*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1988 } Introduction.*socio=nil L'*socio=nil économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac est en expansion*socio=ec2 depuis six ans.*socio=nil En *socio=nil 1987, la croissance*socio=uv3 à *socio=rien été beaucoup plus*socio=nil forte *socio=nil que ne l'avaient*socio=rien prévu*socio=rien la *socio=rien plupart des observateurs*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil demande*socio=ec1 intérieure*socio=te finale à*socio=nil augmenté de*socio=nil largement *socio=nil plus de *socio=rien 7 pour cent pendant l'*socio=nil année,*socio=nil d'où un net accroissement*socio=ec2 des*socio=nil importations*socio=ec1;*socio=nil le*socio=nil taux d'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 à *socio=rien été supérieur *socio=nil à à pour cent*socio=rien. L'emploi*socio=ec1 s'est*socio=rien pour sa part*socio=rien accru de plus de 4 pour cent*socio=rien (tous les taux_de_croissance*socio=ec1 ont été*socio=rien calculés du quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1986 au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1987). Le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien s'est*socio=rien sensiblement creusé et s'établissait à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien aux environs*socio=rien de 10 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac (taux*socio=rien annuel*socio=rien). La tendance*socio=ec2 dynamique*socio=uv4 de l'activité*socio=rien s'est*socio=rien poursuivie pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1988, et le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 était tombé en juin*socio=rien à 7,é pour cent*socio=rien, son niveau*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis sept ans*socio=rien. La croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 tient pour beaucoup à la forte*socio=rien expansion*socio=ec2 observée dans les industries*socio=ec1 extractives et manufacturières*socio=ec1 et dans le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1, et le taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien des capacités*socio=uv3 dans les secteurs*socio=rien productifs*socio=uv4 à dépassé son *socio=rien précédent sommet.*socio=nil Face *socio=nil à la forte*socio=rien croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1, au redressement*socio=ec2 des cours*socio=ec1 internationaux*socio=te de certains produits*socio=rien de base*socio=rien et à la rapide*socio=rien expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 et du crédit*socio=ec1, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont durci leur action*socio=rien à partir du second*socio=rien trimestre*socio=te de 1987, et ont depuis lors*socio=rien maintenu ce cap*socio=rien restrictif*socio=uv4, sauf pendant une courte*socio=rien période*socio=te qui à immédiatement suivi la crise*socio=uv2 boursière*socio=ec1 d'octobre*socio=rien 1987. Le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac s'est*socio=rien fortement apprécié. Depuis 1984, les autorités*socio=et s'emploient à assainir la situation*socio=rien budgétaire*socio=et dans *socio=rien un cadre à*socio=nil moyen_terme*socio=te.*socio=nil Le*socio=nil déficit*socio=ec1 des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac *socio=nil a, en fait*socio=rien, nettement diminué mais il *socio=rien reste important par*socio=nil rapport *socio=nil à ce qu'on observe dans les autres pays*socio=ac. Ces tendances*socio=ec2 ainsi que les politiques*socio=et mises en ouvre sont examinées aux chapitres*socio=rien I et II. Depuis 1984, les autorités*socio=et ont pris *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et importantes *socio=nil pour améliorer les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 - avec, notamment, la réforme*socio=et du marché*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te, la *socio=et réforme fiscale,*socio=nil la*socio=nil privatisation *socio=nil et d'autres mesures*socio=et de déréglementation*socio=et. Le chapitre*socio=rien III, consacré à l'ajustement*socio=et industriel*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, examine ces mesures*socio=et à caractère*socio=rien structurel*socio=uv4, dont deux particulièrement importantes*socio=rien, l'accord*socio=et de libre-échange*socio=et entre le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac et la *socio=et réforme fiscale,*socio=nil *socio=nil datent de 1987. Les conclusions*socio=rien à tirer pour la conduite*socio=rien de l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et sont présentées au chapitre*socio=rien IV. Politique*socio=et et perspectives*socio=te économiques*socio=ec1. L'orientation*socio=et de la politique_économique*socio=et. La stratégie*socio=et suivie par les pouvoirs_publics*socio=et, et énoncée dans le Programme*socio=et de renouveau*socio=uv4 économique*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1984, souligne la complémentarité*socio=rien des réformes*socio=et micro-économiques*socio=ec1 et des mesures*socio=et de stabilisation_macro-économique*socio=ec1 pour créer les conditions*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 durable*socio=uv4. En 1987, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et à*socio=nil caractère structurel*socio=uv4 ont*socio=nil été prises:*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil taux d'*socio=nil imposition*socio=et et*socio=nil élargissement*socio=ec2 *socio=nil de l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et dans le cadre*socio=rien de la première*socio=rien étape*socio=te de la *socio=et réforme fiscale,*socio=nil négociation d'*socio=nil un*socio=rien important*socio=rien accord de*socio=nil libre_échange *socio=nil avec les États-unis*socio=ac, assouplissement*socio=uv3 d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil réglementations*socio=et *socio=nil touchant à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et privatisation*socio=et de plusieurs entreprises*socio=ac publiques*socio=et. Ces mesures*socio=et à caractère*socio=rien structurel*socio=uv4 sont examinées dans le *socio=rien troisième chapitre *socio=nil tandis que le *socio=rien présent chapitre est *socio=nil consacré aux politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1. Évolution*socio=rien budgétaire*socio=et jusqu'en 1987. Au début*socio=rien des années*socio=rien 80, la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te et l'orientation*socio=et expansionniste*socio=ec2 de la politique_budgétaire*socio=et canadienne*socio=ac ont abouti à des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et d'une ampleur*socio=rien intolérable. Au moment*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1984/85 (au Canada*socio=ac, l'année*socio=rien budgétaire*socio=et s'ouvre le 1er avril*socio=rien), le déficit*socio=ec1 du gouvernement_fédéral*socio=ac atteignait 7,4 pour cent*socio=rien de PIB*socio=ec1 et le montant*socio=ec1 net*socio=rien de la dette*socio=ec1 fédérale*socio=et s'élevait à 29,2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. La politique_budgétaire*socio=et mise en ouvre depuis 1984 est*socio=rien donc guidée par la nécessité*socio=uv1 d'assainir les finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Le gouvernement_fédéral*socio=ac à poursuivi son action*socio=rien d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et selon les principes*socio=ec2 énoncés dans le Programme*socio=et de 1984. Sa stratégie*socio=et "s'inspire de quatre principes*socio=ec2 directeurs*socio=rien; ramener l'augmentation*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 publique*socio=et au taux_de_croissance*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, c'est-à-dire stabiliser le *socio=ec1 ratio dette /*socio=nil PIB;*socio=nil obtenir*socio=rien chaque*socio=nil année*socio=rien une*socio=nil réduction*socio=ec2 appréciable*socio=rien du*socio=nil déficit;*socio=nil obtenir*socio=rien chaque*socio=nil année*socio=rien une*socio=nil réduction*socio=ec2 appréciable*socio=rien des*socio=nil besoins*socio=uv1 financiers du*socio=nil gouvernement*socio=ac;*socio=nil *socio=nil et veiller à ce que la *socio=rien majeure partie des*socio=nil progrès*socio=uv1 financiers*socio=ec1 *socio=nil soit obtenue grâce*socio=rien aux compressions*socio=et des dépenses*socio=ec1 et à une saine*socio=uv2 gestion*socio=ec2." Si les autorités*socio=et ont opté pour une réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien du déficit*socio=ec1, c'est*socio=rien notamment parce qu'elles craignaient qu'une correction*socio=ec2 trop rapide*socio=rien n'affaiblisse - ou même n'inverse - le mouvement*socio=ec2 de reprise amorcé au sortir de la profonde*socio=rien dépression*socio=ec2 de 1982, et elles comptaient davantage, pour atteindre leur objectif*socio=uv4, sur*socio=rien une contraction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 que *socio=rien sur un alourdissement*socio=ec2 *socio=nil de la fiscalité*socio=et, tout en reconnaissant la nécessité*socio=uv1 d'arrêter l'érosion*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et. L'évolution*socio=rien de 1984 à 1987. L'orientation*socio=et générale*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années est *socio=nil résumée au tableau*socio=rien 9 et au graphique*socio=rien 10. De l'exercice*socio=rien 1984/85 à l'exercice*socio=rien 1987/88, le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et à été*socio=rien réduit de près de 1l,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te), soit l'équivalent*socio=rien de 3,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Le *socio=rien rythme annuel de*socio=nil croissance*socio=uv3 des*socio=nil dépenses*socio=ec1 à*socio=nil été *socio=nil contenu à 4,4*socio=rien pour cent*socio=rien, tandis que celui des recettes*socio=ec1 s'établissait à 10,4 pour cent*socio=rien. Selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et des variations*socio=rien du solde*socio=ec1 structurel*socio=uv4 primaire*socio=rien (c'est-à-dire corrigé des fluctuations*socio=ec2 conjoncturelles*socio=uv4 et non compris les paiements*socio=ec1 nets*socio=rien d'intérêt*socio=ec1, cette réduction*socio=ec2 serait due pour environ les trois-quarts à l'action*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et et serait intervenue pour l'essentiel*socio=uv4 au début*socio=rien de la période*socio=te. En revanche, le déficit*socio=ec1 du secteur*socio=rien non fédéral*socio=et à tendu à se creuser. De 1984 à 1987, le déficit*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac n'est*socio=rien donc passé*socio=te que de é,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 à 4,6 pour cent*socio=rien. D'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, cet ajustement*socio=et serait dû pour plus de moitié*socio=rien à des facteurs*socio=rien purement conjoncturels*socio=uv4. Les mesures*socio=et délibérées de *socio=et restriction budgétaire prises*socio=rien *socio=nil par le gouvernement_fédéral*socio=ac ont donc été*socio=rien dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil annulées par l'aggravation*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 du secteur*socio=rien non fédéral*socio=et. Les principales*socio=rien mesures*socio=et prises*socio=rien par le gouvernement_fédéral*socio=ac pour réduire les dépenses*socio=ec1 étaient les suivantes*socio=rien: Limitation*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac - en contenant le développement*socio=uv3 de la fonction_publique*socio=et et en limitant les dépenses*socio=ec1 discrétionnaires*socio=et. Démantèlement*socio=et du Programme*socio=et énergétique*socio=ec1 national*socio=te, qui s'est*socio=rien traduit par une réduction*socio=ec2 d'environ 5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac du montant*socio=ec1 des subventions*socio=ec1. Ralentissement*socio=ec2 du développement*socio=uv3 des transferts*socio=ec1 de l'administration_centrale*socio=ac aux collectivités_locales*socio=ac au titre*socio=rien de dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et. Précédemment, les transferts*socio=ec1 effectués dans le cadre*socio=rien du Financement*socio=ec1 des programmes*socio=et établis augmentaient d'un*socio=rien *socio=rien pourcentage égal *socio=nil à la *socio=rien moyenne mobile sur trois*socio=nil ans du*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=nil PIB*socio=ec1.*socio=nil Cette*socio=nil formule à*socio=nil été *socio=nil modifiée en enlevant 2 points*socio=rien à la *socio=rien moyenne mobile sur trois*socio=nil ans.*socio=nil Réforme*socio=et des*socio=nil mécanismes*socio=et d'*socio=nil indexation*socio=ec1 *socio=nil de certains transferts*socio=ec1. L'indexation*socio=ec1 des allocations_familiales*socio=et est*socio=rien limitée à la fraction*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 supérieure*socio=rien à 3 pour cent*socio=rien; en revanche des propositions*socio=rien visant à étendre cette formule*socio=rien aux pensions*socio=et de retraite*socio=ec1 n'ont pas été*socio=rien suivies d'effet*socio=rien. Forte*socio=rien compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 du gouvernement_fédéral*socio=ac. Des augmentations*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 étaient parallèlement prévues. Les autorités*socio=et se sont efforcées de corriger l'érosion*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et de la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 et du début*socio=rien des années*socio=rien 80, qui avait contribué au déficit*socio=ec1 des comptes*socio=rien publics*socio=et. Les droits*socio=uv1 d'accises*socio=ec1 et la taxe_de_vente*socio=et étaient majorés; en revanche, on supprimait progressivement*socio=rien, dans le cadre*socio=rien du démantèlement*socio=et du Programme*socio=et énergétique*socio=ec1 national*socio=te, les taxes*socio=et indirectes*socio=rien liées à l'énergie*socio=ec1. L'indexation*socio=ec1 des tranches de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et des abattements*socio=ec1 à ce titre*socio=rien était partiellement supprimée et une surtaxe*socio=et était imposée sur*socio=rien les revenus*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et des sociétés*socio=ac. L'imposition*socio=et des personnes*socio=ac physiques*socio=rien s'est*socio=rien de ce fait*socio=rien sensiblement alourdie en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1: le rapport*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les personnes*socio=ac physiques*socio=rien au PIB*socio=ec1 à ainsi retrouvé des niveaux*socio=rien qui étaient les siens pendant les années*socio=rien 60 et le début*socio=rien des années*socio=rien 70. Le crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et pour investissement*socio=ec1 et l'abattement*socio=ec1 au titre*socio=rien des stocks*socio=ec1 étaient progressivement*socio=rien supprimés. Le produit*socio=rien des impôts*socio=et sur*socio=rien les entreprises*socio=ac est*socio=rien néanmoins demeuré très faible*socio=rien malgré la vigoureuse*socio=rien progression*socio=ec2 des profits*socio=ec1, la raison*socio=rien en étant notamment d'importantes*socio=rien moins-values*socio=ec1 "reportées" de la récession*socio=ec2 antérieure*socio=te, et l'effet*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 sur*socio=rien les bilans*socio=ec1 des entreprises*socio=ac du secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil sociétés*socio=ac publiques*socio=et *socio=nil étaient privatisées et des initiatives*socio=rien étaient prises*socio=rien pour améliorer la gestion*socio=ec2 de leur trésorerie*socio=ec1. D'importants*socio=rien progrès*socio=uv1 ont *socio=rien été faits *socio=nil pendant l'exercice*socio=rien 1985/86 où le déficit*socio=ec1 à été*socio=rien réduit de 4,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. Cette *socio=rien évolution est *socio=nil essentiellement le résultat*socio=rien d'une action*socio=rien délibérée puisque le déficit*socio=ec1 structurel*socio=uv4 primaire*socio=rien à baissé de plus de 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1986 prévoyait la poursuite*socio=rien de l'effort*socio=uv1 de modération*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 et une nouvelle*socio=rien réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. Néanmoins, la chute des cours*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1 au début*socio=rien de 1986 à déprimé les recettes*socio=ec1 et fait*socio=rien monter les dépenses*socio=ec1. L'affaiblissement*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 aux troisième*socio=rien et quatrième*socio=rien trimestres*socio=te de 1986 qui en à été*socio=rien le corollaire*socio=ec2 à ranimé les craintes*socio=uv1 concernant les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4. Bien*socio=rien que les conséquences*socio=rien de ces évolutions*socio=rien pour les dépenses*socio=ec1 de l'exercice*socio=rien 1986/87 aient été*socio=rien en partie*socio=rien compensées par des *socio=et mesures discrétionnaires,*socio=nil les*socio=nil autorités *socio=nil ont jugé que, dans ces conditions*socio=ec1, l'incidence*socio=ec2 sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 était trop importante*socio=rien pour pouvoir*socio=et être*socio=rien absorbée en totalité*socio=rien dans la limite*socio=rien du plafond*socio=ec1 fixé au déficit*socio=ec1 par le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1986. Avec 3,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 à donc été*socio=rien moins prononcée au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1986/87. Du fait*socio=rien, principalement, de l'augmentation*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 aux producteurs*socio=ac de céréales*socio=ec1 (mises en place*socio=rien au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1986/87 et sensiblement accrues au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1987/88, voir plus loin*socio=rien), du niveau*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que prévu des paiements_d'_intérêt*socio=et, d'un*socio=rien net*socio=rien redressement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et de certaines*socio=rien *socio=et mesures discrétionnaires *socio=nil concernant les recettes*socio=ec1, les estimations*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 et de dépenses*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien 1987/88 ont été*socio=rien révisées en hausse*socio=rien dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1987, mais les chiffres effectifs*socio=rien ont encore *socio=rien été supérieurs aux*socio=nil prévisions*socio=ec2.*socio=nil Le*socio=nil PIB*socio=ec1 nominal *socio=nil à augmenté de 1l/2 point*socio=rien de plus qu'escompté. Le produit*socio=rien des impôts*socio=et indirects*socio=rien à *socio=rien été inférieur *socio=nil à ce que l'on attendait mais celui des impôts*socio=et directs*socio=rien à fortement progressé: au total*socio=rien les recettes*socio=ec1 ont augmenté de 12,9 pour cent*socio=rien alors que le budget*socio=ec1 prévoyait un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de 9,4 pour cent*socio=rien. Quant aux dépenses*socio=ec1, elles ont monté de é,9 pour cent*socio=rien, au lieu*socio=rien des 5,3 pour cent*socio=rien prévus, bien*socio=rien que le montant*socio=ec1 des allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 ait *socio=rien été inférieur au*socio=nil niveau *socio=nil attendu en raison*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 de la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Le dépassement*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 à atteint 1,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac sous l'effet*socio=rien, principalement, du relèvement*socio=ec2 des aides*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1. Des programmes*socio=et, d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 250 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, qui devaient être*socio=rien mis en place*socio=rien au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1988-89, ont été*socio=rien reportés. Enfin, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont *socio=rien été supérieurs aux*socio=nil niveaux *socio=nil escomptés dans le budget*socio=ec1 de 1987. Globalement, le déficit*socio=ec1 à baissé de 3,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. La réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 fédéraux*socio=et à été*socio=rien, on l'a vu, partiellement annulée par une légère*socio=rien progression*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 des autres niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1 dont les comptes*socio=rien, pratiquement équilibrés en 1984, dégagent depuis *socio=rien lors un solde*socio=ec1 négatif.*socio=nil Les*socio=nil déficits*socio=ec1 croissants,*socio=nil *socio=nil quoique peu importants*socio=rien, des autorités*socio=et provinciales*socio=te sont l'un*socio=rien des *socio=rien principaux facteurs responsables*socio=uv2 *socio=nil de la lenteur*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 générale*socio=rien: de 0,4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1984, ils ont atteint 1,5 pour cent*socio=rien en 1986 pour revenir à 1,1 pour cent*socio=rien en 1987. De 1984 à 1987, les dépenses*socio=ec1 des gouvernements*socio=ac provinciaux*socio=te ont augmenté de 24,7 pour cent*socio=rien (taux*socio=rien cumulé), contre 15,0 pour cent*socio=rien au niveau*socio=rien fédéral*socio=et. Certaines*socio=rien provinces*socio=ac (en particulier*socio=rien l'Ontario*socio=ac) ont vu leurs recettes*socio=ec1 s'accroître fortement grâce*socio=rien au dynamisme*socio=uv3 de la conjoncture*socio=te. En revanche, les provinces*socio=ac les plus richement dotées en ressources_naturelles*socio=ec1 ont été*socio=rien durement touchées par la baisse*socio=ec2 des cours*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1 en 1986. Le budget*socio=ec1 de l'Alberta*socio=ac par exemple*socio=rien, qui dégageait encore un*socio=rien excédent*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 1984/85, s'est*socio=rien soldé par un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 3,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac pour l'exercice*socio=rien 1986/87, ce qui représente à peu près 47 pour cent*socio=rien des recettes*socio=ec1 totales*socio=rien de la province*socio=ac. Menacé de voir son déficit*socio=ec1 continuer de se creuser, le Gouvernement*socio=ac de l'Alberta*socio=ac à comprimé le volume*socio=rien de ses dépenses*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien 1987/88 et relevé les impôts*socio=et, ce qui devrait réduire des deux tiers*socio=rien le chiffre du déficit*socio=ec1. Subventions*socio=ec1 à l'agriculture*socio=ec1. L'augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 depuis 1986 est*socio=rien dans une *socio=rien large mesure imputable*socio=uv2 au*socio=nil secteur agricole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil subventions*socio=ec1 aux*socio=nil agriculteurs*socio=ac ont*socio=nil été *socio=nil révisées en hausse*socio=rien à la suite*socio=rien de la chute des cours*socio=ec1 mondiaux*socio=te des céréales*socio=ec1, due notamment aux différends*socio=uv2 entre les pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne *socio=nil et les États-unis*socio=ac. Outre les programmes*socio=et existants*socio=rien, le Programme*socio=et spécial*socio=rien canadien*socio=ac pour les grains à été*socio=rien mis *socio=rien sur pied *socio=nil en 1986, le but*socio=rien étant de soutenir le revenu*socio=ec1 des agriculteurs*socio=ac durement touchés par la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 internationaux*socio=te des céréales*socio=ec1 et par la sécheresse*socio=et; les aides*socio=uv1 prévues par la Loi*socio=et de stabilisation*socio=et concernant le grain*socio=ec1 de l'Ouest*socio=te ont été*socio=rien également accrues. Au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1987/88, les dépenses*socio=ec1 fédérales*socio=ac totales*socio=rien au titre*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 atteignaient 6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, contre seulement 2 *socio=rien milliards cinq ans *socio=nil plus tôt. Le détail*socio=rien de ces dépenses*socio=ec1 apparaît au tableau*socio=rien 13. Selon les calculs*socio=rien de l'OCDE*socio=ac, les "équivalents-subvention à la production*socio=ec1" ont fortement augmenté depuis 1981, le Canada*socio=ac venant désormais, pour l'importance*socio=rien relative*socio=rien de ses subventions*socio=ec1 à la production*socio=ec1 de blé, légèrement derrière la CEE*socio=et et les États-unis*socio=ac, mais bien*socio=rien avant l'Australie*socio=ac. Les aides*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1 relèvent de plusieurs programmes*socio=et différents*socio=rien et revêtent aussi bien*socio=rien la forme*socio=rien de conditions*socio=ec1 préférentielles*socio=et de crédit*socio=ec1 que de détaxes sur*socio=rien le prix*socio=ec1 des combustibles*socio=ec1. Le plus important*socio=rien de ces programmes*socio=et est*socio=rien celui couvert par la Loi*socio=et de stabilisation*socio=et concernant le grain*socio=ec1 de l'Ouest*socio=te. Les paiements*socio=ec1 effectués dans le cadre*socio=rien de ce programme*socio=et, et dont le montant*socio=ec1 est*socio=rien calculé à partir d'une *socio=rien moyenne mobile des*socio=nil *socio=ec1 revenus agricoles *socio=rien nets sur cinq ans,*socio=nil *socio=nil ont fortement monté pendant les exercices*socio=rien 1986/87 et 1987/88 en raison*socio=rien de la chute brutale*socio=rien du cours*socio=rien des céréales*socio=ec1. Ce programme*socio=et, qui vise à éviter les fluctuations*socio=ec2 de revenu*socio=ec1, est*socio=rien en principe*socio=ec2 financé par les participants*socio=ac (pour *socio=rien un tiers)*socio=nil *socio=nil et par l' état_fédéral*socio=ac (pour deux tiers*socio=rien), ses déficits*socio=ec1 temporaires*socio=rien étant couverts par ce dernier*socio=rien. L'ampleur*socio=rien des récents*socio=rien déficits*socio=ec1 du programme*socio=et à cependant été*socio=rien telle que le gouvernement*socio=ac à passé*socio=te par pertes*socio=ec2 et profits*socio=ec1 une dette*socio=ec1 de 750 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. Les paiements*socio=ec1 effectués au titre*socio=rien du Programme*socio=et spécial*socio=rien canadien*socio=ac pour les grains sont calculés sur*socio=rien la base*socio=rien des superficies*socio=rien ensemencées en céréales*socio=ec1 et en graines oléagineuses et sont limités à 25 000 dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac par exploitant*socio=rien. Les aides*socio=uv1 spéciales*socio=rien à ce titre*socio=rien se sont élevées*socio=uv4 à elles seules*socio=rien à 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac pour l'exercice*socio=rien 1987/88. Dans la mesure*socio=rien où ce programme*socio=et est*socio=rien fondé sur*socio=rien la superficie*socio=rien ensemencée de certaines*socio=rien cultures*socio=et, il incite à développer la production*socio=ec1 et freine l'adaptation*socio=uv3 au jeu*socio=rien des forces_du_marché*socio=ec1. Les céréaliers bénéficient en outre d'importantes*socio=rien subventions*socio=ec1 pour le transport*socio=ec1 par rail de leur production*socio=ec1. L'efficience*socio=uv3 de l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 serait améliorée si l'on adoptait *socio=rien un système de*socio=nil subventions*socio=ec1 ayant*socio=nil un effet neutre sur la*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil et si l'on supprimait les distorsions*socio=uv4 dues aux subventions*socio=ec1 de transport*socio=ec1. Dans le même temps*socio=rien, une amélioration*socio=uv1 des arrangements*socio=et commerciaux*socio=ec1 internationaux*socio=te pour les produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 permettrait au Canada*socio=ac d'exploiter ses *socio=rien avantages naturels *socio=nil sans recourir à des subventions*socio=ec1 aussi importantes*socio=rien qu'actuellement. *socio=et Réforme fiscale.*socio=nil Le*socio=nil Canada*socio=ac est*socio=rien *socio=nil engagé dans une vaste*socio=rien *socio=et réforme fiscale *socio=nil dont la première*socio=rien étape*socio=te entrée*socio=rien en vigueur*socio=uv3 le 1er janvier*socio=rien 1988, prévoyait la réduction*socio=ec2 des *socio=rien taux marginaux *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien (le *socio=rien taux supérieur *socio=nil de l'impôt*socio=et fédéral*socio=et été*socio=rien ramené de 34 à 29 pour cent*socio=rien), la transformation*socio=ec2 des exonérations*socio=ec1 en crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et (avantageant les titulaires*socio=rien de faibles*socio=rien revenus*socio=ec1) et la limitation*socio=uv3 ou la réduction*socio=ec2 de certaines*socio=rien déductions*socio=ec1. Les taux*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac ont eux aussi été*socio=rien réduits, et diverses*socio=rien déductions*socio=ec1 pour investissement*socio=ec1 (crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et pour investissement*socio=ec1, amortissement*socio=ec1 accéléré, et déduction*socio=ec1 pour épuisement*socio=rien gagné) ont été*socio=rien réduites ou supprimées. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil modifications *socio=nil et de relèvements*socio=ec2 provisoires*socio=rien de la taxe*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 ont été*socio=rien également opérés (introduction*socio=rien d'une taxe*socio=et sur*socio=rien les services*socio=et de télécommunication et majoration*socio=rien des taux*socio=rien des taxes*socio=et perçues sur*socio=rien la télévision par câble et à péage, sur*socio=rien l'alcool et sur*socio=rien le tabac*socio=ec1). La première*socio=rien étape*socio=te de la *socio=et réforme fiscale implique*socio=nil *socio=rien un déplacement *socio=nil de la charge*socio=rien fiscale*socio=et du revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien vers les revenus*socio=ec1 et les ventes*socio=ec1 des sociétés*socio=ac, mais sans modifier globalement le niveau*socio=rien des recettes*socio=ec1. On trouvera tous les *socio=rien détails relatifs *socio=nil à cette réforme*socio=et dans la Chronologie économique*socio=ec1. Cette première*socio=rien étape*socio=te devrait permettre des gains*socio=ec1 d'efficience*socio=uv3 à plusieurs égards*socio=rien: La réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 aux investissements*socio=ec1 encouragera une utilisation*socio=rien plus rationnelle*socio=uv4 des capitaux*socio=ec1 à investir; La diminution*socio=ec2 des abattements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les personnes*socio=ac physiques*socio=rien devrait réduire les distorsions*socio=uv4; La baisse*socio=ec2 des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil devrait contribuer à une augmentation*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 de main-d'_ouvre*socio=et, en *socio=rien particulier grâce *socio=nil à la participation*socio=uv3 accrue des femmes*socio=ac mariées. La deuxième*socio=rien étape*socio=te prévoit le remplacement*socio=rien de la *socio=et taxe fédérale de*socio=nil vente*socio=ec1 sur*socio=rien les*socio=nil *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil par une taxe*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 à plusieurs niveaux*socio=rien, analogue*socio=rien dans son principe*socio=ec2 aux taxes*socio=et à la valeur_ajoutée*socio=ec1 perçues dans d'autres pays*socio=ac. Le système*socio=rien actuel*socio=te impose les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 et élève ainsi artificiellement le coût*socio=ec1 du capital*socio=ec1. Il introduit en outre une discrimination*socio=uv1 à l'encontre*socio=rien de la production*socio=ec1 nationale*socio=te et favorise les importations*socio=ec1. Et parce que les *socio=rien taux effectifs *socio=nil de la *socio=et taxe fédérale *socio=nil varient largement selon les produits*socio=rien, la *socio=ec1 structure industrielle est*socio=rien *socio=nil soumise à des distorsions*socio=uv4. De même, le crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et remboursable*socio=rien au titre*socio=rien de la taxe*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 sera sensiblement augmenté, payé*socio=rien plus rapidement et étendu à un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil canadiens*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 moyen.*socio=nil Les*socio=nil surtaxes*socio=et sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil seront par ailleurs*socio=rien supprimées. Nécessité*socio=uv1 de réduire encore le déficit*socio=ec1. De très importants*socio=rien progrès*socio=uv1 ont *socio=rien été faits ces*socio=nil dernières années *socio=nil dans la voie*socio=rien de la réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, et, à la suite*socio=rien de la stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et définie*socio=rien dans le Programme*socio=et de 1984, les autorités*socio=et s'emploient à les réduire encore. Néanmoins en 1987, le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac était encore élevé*socio=uv4 comparativement aux autres pays*socio=ac. L'Italie*socio=ac est*socio=rien le seul*socio=rien des grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac dont le déficit*socio=ec1 soit supérieur*socio=rien à celui du Canada*socio=ac (en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1), et le déficit*socio=ec1 global*socio=te des petits*socio=rien *socio=ac pays européens est*socio=rien *socio=nil lui aussi inférieur*socio=rien à celui de ce pays*socio=ac. En 1987, le compte*socio=rien des *socio=ac administrations_publiques canadiennes présentait*socio=nil un*socio=rien solde*socio=ec1 *socio=rien négatif représentant *socio=nil plus de 10 pour cent*socio=rien des recettes*socio=ec1 courantes*socio=te (fiscales*socio=et et autres) - pourcentage*socio=rien là encore nettement plus élevé*socio=uv4 que partout ailleurs*socio=rien. *socio=rien Un certain nombre d'*socio=nil arguments*socio=ec2 peuvent*socio=nil être *socio=nil avancés qui militent en faveur*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien réduction*socio=ec2 sensible*socio=rien du déficit*socio=ec1. Le *socio=rien premier est le*socio=nil poids grandissant *socio=nil de la dette*socio=ec1. Avec des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 de l'ordre*socio=rien de 5 à 6 pour cent*socio=rien comme c'est*socio=rien actuellement le cas*socio=rien, un*socio=rien excédent*socio=ec1 primaire*socio=rien (solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et moins paiements_d'_intérêt*socio=et) d'une *socio=rien certaine ampleur sera*socio=nil nécessaire *socio=nil pour simplement stabiliser le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PIB*socio=ec1. Une telle stabilisation*socio=et semblerait d'ailleurs*socio=rien être*socio=rien le minimum*socio=rien indispensable*socio=uv4 dans la mesure*socio=rien où la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et représente déjà environ le tiers*socio=rien des recettes*socio=ec1 fédérales*socio=ac. Pour stabiliser la dette*socio=ec1 à 40 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (administrations_publiques*socio=ac en 1987), il faudrait un*socio=rien excédent*socio=ec1 *socio=rien primaire égal *socio=nil à 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1: or*socio=rien, en 1987, le budget*socio=ec1 s'est*socio=rien soldé par un*socio=rien déficit*socio=ec1 primaire*socio=rien de 0,8 pour cent*socio=rien. Dans ces conditions*socio=ec1, le "retournement*socio=rien" nécessaire*socio=rien du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et représenterait près de 2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Une *socio=rien deuxième considération est la*socio=nil nécessité*socio=uv1 *socio=nil de réduire les ponctions*socio=ec1 du secteur_public*socio=et sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 et de laisser ainsi les capitaux*socio=ec1 disponibles*socio=rien s'orienter vers des emplois*socio=ec1 plus productifs*socio=uv4. Cette nécessité*socio=uv1 est*socio=rien devenue plus impérative à mesure*socio=rien que la reprise progressait. Au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 où les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 étaient très élevés*socio=uv4, l'investissement_privé*socio=et était d'une faiblesse*socio=ec2 inhabituelle*socio=rien tandis que l'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac demeurait soutenue. L'épargne*socio=ec1 privée*socio=et suffisait donc à financer le déficit*socio=ec1 public*socio=et sans qu'il soit nécessaire*socio=rien de recourir à l'emprunt*socio=ec1 à l'étranger*socio=te: la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te est*socio=rien de ce fait*socio=rien restée excédentaire*socio=rien en 1983 et 1984, et s'est*socio=rien soldée par *socio=rien un faible déficit*socio=ec1 *socio=nil en 1985. Mais avec le redressement*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 - commercial*socio=ec1 et résidentiel*socio=ec1 - et le recul*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac, le *socio=rien volume total *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te privée*socio=et à diminué - passant de 6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1984 à 1,5 pour cent*socio=rien seulement en 1987. La diminution*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et ayant été*socio=rien beaucoup plus modérée, les emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te ont sensiblement augmenté. Aussi longtemps que les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et ne seront pas plus faibles*socio=rien, la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te risque*socio=uv4 elle aussi de demeurer largement déficitaire*socio=ec2. Propositions*socio=rien budgétaires*socio=et. Les projections*socio=ec2 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et de 1988. Le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1988 ne prévoit qu'une réduction*socio=ec2 limitée du déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et pour l'exercice*socio=rien 1988/89 et l'exercice*socio=rien 1989/90. Ce ralentissement*socio=ec2 du processus*socio=te d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et s'explique par l'impact*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1 (principalement au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1988-89), les *socio=rien effets transitoires *socio=nil de la première*socio=rien étape*socio=te de la *socio=et réforme fiscale *socio=nil et la levée progressive*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac conformément à l'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac. Le déficit*socio=ec1 devrait diminuer de 0,7 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et (et 3,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te) et rester ainsi largement supérieur*socio=rien à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 tout au long*socio=rien de cette période*socio=te. Les prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et sont fondées sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'une croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 de l'ordre*socio=rien de 3 pour cent*socio=rien en 1988 et 1989, soit *socio=rien un taux pratiquement*socio=nil identique *socio=nil à celui de la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4. Les estimations*socio=ec2 budgétaires*socio=et prennent en compte*socio=rien les modifications*socio=rien de l'imposition*socio=et des personnes*socio=ac physiques*socio=rien, des sociétés*socio=ac et des ventes*socio=ec1, annoncées dans le Livre blanc*socio=rien de juin*socio=rien 1987 sur*socio=rien la *socio=et réforme fiscale,*socio=nil *socio=nil ainsi que les modifications*socio=rien opérées en décembre*socio=rien 1987. Elles incorporent en outre les effets*socio=rien de la mise en ouvre de l'Accord*socio=et de libre_échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac. Le freinage*socio=rien des dépenses*socio=ec1 devrait se poursuivre, aucun accroissement*socio=ec2 en termes*socio=rien réels*socio=ec2 n'étant prévu jusqu'à l'exercice*socio=rien 1989/90. La réalisation*socio=uv1 de cet objectif*socio=uv4 dépendra en partie*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 des *socio=ec1 subventions agricoles:*socio=nil *socio=nil celles-ci sont supposées se stabiliser en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 1988/89 avant de reculer fortement en 1989/90. Probablement ce résultat*socio=rien ne pourra être*socio=rien obtenu qu'en fonction*socio=rien de l'évolution*socio=rien des cours*socio=ec1 mondiaux*socio=te de céréales*socio=ec1 et sous_réserve*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et de la CEE*socio=et. On suppose que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 baisseront de sorte*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 du service_de_la_dette*socio=ec1 ne devrait être*socio=rien que de 3 pour cent*socio=rien au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1989/90. Des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 que prévu affecteraient sensiblement des dépenses*socio=ec1: un*socio=rien relèvement*socio=ec2 de 1 point*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 alourdirait par exemple*socio=rien le service_de_la_dette*socio=ec1 de 1,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. En revanche, une croissance*socio=uv3 plus forte*socio=rien que prévu (la prévision*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac dépasse nettement celle du Ministère*socio=ac des Finances*socio=ec1) accroîtrait les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et. Selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et, le déficit*socio=ec1 des administrations_provinciales*socio=ac devrait se réduire d'environ 1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 1988/89, ce recul*socio=rien étant dû pour les deux-tiers à l'action*socio=rien délibérée des pouvoirs_publics*socio=et. Objectifs*socio=uv4 budgétaires*socio=et à moyen_terme*socio=te. A moyen_terme*socio=te, les autorités*socio=et ont l'intention*socio=rien de continuer à réduire progressivement*socio=rien le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et pour stabiliser le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 d'ici l'exercice*socio=rien 1991/92, ce qui suppose de ramener le déficit*socio=ec1 à 2,6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 d'ici l'exercice*socio=rien 1992/93 (sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et). Exprimé sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te, le déficit*socio=ec1 serait nettement plus faible*socio=rien, de l'ordre*socio=rien d'un*socio=rien peu plus de 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. D'après*socio=rien les projections*socio=ec2 officielles*socio=et, le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 nette*socio=rien au PIB*socio=ec1 se stabilise en 1990-91 et diminue ensuite: la réduction*socio=ec2 attendue des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien du service_de_la_dette*socio=ec1 entre pour une *socio=rien large part *socio=nil dans la baisse*socio=ec2 prévue du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. L'amélioration*socio=uv1 cumulée du solde*socio=ec1 structurel*socio=uv4 primaire*socio=rien ne représente qu'environ 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 sur*socio=rien les quatre années*socio=rien commençant avec l'exercice*socio=rien 1989-90. Il se pourrait en outre que les principales*socio=rien hypothèses*socio=ec2 sur*socio=rien lesquelles est*socio=rien fondé cet objectif*socio=uv4 - *socio=rien taux moyen de*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil de 31/4 pour cent*socio=rien entre 1990 et 1993 et *socio=rien net fléchissement des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil - se révèlent par trop optimistes*socio=uv2. Enfin, une sensible*socio=rien amélioration*socio=uv1 des comptes*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac ne pourra être*socio=rien obtenue que si les gouvernements*socio=ac provinciaux*socio=te réduisent leurs déficits*socio=ec1. Le solde*socio=ec1 négatif*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac dans leur *socio=rien ensemble est en*socio=nil effet supérieur *socio=nil à celui du gouvernement_fédéral*socio=ac du fait*socio=rien que, depuis 1982, les comptes*socio=rien des autres niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1 font apparaître un*socio=rien déficit*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien de 1/2 à 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. C'est*socio=rien là un*socio=rien problème*socio=uv4 auquel il faudra remédier à moyen_terme*socio=te. politique_monétaire*socio=et et taux_de_change*socio=ec1. La politique_monétaire*socio=et vise à favoriser la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te tout en permettant une expansion*socio=ec2 durable*socio=uv4 du volume*socio=rien de la production*socio=ec1. Après*socio=rien que l'utilisation*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 explicites*socio=rien ait été*socio=rien suspendue en 1982, la banque_du_canada*socio=ac à entrepris de suivre l'évolution*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre d'*socio=nil agrégats*socio=ec1 monétaires*socio=ec1 *socio=nil et de crédit*socio=ec1 pour déterminer l'orientation*socio=et de sa politique_monétaire*socio=et. L'évolution*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1, qui constituait la menace*socio=uv4 la plus immédiate*socio=rien pour la poursuite*socio=rien de la désinflation*socio=ec2, à retenu*socio=rien particulièrement son attention*socio=rien. Plus récemment, la demande*socio=ec1 globale*socio=rien se raffermissant et les risques*socio=uv4 inflationnistes*socio=ec2 se généralisant, la banque_du_canada*socio=ac à surtout utilisé les agrégats*socio=ec1 M2 et M2+ de définition*socio=rien plus large*socio=rien comme "guides" indicatifs de la politique_économique*socio=et. Ces agrégats*socio=ec1 ont été*socio=rien moins affectés que ceux de définition*socio=rien plus étroite*socio=rien par les mouvements*socio=ec2 entraînés par l'innovation*socio=uv3 financière*socio=ec1, et ont montré qu'ils étaient liés de manière*socio=rien particulièrement étroite*socio=rien à l'évolution*socio=rien de la dépense*socio=ec1 globale*socio=rien et des prix*socio=ec1 au Canada*socio=ac. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et le taux_de_change*socio=ec1 demeurent, aux yeux*socio=rien des autorités*socio=et, les principaux*socio=rien instruments*socio=et de la politique_monétaire*socio=et. Les mouvements*socio=ec2 récents*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 à court_terme*socio=te et du taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien sont illustrés au graphique*socio=rien 12, A et B. Au début*socio=rien des années*socio=rien 80, la détermination*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et avait été*socio=rien largement conditionnée*socio=rien par des facteurs*socio=rien extérieurs*socio=te, à savoir*socio=rien les fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 à la hausse*socio=rien exercées sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, l'effondrement*socio=ec2 des cours*socio=ec1 internationaux*socio=te des produits*socio=rien de base*socio=rien, et les pressions*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 auxquelles le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac était périodiquement soumis. Au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1984, les attaques*socio=rien spéculatives*socio=ec2 contre la monnaie*socio=ec1 canadienne*socio=ac ont, semble-t-il, été*socio=rien renforcées par le sentiment*socio=rien des opérateurs*socio=ac que les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac ne pourraient longtemps laisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 se maintenir aux niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 rendus nécessaires*socio=rien pour soutenir la monnaie*socio=ec1 face*socio=rien à la hausse*socio=rien des taux*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Le marché*socio=ec1 des *socio=rien changes est *socio=nil ensuite resté orienté à la baisse*socio=ec2 en raison*socio=rien de l'ampleur*socio=rien des déficits*socio=ec1 publics*socio=et, de nouvelles*socio=rien pertes*socio=ec2 de termes_de_l'_échange*socio=ec1 et de la persistance*socio=te d'une inflation*socio=ec2 supérieure*socio=rien à celle des États-unis*socio=ac. Au début*socio=rien de 1986, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont cherché à résister à une attaque*socio=rien spéculative*socio=ec2 contre la monnaie*socio=ec1 en favorisant l'élargissement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien positif*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 canadiens*socio=ac par rapport*socio=rien aux taux*socio=rien américains*socio=ac, qui à ainsi dépassé 5 points*socio=rien, et en intervenant*socio=rien massivement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien. pendant les *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1986, le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac ne s'est*socio=rien que légèrement raffermi par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien exceptionnellement faible*socio=rien de 0,69 dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac pour 1 auquel il était tombé, et l'écart*socio=rien des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux à*socio=nil court_terme*socio=te par*socio=nil rapport*socio=rien aux*socio=nil États-unis*socio=ac est*socio=rien *socio=nil resté de l'ordre*socio=rien de 2 points*socio=rien. Au début*socio=rien de 1987, le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac à commencé à être*socio=rien soumis à des pressions*socio=ec2 à la hausse*socio=rien. Le redressement*socio=ec2 des cours*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien, la vigoureuse*socio=rien expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac et le désir*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te de diversifier leurs portefeuilles*socio=ec1 en réduisant leurs avoirs*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac ont contribué à inverser le sentiment*socio=rien du marché*socio=ec1. Les autorités*socio=et sont intervenues massivement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien pour modérer l'appréciation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1, et ont laissé baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 canadiens*socio=ac jusqu'au mois*socio=rien de mars*socio=rien. Néanmoins, pratiquement pendant tout le reste*socio=rien de l'année*socio=rien 1987, la forte*socio=rien progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1, le redressement*socio=ec2 des cours*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien, l'apparition*socio=rien de premiers*socio=rien signes de surchauffe dans certains secteurs*socio=rien de base*socio=rien ainsi que la rapide*socio=rien expansion*socio=ec2 des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil et du crédit*socio=ec1 ont conduit la banque_du_canada*socio=ac à resserrer la politique_monétaire*socio=et. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te, qui étaient tombés à moins de 7 pour cent*socio=rien au mois*socio=rien de mars*socio=rien, sont remontés pour atteindre 91/2 pour cent*socio=rien à la mi-octobre. Les taux*socio=rien à long_terme*socio=te ont suivi une *socio=rien évolution analogue.*socio=nil *socio=nil Pendant cette période*socio=te, l'_offre*socio=ec1 de liquidités*socio=ec1 aux banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 à été*socio=rien réduite à plusieurs reprises pour résister aux pressions*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 exercées sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 par le raffermissement*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. Malgré la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, l'expansion*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 au secteur*socio=rien des entreprises*socio=ac comme au secteur*socio=rien des ménages*socio=ac s'est*socio=rien sensiblement accélérée pendant les trois premiers*socio=rien trimestres*socio=te de 1987. à la fin*socio=rien de 1987, les crédits*socio=ec1 aux ménages*socio=ac atteignaient un*socio=rien peu plus de 50 pour cent*socio=rien du revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien des particuliers*socio=rien. L'effondrement*socio=ec2 des cours*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 sur*socio=rien toutes les places mondiales*socio=te en octobre*socio=rien 1987 à immédiatement entraîné une *socio=rien nette détente des*socio=nil *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil La*socio=nil banque_du_canada*socio=ac à*socio=nil procédé*socio=rien *socio=nil à d'importantes*socio=rien injections de liquidités*socio=ec1 pour éviter que les problèmes*socio=uv4 des *socio=ec1 marchés boursiers *socio=nil ne gagnent les autres secteurs*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te sont rapidement tombés en-dessous de 8 pour cent*socio=rien. Mais une fois*socio=rien le danger*socio=uv1 financier*socio=ec1 immédiat*socio=rien écarté, la banque_centrale*socio=ac à commencé à éponger les liquidités*socio=ec1 excédentaires*socio=ec2. Les taux*socio=rien à court_terme*socio=te sont remontés à plus de 8 pour cent*socio=rien, maintenant *socio=rien un écart *socio=nil de 1l/4 à 2 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac, et le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac s'est*socio=rien encore apprécié. En décembre*socio=rien 1987, la monnaie*socio=ec1 canadienne*socio=ac s'était appréciée de 7 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien à son niveau*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien. En *socio=rien termes effectifs *socio=nil néanmoins, l'appréciation*socio=ec2 à été*socio=rien nettement plus faible*socio=rien. La croissance*socio=uv3 se poursuivant à *socio=rien un rythme rapide au*socio=nil premier trimestre*socio=te *socio=nil de 1988, les autorités*socio=et ont cherché à contenir l'expansion*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 et des dépenses*socio=ec1 nominales*socio=rien en relevant les taux_d'_intérêt*socio=ec1. *socio=rien Un écart de*socio=nil taux *socio=nil d'environ 2 points*socio=rien à été*socio=rien maintenu par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac, et les autorités*socio=et ont laissé le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac monter jusqu'à plus de 0,83 dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac au mois*socio=rien de juin*socio=rien. D'autres indicateurs*socio=ec1 ne suggèrent qu'une orientation*socio=et modérément restrictive*socio=uv4 de la politique_monétaire*socio=et: les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te restent très en deçà des *socio=rien taux longs,*socio=nil *socio=nil et la masse_monétaire*socio=ec1 et le crédit*socio=ec1 augmentent rapidement. De fait*socio=rien, les taux*socio=rien à long_terme*socio=te qui depuis octobre*socio=rien 1987 étaient en baisse*socio=ec2 dans l'attente d'une croissance*socio=uv3 plus modérée et d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, se sont à nouveau*socio=rien redressés au début*socio=rien de 1988 devant*socio=rien la perspective*socio=rien de la poursuite*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 dynamique*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 et en raison*socio=rien de l'évolution*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Conclusions*socio=rien. Les résultats*socio=rien de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac ont été*socio=rien tout à fait*socio=rien satisfaisants*socio=uv4 ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Six*socio=nil années d'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil - une des périodes*socio=te de reprise les plus longues*socio=rien de l'après-guerre*socio=te - ont permis*socio=rien de revenir à des niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 d'emploi*socio=ec1 et d'utilisation*socio=rien des capacités*socio=uv3. De 1982 à 1987, le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 à été*socio=rien plus rapide*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2 que dans tous les autres grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1988, près de 2 millions*socio=rien de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 avaient été*socio=rien créés, de sorte*socio=rien que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 était redescendu à 71/4 pour cent*socio=rien. D'importantes*socio=rien disparités*socio=uv1 régionales*socio=te subsistent néanmoins: certaines*socio=rien régions*socio=te souffrent même de pénuries*socio=ec2 de main-d'_ouvre*socio=et, et le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 à Toronto*socio=ac n'est*socio=rien guère supérieur*socio=rien à 3 pour cent*socio=rien. Ces remarquables*socio=rien progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien obtenus dans des conditions*socio=ec1 parfois *socio=rien difficiles sur le*socio=nil plan extérieur*socio=te,*socio=nil en*socio=nil raison du*socio=nil niveau élevé*socio=uv4 des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 au*socio=nil début des*socio=nil années *socio=nil 80 et de la forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des *socio=rien principaux produits de*socio=nil base *socio=nil destinés à l'exportation*socio=ec1 en 1986. Avec un*socio=rien chiffre d'environ 4 pour cent*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien restée légèrement supérieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. La vigoureuse*socio=rien croissance*socio=uv3 qui à *socio=rien fait suite *socio=nil à la récession*socio=ec2 exceptionnellement grave*socio=rien des années*socio=rien 1981/82 à entraîné *socio=rien un retournement appréciable du*socio=nil solde*socio=ec1 *socio=nil de la balance*socio=ec1 courante*socio=te qui, d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 annuel*socio=rien d'environ 21/2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te 1982-84 est*socio=rien devenu déficitaire*socio=ec2 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac (près de 2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) en 1987. De l'avis*socio=rien de l'OCDE*socio=ac, la croissance*socio=uv3 s'établira vraisemblablement*socio=rien aux alentours*socio=rien de 4 pour cent*socio=rien en 1988 et, en l'absence*socio=rien de récession*socio=ec2 à l'étranger*socio=te, elle sera de l'ordre*socio=rien de 31/4 pour cent*socio=rien en 1989. La demande*socio=ec1 intérieure*socio=te pourrait augmenter d'environ 5 pour cent*socio=rien en 1988 et d'un*socio=rien peu moins de 4 pour cent*socio=rien en 1989. Il est*socio=rien cependant possible*socio=rien que la croissance*socio=uv3 soit encore plus forte*socio=rien en 1988 et qu'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 plus marqué se produise en 1989: tout dépendra de l'évolution*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et de la demande*socio=ec1 internationale*socio=te. Les enquêtes récentes*socio=rien laissent présager un*socio=rien accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac, qui devrait être*socio=rien l'un*socio=rien des principaux*socio=rien moteurs de l'activité*socio=rien cette année*socio=rien. Les entreprises*socio=ac achetant essentiellement leurs matériels*socio=rien à l'étranger*socio=te, l'accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 devrait être*socio=rien couvert dans une *socio=rien large mesure *socio=nil par des importations*socio=ec1. On prévoit en conséquence*socio=rien que le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien se creusera pour dépasser 12 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac d'ici la fin*socio=rien de 1989, soit l'équivalent*socio=rien de 21/4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 global*socio=te devant*socio=rien tomber selon les prévisions*socio=ec2 à moins de 7 pour cent*socio=rien - et à *socio=rien un niveau *socio=nil beaucoup plus faible*socio=rien dans certaines*socio=rien régions*socio=te - les projections*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac tiennent compte*socio=rien d'un*socio=rien léger*socio=rien renforcement*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 à la hausse*socio=rien exercées sur*socio=rien les salaires*socio=ec1. Mais comme *socio=rien un grand nombre de*socio=nil conventions_collectives*socio=ec1 doivent*socio=nil être *socio=nil renégociées en 1988, il *socio=rien est difficile *socio=nil de prévoir avec précision*socio=rien l'ampleur*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 finale*socio=rien des salaires*socio=ec1. Le taux*socio=rien élevé*socio=uv4 d'utilisation*socio=rien des capacités*socio=uv3 - certaines*socio=rien industries*socio=ec1 du secteur*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 souffrant même de pénuries*socio=ec2 - risque*socio=uv4 d'intensifier les *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil *socio=nil On prévoit donc une légère*socio=rien accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 malgré une sensible*socio=rien appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac et malgré le niveau*socio=rien relativement déprimé des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1. Les responsables*socio=uv2 de la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 devront dans ces conditions*socio=ec1 rester particulièrement vigilants. Le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te important*socio=rien et croissant*socio=rien suscite lui aussi *socio=rien certaines inquiétudes.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil l'*socio=nil accroissement*socio=ec2 du*socio=nil déficit*socio=ec1 *socio=nil à entraîné une augmentation*socio=ec2 du rapport*socio=rien entre la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et le PIB*socio=ec1 et à rendu le Canada*socio=ac plus vulnérable*socio=uv2 à l'évolution*socio=rien de la conjoncture*socio=te à l'étranger*socio=te. Ce pays*socio=ac est*socio=rien traditionnellement *socio=rien un gros *socio=nil importateur de capitaux*socio=ec1 et, pendant de *socio=rien longues années,*socio=nil les*socio=nil emprunts*socio=ec1 *socio=nil à l'étranger*socio=te sont allés de pair*socio=rien avec *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4 de*socio=nil formation*socio=et de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil fixe. Cette situation*socio=rien était tenable parce que des actifs*socio=ec1 réels*socio=ec2 étaient créés pour financer les paiements*socio=ec1 futurs*socio=rien au titre*socio=rien de la dette*socio=ec1 et que le *socio=rien compte courant des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac était*socio=nil excédentaire.*socio=nil *socio=nil Mais les choses*socio=rien ont changé à partir des années*socio=rien 80, et le déficit*socio=ec1 public*socio=et à atteint 7,0 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1985. Cependant, la baisse*socio=ec2 du ratio*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 et le niveau*socio=rien record*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac ont évité que des tensions*socio=ec2 se manifestent sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Plus récemment, le déficit*socio=ec1 public*socio=et s'est*socio=rien sensiblement réduit, mais le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac à baissé alors que le taux*socio=rien d'investissement*socio=ec1 augmentait fortement de sorte*socio=rien que d'importantes*socio=rien entrées de capitaux*socio=ec1 ont *socio=rien été nécessaires.*socio=nil *socio=nil à la fin*socio=rien de 1987, la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te nette*socio=rien atteignait environ 40 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 et le revenu*socio=ec1 net*socio=rien d'investissements*socio=ec1 versé*socio=rien à l'étranger*socio=te s'élevait à 121/2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac par an*socio=rien, soit environ 1l pour cent*socio=rien des recettes*socio=ec1 totales*socio=rien à l'exportation*socio=ec1. Lorsqu'elle sera opérée - et bien*socio=rien qu'il soit difficile*socio=rien de dire à quel moment*socio=rien cela se produira - la correction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te des États-unis*socio=ac risque*socio=uv4 de soumettre la *socio=ec1 balance commerciale canadienne*socio=ac *socio=nil à des pressions*socio=ec2. Le Canada*socio=ac étant *socio=rien un important débiteur*socio=nil international*socio=te,*socio=nil la*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 est également*socio=nil vulnérable*socio=uv2 aux*socio=nil mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil considérations *socio=nil soulignent la nécessité*socio=uv1 de faire preuve*socio=ec2 d'une extrême*socio=rien prudence*socio=uv1 en déterminant*socio=rien l'orientation*socio=et de la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 et de poursuivre activement la libéralisation*socio=et des échanges*socio=uv3 - multilatéraux*socio=et et bilatéraux*socio=et, dans la ligne*socio=rien de l'accord*socio=et de libre_échange*socio=et passé*socio=te avec les États-unis*socio=ac. L'objectif*socio=uv4 prioritaire*socio=uv4 de la *socio=et stratégie budgétaire des*socio=nil autorités est*socio=rien *socio=nil de réduire progressivement*socio=rien le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et dans *socio=rien un cadre à*socio=nil moyen_terme*socio=te *socio=nil visant à stabiliser le rapport*socio=rien entre la dette*socio=ec1 fédérale*socio=et et le PIB*socio=ec1 d'ici la fin*socio=rien de la décennie*socio=te. Pour ce faire, l'intention*socio=rien annoncée en novembre*socio=rien 1984 était de faire davantage *socio=rien fond sur la*socio=nil contraction*socio=ec2 des*socio=nil dépenses*socio=ec1 et*socio=nil sur une*socio=nil saine*socio=uv2 gestion*socio=ec2 que*socio=nil sur des*socio=nil relèvements*socio=ec2 d'*socio=nil impôt*socio=et.*socio=nil De*socio=nil gros progrès*socio=uv1 ont*socio=nil été faits *socio=nil dans la voie*socio=rien de la réalisation*socio=uv1 de ces objectifs*socio=uv4. Jusqu'à présent*socio=rien, le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et à été*socio=rien ramené de 7,4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien 1984/85 à 3,9*socio=rien pour cent*socio=rien pour l'exercice*socio=rien 1987/88 - soit une réduction*socio=ec2 de 1l,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te). Les mesures*socio=et *socio=rien décisives prises *socio=nil pendant les exercices*socio=rien 1985/86 et 1986/87 ont effectivement*socio=rien réduit le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et de 7,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac au cours*socio=rien de ces deux années*socio=rien. Le démantèlement*socio=et du Programme*socio=et énergétique*socio=ec1 national*socio=te, le strict*socio=rien contrôle*socio=uv3 exercé sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 fédérales*socio=ac en biens*socio=ec1 et services*socio=et, une moindre*socio=rien progression*socio=ec2 des transferts*socio=ec1 aux provinces*socio=ac au titre*socio=rien du financement*socio=ec1 des programmes*socio=et établis et l'achèvement*socio=rien de certains projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 du secteur*socio=rien publie sont autant de facteurs*socio=rien qui ont contribué à la modération*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1. Celles-ci ont, en revanche, augmenté plus vite au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1987/88 - en *socio=rien grande partie du*socio=nil fait *socio=nil d'une forte*socio=rien progression*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 aux exploitants*socio=ac agricoles*socio=ec1 durement touchés par la faiblesse*socio=ec2 des cours*socio=ec1 mondiaux*socio=te des céréales*socio=ec1. Les recettes*socio=ec1 ayant cependant progressé beaucoup plus fortement qu'on ne l'escomptait (de près de 13 pour cent*socio=rien), le déficit*socio=ec1 à pu être*socio=rien réduit de quelque 3,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (environ 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1988 prévoit une diminution*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et de 1,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (environ 1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1988/89. Ce ralentissement*socio=ec2 du processus*socio=te d'assainissement*socio=uv3 s'explique par les effets*socio=rien passagers de la *socio=et réforme fiscale *socio=nil (qui limite*socio=rien à 8,2 pour cent*socio=rien la progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1) et par une augmentation*socio=ec2 de 5,7 pour cent*socio=rien des dépenses*socio=ec1 (dont 9 pour cent*socio=rien pour les paiements_d'_intérêts*socio=et et 4,5 pour cent*socio=rien pour les autres dépenses*socio=ec1). Dans les conditions*socio=ec1 actuelles*socio=te, il est*socio=rien, semble-t-il, indispensable*socio=uv4 que les dépenses*socio=ec1 hors intérêts*socio=ec1 soient maintenues dans les limites*socio=rien fixées par le budget*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 non fédérales*socio=ac (collectivités_locales*socio=ac, hôpitaux*socio=et, caisses*socio=ec1 de retraite*socio=ec1 du secteur_public*socio=et et Provinces*socio=ac) est*socio=rien passé*socio=te de 0,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1984 à 1,3 pour cent*socio=rien en 1986 pour revenir à 0,8 pour cent*socio=rien en 1987. La détérioration*socio=uv4 observée jusqu'en 1986 tient pour beaucoup à une diminution*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 dans les provinces*socio=ac du canada*socio=ac occidental sous l'effet*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1. Si ces provinces*socio=ac ont réduit leurs dépenses*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac des provinces*socio=ac les plus prospères ont pu développer fortement les leurs. L'Ontario*socio=ac par exemple*socio=rien - province*socio=ac qui à le plus bénéficié de la récente*socio=rien expansion*socio=ec2 - à accru ses dépenses*socio=ec1 de plus de 40 pour cent*socio=rien au cours*socio=rien des quatre *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil soit deux fois*socio=rien plus vite que les autres provinces*socio=ac. En 1987, le déficit*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac atteignait 41/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, soit *socio=rien un niveau relativement*socio=nil élevé*socio=uv4 par*socio=nil rapport *socio=nil aux autres pays*socio=ac; l'économie*socio=ec1 étant proche du plein_emploi*socio=uv3, on peut en conclure que ce déficit*socio=ec1 est*socio=rien presque entièrement structurel*socio=uv4. Il est*socio=rien trois *socio=rien grandes raisons *socio=nil pour lesquelles il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 de réduire encore le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et: Contrôler le gonflement*socio=ec2 de la dette*socio=ec1. Le montant*socio=ec1 net*socio=rien de la dette*socio=ec1 du gouvernement_fédéral*socio=ac est*socio=rien passé*socio=te d'environ lé pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1980 à plus de 40 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1987. Pour garantir la stabilité*socio=uv3 macro-économique*socio=ec1, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 de stabiliser le rapport*socio=rien entre la dette*socio=ec1 et le PIB*socio=ec1. Le fait*socio=rien que la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 représente plus de 30 pour cent*socio=rien des recettes_publiques*socio=et (estimation*socio=ec2 fournie dans le budget*socio=ec1 de 1988/89) souligne la nécessité*socio=uv1 de limiter*socio=rien le niveau*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et afin de dégager une marge de manouvre qui autorise, à l'avenir*socio=rien, une plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Débloquer des fonds*socio=ec1 pouvant être*socio=rien affectés à des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4. La forte*socio=rien progression*socio=ec2 attendue de l'investissement*socio=ec1 fixe des entreprises*socio=ac - fondement*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 et de l'emploi*socio=ec1 futurs*socio=rien - souligne la nécessité*socio=uv1 d'agir rapidement pour réduire les ponctions*socio=ec1 du secteur_public*socio=et sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1. Contenir les *socio=ec2 pressions inflationnistes à*socio=nil mesure*socio=rien *socio=nil que l'économie*socio=ec1 se rapproche de la *socio=rien pleine utilisation des*socio=nil capacités*socio=uv3.*socio=nil Les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil ont l'intention*socio=rien de ramener le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et à 2,6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 d'ici à l'exercice*socio=rien 1992/93 (sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et, soit un*socio=rien peu plus de 1 pour *socio=rien cent sur la*socio=nil base des*socio=nil comptes nationaux*socio=te)*socio=nil ,*socio=nil les*socio=nil réductions*socio=ec2 *socio=nil les plus *socio=rien fortes devant *socio=nil intervenir à partir de l'exercice*socio=rien 1990/91. Selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et, cela permettrait de stabiliser le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 dès l'exercice*socio=rien 1990/91. La croissance*socio=uv3 ayant été*socio=rien plus forte*socio=rien que prévu au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1987 et au début*socio=rien de 1988, l'économie*socio=ec1 se trouve plus proche de la *socio=rien pleine utilisation des*socio=nil capacités*socio=uv3 *socio=nil que ne le pensaient la plupart*socio=rien des prévisionnistes. Dans ces conditions*socio=ec1, il serait souhaitable*socio=rien que l'effort*socio=uv1 d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et - et de réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 structurels*socio=uv4 - soit plus intense*socio=rien que ne le prévoyait le plan*socio=rien à moyen_terme*socio=te de février*socio=rien 1988. Les gouvernements*socio=ac des provinces*socio=ac auront eux aussi *socio=rien un rôle *socio=nil à jouer dans ce processus*socio=te: il faudra en particulier*socio=rien strictement encadrer les dépenses*socio=ec1 des provinces*socio=ac dont les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et ont fortement augmenté. L'activité*socio=rien devenant plus soutenue, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont cherché à contenir le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Le Gouverneur*socio=ac de la banque_du_canada*socio=ac à d'ailleurs*socio=rien récemment déclaré que l'objectif*socio=uv4 ultime*socio=rien était la stabilité*socio=uv3 générale*socio=rien des prix*socio=ec1. Jusqu'à la fin*socio=rien de 1986, la principale*socio=rien menace*socio=uv4 qui, de *socio=rien façon immédiate,*socio=nil pesait*socio=nil sur cette*socio=nil dernière *socio=nil était celle d'une dépréciation*socio=ec2 excessive*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac: une politique_monétaire*socio=et restrictive*socio=uv4 se justifiait donc dans ces conditions*socio=ec1 sur*socio=rien le *socio=rien double plan interne*socio=te et*socio=nil externe*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil à plusieurs reprises entre 1981 et 1986, des relèvements*socio=ec2 relativement modérés des taux_d'_intérêt*socio=ec1 n'ont pas réussi à interrompre *socio=rien un glissement potentiellement*socio=nil inflationniste*socio=ec2 du*socio=nil dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac;*socio=nil *socio=nil il à fallu en fin*socio=rien de compte*socio=rien faire monter les taux*socio=rien très sensiblement pour assurer la crédibilité*socio=uv1 de la gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien. Au vu de cette expérience*socio=ec2, et face*socio=rien aux pressions*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 qui se sont exercées sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 au début*socio=rien de 1986, les autorités*socio=et ont laissé monter les taux*socio=rien à court_terme*socio=te dont l'écart*socio=rien par rapport*socio=rien à ceux des États-unis*socio=ac s'est*socio=rien ainsi établi à près de 5 points*socio=rien. La rapidité*socio=rien de cette réaction*socio=rien et les nouvelles*socio=rien mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 prises*socio=rien en 1987 et 1988 ont grandement contribué à modérer les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 - *socio=rien résultat important *socio=nil dans la mesure*socio=rien où l'économie*socio=ec1 se rapprochait du plein_emploi*socio=uv3 et où nombre*socio=rien de secteurs*socio=rien fondés sur*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien ne disposaient plus de marge de capacité*socio=uv3 inutilisée*socio=rien. Néanmoins, en raison*socio=rien du rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 exceptionnellement rapide*socio=rien observé depuis le milieu*socio=rien de 1987, il est*socio=rien devenu impératif*socio=uv4 d'étayer par d'autres mesures*socio=et l'orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 de la politique_monétaire*socio=et. Étant donné la vigueur*socio=uv3 de l'activité*socio=rien sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1 et des produits*socio=rien en 1988 et le risque*socio=uv4 accru d'inflation*socio=ec2, il serait semble-t-il particulièrement opportun*socio=rien de réduire rapidement le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. Si la croissance*socio=uv3 devait rester supérieure*socio=rien à son *socio=rien niveau potentiel,*socio=nil *socio=nil et si la politique_budgétaire*socio=et n'était pas suffisamment restrictive*socio=uv4, les risques*socio=uv4 d'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 s'en trouveraient aggravés. *socio=rien Un nouveau durcissement*socio=ec2 *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et se révélerait alors probablement nécessaire*socio=rien. Des réformes*socio=et micro-économiques*socio=ec1 seront également requises*socio=uv4 pour étayer une croissance*socio=uv3 non inflationniste*socio=ec2. L'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac à déjà, à de *socio=rien nombreux égards,*socio=nil *socio=nil une très forte*socio=rien capacité*socio=uv3 de réaction*socio=rien et d'adaptation*socio=uv3. Les marchés_du_travail*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 sont flexibles*socio=uv4 par rapport*socio=rien à ceux des autres pays*socio=ac. Les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 sont efficients*socio=uv4. Le nombre*socio=rien élevé*socio=uv4 de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac qui voient le jour*socio=rien chaque *socio=rien année témoigne du*socio=nil dynamisme*socio=uv3 foncier*socio=ec1 *socio=nil de l'économie*socio=ec1. Néanmoins, depuis plusieurs années*socio=rien déjà, les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 sont plus lents*socio=rien au Canada*socio=ac que dans la plupart*socio=rien des autres pays_de_l'_ocde*socio=ac; la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 à été*socio=rien particulièrement faible*socio=rien dans les années*socio=rien 70 mais elle s'est*socio=rien redressée dans les années*socio=rien 80. Le problème*socio=uv4 est*socio=rien complexe et n'a pas d'explication*socio=rien simple*socio=rien. On à tenté au chapitre*socio=rien III de déterminer la part*socio=rien de responsabilité*socio=uv1 des diverses*socio=rien mesures*socio=et prises*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et dans l'affaiblissement*socio=rien des forces_du_marché*socio=ec1. Premièrement, les restrictions*socio=et qui frappent les échanges*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=et entre les provinces*socio=ac du Canada*socio=ac ne se justifient guère et appellent de toute urgence*socio=rien une réforme*socio=et. Deuxièmement, l'octroi*socio=rien d'allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 plus généreuses*socio=uv2 dans les régions*socio=te où le sous-emploi*socio=ec1 est*socio=rien particulièrement élevé*socio=uv4 *socio=rien limite vraisemblablement la*socio=nil mobilité*socio=uv3 *socio=nil de la main-d'_ouvre*socio=et, ce qui ne va guère dans le sens*socio=rien de l'ajustement*socio=et. Par ailleurs*socio=rien, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil dispositions*socio=et destinées *socio=nil à venir en aide*socio=uv1 aux secteurs*socio=rien en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien n'ont eu que des résultats*socio=rien mitigés, tandis que d'autres mesures*socio=et initialement conçues pour faciliter momentanément l'ajustement*socio=et ont pris *socio=rien un caractère permanent*socio=te.*socio=nil Il*socio=nil est indispensable*socio=uv4 *socio=nil de veiller à ce que les mesures*socio=et d'ajustement*socio=et ne "bloquent" pas des ressources*socio=ec1 dans des emplois*socio=ec1 à faible*socio=rien productivité*socio=uv3. à cet égard*socio=rien, la suggestion*socio=rien du conseil_économique d'axer les interventions*socio=et du secteur_public*socio=et sur*socio=rien des mesures*socio=et propres*socio=rien à favoriser la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_ouvre*socio=et et non sur*socio=rien l'octroi*socio=rien de subventions*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac s'inscrit*socio=rien dans la ligne*socio=rien des politiques*socio=et d'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4 préconisées en *socio=rien mai dernier *socio=nil par le Conseil*socio=ac de l'OCDE*socio=ac réuni au niveau*socio=rien des Ministres*socio=ac. Le Programme*socio=et de renouveau*socio=uv4 économique*socio=ec1 adopté par le Gouvernement*socio=ac en 1984 correspond à une réorientation*socio=et radicale*socio=rien des politiques*socio=et structurelles*socio=uv4 visant à favoriser la croissance*socio=uv3. Conformément à ce programme*socio=et, le gouvernement*socio=ac à pris *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et importantes *socio=nil concernant l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4 qui doivent aider l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac à mieux répondre aux signaux*socio=rien du marché*socio=ec1 et qui doivent par là même améliorer les revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2. De ce fait*socio=rien, la reprise de la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 dans les années*socio=rien 80 *socio=rien est un *socio=nil signe encourageant qui montre que cette nouvelle*socio=rien orientation*socio=et commence à porter ses fruits*socio=rien. La profonde*socio=rien réforme*socio=et des politiques*socio=et énergétiques*socio=ec1 devrait au bout*socio=rien du compte*socio=rien créer un*socio=rien environnement*socio=et plus stable*socio=uv4 pour l'investissement*socio=ec1. On aurait tort*socio=rien de sous-estimer la marge de manouvre dont disposent encore les secteurs*socio=rien fondés sur*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 des ressources_naturelles*socio=ec1 pour accroître leur efficience*socio=uv3. L'industrie*socio=ec1 minière*socio=ec1 par exemple*socio=rien à transformé ses *socio=rien activités lors *socio=nil de l'effondrement*socio=ec2 des cours*socio=ec1 internationaux*socio=te: en six ans*socio=rien, sa productivité*socio=uv3 à plus que doublé. La première*socio=rien étape*socio=te de la *socio=et réforme fiscale *socio=nil à supprimé *socio=rien un certain nombre de*socio=nil distorsions*socio=uv4 *socio=nil il serait extrêmement souhaitable*socio=rien que la deuxième*socio=rien étape*socio=te soit rapidement mise en ouvre - remplacement*socio=rien de la taxe*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 des entreprises*socio=ac manufacturières*socio=ec1, qui pénalise les *socio=ac entreprises canadiennes,*socio=nil *socio=nil par une taxe*socio=et plus neutre*socio=rien et plus largement assise, perçue à plusieurs niveaux*socio=rien. L'accord*socio=et de libre_échange*socio=et conclu avec les États-unis*socio=ac - dont se sont grandement félicités les Chefs*socio=ac de gouvernement*socio=ac réunis au sommet_économique*socio=et de Toronto*socio=ac devrait être*socio=rien, pour les *socio=ac entreprises canadiennes,*socio=nil une*socio=nil chance*socio=rien *socio=nil à saisir en même temps*socio=rien qu'un*socio=rien défi*socio=uv2 à relever. Une telle libéralisation*socio=et pourrait avoir de très *socio=rien importants effets bénéfiques *socio=nil pour l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac: l'accord*socio=et devrait aboutir à une baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, à un*socio=rien élargissement*socio=ec2 des *socio=ec1 débouchés commerciaux *socio=nil et à une amélioration*socio=uv1 de l'efficience*socio=uv3 grâce*socio=rien aux économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien. Une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 entraînerait une multiplication*socio=rien des liens*socio=rien commerciaux*socio=ec1. Néanmoins, l'un*socio=rien des *socio=uv4 risques potentiels *socio=nil de tout accord*socio=et commercial*socio=ec1 bilatéral*socio=et est*socio=rien de détourner, des fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=te à faible*socio=rien coût*socio=ec1 qui ne participent pas aux nouveaux*socio=rien arrangements*socio=et, la demande*socio=ec1, avec le préjudice*socio=et que cela peut entraîner aussi bien*socio=rien pour les consommateurs*socio=ac locaux*socio=te que pour les entreprises*socio=ac étrangères*socio=te. Ce risque*socio=uv4 serait grandement réduit si l'on procédait à *socio=rien un abaissement général et*socio=nil multilatéral*socio=et des*socio=nil barrières *socio=nil douanières. Il faut donc se féliciter de l'importance*socio=rien qu'attachent les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac à la libéralisation*socio=et des échanges*socio=uv3 multilatéraux*socio=et dans le cadre*socio=rien de l'uruguay_round*socio=et, et des mesures*socio=et qu'elles ont prises*socio=rien dans ce sens*socio=rien. Il importe que ce mouvement*socio=ec2 se poursuive. C'est*socio=rien en continuant à mettre en ouvre des politiques*socio=et propres*socio=rien à favoriser le *socio=rien fonctionnement rationnel des*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil que le Canada*socio=ac aura le plus de chances*socio=rien de préserver *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4 d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil tout en accroissant les revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 à moyen_terme*socio=te. De nouvelles*socio=rien réductions*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 des budgets*socio=ec1 publics*socio=et et la poursuite*socio=rien d'une politique_monétaire*socio=et restrictive*socio=uv4 seront également nécessaires*socio=rien pour éviter une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 ou des déficits*socio=ec1 extérieurs*socio=te excessifs*socio=rien. Il faut que les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac poursuivent avec détermination*socio=rien les politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et d'austérité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 qui s'imposent pour que les progrès*socio=uv1 obtenus récemment ne soient pas compromis*socio=uv1 et pour que la réforme*socio=et structurelle*socio=uv4 porte*socio=rien