*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1988 } Éditorial*socio=rien. VERS UNE SOCIÉTÉ*socio=ac ACTIVE*socio=uv4. "Tous actifs*socio=uv4 dans la société*socio=ac de demain*socio=rien", tel était l'objectif*socio=uv4 général*socio=rien développé*socio=uv4 dans l'éditorial*socio=rien de l'an*socio=rien passé*socio=te. Devant*socio=rien l'existence*socio=rien d'une *socio=rien forte demande latente de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil qui, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, n'est*socio=rien pas pleinement prise*socio=rien en compte*socio=rien dans les mesures*socio=et classiques*socio=rien du chômage*socio=ec1, l'OCDE*socio=ac concluait que des initiatives*socio=rien et des politiques*socio=et résolues devraient être*socio=rien mises en oeuvre*socio=rien afin de promouvoir un*socio=rien équilibre*socio=uv3 acceptable*socio=uv2 à l'avenir*socio=rien entre l'_offre_et_la_demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Durant l'année*socio=rien qui vient de s'écouler, il s'est*socio=rien produit*socio=rien des *socio=rien phénomènes importants *socio=nil qui permettent d'appréhender de façon*socio=rien plus fine et peut-être plus optimiste*socio=uv2 le problème*socio=uv4 et les solutions*socio=rien qui pourraient y être*socio=rien apportées. L'emploi*socio=ec1 à continué de progresser, non seulement aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac, mais aussi dans certaines*socio=rien régions*socio=te d'Europe*socio=ac et en Australie*socio=ac. En revanche, le chômage*socio=ec1 n'a que faiblement reculé: en restant à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil il représente une *socio=rien mauvaise utilisation des*socio=nil ressources_humaines*socio=ec1 disponibles *socio=nil et, chose*socio=rien plus grave*socio=rien encore, il frappe plus particulièrement certains groupes*socio=ac de la société*socio=ac qui risquent de ne pas pouvoir*socio=et profiter des bienfaits*socio=uv2 de la reprise de la croissance*socio=uv3 et de la prospérité*socio=uv1, à moins que de nouvelles*socio=rien politiques*socio=et ne soient mises en oeuvre*socio=rien en vue*socio=rien de leur redonner *socio=rien un rôle actif*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Comme le signalaient les Perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac de juin*socio=rien 1988, l'élimination*socio=ec2 des contraintes*socio=uv1 qui pèsent sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 de leur capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 contribueraient au renforcement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et de l'emploi*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 de cet *socio=rien éditorial est *socio=nil donc d'examiner, à la lumière*socio=rien de la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 actuelle*socio=te et prévisible*socio=uv4, les mesures*socio=et concrètes*socio=rien qui peuvent être*socio=rien ou sont en train*socio=rien d'être*socio=rien prises*socio=rien dans le cadre*socio=rien des politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 pour faire progresser l'emploi*socio=ec1. Ces mesures*socio=et consistent notamment à améliorer l'aptitude*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des travailleurs*socio=ac et de certains groupes*socio=ac et à faciliter le processus*socio=te de *socio=rien création nette d'*socio=nil emplois*socio=ec1.*socio=nil A-*socio=nil ÉVOLUTION RÉCENTE ET*socio=nil PERSPECTIVES*socio=te.*socio=nil La*socio=nil modération*socio=ec2 persistante des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil à tempéré les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et, par là même, contribué à la poursuite*socio=rien de la reprise en cours*socio=te qui à démarré en 1983 et qui est*socio=rien aujourd'hui la plus longue*socio=rien qui ait été*socio=rien enregistrée depuis la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te. Bien*socio=rien que l'inflation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 ait quelque peu repris l'an*socio=rien passé*socio=te et risque*socio=uv4 de réapparaître dans certains pays*socio=ac, on ne s'attend pas à une *socio=rien hausse générale.*socio=nil La*socio=nil rentabilité*socio=ec1 *socio=nil à continué de s'améliorer, notamment en Europe*socio=ac. Dans ce contexte*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 observée dans la zone_de_l'_ocde*socio=te depuis 1983 atteint les niveaux*socio=rien les meilleurs*socio=rien qui aient jamais été*socio=rien enregistrés dans le passé*socio=te. Cependant les progrès*socio=uv1 sont inégaux*socio=uv2: la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 à été*socio=rien la plus forte*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac et en Australie*socio=ac. Le chômage*socio=ec1 se situe aujourd'hui un*socio=rien peu en dessous du niveau*socio=rien qui paraissait probable*socio=uv4 *socio=rien un an *socio=nil auparavant: dans plusieurs *socio=ac pays européens,*socio=nil il*socio=nil *socio=rien est inférieur *socio=nil d'au moins *socio=rien un point de*socio=nil pourcentage aux*socio=nil projections*socio=ec2 *socio=nil présentées dans les dernières*socio=rien Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1. Parmi les facteurs*socio=rien qui ont contribué à cette amélioration*socio=uv1, on peut citer la fermeté*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4, le dynamisme*socio=uv3 de la consommation*socio=ec1 et, dans certains pays*socio=ac, les mesures*socio=et spéciales*socio=rien de lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1. En 1989, on s'attend que le chômage*socio=ec1 continue*socio=rien de régresser en amérique_du_nord*socio=ac, alors qu'un*socio=rien retour*socio=rien aux taux*socio=rien de 1986 semble probable*socio=uv4 au Japon*socio=ac et en Europe*socio=ac, de sorte*socio=rien que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 pour l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te ne varierait guère, voire pas du tout. Par conséquent*socio=rien, alors que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 en amérique_du_nord*socio=ac restera faible*socio=rien par rapport*socio=rien aux taux*socio=rien enregistrés durant la précédente*socio=rien décennie*socio=te, le *socio=rien taux moyen *socio=nil pour les autres régions*socio=te de l'OCDE*socio=ac aura subi très peu de changements*socio=uv3 depuis 1983. Ce qui *socio=rien est un *socio=nil peu déconcertant pour de nombreux*socio=rien *socio=ac pays européens,*socio=nil c'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil que la stabilité*socio=uv3 relative*socio=rien du chômage*socio=ec1 observée depuis 1983 est*socio=rien allée de pair*socio=rien avec des augmentations*socio=ec2 souvent substantielles*socio=rien du nombre*socio=rien des vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1 enregistrées par les services*socio=et de l'emploi*socio=ec1. Dans certains cas*socio=rien, une progression*socio=ec2 des vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1 recensées peut refléter les efforts*socio=uv1 déployés par les services*socio=et de l'emploi*socio=ec1 pour s'attirer la clientèle*socio=ac des employeurs*socio=ac. Mais une autre explication*socio=rien moins rassurante est*socio=rien que les chômeurs*socio=ac ne semblent pas avoir les compétences*socio=uv3 voulues pour occuper les emplois*socio=ec1 disponibles*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, d'après*socio=rien les *socio=rien indications fournies *socio=nil par les employeurs*socio=ac, de véritables*socio=rien pénuries*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac sont réapparues dans certains pays_membres*socio=ac depuis 1984, encore que, sauf en Suède*socio=ac et en Norvège*socio=ac, elles n'aient pas le même caractère*socio=rien de gravité qu'au sommet*socio=rien de la conjoncture*socio=te, en 1979-80. Ces évolutions*socio=rien donnent à penser que le problème*socio=uv4 de l'"inadéquation*socio=uv3" entre les qualifications*socio=uv3 des chômeurs*socio=ac et les qualifications*socio=uv3 exigées pour les emplois*socio=ec1 disponibles*socio=rien s'est*socio=rien aggravé. B- *socio=rien GRANDES LIGNES *socio=nil D'UNE POLITIQUE*socio=et VISANT A RÉDUIRE LE CHÔMAGE*socio=ec1. Les principales*socio=rien incidences*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 sur*socio=rien les budgets*socio=ec1 publics*socio=et ont pris dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac la forme*socio=rien d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 consacrées à la garantie de revenu*socio=ec1. Cependant, les versements*socio=ec1 au titre*socio=rien de la garantie de revenu*socio=ec1 qui certes revêtent souvent une importance*socio=rien vitale*socio=uv4, ne constituent pas en soi*socio=rien une solution*socio=rien: pour les personnes*socio=ac d'âge*socio=rien actif*socio=uv4 dans les sociétés*socio=ac de l'OCDE*socio=ac, la *socio=rien seule façon *socio=nil de s'assurer un*socio=rien revenu*socio=ec1 stable*socio=uv4 et suffisant*socio=rien, c'est*socio=rien d'exercer une activité*socio=rien rémunérée. Si le but*socio=rien de l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et est*socio=rien d'aider les individus*socio=ac à se procurer un*socio=rien revenu*socio=ec1 adéquat*socio=uv2 et aussi, dans toute la mesure*socio=rien du possible*socio=rien, à jouer *socio=rien un rôle utile*socio=uv4 *socio=nil dans la société*socio=ac, il semblerait nécessaire*socio=rien de concevoir de *socio=rien nouvelles formules associant*socio=nil travail*socio=ec1 et*socio=nil protection_sociale*socio=et *socio=nil afin que l'action*socio=rien menée soit bénéfique*socio=rien pour *socio=rien un grand nombre des*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil menacées. Les efforts*socio=uv1 à entreprendre pour y parvenir ont été*socio=rien examinés par les ministres*socio=ac des affaires_sociales*socio=et des pays_de_l'_ocde*socio=ac lors*socio=rien de leur réunion*socio=rien de *socio=rien juillet dernier.*socio=nil Les*socio=nil ministres*socio=ac *socio=nil ont estimé qu'"une telle révision*socio=rien des priorités*socio=uv4 - qui s'est*socio=rien déjà amorcée - nécessitera une coordination*socio=uv3 plus étroite*socio=rien et plus active*socio=uv4 de la politique_sociale*socio=et et des mesures*socio=et relatives*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec1, à l'enseignement*socio=et et à la formation*socio=et. Il faudra aussi tenir compte*socio=rien de l'importance*socio=rien d'incitations*socio=uv3 au travail*socio=ec1 appropriées" (l'avenir*socio=te de la protection_sociale*socio=et, OCDE*socio=ac, ). Les systèmes*socio=rien de garantie de revenu*socio=ec1 institués dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac n'étaient en général*socio=rien guère conçus que pour apporter un*socio=rien soutien*socio=uv3 aux personnes*socio=ac se trouvant sans emploi*socio=ec1 pendant des périodes*socio=te *socio=rien censées être brèves.*socio=nil La*socio=nil forme *socio=nil que ces systèmes*socio=rien revêtent aujourd'hui reflète évidemment en partie*socio=rien les caractéristiques*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 et le climat_social d'une époque*socio=te révolue (voir chapitre*socio=rien 4). Même si on les juge*socio=et en fonction*socio=rien de leur raison_d'_être*socio=et, on ne voit pas toujours clairement la différence*socio=rien entre certaines*socio=rien politiques*socio=et de garantie de revenu*socio=ec1 en faveur*socio=rien des inactifs*socio=ac et celles qui s'adressent aux chômeurs*socio=ac. Cette confusion*socio=rien s'observe aussi parfois dans la structure*socio=ec1 des programmes*socio=et visant la main-d'_oeuvre*socio=ac (voir chapitre*socio=rien 3). Plus le chômage*socio=ec1 persiste, en particulier*socio=rien le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te, et plus il *socio=rien est clair *socio=nil qu'on à besoin*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien nouveau cadre de*socio=nil réflexion.*socio=nil *socio=nil Tout en continuant de porter l'attention*socio=rien voulue à la sécurité*socio=uv1 de revenu*socio=ec1, la réflexion*socio=rien menée dans un*socio=rien tel cadre*socio=rien devra se concentrer sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 de l'aptitude*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1. Ce qu'il importe de faire d'une *socio=rien manière générale *socio=nil pour améliorer l'aptitude*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1, c'est*socio=rien de développer l'enseignement*socio=et et la formation*socio=et en faveur*socio=rien des chômeurs*socio=ac, mais aussi en fait*socio=rien de *socio=rien bon nombre des*socio=nil travailleurs*socio=ac ayant*socio=nil un emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, ceux qui réfléchissent à l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et ont redécouvert l'importance*socio=rien du capital_humain*socio=ec1 comme *socio=rien principal déterminant des*socio=nil performances*socio=uv3 *socio=nil de l'économie*socio=ec1, d'où une place*socio=rien plus large*socio=rien faite à l'enseignement*socio=et et à la formation*socio=et. Dans certains pays*socio=ac, les systèmes*socio=rien d'enseignement*socio=et sont peu à peu modernisés et, sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, les ressources*socio=ec1 sont réorientées des programmes*socio=et d'emploi*socio=ec1 temporaire*socio=rien vers les programmes*socio=et en faveur*socio=rien de la reconversion*socio=rien des chômeurs*socio=ac. Plusieurs pays*socio=ac ont entrepris d'ajuster leurs mesures*socio=et d'aide*socio=uv1 pour éviter qu'elles n'aient *socio=rien un effet dissuasif*socio=nil sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil ou pour inciter les chômeurs*socio=ac à suivre un*socio=rien enseignement*socio=et et une formation*socio=et. Le rôle*socio=rien de *socio=rien premier plan *socio=nil qu'une main-d'_oeuvre*socio=ac ayant *socio=rien un bon niveau d'*socio=nil instruction *socio=nil et de formation*socio=et est*socio=rien appelée à jouer dans le contexte*socio=rien du changement*socio=uv3 économique*socio=ec1 et technique*socio=rien à été*socio=rien le *socio=rien thème principal *socio=nil de la Conférence*socio=rien intergouvernementale*socio=et de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien la formation*socio=et et l'économie*socio=ec1 dans une société*socio=ac en mutation*socio=ec2 qui s'est*socio=rien tenue à Paris*socio=ac, en mars*socio=rien 1988, et durant laquelle les ministres*socio=ac et les représentants*socio=ac des gouvernements*socio=ac ont examiné avec les employeurs*socio=ac et les syndicalistes comment l'enseignement*socio=et et la formation*socio=et pourraient favoriser davantage le progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 et, en particulier*socio=rien, contribuer à atténuer les pénuries*socio=ec2 de personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4. Il à été*socio=rien reconnu que, vu le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 de l'échec*socio=uv1 scolaire*socio=et sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, les écoles doivent s'attacher à éviter les *socio=rien mauvais résultats scolaires*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil participants*socio=ac *socio=nil à la Conférence*socio=rien ont estimé aussi que la formation*socio=et *socio=rien est un aspect *socio=nil de plus en plus indispensable*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 et que, par conséquent*socio=rien, les employeurs*socio=ac doivent assumer une plus large*socio=rien responsabilité*socio=uv1 en la matière*socio=rien, même si dans la formation*socio=et des travailleurs*socio=ac déjà au chômage*socio=ec1 l'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et demeure primordiale*socio=rien. Dans les deux cas*socio=rien, une action*socio=rien concertée associant les pouvoirs_publics*socio=et, nationaux*socio=te et locaux*socio=te, et les partenaires_sociaux*socio=et est*socio=rien indispensable*socio=uv4. Toutefois, ce ne sont pas seulement les qualifications*socio=uv3 et les compétences*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac (c'est-à-dire leur aptitude*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1) qui influent sur*socio=rien leurs perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1: celles-ci dépendent tout autant des efforts*socio=uv1 que déploient les employeurs*socio=ac pour revitaliser des *socio=rien activités existantes *socio=nil et surtout pour en créer de nouvelles*socio=rien. Une politique*socio=et globale*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 doit donc nécessairement agir sur*socio=rien ces deux fronts*socio=rien. Le processus*socio=te par lequel ces progrès*socio=uv1 au niveau*socio=rien essentiellement micro-économique*socio=ec1 peuvent contribuer à faire progresser l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien revêt une *socio=rien grande importance.*socio=nil *socio=nil En se plaçant dans une perspective*socio=rien macro-économique*socio=ec1 trop étroite*socio=rien, on risque*socio=uv4 d'aboutir à la conclusion*socio=rien pessimiste*socio=uv2 que la politique*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 ne peut avoir aucun *socio=rien effet sur le*socio=nil niveau global*socio=te d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Celui-ci, pense-t-on, dépend de la production*socio=ec1 qui dépend elle-même de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien, laquelle ne dépend que de facteurs*socio=rien macro-économiques*socio=ec1 comme les taux*socio=rien d'imposition*socio=et et les taux_d'_intérêt*socio=ec1, la propension*socio=ec1 à l'épargne*socio=ec1 et le chiffre des exportations*socio=ec1. En revanche, si l'on se place*socio=rien dans une perspective*socio=rien plus large*socio=rien, on s'aperçoit qu'un*socio=rien *socio=rien bon fonctionnement au*socio=nil niveau micro-économique*socio=ec1 *socio=nil peut accroître la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. Si la main-d'_oeuvre*socio=ac acquiert un*socio=rien plus *socio=rien haut niveau de*socio=nil qualification*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil si les entreprises*socio=ac parviennent avec plus d'efficacité*socio=uv3 à créer des *socio=rien activités nouvelles rentables*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil si la politique*socio=et de la concurrence*socio=ec1 joue *socio=rien un rôle plus*socio=nil actif*socio=uv4 *socio=nil et si les employeurs*socio=ac et les salariés*socio=ac potentiels*socio=uv4 trouvent un*socio=rien encouragement*socio=uv4 dans la conviction*socio=uv1 que leurs efforts*socio=uv1 en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 porteront leurs fruits*socio=rien, on verra s'améliorer la qualité*socio=rien de la production*socio=ec1 et la productivité*socio=uv3 et reculer l'inflation*socio=ec2, ce qui aura pour effet*socio=rien d'accroître les revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 et du même coup*socio=rien de faire progresser la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te réelle*socio=ec2. Par le jeu*socio=rien de ces mécanismes*socio=et, les effets*socio=rien micro-économiques*socio=ec1 directs*socio=rien des mesures*socio=et en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 peuvent se répercuter au niveau*socio=rien macro-économique*socio=ec1. Quel que soit le pays*socio=ac, un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et *socio=rien un fléchissement *socio=nil de la demande*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 renforceront ces effets*socio=rien d'ensemble*socio=rien. L'influence de ces facteurs*socio=rien micro-économiques*socio=ec1 sur*socio=rien la demande*socio=ec1 revêt une *socio=rien grande importance à*socio=nil moyen_terme*socio=te.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil assez largement reconnu aujourd'hui que les moyens*socio=ec1 d'action*socio=rien au niveau*socio=rien macro-économique*socio=ec1 - c'est-à-dire la politique_budgétaire*socio=et et la politique_monétaire*socio=et - ne peuvent être*socio=rien efficaces*socio=uv4 que dans *socio=rien un cadre *socio=nil étroitement circonscrit. Les politiques*socio=et expansionnistes*socio=ec2 impliquent le risque*socio=uv4 de *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil qui peuvent se manifester parfois par un*socio=rien déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 et par une chute des taux_de_change*socio=ec1, ce qui déclenche très fréquemment une récession*socio=ec2 et va à l'encontre*socio=rien des buts*socio=rien visés. Une politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 optimale*socio=uv4 peut donc, dans la meilleure*socio=rien des hypothèses*socio=ec2, suivre une *socio=rien voie étroite *socio=nil entre les écueils*socio=rien que constituent une expansion*socio=ec2 et une contraction*socio=ec2 excessives*socio=rien: c'est*socio=rien la micro-économie qui fixe le seuil*socio=rien à ne pas dépasser par l'expansion*socio=ec2. L'expérience*socio=ec2 à montré que les contraintes*socio=uv1 exercées au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1 ont souvent été*socio=rien assez rigoureuses*socio=uv4 et ont en fait*socio=rien déterminé le *socio=rien niveau effectif *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te. C- NÉCESSITÉ*socio=uv1 DE CIBLER L'ACTION*socio=rien GOUVERNEMENTALE*socio=et. L'une des *socio=rien principales conclusions d'*socio=nil un rapport de*socio=nil synthèse *socio=nil de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien l'évaluation*socio=ec2 des programmes*socio=et relatifs*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec1 qui doit paraître prochainement est*socio=rien qu'étant donné la diversité*socio=uv1 des individus*socio=ac, des professions*socio=ec1 ou des régions*socio=te, toute série de mesures*socio=et visant à accroître l'aptitude*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1 doit avoir pour *socio=uv4 objectif essentiel *socio=nil de répondre aux besoins*socio=uv1 des individus*socio=ac. Il est*socio=rien certes impossible*socio=rien de concevoir des politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et qui permettent de satisfaire les besoins*socio=uv1 de chaque individu*socio=ac, mais il pourrait être*socio=rien très bénéfique*socio=rien de s'intéresser au moins à ceux des personnes*socio=ac qui appartiennent à de grands*socio=rien groupes*socio=ac. Le *socio=rien meilleur moyen de*socio=nil bien *socio=nil cibler l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et est*socio=rien de procéder - comme on le fait*socio=rien par exemple*socio=rien dans le cadre*socio=rien de la stratégie*socio=et en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 au Canada*socio=ac - en ayant une bonne*socio=rien connaissance*socio=ec2 des *socio=rien principaux segments des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=nil et en recherchant des solutions*socio=rien locales*socio=te à des problèmes*socio=uv4 locaux*socio=te, c'est-à-dire en concevant des choix*socio=uv1 et des mesures*socio=et adaptés aux besoins*socio=uv1 locaux*socio=te et individuels*socio=uv2. Ce ne sont donc pas seulement les politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et, mais aussi les politiques*socio=et visant à accroître les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1, qui doivent tenir compte*socio=rien au moins des besoins*socio=uv1 des grands*socio=rien groupes*socio=ac suivants*socio=rien. Les Jeunes*socio=ac. Les précédentes*socio=rien Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 ont souligné la nécessité*socio=uv1 de concevoir des politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et susceptibles*socio=rien de permettre aux jeunes*socio=ac d'acquérir "une *socio=rien instruction générale solide et*socio=nil large *socio=nil et de posséder les aptitudes*socio=uv3 et les connaissances*socio=ec2 de base*socio=rien essentielles*socio=uv4 pour pouvoir*socio=et développer leurs compétences*socio=uv3 dans *socio=rien un domaine professionnel*socio=ec1 précis"*socio=nil (*socio=nil OCDE*socio=ac,*socio=nil Perspectives*socio=te *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, 1987, p.. 14). De fait*socio=rien, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil de*socio=nil nombreux pays_de_l'_ocde*socio=ac *socio=nil ont concentré des ressources*socio=ec1 qui sont *socio=rien rares sur les*socio=nil jeunes*socio=ac.*socio=nil *socio=nil On peut en voir les effets*socio=rien dans la récente*socio=rien baisse*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac par rapport*socio=rien au chômage*socio=ec1 total*socio=rien qui à été*socio=rien observée dans tous les grands*socio=rien pays*socio=ac à l'exception*socio=rien du Japon*socio=ac où le chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac n'a jamais *socio=rien été important.*socio=nil *socio=nil Les autres facteurs*socio=rien ayant contribué à ce recul*socio=rien du chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac sont la diminution*socio=ec2 des effectifs*socio=rien de jeunes*socio=ac arrivant sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 ainsi que, sans doute*socio=rien, dans certains pays*socio=ac, le niveau*socio=rien comparativement moins élevé*socio=uv4 des salaires*socio=ec1 perçus par les jeunes*socio=ac. Comme le montre le chapitre*socio=rien 2, les structures*socio=ec1 d'activité*socio=rien des jeunes*socio=ac sont, semble-t-il, en train*socio=rien de se modifier, ceux-ci faisant plus souvent des études*socio=ec2 tout en travaillant. C'est*socio=rien probablement là une situation*socio=rien de nature*socio=rien à faciliter le passage*socio=rien des jeunes*socio=ac au monde*socio=te du travail*socio=ec1. Toutefois, une intégration*socio=uv1 plus poussée de l' activité_professionnelle*socio=ec1 et des études*socio=ec2 nécessitera des systèmes*socio=rien d'enseignement*socio=et plus souples*socio=uv4. Il faudra que ceux-ci offrent davantage de possibilités*socio=rien en matière*socio=rien d'enseignement*socio=et à temps_partiel*socio=ec1 et permettent d'instaurer des liens*socio=rien plus étroits*socio=rien entre les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et et les institutions*socio=ac du marché_du_travail*socio=ec1. Les systèmes*socio=rien combinés d'enseignement*socio=et professionnel*socio=ec1 mis en place*socio=rien en Allemagne*socio=ac, en Autriche*socio=ac et en Suisse*socio=ac pourraient, à bien*socio=rien des égards*socio=rien, servir de modèles*socio=rien. Ces efforts*socio=uv1 devront être*socio=rien complétés par une restructuration*socio=et durable*socio=uv4 des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans le sens*socio=rien d'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 du temps_de_travail*socio=ec1, y compris par le travail*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1. Toutefois ces évolutions*socio=rien n'auront pas directement des *socio=rien effets bénéfiques sur les*socio=nil jeunes*socio=ac *socio=nil qui ont quitté l'école*socio=et sans avoir vraiment*socio=rien acquis*socio=uv2 de titres*socio=rien ou de qualifications*socio=uv3, qui appartiennent à des minorités*socio=ac ou qui vivent dans des régions*socio=te économiquement en déclin*socio=ec2, ne font pas partie*socio=rien des effectifs*socio=rien stables*socio=uv4 ou n'ont que des liens*socio=rien ténus avec l'emploi*socio=ec1. Parmi ces jeunes*socio=ac, on trouve certains des plus défavorisés*socio=rien qui sont particulièrement vulnérables*socio=uv2 face*socio=rien au chômage*socio=ec1, non seulement tant qu'ils sont jeunes*socio=ac mais aussi plus tard. Il faudrait donc prendre des mesures*socio=et spéciales*socio=rien en faveur*socio=rien de ce groupe*socio=ac, non seulement en engageant des programmes*socio=et sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, mais aussi en s'efforçant de permettre à ces jeunes*socio=ac d'acquérir les qualifications*socio=uv3 de base*socio=rien qui leur seront utiles*socio=uv4 pour trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1. Les *socio=ac travailleurs âgés.*socio=nil Le*socio=nil taux*socio=rien d'*socio=nil activité*socio=rien des*socio=nil travailleurs âgés,*socio=nil en*socio=nil particulier*socio=rien des*socio=nil hommes,*socio=nil est*socio=rien *socio=nil presque partout orienté à la baisse*socio=ec2 depuis longtemps. Cette tendance*socio=ec2 semble être*socio=rien allée de pair*socio=rien avec le développement*socio=uv3 des *socio=et régimes_de_pensions publics et*socio=nil privés *socio=nil (voir chapitre*socio=rien 2): le coût*socio=ec1 relatif*socio=rien du retrait de la vie_active*socio=ec1 ayant diminué, la retraite*socio=ec1 serait devenue plus attrayante*socio=rien. Cependant, pour apprécier la baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien d'activité*socio=rien, il faut tenir compte*socio=rien de la fréquence*socio=rien relativement élevée*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te chez les *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil et du fait*socio=rien que de nombreux*socio=rien *socio=ac travailleurs âgés,*socio=nil au*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil depuis longtemps, se retirent de la vie_active*socio=ec1 sans doute*socio=rien par découragement*socio=uv1, faute d'avoir retrouvé un*socio=rien emploi*socio=ec1 après*socio=rien plusieurs mois*socio=rien de recherche*socio=ec2. L'abaissement*socio=rien de l'âge*socio=rien moyen*socio=rien de la retraite*socio=ec1 doit cependant être*socio=rien évalué dans le contexte*socio=rien du vieillissement*socio=ec2 de la population*socio=ac qui s'observe dans toute la zone_de_l'_ocde*socio=te et qui tend à réduire le nombre*socio=rien des cotisants actifs*socio=uv4 aux régimes*socio=et de sécurité_sociale*socio=et tout en augmentant le nombre*socio=rien des titulaires*socio=rien de pensions*socio=et. Un*socio=rien relèvement*socio=ec2 de l'âge*socio=rien de la retraite*socio=ec1 contribuerait à atténuer en partie*socio=rien les pressions*socio=ec2 financières*socio=ec1 prévisibles*socio=uv4 inhérentes*socio=rien à cette évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 et serait probablement bien*socio=rien accueilli par certains *socio=ac travailleurs âgés.*socio=nil *socio=nil Si l'on veut faire reculer l'âge*socio=rien moyen*socio=rien de la retraite*socio=ec1, il faudra presque certainement laisser une plus *socio=rien grande latitude *socio=nil à l'individu*socio=ac en la matière*socio=rien. Pour atteindre cet objectif*socio=uv4, il faudra aussi introduire des changements*socio=uv3 d'ordre*socio=rien économique*socio=ec1 et social*socio=et, notamment un*socio=rien élargissement*socio=ec2 des possibilités*socio=rien de formation*socio=et, un*socio=rien aménagement*socio=et plus souple*socio=uv4 du temps_de_travail*socio=ec1 et une appréciation*socio=uv1 différente*socio=rien de la contribution*socio=uv1 que les *socio=ac personnes âgées *socio=nil - en particulier*socio=rien les plus jeunes*socio=ac d'entre elles - peuvent apporter et apportent effectivement*socio=rien à la collectivité*socio=ac. Les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 continuent de modifier les méthodes*socio=rien et l' organisation_du_travail*socio=ec1. Peu de travailleurs*socio=ac peuvent espérer rester dans une structure*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 fixe tout au long*socio=rien de leur vie_active*socio=ec1. Certains seront contraints*socio=uv2 par un*socio=rien changement*socio=uv3 soudain*socio=rien de donner une nouvelle*socio=rien orientation*socio=et à leur carrière*socio=rien en *socio=rien plein milieu *socio=nil de leur vie_active*socio=ec1. On trouve de *socio=rien nombreux exemples,*socio=nil *socio=nil dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac - en particulier*socio=rien au Japon*socio=ac - d'entreprises*socio=ac qui offrent des emplois*socio=ec1 stables*socio=uv4 tout en opérant des restructurations*socio=et rapides*socio=rien, en s'employant pendant tout le processus*socio=te à recycler et redéployer leurs salariés*socio=ac. Ces stratégies*socio=et constituent *socio=rien un modèle *socio=nil prometteur, mais elles présentent aussi des inconvénients*socio=uv4 pour les *socio=ac travailleurs âgés.*socio=nil La*socio=nil progressivité*socio=rien des*socio=nil barèmes*socio=rien de*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour retenir et motiver les travailleurs*socio=ac, mais elle implique une politique*socio=et de retraite*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2 pou contenir les coûts*socio=ec1 liés à l'emploi*socio=ec1 de *socio=ac travailleurs âgés don*socio=rien les*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil peuvent excéder la productivité*socio=uv3. Il y, interaction*socio=rien entre les politiques*socio=et de personnel*socio=ac des entre prises*socio=rien et les politiques*socio=et de protection_sociale*socio=et des *socio=et pouvoir publics,*socio=nil *socio=nil et chacune des parties*socio=rien aura une politique*socio=et d'autant meilleure*socio=rien qu'elle tiendra compte*socio=rien des deux aspects*socio=rien de la situation*socio=rien. Les *socio=ac travailleurs victimes de*socio=nil suppressions*socio=rien d'*socio=nil emplois*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil cas*socio=rien de*socio=nil restructuration*socio=et,*socio=nil les*socio=nil employeurs *socio=nil essaient parfois d'offrir d'autres emplois*socio=ec1 aux travailleurs*socio=ac touché afin d'éviter des licenciements*socio=ec1. Mais, dans d'autres cas*socio=rien les *socio=ac travailleurs victimes de*socio=nil suppressions*socio=rien d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil ne perçoivent pour ainsi dire pas d'aide*socio=uv1 autre que financière*socio=ec1, sous forme*socio=rien d'indemnités*socio=ec1 pour perte*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 d'allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 ou de pensions*socio=et; ils sont donc nombreux*socio=rien à se retrouver en chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te ou à se retirer de la vie_active*socio=ec1, alors même qu'ils souhaite raient travailler et qu'ils en sont capables*socio=rien. Presque tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac ont des programmes*socio=et d'action*socio=rien sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 destinés à aider les *socio=ac travailleurs victimes de*socio=nil suppressions*socio=rien d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil à retrouver du travail*socio=ec1 ; il peut s'agir de services*socio=et de placement*socio=ec1, de conseil*socio=rien et de formation*socio=et, mais les efforts*socio=uv1 entrepris*socio=rien varient beaucoup dans leur ampleur*socio=rien et leur nature*socio=rien. Le *socio=et dispositif administratif doit*socio=nil être*socio=rien extrêmement*socio=nil souple*socio=uv4 *socio=nil car les services*socio=et permanents*socio=te existant*socio=rien dans une localité donnée suffisent rarement pour faire face*socio=rien à des suppressions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 massives*socio=rien. L'administration*socio=ec1 doit pouvoir*socio=et s'appuyer sur*socio=rien des responsables*socio=uv2 locaux*socio=te compétents*socio=uv4, prêts*socio=ec1 à établir des contacts*socio=rien avec les pouvoirs_publics*socio=et, les employeurs*socio=ac et les organismes*socio=ac locaux*socio=te, et capables*socio=rien de prendre des initiatives*socio=rien en matière*socio=rien de formation*socio=et et d'orientation*socio=et et notamment de mettre en place*socio=rien, selon les besoins*socio=uv1, des services*socio=et d'orientation*socio=et et d'aide*socio=uv1 à la réinstallation*socio=rien des travailleurs*socio=ac. Les travailleurs*socio=ac d'âge*socio=rien mûr et les *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil qui se trouvent privés*socio=et de l'emploi*socio=ec1 qu'ils occupaient depuis longtemps risquent particulièrement de perdre leur *socio=rien place sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil constitueront une fraction*socio=rien de plus en plus large*socio=rien de la population_active*socio=ac. Il est*socio=rien donc très important*socio=rien d'éviter qu'une *socio=rien forte proportion des*socio=nil effectifs *socio=nil de ces tranches d'âge*socio=rien ne soit poussée vers un*socio=rien chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te ou vers un*socio=rien retrait de la vie_active*socio=ec1 par découragement*socio=uv1. Une fois*socio=rien que ces travailleurs*socio=ac ont perdu contact*socio=rien avec le marché*socio=ec1 ordinaire*socio=rien du travail*socio=ec1, il leur devient très difficile*socio=rien d'y revenir. Toute évolution*socio=rien de *socio=rien grande ampleur *socio=nil dans ce sens*socio=rien accentuerait les pressions*socio=ec2 budgétaires*socio=et qui s'exerceront probablement au début*socio=rien du *socio=rien siècle prochain sur les*socio=nil structures*socio=ec1 *socio=nil de la protection_sociale*socio=et. Les femmes*socio=ac. Les femmes*socio=ac ont toujours été*socio=rien fortement représentées dans ce qu'il est*socio=rien convenu d'appeler le marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien du travail*socio=ec1. Cependant, au cours*socio=rien des *socio=rien vingt dernières années,*socio=nil la*socio=nil part des*socio=nil femmes*socio=ac *socio=nil dans l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien a augmenté rapidement et les femmes*socio=ac ont accédé à presque toutes les professions*socio=ec1, y compris aux niveaux*socio=rien les plus élevés*socio=uv4. L'écart*socio=rien des gains*socio=ec1 horaires*socio=rien entre les hommes*socio=ac et les femmes*socio=ac s'est*socio=rien considérablement*socio=rien rétréci et, de fait*socio=rien, dans certains pays*socio=ac il semble s'être*socio=rien réduit de moitié*socio=rien. Dans les pays*socio=ac où les taux*socio=rien d'activité*socio=rien féminine*socio=ac sont les plus élevés*socio=uv4, les *socio=ac jeunes femmes *socio=nil de la génération*socio=ac actuelle*socio=te ne se retireront vraisemblablement*socio=rien de la vie_professionnelle*socio=ec1 que pour de brèves*socio=rien périodes*socio=te durant leur vie_active*socio=ec1, et auront ainsi de *socio=rien meilleures chances *socio=nil d'accumuler des compétences*socio=uv3 (voir chapitre*socio=rien 5). Si l'entrée*socio=rien des femmes*socio=ac mariées dans la vie_active*socio=ec1 à parfois évincé de l'emploi*socio=ec1 des *socio=ac travailleurs jeunes *socio=nil (voir OCDE*socio=ac, Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1, 1986, chapitre*socio=rien 5), dans l'ensemble*socio=rien ce phénomène*socio=rien à probablement été*socio=rien compensé par les effets*socio=rien multiplicateurs de l'activité*socio=rien féminine*socio=ac - en particulier*socio=rien par l'apparition*socio=rien d'une demande*socio=rien de services*socio=et de la part*socio=rien des familles*socio=uv1, notamment en matière*socio=rien de garde*socio=rien d'enfants*socio=ac et d'aide*socio=uv1 pour les tâches*socio=rien ménagères. En outre, la contribution*socio=uv1 des *socio=ac femmes chefs d'*socio=nil entreprise *socio=nil à la création_d'_emplois*socio=ec1 ne doit pas être*socio=rien oubliée, même si elle représente une *socio=rien faible partie du*socio=nil total.*socio=nil *socio=nil Malgré ces progrès*socio=uv1, il *socio=rien est certain *socio=nil que la contribution*socio=uv1 des femmes*socio=ac à la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 n'a pas toute l'ampleur*socio=rien qu'elle pourrait avoir. Le risque*socio=uv4 est*socio=rien plus grand*socio=rien pour les femmes*socio=ac que pour les hommes*socio=ac d'être*socio=rien au chômage*socio=ec1 ou de faire partie*socio=rien des travailleurs*socio=ac découragés. Les femmes*socio=ac - même jeunes*socio=ac - sont encore concentrées dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil professions*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et dans chaque profession elles occupent des postes*socio=rien de niveau*socio=rien assez bas*socio=rien. Même si leur situation*socio=rien s'améliore dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les femmes*socio=ac continuent d'être*socio=rien sur-représentées dans les formes*socio=rien d'emploi*socio=ec1 précaires*socio=uv2 et au bas*socio=rien de l'échelle*socio=rien des rémunérations*socio=ec1. L'une des raisons*socio=rien fondamentales*socio=uv4 de cet état*socio=rien de *socio=rien choses est *socio=nil que, malgré les progrès*socio=uv1 accomplis, bien*socio=rien souvent la carrière*socio=rien des femmes*socio=ac n'évolue pas selon le *socio=te processus continu d'*socio=nil emploi*socio=ec1 à*socio=nil plein_temps*socio=ec1 susceptible*socio=rien *socio=nil de leur permettre d'acquérir l'expérience*socio=ec2 nécessaire*socio=rien pour accéder aux professions*socio=ec1 les plus qualifiées*socio=uv4 et, dans ces professions*socio=ec1, aux postes*socio=rien les plus en vue*socio=rien. Cela tient en partie*socio=rien au fait*socio=rien que les années*socio=rien où les enfants*socio=ac demandent le plus d'attention*socio=rien coïncident, pour les femmes*socio=ac, avec les années*socio=rien essentielles*socio=uv4 pour construire une carrière*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent contribuer à résoudre ces *socio=uv4 difficultés structurelles *socio=nil dans l'emploi*socio=ec1 des femmes*socio=ac; *socio=rien un élément important *socio=nil de leur action*socio=rien consiste à assurer aux familles*socio=uv1 des services*socio=et adéquats*socio=uv2 de garde*socio=rien d'enfants*socio=ac. La flexibilité*socio=uv3 peut aussi *socio=rien être favorisée *socio=nil - parfois à peu de frais*socio=ec1 - par *socio=rien un réaménagement *socio=nil des rythmes scolaires*socio=et, des changements*socio=uv3 dans l'organisation_du_travail*socio=ec1, des horaires*socio=rien de travail*socio=ec1 souples*socio=uv4 et des formes*socio=rien appropriées de protection_sociale*socio=et. Les pays*socio=ac qui agissent le plus résolument dans ce sens*socio=rien ont souvent des taux*socio=rien d'activité*socio=rien féminine*socio=ac supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien (c'est*socio=rien le cas*socio=rien en Suède*socio=ac) ou des taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 à plein_temps*socio=ec1 relativement élevés*socio=uv4 chez les femmes*socio=ac (c'est*socio=rien le cas*socio=rien en France*socio=ac): mais la fiscalité*socio=et peut aussi peser pour beaucoup dans la décision*socio=rien des femmes*socio=ac d'exercer une activité_professionnelle*socio=ec1. Dans une plus *socio=rien large perspective,*socio=nil *socio=nil ce qui est*socio=rien en jeu*socio=rien ce sont les choix*socio=uv1 sur*socio=rien toute la durée*socio=te d'une vie*socio=uv1. Pour que les femmes*socio=ac fassent *socio=rien partie intégrante *socio=nil de la société*socio=ac active*socio=uv4, il faut qu'un*socio=rien éventail*socio=rien d'options*socio=rien leur soit offert*socio=rien. Cela signifie notamment qu'elles doivent pouvoir*socio=et choisir entre travailler et rester à la maison pour élever leurs enfants*socio=ac, ou choisir de conjuguer les deux avec d'autres activités*socio=rien constructives*socio=uv2. Offrir aux femmes*socio=ac davantage de flexibilité*socio=uv3, c'est*socio=rien offrir la même flexibilité*socio=uv3 aux hommes*socio=ac, et en ce qui concerne les hommes*socio=ac, la flexibilité*socio=uv3 peut passer par une redistribution*socio=et du temps*socio=rien entre l'éducation*socio=et des enfants*socio=ac, un*socio=rien emploi*socio=ec1 rémunéré et d'autres activités*socio=rien choisies. Indépendamment des mesures*socio=et à prendre pour s'attaquer aux contraintes*socio=uv1 structurelles*socio=uv4 qui empêchent les femmes*socio=ac de participer pleinement à la vie_active*socio=ec1, les pouvoirs_publics*socio=et devront peut-être aussi combattre*socio=rien la discrimination*socio=uv1 explicite*socio=rien qui s'exerce à l'encontre*socio=rien des femmes*socio=ac dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. D'après*socio=rien les indications*socio=rien données dans le chapitre*socio=rien 5, les politiques*socio=et en faveur*socio=rien de l'égalité*socio=uv1 des rémunérations*socio=ec1 ont *socio=rien effectivement permis *socio=nil d'élever le *socio=rien niveau relatif des*socio=nil rémunérations*socio=ec1 *socio=nil féminines. En outre, les mesures*socio=et positives*socio=uv4 en faveur*socio=rien des femmes*socio=ac semblent avoir contribué, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil *socio=nil à atténuer la discrimination*socio=uv1 systématique*socio=rien dont les femmes*socio=ac sont victimes*socio=ac dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Les familles*socio=uv1 monoparentales*socio=et. Dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, *socio=rien un nombre croissant d'*socio=nil enfants*socio=ac *socio=nil ne sont élevés*socio=uv4 que par un*socio=rien parent*socio=ac - généralement leur mère*socio=rien. Les familles*socio=uv1 dont le chef*socio=ac est*socio=rien une femme ont souvent *socio=rien un faible revenu*socio=ec1 *socio=nil qui s'explique en partie*socio=rien par l'absence*socio=rien du père (et de ses ressources*socio=ec1), dans bien*socio=rien des cas*socio=rien par le *socio=rien faible niveau des*socio=nil gains*socio=ec1 *socio=nil féminins et par les difficultés*socio=uv4 considérables*socio=rien qu'ont les femmes*socio=ac à concilier un*socio=rien travail*socio=ec1 rémunéré et leurs obligations*socio=uv1 familiales*socio=uv2. Faute de gains*socio=ec1 suffisants*socio=rien ou d'une aide*socio=uv1 financière*socio=ec1 adéquate*socio=uv2 du parent*socio=ac absent, la mère*socio=rien isolée n'a parfois d'autre choix*socio=uv1 que de compter sur*socio=rien les programmes_sociaux*socio=et. Or*socio=rien, les programmes*socio=et de garantie de revenu*socio=ec1 mis en place*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et n'offrent souvent que des prestations*socio=et relativement faibles*socio=rien et découragent tout effort*socio=uv1 réel*socio=ec2 d'indépendance*socio=uv1 financière*socio=ec1. Certains *socio=et programmes publics *socio=nil prévoient le versement*socio=ec1 de prestations*socio=et réduites lorsqu'une mère*socio=rien perçoit des gains*socio=ec1 ou un*socio=rien revenu*socio=ec1 du parent*socio=ac absent. De ce fait*socio=rien, une mère*socio=rien isolée n'a parfois guère intérêt*socio=uv1 à travailler (ou à percevoir une pension_alimentaire pour enfants*socio=ac) à moins que ses gains*socio=ec1 ne dépassent largement les prestations*socio=et auxquelles elle a droit*socio=uv1 et ne lui permettent d'élever ses enfants*socio=ac et d'assumer les coûts*socio=ec1 liés à une activité_professionnelle*socio=ec1. l'aide*socio=uv1 publique*socio=et peut donc prendre de nombreuses*socio=rien mères isolées au piège de la dépendance*socio=uv1. Par conséquent*socio=rien, ce serait peut-être pratiquer une politique_sociale*socio=et non seulement judicieuse*socio=uv4, mais aussi rentable*socio=ec2 à long_terme*socio=te que de s'attacher à prévenir la vulnérabilité*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien économique*socio=ec1. Pour les personnes*socio=ac qui se retrouvent seules*socio=rien pour élever leurs enfants*socio=ac en souffrant déjà de handicaps*socio=uv2 - *socio=rien faible niveau d'*socio=nil instruction,*socio=nil insuffisance*socio=uv3,*socio=nil voire*socio=nil absence de*socio=nil qualifications*socio=uv3 *socio=nil permettant d'obtenir*socio=rien un*socio=rien emploi*socio=ec1, expérience*socio=ec2 professionnelle*socio=ec1 antérieure*socio=te limitée ou nulle*socio=rien et, partant, faible*socio=rien espoir*socio=uv1 de subvenir aux besoins*socio=uv1 d'une famille*socio=uv1 - il faudra sans doute*socio=rien investir davantage dans une action*socio=rien destinée à accroître leur capacité*socio=uv3 de gains*socio=ec1. Il sera peut-être nécessaire*socio=rien d'intégrer la garantie de revenu*socio=ec1 offerte*socio=rien par l'État*socio=ac (éventuellement en tant que dispositif*socio=et transitoire*socio=rien) à une aide*socio=uv1 directe*socio=rien liée à l'emploi*socio=ec1. Celle-ci pourrait prendre la forme*socio=rien de conseils*socio=ac, d'un*socio=rien enseignement*socio=et et d'une formation*socio=et (y compris d'une formation*socio=et aux techniques*socio=rien de recherche*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 proprement dites) et pourrait même comporter la garantie d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et si d'autres efforts*socio=uv1 n'ont pas permis*socio=rien de créer des emplois*socio=ec1. Les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te. Bien*socio=rien que des données *socio=rien récentes témoignent d'*socio=nil un recul sensible du*socio=nil chômage*socio=ec1 de*socio=nil longue durée*socio=te au*socio=nil Royaume-uni*socio=ac *socio=nil et en Belgique*socio=ac, en général*socio=rien ce *socio=rien phénomène continue *socio=nil de poser un*socio=rien problème*socio=uv4 *socio=rien grave sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil particulièrement dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil *socio=ac pays européens *socio=nil (voir le chapitre*socio=rien 2). L'analyse*socio=rien des données concernant les flux*socio=ec1 d'entrée*socio=rien et de sortie sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 confirme que plus un*socio=rien groupe*socio=ac à été*socio=rien au chômage*socio=ec1 pendant longtemps, plus les flux*socio=ec1 de sortie du chômage*socio=ec1 sont rares*socio=rien. Le piège dans lequel les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te se trouvent pris - et dont les mécanismes*socio=et sont le manque*socio=rien d'expérience*socio=ec2 professionnelle*socio=ec1, la dégradation*socio=uv3 du capital_humain*socio=ec1 et la perte*socio=ec2 de contact*socio=rien avec le marché_du_travail*socio=ec1 *socio=rien est inquiétant aussi*socio=nil bien *socio=nil pour les individus*socio=ac mêmes qui sont touchés que pour la société*socio=ac dans son ensemble*socio=rien en raison*socio=rien du gaspillage*socio=uv3 de capacités*socio=uv3 productives*socio=uv4 que cela représente. Récemment, plusieurs pays*socio=ac comme la Belgique*socio=ac, la France*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac ont pris d'importantes*socio=rien initiatives*socio=rien à cet égard*socio=rien. Les actions*socio=rien engagées sont en gros*socio=rien de trois types: conseils*socio=ac pour une meilleure*socio=rien recherche*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1, formation*socio=et et emplois*socio=ec1 directs*socio=rien, *socio=ec1 subventions salariales.*socio=nil *socio=nil Cependant, ce serait gaspiller ces efforts*socio=uv1 que de réagir au chômage*socio=ec1 uniquement*socio=rien lorsqu'il dure longtemps: il faut aussi s'attacher à redonner un*socio=rien emploi*socio=ec1 aux chômeurs*socio=ac récents*socio=rien avant qu'ils ne viennent grossir les rangs*socio=rien des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te. Cela suppose de prendre des mesures*socio=et préventives*socio=rien qui interviennent à des stades*socio=te critiques*socio=rien du cycle*socio=te du chômage*socio=ec1. Mais il n'est*socio=rien pas toujours facile*socio=rien d'identifier les travailleurs*socio=ac les plus menacés, surtout lorsque le taux*socio=rien global*socio=te de chômage*socio=ec1 est*socio=rien élevé*socio=uv4. En outre, le problème*socio=uv4 dépasse même les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, au *socio=rien sens classique du*socio=nil terme.*socio=nil *socio=nil Parmi les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te qui sortent effectivement*socio=rien du chômage*socio=ec1, une proportion*socio=rien non négligeable*socio=rien, surtout parmi les *socio=ac travailleurs âgés,*socio=nil *socio=nil se retire de la vie_active*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien, plus particulièrement dans ce groupe*socio=ac, les retraits de la vie_active*socio=ec1 ont parfois, pour une *socio=rien large part,*socio=nil un caractère involontaire,*socio=nil de*socio=nil sorte *socio=nil que les programmes*socio=et axés seulement sur*socio=rien les personnes*socio=ac qui sont manifestement des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, éludent une partie*socio=rien du problème*socio=uv4. Même dans les pays*socio=ac où le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te ne paraît pas très répandu, les données limitées dont on dispose tendent à montrer que le chômage*socio=ec1 frappe en général*socio=rien plus particulièrement un*socio=rien groupe*socio=ac relativement restreint de travailleurs*socio=ac parmi lesquels de nombreuses*socio=rien personnes*socio=ac connaissent des périodes*socio=te de chômage*socio=ec1 multiples*socio=rien, de plus courte*socio=rien durée*socio=te, entrecoupées de périodes*socio=te d'inactivité*socio=uv3 ou d'emploi*socio=ec1. Des politiques*socio=et assez différentes*socio=rien sont nécessaires*socio=rien pour faire face*socio=rien à ces situations*socio=rien dont les causes*socio=rien diffèrent. Lorsqu'un*socio=rien chômeur*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te parvient à trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1, le type*socio=rien d'emploi*socio=ec1 offert*socio=rien n'est*socio=rien pas sans conséquence*socio=rien. Il s'agit apparemment, dans des proportions*socio=rien anormalement élevées*socio=uv4, d'emplois*socio=ec1 temporaires*socio=rien ou à temps_partiel*socio=ec1. Bien*socio=rien que ces emplois*socio=ec1 puissent servir de tremplin*socio=rien pour passer à un*socio=rien emploi*socio=ec1 plus stable*socio=uv4, leurs titulaires*socio=rien risquent aussi davantage de connaître de nouvelles*socio=rien périodes*socio=te de chômage*socio=ec1. Il peut donc être*socio=rien aussi nécessaire*socio=rien de venir en aide*socio=uv1 aux travailleurs*socio=ac qui occupent un*socio=rien emploi*socio=ec1 précaire*socio=uv2 que de secourir les chômeurs*socio=ac. D- MESURES*socio=et DESTINÉES*socio=rien à FAVORISER LE PROCESSUS*socio=te DE création_d'_emplois*socio=ec1. Nous avons souligné dans les *socio=rien sections précédentes la*socio=nil nécessité*socio=uv1 *socio=nil d'améliorer l'aptitude*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1 de nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac si l'on veut faire reculer le chômage*socio=ec1, et de prendre à cette *socio=rien fin un ensemble de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil ciblées. Mais, tout en étant nécessaires*socio=rien, ces mesures*socio=et risquent de ne pas *socio=rien être suffisantes;*socio=nil le*socio=nil chômage*socio=ec1 est imputable*socio=uv2 *socio=nil non seulement au fait*socio=rien que les travailleurs*socio=ac n'ont pas les compétences*socio=uv3 voulues, mais aussi à l'absence*socio=rien de structures*socio=ec1 appropriées permettant d'employer utilement*socio=rien les compétences*socio=uv3 existantes*socio=rien. Dans certains pays*socio=ac, les services_publics*socio=et de l'emploi*socio=ec1 seront peut-être appelés à redoubler d'efforts*socio=uv1. Submergés au début*socio=rien par l'énorme*socio=rien vague de chômage*socio=ec1, nombre*socio=rien de ces services*socio=et ont réagi en concentrant leur *socio=rien action sur la*socio=nil gestion*socio=ec2 des*socio=nil dispositifs*socio=et *socio=nil de garantie de revenu*socio=ec1. Ils devront peut-être maintenant s'intéresser davantage au problème*socio=uv4 de l'adéquation*socio=uv1 entre les compétences*socio=uv3 et l'enthousiasme*socio=rien de chaque demandeur d'emploi*socio=ec1 et le contenu des emplois*socio=ec1 offerts*socio=rien et les besoins*socio=uv1 de chaque employeur*socio=ac qui s'adresse*socio=rien à eux. Cependant, une entreprise*socio=ac, quelle qu'elle soit, ne constitue pas simplement la somme*socio=rien des qualifications*socio=uv3 et des compétences*socio=uv3 de ses salariés*socio=ac; elle dépend aussi des liens*socio=rien entre les individus*socio=ac, de l'expérience*socio=ec2 collective*socio=uv2 ainsi que des modes*socio=rien d'organisation*socio=ec1 et de planification*socio=et du travail*socio=ec1 permettant à ses effectifs*socio=rien d'être*socio=rien plus productifs*socio=uv4 collectivement*socio=rien qu'ils ne pourraient l'être*socio=rien individuellement. Dans les sociétés_modernes, l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv3 est*socio=rien le *socio=rien principal moyen *socio=nil de maintenir et d'élever le *socio=rien niveau général de*socio=nil prospérité*socio=uv1 économique*socio=ec1 *socio=nil et la condition*socio=rien indispensable*socio=uv4 pour trouver les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien au financement*socio=ec1 de salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 plus élevés*socio=uv4 et d'investissements*socio=ec1 plus importants*socio=rien et générateurs*socio=rien d'emplois*socio=ec1. Ce sont peut-être avant tout les technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien qui offrent la perspective*socio=rien d'améliorer la productivité*socio=uv3, comme cela *socio=rien est souhaitable.*socio=nil *socio=nil Toutefois, une innovation*socio=uv3 ne pourra être*socio=rien largement diffusée que si les gains*socio=ec1 potentiels*socio=uv4 de productivité*socio=uv3 qu'elle laisse espérer se concrétisent, et pour l'introduire avec succès*socio=uv1, il faudra souvent apporter des *socio=rien modifications appréciables *socio=nil à l'organisation*socio=ec1 et aux méthodes*socio=rien de travail*socio=rien. En accélérant la mise en commun*socio=uv2 des informations*socio=rien et l'application*socio=rien des décisions*socio=rien, les technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien permettent d'intégrer, au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac, des fonctions*socio=rien jusqu'alors distinctes*socio=rien. Cette intégration*socio=uv1 des fonctions*socio=rien qui suppose une participation*socio=uv3 plus active*socio=uv4 et une plus grande*socio=rien responsabilité*socio=uv1 de la part*socio=rien des travailleurs*socio=ac ainsi qu'un*socio=rien allégement*socio=uv3 des structures*socio=ec1 hiérarchiques, se fait*socio=rien le mieux lorsque le patronat*socio=ac et les travailleurs*socio=ac ainsi que leurs représentants*socio=ac engagent rapidement des pourparlers au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac. Il faut revaloriser les emplois*socio=ec1 et en élargir la définition*socio=rien, et en même *socio=rien temps former une*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil polyvalente pour qu'elle puisse assumer les responsabilités*socio=uv1 découlant des aménagements*socio=et intervenus dans l' organisation_du_travail*socio=ec1. En coopérant pour veiller à ce que leurs activités*socio=rien se complètent, les entreprises*socio=ac et les établissements*socio=rien publics*socio=et de formation*socio=et peuvent contribuer pour beaucoup à assurer avec succès*socio=uv1 la diffusion*socio=rien et l'intégration*socio=uv1 des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien. L'interdépendance*socio=uv3 entre la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et la capacité*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 de faire face*socio=rien au progrès*socio=uv1 technique*socio=rien et de s'adapter*socio=rien aux technologies*socio=ec1 *socio=rien nouvelles est une*socio=nil question *socio=nil qui à été*socio=rien mise en lumière*socio=rien dans deux rapports*socio=rien publiés récemment par l'OCDE*socio=ac. Il s'agit du rapport*socio=rien d'un*socio=rien groupe*socio=ac d'experts*socio=ac de *socio=rien haut niveau *socio=nil présidé par le Professeur*socio=ac Ralf Dahrendorf, intitulé La flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et paru en 1986, et du rapport*socio=rien du groupe*socio=ac d'experts*socio=ac présidé par Ulf Sundqvist intitulé Nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1: une stratégie*socio=et socio-économique*socio=ec1 pour les années*socio=rien 90. Le rapport*socio=rien Dahrendorf, qui examine les moyens*socio=ec1 d'accroître la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 dans toute la zone_de_l'_ocde*socio=te, *socio=rien est inspiré en*socio=nil partie *socio=nil par la conviction*socio=uv1 qu'un*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 plus souple*socio=uv4 *socio=rien est un marché*socio=ec1 où*socio=nil un plus*socio=nil grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil ont la possibilité*socio=rien d'exercer un*socio=rien emploi*socio=ec1. Le rapport*socio=rien Sundqvist, qui voit dans le progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1 un*socio=rien "processus*socio=te social*socio=et", signale*socio=rien qu'il faut procéder à diverses*socio=rien innovations*socio=uv3 d'ordre*socio=rien social*socio=et pour que les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 résultant*socio=rien de l'utilisation*socio=rien de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien puissent se traduire par des gains*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1; il appelle l'attention*socio=rien en *socio=rien particulier sur le*socio=nil rôle crucial *socio=nil qui incombe à un*socio=rien système_d'_éducation adapté aux besoins*socio=uv1 - sans oublier la contribution*socio=uv1 de la formation*socio=et en entreprise*socio=ac. Les économies*socio=ec1 qui subissent avec succès*socio=uv1 de constantes*socio=rien mutations*socio=ec2 sont tributaires*socio=rien d'une culture*socio=et d'entreprise*socio=ac au niveau*socio=rien local*socio=te. Or*socio=rien, comme la *socio=rien création nette d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil semble s'effectuer surtout dans le secteur*socio=rien des services*socio=et (voir le chapitre*socio=rien 1 des Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de 1987), c'est*socio=rien principalement dans ce secteur*socio=rien que ce processus*socio=te doit s'implanter. La création*socio=rien et l'expansion*socio=ec2 de petites*socio=rien entreprises*socio=ac sont l'une des *socio=rien principales sources d'*socio=nil emplois*socio=ec1 nouveaux,*socio=nil le*socio=nil dynamisme*socio=uv3 des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil dépendant pour une *socio=rien large part *socio=nil de l'esprit*socio=rien d'initiative*socio=rien et du climat*socio=rien d'affaires*socio=ec1 qui règnent sur*socio=rien le plan*socio=rien local*socio=te. Les efforts*socio=uv1 menés avec succès*socio=uv1 pour créer des entreprises*socio=ac et développer l'emploi*socio=ec1 sont donc *socio=rien un phénomène local*socio=te *socio=nil dû à l'initiative*socio=rien d'acteurs*socio=ac locaux*socio=te: hommes_d'_affaires, banques*socio=ac, universités*socio=et, collectivités_locales*socio=ac et syndicats*socio=ac. La convergence*socio=uv3 d'intérêts*socio=uv1 entre l'action*socio=rien menée au niveau*socio=rien local*socio=te et la politique*socio=et suivie au niveau*socio=rien macro-économique*socio=ec1 mérite*socio=rien d'être*socio=rien reconnue. Si les acteurs*socio=ac locaux*socio=te doivent admettre que la propension*socio=ec1 des économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2 à l'inflation*socio=ec2 freine souvent l'expansion*socio=ec2 au niveau*socio=rien macro-économique*socio=ec1, les autorités*socio=et centrales*socio=rien doivent de leur côté*socio=rien apprécier à leur juste*socio=rien valeur*socio=ec1 le talent, l'imagination et l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=ac qui règnent au niveau*socio=rien local*socio=te. Autrement dit, ces dernières*socio=rien devront s'efforcer d'instaurer *socio=rien un climat *socio=nil dans lequel l'initiative*socio=rien locale*socio=te ne reste*socio=rien pas lettre*socio=rien morte faute de demande*socio=rien ou ne soit pas étouffée par des réglementations*socio=et trop sévères*socio=rien en décentralisant suffisamment le pouvoir*socio=et de décision*socio=rien pour laisser libre*socio=uv2 cours*socio=rien à l'initiative*socio=rien et à la créativité*socio=uv1 locales*socio=te. Les résultats*socio=rien de la politique*socio=et locale*socio=te en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et du développement*socio=uv3 économique*socio=ec1 ne doivent pas se mesurer seulement au nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 ou d'entreprises*socio=ac directement créés, mais aussi à la dynamique*socio=uv4 déclenchée. Il s'agit d'une stratégie*socio=et de *socio=rien longue haleine *socio=nil qui, si elle est*socio=rien appliquée avec succès*socio=uv1, fera naître une société*socio=ac fondée sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3, l'esprit*socio=rien d'initiative*socio=rien, la souplesse*socio=uv3 et la créativité*socio=uv1 et qui permettra aux habitants*socio=ac de toute localité, grande*socio=rien ou petite*socio=rien, de tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et possible*socio=rien des ressources*socio=ec1 qu'ils auront pu mobiliser pour affronter les changements*socio=uv3 auxquels ils auront été*socio=rien confrontés. Lorsque des mesures*socio=et propres*socio=rien à améliorer l'aptitude*socio=uv3 des individus*socio=ac à l'emploi*socio=ec1 et à favoriser la création_d'_emplois*socio=ec1 au niveau*socio=rien local*socio=te sont intégrées depuis *socio=rien un certain temps *socio=nil à l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te, les résultats*socio=rien sont manifestement positifs*socio=uv4: les *socio=rien nombreuses actions *socio=nil menées en Suède*socio=ac pour assurer une formation*socio=et de reconversion*socio=rien aux chômeurs*socio=ac ainsi que l'apparition*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac en sont des témoignages. Il est*socio=rien tentant de voir dans la récente*socio=rien réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et accompagnée d'une croissance*socio=uv3 singulièrement vigoureuse*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et de la production*socio=ec1, le signe d'une amélioration*socio=uv1 structurelle*socio=uv4 des économies*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac, particulièrement visible*socio=rien ces *socio=rien derniers temps *socio=nil dans certains pays*socio=ac comme le Royaume-uni*socio=ac, l'Australie*socio=ac et l'Espagne*socio=ac. Il est*socio=rien certes difficile*socio=rien de mesurer ces effets*socio=rien avec exactitude*socio=rien, mais il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'une partie*socio=rien au moins des progrès*socio=uv1 accomplis aujourd'hui sont imputables*socio=uv2 aux réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 entreprises*socio=ac au début*socio=rien des années*socio=rien 80.