*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1991 } Introduction*socio=rien. L'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac est*socio=rien en récession*socio=ec2 depuis le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1990. Induit par le tassement*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te qui a *socio=rien fait suite au*socio=nil resserrement*socio=ec2 des*socio=nil *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil dicté par la persistance*socio=te des *socio=ec2 pressions inflationnistes,*socio=nil le*socio=nil fléchissement*socio=rien *socio=nil de l'activité*socio=rien s'est*socio=rien accentué lorsque l'économie*socio=ec1 des États-unis*socio=ac est*socio=rien, elle aussi, entrée*socio=rien dans une phase*socio=te de récession*socio=ec2. Au cours*socio=rien des douze mois*socio=rien qui se sont achevés*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1991, le PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 a chuté de 21/4 pour cent*socio=rien, contre une baisse*socio=ec2 de 41/4 pour cent*socio=rien la *socio=rien première année *socio=nil de la contraction*socio=ec2 de 1981-82. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 a progressé de plus de 3 points*socio=rien par rapport*socio=rien au creux*socio=ec2 conjoncturel*socio=uv4 de mars*socio=rien 1990 pour atteindre 101/2 pour cent*socio=rien de la population_active*socio=ac en mars*socio=rien et de nouveau*socio=rien en juin*socio=rien 1991. L'activité*socio=rien au Canada*socio=ac se ralentissant par rapport*socio=rien à celle des grands*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 du pays*socio=ac, le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te est*socio=rien tombé à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1990. Après*socio=rien une certaine*socio=rien décélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 en 1990, l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 a augmenté de 21/2 points*socio=rien en janvier*socio=rien 1991, en partie*socio=rien sous l'effet*socio=rien de l'introduction*socio=rien d'une taxe*socio=et à la consommation*socio=ec1 à large*socio=rien assise, et son augmentation*socio=ec2 sur*socio=rien douze *socio=rien mois est *socio=nil restée de 61/4 pour cent*socio=rien depuis février*socio=rien. Compte*socio=rien tenu du redressement*socio=ec2 prévu de l'activité*socio=rien aux États-unis*socio=ac et de l'assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil l'*socio=nil économie canadienne*socio=ac *socio=nil devrait enregistrer une légère*socio=rien reprise au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de l'année*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 n'atteignant son *socio=rien rythme potentiel *socio=nil que dans le courant*socio=rien de 1992. L'important*socio=rien sous-emploi*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien et sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1 devrait favoriser une baisse*socio=ec2 prononcée de l'inflation*socio=ec2 au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien prochains mois.*socio=nil Les*socio=nil tendances*socio=ec2 récentes *socio=nil et les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien à court_terme*socio=te sont examinées en détail*socio=rien dans le *socio=rien premier chapitre *socio=nil de l'Étude*socio=ec2. Compte*socio=rien tenu de la pression*socio=ec2 persistante*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des menaces*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 liées à la *socio=rien hausse temporaire des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et aux *socio=rien effets sur le*socio=nil niveau des*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil modifications *socio=nil apportées à la fiscalité*socio=et, les autorités*socio=et veillent*socio=rien à ce que l'assouplissement*socio=uv3 endogène des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil durant la phase*socio=te de ralentissement*socio=ec2 se fasse progressivement*socio=rien. Les écarts*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac, quoiqu'ils se soient rétrécis, restent importants*socio=rien et le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac a eu tendance*socio=ec2 à s'apprécier quelque peu. Pour réaffirmer et préciser la volonté*socio=uv1 des autorités*socio=et de parvenir à la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, des objectifs*socio=uv4 spécifiques*socio=rien en matière*socio=rien de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 ont été*socio=rien annoncés conjointement par le gouvernement_fédéral*socio=ac - dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991 - et par la banque_du_canada*socio=ac. Le budget*socio=ec1 prévoit aussi un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de l'orientation*socio=et budgétaire*socio=et, le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les effets*socio=rien cycliques*socio=te de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien les finances*socio=ec1 publiques*socio=et ayant contrecarré les efforts*socio=uv1 faits*socio=rien par les autorités*socio=et pour réduire le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et stabiliser le rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1. Les politiques*socio=et sont examinées dans le *socio=rien deuxième chapitre *socio=nil de l'Étude*socio=ec2. Malgré la mise en oeuvre*socio=rien de nombreuses*socio=rien réformes*socio=et structurelles*socio=uv4, les *socio=rien mauvais résultats *socio=nil enregistrés du côté*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 demeurent une source*socio=rien de préoccupation*socio=uv4, car ils font obstacle*socio=rien à une amélioration*socio=uv1 du niveau_de_vie*socio=uv1 ainsi qu'à une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 et non-inflationniste*socio=ec2. *socio=rien Un domaine *socio=nil où les résultats*socio=rien ont été*socio=rien particulièrement peu satisfaisants*socio=uv4 est*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. Le taux*socio=rien encore relativement élevé*socio=uv4 de chômage*socio=ec1 enregistré lors*socio=rien du *socio=rien dernier pic conjoncturel*socio=uv4 *socio=nil - plus de 7 pour cent*socio=rien - s'est*socio=rien accompagné de pressions*socio=ec2 croissantes*socio=rien des salaires*socio=ec1, ce qui donne à penser qu'il était tombé au-dessous du "taux*socio=rien naturel*socio=rien". Le *socio=rien troisième chapitre,*socio=nil la*socio=nil partie spéciale *socio=nil de l'Étude*socio=ec2, examine les *socio=rien causes possibles du*socio=nil niveau élevé*socio=uv4 *socio=nil du "taux*socio=rien naturel*socio=rien" de chômage*socio=ec1 au Canada*socio=ac, étudie les politiques*socio=et et réformes*socio=et intéressant*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et cherche à déterminer dans quelle mesure*socio=rien ces politiques*socio=et et réformes*socio=et répondent aux faiblesses*socio=ec2 fondamentales*socio=uv4 du système*socio=rien actuel*socio=te. politique_économique*socio=et. La stratégie*socio=et économique*socio=ec1. La stratégie*socio=et économique*socio=ec1 du gouvernement*socio=ac, telle qu'elle était exposée au départ*socio=rien dans le Programme*socio=et de renouveau*socio=uv4 économique*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1984, visait à inverser la dégradation*socio=uv3 des performances*socio=uv3 observée depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70. Dans cette optique*socio=rien, le gouvernement*socio=ac a axé son *socio=rien action sur *socio=nil deux, objectifs*socio=uv4 complémentaires*socio=rien: accroître le potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1 (lu pays*socio=ac grâce*socio=rien à des réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 et établir l'environnement*socio=et macro-économique*socio=ec1 qui devait permettre à l'économie*socio=ec1 de réaliser son potentiel*socio=uv4. Au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1, les réformes*socio=et visent essentiellement à améliorer la productivité*socio=uv3 en réduisant les réglementations*socio=et et les distorsions*socio=uv4 économiques*socio=ec1, en élargissant l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et en encourageant et en attirant les investissements*socio=ec1. Le volet*socio=rien d'action*socio=rien macro-économique*socio=ec1 du Programme*socio=et vise principalement à freiner, et finalement à faire reculer, l'inflation*socio=ec2 et à rétablir la stabilité*socio=uv3 budgétaire*socio=et en réduisant le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 et en inversant la tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien du *socio=ec1 ratio dette/*socio=nil PIB;*socio=nil *socio=nil afin de permettre l'expansion*socio=ec2 du secteur_privé*socio=et, les autorités*socio=et cherchent aussi à réduire l'importance*socio=rien du secteur_public*socio=et à l'aide*socio=uv1 d'un*socio=rien programme*socio=et de compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 et de privatisation*socio=et./Des mesures*socio=et spécifiques*socio=rien développant cette stratégie*socio=et dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991 témoignent*socio=rien de l'insuffisance*socio=uv3 des progrès*socio=uv1 réalisés par rapport*socio=rien à certains des objectifs*socio=uv4 du Programme*socio=et. Il est*socio=rien notamment prévu de fixer des objectifs*socio=uv4 précis*socio=rien en matière*socio=rien de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, de renforcer le contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et, d'accorder une priorité*socio=uv4 plus élevée*socio=uv4 à l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3 et de la compétitivité*socio=uv3 et de s'efforcer d'assurer *socio=rien un meilleur équilibre*socio=uv3 *socio=nil entre les mesures*socio=et de la politique_monétaire*socio=et et celles de la politique_budgétaire*socio=et dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, de manière*socio=rien à stimuler l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et l'investissement*socio=ec1. Depuis 1984, le gouvernement*socio=ac a mis en oeuvre*socio=rien de nombreuses*socio=rien réformes*socio=et structurelles*socio=uv4, notamment la déréglementation*socio=et des secteurs*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et des transports*socio=ec1, l'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac et une révision*socio=rien du système_fiscal*socio=et. Les mesures*socio=et prises*socio=rien récemment ou envisagées dans l'avenir*socio=te proche, telles que les réformes*socio=et du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 et celle du système*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et, sont examinées dans les paragraphes*socio=rien qui suivent et au chapitre*socio=rien III de l'Étude*socio=ec2. Si l'on tient compte*socio=rien de ces initiatives*socio=rien, la rnajeure partie*socio=rien du programme*socio=et de politique*socio=et structurelle*socio=uv4 établi en 1984 aura été*socio=rien réalisée. Les résultats*socio=rien obtenus du côté*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 n'en demeurent pas moins préoccupants*socio=uv4. Par comparaison*socio=rien avec les autres pays*socio=ac, l'investissement*socio=ec1 fixe s'est*socio=rien établi à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4 par*socio=nil rapport au*socio=nil PIB*socio=ec1 ces*socio=nil dernières années,*socio=nil *socio=nil mais la vigueur*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 ne s'est*socio=rien pas traduite par des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3. Comme on l'a noté plus haut*socio=rien, d'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et révisées, la productivité*socio=uv3 totale*socio=rien des *socio=rien facteurs est restée*socio=nil stationnaire au*socio=nil cours *socio=nil de la décennie*socio=te écoulée, sans aucun signe de redressement*socio=ec2 au cours*socio=rien de la seconde moitié*socio=rien de cette période*socio=te. L'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et et les *socio=et réformes fiscales *socio=nil devraient porter la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 totale*socio=rien des facteurs*socio=rien aux alentours*socio=rien de 1/2 pour cent*socio=rien par an*socio=rien durant la *socio=rien première moitié des*socio=nil années *socio=nil 90, mais ce résultat*socio=rien serait encore médiocre*socio=uv2 par rapport*socio=rien à ceux des autres pays*socio=ac. Face*socio=rien à cette perspective*socio=rien peu brillante, les autorités*socio=et ont demandé que soient effectuées des études*socio=ec2 afin de déterminer les *socio=rien principales causes des*socio=nil insuffisances*socio=uv3 économiques*socio=ec1 du*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil notamment les facteurs*socio=rien qui nuisent à sa compétitivité*socio=uv3 internationale*socio=te, et elles entreprendront des consultations*socio=uv1 *socio=rien intensives sur les*socio=nil politiques*socio=et et*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil qui permettraient d'améliorer les niveaux_de_vie*socio=uv1 dans l'avenir*socio=te. Les mesures*socio=et d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et appliquées à plusieurs reprises depuis 1984 n'ont pas suffi pour sortir l'économie*socio=ec1 du cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 des déficits*socio=ec1 publics*socio=et et de l'alourdissement*socio=ec2 de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1. Sous l'effet*socio=rien d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 autres que les paiements_d'_intérêt*socio=et et - pour une *socio=rien moindre part *socio=nil - d'un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 de la fiscalité*socio=et, le solde*socio=ec1 primaire*socio=rien de l'administration_fédérale*socio=ac s'est*socio=rien amélioré de 51/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, pour *socio=rien devenir excédentaire.*socio=nil En*socio=nil raison *socio=nil de la forte*socio=rien progression*socio=ec2 des charges*socio=rien d'endettement*socio=ec1, la diminution*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et global*socio=te a, toutefois, été*socio=rien plus limitée (juste*socio=rien un*socio=rien peu plus de 4 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1). La croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 se ralentissant, le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et est*socio=rien resté a peu près stable*socio=uv4 depuis 1989, aux alentours*socio=rien de 41/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Le rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 a continué de s'accroître, dépassant 57 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1990/91. Même si l'échec*socio=uv1 des tentatives*socio=rien faites pour arrêter la hausse*socio=rien de ce rapport*socio=rien peut être*socio=rien attribué mécaniquement au net*socio=rien raffermissement*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 observé au cours*socio=rien de la seconde moitié*socio=rien des années*socio=rien 80, on peut faire valoir qu'une offensive*socio=rien plus énergique*socio=ec1 des *socio=et autorités budgétaires aurait*socio=nil permis*socio=rien *socio=nil de juguler les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil sans avoir à relever autant les taux_d'_intérêt*socio=ec1. Comme le montre le tableau*socio=rien 6, après*socio=rien une période*socio=te de resserrement*socio=ec2 marqué de la politique_budgétaire*socio=et, le solde*socio=ec1 primaire*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac, corrigé des influences conjoncturelles*socio=uv4, a dénoté une orientation*socio=et légèrement expansionniste*socio=ec2 au moment*socio=rien où une *socio=rien demande excessive *socio=nil ravivait l'inflation*socio=ec2. Dans ces conditions*socio=ec1, la charge*socio=rien de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien retombée principalement sur*socio=rien la politique_monétaire*socio=et et les *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil se sont fortement durcies en 1989/90, comme en témoigne*socio=rien la courbe nettement inversée des rendements*socio=ec1. Les programmes*socio=et révisés d'ajustement*socio=et budgétaire*socio=et visent à corriger le déséquilibre*socio=uv4 du dosage*socio=rien des instruments*socio=et de politique_économique*socio=et, ce qui devrait permettre de créer un*socio=rien environnement*socio=et favorable*socio=ec2 à un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil En*socio=nil dépit*socio=rien *socio=nil de l'objectif*socio=uv4 de stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 que les autorités*socio=et s'étaient fixé, il n'y a pas eu d'amélioration*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 depuis 1984 et les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 sont restées solidement*socio=rien ancrées. Attribuant la rigidité*socio=uv3 des anticipations*socio=uv3 entre autres à l'absence*socio=rien d'une *socio=rien définition claire *socio=nil de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et d'un*socio=rien calendrier*socio=et précis*socio=rien d'action*socio=rien dans ce domaine*socio=rien, le gouvernement*socio=ac et la banque_du_canada*socio=ac ont annoncé conjointement des objectifs*socio=uv4 à moyen_terme*socio=te de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 à l'occasion*socio=rien du budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991. La *socio=rien hausse annuelle *socio=nil de L'IPC*socio=ec1 doit être*socio=rien ramenée à 3 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1992 et à 2 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1995; au-delà de cette date, la trajectoire*socio=ec2 n'est*socio=rien pas encore définie*socio=rien, mais l'objectif*socio=uv4 serait de continuer de progresser vers la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. Si l'objectif*socio=uv4 *socio=rien ultime est IIPC*socio=nil global*socio=te,*socio=nil la*socio=nil politique_monétaire*socio=et *socio=nil sera, à des *socio=rien fins opérationnelles,*socio=nil *socio=nil axée à court_terme*socio=te sur*socio=rien L'IPC*socio=ec1 hors produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et énergie*socio=ec1. Les taux*socio=rien fixés comme objectifs*socio=uv4 sont considérés comme des valeurs*socio=ec1 médianes d'une fourchette*socio=rien d'inflation*socio=ec2, avec une marge de 1 point*socio=rien de part*socio=rien et d'autre. Ce sont néanmoins les valeurs*socio=ec1 médianes qui constitueront l'objectif*socio=uv4 de la politique_monétaire*socio=et et au cas*socio=rien où le *socio=rien taux effectif d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil s'en écarterait, les autorités*socio=et prendraient des mesures*socio=et, monétaires*socio=ec1 ou autres, afin d'assurer le respect*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 établi pour la période*socio=te suivante*socio=rien. Des ajustements*socio=et temporaires*socio=rien seront apportés à l'objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 en cas*socio=rien de *socio=rien variations importantes *socio=nil de la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien, mais - comme dans le cas*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et de l'énergie*socio=ec1 - seuls*socio=rien les *socio=rien effets immédiats sur le*socio=nil niveau des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil seraient accompagnés. L'ensemble*socio=rien de la trajectoire*socio=ec2 ainsi fixée ne serait réexaminé que dans des circonstances*socio=rien tout à fait*socio=rien exceptionnelles*socio=uv4, telles qu'une catastrophe naturelle*socio=rien de *socio=rien grande envergure *socio=nil ou une *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil objectifs*socio=uv4 de*socio=nil réduction*socio=ec2 *socio=nil de l'inflation*socio=ec2, conjugués*socio=rien à d'autres mesures*socio=et annoncées dans le dernier*socio=rien budget*socio=ec1 (comme le plafonnement*socio=uv4 des dépenses*socio=ec1 inscrit*socio=rien dans la loi*socio=et, voir ci-dessous) devraient aider à accroître la transparence*socio=uv3 et la crédibilité*socio=uv1 de la *socio=et stratégie gouvernementale,*socio=nil *socio=nil réduisant ainsi la perte*socio=ec2 de production*socio=ec1 cumulée nécessaire*socio=rien pour stabiliser les prix*socio=ec1 (le "taux*socio=rien de sacrifice*socio=uv1"). La réussite*socio=uv1 dans ce domaine*socio=rien dépendra cependant de la rapidité*socio=rien d'ajustement*socio=et des anticipations*socio=uv3 du secteur_privé*socio=et, qui pourrait être*socio=rien influencée par le fait*socio=rien que la plus grande*socio=rien province*socio=ac n'a pas suivi la voie*socio=rien tracée par les autorités*socio=et fédérales*socio=ac en matière*socio=rien de resserrement*socio=ec2 de l'orientation*socio=et budgétaire*socio=et. Des *socio=ec1 conditions monétaires restrictives*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Même avant l'annonce d'objectifs*socio=uv4 précis*socio=rien en matière*socio=rien de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, l'objectif*socio=uv4 déclaré de la politique_monétaire*socio=et était d'éliminer progressivement*socio=rien l'inflation*socio=ec2 afin de favoriser une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4. La présentation*socio=rien la plus complète de cette politique*socio=et a été*socio=rien faite en janvier*socio=rien 1988 par le Gouverneur*socio=ac de la banque_centrale*socio=ac dans son allocution*socio=rien de Hanson, qui a été*socio=rien interprétée comme *socio=rien un appel en*socio=nil faveur d'*socio=nil un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 nul *socio=nil et a suscité *socio=rien un large débat*socio=et au*socio=nil sujet *socio=nil de la crédibilité*socio=uv1 et de la faisabilité*socio=ec2 d'un*socio=rien tel objectif*socio=uv4 et des coûts*socio=ec1 que cela entraînerait sur*socio=rien le plan*socio=rien de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Une étude*socio=ec2 effectuée à la banque_du_canada*socio=ac, qui est*socio=rien contredite par d'autres auteurs*socio=rien, a abouti à une estimation*socio=ec2 relativement basse*socio=rien du "taux*socio=rien de sacrifice*socio=uv1" et conclu que rien*socio=rien ne permettait d'affirmer que les coûts*socio=ec1 de la désinflation*socio=ec2 sont permanents*socio=te ("hystérèse") ou plus élevés*socio=uv4 lorsque les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sont plus bas*socio=rien (courbe non linéaire de Phillips). Se trouvant dans l'impossibilité*socio=rien d'atteindre l'objectif*socio=uv4 de stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et voyant*socio=rien s'intensifier les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les ressources*socio=ec1, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont pris, à partir de 1988, des mesures*socio=et énergiques*socio=ec1 pour faire baisser l'inflation*socio=ec2. Mesurées par les indicateurs*socio=ec1 traditionnels*socio=rien, les *socio=ec1 conditions monétaires ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil d'une rigueur*socio=uv3 inhabituelle*socio=rien: en 1990, le taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 à court_terme*socio=te et l'écart*socio=rien des taux*socio=rien à court_terme*socio=te entre le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac ont atteint leur plus *socio=rien haut niveau *socio=nil depuis la guerre*socio=et, tandis que le taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2 atteignait son plus *socio=rien haut niveau *socio=nil depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70. Comme dans les autres pays_membres*socio=ac, la conduite*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et a été*socio=rien compliquée par l'instabilité*socio=uv3 du rapport*socio=rien entre les *socio=ec1 agrégats monétaires,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêt *socio=nil et le revenu*socio=ec1 nominal*socio=rien, résultant*socio=rien de l'innovation*socio=uv3 et de l'intégration*socio=uv1 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=ec1, la banque_du_canada*socio=ac a mis en oeuvre*socio=rien une politique*socio=et guidée par divers indicateurs*socio=ec1 tels que la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien, les *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil et de crédit*socio=ec1, le taux_de_change*socio=ec1, les accords*socio=et salariaux*socio=ec1 et le taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien des capacités*socio=uv3. Bien*socio=rien que les *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil ne soient plus considérés comme suffisamment fiables*socio=rien et contrôlables pour servir d'objectifs*socio=uv4 intermédiaires*socio=rien officiels*socio=et de la politique_monétaire*socio=et, ils sont suivis de près parce qu'ils sont d'assez bons*socio=rien indicateurs*socio=ec1 de la dépense*socio=ec1 nominale*socio=rien et de l'activité*socio=rien réelle*socio=ec2. En l'absence*socio=rien d'un*socio=rien point*socio=rien d'ancrage*socio=rien suffisamment crédible*socio=uv2 pour la politique_monétaire*socio=et, l'attention*socio=rien s'est*socio=rien portée*socio=rien davantage sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1. La banque_du_canada*socio=ac utilise *socio=rien un indicateur *socio=nil associant les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et le taux_de_change*socio=ec1 pour évaluer les *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil Les*socio=nil objectifs*socio=uv4 *socio=nil annoncés de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 représentent *socio=rien un retour des*socio=nil autorités*socio=et,*socio=nil *socio=nil pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis l'abandon*socio=rien de la fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 monétaires*socio=ec1, à une orientation*socio=et nettement définie*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et à moyen_terme*socio=te et à un*socio=rien objectif*socio=uv4 par rapport*socio=rien auquel le public*socio=et pourra évaluer les résultats*socio=rien. Pour décider des mesures*socio=et à prendre afin de rester sur*socio=rien la trajectoire*socio=ec2 d'inflation*socio=ec2 retenue*socio=rien comme objectif*socio=uv4, la banque_du_canada*socio=ac continuera, toutefois, de suivre *socio=rien un certain nombre de*socio=nil *socio=ec2 variables réelles et*socio=nil financières*socio=ec1 *socio=nil lui permettant d'évaluer la vigueur*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 et les *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil *socio=nil Parmi les *socio=ec1 agrégats monétaires,*socio=nil l'*socio=nil évolution*socio=rien de*socio=nil MI*socio=rien,*socio=nil *socio=nil pour laquelle des objectifs*socio=uv4 ont été*socio=rien fixés jusqu'à 1982, est*socio=rien devenue particulièrement instable*socio=uv4. Avec les innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1 qui permettent aux ménages*socio=ac et aux entreprises*socio=ac de réaliser des économies*socio=ec1 dans les mouvements*socio=ec2 de trésorerie*socio=ec1, sa vitesse*socio=rien de circulation*socio=ec2 a eu tendance*socio=ec2 à s'accélérer. En 1990, MI*socio=rien s'est*socio=rien en fait*socio=rien contractée (tableau*socio=rien 7), le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ayant provoqué une désaffection pour les dépôts*socio=ec1 à vue*socio=rien (non rémunérés pour la plupart*socio=rien. Néanmoins, malgré sa vitesse*socio=rien de circulation*socio=ec2 instable*socio=uv4, *socio=rien MI est *socio=nil encore considérée comme *socio=rien un indicateur utile*socio=uv4 *socio=nil de l'activité*socio=rien réelle*socio=ec2. L'évolution*socio=rien des agrégats*socio=ec1 de définition*socio=rien plus large*socio=rien a été*socio=rien moins affectée par l'innovation*socio=uv3 financière*socio=ec1, la vitesse*socio=rien de circulation*socio=ec2 de M2+, en particulier*socio=rien, continuant de diminuer plus ou moins comme auparavant6. Par conséquent*socio=rien, compte*socio=rien tenu de son rôle*socio=rien en tant qu'indicateur*socio=rien de la dépense*socio=ec1 nominale*socio=rien, la croissance*socio=uv3 supérieure*socio=rien à 10 pour cent*socio=rien de cet agrégat*socio=ec1 de *socio=rien définition large ces*socio=nil dernières années *socio=nil a eu une certaine*socio=rien incidence*socio=ec2 sur*socio=rien l'orientation*socio=et de la politique_monétaire*socio=et. La croissance*socio=uv3 de M2+ s'est*socio=rien ralentie en 1990 en raison*socio=rien d'une décélération*socio=ec2 sensible*socio=rien de la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1. Cette évolution*socio=rien a reflété l'incidence*socio=ec2 du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de l'immobilier*socio=ec1, facteurs*socio=rien qui ont freiné les dépenses*socio=ec1 des ménages*socio=ac et ont conduit à *socio=rien un report des*socio=nil projets d'*socio=nil investissement*socio=ec1.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs,*socio=nil la*socio=nil situation financière*socio=ec1 des*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil et des entreprises*socio=ac est*socio=rien actuellement plus mauvaise*socio=rien qu'elle ne l'était au début*socio=rien de la récession*socio=ec2 de 1981-82, avec un*socio=rien ratio*socio=ec1 d'endettement*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4 que jamais. L'expansion*socio=ec2 des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil a repris vers la fin*socio=rien de 1990 et, dans certains cas*socio=rien, au cours*socio=rien des *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1991. La réaccélération de MI*socio=rien a été*socio=rien due, en partie*socio=rien, à une reconstitution*socio=ec2 des encaisses de trésorerie*socio=ec1, liée à la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Des placements*socio=ec1 relativement peu importants*socio=rien d'obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 du Canada*socio=ac ont stimulé la croissance*socio=uv3 des agrégats*socio=ec1 de définition*socio=rien plus large*socio=rien. Les autorités*socio=et reconnaissent qu'il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de surveiller l'expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens large,*socio=nil car*socio=nil un retour *socio=nil à des taux_de_croissance*socio=ec1 supérieurs*socio=rien à 10 pour cent*socio=rien ne serait pas compatible*socio=rien avec les objectifs*socio=uv4 fixés en matière*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Face*socio=rien à la ténacité des anticipations*socio=uv3 de taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4, dont témoignent*socio=rien les accords*socio=et salariaux*socio=ec1 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te, et craignant que la *socio=rien hausse temporaire des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et l'introduction*socio=rien de la TPS*socio=et ne déclenchent une spirale*socio=rien salaires-prix, les autorités*socio=et n'ont permis*socio=rien qu'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 progressif*socio=rien des *socio=ec1 conditions monétaires en*socio=nil réponse*socio=rien *socio=nil à l'affaiblissement*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. En s'opposant*socio=rien activement à une baisse*socio=ec2 trop rapide*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, elles ont évité que se reproduise l'épisode*socio=rien de janvier*socio=rien 1990, où une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 directeurs*socio=rien à court_terme*socio=te avait été*socio=rien interprétée comme une modification*socio=rien de l'orientation*socio=et de la politique_monétaire*socio=et et avait provoqué une forte*socio=rien pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. En conséquence*socio=rien, l'écart*socio=rien de taux*socio=rien entre le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac, malgré une diminution*socio=ec2, est*socio=rien resté important*socio=rien. Pourtant, à la fin*socio=rien du mois*socio=rien de juin*socio=rien 1991, le taux_d'_intérêt*socio=ec1 du *socio=ec1 papier commercial *socio=nil à trois mois*socio=rien avait baissé de plus de 5 points*socio=rien par rapport*socio=rien à *socio=rien un niveau record*socio=ec2 *socio=nil de 14 pour cent*socio=rien en mai*socio=rien 1990. Les taux*socio=rien réglementés, tels que le taux*socio=rien de base*socio=rien appliqué aux entreprises*socio=ac et les taux*socio=rien des *socio=ec1 crédits hypothécaires,*socio=nil *socio=nil ont suivi à peu près les taux*socio=rien du marché*socio=ec1. Les rendements*socio=ec1 des obligations*socio=ec1 publiques*socio=et à long_terme*socio=te se sont établis, en moyenne*socio=rien, à près de 11 pour cent*socio=rien en 1990, taux*socio=rien largement supérieur*socio=rien à ceux des États-unis*socio=ac, en dépit*socio=rien du fait*socio=rien que le Canada*socio=ac a eu *socio=rien un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 plus*socio=nil faible (*socio=nil graphique *socio=nil 12). Comme l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien canadiens*socio=ac et ceux des États-unis*socio=ac s'est*socio=rien réduit un*socio=rien peu, les *socio=ec1 rendements obligataires *socio=nil oscillent autour de 10 pour cent*socio=rien depuis le début*socio=rien de 199 1. La détente*socio=rien des *socio=rien taux longs *socio=nil étant beaucoup moins prononcée que celle des *socio=rien taux courts,*socio=nil l'*socio=nil écart négatif de*socio=nil rendement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui s'était creusé à la fin*socio=rien de 1988 pour atteindre pas moins de 3 points*socio=rien du milieu*socio=rien de 1989 au milieu*socio=rien de 1990, s'est*socio=rien comblé en mars*socio=rien 1991; et, plus récemment, la courbe des rendements*socio=ec1 s'est*socio=rien orientée à la hausse*socio=rien. Alors que la hausse*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1, intervenue parallèlement à celle des taux_d'_intérêt*socio=ec1, avait accentué le durcissement*socio=ec2 des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, la *socio=rien fermeté persistante du*socio=nil dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac *socio=nil a freiné leur assouplissement*socio=uv3 depuis le milieu*socio=rien de 1990 (graphique*socio=rien 12). Le rétrécissement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien entre les *socio=rien taux courts canadiens*socio=ac et*socio=nil américains*socio=ac,*socio=nil *socio=nil qui a commencé au milieu*socio=rien de 1990, n'a eu pratiquement aucun *socio=rien effet sur le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 par*socio=nil rapport au*socio=nil dollar*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac;*socio=nil à*socio=nil juste un *socio=nil peu moins de 21/2 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien, sur*socio=rien la base*socio=rien des taux*socio=rien du *socio=ec1 papier commercial *socio=nil à trois mois*socio=rien, l'écart*socio=rien est*socio=rien encore important*socio=rien par rapport*socio=rien à ceux du passé*socio=te. En *socio=rien termes effectifs,*socio=nil le*socio=nil dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac s'*socio=nil est *socio=nil affaibli au cours*socio=rien du *socio=rien second semestre *socio=nil de 1990, mais il s'est*socio=rien raffermi depuis, parallèlement à l'appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. Bien*socio=rien que les autorités*socio=et aient continué d'intervenir, parfois massivement, sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien, elles soulignent qu'elles n'ont pas d'objectif*socio=uv4 précis*socio=rien en matière*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 et qu'en principe*socio=ec2 un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 approprié des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil aurait pu intervenir sous l'effet*socio=rien d'un*socio=rien mouvement*socio=ec2 conjugué*socio=rien de détente*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Néanmoins, s'il *socio=rien est vrai *socio=nil que les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 n'ont qu'une maîtrise*socio=rien très limitée de la mesure*socio=rien dans laquelle l'influence d'une modification*socio=rien des *socio=ec1 conditions monétaires se*socio=nil partage*socio=uv1 *socio=nil entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et le taux_de_change*socio=ec1, le maintien*socio=rien de la confiance*socio=uv1 dans le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac a joué *socio=rien un rôle important *socio=nil dans la mise en oeuvre*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, des mouvements*socio=ec2 spéculatifs déstabilisateurs du taux_de_change*socio=ec1 pouvant compromettre la réalisation*socio=uv1 de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. Assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Le gouvernement*socio=ac entré en fonction*socio=rien en 1984 s'est*socio=rien trouvé confronté à un*socio=rien déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et représentant*socio=rien l'équivalent*socio=rien de 81/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et) et à un*socio=rien *socio=ec1 ratio dette/*socio=nil PIB *socio=nil de près de 45 pour cent*socio=rien. Au cours*socio=rien des trois années*socio=rien qui ont suivi, des mesures*socio=et de redressement*socio=ec2, conjuguées*socio=rien à une vigoureuse*socio=rien expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1, ont réduit le déficit*socio=ec1 de plus de 10 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, le ramenant à moins de 30 milliards*socio=rien, soit 5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, et le solde*socio=ec1 primaire*socio=rien a fait*socio=rien apparaître *socio=rien un léger excédent*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil Depuis 1987, l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et s'est*socio=rien essoufflé: bien*socio=rien que le déficit*socio=ec1 ait continué de se contracter légèrement en proportion*socio=rien du PIB*socio=ec1, il est*socio=rien resté à peu près inchangé*socio=rien en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien, malgré la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 soutenue jusqu'en 1989. Sous l'effet*socio=rien des efforts*socio=uv1 continus*socio=te de compression*socio=et des dépenses*socio=ec1, l'excédent*socio=ec1 du solde*socio=ec1 primaire*socio=rien a augmenté, mais cela a seulement suffi à compenser l'alourdissement*socio=ec2 de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1. Avec un*socio=rien *socio=ec1 ratio dette/*socio=nil PIB *socio=nil proche de 55 pour cent*socio=rien et plus de la moitié*socio=rien de la dette*socio=ec1 fédérale*socio=et reconduite chaque année*socio=rien, le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et a été*socio=rien très sensible*socio=rien à la *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil de la fin*socio=rien des années*socio=rien 80. Plus récemment, les efforts*socio=uv1 de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 ont été*socio=rien contrecarré par les effets*socio=rien défavorables*socio=uv4 de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien les finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Les mesures*socio=et de *socio=et restriction budgétaire prises*socio=rien *socio=nil en 1989 face*socio=rien à une hausse*socio=rien plus forte*socio=rien que prévue des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont été*socio=rien examinées dans l'Étude*socio=ec2 de l'an*socio=rien dernier*socio=rien. Le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1990 a été*socio=rien établi dans le contexte*socio=rien d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Les prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et étaient fondées sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 par rapport*socio=rien à leurs niveaux*socio=rien record*socio=ec2 de 1989 ainsi que d'une reprise de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 à partir du *socio=rien second semestre *socio=nil de 1990. Au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien commençant en avril*socio=rien 1990, il était prévu que le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et tomberait à 28,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (4,2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Cet objectif*socio=uv4 devait être*socio=rien atteint à l'aide*socio=uv1 d'économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et *socio=rien représentant un *socio=nil peu moins de 1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, qui compenseraient l'alourdissement*socio=ec2 de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 et les coûts*socio=ec1 transitoires*socio=rien de l'introduction*socio=rien de la TPSI. Les *socio=et mesures budgétaires *socio=nil consistaient en une séries de restrictions*socio=et de dépenses*socio=ec1 (le Plan*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1, présenté en détails*socio=rien dans l'étude_économique*socio=ec2 de l'an*socio=rien dernier*socio=rien). En définitive*socio=rien, le déficit*socio=ec1 semble s'être*socio=rien creusé et avoir atteint 30,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (4,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) et le rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 dépassait 57 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1990/91. Les dépenses*socio=ec1 ont augmenté beaucoup plus vite que prévu (tableau*socio=rien 8), au titre*socio=rien des programmes*socio=et comme des charges*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et. Ces dernières*socio=rien ont été*socio=rien gonflées par des taux_d'_intérêt*socio=ec1 de 2 *socio=rien points supérieurs aux*socio=nil hypothèses*socio=ec2 retenues *socio=nil dans les prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et. Les dépassements de dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des programmes*socio=et ont été*socio=rien imputables*socio=uv2 en partie*socio=rien à une faiblesse*socio=ec2 plus marquée que prévu de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, qui a entraîné, en particulier*socio=rien, des paiements*socio=ec1 plus importants*socio=rien au titre*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et. L'augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et liée à la guerre*socio=et du Golfe*socio=te a été*socio=rien compensée par des réductions*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 d'autres ministères*socio=ac. Le taux_de_croissance*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 budgétaires*socio=et a été*socio=rien pratiquement le même que celui prévu, le dynamisme*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien compensant les *socio=rien effets négatifs *socio=nil de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac et de la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien. Le net*socio=rien redressement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 procurées par l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien, en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1, *socio=rien est attribuable en*socio=nil partie *socio=nil à des *socio=rien facteurs spéciaux *socio=nil (tels qu'une diminution*socio=ec2 des remboursements*socio=ec1 au titre*socio=rien de cet impôt*socio=et par suite*socio=rien de la *socio=et réforme fiscale)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil mais les relations*socio=rien passées*socio=te ne suffisent pas à l'expliquer, ce qui donne à penser que les *socio=rien profondes modifications *socio=nil que le système_fiscal*socio=et a subies ces *socio=rien dernières années *socio=nil ont pu entraîner des changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4. Ce n'est*socio=rien que cette année*socio=rien que l'on peut se rendre compte*socio=rien pleinement de l'incidence*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien les finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Afin de compenser partiellement les effets*socio=rien de la faiblesse*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 sur*socio=rien l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et et sur*socio=rien les paiements*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et, et compte*socio=rien tenu des coûts*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien qu'ont entraînés l'aide*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1 et la guerre*socio=et du Golfe*socio=te, des mesures*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil dans le cadre*socio=rien du budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991 en vue*socio=rien de réduire les dépenses*socio=ec1, d'accroître les recettes*socio=ec1 procurées par les droits*socio=uv1 d'accises*socio=ec1 et de relever les cotisations*socio=ec1 d'assurance-chômage*socio=et. Ces mesures*socio=et représentent au total*socio=rien 4,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (1/3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) et devraient maintenir le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et stable*socio=uv4 en 1991/92, à 30.5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, soit 3.7 milliards*socio=rien de plus que prévu dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1990. Malgré de nouvelles*socio=rien compressions*socio=et de dépenses*socio=ec1, notamment un*socio=rien plafonnement*socio=uv4 à 3 pour cent*socio=rien des majorations*socio=rien de salaires*socio=ec1 dans la fonction_publique*socio=et, les dépenses*socio=ec1 croîtront probablement de 7 pour cent*socio=rien; et elles dépasseront sans doute*socio=rien de 1 point*socio=rien, en proportion*socio=rien du PIB*socio=ec1, le niveau*socio=rien prévu en février*socio=rien 1990 (tableau*socio=rien 8). Plus de la moitié*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des programmes*socio=et *socio=rien est attribuable *socio=nil à la hausse*socio=rien des paiements*socio=ec1 de l'assurance-chômage*socio=et, des aides*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1 et des dépenses*socio=ec1 de défense*socio=et en liaison*socio=rien avec la guerre*socio=et du Golfe*socio=te. D'après*socio=rien les prévisions*socio=ec2, les dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des programmes*socio=et devraient augmenter plus vite que les recettes*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Cependant, comme on s'attend que l'alourdissement*socio=ec2 de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et se ralentisse sensiblement du fait*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 totales*socio=rien pourrait tomber au-dessous de celui des recettes*socio=ec1. Le rapport*socio=rien dette*socio=ec1 publique*socio=et/PIB*socio=ec1 devrait avoisiner 60 pour cent*socio=rien en 1991/92. Parmi les principales*socio=rien mesures*socio=et introduites dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991 qui touchent les perspectives*socio=te à moyen_terme*socio=te des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, il faut citer la prolongation*socio=rien du Plan*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 jusqu'au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90, le plafonnement*socio=uv4 des dépenses*socio=ec1 inscrit*socio=rien dans la loi*socio=et et la création*socio=rien d'un*socio=rien Fonds*socio=ec1 pour le service*socio=et et la réduction*socio=ec2 de la dette*socio=ec1. Sur*socio=rien les *socio=rien cinq années d'*socio=nil application du*socio=nil *socio=et programme budgétaire,*socio=nil les*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil cumulées réalisées grâce*socio=rien aux mesures*socio=et prévues dans le Plan*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1, conjuguées*socio=rien à celles réalisées parallèlement au titre*socio=rien de la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et, se chiffrent au total*socio=rien à près de 15 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. En plus des contrôles*socio=et imposés sur*socio=rien 40 pour cent*socio=rien environ des dépenses*socio=ec1 de programmes*socio=et, le gouvernement*socio=ac vise, grâce*socio=rien aux plafonds*socio=ec1 de dépenses*socio=ec1 inscrits*socio=rien dans la loi*socio=et, à faire en sorte*socio=rien que les dépenses*socio=ec1 totales*socio=rien de fonctionnement*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien cinq années *socio=nil à venir ne dépassent pas les montants*socio=rien prévus dans le budget*socio=ec1 de 1991; cela doit permettre de maintenir le taux_de_croissance*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des programmes*socio=et à 3 pour cent*socio=rien par an*socio=rien en moyenne*socio=rien à partir de l'exercice*socio=rien 1992/93 (contre une croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle moyenne *socio=nil de 4 pour cent*socio=rien depuis 1984/85). Le Fonds*socio=ec1 pour le service*socio=et et la réduction*socio=ec2 de la dette*socio=ec1, qui a fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une loi*socio=et, utilisera les recettes*socio=ec1 de la TPS*socio=et (ainsi que le *socio=rien produit net des*socio=nil privatisations*socio=et *socio=nil et des contributions*socio=uv1 volontaires*socio=uv4) pour réduire la dette*socio=ec1 et en financer le service*socio=et; le gouvernement*socio=ac entend ainsi montrer sa détermination*socio=rien à ne pas financer de dépenses*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien à l'aide*socio=uv1 d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 de la TPS*socio=et. Sur*socio=rien la base*socio=rien de ces mesures*socio=et, et en se fondant sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 de 4 pour cent*socio=rien par an*socio=rien à partir de 1993 et d'une baisse*socio=ec2 continue*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, les autorités*socio=et prévoient que le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et se contractera sensiblement au cours*socio=rien des quelques années*socio=rien à venir, pour se rapprocher progressivement*socio=rien de la trajectoire*socio=ec2 établie dans les budgets*socio=ec1 de 1989 et 1990, L'objectif*socio=uv4 d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 d'environ 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90 serait toutefois atteint avec un*socio=rien *socio=ec1 ratio recettes/*socio=nil PIB plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil qu'on ne le prévoyait auparavant. A 53 pour cent*socio=rien, le *socio=ec1 ratio dette/*socio=nil PIB *socio=nil serait aussi nettement supérieur*socio=rien à ce que prévoyaient les budgets*socio=ec1 précédents*socio=rien, malgré une *socio=ec2 baisse régulière *socio=nil prévue à partir de l'exercice*socio=rien 1992/93. L'incidence*socio=ec2 macro-économique*socio=ec1 de l'action*socio=rien budgétaire*socio=et du gouvernement_fédéral*socio=ac peut être*socio=rien neutralisée par l'évolution*socio=rien budgétaire*socio=et aux autres niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1. En ternies de dépenses*socio=ec1, le secteur*socio=rien des provinces*socio=ac, administrations_locales*socio=ac et hôpitaux*socio=et est*socio=rien plus important*socio=rien que l'administration_fédérale*socio=ac. Compte*socio=rien tenu des limites*socio=rien à l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et de l'attention*socio=rien qui doit *socio=rien être portée *socio=nil de ce fait*socio=rien à la qualité*socio=rien de la signature*socio=rien, le déficit*socio=ec1 des administrations_provinciales*socio=ac et locales*socio=te et du secteur*socio=rien hospitalier*socio=et est*socio=rien généralement resté assez limité, toutefois, et les régimes_de_retraite*socio=et du Canada*socio=ac et du Québec*socio=ac ont régulièrement été*socio=rien excédentaires*socio=ec2, de sorte*socio=rien que les variations*socio=rien du déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac ont été*socio=rien dominées par les oscillations*socio=rien du solde*socio=ec1 de l'administration_fédérale*socio=ac (graphique*socio=rien 13). Tandis que l'écart*socio=rien entre les *socio=ec1 ratios dépenses/*socio=nil PIB et*socio=nil recettes/*socio=nil PIB *socio=nil à l'échelon*socio=rien fédéral*socio=et s'est*socio=rien réduit notablement*socio=rien de 1984 à 1990, la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 et des recettes*socio=ec1 des administrations_provinciales*socio=ac et locales*socio=te et du secteur*socio=rien hospitalier*socio=et a suivi à peu près celle du PIB*socio=ec1 nominal*socio=rien au cours*socio=rien de cette période*socio=te. Cela n'a cependant pas empêché des oscillations*socio=rien à court_terme*socio=te du *socio=ec1 solde financier *socio=nil de ces niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1, qui est*socio=rien dominé par l'évolution*socio=rien des finances*socio=ec1 provinciales*socio=te. Après*socio=rien avoir enregistré *socio=rien temporairement un *socio=ec1 excédent financier *socio=nil en 1988, les administrations_provinciales*socio=ac et locales*socio=te et le secteur*socio=rien hospitalier*socio=et ont contribué pour près de la moitié*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac depuis lors*socio=rien (tableau*socio=rien 9). La dégradation*socio=uv3 de la position*socio=rien budgétaire*socio=et du *socio=rien secteur est imputable*socio=uv2 en*socio=nil partie *socio=nil à la réduction*socio=ec2 des transferts*socio=ec1 fédéraux*socio=et décidée dans le cadre*socio=rien du Plan*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1. Ce Plan*socio=rien et sa prolongation*socio=rien entraîneront pour les provinces*socio=ac une perte*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 cumulée d'environ 71/2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te 1990-95. Plusieurs provinces*socio=ac réagiront probablement à la réduction*socio=ec2 des transferts*socio=ec1 fédéraux*socio=et par des compressions*socio=et de dépenses*socio=ec1. De fait*socio=rien, les autorités*socio=et de sept d'entre elles ont déjà introduit des mesures*socio=et de freinage*socio=rien des salaires*socio=ec1. Cependant, *socio=rien certaines grandes provinces*socio=ac *socio=nil sont moins endettées ou moins exposées au risque*socio=uv4 d'une baisse*socio=ec2 du classement*socio=rien de leurs obligations*socio=ec1 à la suite*socio=rien de déficits*socio=ec1 importants*socio=rien; et l'Ontario*socio=ac, qui est*socio=rien la plus grande*socio=rien, s'est*socio=rien lancée dans une Politique*socio=et de financement*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 par le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et Pour atténuer les effets*socio=rien de la récession9. Dans ces conditions*socio=ec1, il est*socio=rien Probable*socio=uv4 que le *socio=ec1 déficit financier des*socio=nil administrations_provinciales*socio=ac et*socio=nil locales*socio=te *socio=nil et du secteur*socio=rien hospitalier*socio=et dépassera 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 cette année*socio=rien et il ne diminuera peut-être que légèrement en 1992. L'évolution*socio=rien des soldes*socio=ec1 budgétaires*socio=et reflète à la fois*socio=rien les changements*socio=uv3 apportés à la politique_budgétaire*socio=et et les variations*socio=rien conjoncturelles*socio=uv4. on peut mesurer l'effort*socio=uv1 budgétaire*socio=et délibéré des autorités*socio=et par la variation*socio=rien du solde*socio=ec1 primaire*socio=rien (c'est-à-dire hors service_de_la_dette*socio=ec1) des administrations_publiques*socio=ac corrigé des influences conjoncturelles*socio=uv4. Selon cet indicateur*socio=rien (graphique*socio=rien 14), la politique_budgétaire*socio=et a stimulé notablement*socio=rien la demande*socio=ec1 au cours*socio=rien de la récession*socio=ec2 de 1982 et pendant les trois *socio=rien premières années *socio=nil de la reprise; à cette période*socio=te ont succédé*socio=rien trois années*socio=rien de restriction*socio=et marquée, quoique de moins en moins rigoureuse*socio=uv4, avant que la politique_budgétaire*socio=et ne prenne *socio=rien un tour *socio=nil peut moi être*socio=rien légèrement expansionniste*socio=ec2 en 1989, en raison*socio=rien principalement de l'évolution*socio=rien des finances*socio=ec1 des administrations_provinciales*socio=ac. Toutefois, si l'on tient compte*socio=rien des paiements_d'_intérêts*socio=et, qui ont des effets*socio=rien macro-économiques*socio=ec1 comme les autres formes*socio=rien de transferts*socio=ec1 publics*socio=et, l'incidence*socio=ec2 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et a été*socio=rien, au mieux, neutre*socio=rien au moment*socio=rien où les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil s'intensifiaient. Malgré *socio=rien un nouvel assouplissement*socio=uv3 aux*socio=nil niveaux d'*socio=nil administration*socio=ec1 *socio=nil autres que le gouvernement_fédéral*socio=ac, l'orientation*socio=et globale*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et est*socio=rien redevenue restrictive*socio=uv4 en 1990. Les mesures*socio=et prises*socio=rien dans le cadre*socio=rien du budget*socio=ec1 de 1991 devraient compenser le niveau*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que prévu des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et neutraliser en partie*socio=rien les *socio=rien effets négatifs *socio=nil de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien les finances*socio=ec1 publiques*socio=et. D'après*socio=rien le plan*socio=rien financier*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, l'austérité*socio=uv3 budgétaire*socio=et s'atténuerait toutefois à partir de 1993, année*socio=rien où une vigoureuse*socio=rien expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 pourrait entraîner une réduction*socio=ec2 sensible*socio=rien du déficit*socio=ec1 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Les mesures*socio=et visant à compenser partiellement l'effet*socio=rien des stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien - et en particulier*socio=rien les tentatives*socio=rien d'équilibrage du compte*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et - en période*socio=te de faiblesse*socio=ec2 économique*socio=ec1 sont nécessaires*socio=rien pour renforcer la crédibilité*socio=uv1 de la stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te annoncée, compte*socio=rien tenu des difficultés*socio=uv4 qu'a posées ces *socio=rien dernières années la*socio=nil réduction*socio=ec2 du*socio=nil déficit*socio=ec1 *socio=nil et du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 et croissant*socio=rien du *socio=ec1 ratio dette/*socio=nil PIB.*socio=nil *socio=nil Si les mesures*socio=et sont appliquées, cette orientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et corrigera le déséquilibre*socio=uv4 dans le dosage*socio=rien des instruments*socio=et de politique_économique*socio=et, ce qui favorisera une détente*socio=rien des *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil Les*socio=nil indicateurs de*socio=nil soutenabilité*socio=rien *socio=nil de l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et montrent que l'"écart*socio=rien de solde*socio=ec1 primaire*socio=rien" (défini*socio=rien comme étant la différence*socio=rien entre le solde*socio=ec1 primaire*socio=rien requis*socio=uv4 pour stabiliser la dette*socio=ec1 et le solde*socio=ec1 *socio=rien primaire effectif des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil qui s'était rétréci entre 1985 et 1988, s'est*socio=rien creusé depuis, en raison*socio=rien à la fois*socio=rien de la baisse*socio=ec2 du taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 par rapport*socio=rien aux taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et de l'accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien du rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 (graphique*socio=rien 14). L'importance*socio=rien du niveau*socio=rien de ce rapport*socio=rien pour juger si la situation*socio=rien budgétaire*socio=et est*socio=rien tenable est*socio=rien illustrée par le fait*socio=rien que la diminution*socio=ec2 attendue de l'écart*socio=rien négatif*socio=rien entre le taux_de_croissance*socio=ec1 et le taux_d'_intérêt*socio=ec1 ne suffira probablement pas pour empêcher le rapport*socio=rien de continuer de croître dans le court_terme*socio=te, malgré les mesures*socio=et délibérées visant à renforcer la croissance*socio=uv3 de l'excédent*socio=ec1 primaire*socio=rien. Des simulations*socio=rien faites à l'aide*socio=uv1 de modèles*socio=rien semblent indiquer que les avantages*socio=rien obtenus en annulant les effets*socio=rien des stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien sont limités parce qu'une telle politique*socio=et, même si elle conduit à une réduction*socio=ec2 importante*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 (ce qui a pour effet*socio=rien d'alléger la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1), se traduit par des pertes*socio=ec2 de production*socio=ec1 à court_terme*socio=te, ce qui tend à faire monter le rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1. Il *socio=rien est évident *socio=nil que ces simulations*socio=rien ne peuvent pas rendre compte*socio=rien des effets*socio=rien favorables*socio=ec2 que pourrait avoir, sur*socio=rien la confiance*socio=uv1 du secteur_privé*socio=et, la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 budgétaires*socio=et à moyen_terme*socio=te. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien, un*socio=rien renforcement*socio=ec2 de l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et a l'avantage de permettre un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil pour une orientation*socio=et donnée de la politique_monétaire*socio=et. Les simulations*socio=rien réalisées donnent la preuve*socio=ec2 que les compressions*socio=et de dépenses*socio=ec1 abaissent considérablement*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans le moyen_terme*socio=te, ce qui encourage l'investissement*socio=ec1, accroît la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 et développe l'emploi*socio=ec1. Politique*socio=et structurelle*socio=uv4 et perspectives*socio=te à moyen_terme*socio=te. En dépit*socio=rien des mesures*socio=et de *socio=rien grands envergure de*socio=nil politique*socio=et structurelle*socio=uv4 *socio=nil mises en *socio=rien oeuvre sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil facteurs *socio=nil et des produits*socio=rien au cours*socio=rien de la seconde moitié*socio=rien des années*socio=rien 80, des progrès*socio=uv1 restent encore à accomplir dans ce domaine*socio=rien. Comme dans nombre*socio=rien de pays_de_l'_ocde*socio=ac, l'aide*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1 atteint *socio=rien un niveau relativement*socio=nil élevé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil comme en témoignent*socio=rien des équivalents*socio=rien subvention*socio=ec1 à la production*socio=ec1 de 39 pour cent*socio=rien en 1990 (États-unis*socio=ac 30 pour cent*socio=rien, CEE*socio=et 47 pour cent*socio=rien). Il subsiste d'importants*socio=rien obstacles*socio=rien aux échanges*socio=ec1 interprovinciaux*socio=te, qui nuisent à l'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1 et au bien-être*socio=uv1: selon certaines*socio=rien estimations*socio=ec2, la levée de ces obstacles*socio=rien pourrait permettre à la famille*socio=uv1 canadienne*socio=ac moyenne*socio=rien d'économiser pas moins de 1 000 dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac par an*socio=rien. Il *socio=rien est possible *socio=nil que des distorsions*socio=uv4 liées à la différenciation*socio=rien régionale*socio=te des prestations*socio=et d'assurancechômage*socio=et aient tendance*socio=ec2 à entraver la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et à faire monter le *socio=rien taux moyen de*socio=nil chômage*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil barrières peu*socio=nil importantes *socio=nil qui subsistent encore entre les institutions_financières*socio=ac nuisent à la concurrence*socio=ec1 et à l'efficience*socio=uv3 dans ce secteur*socio=rien. Récemment, des mesures*socio=et de politique*socio=et structurelle*socio=uv4 ont *socio=rien été prises *socio=nil afin de s'attaquer au problème*socio=uv4 de la réforme*socio=et des marchés_financiers*socio=ec1, mais les autres problèmes*socio=uv4 mentionnés n'ont pas encore *socio=rien été traités fondamentalement.*socio=nil Évolution récente *socio=nil de la politique*socio=et structurelle*socio=uv4. Les principales*socio=rien mesures*socio=et *socio=rien prises sur le*socio=nil plan structurel*socio=uv4 ont*socio=nil été *socio=nil examinées dans les *socio=rien chapitres spéciaux des*socio=nil Études*socio=ec2 précédentes:*socio=nil l'*socio=nil Accord*socio=et de*socio=nil libre-échange*socio=et *socio=nil avec les États-unis*socio=ac a fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'un*socio=rien examen*socio=ec2 approfondi en 1989; la *socio=et réforme fiscale,*socio=nil *socio=nil dont la deuxième*socio=rien phase*socio=te - la mise en oeuvre*socio=rien de la TPS*socio=et - *socio=rien est entrée en*socio=nil vigueur*socio=uv3 en*socio=nil janvier *socio=nil 1991, a été*socio=rien étudiée de façon*socio=rien assez détaillée en 1990. Le chapitre*socio=rien 111 de la présente*socio=rien Étude*socio=ec2, qui traite des *socio=rien questions relatives au*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil décrit et évalue la nouvelle*socio=rien Stratégie*socio=et de mise en valeur*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac élaborée par le gouvernement*socio=ac et la réforme*socio=et du système*socio=rien d'assurancechômage*socio=et. La *socio=rien présente section *socio=nil de l'Étude*socio=ec2 ne passe donc en revue que les nouvelles*socio=rien mesures*socio=et prises*socio=rien dans les autres domaines*socio=rien de la politique*socio=et structurelle*socio=uv4. En 1990, les autorités*socio=et fédérales*socio=ac ont procédé*socio=rien à un*socio=rien examen*socio=ec2 complet*socio=rien de la politique_agricole*socio=et, en coopération*socio=uv1 avec les provinces*socio=ac, les producteurs*socio=ac et les représentants*socio=ac des industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2. A l'issue*socio=rien de ces travaux*socio=rien, *socio=rien un système *socio=nil de garantie des revenus*socio=ec1 pour les agriculteurs*socio=ac a été*socio=rien élaboré, qui vient remplacer les aides*socio=uv1 accordées en vertu*socio=rien de la Loi*socio=et de stabilisation*socio=et concernant le grain*socio=ec1 de l'ouest*socio=te, de la Loi*socio=et sur*socio=rien la stabilisation*socio=et des *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil et de la Loi*socio=et d'assurance*socio=ec1 des récoltes*socio=rien. La législation*socio=et correspondante*socio=rien entrera en vigueur*socio=uv3 en 1991. Le système*socio=rien de garantie des revenus*socio=ec1 se compose d'une assurance*socio=ec1 (Régime*socio=et d'assurance*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 brut*socio=rien) et d'un*socio=rien compte*socio=rien de stabilisation*socio=et (Compte*socio=rien de stabilisation*socio=et du revenu*socio=ec1 net*socio=rien), tous deux financés par les contributions*socio=uv1 conjointes des agriculteurs*socio=ac et des administrations_fédérales et provinciales*socio=te. Le revenu*socio=ec1 assuré est*socio=rien calculé sur*socio=rien la base*socio=rien de prix*socio=ec1 de référence*socio=rien combinés aux rendements*socio=ec1, ce qui donne une mesure*socio=rien plus complète des pertes*socio=ec2 encourues que ne le feraient les prix*socio=ec1 ou les rendements*socio=ec1 pris isolement. Les taux*socio=rien des contributions*socio=uv1 sont fixés uniformément pour toutes les cultures*socio=et, ce qui devrait améliorer la neutralité*socio=uv1 du programme*socio=et à l'égard*socio=rien des différents*socio=rien types de cultures*socio=et. En ce qui concerne le compte*socio=rien de stabilisation*socio=et, les agriculteurs*socio=ac pourront y puiser lorsque leur revenu*socio=ec1 tombera au-dessous d'un*socio=rien *socio=rien certain seuil.*socio=nil *socio=nil Par certains aspects*socio=rien, les nouveaux*socio=rien programmes*socio=et représentent une amélioration*socio=uv1 par rapport*socio=rien au *socio=rien système antérieur.*socio=nil A*socio=nil court_terme*socio=te,*socio=nil le*socio=nil niveau des*socio=nil aides*socio=uv1 *socio=nil pourrait demeurer semblable*socio=rien à celui des *socio=rien années récentes,*socio=nil *socio=nil mais il diminuerait par la suite*socio=rien, et cela d'autant plus si la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te en matière*socio=rien de subventions*socio=ec1 aux exportations*socio=ec1 s'atténuait. D'autres réformes*socio=et, dans des domaines*socio=rien tels que celui des exploitations*socio=rien laitières, devront *socio=rien être définies *socio=nil et mises en oeuvre*socio=rien si l'on veut aboutir à une réduction*socio=ec2 notable*socio=rien de l'aide*socio=uv1 et renforcer le degré*socio=rien de réponse*socio=rien aux forces_du_marché*socio=ec1. Pour ce qui est*socio=rien de la politique*socio=et de l'énergie*socio=ec1 et des *socio=ec1 ressources énergétiques,*socio=nil le*socio=nil Programme*socio=et de*socio=nil stimulation*socio=rien *socio=nil de l'exploration*socio=rien au Canada*socio=ac, mis en oeuvre*socio=rien à l'échelon*socio=rien fédéral*socio=et, qui offrait des incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1 en faveur*socio=rien de la prospection*socio=rien minière*socio=ec1, pétrolière*socio=ec1 et gazière et s'adressait plus particulièrement aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac, a été*socio=rien supprimé dans le budget*socio=ec1 de 1990, certains arrangements*socio=et temporaires*socio=rien étant maintenus jusqu'en 1991. L'aide*socio=uv1 provinciale*socio=te est*socio=rien toutefois maintenue dans le cadre*socio=rien du programme*socio=et de crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et au titre*socio=rien des redevances*socio=ec1 mis en oeuvre*socio=rien en Alberta*socio=ac. Si l'aide*socio=uv1 fédérale*socio=et prévue pour les phases*socio=te de construction*socio=ec1 et d'exploitation*socio=ec1 du projet*socio=rien OSLO de pétrole*socio=ec1 de synthèse*socio=rien a été*socio=rien supprimée, le gouvernement*socio=ac a confirmé son aide*socio=uv1 au "méga-projet" offshore*socio=rien Hibernia, pour lequel il consentira une contribution*socio=uv1 directe*socio=rien de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (soit *socio=rien un cinquième du*socio=nil coût*socio=ec1 total)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil une garantie de prêt*socio=ec1 fédérale*socio=et de 1.7 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac et d'autres aides*socio=uv1. Le gouvernement*socio=ac a pris plusieurs autres mesures*socio=et supplémentaires*socio=rien en vue*socio=rien de renforcer encore l'efficience*socio=uv3, de limiter*socio=rien les dépenses*socio=ec1 et d'accroître les recettes*socio=ec1 procurées par les activités*socio=rien de l'État*socio=ac. L'une de ces mesures*socio=et est*socio=rien la rationalisation*socio=uv3 des services*socio=et de chemins*socio=rien de fer*socio=rien, qui doit permettre une réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1. L'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 qui a *socio=rien fait suite *socio=nil à la réforme*socio=et générale*socio=rien de la réglementation*socio=et du secteur*socio=rien des transports*socio=ec1 semble avoir profité aux consommateurs*socio=ac mais, conjuguée*socio=rien à la récession*socio=ec2 économique*socio=ec1, elle s'est*socio=rien traduite par d'importantes*socio=rien contraintes*socio=uv1 financières*socio=ec1 pour tous les exploitants*socio=ac de ce secteur*socio=rien. Les réformes*socio=et du secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 ont été*socio=rien motivées principalement par la nécessité*socio=uv1 de concurrencer les producteurs*socio=ac des États-unis*socio=ac. Au nombre*socio=rien des mesures*socio=et prises*socio=rien récemment figurent la création*socio=rien de nouveaux*socio=rien services*socio=et de télécommunications*socio=ec1, le remplacement*socio=rien d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 (réglementé) par un*socio=rien duopole (réglementé) pour la fourniture*socio=ec1 de services*socio=et de téléphonie cellulaire et *socio=rien un abaissement sensible des*socio=nil tarifs*socio=et *socio=nil interurbains. Aucune décision*socio=rien n'a toutefois été*socio=rien arrêtée sur*socio=rien des questions*socio=rien telles que l'opportunité*socio=uv3 d'ouvrir les télécommunications*socio=ec1 publiques*socio=et à grande*socio=rien distance à de nouveaux*socio=rien prestataires*socio=ac. Une nouvelle*socio=rien législation*socio=et réglementant le *socio=rien secteur est sur le*socio=nil point d'*socio=nil être *socio=nil mise en oeuvre*socio=rien, en dépit*socio=rien de certaines*socio=rien susceptibilités provinciales*socio=te au sujet*socio=rien du futur*socio=rien partage*socio=uv1 du pouvoir*socio=et avec les autorités*socio=et fédérales*socio=ac *socio=rien sur un plan plus*socio=nil général.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil a entrepris un*socio=rien examen*socio=ec2 complet*socio=rien de la législation*socio=et qui régit le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 afin de mettre à jour*socio=rien et de moderniser les règles*socio=et et réglementations*socio=et applicables*socio=rien aux *socio=ac institutions_financières fédérales.*socio=nil *socio=nil A cet effet*socio=rien, une nouvelle*socio=rien législation*socio=et (projet_de_loi*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac de fiducie*socio=ec1 ou de prêt*socio=ec1, projet_de_loi*socio=et sur*socio=rien les banques*socio=ac et projet_de_loi*socio=et sur*socio=rien les compagnies*socio=ac d'assurance*socio=ec1) a déjà été*socio=rien soumise au Parlement*socio=ac. Le projet_de_loi*socio=et couvrant les compagnies*socio=ac d'assurance*socio=ec1 et les *socio=ac associations coopératives de*socio=nil crédit*socio=ec1 *socio=nil sera présenté à l'automne*socio=rien de 1991. C'est*socio=rien des autorités*socio=et fédérales*socio=ac que relève*socio=rien la réglementation*socio=et du système_bancaire*socio=ec1, mais les sociétés*socio=ac de fiducie*socio=ec1 ou de prêt*socio=ec1 et les compagnies*socio=ac d'assurance*socio=ec1 peuvent opter pour une réglementation*socio=et au niveau*socio=rien fédéral*socio=et ou provincial*socio=te. Les réformes*socio=et continueront le processus*socio=te de démantèlement*socio=et des barrières*socio=rien restantes entre la banque*socio=ac, les assurances*socio=ec1 et les sociétés*socio=ac de fiducie*socio=ec1 ou de prêt*socio=ec1, ce qui permettra aux institutions_financières*socio=ac d'offrir une gamme*socio=rien plus étendue de services*socio=et à leur clientèle*socio=ac. Les réformes*socio=et s'appliqueront aussi bien*socio=rien aux entreprises*socio=ac nationales*socio=te qu'aux entreprises*socio=ac étrangères*socio=te. La législation*socio=et proposée servira aussi de base*socio=rien pour les discussions*socio=rien avec les autorités*socio=et provinciales*socio=te sur*socio=rien l'harmonisation*socio=uv3 des réglementations*socio=et et des systèmes*socio=rien de supervision*socio=rien. Jusqu'à présent*socio=rien, vingt*socio=rien entreprises*socio=ac publiques*socio=et (sociétés*socio=ac de la Couronne*socio=ac et autres entités*socio=rien publiques*socio=et) ont été*socio=rien démantelées et neuf*socio=rien autres ont été*socio=rien dissoutes. Dans le budget*socio=ec1 de 1990, le gouvernement*socio=ac a annoncé son intention*socio=rien de commencer la privatisation*socio=et de Petro-canada*socio=ac, de vendre ses actions*socio=rien dans Telesat Canada*socio=ac et de poursuivre les opérations*socio=rien de vente*socio=ec1 de deux autres sociétés*socio=ac de la Couronne*socio=ac. La privatisation*socio=et de Petro-canada*socio=ac a été*socio=rien approuvée par le Parlement*socio=ac; l'opération*socio=rien se déroulera en plusieurs étapes*socio=te. La législation*socio=et autorisant le gouvernement*socio=ac à vendre ses parts*socio=rien dans Telesat Canada*socio=ac devrait être*socio=rien introduite cette année*socio=rien. Dans le budget*socio=ec1 de 1991, le gouvernement*socio=ac a réaffirmé que la privatisation*socio=et reste*socio=rien une priorité*socio=uv4 et que les recettes*socio=ec1 nettes*socio=rien qui en seront tirées à l'avenir*socio=rien iront dans une caisse*socio=ec1 dont les ressources*socio=ec1 seront utilisées pour financer la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1. Il a aussi annoncé son intention*socio=rien de vendre Canada*socio=ac National*socio=te Exploration*socio=rien, les opérations*socio=rien pétrolières*socio=ec1 et gazières*socio=ec1 de la Compagnie*socio=ac des chemins*socio=rien de fer*socio=rien nationaux*socio=te. Dans le domaine*socio=rien de la politique_commerciale*socio=et, la mise en oeuvre*socio=rien de l'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac s'est*socio=rien déroulée comme prévu. Les réductions*socio=ec2 de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac ont même été*socio=rien accélérées sous la pression*socio=ec2 du secteur_privé*socio=et, qui avait intérêt*socio=uv1 à voir baisser les coûts*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 ou s'améliorer les possibilités*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Les réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et accélérées, qui ont pris effet*socio=rien en avril*socio=rien 1990, ont touché les échanges*socio=ec1 bilatéraux*socio=et à hauteur*socio=rien d'une valeur*socio=ec1 totale*socio=rien de 6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, couvrant une gamme*socio=rien étendue de produits*socio=rien; une nouvelle*socio=rien série de réductions*socio=ec2 anticipées est*socio=rien attendue pour juillet*socio=rien 1991. Des discussions*socio=rien avec les États-unis*socio=ac et le Mexique*socio=ac ont eu lieu*socio=rien en vue*socio=rien de créer une zone*socio=te de libre-échange*socio=et nord-américaine, qui représenterait un*socio=rien marché_commun*socio=ec1 de 360 millions*socio=rien de consommateurs*socio=ac. Les trois pays*socio=ac ont engagé des négociations*socio=et *socio=rien sur un accord*socio=et de*socio=nil libre-échange*socio=et *socio=nil trilatéral, dans le cadre*socio=rien duquel les obstacles*socio=rien aux flux*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=et et d'investissements*socio=ec1 seraient levés progressivement*socio=rien et un*socio=rien mécanisme*socio=et de règlement*socio=et des différends*socio=uv2 serait établi. Le gouvernement*socio=ac a donné la preuve*socio=ec2 de son attachement*socio=uv1 à la protection*socio=et de l'environnement*socio=et avec l'annonce du "Plan*socio=rien vert" en décembre*socio=rien 1990, qui prévoit *socio=rien un surcroît de*socio=nil dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=nil de 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. Face*socio=rien à la dégradation*socio=uv3 de la situation*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, le budget*socio=ec1 de 1991, tout en maintenant la totalité*socio=rien des ressources*socio=ec1 affectées au Plan*socio=rien, étend la durée*socio=te de mise en oeuvre*socio=rien de ce projet*socio=rien de cinq*socio=rien à six ans*socio=rien. Les *socio=rien principaux domaines d'*socio=nil action du*socio=nil Plan *socio=nil sont les suivants*socio=rien: résoudre les problèmes*socio=uv4 de pollution*socio=et en préservant la qualité*socio=rien de l'eau et de l'air*socio=rien, éliminer les rejets*socio=rien toxiques persistants*socio=rien et réduire la production*socio=ec1 de déchets*socio=ec1 de 50 pour cent*socio=rien d'ici à l'an*socio=rien 2000; préserver les ressources*socio=ec1 renouvelables*socio=rien du Canada*socio=ac; protéger des zones*socio=te écologiques*socio=et uniques*socio=rien et préserver la vie*socio=uv1 animale sauvage; protéger l'environnement*socio=et dans la région*socio=te arctique; stabiliser les émissions*socio=rien de gaz*socio=ec1 à effet*socio=rien de serre à leur niveau*socio=rien de 1990 en l'an*socio=rien 2000; améliorer l'information*socio=rien sur*socio=rien les problèmes*socio=uv4 d'environnement*socio=et; assurer une *socio=rien meilleure application des*socio=nil réglementations*socio=et;*socio=nil *socio=nil améliorer la préparation*socio=rien aux situations*socio=rien d'urgence*socio=rien et soutenir la science*socio=ec2 et la technologie*socio=ec1. Des *socio=rien propositions précises *socio=nil et une législation*socio=et en la matière*socio=rien sont en cours*socio=te d'élaboration*socio=rien et certaines*socio=rien sont déjà mises en oeuvre*socio=rien. Conclusions*socio=rien. Le recul*socio=rien de l'activité*socio=rien qui s'est*socio=rien amorcé au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1990 a mis fin*socio=rien à la période*socio=te d'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 qui durait depuis le début*socio=rien de 1983. Après*socio=rien avoir enregistré *socio=rien un rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 supérieur*socio=rien à celui de la plupart*socio=rien des pays_membres*socio=ac durant la reprise, l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac souffre depuis une année*socio=rien environ de l'une des contractions les plus prononcées dans la zone_de_l'_ocde*socio=te. Les causes*socio=rien de la récession*socio=ec2, qui a précédé le renversement*socio=rien de la conjoncture*socio=te aux États-unis*socio=ac, peuvent être*socio=rien attribuées à l'accumulation*socio=ec2 d'intenses*socio=rien pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 à la fin*socio=rien de la phase*socio=te d'expansion*socio=ec2. La fermeté*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, qui avait pour but*socio=rien d'empêcher l'excédent*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 et les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 correspondantes*socio=rien de susciter une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, a entraîné une *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil qui ont largement dépassé les niveaux*socio=rien enregistrés aux États-unis*socio=ac, et - associée*socio=rien à une amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 - elle a conduit à *socio=rien un net renforcement*socio=ec2 du*socio=nil dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Pendant une période*socio=te assez longue*socio=rien, l'économie*socio=ec1 a remarquablement bien*socio=rien résisté au resserrement*socio=ec2 des *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil A*socio=nil *socio=rien un moment *socio=nil donné, toutefois, il est*socio=rien apparu que la dégradation*socio=uv3 des positions*socio=rien financières*socio=ec1 des sociétés*socio=ac et des ménages*socio=ac n'était plus supportable*socio=rien et la confiance*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac et des entreprises*socio=ac a été*socio=rien entamée. Dans ces conditions*socio=ec1, le ralentissement*socio=ec2 souhaité s'est*socio=rien transformé en récession*socio=ec2, d'autant que les États-unis*socio=ac sont aussi ultérieurement entrés dans une phase*socio=te de contraction*socio=ec2. Le fléchissement*socio=rien de la conjoncture*socio=te a eu rapidement des répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1: l'emploi*socio=ec1 a marqué *socio=rien un recul *socio=nil à peu près identique*socio=rien à celui de la production*socio=ec1 et le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 a largement dépassé la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. L'inflation*socio=ec2 sous-jacente*socio=rien s'est*socio=rien atténuée et les hausses contractuelles*socio=ec1 de salaires*socio=ec1, quoique toujours élevées*socio=uv4, ont montré quelques signes de modération*socio=ec2. La baisse*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 tendancielle*socio=ec2 est*socio=rien masquée, toutefois, par l'effet*socio=rien sur*socio=rien le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 de l'instauration*socio=rien de la TPS*socio=et (taxe*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=rien et services*socio=et) en janvier*socio=rien 1991 et de l'augmentation*socio=ec2 de certains autres impôts*socio=et indirects*socio=rien. Une reprise économique*socio=ec1 est*socio=rien prévue à compter du *socio=rien second semestre *socio=nil de 1991, soutenue par le redémarrage*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te, notamment celle des États-unis*socio=ac. Le redressement*socio=ec2 devrait être*socio=rien peu marqué, toutefois, le taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 n'atteignant son *socio=rien rythme potentiel *socio=nil qu'en 1992. Le resserrement*socio=ec2 de l'orientation*socio=et budgétaire*socio=et opéré dans le Budget*socio=ec1 de 1991 vise à relancer le processus*socio=te d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et interrompu. Il aura à court_terme*socio=te *socio=rien un effet direct de*socio=nil freinage sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la demande*socio=ec1. Mais, par ailleurs*socio=rien, il influera positivement sur*socio=rien la confiance*socio=uv1 et améliorera l'environnement*socio=et pour l'assouplissement*socio=uv3 progressif*socio=rien des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil qui a commencé au milieu*socio=rien de 1990. Ceci devrait stimuler la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. Cependant, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 devraient rester assez élevés*socio=uv4 et la réaction*socio=rien positive*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 au relâchement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 pourrait être*socio=rien retardée par la fragilité*socio=uv1 des positions*socio=rien financières*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et des ménages*socio=ac, qui se sont plus dégradées que lors*socio=rien de la grave*socio=rien récession*socio=ec2 de 1981-82. Comme le chômage*socio=ec1 demeurera bien*socio=rien au-dessus de son "taux*socio=rien naturel*socio=rien" et qu'un*socio=rien écart*socio=rien de production*socio=ec1 important*socio=rien persistera, l'inflation*socio=ec2 devrait reculer sensiblement au cours*socio=rien des quelque dix-huit mois*socio=rien à venir, jusqu'à *socio=rien un niveau inférieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien des autres grands*socio=rien pays_membres*socio=ac. La reprise prévue de la croissance*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3 internationale*socio=te devraient se traduire par un*socio=rien rétrécissement*socio=ec2 continu*socio=te du déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te au cours*socio=rien de la période*socio=te de projection*socio=ec2. Depuis son entrée*socio=rien en fonction*socio=rien à la fin*socio=rien de 1984, le Gouvernement*socio=ac cherche à améliorer la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 du Canada*socio=ac en renforçant la situation*socio=rien du côté*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 et en réduisant l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans l'économie*socio=ec1. Sa stratégie*socio=et économique*socio=ec1 a été*socio=rien axée sur*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 et sur*socio=rien l'objectif*socio=uv4 final*socio=rien de stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1, sur*socio=rien le rétablissement*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 budgétaire*socio=et grâce*socio=rien à la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 et à l'inversion*socio=rien du mouvement*socio=ec2 de hausse*socio=rien du rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1, ainsi que sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 de l'efficience*socio=uv3 et de la croissance*socio=uv3 potentielle*socio=uv4, grâce*socio=rien à des réformes*socio=et structurelles*socio=uv4. Les pressions*socio=ec2 qui se sont exercées sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80 et les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 fermement ancrées ont jusqu'ici battu en brèche*socio=rien les efforts*socio=uv1 faits*socio=rien par les autorités*socio=et pour ramener l'inflation*socio=ec2 à moins de 4 pour cent*socio=rien, comme l'exigerait l'objectif*socio=uv4 de stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 annoncé pour le moyen_terme*socio=te. Les *socio=et mesures budgétaires *socio=nil répétées mises en oeuvre*socio=rien pour redresser la situation*socio=rien se sont révélées insuffisantes*socio=uv4 pour briser le cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 constitué par des déficits*socio=ec1 publics*socio=et persistants*socio=rien et des charges*socio=rien d'endettement*socio=ec1 de plus en plus lourdes. Malgré l'amélioration*socio=uv1 de l'efficience*socio=uv3 induite par les réformes*socio=et structurelles*socio=uv4, la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 globale*socio=rien du Canada*socio=ac est*socio=rien jusqu'ici restée faible*socio=rien par rapport*socio=rien à son évolution*socio=rien dans les autres pays*socio=ac, encore qu'une certaine*socio=rien amélioration*socio=uv1 soit attendue au cours*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années *socio=nil environ, sous l'effet*socio=rien des initiatives*socio=rien de politique*socio=et structurelle*socio=uv4 prises*socio=rien dans le passé*socio=te. Face*socio=rien à l'insuffisance*socio=uv3 des progrès*socio=uv1 réalisés dans ces domaines*socio=rien, *socio=rien un prolongement *socio=nil de certains éléments*socio=rien de la stratégie*socio=et du Gouvernement*socio=ac a été*socio=rien décidé dans le Budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991. Il s'agit, notamment, de la fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 spécifiques*socio=rien de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2; du renforcement*socio=ec2 du contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et afin de remettre sur*socio=rien les rails le processus*socio=te d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et et améliorer l'équilibre*socio=uv3 entre politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2; enfin, de donner une plus grande*socio=rien priorité*socio=uv4 à l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3 et de la compétitivité*socio=uv3. L'arrêt*socio=rien des progrès*socio=uv1 dans la poursuite*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et des signes de plus en plus évidents*socio=rien d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 ont conduit les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 à prendre des mesures*socio=et énergiques*socio=ec1 à partir de 1988 pour inscrire l'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien une pente*socio=rien descendante*socio=ec2. A en juger par les indicateurs*socio=ec1 traditionnels*socio=rien, les *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil sont restées inhabituellement tendues: en 1990, tant le taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 à court_terme*socio=te que l'écart*socio=rien entre les *socio=rien taux courts au*socio=nil Canada*socio=ac *socio=nil et aux États-unis*socio=ac ont atteint des niveaux*socio=rien sans précédent*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=te d'après-guerre*socio=te, et la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac était à son plus *socio=rien haut niveau *socio=nil depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70. Une politique_monétaire*socio=et rigoureuse*socio=uv4 était inévitable*socio=rien pour freiner la croissance*socio=uv3 excessive*socio=rien de la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien; mais la pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur le*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil et les taux_de_change*socio=ec1 aurait pu être*socio=rien moins forte*socio=rien si l'orientation*socio=et budgétaire*socio=et avait davantage appuyé la politique*socio=et de désinflation*socio=ec2 de la banque_centrale*socio=ac. Face*socio=rien à la ténacité des anticipations*socio=uv3 d'inflation*socio=ec2, mise en lumière*socio=rien par les hausses contractuelles*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 et le niveau*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te, et au risque*socio=uv4 que le *socio=rien renchérissement temporaire du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et l'instauration*socio=rien de la TPS*socio=et ne déclenchent une spirale*socio=rien salaires-prix, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont ralenti l'assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires en*socio=nil réponse*socio=rien au*socio=nil *socio=rien fléchissement rapide *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien écoulée. En s'opposant*socio=rien fermement à une réduction*socio=ec2 trop rapide*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, les autorités*socio=et ont évité que ne se renouvelle l'épisode*socio=rien de janvier*socio=rien 1990, où une diminution*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te influencés par la politique*socio=et avait été*socio=rien interprétée comme une modification*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et et avait suscité une forte*socio=rien pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. Aussi, l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac, s'il s'est*socio=rien réduit, reste*socio=rien néanmoins important*socio=rien. A la fin*socio=rien de juin*socio=rien 1991, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te avaient néanmoins baissé de plus de 5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien par rapport*socio=rien à leur niveau*socio=rien record*socio=ec2 d'une année*socio=rien auparavant, ma Is dans le même temps*socio=rien, le taux_de_change*socio=ec1 par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien s'étaient considérablement*socio=rien renforcés. Bien*socio=rien que les conditions*socio=ec1 soient plus favorables*socio=ec2 à une réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, il faut, pour qu'il y ait une amélioration*socio=uv1 durable*socio=uv4, que les anticipations*socio=uv3 d'inflation*socio=ec2 s'atténuent. Considérant que le lent*socio=rien ajustement*socio=et des anticipations*socio=uv3 observé dans le passé*socio=te était peut-être en partie*socio=rien dû à l'absence*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien définition claire des*socio=nil buts et*socio=nil échéances*socio=te en*socio=nil matière de*socio=nil stabilité*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil et la banque_du_canada*socio=ac ont annoncé conjointement des objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 à moyen_terme*socio=te. L'augmentation*socio=ec2 d'une *socio=rien année sur *socio=nil l'autre de L'IPC*socio=ec1 doit revenir à 3 pour cent*socio=rien d'ici à la fin*socio=rien de 1992, et à 2 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1995; après*socio=rien cette date, les objectifs*socio=uv4 restent à fixer, mais les autorités*socio=et viseraient une nouvelle*socio=rien réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. Des ajustements*socio=et temporaires*socio=rien pourront être*socio=rien apportés aux objectifs*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 au cas*socio=rien où l'imposition*socio=et indirecte*socio=rien, de façon*socio=rien imprévue, subirait d'importantes*socio=rien modifications*socio=rien, mais seuls*socio=rien les *socio=rien effets immédiats sur le*socio=nil niveau des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil seraient pris en compte*socio=rien. Avec les autres initiatives*socio=rien annoncées dans le dernier*socio=rien budget*socio=ec1 (comme le plafonnement*socio=uv4 des dépenses*socio=ec1 inscrit*socio=rien dans la loi*socio=et), les objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 devraient contribuer à améliorer la transparence*socio=uv3 et la crédibilité*socio=uv1 de la stratégie*socio=et du gouvernement*socio=ac, réduisant ainsi la perte*socio=ec2 de production*socio=ec1 (et le chômage*socio=ec1) requis*socio=uv4 pour réaliser la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. Beaucoup dépendra, toutefois, de la vitesse*socio=rien à laquelle les anticipations*socio=uv3 d'inflation*socio=ec2 fermement ancrées du secteur_privé*socio=et céderont, et de la mesure*socio=rien dans laquelle les autres niveaux*socio=rien de l'administration*socio=ec1, dont certains ont assoupli leur *socio=et orientation budgétaire,*socio=nil *socio=nil coopéreront à la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. Depuis 1984, le déficit*socio=ec1 de l'administration_fédérale*socio=ac est*socio=rien tombé de 81/4pour cent*socio=rien à 41/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et). Plus de la moitié*socio=rien de cette baisse*socio=ec2 *socio=rien est attribuable *socio=nil à des mesures*socio=et délibérées. Cependant, après*socio=rien des progrès*socio=uv1 *socio=rien initiaux considérables,*socio=nil l'*socio=nil assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et *socio=nil a marqué une pause à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80: le déficit*socio=ec1 a continué de diminuer légèrement en proportion*socio=rien au PIB*socio=ec1, mais il est*socio=rien resté pratiquement inchangé*socio=rien en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien, se chiffrant à 30 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac environ, ce qui a entraîné une augmentation*socio=ec2 continue*socio=rien du rapport*socio=rien déjà élevé*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 au PIB*socio=ec1. Le problème*socio=uv4 budgétaire*socio=et du Canada*socio=ac est*socio=rien dans une *socio=rien large mesure un problème*socio=uv4 d'*socio=nil endettement*socio=ec1:*socio=nil le*socio=nil solde*socio=ec1 du*socio=nil budget*socio=ec1 primaire *socio=nil étant devenu excédentaire*socio=rien en 1988, la progression*socio=ec2 persistante*socio=rien de l'endettement*socio=ec1 public*socio=et au cours*socio=rien des six *socio=rien dernières années *socio=nil tient à l'interaction*socio=rien entre le rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 élevé*socio=uv4, la maturité*socio=uv1 relativement brève*socio=rien de la dette*socio=ec1 et le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Bien*socio=rien que le ralentissement*socio=ec2 de l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et puisse être*socio=rien mécaniquement attribué à la *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, on peut avancer que celle-ci a été*socio=rien dans une *socio=rien certaine mesure une*socio=nil conséquence du*socio=nil retard *socio=nil pris dans la consolidation*socio=uv3 budgétaire*socio=et. De fait*socio=rien, en 1989, le solde*socio=ec1 primaire*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac a suivi une orientation*socio=et expansionniste*socio=ec2 au moment*socio=rien où la demande*socio=ec1 excédentaire*socio=rien entraînait une recrudescence*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 - *socio=rien phénomène attribuable au*socio=nil faible impact restrictif*socio=uv4 des*socio=nil nouvelles mesures*socio=et du*socio=nil budget*socio=ec1 fédéral*socio=et *socio=nil et à l'orientation*socio=et globalement expansionniste*socio=ec2 des budgets*socio=ec1 des provinces*socio=ac. Même si celles-ci ont de nouveau*socio=rien orienté leur action*socio=rien dans *socio=rien un sens expansionniste*socio=ec2,*socio=nil la*socio=nil politique_budgétaire*socio=et globale *socio=nil a pourtant retrouvé une orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 en 1990. Les plans*socio=rien révisés d'ajustement*socio=et budgétaire*socio=et incorporés dans le Budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991 visent à mieux doser le recours*socio=ec1 aux différents*socio=rien moyens*socio=ec1 d'action*socio=rien, car la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 a reposé dans une trop *socio=rien large mesure sur la*socio=nil politique_monétaire*socio=et,*socio=nil *socio=nil ce qui a limité les possibilités*socio=rien d'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil que de nouvelles*socio=rien réductions*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 aient été*socio=rien prévues dans le budget*socio=ec1 de 1990, le niveau*socio=rien plus élevé*socio=uv4 qu'escompté des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les répercussions*socio=ec2 budgétaires*socio=et de la récession*socio=ec2 ont battu en brèche*socio=rien les efforts*socio=uv1 faits*socio=rien par les autorités*socio=et pour réduire le déficit*socio=ec1. Ce n'est*socio=rien que cette année*socio=rien, toutefois, que l'on mesure*socio=rien pleinement l'incidence*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien les finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Pour compenser en partie*socio=rien les effets*socio=rien de la faiblesse*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 sur*socio=rien la base*socio=rien d'imposition*socio=et et les cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et, le Budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1991 a introduit des mesures*socio=et visant à réduire les dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des programmes*socio=et (dépenses*socio=ec1 autres que la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1), accroître les droits*socio=uv1 d'accises*socio=ec1 et relever les cotisations*socio=ec1 d'assurance-chômage*socio=et. Ces mesures*socio=et, qui représentent au total*socio=rien 1/3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, devraient permettre de stabiliser le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et pour l'exercice*socio=rien 1991/92 aux alentours*socio=rien de 30 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, soit un*socio=rien chiffre *socio=rien bien supérieur *socio=nil à celui prévu précédemment. Parmi les autres *socio=rien principales actions budgétaires*socio=et *socio=nil qui influent sur*socio=rien les perspectives*socio=te à moyen_terme*socio=te en matière*socio=rien de finances*socio=ec1 publiques*socio=et, on peut citer les plafonds*socio=ec1 sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 inscrits*socio=rien dans la loi*socio=et qui doivent assurer que la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des programmes*socio=et ne dépasse pas 3 pour cent*socio=rien par an*socio=rien, en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1, entre 1992 et 1996. Compte*socio=rien tenu de ces initiatives*socio=rien, les autorités*socio=et prévoient que le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et diminuera nettement dans les *socio=rien cinq ans *socio=nil à venir, se rapprochant peu à peu de la ligne*socio=rien fixée dans les budgets*socio=ec1 précédents*socio=rien. L'objectif*socio=uv4 d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et de 1 pour cent*socio=rien environ du PIB*socio=ec1 d'ici au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90 serait atteint, mais au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 de la charge*socio=rien fiscale*socio=et et d'une augmentation*socio=ec2 du rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 plus importants*socio=rien que prévu précédemment. Le plan*socio=rien révisé d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et suppose *socio=rien un net resserrement*socio=ec2 *socio=nil de l'orientation*socio=et budgétaire*socio=et à court_terme*socio=te, pour compenser le dérapage*socio=uv4 des *socio=rien dernières années.*socio=nil Après *socio=nil quoi, les autorités*socio=et diminueraient leur action*socio=rien restrictive*socio=uv4 délibérée, la vigueur*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 devant*socio=rien entraîner une nette*socio=rien réduction*socio=ec2 conjoncturelle*socio=uv4 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. La concentration*socio=ec2 de l'ajustement*socio=et budgétaire*socio=et en 1991 et, en particulier*socio=rien, la décision*socio=rien de s'orienter vers le rééquilibrage*socio=uv3 du compte*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et pendant une période*socio=te de faiblesse*socio=ec2 conjoncturelle*socio=uv4 de la demande*socio=ec1, neutralise en partie*socio=rien le jeu*socio=rien des stabilisateurs*socio=uv4 budgétaires*socio=et automatiques*socio=rien. Cependant, compte*socio=rien tenu des difficultés*socio=uv4 récurrentes rencontrées pour réduire le déficit*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années *socio=nil et du niveau*socio=rien à la fois*socio=rien élevé*socio=uv4 et croissant*socio=rien du rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1, renforcer la crédibilité*socio=uv1 *socio=rien est crucial,*socio=nil *socio=nil même si cela exige un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique_budgétaire*socio=et pendant la *socio=te période actuelle de*socio=nil faiblesse*socio=ec2 *socio=nil de la demande*socio=ec1. En outre, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil l'*socio=nil action budgétaire*socio=et au*socio=nil niveau fédéral*socio=et a*socio=nil été en*socio=nil partie *socio=nil annulée par les évolutions*socio=rien intervenues aux autres niveaux*socio=rien de l'administration*socio=ec1. En 1991, tandis que neuf*socio=rien provinces*socio=ac ont mis en place*socio=rien des budgets*socio=ec1 restrictifs*socio=uv4, la plus grande*socio=rien province*socio=ac a lancé une politique*socio=et de dépenses*socio=ec1 financées par le déficit*socio=ec1. Enfin, comme on l'a noté plus haut*socio=rien, il est*socio=rien de toute *socio=rien évidence nécessaire *socio=nil de rééquilibrer le dosage*socio=rien des instruments*socio=et de la politique_économique*socio=et et d'apporter *socio=rien un appui *socio=nil à la politique_monétaire*socio=et en vue*socio=rien de favoriser *socio=rien un revirement des*socio=nil anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2.*socio=nil Les*socio=nil principales mesures*socio=et structurelles*socio=uv4 *socio=nil adoptées depuis 1984 ont été*socio=rien examinées dans les études_économiques*socio=ec2 précédentes*socio=rien. Il s'agit de la déréglementation*socio=et des secteurs*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et des transports*socio=ec1, de la libéralisation*socio=et de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1, de la privatisation*socio=et de certaines*socio=rien entreprises*socio=ac publiques*socio=et, de l'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac et d'un*socio=rien programme*socio=et complet*socio=rien de *socio=et réforme fiscale,*socio=nil *socio=nil dont le *socio=rien deuxième volet *socio=nil - l'instauration*socio=rien de la TPS*socio=et - est*socio=rien entré en vigueur*socio=uv3 en janvier*socio=rien 1991. Les deux dernières*socio=rien mesures*socio=et, en particulier*socio=rien, devraient sensiblement augmenter le niveau*socio=rien de la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 à moyen_terme*socio=te, à mesure*socio=rien que se font sentir leurs effets*socio=rien positifs*socio=uv4 sur*socio=rien l'efficience*socio=uv3. La réforme*socio=et du régime*socio=et d'assurance-chômage*socio=et et la réorientation*socio=et correspondante*socio=rien de la politique*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 sont examinées en détail*socio=rien dans le chapitre*socio=rien III de cette étude*socio=ec2. *socio=rien Un grand projet en*socio=nil préparation *socio=nil depuis quelque temps*socio=rien et actuellement mis en *socio=rien oeuvre est la*socio=nil réforme*socio=et des*socio=nil règles*socio=et régissant le*socio=nil fonctionnement des*socio=nil institutions_financières*socio=ac.*socio=nil Le*socio=nil Gouvernement*socio=ac *socio=nil a introduit des *socio=et dispositions législatives *socio=nil qui devraient couronner les efforts*socio=uv1 de réforme*socio=et déployés jusqu'ici pour établir *socio=rien un nouveau cadre *socio=nil de la concurrence*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Ces propositions*socio=rien aboutiraient à un*socio=rien décloisonnement quasi total*socio=rien des activités*socio=rien des banques*socio=ac, des compagnies*socio=ac d'assurance*socio=ec1 et des sociétés*socio=ac fiduciaires et de crédit*socio=ec1. Avec les réformes*socio=et déjà réalisées et celles prévues dans l'avenir*socio=te proche, les *socio=rien principales initiatives structurelles*socio=uv4 *socio=nil annoncées dans la stratégie*socio=et de 1984 auront été*socio=rien menées à leur terme*socio=rien. Néanmoins, d'autres mesures*socio=et seraient encore *socio=rien nécessaires sur le*socio=nil plan structurel*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil subventions*socio=ec1,*socio=nil ouvertes*socio=uv4 *socio=nil ou non, au secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 ont augmenté dans les années*socio=rien 80 jusqu'à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4,*socio=nil qui*socio=nil reste inférieur *socio=nil toutefois à la moyenne*socio=rien pour l'OCDE*socio=ac. Les mesures*socio=et de garantie des revenus*socio=ec1 mises au point*socio=rien pour remplacer certaines*socio=rien des subventions*socio=ec1 existantes*socio=rien représentent une première*socio=rien étape*socio=te vers un*socio=rien renforcement*socio=ec2 des mécanismes*socio=et du marché*socio=ec1 et une réduction*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1. Une *socio=rien solution globale *socio=nil de la question*socio=rien des subventions*socio=ec1 dépend des progrès*socio=uv1 accomplis dans les négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac, au GATT*socio=et. D'après*socio=rien certaines*socio=rien estimations*socio=ec2, la suppression*socio=rien des *socio=rien obstacles existant *socio=nil entre les provinces*socio=ac pour ce qui est*socio=rien du commerce*socio=ec1, des services*socio=et et de l'investissement*socio=ec1 permettrait à la famille*socio=uv1 canadienne*socio=ac moyenne*socio=rien d'économiser jusqu'à 1 000 dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac par an*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac a demandé que ces obstacles*socio=rien soient éliminés d'ici à 1995, mais il faudra pour cela la coopération*socio=uv1 des provinces*socio=ac. Dans le dernier*socio=rien budget*socio=ec1, les autorités*socio=et reconnaissent qu'il faudrait faire davantage dans le domaine*socio=rien des politiques*socio=et microéconomiques*socio=ec1 afin de relancer la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 globale*socio=rien, qui manque*socio=rien de dynamisme*socio=uv3, et de réduire le "taux*socio=rien naturel*socio=rien" de chômage*socio=ec1 qui est*socio=rien élevé*socio=uv4. Le marché_du_travail*socio=ec1 du Canada*socio=ac s'est*socio=rien caractérisé par la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 la plus rapide*socio=rien de toute la zone_de_l'_ocde*socio=te au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, sous l'effet*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 naturel*socio=rien de la population*socio=ac, d'une importante*socio=rien immigration*socio=et nette*socio=rien et d'une *socio=rien forte hausse du*socio=nil taux d'*socio=nil activité.*socio=nil *socio=nil Dans le même temps*socio=rien, la progression*socio=ec2 moyenne*socio=rien de la productivité*socio=uv3 totale*socio=rien des facteurs*socio=rien a été*socio=rien l'une des plus faibles*socio=rien parmi les pays_membres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac. Se situant entre 71/2 et 8 pour cent*socio=rien, le "taux*socio=rien naturel*socio=rien" de chômage*socio=ec1 est*socio=rien élevé*socio=uv4, bien*socio=rien qu'il se soit beaucoup moins accru au cours*socio=rien des *socio=rien vingt dernières années *socio=nil que dans *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'autres pays_membres*socio=ac, surtout en Europe*socio=ac. Dans ce contexte*socio=rien, il parait désirable*socio=rien de revoir le système*socio=rien du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, qui exclut de l'emploi*socio=ec1 la main-d'_oeuvre*socio=ac à faible*socio=rien productivité*socio=uv3 en lui fixant un*socio=rien prix*socio=ec1 trop élevé*socio=uv4. Une partie*socio=rien du "taux*socio=rien naturel*socio=rien" de chômage*socio=ec1 peut être*socio=rien attribuée à la spécialisation*socio=uv3 régionale*socio=te de l'économie*socio=ec1 et au fait*socio=rien qu'elle soit basée plus que la *socio=rien moyenne sur des*socio=nil ressources_naturelles*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil différenciation régionale*socio=te des*socio=nil prestations*socio=et de*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil instaurée dans une perspective*socio=rien d'égalisation des revenus*socio=ec1 au niveau*socio=rien régional*socio=te, a eu tendance*socio=ec2 à freiner la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et à perpétuer la concentration*socio=ec2 géographique*socio=te du chômage*socio=ec1, faisant grimper les taux*socio=rien moyens*socio=ec1. On peut se demander si la redistribution*socio=et régionale*socio=te des revenus*socio=ec1 ne doit pas être*socio=rien recherchée par d'autres moyens*socio=ec1 que la différenciation*socio=rien des prestations*socio=et d'assurancechômage*socio=et, afin d'éviter les inefficiences propres*socio=rien à ce dispositif*socio=et. Un*socio=rien développement*socio=uv3 de la formation_professionnelle*socio=et est*socio=rien fréquemment prôné pour remédier aux problèmes*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1 canadien*socio=ac. Ce type*socio=rien de formation*socio=et vise généralement à réduire les inadéquations*socio=uv3 entre l'_offre_et_la_demande*socio=ec1 de qualifications*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1. La faible*socio=rien incidence*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 à long_terme*socio=te et le taux*socio=rien élevé*socio=uv4 de rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 au Canada*socio=ac donnent à penser que ces inadéquations*socio=uv3 ne sont peut-être pas un*socio=rien problème*socio=uv4 aussi grave*socio=rien que dans nombre*socio=rien de *socio=ac pays_membres européens.*socio=nil L'*socio=nil aggravation*socio=ec2 *socio=rien récente est,*socio=nil *socio=nil toutefois, *socio=rien un sujet d'*socio=nil inquiétude,*socio=nil *socio=nil comme le reconnaissent les autorités*socio=et. Le développement*socio=uv3 de la formation_professionnelle*socio=et, notamment si elle touche aussi des personnes*socio=ac pourvues d'un*socio=rien emploi*socio=ec1, devrait conduire à une augmentation*socio=ec2 de la productivité*socio=uv3 totale*socio=rien des facteurs*socio=rien. Pour autant que ces mesures*socio=et "actives*socio=uv4" du marché_du_travail*socio=ec1 soient ciblées sur*socio=rien les personnes*socio=ac faiblement qualifiées*socio=uv4 (et par conséquent*socio=rien à bas*socio=rien revenu*socio=ec1) et sur*socio=rien les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, elles pourraient aussi constituer une politique*socio=et de redistribution*socio=et efficace*socio=uv4 et se substituer en partie*socio=rien à la différenciation*socio=rien régionale*socio=te des prestations*socio=et de chômage*socio=ec1. En résumé, après*socio=rien la période*socio=te de reprise rapide*socio=rien qui a *socio=rien fait suite *socio=nil à la récession*socio=ec2 de 1981-82, l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac a manifesté des signes de tension*socio=ec2 de plus en plus évidents*socio=rien à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80. Les pressions*socio=ec2 et déséquilibres*socio=uv4 qui ont pesé sur*socio=rien la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 étaient dus en partie*socio=rien à une croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 plus faible*socio=rien et à un*socio=rien "taux*socio=rien naturel*socio=rien " de chômage*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4 que durant les décennies*socio=te précédentes*socio=rien. Le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et diminuant moins que prévu, c'est*socio=rien sur*socio=rien la politique_monétaire*socio=et qu'a reposé l'essentiel*socio=uv4 de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Le fort*socio=rien resserrement*socio=ec2 des *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil conjugué*socio=rien *socio=nil à la contraction*socio=ec2 ultérieure*socio=te de l'activité*socio=rien aux États-unis*socio=ac, a entraîné l'économie*socio=ec1 dans la récession*socio=ec2 en 1990. Pour éviter une alternance*socio=rien coûteuse*socio=ec2 de coups de frein*socio=rien et d'accélérateur, il sera indispensable*socio=uv4 d'orienter de *socio=rien façon continue les*socio=nil politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 *socio=nil dans la ligne*socio=rien des objectifs*socio=uv4 à moyen_terme*socio=te, en particulier*socio=rien la stabilisation*socio=et puis la réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien du rapport*socio=rien dette*socio=ec1 publique*socio=et/PIB*socio=ec1, et une progressions régulière*socio=ec2 vers la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. Ces deux objectifs*socio=uv4 sont réaffirmés dans le Budget*socio=ec1 1991 /92 et appuyés par les mesures*socio=et récentes*socio=rien de politique_budgétaire*socio=et ainsi que par la fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 explicites*socio=rien de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. Si ces politiques*socio=et s'accompagnent d'efforts*socio=uv1 soutenus dans le domaine*socio=rien de la réforme*socio=et structurelle*socio=uv4, le Canada*socio=ac devrait maintenir sa *socio=rien place traditionnelle au*socio=nil rang des*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil de la zone_de_l'_ocde*socio=te les plus prospères et les plus dynamiques*socio=uv4 sur*socio=rien le