*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1991 } Introduction*socio=rien. L'activité*socio=rien économique*socio=ec1 est*socio=rien restée globalement soutenue en France*socio=ac en 1990. La création_d'_emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien a *socio=rien été importante *socio=nil pour la *socio=rien troisième année consécutive,*socio=nil *socio=nil et, bien*socio=rien que restant *socio=rien sur un niveau toujours*socio=nil élevé*socio=uv4,*socio=nil le*socio=nil taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil a encore légèrement diminué. Il n'y a pas eu de dérapage*socio=uv4 de l'inflation*socio=ec2 grâce*socio=rien en partie*socio=rien à une compression*socio=et des marges, la situation*socio=rien financière*socio=ec1 des entreprises*socio=ac demeurant cependant confortable. Le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te ne s'est*socio=rien que modérément creusé. Les politiques*socio=et ont été*socio=rien axées sur*socio=rien deux objectifs*socio=uv4 à moyen_terme*socio=te: i) l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et, afin de ramener le déficit*socio=ec1 à *socio=rien un niveau compatible *socio=nil avec une évolution*socio=rien acceptable*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 publique*socio=et; et ii) le maintien*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 du franc*socio=ec1 dans le SME*socio=ec1, afin de continuer la politique*socio=et de désinflation*socio=ec2 et d'aller vers l'union_monétaire*socio=et européenne*socio=ac. Ces politiques*socio=et prudentes*socio=uv2 ont continué de porter leurs fruits*socio=rien: les primes*socio=ec1 de risque*socio=uv4 incorporées dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1 français*socio=ac ont été*socio=rien quasiment éliminées; malgré la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, l'inflation*socio=ec2 a continué de se ralentir, et la France*socio=ac a enregistré le taux*socio=rien le plus faible*socio=rien des sept principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac après*socio=rien l'Allemagne*socio=ac; enfin, l'économie*socio=ec1 a abordé la récente*socio=rien période*socio=te de turbulences*socio=rien avec un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et de *socio=rien dimensions modestes.*socio=nil La*socio=nil situation conjoncturelle*socio=uv4 s'*socio=nil est *socio=nil cependant dégradée récemment, comme dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac. L'économie*socio=ec1 *socio=rien est entrée,*socio=nil ces*socio=nil derniers mois,*socio=nil *socio=nil dans une phase*socio=te de ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. A la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, la croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien même arrêtée, le rythme*socio=rien de progression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 se trouvant fortement réduit par la montée générale*socio=rien des incertitudes*socio=uv3 dans le monde*socio=te sous l'effet*socio=rien, tout d'abord*socio=rien, des évolutions*socio=rien en Europe*socio=ac orientale*socio=te, puis de la crise*socio=uv2 dans le Golfe*socio=te persique; la récession*socio=ec2 dans plusieurs *socio=ac pays partenaires *socio=nil et l'appréciation*socio=ec2 des monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 ont également pesé sur*socio=rien l'activité*socio=rien. La guerre*socio=et dans le Golfe*socio=te a sans doute*socio=rien exercé *socio=rien un nouvel effet de*socio=nil freinage sur la*socio=nil demande*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil confiance*socio=uv1 des*socio=nil consommateurs*socio=ac *socio=nil comme celle des entreprises*socio=ac se détériorant sensiblement. Avec la fin*socio=rien des hostilités*socio=uv1, celle-ci devrait cependant se rétablir. Ainsi, avec la reprise attendue des marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te, *socio=rien un tassement des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et le relâchement*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 rendu possible*socio=rien par le progrès*socio=uv1 de la désinflation*socio=ec2 et le crédit*socio=ec1 de plus en plus grand*socio=rien accordé à la politique*socio=et de franc*socio=ec1 fort*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 devrait se redresser au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1991 pour se situer à des *socio=rien taux proches *socio=nil de 21/4 pour cent*socio=rien, soit à peu près le rythme*socio=rien de la croissance*socio=uv3 potentielle*socio=uv4. Selon les prévisions*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, le PIB*socio=ec1 pourrait augmenter en moyenne*socio=rien de 11/2 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2 cette année*socio=rien, et l'inflation*socio=ec2 devrait tomber à moins de 3 pour cent*socio=rien en fin*socio=rien d'année*socio=rien, la France*socio=ac améliorant encore sa performance*socio=uv3 relative*socio=rien par rapport*socio=rien à ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Néanmoins, l'infléchissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien pourrait suffire à annuler certains des gains*socio=ec1 enregistrés ces *socio=rien dernières années sur les*socio=nil fronts du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil et du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. Si la situation*socio=rien macro-économique*socio=ec1 fondamentale*socio=uv4 est*socio=rien favorable*socio=ec2, et si des progrès*socio=uv1 appréciables*socio=rien ont été*socio=rien réalisés en matière*socio=rien de réforme*socio=et structurelle*socio=uv4 durant les années*socio=rien 1980, beaucoup restent encore à faire dans ce domaine*socio=rien. La concurrence*socio=ec1 ne joue encore pas suffisamment sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des produits*socio=rien. Les résultats*socio=rien obtenus sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 ne sont pas encore satisfaisants*socio=uv4 et le chômage*socio=ec1 *socio=rien reste important.*socio=nil La*socio=nil situation des*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=nil appelle l'attention*socio=rien, surtout du côté*socio=rien des dépenses*socio=ec1. Il reste*socio=rien des efforts*socio=uv1 à faire pour contenir les dépenses*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac et de la sécurité_sociale*socio=et (principalement au titre*socio=rien de la santé*socio=et), d'autant plus que des pressions*socio=ec2 à la hausse*socio=rien devraient se faire sentir à plus long_terme*socio=te du côté*socio=rien des pensions*socio=et de retraite*socio=ec1 et de la protection*socio=et de l'environnement*socio=et. Le *socio=rien premier chapitre du*socio=nil projet d'*socio=nil étude*socio=ec2 présente l'*socio=nil évolution économique*socio=ec1 récente *socio=nil de la France*socio=ac et ses perspectives*socio=te pour l'avenir*socio=te *socio=rien immédiat compte *socio=nil tenu des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te auxquels le pays*socio=ac se trouve confronté. Le *socio=rien deuxième chapitre *socio=nil décrit et analyse*socio=rien le contexte*socio=rien actuel*socio=te des politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1. Le *socio=rien troisième est *socio=nil consacré à un*socio=rien examen*socio=ec2 de certains *socio=uv4 problèmes structurels -*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1,*socio=nil fiscalité*socio=et,*socio=nil dépenses*socio=ec1 et*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil de la sécurité_sociale*socio=et, financement*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac, et environnement*socio=et. Les *socio=rien principales caractéristiques *socio=nil de la politique*socio=et de la concurrence*socio=ec1 sont traitées dans le *socio=rien quatrième chapitre,*socio=nil le*socio=nil cinquième *socio=nil étant consacré aux conclusions*socio=rien. politiques_économiques*socio=et. Les politiques_monétaire*socio=et et de change*socio=rien. L'orientation*socio=et de la politique_monétaire*socio=et est*socio=rien restée globalement inchangée*socio=rien en 1990, les autorités*socio=et continuant de privilégier la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, tout en s'efforçant d'abaisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 dès lors*socio=rien que les conditions*socio=ec1 internes*socio=te et externes*socio=ec1 le permettaient. Les taux*socio=rien d'intervention*socio=et de la banque_centrale*socio=ac ont ainsi été*socio=rien réduits, en trois étapes*socio=te, de 1/4 de point*socio=rien de pourcentage*socio=rien en 1990. La croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 agrégats monétaires s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil pour sa *socio=rien part considérablement *socio=nil ralentie, largement en raison*socio=rien des changements*socio=uv3 dans la composition*socio=rien et la localisation des *socio=ec1 actifs financiers des*socio=nil agents*socio=ac;*socio=nil la*socio=nil progression*socio=ec2 *socio=nil de l'agrégat*socio=ec1 cible M2 a été*socio=rien, de ce fait*socio=rien, très inférieure*socio=rien à l'objectif*socio=uv4. Pour tenir compte*socio=rien de ces évolutions*socio=rien, imputables*socio=uv2 essentiellement aux modifications*socio=rien structurelles*socio=uv4 intervenues sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1, de nouveaux*socio=rien *socio=ec1 agrégats monétaires ont*socio=nil *socio=rien été définis *socio=nil à partir de 1991, l'objectif*socio=uv4 portant désormais sur*socio=rien l'agrégat*socio=ec1 large*socio=rien M3 dont la définition*socio=rien a été*socio=rien par ailleurs*socio=rien modifié. La croissance*socio=uv3 de celle-ci devrait se ralentir à 5 à 7 pour cent*socio=rien (contre 71/2 pour *socio=rien cent sur douze*socio=nil mois en*socio=nil décembre *socio=nil 1990), marquant*socio=rien ainsi la volonté*socio=uv1 des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 de maintenir une politique*socio=et non accommodante. Des taux_d'_intérêt*socio=ec1 relativement stables*socio=uv4. Les progrès*socio=uv1 dans la désinflation*socio=ec2 et la bonne*socio=rien tenue du franc*socio=ec1 au sein*socio=rien du mécanisme*socio=et européen*socio=ac de change*socio=rien ont conduit les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 à abaisser, en avril*socio=rien et en octobre*socio=rien 1990, leurs *socio=rien taux directeurs,*socio=nil *socio=nil ceux-ci étant ramenés de 10 pour cent*socio=rien à 9,25 pour cent*socio=rien pour les appels*socio=rien d'offre*socio=rien et de 10,75 pour cent*socio=rien à 10 pour cent*socio=rien pour les prises*socio=rien en pension*socio=et de cinq*socio=rien à dix jours*socio=rien. Les taux*socio=rien de réserves_obligatoires*socio=ec1 des banques*socio=ac ont été*socio=rien également réduits en octobre*socio=rien 1990, notamment pour faire face*socio=rien à des phénomènes*socio=rien de délocalisation vers les places financières*socio=ec1 ayant des taux*socio=rien de réserves_obligatoires*socio=ec1 inférieurs*socio=rien et pour tenter de limiter*socio=rien la baisse*socio=ec2 de la *socio=ec1 rentabilité bancaire.*socio=nil Les*socio=nil taux_d'_intérêt à*socio=nil court_terme*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui avaient progressé de 31/2 points*socio=rien de la mi-1988 au début*socio=rien de 1990, se sont ainsi sensiblement infléchis jusqu'en mai*socio=rien, pour se situer jusqu'au début*socio=rien de 1991 dans une plage de 10 à 101/2 pour cent*socio=rien (pour le taux*socio=rien interbancaire à trois mois*socio=rien, graphique*socio=rien 9). Plus récemment, avec le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien et la modération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, la bonne*socio=rien tenue du franc*socio=ec1 a permis*socio=rien à la Banque*socio=ac de France*socio=ac d'abaisser son taux*socio=rien d'intervention*socio=et de 1/4 de point*socio=rien, et les taux*socio=rien du marché*socio=ec1 sont revenus*socio=ec1 à 91/4 pour cent*socio=rien environ. Cette relative*socio=rien stabilité*socio=uv3 des taux*socio=rien français*socio=ac doit être*socio=rien appréciée en tenant compte*socio=rien des tensions*socio=ec2 croissantes*socio=rien qui se sont exercées sur*socio=rien les taux*socio=rien allemands*socio=ac durant la même période*socio=te. De fait*socio=rien, la crédibilité*socio=uv1 croissante*socio=rien de la politique*socio=et de change*socio=rien des autorités*socio=et françaises*socio=ac et la légère*socio=rien diminution*socio=ec2 de l'écart*socio=rien d'inflation*socio=ec2 par rapport*socio=rien à l'Allemagne*socio=ac ont permis*socio=rien de réduire graduellement le différentiel*socio=ec1 sur*socio=rien les taux*socio=rien à court_terme*socio=te (graphique*socio=rien 10). Témoignant de cette marge de manoeuvre*socio=rien accrue, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont été*socio=rien en mesure*socio=rien à la fin*socio=rien du mois*socio=rien d'octobre*socio=rien, pour la *socio=rien première fois depuis*socio=nil juillet *socio=nil 1988, d'effectuer un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de ciseaux entre les *socio=rien taux directeurs français*socio=ac et*socio=nil allemands*socio=ac *socio=nil (ces derniers*socio=rien étant relevés de 1/2 point*socio=rien le 1er novembre*socio=rien). Ce mouvement*socio=ec2 a été*socio=rien graduellement validé par le marché*socio=ec1 et l'écart*socio=rien des taux*socio=rien du marché*socio=ec1 à court_terme*socio=te a continué de se réduire pour être*socio=rien ramené à 1/4 pour cent*socio=rien environ en avril*socio=rien 1991 contre 3 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1990. Dans la même ligne*socio=rien, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 françaises*socio=ac n'ont pas suivi le relèvement*socio=ec2 des *socio=rien taux directeurs allemands*socio=ac *socio=nil décidé à la fin*socio=rien de janvier*socio=rien 1991. Après*socio=rien les hausses généralisées qu'avait engendré la perspective*socio=rien de réunification de l'Allemagne*socio=ac, les taux*socio=rien à long_terme*socio=te se sont stabilisés au printemps*socio=rien de 1990. Puis, à partir de l'été*socio=rien 1990 et jusqu'à la guerre*socio=et du Golfe*socio=te, contrairement aux taux*socio=rien à court_terme*socio=te, ils se sont *socio=rien inscrits sur une*socio=nil pente légèrement*socio=nil ascendante de*socio=nil sorte *socio=nil que, en conformité*socio=uv3 avec les tendances*socio=ec2 observées sur*socio=rien les autres places financières*socio=ec1, la courbe des rendements*socio=ec1 est*socio=rien redevenue positive*socio=uv4. Les tensions*socio=ec2 sur*socio=rien les *socio=rien taux longs ont*socio=nil été *socio=nil particulièrement marquées en août*socio=rien et en septembre*socio=rien où, sous l'influence des événements*socio=rien du Golfe*socio=te, ils ont augmenté de 1 point*socio=rien, alors que les taux*socio=rien allemands*socio=ac n'affichaient qu'une progression*socio=ec2 de 0,3 point*socio=rien. La prime de risque*socio=uv4, mesurée par l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien réels*socio=ec2 à long_terme*socio=te en France*socio=ac et en Allemagne*socio=ac, qui était tombée à moins de 1/2 point*socio=rien avant les événements*socio=rien du Golfe*socio=te (elle était de 1 1/4 point*socio=rien à fin*socio=rien 1989), est*socio=rien alors revenue à 1 point*socio=rien environ. Il semblerait que l'expérience*socio=ec2 des précédents*socio=rien chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1 n'ait pas joué en la faveur*socio=rien du *socio=ec1 marché obligataire,*socio=nil *socio=nil ce qui a pu entraîner un*socio=rien transfert*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 relativement plus important*socio=rien en France*socio=ac du long*socio=rien vers le court_terme*socio=te. De plus, certains investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te ont pu ralentir leurs achats*socio=ec1 de titres*socio=rien français*socio=ac après*socio=rien deux ans*socio=rien de forte*socio=rien augmentation*socio=ec2. Toutefois, début*socio=rien 199 1, à 0,6 point*socio=rien, l'écart*socio=rien sur*socio=rien les *socio=rien taux longs *socio=nil avec l'Allemagne*socio=ac s'était déjà beaucoup réduit: alors qu'en Allemagne*socio=ac, les pressions*socio=ec2 liées au déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et les risques*socio=uv4 inflationnistes*socio=ec2 ont sans doute*socio=rien freiné le mouvement*socio=ec2 de détente*socio=rien des *socio=rien taux longs observé*socio=nil sur *socio=nil plusieurs places financières*socio=ec1, les *socio=rien taux longs français*socio=ac *socio=nil se sont repliés indiquant *socio=rien un retour *socio=nil à la confiance*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac dans le caractère*socio=rien durable*socio=uv4 des progrès*socio=uv1 en matière*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 marqué des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil lié aux innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1. L'évolution*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil pour sa part*socio=rien fortement affectée par les modifications*socio=rien dans la composition*socio=rien des *socio=ec1 actifs financiers des*socio=nil agents*socio=ac.*socio=nil Le*socio=nil succès*socio=uv1 des*socio=nil plans*socio=rien d'*socio=nil épargne populaire*socio=rien *socio=nil (PEP) s'est*socio=rien très largement effectué au détriment*socio=uv2 des dépôts*socio=ec1 à vue*socio=rien et des *socio=rien comptes sur livret,*socio=nil *socio=nil même si, selon l'appréciation*socio=uv1 des autorités*socio=et françaises*socio=ac, cette *socio=rien nouvelle forme de*socio=nil placement*socio=ec1 *socio=nil pourrait avoir également suscité une épargne*socio=ec1 nouvelle*socio=rien. Le développement*socio=uv3 très rapide*socio=rien des fonds*socio=ec1 placés dans les Organismes*socio=ac de placement*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 en *socio=ec1 valeurs mobilières (*socio=nil OPCVM*socio=ac)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil plus Particulièrement dans les SICAV*socio=et monétaires*socio=ec1 (dont l'encours a augmenté de 35 pour cent*socio=rien en glissement*socio=rien en 1990), a également modifié la structure*socio=ec1 des placements*socio=ec1 liquides. Enfin, on a assisté*socio=rien durant les trois premiers*socio=rien trimestres*socio=te de l'année*socio=rien à la constitution*socio=rien d'importants*socio=rien avoirs*socio=ec1 en francs*socio=ec1 à l'étranger*socio=te (voir chapitre*socio=rien 1), les banques*socio=ac incitant leurs clients, une fois*socio=rien levés les derniers*socio=rien contrôles*socio=et des changes*socio=rien, à transférer leurs fonds*socio=ec1 sur*socio=rien des places appliquant des taux*socio=rien de *socio=ec1 réserves_obligatoires bancaires moins*socio=nil élevés*socio=uv4,*socio=nil ces*socio=nil fonds *socio=nil étant ensuite remis à la disposition*socio=et des *socio=ac banques françaises *socio=nil par leurs correspondants*socio=rien à l'étranger*socio=te. Au total*socio=rien, la croissance*socio=uv3 en cours*socio=te d'année*socio=rien de la masse_monétaire*socio=ec1 MI*socio=rien a été*socio=rien de 2 Pour cent*socio=rien et celle de M2 légèrement négative*socio=rien (alors que l'objectif*socio=uv4 se situait dans une fourchette*socio=rien de 31/2à 51/2 pour cent*socio=rien). La progression*socio=ec2 sur*socio=rien douze mois*socio=rien de l'agrégat*socio=ec1 large*socio=rien de liquidité*socio=ec1 L a été*socio=rien pour sa part*socio=rien ramenée à 71/2 pour cent*socio=rien à fin*socio=rien 1990, contre 101/2 pour cent*socio=rien à fin*socio=rien 1989 (tableau*socio=rien 5). Avec la réforme*socio=et de la définition*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil qui désormais inclut dans M3 les titres*socio=rien d'OPCVM*socio=ac à court_terme*socio=te détenus*socio=rien par les agents*socio=ac non financiers*socio=ec1 résidents*socio=ac, l'évolution*socio=rien de l'agrégat*socio=ec1 cible devrait s'avérer plus stable*socio=uv4. Ces développements*socio=rien ont conduit les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 à abaisser, ainsi qu'on l'a indiqué plus haut*socio=rien, les taux*socio=rien de réserves_obligatoires*socio=ec1 des banques*socio=ac, notamment ceux sur*socio=rien les *socio=rien comptes sur livret *socio=nil (de 3 à 2 pour cent*socio=rien) et sur*socio=rien les dépôts*socio=ec1 à terme*socio=rien et certificats de dépôt*socio=rien (de 3 à 0,5 pour cent*socio=rien). Ainsi, les avoirs*socio=ec1 que les établissements*socio=rien de crédit*socio=ec1 maintiennent au titre*socio=rien des réserves_obligatoires*socio=ec1 ont été*socio=rien allégés de 25 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 environ. Par ailleurs*socio=rien, certaines*socio=rien mesures*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil pour freiner la croissance*socio=uv3 des OPCVM*socio=ac à court_terme*socio=te. Toutefois, il paraît difficile*socio=rien, sauf à encourir là encore des phénomènes*socio=rien de délocalisation, de revenir sur*socio=rien les allégements*socio=uv3 de fiscalité*socio=et dont ils bénéficient. Une demande*socio=rien de *socio=ec1 financement externe encore*socio=nil rapide*socio=rien.*socio=nil En*socio=nil dépit*socio=rien du*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de l'activité*socio=rien, l'endettement*socio=ec1 intérieur*socio=te total*socio=rien des agents*socio=ac non financiers*socio=ec1 n'a enregistré qu'une très lente*socio=rien décélération*socio=ec2 en 1990. En particulier*socio=rien, les *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil à l'économie*socio=ec1 ont continué de progresser à *socio=rien un rythme très*socio=nil rapide *socio=nil (15 pour cent*socio=rien en glissement*socio=rien en 1990) pratiquement inchangé*socio=rien depuis le milieu*socio=rien de 1988. L'augmentation*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 aux sociétés*socio=ac reste*socio=rien particulièrement vive (près de 22 pour cent*socio=rien), reflétant le développement*socio=uv3 encore soutenu des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 et leurs opérations*socio=rien de fusion*socio=rien et d'acquisition*socio=rien, mais sans doute*socio=rien aussi un*socio=rien besoin*socio=uv1 accru de *socio=ec1 financement externe *socio=nil entraîné par la diminution*socio=ec2 des profits*socio=ec1, que le repli*socio=rien des cours*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 d'actions*socio=rien et d'obligations*socio=ec1 rendait difficile*socio=rien à satisfaire. Par contre, les crédits*socio=ec1 de trésorerie*socio=ec1 aux particuliers*socio=rien et les crédits*socio=ec1 à l'habitat*socio=rien se sont tassés, les particuliers*socio=rien ayant ralenti le rythme*socio=rien de leurs dépenses*socio=ec1 et les banques*socio=ac faisant preuve*socio=ec2 d'une plus grande*socio=rien prudence*socio=uv1 face*socio=rien au risque*socio=uv4 de surendettement des ménages*socio=ac. Selon l'appréciation*socio=uv1 des autorités*socio=et françaises*socio=ac, il ne semble cependant pas que, même en cas*socio=rien d'augmentation*socio=ec2 des défaillances*socio=rien d'emprunteurs*socio=ac liée à une hausse*socio=rien des taux*socio=rien ou à une baisse*socio=ec2 de la valeur*socio=ec1 des *socio=ec1 actifs immobiliers,*socio=nil les*socio=nil *socio=ac banques françaises *socio=nil soient exposées à un*socio=rien risque*socio=uv4 systémique, d'autant plus que les risques-pays ont déjà été*socio=rien largement provisionnés au cours*socio=rien des *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil Par contre, la profitabilité des banques*socio=ac a diminué en 1990, le coût*socio=ec1 de leurs ressources*socio=ec1 ayant été*socio=rien alourdi, du fait*socio=rien notamment de la concurrence*socio=ec1 exercée sur*socio=rien les dépôts*socio=ec1 faiblement rémunérés par les *socio=rien nouvelles formes *socio=nil de collecte comme les OPCVM*socio=ac ou le PEP. Si la progression*socio=ec2 des *socio=ec1 financements bancaires est*socio=rien *socio=nil restée très rapide*socio=rien, les *socio=ec1 financements obligataires *socio=nil se sont ralentis (avec en particulier*socio=rien une nette*socio=rien inflexion*socio=ec2 des émissions*socio=rien par les institutions_financières*socio=ac) sous l'influence à la fois*socio=rien de la hausse*socio=rien des taux*socio=rien et des incertitudes*socio=uv3 nées de la crise*socio=uv2 du Golfe*socio=te. Ainsi, compte*socio=rien tenu des intérêts*socio=ec1 versés, les remboursements*socio=ec1 auront sensiblement dépassé, sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien, l'apport*socio=rien des souscripteurs. Les émissions*socio=rien d'actions*socio=rien ont également enregistré *socio=rien un repli sensible,*socio=nil le*socio=nil climat sur ce*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil étant affecté par la baisse*socio=ec2 des cours*socio=ec1, d'environ 25 pour cent*socio=rien de fin-juin 1990 à la mi-janvier 1991 (indice CAC). L'issue*socio=rien favorable*socio=ec2 de la guerre*socio=et du Golfe*socio=te et la perspective*socio=rien de l'amorce d'une reprise dès le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien se sont cependant accompagnées d'un*socio=rien léger*socio=rien redressement*socio=ec2 des *socio=ec1 marchés boursiers.*socio=nil Quelques*socio=nil considérations*socio=rien *socio=nil à Plus long_terme*socio=te. Les autorités*socio=et s'en tiennent à leur politique*socio=et de monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien depuis plus de quatre ans*socio=rien maintenant: la valeur*socio=ec1 du franc*socio=ec1 ne s'est*socio=rien dépréciée par rapport*socio=rien à aucune autre monnaie*socio=ec1 du mécanisme*socio=et de change*socio=rien du SME*socio=ec1. Bien*socio=rien que le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien ait connu des accès*socio=uv1 périodiques*socio=te de tension*socio=ec2, les opérateurs*socio=ac testant la détermination*socio=rien des autorités*socio=et à défendre la parité*socio=ec1, la résolution*socio=uv1 manifestée par celles-ci dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 a donné à la politique*socio=et de plus en plus de crédibilité*socio=uv1, ce qui a permis*socio=rien une *socio=ec2 diminution tendancielle des*socio=nil écarts*socio=rien de*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil avec l'Allemagne*socio=ac, parallèlement au rétrécissement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien d'inflation*socio=ec2. De fait*socio=rien, en termes*socio=rien réels*socio=ec2, ces écarts*socio=rien sont éliminés. Néanmoins, aussi réconfortants que soient ces résultats*socio=rien, il ne faut pas oublier que le niveau*socio=rien des taux*socio=rien réels*socio=ec2 à long_terme*socio=te a sensiblement augmenté en 1990 pour atteindre quelque 7 pour cent*socio=rien, soit *socio=rien un point *socio=nil de plus qu'en 1989. Même s'il *socio=rien est difficile *socio=nil de quantifier l'incidence*socio=ec2 des modifications*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien le niveau*socio=rien de l'activité*socio=rien, il y a toutes raisons*socio=rien de croire que le maintien*socio=rien pendant une période*socio=te prolongée de taux_d'_intérêt*socio=ec1 à des niveaux*socio=rien sensiblement supérieurs*socio=rien aux taux*socio=rien tendanciels de croissance*socio=uv3 (l'écart*socio=rien étant actuellement de l'ordre*socio=rien de 4 à 5 points*socio=rien) ne peut que contribuer à une compression*socio=et de l'investissement*socio=ec1, avec tous les *socio=rien effets négatifs *socio=nil que cela peut avoir sur*socio=rien les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te. En outre, la politique*socio=et de monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien s'est*socio=rien traduite par une appréciation*socio=ec2 progressive*socio=rien du franc*socio=ec1 en *socio=rien termes effectifs *socio=nil (vis-à-vis des monnaies*socio=ec1 du SME*socio=ec1 et des autres pays*socio=ac), qui, même si elle a été*socio=rien relativement limitée (6 pour cent*socio=rien environ du début*socio=rien de 1989 à la fin*socio=rien de 1990 malgré *socio=rien un léger renversement ces*socio=nil derniers mois)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil a exercé *socio=rien un effet de*socio=nil freinage sensible sur les*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil de la France*socio=ac. La position*socio=rien du franc*socio=ec1 doit être*socio=rien appréciée à la lumière*socio=rien de l'unification*socio=et récente*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac. Il s'agit là d'un*socio=rien *socio=ec2 choc réel *socio=nil qui devrait accroître le taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 du capital*socio=ec1 en Allemagne*socio=ac et, par conséquent*socio=rien, augmenter pour *socio=rien un certain temps la*socio=nil valeur*socio=ec1 d'*socio=nil équilibre*socio=uv3 du*socio=nil deutschemark*socio=ec1 en*socio=nil termes réels*socio=ec2 par*socio=nil rapport *socio=nil aux autres monnaies*socio=ec1 en général*socio=rien. Si la France*socio=ac (et ses autres partenaires*socio=ac du SME*socio=ec1) continuent d'assurer le maintien*socio=rien de la parité*socio=ec1 de leur monnaie*socio=ec1 par rapport*socio=rien au deutschemark*socio=ec1, l'ajustement*socio=et devrait, toutes *socio=rien choses égales par*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil s'effectuer notamment par un*socio=rien mouvement*socio=ec2 du différentiel*socio=ec1 d'inflation*socio=ec2 avec l'Allemagne*socio=ac. La politique_budgétaire*socio=et. 1990: Année*socio=rien charnière sur*socio=rien le plan*socio=rien budgétaire*socio=et. L'année*socio=rien 1990 a mis fin*socio=rien à une période*socio=te d'aisance*socio=uv1 budgétaire*socio=et qui a permis*socio=rien de réduire substantiellement le déficit*socio=ec1 et d'entreprendre une politique*socio=et active*socio=uv4 d'allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et. En effet*socio=rien, de 1986 à 1990, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac s'est*socio=rien réduit sensiblement, passant de 138 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 à moins de 90 milliard*socio=rien, soit de 2,7 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 à 1,4 pour cent*socio=rien (tableau*socio=rien 6). Si le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 de l'État*socio=ac a été*socio=rien ramené de 100 milliards*socio=rien en 1989 à 93,4 milliards*socio=rien en 1990, le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac s'est*socio=rien creusé en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien. Contrairement à l'année*socio=rien précédente*socio=rien, et malgré des opérations*socio=rien de redéploiement*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 définitif*socio=rien de l'État*socio=ac a été*socio=rien légèrement supérieur*socio=rien à l'objectif*socio=uv4 initialement fixé dans la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1990. Le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 depuis le milieu*socio=rien de 1989 a affecté les recettes*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien par rapport*socio=rien aux prévisions*socio=ec2, qui, étant sensiblement plus faibles*socio=rien (12 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, selon le collectif*socio=uv2 budgétaire*socio=et, contre 38 milliards*socio=rien en 1988 et 28 milliards*socio=rien en 1989), n'ont pas suffi pour financer les dépenses*socio=ec1 nouvelles*socio=rien liées notamment à la crise*socio=uv2 du Golfe*socio=te et aux interventions*socio=et de solidarité*socio=uv1 (revenu*socio=ec1 minimum*socio=rien d'insertion*socio=uv3, aide*socio=uv1 aux pays_en_développement*socio=ac et aide*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1). La politique*socio=et d'allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et commencée il y a quelques années*socio=rien a permis*socio=rien d'abaisser légèrement le taux*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 qui sont passés*socio=te de 44,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1985 à 43,9 pour cent*socio=rien en 1990, tout en demeurant sensiblement plus élevés*socio=uv4 que dans les autres grands*socio=rien pays*socio=ac de la CEE*socio=et (voir plus bas*socio=rien). On doit noter que seul*socio=rien le poids*socio=rien des charges*socio=rien fiscales*socio=et des administrations_publiques*socio=ac centrales*socio=rien a sensiblement baissé depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80. Les autres *socio=rien postes sur *socio=nil lesquels l'État*socio=ac n'a pas directement d'influence, comme les contributions*socio=uv1 à la CEE*socio=et, ou bien*socio=rien qui font l'objet*socio=rien de problèmes*socio=uv4 d'ordre*socio=rien structurel*socio=uv4, comme le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et, ont vu augmenter la part*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 dans le PIB*socio=ec1. Dans le cadre*socio=rien de la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1990, les réductions*socio=ec2 d'impôts*socio=et entreprises*socio=ac pour adapter*socio=rien le système*socio=rien français*socio=ac de taxation*socio=et et améliorer la compétitivité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac à l'échéance*socio=te 1993 ont atteint 26 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit 0,4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Elles comprennent notamment une nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2 du taux*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les profits*socio=ec1 non distribués des sociétés*socio=ac et du taux*socio=rien majoré de TVA*socio=et, ainsi que des allégements*socio=uv3 de la fiscalité*socio=et de l'épargne*socio=ec1. En sens*socio=rien inverse, l'impôt*socio=et de solidarité*socio=uv1 sur*socio=rien la fortune*socio=ec1 a été*socio=rien réaménagé à la hausse*socio=rien et les prélèvements*socio=ec1 sociaux*socio=et se sont alourdis, de sorte*socio=rien que la part*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 dans le PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien stabilisée en 1990 au niveau*socio=rien de 1989. Dans le même temps*socio=rien, la part*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et dans le PIB*socio=ec1 est*socio=rien tombée de 51,4 pour cent*socio=rien en 1986 à 50 pour cent*socio=rien en 1990 (tableau*socio=rien 6). Ce sont les salaires*socio=ec1 et les *socio=ec1 transferts économiques *socio=nil qui ont le plus contribué à cette évolution*socio=rien, reflétant, d'une part*socio=rien, la modération*socio=ec2 initiale*socio=rien de la politique*socio=et salariale*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et et, d'autre part*socio=rien, l'approche moins interventionniste de l'État*socio=ac facilitée par les conditions_économiques*socio=ec1. Par contre, par souci*socio=rien de développement*socio=uv3 et de modernisation*socio=ec2 des infrastructures*socio=et, les investissements*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac n'ont pas été*socio=rien affectés, leur part*socio=rien dans le PIB*socio=ec1 restant stable*socio=uv4 (aux environs*socio=rien de 31/4 pour *socio=rien cent sur la*socio=nil période*socio=te *socio=nil 1986-90). De plus, les charges*socio=rien d'intérêts*socio=ec1 au titre*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et ont augmenté plus rapidement que le PIB*socio=ec1 en 1989 et en 1990 du fait*socio=rien de la montée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et du paiement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 capitalisés d'obligations*socio=ec1 renouvelables*socio=rien du Trésor*socio=et (5,6 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1). Les progrès*socio=uv1 réalisés au cours*socio=rien des quatre *socio=rien dernières années ont*socio=nil été *socio=nil clairement facilités par le rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 soutenu de la production*socio=ec1. L'utilisation*socio=rien de ce "gain*socio=ec1 de croissance*socio=uv3" peut être*socio=rien illustrée par une comparaison*socio=rien entre l'évolution*socio=rien effective*socio=rien du compte*socio=rien des administrations*socio=ec1 sur*socio=rien la période*socio=te 1986-90 et la situation*socio=rien telle qu'elle aurait pu être*socio=rien observée dans une hypothèse*socio=ec2 mécanique*socio=rien de politiques_budgétaires*socio=et "inchangées*socio=rien". On note tout d'abord*socio=rien que le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et primaire*socio=rien s'est*socio=rien moins amélioré que dans l'hypothèse*socio=ec2 de politiques_budgétaires*socio=et inchangées*socio=rien (tableau*socio=rien 7). Outre l'amélioration*socio=uv1 du déficit*socio=ec1 (de 2 points*socio=rien de PIB*socio=ec1 environ hors paiements_d'_intérêts*socio=et), les "gains*socio=ec1" budgétaires*socio=et en France*socio=ac, comme dans la plupart*socio=rien des autres grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, ont en *socio=rien effet été *socio=nil utilisés pour financer des augmentations*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 réelles*socio=ec2. Dans le même temps*socio=rien, mais dans une *socio=rien bien moindre mesure *socio=nil qu'en Allemagne*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac qui ont entrepris des réformes*socio=et en profondeur*socio=rien de leur système_fiscal*socio=et, ces "gains*socio=ec1" ont permis*socio=rien aux pouvoirs_publics*socio=et de financer des allégements*socio=uv3 d'impôt*socio=et d'un*socio=rien montant*socio=ec1 global*socio=te de 170 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 depuis 1985, soit 3 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1 sur*socio=rien six ans*socio=rien. La réduction*socio=ec2 des impôts*socio=et directs*socio=rien des ménages*socio=ac a représenté 35 pour cent*socio=rien du montant*socio=ec1 global*socio=te et celle des entreprises*socio=ac 20 pour cent*socio=rien, tandis que la baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien de TVA*socio=et a contribué pour 25 pour cent*socio=rien (tableau*socio=rien A3 en annexe*socio=rien). 1991: Poursuite*socio=rien de la rigueur*socio=uv3. La Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1991 réaffirme les objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et d'allégement*socio=uv3 de la fiscalité*socio=et en préparation*socio=rien des échéances*socio=te communautaires*socio=ac. Selon les prévisions*socio=ec2 officielles*socio=et, établies l'automne*socio=rien *socio=rien dernier sur une*socio=nil hypothèse*socio=ec2 de*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil de 2,7 pour cent*socio=rien, le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et de l'État*socio=ac se réduirait de 10 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 à 81 milliards*socio=rien en 1991, malgré le ralentissement*socio=ec2 spontané*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et. Hors report*socio=rien de dépenses*socio=ec1 de l'année*socio=rien précédente*socio=rien, la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac devrait rester plus faible*socio=rien que celle du PIB*socio=ec1 (4,8 contre 5,4 pour cent*socio=rien) mais les crédits*socio=ec1 consacrés à l'éducation*socio=et nationale*socio=te (9 pour cent*socio=rien), à la recherche*socio=ec2 (7,3*socio=rien pour cent*socio=rien) et à la solidarité*socio=uv1, notamment le logement_social et la protection_sociale*socio=et avec la montée en charge*socio=rien du RMI (21,8 pour cent*socio=rien), augmenteront plus sensiblement. Les charges*socio=rien financières*socio=ec1 liées au service_de_la_dette*socio=ec1 devraient augmenter en 1991 à *socio=rien un rythme double *socio=nil de celui de l'ensemble*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac (9,8 pour cent*socio=rien) et absorberaient 12,7 pour cent*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et nettes*socio=rien. Mais, la modération*socio=ec2 des consommations intermédiaires*socio=rien, une certaine*socio=rien rigueur*socio=uv3 salariale*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 permettraient de réduire le déficit*socio=ec1 de l'État*socio=ac. Les nouveaux*socio=rien efforts*socio=uv1 d'allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et, d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 81/2 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1991, soit moitié*socio=rien moins qu'en 1990, devraient être*socio=rien également répartis entre les entreprises*socio=ac et les ménages*socio=ac. Deux objectifs*socio=uv4 sont visés. Le *socio=rien premier est *socio=nil d'amortir la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 en diminuant la fiscalité*socio=et *socio=rien indirecte sur les*socio=nil produits pétroliers*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ainsi qu'en abaissant le taux*socio=rien majoré de TVA*socio=et de 25 pour cent*socio=rien à 22 pour cent*socio=rien, mesure*socio=rien appliquée par anticipation*socio=uv3 dès septembre*socio=rien 1990. Le second*socio=rien objectif*socio=uv4 est*socio=rien de soutenir l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4 des entreprises*socio=ac à travers*socio=rien, notamment, la baisse*socio=ec2 de 37 pour cent*socio=rien à 34 pour cent*socio=rien du taux*socio=rien de l'impôt*socio=et des sociétés*socio=ac sur*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 non distribués. Pour financer ces mesures*socio=et, la fiscalité*socio=et sur*socio=rien le patrimoine*socio=et est*socio=rien alourdie, notamment par *socio=rien un réaménagement *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien la fortune*socio=ec1 et par la hausse*socio=rien du taux*socio=rien d'imposition*socio=et des *socio=ec1 plus-values financières des*socio=nil entreprises*socio=ac.*socio=nil *socio=nil D'autre part*socio=rien, pour amorcer une fiscalisation de la protection_sociale*socio=et et pour élargir l'assiette*socio=rien du financement*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac a introduit *socio=rien un nouvel "*socio=nil impôt*socio=et"*socio=nil ,*socio=nil la*socio=nil contribution*socio=uv1 sociale*socio=et *socio=nil généralisée (CSG*socio=et), au taux*socio=rien uniforme*socio=uv4 de 1, 1 pour cent*socio=rien et à recettes*socio=ec1 constantes*socio=rien pour 1991 (voir ci-dessous). Les hypothèses*socio=ec2 sur*socio=rien lesquelles se fonde la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1991 sont particulièrement fragiles*socio=rien. La croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 de 2,7 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2 retenue*socio=rien alors a été*socio=rien révisée en baisse*socio=ec2 (2 pour cent*socio=rien), avec une incidence*socio=ec2 *socio=rien importante sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 spontanée des*socio=nil recettes*socio=ec1.*socio=nil Une*socio=nil baisse*socio=ec2 *socio=nil de 1 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien du taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 devrait, selon des simulations*socio=rien faites à l'aide*socio=uv1 du modèle*socio=rien INTERLINK*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, augmenter le taux_de_croissance*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et de 1/4 de point*socio=rien et creuser le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac de quelque 20 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (0,3 point*socio=rien du PIB*socio=ec1). Dans ces conditions*socio=ec1, la politique*socio=et de réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 suivie par les pouvoirs_publics*socio=et pourrait s'avérer plus ardue*socio=rien; aussi les autorités*socio=et ont-elles annoncé récemment *socio=rien un plan de*socio=nil réductions*socio=ec2 de*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil de 10 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (0,2 point*socio=rien du PIB*socio=ec1), qui cependant ne prennent pas en compte*socio=rien les effets*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 récent*socio=rien de l'activité*socio=rien. Les marges de manoeuvre*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et restent, en effet*socio=rien, limitées. Si le niveau*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et nette*socio=rien en termes*socio=rien du PIB*socio=ec1 apparaît relativement peu élevé*socio=uv4 par rapport*socio=rien à la moyenne*socio=rien des autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, et a même légèrement baissé ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil atteignant 24,7 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1990 contre 25,5 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1985, la *socio=rien situation reste cependant*socio=nil fragile.*socio=nil Les*socio=nil perspectives*socio=te d'*socio=nil évolution de*socio=nil certaines dépenses*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil notamment les dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et, dont la progression*socio=ec2 risque*socio=uv4 d'augmenter rapidement à législation*socio=et inchangée*socio=rien, pourraient peser à *socio=rien terme sur la*socio=nil dette*socio=ec1 publique*socio=et.*socio=nil *socio=nil De plus, si l'excédent*socio=ec1 primaire*socio=rien du budget*socio=ec1 de l'administration_centrale*socio=ac a atteint les 40 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 requis*socio=uv4, selon les calculs*socio=rien des autorités*socio=et françaises*socio=ac, pour stabiliser le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 de l'État*socio=ac en termes*socio=rien du PIB*socio=ec1, ce dernier*socio=rien objectif*socio=uv4 n'était pas encore atteint à la fin*socio=rien de 1990. Conclusions*socio=rien. Si elle a été*socio=rien moins substantielle*socio=rien qu'en 1988-89, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 a représenté quelque 21/4 pour cent*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2 en 1990, soit un*socio=rien chiffre très comparable*socio=rien à celui enregistré dans l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te. La demande*socio=ec1 additionnelle*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac s'est*socio=rien traduite par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 légèrement supérieur*socio=rien à 1 pour cent*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, sans pour autant suffire à faire baisser de *socio=rien façon importante un taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 toujours*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil Le*socio=nil climat économique*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil néanmoins détérioré sensiblement dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien. Jusqu'au troisième*socio=rien trimestre*socio=te, cet affaiblissement*socio=rien conjoncturel*socio=uv4 - qui avait débuté au milieu*socio=rien de 1989 - est*socio=rien resté relativement limité, la production*socio=ec1 revenant sur*socio=rien son sentier*socio=rien de croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4, sous l'influence conjuguée*socio=rien du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 en France*socio=ac et plus généralement en Europe*socio=ac, et du tassement*socio=rien de l'activité*socio=rien dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil *socio=ac pays partenaires.*socio=nil *socio=nil Mais il s'est*socio=rien encore accentué après*socio=rien l'éclatement*socio=rien de la crise*socio=uv2 du Golfe*socio=te et la généralisation*socio=rien de la récession*socio=ec2 en amérique_du_nord*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, pour faire place*socio=rien à une stagnation*socio=ec2 ces *socio=rien derniers mois.*socio=nil La*socio=nil confiance*socio=uv1 des*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil comme des entreprises*socio=ac s'est*socio=rien affaiblie, et la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil a fortement reculé. De plus, la situation*socio=rien s'est*socio=rien à nouveau*socio=rien aggravée après*socio=rien le déclenchement*socio=rien des hostilités*socio=uv1 en janvier*socio=rien, reflétant *socio=rien un comportement *socio=nil d'attentisme aussi bien*socio=rien de la part*socio=rien des ménages*socio=ac que des entreprises*socio=ac. Cette évolution*socio=rien n'est*socio=rien d'ailleurs*socio=rien pas spécifique*socio=rien à la France*socio=ac mais se retrouve, tout du moins jusqu'à *socio=rien un certain point,*socio=nil *socio=nil dans pratiquement tous les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te, à l'exception*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac occidentale*socio=te. Il n'en demeure pas moins que la situation*socio=rien économique*socio=ec1 *socio=rien sous-jacente reste saine*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Globalement, l'inflation*socio=ec2 paraît maîtrisée, et elle a même été*socio=rien plus faible*socio=rien en 1990 qu'en 1989. Les augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 se sont accélérées au début*socio=rien de l'année*socio=rien face*socio=rien aux tensions*socio=ec2 du marché_du_travail*socio=ec1, mais les revendications*socio=uv1 récentes*socio=rien semblent avoir été*socio=rien plus modérées. Les effets*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 semblent avoir été*socio=rien limités, celle-ci n'ayant pas eu d'incidence*socio=ec2 durable*socio=uv4 sur*socio=rien les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 et ne s'étant apparemment pas répercutée sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et les autres prix*socio=ec1. La rentabilité*socio=ec1 des entreprises*socio=ac *socio=rien reste sur des*socio=nil niveaux historiquement élevés*socio=uv4 *socio=nil malgré une compression*socio=et des marges bénéficiaires*socio=ac (en particulier*socio=rien à l'exportation*socio=ec1) due à la dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1, à l'augmentation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac - sous l'effet*socio=rien pour partie*socio=rien d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 conjoncturel*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 - et l'atténuation*socio=rien des contraintes*socio=uv1 de capacité*socio=uv3. Le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te s'est*socio=rien légèrement creusé, mais il reste*socio=rien suffisamment faible*socio=rien pour ne pas susciter de préoccupations*socio=uv4 particulières*socio=rien; en tout état*socio=rien de cause*socio=rien, il a été*socio=rien compensé par des entrées de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te. Enfin, la tendance*socio=ec2 à la diminution*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et s'est*socio=rien poursuivie et les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et continuent de se réduire en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1. Les perspectives*socio=te à court_terme*socio=te sont particulièrement incertaines*socio=rien, compte*socio=rien tenu du nombre*socio=rien exceptionnel*socio=uv4 d'inconnues liées aux conséquences*socio=rien de la guerre*socio=et dans le Golfe*socio=te et à l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 des partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 de la France*socio=ac. Néanmoins, avec l'arrêt*socio=rien des hostilités*socio=uv1, la confiance*socio=uv1 devrait se rétablir, et, à supposer qu'une reprise se dessine d'ici le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien dans les pays*socio=ac actuellement en récession*socio=ec2, l'activité*socio=rien devrait également se redresser en France*socio=ac. Ce mouvement*socio=ec2 devrait être*socio=rien facilité par l'effet*socio=rien favorable*socio=ec2 sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 de la récente*socio=rien baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1. Sous l'impulsion*socio=ec2 d'abord*socio=rien d'une reprise de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et et des exportations*socio=ec1, puis de la vigueur*socio=uv3 retrouvée de l'investissement*socio=ec1 fixe, il n'y a aucune raison*socio=rien que la croissance*socio=uv3 globale*socio=rien du PIB*socio=ec1 ne retrouve pas au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1991 une pente*socio=rien proche de son *socio=rien taux potentiel *socio=nil de 21/2à 3 pour cent*socio=rien. Cependant, compte*socio=rien tenu du niveau*socio=rien de départ*socio=rien, le *socio=rien taux moyen de*socio=nil croissance*socio=uv3 sur l'*socio=nil ensemble *socio=nil de l'année*socio=rien ne devrait pas dépasser 1 1/2 pour cent*socio=rien. Le palier*socio=rien marqué par la croissance*socio=uv3 pourrait être*socio=rien assez important*socio=rien pour provoquer *socio=rien un certain retour *socio=nil en arrière par rapport*socio=rien aux progrès*socio=uv1 obtenus depuis quelques *socio=rien années sur les*socio=nil fronts du*socio=nil déficit*socio=ec1 du*socio=nil secteur_public*socio=et *socio=nil et du chômage*socio=ec1. Mais en contrepartie*socio=rien de l'atténuation*socio=rien des tensions*socio=ec2 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 devrait se modérer et le recul*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 reprendre, tandis que, dans le même temps*socio=rien, les marges bénéficiaires*socio=ac Pourraient recommencer de s'accroître. Sous l'hypothèse*socio=ec2 d'une stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des taux_de_change*socio=ec1, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 pourrait *socio=rien être inférieure *socio=nil à 3 pour cent*socio=rien en 1991, soit un*socio=rien des taux*socio=rien les plus faibles*socio=rien des sept principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Du fait*socio=rien de la diminution*socio=ec2 de la facture pétrolière*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te restera probablement modéré, malgré un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 au titre*socio=rien des revenus*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 (sous l'effet*socio=rien de la nette*socio=rien augmentation*socio=ec2, récemment, des entrées d'investissements*socio=ec1 de portefeuille*socio=ec1). Par rapport*socio=rien à ces projections*socio=ec2, le principal*socio=rien risque*socio=uv4 serait que la confiance*socio=uv1 soit plus durablement touchée qu'on ne le suppose et que la reprise des marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te ne se manifeste pas comme prévu; l'augmentation*socio=ec2 du nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac serait alors plus marquée, mais le mouvement*socio=ec2 de désinflation*socio=ec2 serait plus rapide*socio=rien. Malgré les signes d'affaiblissement*socio=rien de la conjoncture*socio=te, la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 semble devoir*socio=rien rester axée, en 1991, sur*socio=rien la poursuite*socio=rien de l'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et et de la désinflation*socio=ec2 compétitive*socio=uv4. Pour sa part*socio=rien, la politique_budgétaire*socio=et vise à obtenir*socio=rien une *socio=ec2 réduction régulière du*socio=nil déficit*socio=ec1.*socio=nil De*socio=nil fait*socio=rien,*socio=nil les*socio=nil objectifs*socio=uv4 retenus*socio=rien ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil atteints ces *socio=rien dernières années;*socio=nil *socio=nil cependant, des progrès*socio=uv1 dans l'assainissement*socio=uv3 plus marqués au cours*socio=rien de la période*socio=te de forte*socio=rien croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 auraient permis*socio=rien de disposer maintenant d'une marge de manoeuvre*socio=rien plus importante*socio=rien pour faire face*socio=rien à la faiblesse*socio=ec2 passagère de la conjoncture*socio=te. Pour 1991, les autorités*socio=et ont clairement indiqué que, abstraction*socio=rien faite de quelques mesures*socio=et temporaires*socio=rien d'ampleur*socio=rien modeste*socio=rien visant spécifiquement*socio=rien à limiter*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 prévisible*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 et à encourager le recours*socio=ec1 au chômage*socio=ec1 partiel*socio=rien plutôt qu'aux licenciements*socio=ec1 purs*socio=rien et simples*socio=rien, aucune mesure*socio=rien de relance*socio=uv3 ne sera prise*socio=rien pour soutenir la conjoncture*socio=te. Cette attitude*socio=uv3 paraît salutaire dans la mesure*socio=rien où elle indique aux partenaires_sociaux*socio=et que les augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 devront rester modérées. Il existe toutefois un*socio=rien risque*socio=uv4 que, si l'on empêche les stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien de jouer, la politique*socio=et suivie ne devienne trop restrictive*socio=uv4 et contribue à amplifier les tendances*socio=ec2 actuelles*socio=te au ralentissement*socio=ec2. S'il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 de préserver la crédibilité*socio=uv1 de la politique*socio=et d'assainissement*socio=uv3, il serait sans doute*socio=rien peu souhaitable*socio=rien d'attacher trop d'importance*socio=rien à *socio=rien un écart *socio=nil modéré, pour des raisons*socio=rien purement conjoncturelles*socio=uv4, par rapport*socio=rien à un*socio=rien objectif*socio=uv4 annuel*socio=rien, aussi longtemps qu'à moyen_terme*socio=te les dépenses*socio=ec1, la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et et le déficit*socio=ec1 demeurent sur*socio=rien une tendance*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2. Du côté*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, des progrès*socio=uv1 significatifs*socio=uv4 continuent d'être*socio=rien effectués dans le sens*socio=rien du renforcement*socio=ec2 de la crédibilité*socio=uv1 de la stratégie*socio=et de stabilité*socio=uv3 du franc*socio=ec1 au sein*socio=rien du SME*socio=ec1. Les achats*socio=ec1 par les non résidents*socio=ac de *socio=ec1 valeurs mobilières *socio=nil libellées en francs*socio=ec1 augmentent rapidement, la *socio=ec2 diminution tendancielle *socio=nil de l'écart*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 avec l'Allemagne*socio=ac se poursuit et, après*socio=rien correction*socio=ec2 du léger*socio=rien différentiel*socio=ec1 d'inflation*socio=ec2 qui subsiste, il *socio=rien est évident *socio=nil que les investisseurs*socio=ac ne demandent pratiquement plus de prime de risque*socio=uv4 pour détenir des actifs*socio=ec1 en francs*socio=ec1 français*socio=ac. L'unification*socio=et allemande*socio=ac a vraisemblablement*socio=rien pour effet*socio=rien d'augmenter la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 du deutschemark*socio=ec1, ce qui, dans *socio=rien un contexte de*socio=nil parités*socio=ec1 nominales *socio=nil fixes, est*socio=rien appelé à être*socio=rien compensé par un*socio=rien mouvement*socio=ec2 des différentiels d'inflation*socio=ec2 entre l'Allemagne*socio=ac et les autres pays*socio=ac du SME*socio=ec1. Le coût*socio=ec1 de la politique*socio=et de monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien sera cependant contrebalancé par l'accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 allemande*socio=ac. L'ajustement*socio=et sera également facilité par la hausse*socio=rien des impôts*socio=et récemment décidée outre-rhin. Mais la poursuite*socio=rien de la réforme*socio=et des marchés*socio=ec1 aussi bien*socio=rien des produits*socio=rien que du travail*socio=ec1 en France*socio=ac pourrait aussi contribuer au processus*socio=te d'ajustement*socio=et. L'évolution*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 a *socio=rien été décevante au*socio=nil cours des*socio=nil années *socio=nil 1980. La performance*socio=uv3 en matière*socio=rien de chômage*socio=ec1 a été*socio=rien plus défavorable*socio=uv4 en France*socio=ac qu'ailleurs*socio=rien, et les tendances*socio=ec2 au dualisme du marché_du_travail*socio=ec1 paraissent se développer: malgré *socio=rien un taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 9 pour cent*socio=rien, la pénurie*socio=ec2 de personnels*socio=ac qualifiés*socio=uv4 a contribué à une accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2; une *socio=rien part croissante des*socio=nil sans-emploi*socio=ac reste en*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil pendant plus de trois ans*socio=rien; et le problème*socio=uv4 est*socio=rien particulièrement aigu*socio=rien pour les jeunes*socio=ac, les *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil et les travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4. Après*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te de modération*socio=ec2 salariale*socio=ec1, il apparaît peu probable*socio=uv4 qu'un*socio=rien *socio=rien niveau général excessif des*socio=nil coûts*socio=ec1 de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil demeure à l'origine*socio=rien du chômage*socio=ec1. Il est*socio=rien plus vraisemblable*socio=rien que le coût*socio=ec1 global*socio=te de travail*socio=ec1 pour les travailleurs*socio=ac les moins qualifiés*socio=uv4 *socio=rien est supérieur au*socio=nil niveau d'*socio=nil équilibre*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil avec des *socio=rien conséquences importantes en*socio=nil termes d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil perdus. Cette *socio=rien situation est sans*socio=nil doute imputable*socio=uv2 en*socio=nil partie au*socio=nil niveau du*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum national*socio=te.*socio=nil *socio=nil Dans la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac, il n'existe pas de salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien ou, s'il en existe un*socio=rien, l'écart*socio=rien entre ce dernier*socio=rien et le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien s'est*socio=rien creusé au fil*socio=rien du temps*socio=rien, alors qu'en France*socio=ac cet écart*socio=rien a été*socio=rien fortement resserré au début*socio=rien des années*socio=rien 80, puis a été*socio=rien stabilisé depuis lors*socio=rien. Admettant ainsi les conséquences*socio=rien défavorables*socio=uv4 pour l'emploi*socio=ec1 d'un*socio=rien coût*socio=ec1 du travail*socio=ec1 trop élevé*socio=uv4 pour les travailleurs*socio=ac les moins qualifiés*socio=uv4, les pouvoirs_publics*socio=et se sont efforcés de compenser celui-ci par un*socio=rien allégement*socio=uv3 des cotisations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et des catégories*socio=rien concernées, solution*socio=rien de *socio=rien second rang *socio=nil qui a des *socio=rien implications significatives sur les*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et.*socio=nil *socio=nil Récemment, les problèmes*socio=uv4 de répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 ont pris une importance*socio=rien accrue. Outre la récente*socio=rien augmentation*socio=ec2 du SMIC*socio=ec1 par rapport*socio=rien au salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien, les autorités*socio=et ont encouragé la renégociation des salaires*socio=ec1 minimums*socio=rien de branche*socio=rien afin d'améliorer les perspectives*socio=te de carrière*socio=rien des bas*socio=rien salaires*socio=ec1, malgré les *socio=rien conséquences négatives possibles *socio=nil d'une telle opération*socio=rien en termes*socio=rien de diminution*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 et de *socio=ec2 pressions inflationnistes sur*socio=rien les*socio=nil coûts*socio=ec1 de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac.*socio=nil Un*socio=rien *socio=nil revenu_minimum_garanti a été*socio=rien institué fin*socio=rien 1988 pour favoriser la réinsertion*socio=uv1 sociale*socio=et; ce programme*socio=et s'est*socio=rien révélé plus onéreux*socio=uv4 pour les finances*socio=ec1 publiques*socio=et qu'on ne s'y attendait, sans qu'il soit possible*socio=rien d'apprécier si les objectifs*socio=uv4 visés en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1 sont atteints. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil il serait souhaitable*socio=rien de ne pas faire interférer les problèmes*socio=uv4 d'équité*socio=uv1 avec les questions*socio=rien de fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 et de traiter directement les premiers*socio=rien au moyen*socio=rien de transferts*socio=ec1 fiscaux*socio=et. Une stratégie*socio=et plus efficace*socio=uv4 serait de s'employer à augmenter la productivité*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 en améliorant le système_éducatif*socio=et, afin de fournir aux jeunes*socio=ac les qualifications*socio=uv3 qui sont aujourd'hui demandées sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, et en élargissant et en revalorisant les possibilités*socio=rien de recyclage*socio=et offertes*socio=rien aux adultes*socio=ac. Les autorités*socio=et ont amorcé une action*socio=rien en ce sens*socio=rien en faisant de l'éducation*socio=et *socio=rien un secteur de*socio=nil dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et prioritaires*socio=uv4 *socio=nil et en créant *socio=rien un système de*socio=nil formation*socio=et *socio=nil individualisée; mais il demeure indispensable*socio=uv4 d'améliorer la coordination*socio=uv3 entre les pouvoirs_publics*socio=et, les employeurs*socio=ac et les organismes*socio=ac de formation*socio=et afin d'augmenter l'efficacité*socio=uv3 des programmes*socio=et. Des progrès*socio=uv1 sensibles*socio=rien ont été*socio=rien réalisés dans la voie*socio=rien de l'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien 80. Les autorités*socio=et ont réduit leurs interventions*socio=et directes*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 et se sont employées*socio=ac à renforcer la concurrence*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien abrités de la compétition*socio=rien étrangère*socio=te. Les subventions*socio=ec1, aux secteurs*socio=rien en déclin*socio=ec2 notamment, ont été*socio=rien réduites, étant désormais admis qu'elles retardaient l'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4 au lieu*socio=rien de le favoriser. l'État*socio=ac a privatisé de nombreuses*socio=rien entreprises*socio=ac dans lesquelles il n'y avait pas de fortes*socio=rien justifications pour qu'il en exerce le contrôle*socio=uv3 et est*socio=rien moins intervenu dans la gestion*socio=ec2 de celles qui demeurent dans le secteur_public*socio=et. Souvent dans le cadre*socio=rien de l'intégration*socio=uv1 communautaire*socio=ac, certains obstacles*socio=rien réglementaires*socio=et à l'entrée*socio=rien ont été*socio=rien ou sont en voie*socio=rien d'être*socio=rien réduits afin de permettre une intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1, notamment dans les secteurs*socio=rien des transports*socio=ec1 routiers*socio=rien, des télécommunications*socio=ec1 et des *socio=ec1 transports aériens intérieurs*socio=te.*socio=nil La*socio=nil concurrence étrangère*socio=te sous*socio=nil forme*socio=rien d'*socio=nil investissement_direct a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil libéralisée, mais la France*socio=ac semble souffrir encore d'une image*socio=rien protectionniste*socio=et qui a pu contribuer à freiner les entrées de capitaux*socio=ec1. Les marchés*socio=ec1 publics*socio=et ont été*socio=rien ouverts*socio=uv4 à la concurrence*socio=ec1 des pays*socio=ac de la CEE*socio=et, mais on observe encore des signes d'entente*socio=et entre les entreprises*socio=ac. L'institution*socio=ac d'un*socio=rien Conseil*socio=ac de la concurrence*socio=ec1, organisme*socio=ac indépendant*socio=rien doté de pouvoirs*socio=et étendus, représente un*socio=rien pas important*socio=rien dans la mise en oeuvre*socio=rien de la législation*socio=et de la concurrence*socio=ec1. Globalement, la politique*socio=et suivie par la France*socio=ac dans le domaine*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 s'inscrit*socio=rien en ligne*socio=rien avec le dispositif*socio=et communautaire*socio=ac et apparaît très proche de celle appliquée dans la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac de la Communauté*socio=ac. Il n'en demeure pas moins nécessaire*socio=rien de renforcer encore la concurrence*socio=ec1. La liberté*socio=uv1 des prix*socio=ec1 et la liberté*socio=uv1 d'accès*socio=uv1 souffrent encore de *socio=rien nombreuses exceptions;*socio=nil divers*socio=nil secteurs *socio=nil bénéficient de protections peu justifiées à l'encontre*socio=rien des nouveaux*socio=rien arrivants*socio=ac potentiels*socio=uv4. Il arrive encore que l'État*socio=ac intervienne dans la fixation*socio=ec1 des prix*socio=ec1 pour des motifs*socio=rien autres que l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1, par exemple*socio=rien pour favoriser la réalisation*socio=uv1 d'objectifs*socio=uv4 régionaux*socio=te ou de répartition*socio=uv3 du revenu*socio=ec1. Dans de *socio=rien nombreux domaines *socio=nil de la politique_économique*socio=et, les intérêts*socio=uv1 des producteurs*socio=ac sont trop privilégiés*socio=rien au détriment*socio=uv2 de ceux des consommateurs*socio=ac; l'exemple*socio=rien type*socio=rien en est*socio=rien l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1 avec les contingents*socio=rien appliqués aux voitures*socio=rien japonaises*socio=ac. En outre, le Ministre_des_finances dispose seul*socio=rien du pouvoir*socio=et de décision*socio=rien en matière*socio=rien de fusion*socio=rien, de sorte*socio=rien que des considérations*socio=rien extra économiques*socio=ec1 - qui ont pu être*socio=rien perçues comme protectionnistes*socio=et - ont peut-être intervenu dans *socio=rien certaines décisions.*socio=nil *socio=nil Cependant, au-delà des *socio=et réformes institutionnelles *socio=nil qui restent à entreprendre, le principal*socio=rien défi*socio=uv2 sera celui de l'adaptation*socio=uv3 des entreprises*socio=ac à une concurrence*socio=ec1 plus vive; mais l'intensité*socio=rien accrue de la concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te devrait contribuer à renforcer la capacité*socio=uv3 des *socio=ac entreprises françaises *socio=nil à affronter leurs concurrents*socio=ac étrangers*socio=te. Bien*socio=rien que les résultats*socio=rien obtenus récemment sur*socio=rien le plan*socio=rien budgétaire*socio=et aient été*socio=rien globalement satisfaisants*socio=uv4, et se comparent favorablement à ceux obtenus dans les principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, les finances*socio=ec1 publiques*socio=et demeurent *socio=rien un domaine d'*socio=nil action prioritaire*socio=uv4 *socio=nil de la réforme*socio=et structurelle*socio=uv4. Certains progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien effectués ces *socio=rien dernières années en*socio=nil matière de*socio=nil recettes*socio=ec1:*socio=nil le*socio=nil taux *socio=nil majoré de TVA*socio=et a été*socio=rien abaissé et devrait disparaître en 1993, conformément aux objectifs*socio=uv4 d'harmonisation*socio=uv3 au sein*socio=rien de la CEE*socio=et, et le taux*socio=rien d'imposition*socio=et des revenus*socio=ec1 non distribués des sociétés*socio=ac a été*socio=rien ramené de 50 à 34 pour cent*socio=rien. Il n'en reste*socio=rien pas moins que l'écart*socio=rien entre les *socio=rien taux applicables aux*socio=nil bénéfices*socio=ec1 *socio=nil non distribués et aux dividendes*socio=ec1 a *socio=rien un effet de*socio=nil distorsion*socio=uv4 qui*socio=nil risque*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil s'il persiste, de limiter*socio=rien la mobilité*socio=uv3 du capital*socio=ec1 entre secteurs*socio=rien. Mais ce sont surtout les finances*socio=ec1 locales*socio=te qui doivent retenir l'attention*socio=rien. Le financement*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac repose en *socio=rien grande partie sur des*socio=nil recettes*socio=ec1 de*socio=nil caractère automatique,*socio=nil *socio=nil qui masquent l'alourdissement*socio=ec2 effectif*socio=rien de la fiscalité*socio=et locale*socio=te aux yeux*socio=rien des contribuables*socio=ac et empêchent que les autorités*socio=et locales*socio=te se sentent suffisamment responsables*socio=uv2 de leurs dépenses*socio=ec1. Pour sa part*socio=rien, le système*socio=rien d'imposition*socio=et du revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien demeure fortement progressif*socio=rien et fondé sur*socio=rien une assiette*socio=rien par trop étroite*socio=rien, un*socio=rien ménage*socio=ac sur*socio=rien deux seulement étant assujetti à l'impôt*socio=et. Les prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 pèsent particulièrement *socio=rien lourd sur les*socio=nil revenus*socio=ec1 du*socio=nil travail*socio=ec1.*socio=nil Pour*socio=nil limiter *socio=nil le très important*socio=rien "coin*socio=rien fiscal*socio=et" sur*socio=rien le travail*socio=ec1, les autorités*socio=et ont récemment institué la contribution*socio=uv1 sociale*socio=et généralisée. Cette *socio=rien nouvelle source de*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil devrait faciliter le financement*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et en élargissant la base*socio=rien d'imposition*socio=et correspondante*socio=rien; mais il serait préjudiciable*socio=et que son existence*socio=rien conduise les autorités*socio=et à relâcher leur effort*socio=uv1 de limitation*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1. Qui plus est*socio=rien, elle accentue le caractère*socio=rien redistributif du système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et et, dans une perspective*socio=rien d'alourdissement*socio=ec2 du coût*socio=ec1 total*socio=rien de la protection_sociale*socio=et, la dilution de la notion*socio=rien d'assurance*socio=ec1 dans un*socio=rien mécanisme*socio=et de répartition*socio=uv3 pourrait rendre plus difficilement acceptable*socio=uv2 le relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien de cotisation*socio=ec1. La solution*socio=rien des problèmes*socio=uv4 de financement*socio=ec1 de la sécurité_sociale*socio=et doit passer principalement par une *socio=rien action sur les*socio=nil dépenses*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil de la période*socio=te récente*socio=rien, les autorités*socio=et n'ont guère réussi à limiter*socio=rien le rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et; en fait*socio=rien, celui-ci s'est*socio=rien même légèrement accéléré ces trois *socio=rien dernières années.*socio=nil A*socio=nil court_terme*socio=te,*socio=nil c'*socio=nil est sur le*socio=nil *socio=et régime maladie *socio=nil que les pressions*socio=ec2 sont les plus importantes*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et continuent de déployer des efforts*socio=uv1 pour restreindre les dépenses*socio=ec1 de santé*socio=et, mais en recourant pratiquement uniquement*socio=rien à des mesures*socio=et qui freinent l'_offre*socio=ec1 et les revenus*socio=ec1 des prestataires*socio=ac. Or*socio=rien, de toute évidence*socio=rien, ces dispositions*socio=et devront être*socio=rien complétées par des mesures*socio=et de limitation*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 et par une action*socio=rien destinée à améliorer l'efficience*socio=uv3 de l'administration*socio=ec1. A plus long_terme*socio=te, le régime_public*socio=et de pension*socio=et suscitera des difficultés*socio=uv4 plus grandes*socio=rien encore; le maintien*socio=rien du système*socio=rien actuel*socio=te nécessiterait, à terme*socio=rien, une augmentation*socio=ec2 très considérable*socio=rien des taux*socio=rien de cotisation*socio=ec1, ce qui impliquerait *socio=rien un niveau excessif de*socio=nil transferts*socio=ec1 entre*socio=nil générations*socio=ac *socio=nil et aurait des *socio=rien effets néfastes sur les*socio=nil incitations*socio=uv3 au*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil et à l'épargne*socio=ec1. Quelle que soit la réforme*socio=et décidée, elle devra vraisemblablement*socio=rien combiner une réduction*socio=ec2 des prestations*socio=et, *socio=rien un allongement *socio=nil de la vie_active*socio=ec1 et un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien de cotisation*socio=ec1. Elle devrait en outre être*socio=rien entreprise*socio=ac rapidement afin de lisser les ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien et de permettre la constitution*socio=rien de réserves*socio=ec1 temporaires*socio=rien. Un*socio=rien recours*socio=ec1 partiel*socio=rien à ce genre*socio=rien de financement*socio=ec1 par capitalisation*socio=ec1 contribuerait à atténuer les distorsions*socio=uv4 induites par les cotisations*socio=ec1 et à accroître l'épargne*socio=ec1 nationale*socio=te. Malgré la faiblesse*socio=ec2 à court_terme*socio=te de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1, principalement sous l'effet*socio=rien de facteurs*socio=rien extérieurs*socio=te, il n'est*socio=rien guère douteux*socio=uv2 que le choix*socio=uv1 le meilleur*socio=rien que puissent faire les pouvoirs_publics*socio=et est*socio=rien de maintenir l'orientation*socio=et actuelle*socio=te de la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1. Si la politique_budgétaire*socio=et vise à limiter*socio=rien les dépenses*socio=ec1 et que la politique_monétaire*socio=et reste*socio=rien axée sur*socio=rien le maintien*socio=rien d'un*socio=rien franc*socio=ec1 fort*socio=rien, le mouvement*socio=ec2 de désinflation*socio=ec2 compétitive*socio=uv4 pourra se poursuivre, la compétitivité*socio=uv3 s'améliorer, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 baisser, l'investissement*socio=ec1 se redresser et la croissance*socio=uv3 revenir à des *socio=rien niveaux susceptibles *socio=nil d'engendrer une diminution*socio=ec2 du chômage*socio=ec1. La rapidité*socio=rien de la transition*socio=uv3 vers une situation*socio=rien d'emploi*socio=ec1 élevé*socio=uv4 sera déterminée par le rythme*socio=rien de l'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien et du travail*socio=ec1. Le recours*socio=ec1 à une stratégie*socio=et se caractérisant par des politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 prudentes*socio=uv2 associées*socio=rien à des réformes*socio=et audacieuses sur*socio=rien le plan*socio=rien micro-économique*socio=ec1 devrait permettre à la France*socio=ac de surmonter progressivement*socio=rien les problèmes*socio=uv4 qui lui restent à résoudre et de faire face*socio=rien à l'avenir*socio=rien avec une économie*socio=ec1 donnant la *socio=rien pleine mesure *socio=nil de ses