio=rien un contexte de*socio=nil faible pression*socio=ec2 *socio=nil de la demande*socio=ec1 et d'absence*socio=rien de tensions*socio=ec2 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, le processus*socio=te de désinflation*socio=ec2 devrait se consolider grâce*socio=rien à une augmentation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac parmi les plus modérées de l'OCDE*socio=ac. *socio=rien Un aspect préoccupant*socio=uv4 *socio=nil de ces perspectives*socio=te réside dans la précarité*socio=uv1 du rééquilibre du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien, alors que l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 aura *socio=rien été équivalente *socio=nil en 1986 à environ 80 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Pour une part*socio=rien, la détérioration*socio=uv4 du *socio=ec1 solde industriel *socio=nil reflète la reprise des investissements*socio=ec1 qui devrait contribuer à terme*socio=rien au renforcement*socio=ec2 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4, et, plus généralement, une évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 légèrement plus soutenue que celle des principaux*socio=rien partenaires*socio=ac ainsi qu'un*socio=rien fléchissement*socio=rien marqué des importations*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Mais elle tient aussi à l'adaptation*socio=uv3 insuffisante*socio=uv4 de l'_offre*socio=ec1 à l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 étrangère*socio=te et intérieure*socio=te. Ces *socio=uv4 problèmes structurels ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil aggravés en 1985 et au début*socio=rien de 1986 par une détérioration*socio=uv4 de la compétivité-prix. Cependant, l'évolution*socio=rien désormais plus favorable*socio=ec2 attendue des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 relatifs*socio=rien devrait permettre de maintenir les parts*socio=rien de marché*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 durant la période*socio=te de prévision*socio=ec2. Au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois,*socio=nil des*socio=nil progrès*socio=uv1 importants ont*socio=nil été *socio=nil enregistrés dans la décélération*socio=ec2 des coûts*socio=ec1. Toutefois la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 des produits*socio=rien industriels*socio=ec1 et des *socio=et services privés demeure*socio=nil rapide*socio=rien,*socio=nil *socio=nil reflétant la nécessaire*socio=rien reconstitution*socio=ec2 des marges. Pour que le processus*socio=te de désinflation*socio=ec2 se poursuive, et que la compétitivité*socio=uv3 prix*socio=ec1 devienne durablement compatible*socio=rien avec la stabilité*socio=uv3 du taux_de_change*socio=ec1, il sera crucial*socio=rien que la modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 se poursuive. Aussi serait-il très dommageable*socio=uv4 que l'achèvement*socio=rien de la levée du contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 à la fin*socio=rien de 1986 s'accompagne de dérapages*socio=uv4 qui risqueraient de se répercuter dans les revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1. Tant que le redressement*socio=ec2 de la compétitivité*socio=uv3 n'aura pas permis*socio=rien de desserrer la contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te, la marge de manoeuvre*socio=rien des autorités*socio=et en matière*socio=rien de régulation*socio=et macroéconomique*socio=ec1 demeurera limitée, même si la situation*socio=rien du chômage*socio=ec1 ou la nécessité*socio=uv1 de favoriser la reprise des investissements*socio=ec1 pourraient requérir une évolution*socio=rien plus soutenue de la demande*socio=ec1. Aussi paraît-il justifié de mettre l'accent*socio=rien, comme le font les pouvoirs_publics*socio=et, sur*socio=rien les politiques*socio=et structurelles*socio=uv4, de façon*socio=rien à créer les conditions*socio=ec1 du retour*socio=rien à une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4. Dans *socio=rien différents domaines -*socio=nil réduction*socio=ec2 du*socio=nil poids du*socio=nil secteur *socio=nil publie, modernisation*socio=ec2 des circuits*socio=rien financiers*socio=ec1, levée des contrôles*socio=et des changes*socio=rien et des prix*socio=ec1, amélioration*socio=uv1 du fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 - les réformes*socio=et actuellement mises en oeuvre*socio=rien sont considérables*socio=rien et devraient renforcer les mécanismes*socio=et de marché*socio=ec1. La politique_budgétaire*socio=et s'inscrit*socio=rien depuis 1983 dans la ligne*socio=rien des orientations*socio=et à moyen_terme*socio=te de l'OCDE*socio=ac et vise à réduire les impôts*socio=et tout en maîtrisant le déficit*socio=ec1. A cet égard*socio=rien des progrès*socio=uv1 non négligeables*socio=rien ont été*socio=rien enregistrés depuis 1985 et devraient être*socio=rien amplifiés en 1987. La part*socio=rien des dépenses*socio=ec1 et celle des recettes_publiques*socio=et dans le PIB*socio=ec1 ont été*socio=rien réduites en parallèle*socio=rien. L'amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 structurel*socio=uv4 aura *socio=rien été sur la*socio=nil période*socio=te *socio=nil 1984-1987 plus important*socio=rien que dans la moyenne*socio=rien des autres principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac et l'accroissement*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 publique*socio=et a été*socio=rien nettement ralenti. Il reste*socio=rien que le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 est*socio=rien resté élevé*socio=uv4 en 1986 (proche de 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Aussi les pouvoirs_publics*socio=et se sont-ils fixé comme objectif*socio=uv4 d'éliminer en 1989 le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et hors paiement_d'_intérêt, tout en poursuivant l'effort*socio=uv1 de réduction*socio=ec2 de la fiscalité*socio=et *socio=rien directe sur les*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil et les entreprises*socio=ac. Toutefois, on peut se demander si une politique*socio=et plus ambitieuse*socio=uv2 de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 ne devrait pas être*socio=rien envisagée, surtout si la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te s'avérait plus soutenue que prévu. Il serait sans doute*socio=rien également souhaitable*socio=rien, dans une situation*socio=rien caractérisée par un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4, de chercher à assurer l'équilibre*socio=uv3 des régimes*socio=et de protection_sociale*socio=et par un*socio=rien effort*socio=uv1 accru de maîtrise*socio=rien des dépenses*socio=ec1 plutôt que par un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des cotisations*socio=ec1, fût-il à la charge*socio=rien des salariés*socio=ac. La privatisation*socio=et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et introduit une *socio=rien dimension nouvelle *socio=nil dans la politique*socio=et de réduction*socio=ec2 du poids*socio=rien du secteur_public*socio=et dans l'économie*socio=ec1. Cependant ce retour*socio=rien au secteur_privé*socio=et ne prendra tout son sens*socio=rien que s'il s'accompagne de la volonté*socio=uv1, affichée par le gouvernement*socio=ac, de réduire l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans la gestion*socio=ec2 des entreprises*socio=ac. L'élimination*socio=ec2 graduelle*socio=rien des bonifications d'intérêt*socio=ec1 en faveur*socio=rien du secteur*socio=rien productif*socio=uv4 constitue à cet égard*socio=rien une étape*socio=te importante*socio=rien. L'amélioration*socio=uv1 des résultats*socio=rien des entreprises*socio=ac devrait faciliter la poursuite*socio=rien du processus*socio=te de réduction*socio=ec2 des aides_publiques*socio=et. Il est*socio=rien par ailleurs*socio=rien essentiel*socio=uv4 que les recettes*socio=ec1 tirées de ces opérations*socio=rien de privatisation*socio=et soient affectées prioritairement*socio=rien à la réduction*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 publique*socio=et. La privatisation*socio=et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et devrait également élargir et renforcer le marché_financier*socio=ec1 dont la *socio=ec1 capitalisation boursière *socio=rien reste faible par*socio=nil rapport aux*socio=nil principales places*socio=nil étrangères*socio=te.*socio=nil *socio=nil Cependant la capacité*socio=uv3 d'absorption*socio=rien du marché*socio=ec1 *socio=rien reste incertaine *socio=nil et il conviendra d'éviter que la souscription de ces actions*socio=rien ne se fasse au prix*socio=ec1 de tensions*socio=ec2 sur*socio=rien d'autres compartiments. Aussi l'intention*socio=rien du gouvernement*socio=ac de progresser par étape*socio=te paraît-elle justifiée. L'effort*socio=uv1 de désengagement*socio=et de l'État*socio=ac est*socio=rien complété par un*socio=rien allégement*socio=uv3 graduel*socio=rien des procédures*socio=et administratives*socio=rien de contrôle*socio=uv3. Le dispositif*socio=et de contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 introduit au lendemain*socio=te de la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te a été*socio=rien graduellement allégé et sa suppression*socio=rien à la fin*socio=rien de 1986 constitue dans ce domaine*socio=rien une étape*socio=te importante*socio=rien. Jusqu'ici ce processus*socio=te a été*socio=rien facilité par la baisse*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 importée mais il suppose aussi une appréciation*socio=uv1 plus juste*socio=rien par les entrepreneurs*socio=ac de l'évolution*socio=rien de leurs coûts*socio=ec1, faute de quoi les progrès*socio=uv1 réalisés dans la désinflation*socio=ec2 risqueraient d'être*socio=rien de courte*socio=rien durée*socio=te. A cet égard*socio=rien, le renforcement*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 paraît *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil de la politique*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien a également été*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil levé, sans que la situation*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 en soit affaiblie. Subsistent néanmoins certaines*socio=rien restrictions*socio=et aux mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, avec l'interdiction Pour les résidents*socio=ac de détenir des comptes*socio=rien en devises*socio=ec1 et la limitation*socio=uv3 pour les banques*socio=ac des possibilités*socio=rien de prêts*socio=ec1 en francs*socio=ec1 à des non-résidents*socio=ac. Mais, aux yeux*socio=rien des autorités*socio=et, des considérations*socio=rien fiscales*socio=et, prudentielles*socio=ec1 et statistiques*socio=ec2 justifient cette *socio=rien démarche progressive.*socio=nil Les*socio=nil *socio=et contrôles administratifs sur*socio=rien les*socio=nil conditions*socio=ec1 d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=ac ont également été*socio=rien allégés. En particulier*socio=rien l'autorisation*socio=et administrative*socio=rien de licenciement*socio=ec1, qui alourdissait le coût*socio=ec1 anticipé du travail*socio=ec1, a été*socio=rien supprimée, et le gouvernement*socio=ac a favorisé*socio=rien son remplacement*socio=rien par un*socio=rien accord*socio=et entre les partenaires_sociaux*socio=et permettant un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des procédures*socio=et. D'une *socio=rien façon générale la*socio=nil politique*socio=et des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil vise depuis 1982 à développer la négociation_collective*socio=ec1 au niveau*socio=rien de la branche*socio=rien et surtout de l'entreprise*socio=ac, les conventions*socio=et pouvant dans certaines*socio=rien conditions*socio=ec1 déroger à la législation*socio=et générale*socio=rien du travail*socio=ec1. Au total*socio=rien, la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 s'est*socio=rien vraisemblablement*socio=rien accrue. Par ailleurs*socio=rien, la modération*socio=ec2 générale*socio=rien des salaires*socio=ec1, le développement*socio=uv3 de procédures*socio=et permettant une plus *socio=rien grande différenciation *socio=nil de ceux-ci en fonction*socio=rien de la productivité*socio=uv3 et la réduction*socio=ec2 des aides*socio=uv1 spécifiques*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 devraient permettre une modification*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1. Cependant les effets*socio=rien de celle-ci sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 ne pourront être*socio=rien que graduels. Dans l'immédiat*socio=rien, la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 requiert sans doute*socio=rien le développement*socio=uv3 de politiques*socio=et spécifiques*socio=rien d'aide*socio=uv1 à l'emploi*socio=ec1. Celles-ci ont permis*socio=rien d'atténuer significativement depuis deux *socio=rien ans un chômage*socio=ec1 des*socio=nil jeunes*socio=ac particulièrement*socio=nil aigu en*socio=nil France*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Mais, outre leur coût*socio=ec1 budgétaire*socio=et, elles risquent, lorsqu'elles s'appliquent au secteur_privé*socio=et, d'entraîner des phénomènes*socio=rien de substitution*socio=rien avec des salariés*socio=ac plus âgés*socio=ac. Cependant, le domaine*socio=rien dans lequel la transformation*socio=ec2 des structures*socio=ec1 est*socio=rien la plus poussée est*socio=rien sans doute*socio=rien celui des circuits*socio=rien financiers*socio=ec1. Le système*socio=rien français*socio=ac était en effet*socio=rien caractérisé par une forte*socio=rien réglementation*socio=et qui le rendait lourd*socio=rien à gérer par les pouvoirs_publics*socio=et et d'une efficacité*socio=uv3 décroissante*socio=ec2 sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1. En outre son maintien*socio=rien aurait été*socio=rien incompatible*socio=uv4 avec le développement*socio=uv3 des innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1, sauf à renforcer l'isolement et à aggraver le retard*socio=rien de la place*socio=rien financière*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te. Aussi les pouvoirs_publics*socio=et ont-ils entrepris une réforme*socio=et de *socio=rien grande ampleur.*socio=nil *socio=nil Celle-ci vise à décloisonner les marchés*socio=ec1 et à exposer davantage les agents*socio=ac financiers*socio=ec1 à la concurrence*socio=ec1, non seulement interne*socio=te mais aussi externe*socio=ec1 puisque dans le même temps*socio=rien le contrôle*socio=uv3 des *socio=rien changes est progressivement *socio=nil levé. Cette réforme*socio=et est*socio=rien en cours*socio=te et les innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1 essentielles*socio=uv4 n'ont été*socio=rien mises en place*socio=rien qu'à la fin*socio=rien de 1985 et en 1986. Il est*socio=rien donc encore difficile*socio=rien de mesurer l'ampleur*socio=rien de ses effets*socio=rien, mais elle devrait se traduire par *socio=rien un net renforcement*socio=ec2 *socio=nil de la finance*socio=ec1 directe*socio=rien alors que jusqu'ici l'intermédiation*socio=ec1 bancaire*socio=ec1 était prédominante. A terme*socio=rien, la libéralisation*socio=et des marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 et une concurrence*socio=ec1 accrue devraient réduire les coût*socio=ec1 d'intermédiation*socio=ec1, stimuler l'épargne*socio=ec1 financière*socio=ec1 et favoriser le financement*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4. Mais, dans la phase*socio=te de transition*socio=uv3, elle pourrait aussi menacer les marges de profit*socio=ec1 des intermédiaires*socio=rien financiers*socio=ec1 et les conduire à prendre davantage de risques*socio=uv4. Elle pose donc, en France*socio=ac comme à l'étranger*socio=te, le problème*socio=uv4 de maintenir une surveillance*socio=et face*socio=rien à un*socio=rien processus*socio=te de déréglementation*socio=et accélérée. Se posera aussi sans doute*socio=rien celui d'une harmonisation*socio=uv3 accrue des systèmes*socio=rien fiscaux*socio=et pour éviter que, dans *socio=rien un contexte de*socio=nil forte mobilité*socio=uv3 des*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil différences*socio=uv1 de*socio=nil traitement au*socio=nil regard *socio=nil de l'impôt*socio=et ne conduisent à des distorsions*socio=uv4 excessives*socio=rien des *socio=ec1 flux financiers.*socio=nil L'*socio=nil ouverture*socio=uv3 des*socio=nil marchés de*socio=nil capitaux *socio=nil modifie les canaux de transmission*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et et entraîne un*socio=rien renforcement*socio=ec2 du rôle*socio=rien du taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1. Elle exclut le maintien*socio=rien d'une politique*socio=et de contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien du crédit*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 par les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1. Aussi mettent-elles actuellement en *socio=rien place un nouveau dispositif*socio=et de*socio=nil régulation*socio=et *socio=nil dans laquelle l'action*socio=rien sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 par les opérations*socio=rien d'"open*socio=rien market*socio=ec1" deviendra l'instrument*socio=et principal*socio=rien de contrôle*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1. S'ouvre ainsi une période*socio=te d'adaptation*socio=uv3 dans laquelle devront être*socio=rien à la fois*socio=rien intégrés et maîtrisés les risques*socio=uv4 d'une plus grande*socio=rien instabilité*socio=uv3 des taux*socio=rien, L'appartenance de la France*socio=ac au SME*socio=ec1, qui vise à une stabilité*socio=uv3 du taux_de_change*socio=ec1, limite*socio=rien la marge de manoeuvre*socio=rien des autorités*socio=et et renforce la nécessité*socio=uv1 d'une convergence*socio=uv3 des politiques_économiques*socio=et. La mobilité*socio=uv3 et la substituabilité croissante*socio=rien des capitaux*socio=ec1 ont pour conséquence*socio=rien une convergence*socio=uv3 accrue des taux_d'_intérêt*socio=ec1 calculés en monnaie*socio=ec1 commune*socio=uv2. La possibilité*socio=rien de modifier l'orientation*socio=et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 en fonction*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 internes*socio=te est*socio=rien ainsi inévitablement réduite. Dans ces conditions*socio=ec1, une utilisation*socio=rien active*socio=uv4 du niveau*socio=rien des réserves_obligatoires*socio=ec1 (qui affecte le coût*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 des banques*socio=ac et donc les taux_d'_intérêt*socio=ec1 débiteurs*socio=ac) pourrait élargir quelque peu la marge d'autonomie*socio=uv1 de la politique_monétaire*socio=et. Au total*socio=rien, les ajustements*socio=et structurels*socio=uv4 opérés depuis quelques années*socio=rien apparaissent considérables*socio=rien et devraient avoir contribué à renforcer l'efficacité*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4. La correction*socio=ec2 des déséquilibres*socio=uv4 intervenus à la suite*socio=rien des chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1 dans la répartition*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 primaire*socio=rien entre salaires*socio=ec1 et profits*socio=ec1 va dans le même sens*socio=rien. Cependant cet effort*socio=uv1 n'a été*socio=rien conduit qu'avec *socio=rien un certain retard par*socio=nil rapport aux*socio=nil politiques*socio=et d'*socio=nil ajustement*socio=et *socio=nil menées dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Dans ces conditions*socio=ec1, l'assainissement*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac, substantiel*socio=rien, n'en est*socio=rien pas moins inachevé et il *socio=rien est opportun *socio=nil de poursuivre l'effort*socio=uv1 de redressement*socio=ec2. En particulier*socio=rien les politiques*socio=et de libéralisation*socio=et et de renforcement*socio=ec2 des règles*socio=et de marché*socio=ec1 requièrent, pour être*socio=rien crédibles*socio=uv2, que l'inflation*socio=ec2 soit durablement jugulée. A cet égard*socio=rien, la poursuite*socio=rien de la modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 paraît indispensable*socio=uv4. Dans l'immédiat*socio=rien, elle aura *socio=rien vraisemblablement un coût*socio=ec1 en*socio=nil terme de*socio=nil demande *socio=nil mais elle devrait également contribuer à soutenir la demande*socio=ec1 de travail*socio=ec1. L'amélioration*socio=uv1 des coûts*socio=ec1 relatifs*socio=rien devrait également permettre de desserrer la contrainte*socio=uv1 extérieure*socio=te. Les conditions*socio=ec1 du retour*socio=rien à une croissance*socio=uv3 plus soutenue, qui seule*socio=rien pourra permettre d'absorber une population_active*socio=ac disponible*socio=rien en progression*socio=ec2 toujours rapide*socio=rien, devraient être*socio=rien ainsi réunies. Mais en dernier*socio=rien ressort, la performance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac reposera sur*socio=rien l'aptitude*socio=uv3 des entrepreneurs*socio=ac à répondre, dans *socio=rien un contexte de*socio=nil concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te aiguë,*socio=nil *socio=nil à l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 par un*socio=rien effort*socio=uv1 accru d'investissement*socio=ec1 et une amélioration*socio=uv1