*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1992 } Introduction*socio=rien. Avec le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien et l'aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, l'économie*socio=ec1 française*socio=ac traverse une période*socio=te difficile*socio=rien depuis que la crise*socio=uv2 dans le Golfe*socio=te persique et la récession*socio=ec2 dans plusieurs *socio=ac pays partenaires *socio=nil ont interrompu la phase*socio=te de forte*socio=rien croissance*socio=uv3. La progression*socio=ec2 du PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2, qui était de l'ordre*socio=rien de 21/4 pour cent*socio=rien en 1990, est*socio=rien revenue à 1 1/4 pour cent*socio=rien en 1991 et, malgré une *socio=rien légère hausse du*socio=nil niveau *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 a augmenté d'un*socio=rien point*socio=rien environ, atteignant presque le *socio=rien seuil psychologique *socio=nil de 10 pour cent*socio=rien. Tous les *socio=rien principaux secteurs *socio=nil ont souffert d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et la confiance*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac et des entreprises*socio=ac a été*socio=rien ébranlée. A l'exception*socio=rien du problème*socio=uv4 du chômage*socio=ec1, la situation*socio=rien économique*socio=ec1 est*socio=rien cependant *socio=rien fondamentalement bonne.*socio=nil La*socio=nil France*socio=ac *socio=nil ne souffre d'aucun déséquilibre*socio=uv4 majeur*socio=rien qui pourrait empêcher une reprise de prendre forme*socio=rien dans un*socio=rien proche avenir*socio=te. L'endettement*socio=ec1 des ménages*socio=ac n'est*socio=rien pas très important*socio=rien par rapport*socio=rien aux autres pays*socio=ac. La rentabilité*socio=ec1 des entreprises*socio=ac a bien*socio=rien mieux résisté à la phase*socio=te de stagnation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 que lors*socio=rien des années*socio=rien 1980, leur situation*socio=rien de trésorerie*socio=ec1 *socio=rien est suffisante *socio=nil et les bilans*socio=ec1 semblent globalement sains*socio=uv2. Si l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien restée stable*socio=uv4, la compétitivité*socio=uv3 continue*socio=rien de s'améliorer, l'augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 ayant été*socio=rien maintenue à des *socio=rien taux inférieurs *socio=nil à ceux de la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac. De ce fait*socio=rien, les résultats*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 se sont nettement améliorés et les déficits*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 et de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te ont été*socio=rien réduits. Sous l'effet*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de la conjoncture*socio=te, le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac s'est*socio=rien élargi, mais cette dégradation*socio=uv3 est*socio=rien restée dans des limites*socio=rien acceptables*socio=uv2 et devrait pouvoir*socio=et s'inverser pendant la reprise. Si on ne peut dire avec certitude*socio=rien quand se produira celle-ci, les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac tablent sur*socio=rien une accélération*socio=ec2 graduelle*socio=rien de l'activité*socio=rien au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien prochains mois,*socio=nil *socio=nil avec une augmentation*socio=ec2 du PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 de 2 pour cent*socio=rien en 1992 et de 2'/2 pour cent*socio=rien en 1993, Soit '/2 pour cent*socio=rien de plus en moyenne*socio=rien que dans les quatre grands*socio=rien pays*socio=ac de la Communauté*socio=ac. Ainsi, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 pourrait retrouver une tendance*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 avant la fin*socio=rien de 1992. L'activité*socio=rien sera soutenue par le raffermissement*socio=ec2 de la reprise en amérique_du_nord*socio=ac et des gains*socio=ec1 de parts*socio=rien de marchés*socio=ec1 générés par l'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3. La progression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te devrait s'accélérer graduellement. Il existe une certaine*socio=rien marge de baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1, qui pourrait soutenir la consommation*socio=ec1 en attendant que l'emploi*socio=ec1 se redresse. Ensuite, sous l'effet*socio=rien d'une reprise de la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et d'une remontée de l'utilisation*socio=rien des capacités*socio=uv3, la correction*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 devrait arriver à son terme*socio=rien. La progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 devrait se tasser tant en termes*socio=rien réels*socio=ec2 qu'en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1, et la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 pourrait être*socio=rien ramenée à 21/2 pour cent*socio=rien environ à la fin*socio=rien de 1993. Le déficit*socio=ec1 publie pourrait continuer d'augmenter pendant quelque temps*socio=rien, sous l'effet*socio=rien de l'incidence*socio=ec2 différée du ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et. L'Étude*socio=ec2 commence par analyser les résultats*socio=rien de l'économie*socio=ec1 au cours*socio=rien des quelques douze *socio=rien derniers mois.*socio=nil *socio=nil Ensuite, le chapitre*socio=rien II décrit l'orientation*socio=et actuelle*socio=te des politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1, puis passe en revue certains changements*socio=uv3 de la politique*socio=et structurelle*socio=uv4 et enfin présente*socio=rien les perspectives*socio=te jusqu'à fin*socio=rien 1993. Le chapitre*socio=rien III est*socio=rien consacré au problème*socio=uv4 chronique*socio=rien du chômage*socio=ec1 en France*socio=ac; il en décrit les *socio=rien principaux aspects *socio=nil et énumère certaines*socio=rien de ses causes*socio=rien et les mesures*socio=et prises*socio=rien par les autorités*socio=et. Les systèmes*socio=rien éducatif*socio=et et de formation*socio=et font l'objet*socio=rien du chapitre*socio=rien IV, où est*socio=rien examinée en particulier*socio=rien leur capacité*socio=uv3 de répondre aux changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4. Enfin, les conclusions*socio=rien sont présentées dans le chapitre*socio=rien V. politiques_économiques*socio=et et prévisions*socio=ec2. Les objectifs*socio=uv4 de la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 de la France*socio=ac ont deux *socio=rien principaux volets.*socio=nil En*socio=nil premier lieu,*socio=nil *socio=nil afin de stimuler une croissance*socio=uv3 saine*socio=uv2 tirée par les exportations*socio=ec1, l'inflation*socio=ec2 doit être*socio=rien maintenue à *socio=rien un taux inférieur *socio=nil à ceux des principaux*socio=rien *socio=ac pays partenaires *socio=nil (la "désinflation*socio=ec2 compétitive*socio=uv4"). D'autre part*socio=rien, la poursuite*socio=rien de la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et permettrait de stabiliser le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et au PIB*socio=ec1 et de diminuer l'appel*socio=rien à l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et tant intérieure*socio=te qu'étrangère*socio=te. Par ailleurs*socio=rien, un*socio=rien autre aspect*socio=rien plus structurel*socio=uv4 réside dans la recherche*socio=ec2 d'une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1, afin d'accroître le contenu de la croissance*socio=uv3 en emplois*socio=ec1 et d'abaisser le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 du chômage*socio=ec1. politique_monétaire*socio=et: le maintien*socio=rien de la rigueur*socio=uv3. L'objectif*socio=uv4 primordial*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et reste*socio=rien le maintien*socio=rien du pouvoir_d'_achat*socio=ec1 du franc*socio=ec1. Au plan*socio=rien intérieur*socio=te, cela suppose une surveillance*socio=et attentive*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, tandis qu'à l'extérieur*socio=te, on s'attache à préserver la parité*socio=ec1 du franc*socio=ec1 au sein*socio=rien du SME*socio=ec1. Les autorités*socio=et ont poursuivi cette politique*socio=et avec fermeté*socio=rien, malgré ses coûts*socio=ec1 dans le court_terme*socio=te. Ainsi, comme on l'a vu plus haut*socio=rien, les résultats*socio=rien en matière*socio=rien d'inflation*socio=ec2 ont continué d'être*socio=rien satisfaisants*socio=uv4, et la compétitivité*socio=uv3 externe*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1 s'est*socio=rien sensiblement améliorée, ce qui a permis*socio=rien une réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te. Des critiques*socio=rien se sont récemment faites jour*socio=rien, jugeant cette politique*socio=et inappropriée au vu de la faiblesse*socio=ec2 de la production*socio=ec1 depuis *socio=rien un an et*socio=nil demi,*socio=nil *socio=nil avec, pour conséquence*socio=rien, l'aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, la persistance*socio=te d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=rien bien supérieurs *socio=nil à la fois*socio=rien aux moyennes*socio=rien historiques*socio=te et aux taux_de_croissance*socio=ec1 soutenables*socio=uv4 du PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2. La polémique s'est*socio=rien engagée lorsque les autorités*socio=et ont relevé, en deux étapes*socio=te, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à la fin*socio=rien de 1991 pour contenir les sorties de capitaux*socio=ec1. Néanmoins, l'abandon*socio=rien de la politique*socio=et du franc*socio=ec1 fort*socio=rien ne permettrait pas de dégager des marges de manoeuvre*socio=rien concernant les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et risquerait de relancer l'inflation*socio=ec2 plutôt que de soutenir la croissance*socio=uv3. Évolution*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de 1991, la Banque*socio=ac de France*socio=ac a réussi à concilier la recherche*socio=ec2 d'une diminution*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 face*socio=rien au ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te et à la contrainte*socio=uv1 du maintien*socio=rien de la parité*socio=ec1 du franc*socio=ec1 au sein*socio=rien du SME*socio=ec1. Le taux*socio=rien d'intervention*socio=et, qui avait atteint le niveau*socio=rien record*socio=ec2 de 10 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1990 (31/4 points*socio=rien au-dessus de son *socio=rien point bas enregistré*socio=nil un an et*socio=nil demi *socio=nil plus tôt), a été*socio=rien réduit de 1/4 de point*socio=rien en mars*socio=rien et en octobre*socio=rien, pour tomber à 81/4 pour cent*socio=rien (graphique*socio=rien 7). De plus, des hausses ont été*socio=rien évitées en février*socio=rien et en août*socio=rien, au moment*socio=rien où les *socio=rien taux directeurs allemands*socio=ac ont*socio=nil été *socio=nil relevés. L'écart*socio=rien avec le deutschemark*socio=ec1 sur*socio=rien les taux*socio=rien à trois mois*socio=rien des eurodépôts, qui était encore de 5 points*socio=rien au début*socio=rien de 1988, a disparu en avril*socio=rien (graphique*socio=rien 8). Cependant, sous l'effet*socio=rien des incertitudes*socio=uv3 suscitées par le changement*socio=uv3 de gouvernement*socio=ac en mai*socio=rien, *socio=rien un écart *socio=nil de -1/4 de point*socio=rien environ est*socio=rien réapparu. Néanmoins, une fois*socio=rien les craintes*socio=uv1 dissipées par l'engagement*socio=uv1 des autorités*socio=et à maintenir le même cap*socio=rien, l'écart*socio=rien a de nouveau*socio=rien amorcé *socio=rien un repli.*socio=nil *socio=nil Durant la période*socio=te de détente*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, le franc*socio=ec1 ne s'est*socio=rien affaibli que marginalement au sein*socio=rien du mécanisme*socio=et de change*socio=rien européen*socio=ac, s'échangeant généralement entre 1/4 et 1 pour cent*socio=rien au-dessous de sa parité*socio=ec1 moyenne*socio=rien. Pourtant, il *socio=rien est clair *socio=nil que la défense*socio=uv1 du franc*socio=ec1 n'a pas permis*socio=rien aux autorités*socio=et d'accélérer le rythme*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 autant qu'elles l'auraient voulu. Leur marge de manoeuvre*socio=rien a pu être*socio=rien limitée quelque peu au printemps*socio=rien par la vigueur*socio=uv3 de la peseta, puis, à l'automne*socio=rien, par la poussée du DM, du florin néerlandais et du franc*socio=ec1 belge. A la fin*socio=rien de l'été*socio=rien, après*socio=rien ce que les opérateurs*socio=ac considéraient *socio=rien devoir être la*socio=nil dernière hausse de*socio=nil taux *socio=nil opérée par la Bundesbank (en août*socio=rien), les marchés*socio=ec1 ont anticipé une réduction*socio=ec2 unilatérale*socio=et des taux*socio=rien français*socio=ac. Les *socio=ec1 indicateurs monétaires *socio=nil témoignant de la faiblesse*socio=ec2 persistante*socio=rien de l'économie*socio=ec1, la Banque*socio=ac de France*socio=ac a finalement agi en octobre*socio=rien, et, pendant quelques semaines*socio=rien, les *socio=rien taux courts *socio=nil sont tombés au-dessous des taux*socio=rien allemands*socio=ac correspondants*socio=rien. Cependant, avec la nouvelle*socio=rien faiblesse*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 après*socio=rien l'été*socio=rien et la probabilité*socio=ec2 d'un*socio=rien nouveau*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique*socio=et allemande*socio=ac, le franc*socio=ec1 a été*socio=rien soumis à de fortes*socio=rien pressions*socio=ec2, et, en novembre*socio=rien, il a fallu revenir sur*socio=rien la réduction*socio=ec2 des taux*socio=rien du *socio=rien mois précédent.*socio=nil *socio=nil Préoccupées par l'incidence*socio=ec2 de cette *socio=rien mesure sur les*socio=nil taux *socio=nil intermédiés, les autorités*socio=et sont convenues, comme en octobre*socio=rien 1990, de procéder à une réduction*socio=ec2 correspondante*socio=rien des réserves_obligatoires*socio=ec1, à compter du 1er décembre*socio=rien. Les réserves_obligatoires*socio=ec1 pour les dépôts*socio=ec1 à vue*socio=rien ont été*socio=rien abaissées de 5,5 à 4,1 pour cent*socio=rien, et celles applicables*socio=rien à toutes les exigibilités bancaires*socio=ec1 aux taux*socio=rien du marché*socio=ec1 et à échéance*socio=te de plus d'un*socio=rien an*socio=rien (0,5 pour cent*socio=rien) ont été*socio=rien ramenées au *socio=rien taux zéro.*socio=nil *socio=nil Ainsi, en *socio=rien année pleine,*socio=nil le*socio=nil niveau des*socio=nil réserves_obligatoires*socio=ec1 *socio=nil a diminué de près de 13 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit l'équivalent*socio=rien, pour le coût*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 des banques*socio=ac, d'une réduction*socio=ec2 de 0,3 à 0,4 point*socio=rien environ du taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire.*socio=nil L'*socio=nil acte*socio=rien suivant*socio=rien a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil joué à la fin*socio=rien de 1991, lorsque les taux*socio=rien allemands*socio=ac ont augmenté de 112 point*socio=rien et les *socio=rien taux directeurs français*socio=ac *socio=nil de 0,35 à 0,50 point*socio=rien, revenant ainsi à leurs niveaux*socio=rien du début*socio=rien de 1990. Cette fois*socio=rien, aucune diminution*socio=ec2 compensatoire des réserves_obligatoires*socio=ec1 n'a *socio=rien été offerte aux*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil et le taux*socio=rien de base*socio=rien a augmenté de 0,35 point*socio=rien. Les taux*socio=rien du marché*socio=ec1 à court_terme*socio=te sont passés*socio=te au-dessus des taux*socio=rien allemands*socio=ac, l'écart*socio=rien, quoiqu'en baisse*socio=ec2, atteignant récemment 20 points*socio=rien de base*socio=rien environ en moyenne*socio=rien. Enfin, en mai*socio=rien 1992, les autorités*socio=et ont de nouveau*socio=rien réduit les réserves_obligatoires*socio=ec1 au niveau*socio=rien symbolique de 17 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (contre 48 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 auparavant), soit 6 milliards*socio=rien seulement en deçà des *socio=rien billets détenus *socio=nil par les banques*socio=ac (qui font partie*socio=rien des réserves*socio=ec1). Les banques*socio=ac ont aussitôt abaissé leur taux*socio=rien de base*socio=rien de 1/2 point*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te ont diminué plus sensiblement, compte*socio=rien tenu de la baisse*socio=ec2 des *socio=ec1 rendements obligataires *socio=nil à l'étranger*socio=te, de la faiblesse*socio=ec2 de l'activité*socio=rien et du sentiment*socio=rien de plus en plus répandu que les autorités*socio=et s'en tiendraient à l'orientation*socio=et générale*socio=rien de leur politique*socio=et. La courbe des rendements*socio=ec1, qui était restée relativement plate*socio=rien au *socio=rien dernier semestre *socio=nil de 1990, s'est*socio=rien de nouveau*socio=rien inversée en 1991, en particulier*socio=rien lorsque les marchés_financiers*socio=ec1 se sont redressés une fois*socio=rien la Guerre*socio=et du Golfe*socio=te terminée. Malgré l'augmentation*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te, les taux*socio=rien des obligations*socio=ec1 d'État*socio=ac sont tombés de près de 1/2 point*socio=rien, pour se situer à moins de 81/2 pour cent*socio=rien en fin*socio=rien d'année*socio=rien; ainsi, au début*socio=rien de 1992, l'inversion*socio=rien de la courbe des rendements*socio=ec1 était plus marquée qu'à aucun moment*socio=rien depuis le début*socio=rien de 1990 et le rendement*socio=ec1 des bons*socio=rien à trois mois*socio=rien était supérieur*socio=rien de plus de 1112 point*socio=rien à celui des obligations*socio=ec1 d'État*socio=ac. L'écart*socio=rien à long_terme*socio=te par rapport*socio=rien aux obligations*socio=ec1 allemandes est*socio=rien tombé à moins de 1/2 point*socio=rien au printemps*socio=rien 1991 (contre 2'/2 points*socio=rien au début*socio=rien de 1988), puis s'est*socio=rien élargi au moment*socio=rien du changement*socio=uv3 de gouvernement*socio=ac avant de se rétrécir à nouveau*socio=rien au cours*socio=rien de l'été*socio=rien. Cet écart*socio=rien, de près de 3/4 de point*socio=rien, paraît, cependant, difficile*socio=rien à résorber. Outre les *socio=rien degrés relatifs de*socio=nil crédibilité*socio=uv1,*socio=nil cette*socio=nil situation *socio=nil peut aussi s'expliquer en partie*socio=rien par la plus grande*socio=rien liquidité*socio=ec1 du *socio=ec1 marché obligataire allemand*socio=ac par*socio=nil rapport*socio=rien *socio=nil à son homologue français*socio=ac. Les taux*socio=rien intermédiés ont enregistré des *socio=rien évolutions diverses,*socio=nil *socio=nil mais il est*socio=rien assez clair*socio=rien que les marges globales*socio=rien d'intermédiation*socio=ec1 se sont accrues, essentiellement sur*socio=rien les prêts*socio=ec1 aux ménages*socio=ac, et que, pratiquement tout au long*socio=rien de l'année*socio=rien 1991, il a été*socio=rien davantage tenu compte*socio=rien des *socio=uv4 risques potentiels *socio=nil dans la fixation*socio=ec1 du coût*socio=ec1 du crédit*socio=ec1. Si le taux*socio=rien de base*socio=rien des banques*socio=ac (utilisé en 1989 pour environ *socio=rien un quart *socio=nil de l'ensemble*socio=rien des crédits*socio=ec1 à *socio=rien taux variable)*socio=nil *socio=nil ne s'est*socio=rien guère modifié, les *socio=rien taux effectifs *socio=nil des divers prêts*socio=ec1 à court_terme*socio=te aux entreprises*socio=ac ont commencé par diminuer (en octobre*socio=rien, certains étaient inférieurs*socio=rien de plus de 0,7 point*socio=rien aux niveaux*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien) pour se relever au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te, reflétant les fluctuations*socio=ec2 du taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire.*socio=nil Les*socio=nil taux_d'_intérêt sur*socio=rien les*socio=nil prêts à*socio=nil long_terme*socio=te aux*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil n'avaient guère changé, s'établissant en moyenne*socio=rien à 10,7 pour cent*socio=rien, comme en 1990. Jusqu'au dernier*socio=rien trimestre*socio=te de 1991, et pour presque tous les types de prêts*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac, plus le prêt*socio=ec1 a *socio=rien été important,*socio=nil *socio=nil plus la baisse*socio=ec2 de taux_d'_intérêt*socio=ec1 d'une *socio=rien année sur *socio=nil l'autre a été*socio=rien marqué: par exemple*socio=rien, le taux*socio=rien d'escompte en octobre*socio=rien 1991 était inférieur*socio=rien de 0,8 point*socio=rien à son niveau*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien pour les prêts*socio=ec1 dépassant 10 millions*socio=rien de francs*socio=ec1, mais restait inchangé*socio=rien pour ceux de moins de 100 000 francs*socio=ec1. En outre, l'écart-type des taux*socio=rien prêteurs*socio=ac s'est*socio=rien élargi pour toutes les catégories*socio=rien de prêts*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac. Les prêts*socio=ec1 personnels*socio=rien en revanche ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien de fortes*socio=rien hausses de coût*socio=ec1 sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1991; là encore, ces hausses variaient avec la taille du prêt*socio=ec1 (0,9 point*socio=rien pour les prêts*socio=ec1 inférieurs*socio=rien à 10 000 francs*socio=ec1, 0,5 point*socio=rien pour les prêts*socio=ec1 plus importants*socio=rien). Les *socio=rien taux sur les*socio=nil *socio=ec1 prêts immobiliers,*socio=nil *socio=nil généralement fixes, ont aussi augmenté, mais seulement de 1/4 de point*socio=rien. Ralentissement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. Les objectifs*socio=uv4 monétaires*socio=ec1, fixés par la Banque*socio=ac de France*socio=ac, conjointement avec la Direction*socio=et du Trésor*socio=et, continuent de jouer *socio=rien un rôle *socio=nil dans la mise en oeuvre*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et. Pour les agents*socio=ac du secteur_privé*socio=et, ils représentent *socio=rien un point de*socio=nil référence à*socio=nil moyen_terme*socio=te.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil pour les autorités*socio=et, les objectifs*socio=uv4 fournissent une indication*socio=rien de la mesure*socio=rien dans laquelle la contrainte*socio=uv1 du taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien pèse sur la*socio=nil capacité*socio=uv3 *socio=nil de maintenir les taux_de_croissance*socio=ec1 escomptés du revenu*socio=ec1 nominal*socio=rien. En décembre*socio=rien 1990, a *socio=rien été retenu un objectif*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de 5 à 7 pour cent*socio=rien entre les quatrièmes trimestres*socio=te de 1990 et de 1991 pour M3 dans sa *socio=rien nouvelle définition,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire y compris les OPCVM*socio=ac monétaires*socio=ec1 détenues*socio=rien par des agents*socio=ac non financiers*socio=ec1 résidents*socio=ac. Cet objectif*socio=uv4 a été*socio=rien fixé compte*socio=rien tenu d'une augmentation*socio=ec2 du PIB*socio=ec1 en 1991 de 5,4 pour cent*socio=rien en *socio=rien moyenne annuelle,*socio=nil *socio=nil alors que les *socio=rien derniers résultats *socio=nil sont de 4,3*socio=rien pour cent*socio=rien (tableau*socio=rien 4). Toutefois, la *socio=rien nouvelle définition *socio=nil de M3 s'est*socio=rien révélée *socio=rien effectivement être un meilleur indicateur,*socio=nil *socio=nil car l'évolution*socio=rien de cet agrégat*socio=ec1 a été*socio=rien stable*socio=uv4 et l'"erreur*socio=uv4" de prévision*socio=ec2 *socio=rien bien moindre *socio=nil que ces *socio=rien dernières années.*socio=nil En*socio=nil décembre *socio=nil 1991, la Banque*socio=ac de France*socio=ac a fixé comme objectif*socio=uv4 une fourchette*socio=rien de 4 à 6 pour cent*socio=rien pour la croissance*socio=uv3 de M3 en 1992, sur*socio=rien la base*socio=rien d'un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 prévu du PIB*socio=ec1 de 5,1 pour cent*socio=rien et d'une stabilité*socio=uv3 de 1 vitesse*socio=rien a de circulation*socio=ec2 de M3. Ainsi qu'on l'a indiqué, la croissance*socio=uv3 de M3 a continué de se ralentir par rapport*socio=rien au rythme*socio=rien record*socio=ec2 de plus de 10 pour cent*socio=rien atteint au début*socio=rien de 1990 (graphique*socio=rien 9). De fait*socio=rien, ce ralentissement*socio=ec2 s'est*socio=rien accentué en 1991 et les récentes*socio=rien augmentations*socio=ec2 d'une *socio=rien année sur *socio=nil l'autre étaient de 31/2 pour cent*socio=rien environ. Cette évolution*socio=rien peut être*socio=rien attribuée au fléchissement*socio=rien concomitant de la croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 ainsi que, peut-être, à l'expansion*socio=ec2 plus lente*socio=rien du crédit*socio=ec1 et à une modification*socio=rien du comportement*socio=rien de placement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac liée aux *socio=et réformes fiscales *socio=nil (voir ci-dessous). La croissance*socio=uv3 en glissement*socio=rien de la masse_monétaire*socio=ec1 de *socio=rien définition étroite (*socio=nil MI)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil qui était tombée de 8 à 4 pour cent*socio=rien en 1990, a continué de fléchir, se situant à -5,6 pour cent*socio=rien en 1991. Si une partie*socio=rien de cette réduction*socio=ec2 tient à la diminution*socio=ec2 des besoins*socio=uv1 de transactions*socio=ec1, les agents*socio=ac continuent aussi de prendre conscience*socio=uv1 du coût*socio=ec1 d'opportunité*socio=uv3 de la détention d'actifs*socio=ec1 ne portant pas intérêt*socio=ec1 . Les autres éléments*socio=rien de M2, les dépôts*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1, ont continué de se contracter très lentement pour les mêmes raisons*socio=rien. La croissance*socio=uv3 des autres composantes*socio=ec1 de M3 non comprises dans M2 s'est*socio=rien nettement ralentie pour tomber, en *socio=rien glissement annuel,*socio=nil *socio=nil de 22,6 pour cent*socio=rien en décembre*socio=rien 1990 à 10,2 pour cent*socio=rien en mars*socio=rien 1992. Le ralentissement*socio=ec2 sensible*socio=rien des OPCVM*socio=ac à court_terme*socio=te, particulièrement évident*socio=rien pour les titres*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire,*socio=nil *socio=nil tient à la *socio=rien disparition progressive *socio=nil de l'incidence*socio=ec2 de la modification*socio=rien de la *socio=et législation fiscale *socio=nil en 1989, qui a autorisé la capitalisation*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1, ainsi qu'à la concurrence*socio=ec1 de divers produits*socio=rien d'épargne*socio=ec1 *socio=rien contractuelle offerts *socio=nil par les compagnies*socio=ac d'assurances*socio=ec1 et des plans*socio=rien d'épargne*socio=ec1 populaire*socio=rien (PEP). Cette *socio=rien évolution est *socio=nil aussi liée dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil à une politique*socio=et délibérée d'instauration*socio=rien, ou d'augmentation*socio=ec2, des droits*socio=uv1 d'entrée*socio=rien/sortie par les banques*socio=ac, afin de limiter*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 du coût*socio=ec1 moyen*socio=rien des ressources*socio=ec1. Cependant, l'inversion*socio=rien de la courbe des rendements*socio=ec1 a contribué à les rendre plus attrayants*socio=rien. L'augmentation*socio=ec2 de l'endettement*socio=ec1 intérieur*socio=te total*socio=rien s'est*socio=rien aussi sensiblement ralentie avec le fléchissement*socio=rien de la demande*socio=ec1 et de l'_offre*socio=ec1 de crédit*socio=ec1, encore qu'elle *socio=rien reste bien *socio=nil au-dessus de celle du PIB*socio=ec1. Les *socio=ec1 prêts bancaires ont*socio=nil ouvert*socio=uv4 la*socio=nil voie*socio=rien,*socio=nil leur*socio=nil croissance*socio=uv3,*socio=nil en*socio=nil glissement*socio=rien,*socio=nil *socio=nil passant de 15 pour cent*socio=rien en 1990 à 6 pour cent*socio=rien en 1991. Cette évolution*socio=rien à touché la plupart*socio=rien des types d'agents*socio=ac. Les prêts*socio=ec1 aux ménages*socio=ac ont été*socio=rien les premiers*socio=rien à se ralentir et, avec la quasi-stagnation du crédit*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, ce mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien maintenu. Le fléchissement*socio=rien de la progression*socio=ec2 du *socio=ec1 crédit hypothécaire *socio=nil à l'habitat*socio=rien des ménages*socio=ac a été*socio=rien modéré, mais, là aussi, les taux_de_croissance*socio=ec1 ont été*socio=rien réduits de plus de moitié*socio=rien depuis le milieu*socio=rien de 1990. L'augmentation*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 aux sociétés*socio=ac a aussi été*socio=rien sensiblement freinée, mais, à T/2 pour cent*socio=rien en décembre*socio=rien 1991, elle demeure assez importante*socio=rien. Le taux*socio=rien de progression*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 aux promoteurs*socio=rien immobiliers*socio=ec1, quoiqu'en baisse*socio=ec2, reste*socio=rien néanmoins encore de l'ordre*socio=rien de 30 pour cent*socio=rien. Les entreprises*socio=ac ont aussi moins emprunté*socio=rien et moins investi*socio=rien en *socio=ec1 actifs financiers.*socio=nil *socio=nil Enfin, la croissance*socio=uv3 du crédit*socio=ec1 aux autres agents*socio=ac - essentiellement les collectivités_locales*socio=ac - ne paraît guère avoir fléchi. Un*socio=rien rationnement du crédit*socio=ec1? Comme peut-être aux États-unis*socio=ac et dans d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, on s'est*socio=rien interrogé sur*socio=rien l'existence*socio=rien d'un*socio=rien phénomène*socio=rien de rationnement du crédit*socio=ec1 en France*socio=ac. Selon cette hypothèse*socio=ec2, le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien serait dû à une pénurie*socio=ec2 exceptionnelle*socio=uv4 de crédits*socio=ec1 disponibles*socio=rien - en quelque *socio=rien sorte un *socio=nil rationnement du crédit*socio=ec1 plus important*socio=rien que celui justifié par une politique*socio=et prudente*socio=uv2 en matière*socio=rien de prêts*socio=ec1. tout_le_monde s'accorde à reconnaître que, malgré le *socio=rien fléchissement notable *socio=nil de la croissance*socio=uv3 du crédit*socio=ec1 en général*socio=rien, et des *socio=ec1 prêts bancaires en*socio=nil particulier*socio=rien,*socio=nil *socio=nil il n'y a pas eu, et il n'y aura vraisemblablement*socio=rien pas, de pénurie*socio=ec2 anormale du crédit*socio=ec1, étant donné que le rapport*socio=rien crédit*socio=ec1/PIB*socio=ec1 augmente encore. Cependant, le contraste avec la période*socio=te de forte*socio=rien expansion*socio=ec2 connue depuis plusieurs *socio=rien années est remarquable.*socio=nil l'_offre*socio=ec1 de*socio=nil crédit*socio=ec1 *socio=nil a peut-être été*socio=rien en effet*socio=rien restreinte par la plus grande*socio=rien sélectivité*socio=uv3 dont font preuve*socio=ec2 les prêteurs*socio=ac et par le resserrement*socio=ec2 des conditions*socio=ec1, résultant*socio=rien à la fois*socio=rien de la dégradation*socio=uv3 conjoncturelle*socio=uv4 normale*socio=rien de la qualité*socio=rien des actifs*socio=ec1 et de la nécessité*socio=uv1 de satisfaire aux règles*socio=et de *socio=ec1 ratios prudentiels *socio=nil convenues au niveau*socio=rien international*socio=te par la Banque*socio=ac des Règlements*socio=et Internationaux*socio=te. De même, au vu de la faiblesse*socio=ec2 de leur rentabilité*socio=ec1 en 1990, les banques*socio=ac ont nettement accru la marge pratiquée sur*socio=rien les nouveaux*socio=rien crédits*socio=ec1, notamment aux ménages*socio=ac. Pourtant, le coût*socio=ec1 moyen*socio=rien des ressources*socio=ec1 des banques*socio=ac a continué d'augmenter, 35 pour cent*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 étant maintenant rémunérées aux taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire,*socio=nil *socio=nil ce qui, conjugué*socio=rien à l'augmentation*socio=ec2 des provisions*socio=rien pour créances*socio=ec1 douteuses*socio=uv2, liée essentiellement à la multiplication*socio=rien des faillites*socio=ec1, a limité toute reprise des marges. En 1991, la rentabilité*socio=ec1 des banques*socio=ac est*socio=rien restée relativement moins bonne*socio=rien en France*socio=ac qu'ailleurs*socio=rien (OCDE*socio=ac, 1992). Néanmoins, la modération*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 a sans *socio=rien doute été *socio=nil due plus à *socio=rien un fléchissement *socio=nil de la demande*socio=ec1 qu'à une modification*socio=rien de l'_offre*socio=ec1. Les ménages*socio=ac semblent avoir épuisé l'augmentation*socio=ec2 des possibilités*socio=rien d'emprunt*socio=ec1 depuis la libéralisation*socio=et du crédit*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 au milieu*socio=rien des années*socio=rien 1980, et les entreprises*socio=ac ont ralenti sensiblement le rythme*socio=rien de leur croissance*socio=uv3 externe*socio=ec1. Mais, une fois*socio=rien de plus, la *socio=rien majeure partie du*socio=nil tassement *socio=nil de la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1, et donc du volume*socio=rien des crédits*socio=ec1 accordés, a *socio=rien été vraisemblablement la*socio=nil conséquence *socio=nil plutôt que la cause*socio=rien du fléchissement*socio=rien de la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te et du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. politique_budgétaire*socio=et. 1991: dégradation*socio=uv3 conjoncturelle*socio=uv4 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. L'évolution*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et a été*socio=rien fortement affectée par le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien. En effet*socio=rien, les recettes*socio=ec1 globales*socio=rien des administrations*socio=ec1 n'ont augmenté que de 5 pour cent*socio=rien, contre 6 pour cent*socio=rien en 1990 (soit une perte*socio=ec2 de 1/2 point*socio=rien de PIB*socio=ec1). Poussées par la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des *socio=et prestations sociales,*socio=nil des*socio=nil intérêts*socio=ec1 *socio=nil versés et des investissements*socio=ec1, les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et totales*socio=rien ont progressé de 61/4 pour cent*socio=rien en 1991, soit 2 points*socio=rien de plus que le PIB*socio=ec1. Alors que la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 prévoyait la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et à 81 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 pour l'année*socio=rien 1991, celui-ci a atteint 132 milliards*socio=rien, soit 1,9 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 des administrations_locales*socio=ac est*socio=rien resté, faible*socio=rien en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1, tandis que la capacité*socio=uv3 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et a *socio=rien fait place à*socio=nil un léger déficit*socio=ec1 (*socio=nil tableau *socio=nil 5). Au total*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te, hors les remises de dettes*socio=ec1 aux pays*socio=ac les moins avancés (qui ont augmenté le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 1990 à hauteur*socio=rien de 0*socio=rien, 3 point*socio=rien de PIB*socio=ec1), s'est*socio=rien creusé de 1 point*socio=rien de PIB*socio=ec1 entre 1990 et 199 1. Cependant, à 2,1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, il reste*socio=rien parmi les moins élevés*socio=uv4 de l'OCDE*socio=ac. Les difficultés*socio=uv4 rencontrées dans la maîtrise*socio=rien des évolutions*socio=rien budgétaires*socio=et en 1991 tiennent en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'évolution*socio=rien de la conjoncture*socio=te. En fait*socio=rien, la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 a *socio=rien été moindre *socio=nil que prévu dans la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 initiale*socio=rien (4,2 pour cent*socio=rien contre 4,9 pour cent*socio=rien). Les dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et de la France*socio=ac au titre*socio=rien de la Guerre*socio=et du Golfe*socio=te ont été*socio=rien entièrement financées par les versements*socio=ec1 effectués notamment par le Koweit et l'Allemagne*socio=ac (10 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1). Le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien, plus prononcé que prévu, a provoqué des moins-values*socio=ec1 fiscales*socio=et d'un*socio=rien montant*socio=ec1 équivalant à 1 point*socio=rien de PIB*socio=ec1 environ. Au total*socio=rien, et y compris la sous-évaluation des prélèvements*socio=ec1 en faveur*socio=rien des collectivités_locales*socio=ac et de la contribution*socio=uv1 au budget*socio=ec1 de la CE (7 et 4 milliards*socio=rien respectivement), la perte*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 nettes*socio=rien du budget_de_l'_état*socio=et s'est*socio=rien montée à 45 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 (environ 3/4 point*socio=rien de PIB*socio=ec1). Diverses*socio=rien mesures*socio=et de redressement*socio=ec2 des ressources*socio=ec1 budgétaires*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil (5 1/2 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 de recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et et 30 milliards*socio=rien de recettes*socio=ec1 non fiscales*socio=et, dont la moitié*socio=rien provient de *socio=ec1 transferts financiers)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Les annulations de dépenses*socio=ec1 de 19 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, *socio=rien réparties sur *socio=nil tous les ministères*socio=ac (sauf la défense*socio=et), ont compensé le surcroît*socio=rien de dépenses*socio=ec1 liées aux interventions*socio=et de solidarité*socio=uv1 (revenu*socio=ec1 minimum*socio=rien d'insertion*socio=uv3, aide*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1... aux mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 et à la charge*socio=rien de la dette*socio=ec1. Comme on l'a mentionné ci-dessus, le compte*socio=rien des administrations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et, contrairement aux quatre *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil a dégagé un*socio=rien besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 en 1991, malgré la persistance*socio=te des *socio=ec1 surplus financiers des*socio=nil branches*socio=rien allocations_familiales*socio=et et*socio=nil accidents*socio=rien du*socio=nil travail du*socio=nil régime*socio=et général*socio=rien,*socio=nil *socio=nil d'une part*socio=rien, et des régimes*socio=et complémentaires*socio=rien de retraite*socio=ec1 d'autre part*socio=rien. En effet*socio=rien, la progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie sous l'influence de la décélération*socio=ec2 de la masse_salariale*socio=ec1, et les *socio=et prestations sociales *socio=nil ont continué d'augmenter fortement (de 4 pour cent*socio=rien en volume*socio=rien, comme en 1987-90 en moyenne*socio=rien). Avec la rapide*socio=rien montée du nombre*socio=rien des sans-emploi*socio=ac, le régime*socio=et d'assurance*socio=ec1 chômage*socio=ec1 s'est*socio=rien à nouveau*socio=rien soldé par un*socio=rien déficit*socio=ec1 en 1991 (près de 10 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1) après*socio=rien une année*socio=rien de rémission. A l'opposé, le régime*socio=et d'assurance*socio=ec1 maladie*socio=et a été*socio=rien pratiquement équilibré grâce*socio=rien à l'augmentation*socio=ec2, en juillet*socio=rien 1991, de 0,9 point*socio=rien du taux*socio=rien de cotisation*socio=ec1 des salariés*socio=ac (dont le *socio=rien produit est *socio=nil estimé à 8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1991, soit 2 pour cent*socio=rien des recettes*socio=ec1) (tableau*socio=rien 6). En outre, les efforts*socio=uv1 de maîtrise*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de santé*socio=et (voir plus loin*socio=rien) ont permis*socio=rien des économies*socio=ec1 équivalentes à 3/4 point*socio=rien en 1991. Par ailleurs*socio=rien, et bien*socio=rien que les pensions*socio=et de retraite*socio=ec1 n'aient été*socio=rien que partiellement indexées, le déficit*socio=ec1 des comptes*socio=rien de la branche*socio=rien vieillesse*socio=uv1 s'est*socio=rien creusé sensiblement sous l'effet*socio=rien de tendances*socio=ec2 lourdes liées à une progression*socio=ec2 rapide*socio=rien des effectifs*socio=rien et des droits*socio=uv1 de pension*socio=et des retraités*socio=ac (voir ci-dessous). 1992: un*socio=rien budget*socio=ec1 de consolidation*socio=uv3. En réponse*socio=rien au contexte*socio=rien économique*socio=ec1 moins favorable*socio=ec2 que par le passé*socio=te, la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 initiale*socio=rien pour 1992 privilégie le soutien*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3, tout en poursuivant la politique*socio=et d'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Selon les prévisions*socio=ec2 officielles*socio=et, établies à l'automne*socio=rien *socio=rien dernier sur la*socio=nil base d'*socio=nil un taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=nil PIB*socio=ec1 en*socio=nil volume *socio=nil de 2,2 pour cent*socio=rien, le déficit*socio=ec1 du budget_de_l'_état*socio=et arrêté pour 1992 (hors participation*socio=uv3 au FMI*socio=ac et Fonds*socio=ec1 de stabilisation*socio=et des changes*socio=rien) ressort à 90 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, soit *socio=rien un niveau supérieur *socio=nil d'une dizaine*socio=rien de milliards*socio=rien à celui prévu dans la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 initiale*socio=rien pour 1991 mais inférieur*socio=rien de 42 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 environ au *socio=rien résultat définitif du*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil de 1991. La progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac, mesurée par rapport*socio=rien à la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 initiale*socio=rien pour 1991, serait modeste*socio=rien en volume*socio=rien et inférieure*socio=rien à celle du PIB*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 (3,1 pour cent*socio=rien contre 5,1 pour cent*socio=rien). L'intégralité*socio=rien des augmentations*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 est*socio=rien affectée aux grandes*socio=rien priorités*socio=uv4, soit l'éducation*socio=et nationale*socio=te, l'industrie*socio=ec1 et la recherche*socio=ec2, la justice*socio=et et l' aide_publique_au_développement*socio=et. Les dépenses*socio=ec1 de solidarité*socio=uv1 sont aussi privilégiées*socio=rien, avec notamment la poursuite*socio=rien de la montée en charge*socio=rien du RMI et la mise en oeuvre*socio=rien d'un*socio=rien nouveau*socio=rien dispositif*socio=et pour favoriser l'emploi*socio=ec1 des jeunes*socio=ac sans qualification*socio=uv3 et des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te. Néanmoins, la marge de manoeuvre*socio=rien des autorités*socio=et est*socio=rien limitée par la forte*socio=rien dynamique*socio=uv4 de certaines*socio=rien dépenses*socio=ec1 automatiques*socio=rien, notamment les charges*socio=rien liées au service_de_la_dette*socio=ec1 (qui représenteraient 11,4 pour cent*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et nettes*socio=rien), l'augmentation*socio=ec2 des prélèvements*socio=ec1 au profit*socio=ec1 de la CE (13,5 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1) ainsi que des collectivités_locales*socio=ac, qui connaîtraient encore une évolution*socio=rien plus rapide*socio=rien que l'ensemble*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac. De plus, avec la refonte*socio=et de la grille des salaires*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et et les mesures*socio=et de revalorisation*socio=uv3 du traitement*socio=rien de base*socio=rien des fonctionnaires*socio=ac décidées à l'automne*socio=rien 1991, la masse_salariale*socio=ec1 devrait s'accroître de 5,3 pour cent*socio=rien en dépit*socio=rien d'une légère*socio=rien baisse*socio=ec2 des effectifs*socio=rien. En contrepartie*socio=rien, la croissance*socio=uv3 du budget*socio=ec1 militaire (soit 18 pour cent*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac) et des dépenses*socio=ec1 en capital*socio=ec1 serait modeste*socio=rien, tandis que la progression*socio=ec2 des consommations intermédiaires*socio=rien serait pratiquement nulle*socio=rien, en francs*socio=ec1 courants*socio=te. On peut, à cet égard*socio=rien, noter qu'en 1991, les investissements*socio=ec1 publics*socio=et ont été*socio=rien beaucoup moins ajustés en baisse*socio=ec2, en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1, que dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac. L'allégement*socio=uv3 de la fiscalité*socio=et s'est*socio=rien poursuivi en 1992, mais dans des proportions*socio=rien réduites par rapport*socio=rien aux *socio=rien années précédentes.*socio=nil Le*socio=nil taux *socio=nil des acomptes de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac est*socio=rien réduit de 38 à 36 pour cent*socio=rien du bénéfice*socio=ec1 de référence*socio=rien pour les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac et à 33 1/3 pour cent*socio=rien pour les PME*socio=ac (8 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1992). Par ailleurs*socio=rien, le taux*socio=rien majoré de TVA*socio=et a été*socio=rien supprimé en avril*socio=rien 1992 (4 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1992 et 8 milliards*socio=rien en 1993). En raison*socio=rien de l'incidence*socio=ec2 décalée de la faible*socio=rien croissance*socio=uv3 de l'activité*socio=rien en 1991 sur*socio=rien le produit*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et directes*socio=rien, les recettes*socio=ec1 nettes*socio=rien ne devraient progresser en 1992 que de 2,6 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien à la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1991. Encore le niveau*socio=rien attendu des recettes*socio=ec1 risque-t-il d'être*socio=rien surestimé au vu des moins-values*socio=ec1 fiscales*socio=et enregistrées en 1991, et les recettes*socio=ec1 prévues pour 1992 devraient augmenter de 5 1/2 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien à celles effectivement*socio=rien encaissées l'an*socio=rien dernier*socio=rien. Au sein*socio=rien d'une pression*socio=ec2 fiscale*socio=et globalement inchangée*socio=rien, certains aménagements*socio=et sont apportés afin de poursuivre l'adaptation*socio=uv3 du système_fiscal*socio=et à l'horizon*socio=rien 1993 et améliorer la compétitivité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac; des mesures*socio=et spécifiques*socio=rien, d'un*socio=rien montant*socio=ec1 brut*socio=rien de 101/2 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, sont prévues en leur faveur*socio=rien, dont 4'/2 milliards*socio=rien pour les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac (voir ci-dessous). Pour permettre aux sociétés*socio=ac de renforcer leurs fonds*socio=ec1 propres*socio=rien, le taux*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 distribués est*socio=rien abaissé de 42 à 34 pour cent*socio=rien, soit le même taux*socio=rien que pour les bénéfices*socio=ec1 réinvestis. Ces allégements*socio=uv3 d'impôt*socio=et seront en partie*socio=rien compensés par une *socio=rien nouvelle hausse,*socio=nil *socio=nil de 25 à 34 pour cent*socio=rien, du taux*socio=rien d'imposition*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 plus-values financières.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs*socio=rien,*socio=nil *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil moindre envergure *socio=nil pour les recettes*socio=ec1 budgétaires*socio=et ont *socio=rien été prises:*socio=nil les*socio=nil réductions*socio=ec2 d'*socio=nil impôt*socio=et sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 aux*socio=nil personnes*socio=ac employant*socio=nil un salarié*socio=ac à*socio=nil domicile *socio=nil et à celles qui investissent dans l'immobilier*socio=ec1 à usage*socio=rien locatif, et le réaménagement*socio=rien de la fiscalité*socio=et des donations et successions en sont les plus importantes*socio=rien. La réalisation*socio=uv1 de la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 pour 1992 risque*socio=uv4 de s'avérer difficile*socio=rien du côté*socio=rien des recettes*socio=ec1 comme des dépenses*socio=ec1. Non seulement la reprise de l'activité*socio=rien, sur*socio=rien laquelle est*socio=rien fondé le budget*socio=ec1, demeure incertaine*socio=rien, mais encore, depuis lors*socio=rien, le taux*socio=rien majoré de TVA*socio=et a été*socio=rien supprimé et de nouvelles*socio=rien dépenses*socio=ec1 sont venues s'ajouter: l'accord*socio=et salarial*socio=ec1 de l'automne*socio=rien 1991 dans la fonction_publique*socio=et (4 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1), les mesures*socio=et d'indemnisation*socio=ec1 des victimes*socio=ac des transfusions de sang contaminé par le SIDA*socio=rien (4 milliards*socio=rien), et les mesures*socio=et en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 *socio=rien prises fin *socio=nil 1991 et début*socio=rien 1992 (12 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1). Ces dernières*socio=rien mesures*socio=et devraient être*socio=rien financées par des compressions*socio=et d'autres dépenses*socio=ec1 et par le produit*socio=rien des privatisations*socio=et partielles*socio=rien (voir ci-dessous). Dans ces conditions*socio=ec1, le respect*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 choisi pour le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 de ]'État*socio=ac pourra s'avérer difficile*socio=rien. De fait*socio=rien, les autorités*socio=et ont récemment révisé l'objectif*socio=uv4 de déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et pour 1992, en le portant à 135 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. A l'opposé, selon les prévisions*socio=ec2 officielles*socio=et, l'équilibre*socio=uv3 des comptes*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et devrait être*socio=rien moins difficile*socio=rien à assurer en 1992 qu'en 1991. Le déficit*socio=ec1 du régime*socio=et général*socio=rien se réduirait sensiblement, grâce*socio=rien notamment aux effets*socio=rien en *socio=rien année pleine *socio=nil de l'augmentation*socio=ec2 en juillet*socio=rien 1991 des cotisations*socio=ec1 maladies*socio=et. Différentes*socio=rien mesures*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil pour améliorer la situation*socio=rien financière*socio=ec1 du régime*socio=et de l'assurance-chômage*socio=et, mais elles ne semblent même pas devoir*socio=rien permettre une stabilisation*socio=et de son besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4 à*socio=nil cause *socio=nil de l'augmentation*socio=ec2 des prestataires*socio=ac. Au total*socio=rien, selon les calculs*socio=rien du Secrétariat*socio=ac de l'OCDE*socio=ac, et en l'absence*socio=rien de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et, le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac pourrait s'élargir pour atteindre 21/4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1992. S'il a dérapé en 1991, le déficit*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac de la France*socio=ac reste*socio=rien néanmoins parmi les plus faibles*socio=rien des grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. En outre, le solde*socio=ec1 public*socio=et *socio=rien primaire est positif*socio=uv4 *socio=nil depuis 1987 et, selon les calculs*socio=rien du Ministère*socio=ac des Finances*socio=ec1, est*socio=rien resté jusqu'en 1990 supérieur*socio=rien à celui requis*socio=uv4 pour stabiliser la dette*socio=ec1. Aussi, en dépit*socio=rien d'un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 sensible*socio=rien du taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=rien apparent sur la*socio=nil dette*socio=ec1 publique*socio=et,*socio=nil *socio=nil celle-ci s'est*socio=rien globalement stabilisée en termes*socio=rien de PIB*socio=ec1 sur*socio=rien la période*socio=te 1987-90 à *socio=rien un niveau *socio=nil relativement peu élevé*socio=uv4 (tableau*socio=rien 7). Toutefois, la marge de *socio=rien manoeuvre est *socio=nil restée limitée, et en 1991, la dette*socio=ec1 publique*socio=et a recommencé d'augmenter en pourcentage*socio=rien de PIB*socio=ec1, ce qui a conduit les pouvoirs_publics*socio=et à développer une politique*socio=et de gestion*socio=ec2 active*socio=uv4, de façon*socio=rien à améliorer le marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et ainsi qu'à en allonger la vie*socio=uv1 moyenne*socio=rien. Politiques*socio=et structurelles*socio=uv4. Si des progrès*socio=uv1 importants*socio=rien ont été*socio=rien incontestablement réalisés dans la situation*socio=rien macro-économique*socio=ec1 au cours*socio=rien de la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 1980, l'économie*socio=ec1 française*socio=ac reste*socio=rien confrontée à des *socio=uv4 problèmes structurels importants*socio=rien,*socio=nil *socio=nil notamment dans le domaine*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, au moment*socio=rien même où le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien débouche *socio=rien sur un arrêt *socio=nil de la consolidation*socio=uv3 budgétaire*socio=et. L'analyse*socio=rien des problèmes*socio=uv4 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 étant présentée en détail*socio=rien au chapitre*socio=rien III et le système_éducatif*socio=et et de formation*socio=et au chapitre*socio=rien IV, on traitera ici de la fiscalité*socio=et, y compris les prélèvements*socio=ec1 sociaux*socio=et, du financement*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac, des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et, de l'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et, du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 et finalement des problèmes*socio=uv4 d'environnement*socio=et. Fiscalité*socio=et et parafiscalité. Alors que, avec la politique*socio=et d'allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et, le poids*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 dans le PIB*socio=ec1 s'était abaissé quelque peu entre 1987 et 1989, il s'est*socio=rien stabilisé à 43,7 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1989-90, pour se redresser légèrement en 1991 (tableau*socio=rien 8). Toutefois, seules*socio=rien les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et des administrations_publiques*socio=ac ont fléchi en termes*socio=rien de PIB*socio=ec1 de 1987 à 1991, le prélèvement*socio=ec1 social*socio=et continuant d'augmenter. Le processus*socio=te d'harmonisation*socio=uv3 de la TVA*socio=et avec les partenaires*socio=ac de la Communauté*socio=ac, qui compte*socio=rien pour environ la moitié*socio=rien de l'incidence*socio=ec2 cumulée de la série d'allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et décidés depuis 1988, a été*socio=rien achevé en avril*socio=rien 1992 avec la disparition*socio=rien du taux*socio=rien majoré (22 pour cent*socio=rien depuis septembre*socio=rien 1990). Le *socio=rien taux normal reste *socio=nil à 18,6 pour cent*socio=rien, contre 16,8 pour cent*socio=rien en 1991 pour la moyenne*socio=rien communautaire*socio=ac. Le taux*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac, quant à lui, est*socio=rien, depuis 1986, passé*socio=te de 50 pour cent*socio=rien à 34 pour cent*socio=rien, la dernière*socio=rien étape*socio=te étant la baisse*socio=ec2 de 8 points*socio=rien du *socio=rien taux applicable aux*socio=nil bénéfices*socio=ec1 *socio=nil distribués pour les exercices*socio=rien ouverts*socio=uv4 à partir de 1992. L'harmonisation*socio=uv3 avec le taux*socio=rien d'imposition*socio=et des bénéfices*socio=ec1 non distribués élimine une distorsion*socio=uv4 importante*socio=rien; de plus, avec *socio=rien un taux *socio=nil à 34 pour cent*socio=rien, il n'y a pratiquement plus de double*socio=rien taxation*socio=et des dividendes*socio=ec1. Au total*socio=rien, le poids*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac a sensiblement baissé, et le niveau*socio=rien du taux*socio=rien choisi lui *socio=rien confère un caractère relativement*socio=nil attractif*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Néanmoins, si l'on considère la charge*socio=rien fiscale*socio=et totale*socio=rien supportée par les entreprises*socio=ac, y compris les taxes*socio=et locales*socio=te et les taxes*socio=et sur*socio=rien les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, le régime_français serait dans une *socio=rien situation intermédiaire par*socio=nil rapport *socio=nil à ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac. Par ailleurs*socio=rien, la fiscalité*socio=et française*socio=ac sur*socio=rien les entreprises*socio=ac se distingue par la part*socio=rien relativement plus importante*socio=rien de la taxation*socio=et des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1. En particulier*socio=rien, la taxe*socio=et professionnelle*socio=ec1 y est*socio=rien assise *socio=rien sur un panier *socio=nil composé des salaires*socio=ec1 et de la valeur*socio=ec1 locative des immobilisations. Décentralisation*socio=et et financement*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac. Amorcé il y a dix ans*socio=rien, le processus*socio=te de décentralisation*socio=et a largement influé sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 et des recettes_publiques*socio=et. Depuis 1982, les dépenses*socio=ec1 en volume*socio=rien des collectivités_locales*socio=ac ont crû de 3,4 pour cent*socio=rien en *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil (11 pour cent*socio=rien par an*socio=rien pour les régions*socio=te), tandis que les dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac n'augmentaient que d'environ 1,3 pour cent*socio=rien par an*socio=rien (graphique*socio=rien 10). Les dépenses*socio=ec1 en capital*socio=ec1 ont été*socio=rien spécialement dynamiques*socio=uv4, surtout depuis 1985, les collectivités_locales*socio=ac étant devenues responsables*socio=uv2 des équipements*socio=ec1 scolaires*socio=et, des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 de transport*socio=ec1 et de l'amélioration*socio=uv1 du fonctionnement*socio=rien des équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2. La charge*socio=rien de la dette*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac a, elle aussi, fortement progressé, passant de 7,6 à 9,7 pour cent*socio=rien de leurs dépenses*socio=ec1 entre 1980 et 1990, sous la double*socio=rien influence de la disparition*socio=rien des emprunts*socio=ec1 à taux*socio=rien bonifiés et de l'augmentation*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. L'évolution*socio=rien sensible*socio=rien des dépenses*socio=ec1 a eu pour corollaire*socio=ec2 la forte*socio=rien poussée des impôts*socio=et locaux*socio=te, qui sont passés*socio=te de 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1981 à 4 pour cent*socio=rien en 1990, soit plus de la moitié*socio=rien des recettes*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien des collectivités_locales*socio=ac, ainsi que des transferts*socio=ec1 de ressources*socio=ec1 fiscales*socio=et de l'État*socio=ac aux autorités*socio=et locales*socio=te, qui représentaient 2,1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1990, contre 1,7 pour cent*socio=rien en 1981. L'accroissement*socio=ec2 du rôle*socio=rien des collectivités_locales*socio=ac dans l'économie*socio=ec1 n'a pas été*socio=rien sans susciter certaines*socio=rien difficultés*socio=uv4 dans la gestion*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Si la dynamique*socio=uv4 des transferts*socio=ec1 de l'État*socio=ac aux collectivités_locales*socio=ac a sans *socio=rien doute été *socio=nil quelque peu affaiblie depuis 1990 avec la décision*socio=rien de plafonner la progression*socio=ec2 de la dotation*socio=ec1 globale*socio=rien de fonctionnement*socio=rien (DGF) à *socio=rien un pourcentage *socio=nil donné du taux_de_croissance*socio=ec1 réel*socio=ec2 du PIB*socio=ec1, elle n'a sans doute*socio=rien pas *socio=rien été suffisante *socio=nil pour convaincre ces dernières*socio=rien d'imposer une rigueur*socio=uv3 suffisante*socio=rien à leur politique_fiscale*socio=et ni à leurs dépenses*socio=ec1. Ainsi, les efforts*socio=uv1 de compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 au niveau*socio=rien de l'État*socio=ac ont pu être*socio=rien pour partie*socio=rien annihilés par la politique*socio=et suivie par les autorités*socio=et locales*socio=te. L'élargissement*socio=ec2 du domaine*socio=rien d'intervention*socio=et des collectivités_locales*socio=ac a posé des problèmes*socio=uv4 d'équité*socio=uv1 entre zones*socio=te plus ou moins riches. C'est*socio=rien pourquoi, en 1991, des dispositifs*socio=et de redistribution*socio=et des recettes*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac, donc sans aucune incidence*socio=ec2 sur*socio=rien leur niveau*socio=rien global*socio=te, avaient été*socio=rien pris pour renforcer la solidarité*socio=uv1 financière*socio=ec1 entre les collectivités_locales*socio=ac. L'évolution*socio=rien de l'endettement*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac est*socio=rien souvent citée comme un*socio=rien autre élément*socio=rien de préoccupation*socio=uv4. En fait*socio=rien, la progression*socio=ec2 rapide*socio=rien des recettes*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien a permis*socio=rien aux autorités*socio=et locales*socio=te de réduire leur dette*socio=ec1 directe*socio=rien qui a baissé de 2 points*socio=rien en termes*socio=rien de PIB*socio=ec1 de 1986 à 1990, où elle représentait 9,1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Cette moyenne*socio=rien recouvre cependant des différences*socio=uv1 importantes*socio=rien, l'endettement*socio=ec1 d'un*socio=rien nombre*socio=rien limité de communes*socio=uv2 apparaissant beaucoup plus élevé*socio=uv4. Par contre, il semblerait que l'encours des garanties accordées par les collectivités_locales*socio=ac aux agents*socio=ac économiques*socio=ec1 privés*socio=et se soit sensiblement élargi ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Afin d'assurer une plus grande*socio=rien cohérence*socio=uv3 entre la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 d'ensemble*socio=rien et les actions*socio=rien des administrations_locales*socio=ac, un*socio=rien projet_de_loi*socio=et sur*socio=rien l'administration*socio=ec1 territoriale réorganise la coopération*socio=uv1 intercommunale et interrégionale et donne aux préfets de région*socio=te un*socio=rien pouvoir*socio=et d'orientation*socio=et et de direction*socio=et en matière*socio=rien économique*socio=ec1 sur*socio=rien les départements*socio=rien. Selon le Rapport*socio=rien de la Cour*socio=rien des Comptes*socio=rien de 1991 sur*socio=rien la gestion*socio=ec2 de la trésorerie*socio=ec1 et de la dette*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac, une réforme*socio=et prioritaire*socio=uv4 serait d'améliorer la comptabilité*socio=ec1 tant du côté*socio=rien de l'État*socio=ac, qui ignore le montant*socio=ec1 exact*socio=rien des impôts*socio=et qu'il recouvre pour le compte*socio=rien des collectivités*socio=ac, que de celui des collectivités_locales*socio=ac, qui ne traduisent pas dans leurs comptes*socio=rien leur situation*socio=rien financière*socio=ec1 réelle*socio=ec2. La sécurité_sociale*socio=et. Ainsi qu'on l'a indiqué, l'amélioration*socio=uv1 récente*socio=rien du *socio=et régime maladie *socio=nil de la sécurité_sociale*socio=et tient essentiellement à l'augmentation*socio=ec2 des taux*socio=rien de cotisation*socio=ec1. Toutefois, les pouvoirs_publics*socio=et s'efforcent de limiter*socio=rien l'_offre*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services_de_santé*socio=et. Des accords*socio=et de maîtrise*socio=rien des dépenses*socio=ec1 ont été*socio=rien négociés avec certaines*socio=rien professions*socio=ec1 de santé*socio=et, visant à ramener la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 *socio=rien sur un rythme *socio=nil plus proche de la croissance*socio=uv3 tendancielle*socio=ec2 du PIB*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 des autorités*socio=et est*socio=rien d'amener les professionnels*socio=ac de santé*socio=et à inscrire leur activité*socio=rien dans une enveloppe globale*socio=rien négociée. Des accords*socio=et en ce sens*socio=rien ont été*socio=rien signés avec les biologistes, les ambulanciers, les infirmières du secteur*socio=rien libre*socio=uv2 et les cliniques privées*socio=et, qui ne paraissent cependant n'avoir qu'une portée*socio=rien limitée, évaluée selon les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et à 1/4 de point*socio=rien des dépenses*socio=ec1 en 1992. Les médecins*socio=ac ont accepté de faire en sorte*socio=rien que l'augmentation*socio=ec2 des remboursements*socio=ec1 en 1992 soit limitée à 7,1 pour cent*socio=rien, contre une progression*socio=ec2 spontanée*socio=rien de 8'/4 pour cent*socio=rien. En cas*socio=rien de dépassement*socio=ec2, des sanctions*socio=et seraient prises*socio=rien à l'encontre*socio=rien des praticiens en cause*socio=rien. En contrepartie*socio=rien, les médecins*socio=ac ont obtenu une hausse*socio=rien de leurs honoraires*socio=ec1, dont le coût*socio=ec1 en *socio=rien année pleine est *socio=nil estimé à 2,2 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, un*socio=rien Plan-médicament, aussi en cours*socio=te de négociation*socio=et, s'articule autour d'une enveloppe des dépenses*socio=ec1 supportées par la sécurité_sociale*socio=et au titre*socio=rien des médicaments remboursables*socio=rien, dont le taux*socio=rien de progression*socio=ec2 sera déterminé chaque année*socio=rien. A terme*socio=rien, la situation*socio=rien du système*socio=rien de retraite*socio=ec1 apparaît tout aussi préoccupante*socio=uv4. Déjà, selon les calculs*socio=rien officiels*socio=et, le déficit*socio=ec1 structurel*socio=uv4 de la branche*socio=rien vieillesse*socio=uv1 s'alourdit de 6 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 par an*socio=rien. Jusqu'ici, aucune réforme*socio=et d'importance*socio=rien n'a été*socio=rien avancée pour maîtriser*socio=rien la croissance*socio=uv3 des pensions*socio=et, les seules*socio=rien mesures*socio=et prises*socio=rien se limitant à les indexer ces *socio=rien dernières années sur l'*socio=nil évolution *socio=nil prévue des prix*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et ont cependant présenté au printemps*socio=rien de 1991 un*socio=rien Livre *socio=rien blanc sur les*socio=nil retraites*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dans le but*socio=rien d'ouvrir le débat*socio=et sur*socio=rien la réforme*socio=et et de l'asseoir sur*socio=rien une évaluation*socio=ec2 complète des problèmes*socio=uv4 à long*socio=rien et moyen_terme*socio=te, qui a été*socio=rien suivi par les travaux*socio=rien d'une *socio=rien mission sur les*socio=nil retraites*socio=ec1 *socio=nil (le rapport*socio=rien Cottave de janvier*socio=rien 1992). Le Livre blanc*socio=rien retrace les *socio=rien grands traits du*socio=nil système,*socio=nil *socio=nil très diversifié, de retraite*socio=ec1 en France*socio=ac. Pour les salariés*socio=ac du secteur_privé*socio=et, les deux grands*socio=rien régimes*socio=et de base*socio=rien (le régime*socio=et général*socio=rien et celui des salariés*socio=ac agricoles*socio=ec1), sont complétés par de nombreux*socio=rien régimes*socio=et complémentaires*socio=rien, certains obligatoires*socio=uv2, d'autres facultatifs. Pour les non salariés*socio=ac, la même structure*socio=ec1 s'applique à chaque catégorie*socio=rien socio-professionnelle. Enfin, les salariés*socio=ac du secteur_public*socio=et sont couverts par une vingtaine*socio=rien de régimes*socio=et spéciaux*socio=rien. Au total*socio=rien, si l'ensemble*socio=rien de la population_active*socio=ac bénéficie*socio=rien d'une couverture*socio=ec1 à titre*socio=rien obligatoire*socio=uv2, les retraites*socio=ec1 versées sont généralement plus généreuses*socio=uv2 pour les salariés*socio=ac, spécialement ceux du secteur_public*socio=et, les écarts*socio=rien portant moins sur*socio=rien le niveau*socio=rien des pensions*socio=et que sur*socio=rien les conditions*socio=ec1 d'âge*socio=rien et les *socio=rien avantages annexes (*socio=nil pensions*socio=et *socio=nil de réversion, notamment) (tableau*socio=rien AI, annexe*socio=rien 1). Le régime*socio=et général*socio=rien des salariés*socio=ac, le plus important*socio=rien par le nombre*socio=rien d'affiliés*socio=rien, perçoit plus de 40 pour cent*socio=rien des cotisations*socio=ec1 et verse 37 pour cent*socio=rien du total*socio=rien des prestations*socio=et de retraite*socio=ec1 (graphique*socio=rien 11). D'autre part*socio=rien, jusqu'au début*socio=rien des années*socio=rien 1980, la revalorisation*socio=uv3 des pensions*socio=et est*socio=rien demeurée très favorable*socio=ec2 aux retraités*socio=ac. Mais, les changements*socio=uv3 de leurs modalités*socio=rien d'indexation*socio=ec1, d'abord*socio=rien, en 1982, en fonction*socio=rien de la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 nets*socio=rien, c'est-à-dire après*socio=rien cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et puis, depuis 1987, de l'évolution*socio=rien prévue des prix*socio=ec1, ont ralenti la progression*socio=ec2 du pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des retraites*socio=ec1. Par contre, en 1990 et 1991, des pertes*socio=ec2 relatives*socio=rien de pouvoir_d'_achat*socio=ec1 ont été*socio=rien enregistrées, aucun rattrapage*socio=rien pour sous-estimation du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 n'ayant été*socio=rien accordé. Les recommandations*socio=rien du Livre blanc*socio=rien favorisent l'aménagement*socio=et des régimes*socio=et par répartition*socio=uv3, sans pour autant les fusionner, et avancent *socio=rien un certain nombre de*socio=nil scénarios possibles:*socio=nil *socio=nil allonger et coordonner entre les différents*socio=rien régimes*socio=et la durée*socio=te d'assurance*socio=ec1 nécessaire*socio=rien à l'obtention*socio=rien d'une retraite*socio=ec1 à *socio=rien taux plein,*socio=nil *socio=nil de 37,5 ans*socio=rien à 41 ou 42 ans*socio=rien; modifier les règles*socio=et de calcul*socio=rien de la pension*socio=et afin de rétablir une meilleure*socio=rien proportionnalité entre cotisations*socio=ec1 et prestations*socio=et, par exemple*socio=rien en la fondant sur*socio=rien la base*socio=rien du salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien des 25 *socio=rien meilleures années *socio=nil (contre 10 en général*socio=rien à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te); revaloriser les pensions*socio=et en fonction*socio=rien de l'évolution*socio=rien observée des prix*socio=ec1, ou bien*socio=rien des salaires*socio=ec1 nets*socio=rien corrigés des "effets*socio=rien de structure*socio=ec1" pour éviter les distorsions*socio=uv4 liées à l'augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien des cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et. Il semblerait que les propositions*socio=rien de réformes*socio=et imminentes comprendraient *socio=rien un certain allongement *socio=nil de la durée*socio=te de cotisation*socio=ec1 mais que le calcul*socio=rien du montant*socio=ec1 de la pension*socio=et ne serait pas modifié. Cette réforme*socio=et serait d'autant plus nécessaire*socio=rien que, depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 1970, l'augmentation*socio=ec2 des cotisations*socio=ec1 sociales*socio=et a provoqué un*socio=rien élargissement*socio=ec2 sensible*socio=rien du "coin*socio=rien fiscal*socio=et" (l'écart*socio=rien entre les *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil et la rémunération*socio=ec1 nette*socio=rien). En 1990, le coin*socio=rien fiscal*socio=et dans le secteur_privé*socio=et pour l'ouvrier moyen*socio=rien était de l'ordre*socio=rien de 37 pour cent*socio=rien de la rémunération*socio=ec1 moyenne*socio=rien, soit environ 5 points*socio=rien de Plus que la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac (graphique*socio=rien 12). Ainsi, le salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2 *socio=rien net moyen est *socio=nil resté pratiquement inchangé*socio=rien dans les années*socio=rien 1980, alors qu'il augmentait de 1/2 pour cent*socio=rien par an*socio=rien en moyenne*socio=rien dans la zone_de_l'_ocde*socio=te. La nouvelle*socio=rien augmentation*socio=ec2 des cotisations*socio=ec1 maladie*socio=et a encore augmenté le coin*socio=rien fiscal*socio=et en 1991, avec des conséquences*socio=rien défavorables*socio=uv4 sur*socio=rien le niveau*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et le chômage*socio=ec1 au moins dans le court_terme*socio=te. *socio=et Interventions publiques.*socio=nil *socio=nil Dans le domaine*socio=rien de la politique_industrielle*socio=et, la position*socio=rien de l'État*socio=ac est*socio=rien contrastée. D'une part*socio=rien, la politique*socio=et de ni-privatiser ni-nationaliser suivie depuis 1988 a été*socio=rien interrompue en 1991, les privatisations*socio=et partielles*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et ayant été*socio=rien autorisées (jusqu'à 49 pour cent*socio=rien du capital*socio=ec1 dans la banque*socio=ac et l'industrie*socio=ec1, sous la condition*socio=rien qu'il y ait un*socio=rien accord*socio=et de coopération*socio=uv1 industrielle*socio=ec1, commerciale*socio=ec1 ou financière*socio=ec1). Un*socio=rien projet_de_loi*socio=et étendrait ce dispositif*socio=et aux compagnies*socio=ac d'assurances*socio=ec1. Le produit*socio=rien attendu des cessions d'actifs*socio=ec1 sera affecté au financement*socio=ec1 des dotations*socio=ec1 en capital*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et mais aussi aux mesures*socio=et récentes*socio=rien en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 111). Par ailleurs*socio=rien, au début*socio=rien de 1992, il a été*socio=rien décidé de créer une nouvelle*socio=rien entreprise_publique*socio=et par la fusion*socio=rien des activités*socio=rien civiles de Thomson et de Cea-industrie. Si cette alliance vise à créer une synergie*socio=uv3 dans les secteurs*socio=rien de l'électronique*socio=rien et du nucléaire*socio=rien, elle paraît également s'insérer dans une logique*socio=uv4 financière*socio=ec1 dans *socio=rien un contexte *socio=nil où l'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et sous forme*socio=rien de subventions*socio=ec1 ou de dotations*socio=ec1 en capital*socio=ec1 est*socio=rien étroitement surveillée par la Commission*socio=ac de la CE. Dans le domaine*socio=rien de la politique*socio=et de la concurrence*socio=ec1, qui a fait*socio=rien l'objet*socio=rien du chapitre*socio=rien structurel*socio=uv4 de la dernière*socio=rien étude_économique*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien la France*socio=ac, la *socio=rien publicité comparative a*socio=nil été *socio=nil autorisée en novembre*socio=rien 1991, et un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des conditions*socio=ec1 d'ouverture*socio=uv3 des magasins le dimanche*socio=rien, qui, avec l'appui*socio=rien des associations*socio=ac de consommateurs*socio=ac, est*socio=rien en cours*socio=te de discussion*socio=rien, mais uniquement*socio=rien pour la vente*socio=ec1 de biens_culturels. Par ailleurs*socio=rien, la réglementation*socio=et des investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te a de *socio=rien nouveau été *socio=nil assouplie, avec la suppression*socio=rien de l'autorisation*socio=et préalable*socio=rien pour les projets*socio=rien d'investissements*socio=ec1 de sociétés*socio=ac hors de la CE ne dépassant pas 500 millions*socio=rien de francs*socio=ec1, soit 90 pour cent*socio=rien des cas*socio=rien. On doit noter que, sur*socio=rien les quatre cas*socio=rien où de telles autorisations*socio=et n'ont pas été*socio=rien accordées en 1990, deux l'ont été*socio=rien en 199 1, qui avaient trait*socio=rien à des investissements*socio=ec1 japonais*socio=ac dans l'automobile*socio=ec1. Par contre, il semble que les autorités*socio=et aient continué d'intervenir dans le domaine*socio=rien des échanges*socio=ec1. A titre*socio=rien illustratif, elles ont eu tendance*socio=ec2 à avoir recours*socio=ec1 relativement souvent à l'article*socio=rien 115 du Traité*socio=rien de la CE, qui autorise à limiter*socio=rien les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de pays_membres*socio=ac pour éviter des détournements de trafic. De 1980 à 1990, leurs interventions*socio=et ont représenté 42 pour cent*socio=rien du total*socio=rien des recours*socio=ec1 des pays_membres*socio=ac de la Communauté*socio=ac, notamment dans le domaine*socio=rien des échanges*socio=ec1 de textiles*socio=ec1 et de l'électronique*socio=rien. Partant du constat*socio=rien que ce sont les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac qui créent le plus d'emplois*socio=ec1, des mesures*socio=et en faveur*socio=rien des PME*socio=ac ont *socio=rien été prises *socio=nil dans le "plan*socio=rien PME-PMI" de septembre*socio=rien 1991 pour renforcer leurs performances*socio=uv3. Les *socio=et mesures fiscales inscrites*socio=rien au*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil 1992, représentant*socio=rien environ 6 pour cent*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac payé*socio=rien par les PME*socio=ac, ont pour *socio=uv4 objectif essentiel *socio=nil de les inciter à accroître leurs fonds*socio=ec1 propres*socio=rien, dont la faiblesse*socio=ec2 par rapport*socio=rien aux grandes*socio=rien entreprises*socio=ac et à leurs homologues étrangères*socio=te est*socio=rien reconnue depuis longtemps. Par ailleurs*socio=rien, afin de poursuivre la consolidation*socio=uv3 des fonds*socio=ec1 propres*socio=rien des PME*socio=ac, entamée en 1988, un*socio=rien crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et sur*socio=rien les augmentations*socio=ec2 de capital*socio=ec1 a été*socio=rien instauré. Des mesures*socio=et de caractère*socio=rien non fiscal*socio=et ont aussi *socio=rien été prises,*socio=nil *socio=nil dont la réduction*socio=ec2 des délais*socio=rien de paiement*socio=ec1, qui devrait entraîner une amélioration*socio=uv1 sensible*socio=rien des *socio=ec1 structures financières *socio=nil de la plupart*socio=rien des entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 (Banque*socio=ac de France*socio=ac, 1991). Dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil le*socio=nil gain*socio=ec1 de*socio=nil trésorerie*socio=ec1 résultant *socio=nil de l'ensemble*socio=rien de ces mesures*socio=et sera sans doute*socio=rien affecté à la poursuite*socio=rien du désendettement*socio=rien, engagé depuis 1987. En effet*socio=rien, dans *socio=rien un contexte de*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4,*socio=nil les*socio=nil charges *socio=nil de la dette*socio=ec1 pèsent relativement plus sur*socio=rien les PME*socio=ac, qui sont plus endettées que les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac (leurs taux*socio=rien d'endettement*socio=ec1 respectifs*socio=rien étaient de 48 et 39 pour cent*socio=rien en 1990). On s'attend cependant que, une fois*socio=rien leur situation*socio=rien financière*socio=ec1 assainie, les PME*socio=ac retrouvent *socio=rien un taux d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil soutenu, créateur d'emplois*socio=ec1. Secteur*socio=rien financier*socio=ec1. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et ont*socio=nil été prises au*socio=nil cours *socio=nil de l'année*socio=rien écoulée, qui sont venues compléter certains aspects*socio=rien de la réforme*socio=et du système_monétaire*socio=ec1 et financier*socio=ec1. Les règles*socio=et prudentielles*socio=ec1 concernant les risques*socio=uv4 attachés aux Sicav*socio=et Monétaires*socio=ec1 ont été*socio=rien assouplies. D'autre part*socio=rien, les conditions*socio=ec1 d'émission*socio=rien et la durée*socio=te des titres*socio=rien de créances*socio=ec1 négociables*socio=uv4 des entreprises*socio=ac ont été*socio=rien redéfinies afin que leur marché*socio=ec1 se développe sur*socio=rien des maturités de plus de deux ans*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, la loi*socio=et bancaire*socio=ec1 de 1984 a été*socio=rien aménagée pour la placer en conformité*socio=uv3 avec le cadre*socio=rien juridique*socio=et de la CE, permettant ainsi à tout établissement*socio=rien de la CE d'ouvrir une succursale*socio=rien en France*socio=ac sans passer par la procédure*socio=et d'agrément, qui a été*socio=rien remplacée par une *socio=rien simple information des*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil concernées. Les transactions*socio=ec1 boursières ont sensiblement diminué depuis fin*socio=rien 1989 malgré la déréglementation*socio=et de 1988, et la Bourse*socio=ac de Paris*socio=ac demeure bien*socio=rien en retrait de celle de Londres, tant en termes*socio=rien de transactions*socio=ec1 que de capitalisation*socio=ec1 (26 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 à Paris*socio=ac, contre 88 pour cent*socio=rien à Londres). Aussi, une série de propositions*socio=rien de réforme*socio=et de la Bourse*socio=ac ont été*socio=rien présentées à l'automne*socio=rien 1991 (Rapport*socio=rien de la Serre). Afin d'améliorer la qualité*socio=rien du marché*socio=ec1, le rapport*socio=rien préconise notamment la suppression*socio=rien de l'impôt*socio=et de Bourse*socio=ac (0,3 pour cent*socio=rien des transactions*socio=ec1), ce qui favoriserait l'investissement*socio=ec1 en actions*socio=rien françaises*socio=ac, et la création*socio=rien d'un*socio=rien marché*socio=ec1 de blocs*socio=rien d'actions*socio=rien (wholesale trading). Environnement*socio=et. Le Plan*socio=rien National*socio=te Pour l'Environnement*socio=et de 1990, a pour objectifs*socio=uv4 principaux*socio=rien de réduire la pollution*socio=et atmosphérique de 20 à 30 pour cent*socio=rien, d'augmenter la proportion*socio=rien du traitement*socio=rien des eaux*socio=rien domestiques usées à 60 pour cent*socio=rien (contre 40 pour cent*socio=rien actuellement), et d'améliorer le recyclage*socio=et des déchets*socio=ec1. Dans le domaine*socio=rien de l'eau, on prévoit, sur*socio=rien la période*socio=te 1992-96, un*socio=rien doublement des redevances*socio=ec1 et des aides*socio=uv1 des Agences*socio=ac du Bassin*socio=rien par rapport*socio=rien à la période*socio=te 1987-91. Le dispositif*socio=et d'amortissement*socio=ec1 exceptionnel*socio=uv4 (50 pour cent*socio=rien la *socio=rien première année)*socio=nil des*socio=nil investissements*socio=ec1 des*socio=nil entreprises*socio=ac favorables*socio=ec2 *socio=nil à l'environnement*socio=et est*socio=rien étendu aux matériels*socio=rien de dépollution de l'eau et de l'air*socio=rien. Les pratiques*socio=et agricoles*socio=ec1 favorables*socio=ec2 à l'environnement*socio=et (intercultures d'hiver*socio=rien, fauche tardive*socio=rien) seront encouragées dans les zones*socio=te sensibles*socio=rien conformément à la réglementation*socio=et communautaire*socio=ac. D'autre part*socio=rien, un*socio=rien projet_de_loi*socio=et, qui devrait être*socio=rien voté au printemps*socio=rien, propose d'instaurer une taxe*socio=et sur*socio=rien la mise en décharge des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien par les communes*socio=uv2 et interdit toute mise en décharge de *socio=ec1 déchets bruts.*socio=nil La*socio=nil généralisation*socio=rien *socio=nil de la collecte sélective*socio=uv4, annoncée récemment, devrait majorer les coûts*socio=ec1 de 20-30 pour cent*socio=rien. Certaines*socio=rien mesures*socio=et de défiscalisation de l'énergie*socio=ec1, notamment, sous certaines*socio=rien conditions*socio=ec1, pour un*socio=rien biocarburant, le diesther de colza, ont *socio=rien été prises *socio=nil dans le budget*socio=ec1 de 1992. Conclusions*socio=rien. Depuis *socio=rien un an et*socio=nil demi,*socio=nil l'*socio=nil économie*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil confrontée à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. La production*socio=ec1 a augmenté en volume*socio=rien à *socio=rien un taux moyen *socio=nil de 1 1/4 pour cent*socio=rien seulement en 1991 et ne serait que de 2 pour cent*socio=rien cette année*socio=rien. Aussi la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac a-t-elle été*socio=rien très modérée et le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 n'a-t-il cessé de progresser vers le seuil*socio=rien de 10 pour cent*socio=rien, enregistré pour la *socio=rien dernière fois *socio=nil en 1988. L'inflation*socio=ec2 est*socio=rien restée faible*socio=rien, mais, malgré l'inversion*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 au début*socio=rien de 1991 et de nouvelles*socio=rien baisses des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien, elle a montré peu de signes d'infléchissement*socio=ec2 et le seuil*socio=rien des 3 pour cent*socio=rien a *socio=rien été difficile *socio=nil à franchir. La croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 enregistrée en 1991, si modeste*socio=rien soit-elle, a néanmoins placé la France*socio=ac dans la *socio=rien première moitié des*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac *socio=nil pour la *socio=rien quatrième année consécutive,*socio=nil *socio=nil et le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 n'a pas augmenté plus vite que dans les autres pays*socio=ac d'Europe*socio=ac ou de l'OCDE*socio=ac. En outre, la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie face*socio=rien à la dégradation*socio=uv3 de la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. Ainsi, l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien restée stable*socio=uv4, malgré l'arrêt*socio=rien de la contraction*socio=ec2 des marges des entreprises*socio=ac au cours*socio=rien de l'année*socio=rien 1991 et les augmentations*socio=ec2 des impôts*socio=et *socio=rien indirects nets *socio=nil et des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des services_publics*socio=et. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien, elle reste*socio=rien l'une des plus faibles*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te et l'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 a donné aux *socio=ac exportateurs français les*socio=nil moyens*socio=ec1 *socio=nil de regagner des parts*socio=rien de marché*socio=ec1 perdues les *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil Dans ces conditions*socio=ec1, le solde*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 s'est*socio=rien amélioré de quelque 20 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 ('/3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) en 1991 et le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te n'a été*socio=rien que de '/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Les facteurs*socio=rien extérieurs*socio=te qui ont provoqué le ralentissement*socio=ec2 - la récession*socio=ec2 dans plusieurs *socio=ac pays partenaires importants*socio=rien,*socio=nil la*socio=nil perte*socio=ec2 de*socio=nil confiance*socio=uv1 *socio=nil et l'incertitude*socio=uv3 provoquées initialement par la crise*socio=uv2 du Golfe*socio=te - se sont déjà estompés, ou semblent *socio=rien être sur le*socio=nil point *socio=nil de l'être*socio=rien, tandis que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 pourraient quelque peu s'infléchir en 1993 grâce*socio=rien à une nouvelle*socio=rien diminution*socio=ec2 de la prime de risque*socio=uv4 et à une *socio=rien légère détente sur les*socio=nil taux allemands*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Prévoir le moment*socio=rien de la reprise reste*socio=rien pourtant *socio=rien un exercice *socio=nil risqué. Les exportations*socio=ec1 devraient s'accélérer grâce*socio=rien à une amélioration*socio=uv1 durable*socio=uv4 de la compétitivité*socio=uv3, mais aussi à une reprise de la croissance*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, malgré le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien en Allemagne*socio=ac. En effet*socio=rien, un*socio=rien redressement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien s'amorce en amérique_du_nord*socio=ac et on s'attend à *socio=rien un arrêt *socio=nil imminent de la récession*socio=ec2 dont souffrent certaines*socio=rien économies*socio=ec1 européennes*socio=ac. Avec *socio=rien un retour à*socio=nil un comportement *socio=nil moins attentiste des agents*socio=ac intérieurs*socio=te, la demande*socio=ec1 devrait retrouver *socio=rien un sentier *socio=nil de plus forte*socio=rien croissance*socio=uv3 d'ici la fin*socio=rien de l'année*socio=rien. Le PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 pourrait cependant n'augmenter en *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil que de 2 pour cent*socio=rien en 1992 et 2'/2 pour cent*socio=rien en 1993, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 restant alors à *socio=rien un niveau *socio=nil à peu près inchangé*socio=rien. Face*socio=rien à l'excédent*socio=ec1 de l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 devrait encore se ralentir. Ainsi, une nouvelle*socio=rien réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 semble probable*socio=uv4, même avec une reprise des marges des entreprises*socio=ac, et la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 pourrait être*socio=rien ramenée à 2'/2 pour cent*socio=rien en 1993. L'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3 devrait se traduire par de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv1 vers l'équilibre*socio=uv3 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te. Le principal*socio=rien risque*socio=uv4 pesant sur*socio=rien ce *socio=rien scénario est *socio=nil que la reprise attendue des marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te ne se matérialise pas à temps*socio=rien, retardant le redressement*socio=ec2 des anticipations*socio=uv3 et le raffermissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. Reconnaissant les limites*socio=rien de la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 pour accélérer la reprise dans le court_terme*socio=te, les autorités*socio=et françaises*socio=ac devraient faire résolument porter leurs efforts*socio=uv1 sur*socio=rien les orientations*socio=et à moyen_terme*socio=te déjà établies. Pour la politique_budgétaire*socio=et, cela implique que les déficits*socio=ec1 recommencent à baisser régulièrement après*socio=rien l'interruption*socio=rien provoquée par l'actuelle*socio=te période*socio=te de ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, et que, à terme*socio=rien, le poids*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1 se stabilise. L'ampleur*socio=rien du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et pour 1991 - 1,9 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 -ainsi que le dépassement*socio=ec2 de l'objectif*socio=uv4 de quelque -1/4 de point*socio=rien de PIB*socio=ec1 ne sont pas alarmants dans la mesure*socio=rien où ils découlent largement d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 imprévu*socio=uv4 de l'activité*socio=rien. Si les dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac ont progressé modérément, celles de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac ont cependant augmenté de 61/4 pour cent*socio=rien, soit *socio=rien un taux sensiblement*socio=nil supérieur *socio=nil à celui du PIB*socio=ec1. Ainsi, selon les estimations*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, le déficit*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 corrigé des effets*socio=rien de la conjoncture*socio=te, des charges*socio=rien d'intérêts*socio=ec1 et des *socio=rien facteurs spéciaux s'*socio=nil est *socio=nil élargi de presque '/2 point*socio=rien de PIB*socio=ec1. Pour 1992, il faudra s'employer à respecter l'objectif*socio=uv4 budgétaire*socio=et du maintien*socio=rien du taux*socio=rien de progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 bien*socio=rien en-deçà du taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 et à faire en sorte*socio=rien que toute nouvelle*socio=rien dépense*socio=ec1 soit facilement réversible. Cet effort*socio=uv1 ne sera pas suffisant*socio=rien, de toute évidence*socio=rien, pour conduire dans l'immédiat*socio=rien à une réduction*socio=ec2 importante*socio=rien du déficit*socio=ec1, mais, s'il est*socio=rien maintenu sur*socio=rien plusieurs années*socio=rien, il devrait permettre de répondre aux orientations*socio=et à moyen_terme*socio=te. Il faudra se concentrer non seulement sur*socio=rien la progression*socio=ec2 mais aussi sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1, et, en particulier*socio=rien, cibler les mesures*socio=et de restriction*socio=et sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te, notamment celles afférentes*socio=rien à la fonction_publique*socio=et, tandis que les dépenses*socio=ec1 en capital*socio=ec1 devraient être*socio=rien préservées. Une *socio=rien attention particulière devra*socio=nil être *socio=nil également apportée à la modération*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et. Il n'y a guère d'inflexion*socio=ec2 possible*socio=rien ou *socio=rien souhaitable sur le*socio=nil front monétaire*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil La reprise se faisant attendre, certains ont appelé un*socio=rien relâchement*socio=ec2 de la politique*socio=et. Il a été*socio=rien avancé qu'une dévaluation*socio=ec2 du franc*socio=ec1 permettrait une diminution*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien des exportations*socio=ec1 grâce*socio=rien à l'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3; mais il y a fort*socio=rien à craindre que ces avantages*socio=rien ne se concrétisent pas. En effet*socio=rien, la crédibilité*socio=uv1 de la politique*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 menée avec succès*socio=uv1 par les gouvernements*socio=ac successifs*socio=rien au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années *socio=nil serait anéantie, et la prime de risque*socio=uv4 prise*socio=rien en compte*socio=rien dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te augmenterait presque certainement, peut-être même dans de *socio=rien fortes proportions.*socio=nil Les*socio=nil taux à*socio=nil court_terme*socio=te *socio=nil ne pourraient être*socio=rien réduits de façon*socio=rien durable*socio=uv4, *socio=rien après un réalignement,*socio=nil *socio=nil que dans la mesure*socio=rien où les agents*socio=ac anticipent une appréciation*socio=ec2 ultérieure*socio=te. L'inflation*socio=ec2 s'inscrivant*socio=rien en hausse*socio=rien et la crédibilité*socio=uv1 étant amoindrie, les perspectives*socio=te d'une appréciation*socio=ec2 risquerait de s'éteindre rapidement, et, afin de défendre la nouvelle*socio=rien parité*socio=ec1 du franc*socio=ec1 (plus basse*socio=rien), les taux*socio=rien à court_terme*socio=te devraient augmenter de nouveau*socio=rien pour atteindre les niveaux*socio=rien des *socio=ac pays partenaires.*socio=nil Un*socio=rien franc*socio=ec1 moins*socio=nil cher*socio=rien *socio=nil ne stimulerait guère les exportations*socio=ec1 étant donné son influence probable*socio=uv4 sur*socio=rien l'évolution*socio=rien des salaires*socio=ec1 intérieurs*socio=te et des prix*socio=ec1. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien, la logique*socio=uv4 de la politique*socio=et de franc*socio=ec1 fort*socio=rien a toujours été*socio=rien d'encourager la compétitivité*socio=uv3 grâce*socio=rien à une modération*socio=ec2 des coûts*socio=ec1, et non d'avaliser par la dévaluation*socio=ec2 un*socio=rien dérapage*socio=uv4 des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1. *socio=rien Un abandon *socio=nil de la politique*socio=et de désinflation*socio=ec2 compétitive*socio=uv4 au moment*socio=rien où, de toute évidence*socio=rien, elle porte*socio=rien ses fruits*socio=rien, serait injustifié*socio=rien. De plus, un*socio=rien changement*socio=uv3 de politique*socio=et ne s'accorderait pas avec le *socio=rien rôle central *socio=nil de la France*socio=ac dans le mouvement*socio=ec2 d'intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1 et monétaire*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac: si même la France*socio=ac, un*socio=rien des rares*socio=rien pays*socio=ac à satisfaire tous les critères*socio=rien décidés au sommet*socio=rien de Maastricht*socio=et, modifiait le cours*socio=rien de sa politique*socio=et de façon*socio=rien aussi importante*socio=rien, elle augmenterait d'autant la difficulté*socio=uv4 de remplir ultérieurement les conditions*socio=ec1 requises*socio=uv4, mais elle discréditerait aussi l'ensemble*socio=rien de l'entreprise*socio=ac européenne*socio=ac. Si l'orientation*socio=et de la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 a été*socio=rien appropriée, des *socio=uv4 difficultés structurelles *socio=nil demeurent. Tout d'abord*socio=rien, et au *socio=rien premier plan,*socio=nil est le*socio=nil problème*socio=uv4 du*socio=nil niveau élevé*socio=uv4 *socio=nil et de la persistance*socio=te du chômage*socio=ec1. Malgré la baisse*socio=ec2 du taux*socio=rien d'activité*socio=rien et des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et au titre*socio=rien des programmes*socio=et de soutien*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1, qui se situent de *socio=rien façon constante *socio=nil autour de 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 s'établit aux alentours*socio=rien de 9 à 10 pour cent*socio=rien depuis huit ans*socio=rien environ, l'un*socio=rien des plus *socio=rien mauvais résultats *socio=nil parmi les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Le chômage*socio=ec1 touche particulièrement les femmes*socio=ac et les classes d'âge*socio=rien les plus jeunes*socio=ac et les plus âgées*socio=ac, qui n'exercent pas une aussi grande*socio=rien pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien les négociations*socio=et salariales*socio=ec1 et qui n'ont peut-être pas la motivation*socio=uv3 suffisante*socio=rien pour "se vendre" sur*socio=rien le marché*socio=ec1. En outre, près de la moitié*socio=rien des chômeurs*socio=ac sont dépourvus*socio=rien d'emploi*socio=ec1 depuis plus d'un*socio=rien an*socio=rien. Cette performance*socio=uv3 décevante*socio=rien peut être*socio=rien attribuée à de *socio=rien multiples facteurs *socio=nil étroitement liés entre eux, sans qu'il soit possible*socio=rien, toutefois, d'en quantifier les contributions*socio=uv1 respectives*socio=rien. On peut dire néanmoins que la *socio=rien majeure partie du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil a des causes*socio=rien structurelles*socio=uv4, au sens*socio=rien que seule*socio=rien une *socio=rien fraction marginale des*socio=nil sans-emploi*socio=ac semble*socio=nil être la*socio=nil conséquence *socio=nil de la faiblesse*socio=ec2 actuelle*socio=te de la demande*socio=ec1. L'inadéquation*socio=uv3 entre offre*socio=rien et demande*socio=rien d'emploi*socio=ec1 joue aussi *socio=rien un rôle:*socio=nil les*socio=nil chômeurs*socio=ac *socio=nil ne se trouvent pas à l'endroit*socio=rien où des offres*socio=rien d'emploi*socio=ec1 sont proposées ou bien*socio=rien ils n'ont pas les qualifications*socio=uv3 ou la formation*socio=et adaptées. De plus, les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac sont restés excessifs*socio=rien pendant au moins la décennie*socio=te qui a suivi le premier*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1, tandis que, sous l'effet*socio=rien également d'une hausse*socio=rien structurelle*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, la rentabilité*socio=ec1 est*socio=rien restée longtemps trop faible*socio=rien pour permettre un*socio=rien flux*socio=ec1 d'investissements*socio=ec1 créateurs*socio=rien d'emplois*socio=ec1 suffisant*socio=rien pour absorber les entrées dans la population_active*socio=ac. Par ailleurs*socio=rien, il semble que le fort*socio=rien dualisme du marché_du_travail*socio=ec1 contribue à aggraver le chômage*socio=ec1. Certaines*socio=rien politiques*socio=et peuvent aussi, par leurs effets*socio=rien induits, contribuer au chômage*socio=ec1. Le coût*socio=ec1 plancher d'embauche*socio=ec1 d'un*socio=rien salarié*socio=ac fixé par le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et les charges*socio=rien sociales*socio=et limite*socio=rien peut-être l'emploi*socio=ec1 des jeunes*socio=ac, en particulier*socio=rien les moins formés. Les mesures*socio=et prises*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et pour compenser ces effets*socio=rien en favorisant l'emploi*socio=ec1 des jeunes*socio=ac ont réussi à réduire leur taux*socio=rien de chômage*socio=ec1, Mais elles ont peut-être conduit à une diminution*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 d'autres types de main-d'_oeuvre*socio=ac. Les prestations*socio=et de chômage*socio=ec1 ne sont pas particulièrement généreuses*socio=uv2 par rapport*socio=rien aux autres pays*socio=ac, mais, du moins pour les salariés*socio=ac se situant au bas*socio=rien de l'échelle*socio=rien des salaires*socio=ec1, elles fournissent, semble-t-il, un*socio=rien revenu*socio=ec1 de *socio=rien remplacement suffisant *socio=nil pour les décourager de rechercher un*socio=rien emploi*socio=ec1 et contribuer au maintien*socio=rien d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 de "réserve*socio=rien". Plus important*socio=rien encore, les prestations*socio=et ne sont pas assez étroitement liées à des mesures*socio=et visant à améliorer la capacité*socio=uv3 d'un*socio=rien chômeur*socio=ac a *socio=rien être employé,*socio=nil *socio=nil et elles peuvent être*socio=rien perçues pendant trop longtemps, ce qui tend à allonger la durée*socio=te moyenne*socio=rien des périodes*socio=te de chômage*socio=ec1. Bien*socio=rien que *socio=rien vraisemblablement difficile *socio=nil à mettre en oeuvre*socio=rien dans la situation*socio=rien actuelle*socio=te, la politique*socio=et globale*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 gagnerait certainement à être*socio=rien moins axée sur*socio=rien l'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1 et les plans*socio=rien de pré-retraite, et davantage sur*socio=rien des mesures*socio=et plus actives*socio=uv4 qui comprendraient un*socio=rien renforcement*socio=ec2 des formations*socio=et adaptées aux besoins*socio=uv1 du marché_du_travail*socio=ec1 et une amélioration*socio=uv1 des services*socio=et de placement*socio=ec1, en partie*socio=rien peut-être par l'intermédiaire*socio=rien d'entreprises*socio=ac privées*socio=et concurrençant l'organisme_public*socio=ac existant*socio=rien. En outre, la panoplie*socio=rien des programmes*socio=et de soutien*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 devrait être*socio=rien rationalisée, puis stabilisée, et la coordination*socio=uv3 entre les différentes*socio=rien administrations*socio=ec1 responsables*socio=uv2 de cette politique*socio=et devrait être*socio=rien améliorée. Les *socio=rien caractéristiques particulières du*socio=nil fonctionnement du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 *socio=nil ont joué de telle façon*socio=rien que les chômeurs*socio=ac sont essentiellement des jeunes*socio=ac, et de plus en plus les jeunes*socio=ac les moins instruits, ce qui peut conduire à s'interroger sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 du système*socio=rien à fournir au plus *socio=rien grand nombre une*socio=nil formation*socio=et adéquate*socio=uv2.*socio=nil Le*socio=nil système_d'_enseignement*socio=et *socio=nil a, néanmoins, à son actif*socio=ec1 plusieurs points*socio=rien positifs*socio=uv4. Il permet à presque tous les enfants*socio=ac d'être*socio=rien scolarisés avant le primaire*socio=rien, avec des résultats*socio=rien mesurables à la sortie en termes*socio=rien de réussite*socio=uv1 individuelle*socio=uv2. Il a réussi à faire face*socio=rien à une augmentation*socio=ec2 sensible*socio=rien de la demande*socio=ec1 aux *socio=rien niveaux secondaire *socio=nil et post-secondaire au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te, permettant ainsi une nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 du niveau*socio=rien d'instruction*socio=rien. De plus, cette évolution*socio=rien a pu être*socio=rien obtenue sans une envolée correspondante*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et d'éducation*socio=et. Le système_éducatif*socio=et souffre cependant aussi de certaines*socio=rien faiblesses*socio=ec2 évidentes*socio=rien. Une trop *socio=rien grande place est *socio=nil encore faite aux connaissances*socio=ec2 théoriques*socio=rien dans l'évaluation*socio=ec2 des résultats*socio=rien individuels*socio=uv2. Les responsables*socio=uv2 n'accordent*socio=rien pas une priorité*socio=uv4 suffisante*socio=rien à l'acquisition*socio=rien par les jeunes*socio=ac d'au moins le *socio=rien niveau minimum de*socio=nil compétences*socio=uv3 *socio=nil dont ils auront besoin*socio=uv1 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. Ainsi, malgré l'amélioration*socio=uv1 du *socio=rien niveau moyen d'*socio=nil instruction,*socio=nil un grand nombre de*socio=nil jeunes*socio=ac en*socio=nil fin de*socio=nil scolarité*socio=et *socio=nil arrivent encore sur*socio=rien le marché*socio=ec1 sans aucune qualification*socio=uv3 et risquent donc bien*socio=rien plus de devenir*socio=rien chômeur*socio=ac. Si l'on pouvait augmenter la proportion*socio=rien des jeunes*socio=ac possédant ce *socio=rien niveau minimum de*socio=nil qualification*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil il serait moins nécessaire*socio=rien d'avoir recours*socio=ec1 à des programmes*socio=et coûteux*socio=ec2 pour faciliter leur insertion*socio=uv3 dans le marché_du_travail*socio=ec1. Les réformes*socio=et récemment annoncées pour ne plus faire reposer exclusivement la sélection sur*socio=rien des *socio=rien critères étroits *socio=nil d'excellence et pour revaloriser les filières*socio=ec1 techniques*socio=rien et professionnelles*socio=ec1 sont encourageantes*socio=uv4, mais, pour modérer la forte*socio=rien tendance*socio=ec2 à l'exclusion*socio=rien, des efforts*socio=uv1 encore plus soutenus devraient être*socio=rien déployés afin d'assurer un*socio=rien enseignement*socio=et de *socio=rien bonne qualité aux*socio=nil jeunes*socio=ac *socio=nil qui ne choisissent pas ou ne sont pas à même de poursuivre des études*socio=ec2 générales*socio=rien. Cela serait facilité par une concertation*socio=uv1 encore plus grande*socio=rien entre les responsables*socio=uv2 de l'éducation*socio=et et les partenaires_sociaux*socio=et de façon*socio=rien à développer des programmes*socio=et réguliers*socio=ec2 et trouver les solutions*socio=rien alternatives qui permettent de dépasser le conflit*socio=uv1 entre les statuts*socio=rien scolaires*socio=et et sous contrat*socio=ec1 de travail*socio=ec1. Dans l'élaboration*socio=rien de ces solutions*socio=rien, la France*socio=ac doit encourager *socio=rien un système de*socio=nil formation*socio=et en*socio=nil alternance *socio=nil avec une expérience*socio=ec2 sur*socio=rien le lieu*socio=rien de travail*socio=ec1, qui soit compatible*socio=rien avec ses institutions*socio=ac et adapté à ses besoins*socio=uv1. Le système*socio=rien de formation*socio=et *socio=rien continue est un facteur positif*socio=uv4 *socio=nil mais qui rencontre *socio=rien un certain nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil dont certains ne sont pas spécifiques*socio=rien à la France*socio=ac. La *socio=rien majeure partie des*socio=nil activités de*socio=nil formation*socio=et *socio=nil financées par les employeurs*socio=ac bénéficient aux salariés*socio=ac qui ont déjà *socio=rien un bon niveau d'*socio=nil instruction,*socio=nil *socio=nil et il semble que les petites*socio=rien entreprises*socio=ac subventionnent les activités*socio=rien de formation*socio=et des entreprises*socio=ac de plus grande*socio=rien taille. La formation*socio=et est*socio=rien fortement concentrée sur*socio=rien des programmes*socio=et à très court_terme*socio=te, qui ne sont en général*socio=rien ni reconnus ni avalisés par les autres employeurs*socio=ac, et on se préoccupe exclusivement des niveaux*socio=rien de dépenses*socio=ec1 et non de la mise en valeur*socio=ec1 du capital_humain*socio=ec1 et de l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3. Il serait préférable*socio=uv4 de répondre à ces objectifs*socio=uv4 en transformant l'obligation*socio=uv1 fiscale*socio=et en un*socio=rien crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et plus flexible*socio=uv4 et suffisamment attractif*socio=ec2 et en veillant à ce qu'il assure une plus grande*socio=rien neutralité*socio=uv1 entre les secteurs*socio=rien et les entreprises*socio=ac de taille différente*socio=rien. De plus, afin de tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et des dépenses*socio=ec1 de formation*socio=et et de Mettre en regard*socio=rien les coûts*socio=ec1 et les avantages*socio=rien pour les bénéficiaires*socio=ac, ces derniers*socio=rien devraient participer dans une plus *socio=rien large mesure *socio=nil à leur financement*socio=ec1, comme il a été*socio=rien convenu dans le récent*socio=rien accord*socio=uv1 entre les partenaires_sociaux*socio=et. Dans l'ensemble*socio=rien, avec une meilleure*socio=rien intégration*socio=uv1 des systèmes*socio=rien d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et continue*socio=rien, l'éducation*socio=et permanente*socio=te devrait *socio=rien progressivement devenir la*socio=nil norme*socio=et.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil de l'année*socio=rien écoulée, des progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien réalisés sur*socio=rien certains autres fronts*socio=rien structurels*socio=uv4, mais les principaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 restent en suspens*socio=rien. Le taux*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac a été*socio=rien uniformisé de façon*socio=rien à éliminer la double*socio=rien imposition*socio=et des dividendes*socio=ec1, mais, si la charge*socio=rien fiscale*socio=et totale*socio=rien des entreprises*socio=ac n'est*socio=rien pas particulièrement élevée*socio=uv4 par rapport*socio=rien à celle observée dans les autres pays*socio=ac, elle semble être*socio=rien excessivement fondée sur*socio=rien les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux profits*socio=ec1. Les autorités*socio=et centrales*socio=rien ont commencé d'imposer une plus grande*socio=rien rigueur*socio=uv3 budgétaire*socio=et aux collectivités_locales*socio=ac en réduisant leurs transferts*socio=ec1; pourtant, les impôts*socio=et locaux*socio=te ont continué d'augmenter rapidement, les finances*socio=ec1 des collectivités_locales*socio=ac sont par trop opaques et certaines*socio=rien municipalités*socio=ac sont gravement endettées. Les autorités*socio=et n'ont pas encore réussi à maîtriser*socio=rien la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et. Si elles sont arrivées à instituer des enveloppes de dépenses*socio=ec1 pour plusieurs professions*socio=ec1 de santé*socio=et, ce qui devrait permettre *socio=rien un meilleur contrôle*socio=uv3 à*socio=nil moyen_terme*socio=te *socio=nil de la dérive du coût*socio=ec1 des soins*socio=rien, les mécanismes*socio=et d'allocation*socio=et seront très complexes à appliquer et pourraient créer des inefficiences à moyen_terme*socio=te. Un*socio=rien Livre *socio=rien blanc sur les*socio=nil retraites*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil publié, mais les partenaires_sociaux*socio=et semblent encore montrer des réticences*socio=rien à reconnaître les contraintes*socio=uv1 à long_terme*socio=te qui pèsent sur*socio=rien le système*socio=rien, ainsi que la nécessité*socio=uv1 d'une réforme*socio=et rapide*socio=rien pour éviter des changements*socio=uv3 soudains*socio=rien et profonds*socio=rien plus tard. Enfin, les autorités*socio=et ont relancé le processus*socio=te de privatisation*socio=et partielle*socio=rien, mais purement pour des raisons*socio=rien financières*socio=ec1. Si la croissance*socio=uv3 en 1991 a *socio=rien été décevante,*socio=nil *socio=nil il faut reconnaître que cela a été*socio=rien dû dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à des facteurs*socio=rien extérieurs*socio=te et qu'un*socio=rien pays*socio=ac intégré dans une économie*socio=ec1 européenne*socio=ac plus large*socio=rien ne peut pas faire *socio=rien grand chose *socio=nil pour se soustraire aux variations*socio=rien de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil De*socio=nil fait*socio=rien,*socio=nil la*socio=nil performance*socio=uv3 globale*socio=rien a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil parmi les meilleures*socio=rien des grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Si les autorités*socio=et continuent de suivre des politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 prudentes*socio=uv2, il y a toute raison*socio=rien de penser que, une fois*socio=rien terminé le ralentissement*socio=ec2 observé actuellement dans les *socio=ac pays partenaires,*socio=nil l'*socio=nil activité*socio=rien *socio=nil se redressera progressivement*socio=rien et que le chômage*socio=ec1 commencera de diminuer, à mesure*socio=rien que la désinflation*socio=ec2 reprend et que la compétitivité*socio=uv3 continue*socio=rien de s'améliorer. La probabilité*socio=ec2 de voir ce scénario*socio=rien favorable*socio=ec2 se concrétiser ne pourra qu'être*socio=rien renforcée par la poursuite*socio=rien des objectifs*socio=uv4 à moyen_terme*socio=te de la politique_budgétaire*socio=et et de la politique_monétaire*socio=et externe*socio=ec1, tout en s'attaquant de front*socio=rien aux *socio=uv4 problèmes structurels *socio=nil dont souffre le pays*socio=ac et en engageant