*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1994 } Introduction*socio=rien. Au Canada*socio=ac, le mouvement*socio=ec2 de reprise économique*socio=ec1 s'est*socio=rien accéléré et élargi depuis 1993, le redressement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 des ménages*socio=ac se conjuguant désormais à la progression*socio=ec2 toujours vigoureuse*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te (notamment celle des États-unis*socio=ac). L'emploi*socio=ec1 augmente et était presque revenu*socio=ec1 à son niveau*socio=rien d'avant la récession*socio=ec2 au milieu*socio=rien de 1994, alors que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 - en recul*socio=rien cependant - *socio=rien reste supérieur *socio=nil a 10 pour *socio=rien cent Grâce *socio=nil à l'importante*socio=rien marge de ressources*socio=ec1 *socio=rien inutilisées existant *socio=nil dans l'économie*socio=ec1, l'inflation*socio=ec2 se maintient à *socio=rien un bas niveau,*socio=nil *socio=nil malgré l'ajustement*socio=et à la baisse*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac depuis 1992. Nonobstant le dynamisme*socio=uv3 des exportations*socio=ec1, *socio=rien un large déficit*socio=ec1 *socio=nil de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te persiste, en raison*socio=rien d'une toujours forte*socio=rien propension*socio=ec1 à importer et du coût*socio=ec1 du service*socio=et de l'importante*socio=rien dette*socio=ec1 extérieure*socio=te canadienne*socio=ac. La croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 devrait se renforcer encore au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien prochains mois,*socio=nil *socio=nil mais pas suffisamment pour combler totalement l'important*socio=rien écart*socio=rien entre production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 et production*socio=ec1 effective*socio=rien apparu durant la récession*socio=ec2. Dans ces conditions*socio=ec1 et compte*socio=rien tenu de l'excédent*socio=ec1 persistant*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, l'inflation*socio=ec2 devrait rester faible*socio=rien. En outre, l'amélioration*socio=uv1 de la compétitivité*socio=uv3 soutenant la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et les termes_de_l'_échange*socio=ec1 se renforçant, le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te devrait se réduire peu à peu. Cependant, des perturbations*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 pourraient affecter le rythme*socio=rien de la reprise. Ces *socio=rien derniers mois,*socio=nil le*socio=nil resserrement*socio=ec2 *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et aux États-unis*socio=ac, de même que les préoccupations*socio=uv4 suscitées par l'évolution*socio=rien budgétaire*socio=et et politique*socio=et au Canada*socio=ac, ont entraîné une faiblesse*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 et une pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1.*socio=nil Compte *socio=nil tenu des résultats*socio=rien favorables*socio=ec2 du Canada*socio=ac sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, ces pressions*socio=ec2 devraient finir par disparaître encore que les épargnants*socio=ac et les investisseurs*socio=ac continueront vraisemblablement*socio=rien de demander d'importantes*socio=rien primes*socio=ec1 de risque*socio=uv4 aussi longtemps que les finances*socio=ec1 fédérales*socio=ac et provinciales*socio=te ne seront pas considérées comme saines*socio=uv2. Après*socio=rien certains progrès*socio=uv1 sur*socio=rien le front*socio=rien de l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et dans *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 80, le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac s'est*socio=rien nouveau*socio=rien creusé, atteignant 7 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1993. Le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et au PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien ainsi fortement dégradé et dépasse maintenant largement moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. Le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te, par rapport*socio=rien à la fois*socio=rien à l'inflation*socio=ec2 et aux *socio=rien taux longs aux*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil témoigne *socio=nil de l'attention*socio=rien accrue portée*socio=rien par les marchés_financiers*socio=ec1 à ces évolutions*socio=rien. En tant que premier*socio=rien pas vers l'équilibre*socio=uv3 budgétaire*socio=et, l'administration_fédérale*socio=ac s'est*socio=rien fixée comme objectif*socio=uv4 un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 d'ici à 1996/97 et la plupart*socio=rien des provinces*socio=ac se proposent d'équilibrer à moyen_terme*socio=te leur budget*socio=ec1 - global*socio=te ou de fonctionnement*socio=rien -. Cependant, le niveau*socio=rien plus élevé*socio=uv4 qu'escompté des taux_d'_intérêt*socio=ec1 faisant grimper les coûts*socio=ec1 du service_de_la_dette*socio=ec1, la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 en matière*socio=rien de déficit*socio=ec1 exigera vraisemblablement*socio=rien des efforts*socio=uv1 d'assainissement*socio=uv3 supplémentaires*socio=rien. Le resserrement*socio=ec2 budgétaire*socio=et pourrait peser sur*socio=rien la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te à court_terme*socio=te, mais il devrait faciliter la mise en oeuvre*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, en permettant des réductions*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 compatibles*socio=rien avec le faible*socio=rien. niveau*socio=rien d'inflation*socio=ec2 du Canada*socio=ac ce qui améliorerait les conditions*socio=ec1 d'une croissance*socio=uv3 soutenue de l'activité*socio=rien. Le *socio=rien premier chapitre *socio=nil de l'Étude*socio=ec2 examine les *socio=rien principaux facteurs *socio=nil sous-tendant les évolutions*socio=rien économiques*socio=ec1 récentes*socio=rien et décrit les perspectives*socio=te à court_terme*socio=te. Le deuxième*socio=rien passe en revue les politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et structurelles*socio=uv4, compte*socio=rien tenu en particulier*socio=rien de la situation*socio=rien budgétaire*socio=et. Le *socio=rien troisième présente une*socio=nil étude*socio=ec2 spéciale du*socio=nil système canadien*socio=ac de*socio=nil sécurité_du_revenu*socio=et *socio=nil - actuellement réexaminé par l' administration_fédérale*socio=ac - indiquant les possibilités*socio=rien de réforme*socio=et. Les conclusions*socio=rien se dégageant de l'analyse*socio=rien sont présentées dans le chapitre*socio=rien IV. politique_économique*socio=et. Vue*socio=rien d'ensemble*socio=rien. Au cours*socio=rien de la décennie*socio=te écoulée, les autorités*socio=et ont mis en oeuvre*socio=rien une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te visant à inverser la dégradation*socio=uv3 de la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 du Canada*socio=ac amorcée dans les années*socio=rien 70. Associant instruments*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et instruments*socio=et microéconomiques*socio=ec1, l'action*socio=rien engagée avait *socio=rien un double objectif*socio=uv4:*socio=nil *socio=nil réduire les déficits*socio=ec1 publics*socio=et et l'inflation*socio=ec2, de façon*socio=rien à créer un*socio=rien environnement*socio=et propice*socio=rien à une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 et réaliser les réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 nécessaires*socio=rien à l'amélioration*socio=uv1 du potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 du pays*socio=ac. Comme on peut le voir dans le graphique*socio=rien 9, les résultats*socio=rien obtenus sur*socio=rien ces *socio=rien différents fronts ont*socio=nil été assez*socio=nil inégaux*socio=uv2,*socio=nil en*socio=nil raison en*socio=nil partie des*socio=nil délais requis*socio=uv4 *socio=nil pour que le secteur_privé*socio=et s'ajuste aux changements*socio=uv3 radicaux*socio=rien intervenus dans le paysage économique*socio=ec1 (notamment l'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac, la *socio=et réforme fiscale *socio=nil et la déréglementation*socio=et). Si un*socio=rien tournant décisif*socio=rien a été*socio=rien franchi en matière*socio=rien d'inflation*socio=ec2 - grâce*socio=rien à la fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 spécifiques*socio=rien - la performance*socio=uv3 sur*socio=rien le plan*socio=rien de la croissance*socio=uv3 à moyen_terme*socio=te a continué de se dégrader et le chômage*socio=ec1 s'est*socio=rien maintenu sur*socio=rien une tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien. En outre, malgré une réduction*socio=ec2 importante*socio=rien de sa composante*socio=rien structurelle*socio=uv4 depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac a atteint de *socio=rien nouveaux sommets par*socio=nil rapport au*socio=nil PIB*socio=ec1 ces*socio=nil derniers mois,*socio=nil *socio=nil sous l'effet*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 peu soutenue et de la perte*socio=ec2 correspondante*socio=rien de recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et, entraînant une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 publique*socio=et canadienne*socio=ac. Le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac entré en fonction*socio=rien à la fin*socio=rien de 1993 s'est*socio=rien fixé pour tâche*socio=rien prioritaire*socio=uv4 la réduction*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 et en particulier*socio=rien de sa composante*socio=rien structurelle*socio=uv4 (voir section*socio=rien ci-dessus relative*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec1). Dans cette optique*socio=rien, il a annoncé son intention*socio=rien d'achever d'ici à deux ans*socio=rien une grande*socio=rien réforme*socio=et du système*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et et des autres programmes_sociaux*socio=et en vue*socio=rien d'atténuer les rigidités*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 et d'assurer la viabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 de ces programmes*socio=et (voir *socio=rien troisième chapitre *socio=nil de l'Étude*socio=ec2). Conformément à l'approche à *socio=te moyen_terme antérieure,*socio=nil le*socio=nil nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac *socio=nil a maintenu - et étendu jusqu'à la fin*socio=rien de 1998 - les objectifs*socio=uv4 de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, tout en souscrivant à l'objectif*socio=uv4 ultime*socio=rien d'élimination*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et (un*socio=rien objectif*socio=uv4 intérimaire*socio=rien de 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 d'ici à 1996/97 a été*socio=rien fixé à cet égard*socio=rien). Il a aussi poursuivi la politique*socio=et de libéralisation*socio=et des échanges*socio=uv3 en signant l'ALENA*socio=et et l'accord*socio=et du GATT*socio=et (voir ci-après). Les *socio=rien paragraphes suivants *socio=nil examinent plus en détail*socio=rien l'évolution*socio=rien de la stratégie*socio=et globale*socio=rien et de son application*socio=rien ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Les*socio=nil développements *socio=nil et les perspectives*socio=te budgétaires*socio=et sont d'abord*socio=rien passés*socio=te en revue; vient ensuite une analyse*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et mise en *socio=rien oeuvre compte *socio=nil tenu des objectifs*socio=uv4 de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, suivie d'une évaluation*socio=ec2 des progrès*socio=uv1 dans le domaine*socio=rien structurel*socio=uv4. L'orientation*socio=et budgétaire*socio=et. administrations_publiques*socio=ac. Le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et des administrations_publiques*socio=ac a continué d'augmenter durant la reprise, encore qu'à *socio=rien un rythme *socio=nil beaucoup plus lent*socio=rien qu'au cours*socio=rien de la récession*socio=ec2 du début*socio=rien des années*socio=rien 90. En pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te est*socio=rien passé*socio=te de 61/2 pour cent*socio=rien en 1991 à 7 pour cent*socio=rien environ en 1992, dépassant le niveau*socio=rien record*socio=ec2 atteint précédemment au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80. D'après*socio=rien les dernières*socio=rien estimations*socio=ec2, une nouvelle*socio=rien augmentation*socio=ec2 - marginale*socio=rien - est*socio=rien intervenue en 1993: bien*socio=rien que la progression*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 ait *socio=rien été inférieure *socio=nil à celle du PIB*socio=ec1 nominal*socio=rien (graphique*socio=rien 10), elle a été*socio=rien néanmoins supérieure*socio=rien à celle des recettes*socio=ec1. Cela est*socio=rien particulièrement évident*socio=rien au niveau*socio=rien fédéral*socio=et, où certains taux*socio=rien d'imposition*socio=et ont été*socio=rien réduits, alors que certaines*socio=rien provinces*socio=ac ont gonflé leurs recettes*socio=ec1 par des *socio=rien majorations importantes *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1. Conjugué*socio=rien à une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 des transferts*socio=ec1 fédéraux*socio=et et à une *socio=rien meilleure maîtrise des*socio=nil dépenses*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil relèvement*socio=ec2 des*socio=nil impôts*socio=et au*socio=nil niveau provincial*socio=te a*socio=nil permis un début de*socio=nil baisse*socio=ec2 du*socio=nil déficit*socio=ec1 global*socio=te des*socio=nil provinces*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Mais ce mouvement*socio=ec2 a été*socio=rien contrebalancé par *socio=rien un creusement du*socio=nil déficit*socio=ec1 *socio=nil de l'administration_fédérale*socio=ac. Cependant, le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et est*socio=rien aujourd'hui inférieur*socio=rien à celui du milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 (graphique*socio=rien 10), alors que la position*socio=rien budgétaire*socio=et des provinces*socio=ac *socio=rien est considérablement plus*socio=nil faible *socio=nil malgré son amélioration*socio=uv1 récente*socio=rien. D'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac de l'OCDE*socio=ac, la nouvelle*socio=rien dégradation*socio=uv3 du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et des administrations_publiques*socio=ac dans les années*socio=rien 90 est*socio=rien largement expliquée par des facteurs*socio=rien conjoncturels*socio=uv4: le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et "structurel*socio=uv4" (c'est-à-dire ajusté des fluctuations*socio=ec2 conjoncturelles*socio=uv4) semble avoir encore diminué, se situant à peut-être quelque 41/2 pour cent*socio=rien en 1993, encore que sa *socio=ec2 baisse tendancielle *socio=nil se soit fortement ralentie depuis la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 80 (graphique*socio=rien 11). Malgré un*socio=rien dérapage*socio=uv4 sensible*socio=rien par rapport*socio=rien aux prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et initiales*socio=rien (voir ci-après), l'orientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et - mesurée par l'évolution*socio=rien du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et désaisonnalisé - semble s'être*socio=rien durcie en 1992, l'effort*socio=uv1 de restriction*socio=et au niveau*socio=rien fédéral*socio=et compensant largement l'incidence*socio=ec2 des budgets*socio=ec1 expansionnistes*socio=ec2 des provinces*socio=ac. Les rôles*socio=rien se sont inversés en 1993, lorsque le durcissement*socio=ec2 budgétaire*socio=et au niveau*socio=rien provincial*socio=te s'est*socio=rien accompagné d'un*socio=rien relâchement*socio=ec2 des restrictions*socio=et au niveau*socio=rien fédéral*socio=et, ce qui a eu pour *socio=rien effet un léger assouplissement*socio=uv3 *socio=nil de la position*socio=rien budgétaire*socio=et globale*socio=rien. D'après*socio=rien les politiques*socio=et annoncées de rigueur*socio=uv3 budgétaire*socio=et généralisée, la baisse*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 structurel*socio=uv4 devrait reprendre en 1994-95, Conjugué*socio=rien aux effets*socio=rien positifs*socio=uv4 de la reprise économique*socio=ec1, cela devrait contribuer à une amélioration*socio=uv1 sensible*socio=rien du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et des administrations_publiques*socio=ac. Toutefois, compte*socio=rien tenu du rythme*socio=rien actuel*socio=te de l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et, les déficits*socio=ec1 structurels*socio=uv4 persisteront vraisemblablement*socio=rien pendant quelque temps*socio=rien, les finances*socio=ec1 publiques*socio=et restant ainsi sensibles*socio=rien à tout fléchissement*socio=rien conjoncturel*socio=uv4 de l'activité*socio=rien. administration_fédérale*socio=ac. Après*socio=rien une nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la position*socio=rien budgétaire*socio=et de l' administration_fédérale*socio=ac dans la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 80, les autorités*socio=et comptaient réaliser leur objectif*socio=uv4 à moyen_terme*socio=te de budget*socio=ec1 équilibré d'ici au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90. Le dérapage*socio=uv4 des déficits*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et a été*socio=rien initialement limité mais est*socio=rien devenu important*socio=rien au cours*socio=rien des deux *socio=rien derniers exercices budgétaires*socio=et *socio=nil (se terminant en mars*socio=rien, tableau*socio=rien 6). Les *socio=rien derniers résultats *socio=nil pour 1992/93 font apparaître, dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et, un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 41 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Ce chiffre dépasse de quelque 13 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (2 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1) celui envisagé dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1992. Du côté*socio=rien des dépenses*socio=ec1, les transferts*socio=ec1 plus importants*socio=rien prévu aux provinces*socio=ac et aux sociétés_d'_état*socio=ac n'ont pas été*socio=rien totalement compensés par les dépenses*socio=ec1 moins importantes*socio=rien que prévu dans d'autres domaines*socio=rien. Les moins-values*socio=ec1 sur*socio=rien recettes*socio=ec1 sont dues dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 moins forte*socio=rien qu'escompté ainsi qu'à l'inflation*socio=ec2 qui a pesé sur*socio=rien les rentrées fiscales*socio=et et les cotisations*socio=ec1 d'assurance-chômage*socio=et. Toutefois, les recettes*socio=ec1 ont aussi diminué par rapport*socio=rien au revenu*socio=ec1 nominal*socio=rien, ce qui était inattendu*socio=rien, même en tenant compte*socio=rien des *socio=et mesures discrétionnaires *socio=nil (comme la restructuration*socio=et du régime*socio=et de prestations*socio=et pour enfant*socio=ac et les réductions*socio=ec2 de la surtaxe*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien). Une telle diminution*socio=ec2 du rapport*socio=rien recettes*socio=ec1/PIB*socio=ec1 peut s'expliquer en partie*socio=rien par les remboursements*socio=ec1 d'impôts*socio=et qui ont *socio=rien fait suite *socio=nil à la révision*socio=rien de l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et estimée pour les *socio=rien années précédentes.*socio=nil Lors du*socio=nil budget*socio=ec1 d'*socio=nil avril *socio=nil 1993, le niveau*socio=rien réel*socio=ec2 du dépassement*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 en 1992/93 n'était pas encore connu. Nonobstant les *socio=rien nouvelles initiatives en*socio=nil faveur *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1, les mesures*socio=et d'austérité*socio=uv3 budgétaire*socio=et dans d'autres domaines*socio=rien (notamment une réduction*socio=ec2 des taux*socio=rien de l'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1) étaient considérées suffisantes*socio=rien pour ramener le déficit*socio=ec1 à 32,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (4,5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) en 1993/94. Or*socio=rien, le dérapage*socio=uv4 budgétaire*socio=et s'est*socio=rien poursuivi. Dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1994, le déficit*socio=ec1 pour 1993/94 était évalué à 45,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (6,4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Cette estimation*socio=ec2 s'est*socio=rien révélée trop prudente*socio=uv2, encore que, d'après*socio=rien les *socio=rien derniers résultats,*socio=nil le*socio=nil déficit*socio=ec1 *socio=nil se chiffre encore à 42 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac, soit 5,9 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (tableau*socio=rien 6). Grâce*socio=rien à une diminution*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, les dépenses*socio=ec1 ont été*socio=rien à peu près conformes*socio=uv4 aux prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et de 1993. En revanche, les recettes_publiques*socio=et ont diminué fortement, tant en *socio=rien termes absolus *socio=nil que par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1. Cette baisse*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 tient essentiellement à plusieurs charges*socio=rien exceptionnelles*socio=uv4 au titre*socio=rien de la restructuration*socio=et ainsi qu'à une accélération*socio=ec2 des remboursements*socio=ec1 de trop-perçus, à une diminution*socio=ec2 des acomptes trimestriels*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et à certains coûts*socio=ec1 de transition*socio=uv3 liés à l'introduction*socio=rien du *socio=rien nouveau système d'*socio=nil allocation*socio=et pour*socio=nil enfants*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En outre, le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac a constitué d'importantes*socio=rien provisions*socio=rien pour couvrir certains imprévus*socio=uv4 (notamment les demandes*socio=et éventuelles*socio=rien au titre*socio=rien du mécanisme*socio=et de stabilisation*socio=et des recettes*socio=ec1 et les coûts*socio=ec1 escomptés de l'annulation*socio=rien de contrats*socio=ec1 de défense*socio=et). Le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1994 - le premier*socio=rien présenté par le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac - vise à assurer la compatibilité*socio=rien entre les initiatives*socio=rien en matière*socio=rien de croissance*socio=uv3 et de création_d'_emplois*socio=ec1 et des *socio=ec2 réductions régulières du*socio=nil déficit*socio=ec1.*socio=nil Du*socio=nil côté*socio=rien des*socio=nil dépenses*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil restrictions*socio=et au*socio=nil titre*socio=rien des*socio=nil rémunérations*socio=ec1 *socio=nil dans de la fonction_publique*socio=et sont prolongées et de nouvelles*socio=rien réductions*socio=ec2 des indemnités*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 et des dépenses*socio=ec1 de défense*socio=et sont mises en oeuvre*socio=rien. Malgré de nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et plusieurs mesures*socio=et visant à aider les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac, les dépenses*socio=ec1 de l'administration_fédérale*socio=ac devraient rester sensiblement inférieures*socio=rien aux plafonds*socio=ec1 fixés dans la Loi*socio=et sur*socio=rien le contrôle*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 du gouvernement*socio=ac précédent*socio=rien. C'est*socio=rien pourquoi aucune extension*socio=rien de cette législation*socio=et au delà de l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et 1995/96 n'est*socio=rien envisagée. L'incidence*socio=ec2 nette*socio=rien des mesures*socio=et de prélèvement*socio=ec1 fiscal*socio=et *socio=rien est minime,*socio=nil les*socio=nil dispositions*socio=et *socio=nil visant à élargir l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et étant compensées par la diminution*socio=ec2 des cotisations*socio=ec1 d'assurancechômage*socio=et et des taxes*socio=et sur*socio=rien le tabac*socio=ec1. Compte*socio=rien tenu de la mise en *socio=rien oeuvre progressive de*socio=nil certaines des*socio=nil initiatives *socio=nil annoncées, les économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et nettes*socio=rien au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien actuel*socio=te seront limitées. Le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et pour 1994/95 est*socio=rien estimé à 39,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (5,4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Après*socio=rien ajustement*socio=et au titre*socio=rien des facteurs*socio=rien non récurrents, qui ont fait*socio=rien progresser le déficit*socio=ec1 en 1993/94, cela suppose une baisse*socio=ec2 de seulement 21/2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. Cependant, avec des *socio=rien résultats meilleurs *socio=nil qu'escompté pour ]"exercice*socio=rien fiscal*socio=et précédent*socio=rien et sur*socio=rien la base*socio=rien d'hypothèses*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 prudentes*socio=uv2, l'objectif*socio=uv4 de déficit*socio=ec1 pour 1994/95 semble avoir davantage de chances*socio=rien d'être*socio=rien atteint, malgré l'effet*socio=rien négatif*socio=rien de la *socio=rien hausse récente des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Si l'on ne tient pas compte*socio=rien des charges*socio=rien d'endettement*socio=ec1 le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et devrait, semble-t-il, redevenir excédentaire*socio=rien (tableau*socio=rien 6). Contrairement aux *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil il n'y a pas dans le budget*socio=ec1 de 1994 de prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et à moyen_terme*socio=te. Des estimations*socio=ec2 détaillées ne sont fournies*socio=rien que pour 1995/96, période*socio=te pour laquelle - les mesures*socio=et d'austérité*socio=uv3 budgétaire*socio=et récentes*socio=rien commençant de faire sentir pleinement leur effets*socio=rien et réductions*socio=ec2 étant opérées dans les transferts*socio=ec1 aux provinces*socio=ac (voir ci-après) - on s'attende que le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et soit ramené à 32,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (4,2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) Ce *socio=rien résultat est obtenu*socio=nil grâce *socio=nil à des dépenses*socio=ec1 hors intérêt*socio=ec1 pratiquement stationnaires*socio=rien (ce qui suppose une baisse*socio=ec2 sensible*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2), une très légère*socio=rien augmentation*socio=ec2 des charges*socio=rien d'endettement*socio=ec1 et une croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 dépassant légèrement celle du revenu*socio=ec1 national*socio=te prévu. Conformément à son programme*socio=et électoral, le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac s'est*socio=rien engagé à réduire encore le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et à le ramener à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (environ 25 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac) en 1996/97. La réalisation*socio=uv1 de cet objectif*socio=uv4 est*socio=rien subordonnée à la poursuite*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus faibles*socio=rien que ceux du milieu*socio=rien de 1994. Si, par exemple*socio=rien, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ne diminuaient*socio=rien pas, les économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et découlant du budget*socio=ec1 de 1994 seraient largement annulées, appelant de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et d'assainissement*socio=uv3. Les objectifs*socio=uv4 budgétaires*socio=et du gouvernement*socio=ac sont ambitieux*socio=uv2, dans la mesure*socio=rien où ils ramèneraient, en trois ans*socio=rien, le rapport*socio=rien du déficit*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil non enregistré depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70, mais ils supposent une nouvelle*socio=rien augmentation*socio=ec2 du rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 (voir ci-après) qui devrait atteindre *socio=rien un niveau record*socio=ec2 *socio=nil en 1996/97. administrations_provinciales*socio=ac. La dégradation*socio=uv3 rapide*socio=rien de la situation*socio=rien budgétaire*socio=et des provinces*socio=ac au début*socio=rien des années*socio=rien 90 a été*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien principaux facteurs *socio=nil à l'origine*socio=rien du creusement*socio=rien prononcé du déficit*socio=ec1 global*socio=te des administrations_publiques*socio=ac : au cours*socio=rien des trois années*socio=rien qui se sont écoulées jusqu'en 1992/93, le déficit*socio=ec1 du secteur*socio=rien des provinces*socio=ac, sur*socio=rien la base*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et, s'est*socio=rien accru de 3 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1, deux fois*socio=rien plus que le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et, pour atteindre 3,7 pour cent*socio=rien (25,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac). La réaction*socio=rien défavorable*socio=uv4 du marché_financier*socio=ec1 à ces évolutions*socio=rien, dont témoignent*socio=rien les nombreux*socio=rien déclassements de la cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 des provinces*socio=ac, a incité la plupart*socio=rien des administrations*socio=ec1 (notamment celles de l'Ontario*socio=ac et de l'Alberta*socio=ac) à prendre d'importantes*socio=rien mesures*socio=et d'austérité*socio=uv3 - aussi bien*socio=rien du côté*socio=rien des recettes*socio=ec1 que du côté*socio=rien des dépenses*socio=ec1 - dans les budgets*socio=ec1 de 1993. En Ontario*socio=ac, l'administration*socio=ec1 a imposé un*socio=rien gel*socio=et sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 discrétionnaires*socio=et, réduit de *socio=rien façon spectaculaire les*socio=nil effectifs *socio=nil de la fonction_publique*socio=et, opéré des coupes sombres dans les dépenses*socio=ec1 de santé*socio=et et d'éducation*socio=et et négocié un*socio=rien "contrat_social" aux termes*socio=rien duquel la rémunération*socio=ec1 des fonctionnaires*socio=ac publics*socio=et est*socio=rien réduite en échange*socio=ec1 de garanties de l'emploi*socio=ec1. Toutes les provinces*socio=ac, à l'exception*socio=rien de l'Alberta*socio=ac, ont augmenté leurs impôts*socio=et. Dans ces conditions*socio=ec1, et compte*socio=rien tenu - contrairement à l'année*socio=rien précédente*socio=rien - d'un*socio=rien dérapage*socio=uv4 budgétaire*socio=et relativement limité, le déficit*socio=ec1 des provinces*socio=ac aurait été*socio=rien ramené, selon les estimations*socio=ec2, à 20,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (2,9 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) en 1993/94. Les progrès*socio=uv1 de l'effort*socio=uv1 d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et au niveau*socio=rien provincial*socio=te devraient vraisemblablement*socio=rien se ralentir, toutefois, dans l'avenir*socio=te immédiat*socio=rien: en 1994/95, le déficit*socio=ec1 du secteur*socio=rien des provinces*socio=ac devrait revenir à 17 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac (2,3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1). Ce chiffre dépasse de 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac environ (1/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1) le niveau*socio=rien envisagé voilà *socio=rien un an.*socio=nil *socio=nil Si la plupart*socio=rien des provinces*socio=ac de plus petite*socio=rien taille (et en particulier*socio=rien l'Alberta*socio=ac) ont de nouveau*socio=rien adopté des budgets*socio=ec1 très restrictifs*socio=uv4 ces *socio=rien derniers mois,*socio=nil *socio=nil les deux plus grandes*socio=rien provinces*socio=ac, l'Ontario*socio=ac et le Québec*socio=ac, dont les administrations*socio=ec1 font face*socio=rien à des élections*socio=et dans l'année*socio=rien à venir, se sont abstenues de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et importantes*socio=rien d'austérité*socio=uv3. Ainsi, l'Ontario*socio=ac devrait remplacer l'Alberta*socio=ac en tant que province*socio=ac ayant le déficit*socio=ec1 par habitant*socio=ac le plus important*socio=rien, alors que le déficit*socio=ec1 relatif*socio=rien du Québec*socio=ac dépassera vraisemblablement*socio=rien la moyenne*socio=rien provinciale*socio=te (tableau*socio=rien 7). Si les budgets*socio=ec1 sont mis en oeuvre*socio=rien comme prévu, le déficit*socio=ec1 par habitant*socio=ac des deux plus grandes*socio=rien provinces*socio=ac sera environ *socio=rien cinq fois plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que celui de certaines*socio=rien des provinces*socio=ac de plus petite*socio=rien taille, qui réalisent un*socio=rien plus gros*socio=rien effort*socio=uv1 d'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Toutes les petites*socio=rien provinces*socio=ac envisagent d'équilibrer leur budget*socio=ec1 (global*socio=te ou de fonctionnement*socio=rien) d'ici à trois ans*socio=rien - l'Alberta*socio=ac et le New*socio=rien Brunswick ayant adopté une législation*socio=et à cet égard*socio=rien - alors que le Québec*socio=ac et l'Ontario*socio=ac s'attendent à réaliser cet objectif*socio=uv4 uniquement*socio=rien vers la fin*socio=rien de la décennie*socio=te. Cependant, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, des mesures*socio=et de rigueur*socio=uv3 supplémentaires*socio=rien seront *socio=rien vraisemblablement nécessaires *socio=nil pour réaliser les objectifs*socio=uv4, d'autant que le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et de 1994 prévoit un*socio=rien gel*socio=et de certains des principaux*socio=rien transferts*socio=ec1 aux provinces*socio=ac (pour l' assistance_sociale*socio=et et l'enseignement*socio=et tertiaire) en 1995/96 et une nouvelle*socio=rien réduction*socio=ec2 de ces transferts*socio=ec1 en 1996/97 pour les ramener aux niveaux*socio=rien de 1993/94. Évolution*socio=rien de l'endettement*socio=ec1. Du fait*socio=rien de la persistance*socio=te de déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et élevés*socio=uv4, l'endettement*socio=ec1 public*socio=et a continué de s'accroître fortement. D'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac, les engagements*socio=et *socio=ec1 financiers bruts des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac *socio=nil dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te, ont dépassé 92 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1993, soit plus du double*socio=rien du niveau*socio=rien enregistré au début*socio=rien des années*socio=rien 80, alors que les engagements*socio=et nets*socio=rien se sont établis à 62 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, contre 10 pour cent*socio=rien environ avant la récession*socio=ec2 de 1981-82. Bien*socio=rien que des tendances*socio=ec2 analogues*socio=rien soient observées dans *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, l'écart*socio=rien entre le Canada*socio=ac et la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac a eu tendance*socio=ec2 à se creuser (graphique*socio=rien 12), atteignant 24 et 22 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 respectivement pour le passif*socio=ec1 brut*socio=rien et net*socio=rien en 1993. Par rapport*socio=rien aux pays*socio=ac du G7*socio=ac, l'écart*socio=rien était un*socio=rien peu plus important*socio=rien, seule*socio=rien l'Italie*socio=ac ayant un*socio=rien ratio*socio=ec1 d'endettement*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4. En 1994, la position*socio=rien d'endettement*socio=ec1 comparée du Canada*socio=ac sera vraisemblablement*socio=rien encore pire*socio=rien. L'endettement*socio=ec1 des provinces*socio=ac s'est*socio=rien accrue plus que leurs déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et ne pourraient le donner à penser car certaines*socio=rien administrations*socio=ec1 ont eu de plus en plus recours*socio=ec1 à des dépenses*socio=ec1 hors budget*socio=ec1, en particulier*socio=rien pour le financement*socio=ec1 de projets*socio=rien d'équipement*socio=ec1. La part*socio=rien des provinces*socio=ac dans l'endettement*socio=ec1 public*socio=et *socio=rien net est passée*socio=te d'*socio=nil un dixième *socio=nil environ au début*socio=rien des années*socio=rien 80 à près d'un*socio=rien quart*socio=rien environ plus récemment. C'est*socio=rien au Saskatchewan*socio=ac, en Alberta*socio=ac et au Québec*socio=ac que la dette*socio=ec1 publique*socio=et s'est*socio=rien accrue le plus rapidement, le Québec*socio=ac étant désormais, du point*socio=rien de vue*socio=rien de la dette*socio=ec1 par habitant*socio=ac, la province*socio=ac la plus endettée du pays*socio=ac. La dette*socio=ec1 nette*socio=rien par habitant*socio=ac est*socio=rien la plus faible*socio=rien en colombie_britannique*socio=ac et en Alberta*socio=ac (malgré la forte*socio=rien dégradation*socio=uv3 de la position*socio=rien d'endettement*socio=ec1). Si la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te de l'administration_fédérale*socio=ac et des collectivités_locales*socio=ac *socio=rien est faible,*socio=nil *socio=nil celle des provinces*socio=ac *socio=rien est importante:*socio=nil *socio=nil elle représente maintenant près de la moitié*socio=rien de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te totale*socio=rien (du secteur_public*socio=et, des sociétés*socio=ac et des banques*socio=ac). Du fait*socio=rien du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 et croissant*socio=rien de l'endettement*socio=ec1, sept provinces*socio=ac ont vu leur cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 international*socio=te réduite au cours*socio=rien de l'année*socio=rien écoulée, par au moins une agence*socio=ac. Même la cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 de certaines*socio=rien municipalités*socio=ac - dont l'endettement*socio=ec1 *socio=rien moyen est faible *socio=nil - et celle de l' administration_fédérale*socio=ac a fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'un*socio=rien déclassement*socio=ec2, encore que pour Cette *socio=rien dernière seule la*socio=nil dette*socio=ec1 extérieure*socio=te *socio=nil relativement limitée ait été*socio=rien concernée. Les administrations*socio=ec1 doivent ainsi payer*socio=rien des primes*socio=ec1 considérables*socio=rien pour financer leurs déficits*socio=ec1. Ces évolutions*socio=rien soulignent la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien retour rapide *socio=nil à une position*socio=rien budgétaire*socio=et supportable*socio=rien permettant la stabilisation*socio=et du rapport*socio=rien dette*socio=ec1 publique*socio=et/PIB*socio=ec1. Comme on l'a noté plus haut*socio=rien, d'après*socio=rien les plans*socio=rien budgétaires*socio=et actuels*socio=te, le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 n'atteindra pas son plus *socio=rien haut niveau *socio=nil avant 1996/97, soit *socio=rien cinq ans après le*socio=nil début du*socio=nil redressement*socio=ec2 *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, le risque*socio=uv4 d'un*socio=rien fléchissement*socio=rien conjoncturel*socio=uv4 ne pouvant être*socio=rien écarté à ce moment*socio=rien là. Étant donné que l'économie*socio=ec1 se trouve actuellement dans une position*socio=rien conjoncturelle*socio=uv4 plus favorable*socio=ec2 qu'un*socio=rien *socio=rien grand nombre *socio=nil d'autres pays*socio=ac où la reprise vient juste*socio=rien de commencer, il serait opportun*socio=rien de progresser plus rapidement vers l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et, en vue*socio=rien d'améliorer plus tôt que prévu la situation*socio=rien de l'endettement*socio=ec1. Gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. Le cadre*socio=rien d'action*socio=rien. Depuis 1991, la politique_monétaire*socio=et s'articule autour des objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 annoncés conjointement par le gouverneur*socio=ac de la banque_centrale*socio=ac et le ministre*socio=ac des Finances*socio=ec1. Cette approche a été*socio=rien adoptée pour quatre raisons*socio=rien: i) les autorités*socio=et considèrent que la meilleure*socio=rien contribution*socio=uv1 que la politique_monétaire*socio=et puisse faire à l'amélioration*socio=uv1 de la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 est*socio=rien la réalisation*socio=uv1 et le maintien*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1; ii) la définition*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 permet aux ménages*socio=ac et aux entreprises*socio=ac d'avoir une *socio=rien idée nette *socio=nil de la trajectoire*socio=ec2 d'inflation*socio=ec2 à attendre; iii) ces objectifs*socio=uv4 permettent aussi de mesurer précisément la performance*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et; iv) compte*socio=rien tenu du lien*socio=rien assez lâche reliant les autres points*socio=rien d'ancrage*socio=rien nominaux*socio=ec1 possibles*socio=rien et les prix*socio=ec1, il semble préférable*socio=uv4 d'utiliser toutes les *socio=rien informations disponibles pour*socio=nil définir *socio=nil directement l'objectif*socio=uv4 final*socio=rien (c'est-à-dire l'inflation*socio=ec2). Comme on peut le voir dans le graphique*socio=rien 13, cette approche a été*socio=rien assez efficace*socio=uv4 jusqu'ici: *socio=rien après être *socio=nil tombée au-dessous de la fourchette*socio=rien fixée comme objectif*socio=uv4, l'augmentation*socio=ec2 annuelle*socio=rien de l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 (IPC*socio=ec1) a eu tendance*socio=ec2 à se maintenir à l'extrémité*socio=rien inférieure*socio=rien de la fourchette*socio=rien (c'est-à-dire 1,5 à 3,5 pour cent*socio=rien d'ici au milieu*socio=rien de 1994), après*socio=rien ajustement*socio=et pour tenir compte*socio=rien des *socio=rien principales modifications des*socio=nil impôts*socio=et indirects *socio=nil (notamment les réductions*socio=ec2 récentes*socio=rien des taxes*socio=et sur*socio=rien le tabac*socio=ec1). Le fait*socio=rien que l'inflation*socio=ec2 ait parfois été*socio=rien plus faible*socio=rien que ne l'exigeaient les objectifs*socio=uv4 tient à des variations*socio=rien de prix*socio=ec1 inattendues*socio=rien (en particulier*socio=rien le niveau*socio=rien exceptionnellement faible*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien). De fait*socio=rien, les autorités*socio=et ont l'intention*socio=rien de contrer systématiquement les pressions*socio=ec2 qui menacent de faire sortir l'inflation*socio=ec2 de la fourchette*socio=rien fixée. Elles ont indiqué que le dépassement*socio=ec2 des objectifs*socio=uv4 était particulièrement à éviter à *socio=rien un moment *socio=nil où la banque_centrale*socio=ac s'efforce de réduire l'inflation*socio=ec2 et d'établir la crédibilité*socio=uv1. En décembre*socio=rien 1993, le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac et la banque_du_canada*socio=ac ont réaffirmé qu'ils avaient toujours pour objectif*socio=uv4 de maintenir l'inflation*socio=ec2 entre 1 et 3 pour cent*socio=rien jusqu'à la fin*socio=rien de 1995 et sont convenus de prolonger cet objectif*socio=uv4 pour une période*socio=te de trois *socio=rien années supplémentaires au*socio=nil cours *socio=nil desquelles les objectifs*socio=uv4 de "réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2" deviendront des objectifs*socio=uv4 de "contrôle*socio=uv3 de l'inflation*socio=ec2". Cela suppose *socio=rien un report *socio=nil de la réalisation*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 ultime*socio=rien de stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1, défini*socio=rien précédemment pour des raisons*socio=rien pratiques*socio=et comme correspondant à *socio=rien un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil "nettement inférieur*socio=rien à 2 pour cent*socio=rien" après*socio=rien 1995. Les autorités*socio=et considèrent qu'il faut laisser du temps*socio=rien à l'économie*socio=ec1 pour s'adapter*socio=rien à l'environnement*socio=et de faible*socio=rien inflation*socio=ec2, et à la Banque*socio=ac pour s'habituer à fonctionner dans ces conditions*socio=ec1, avant de prendre une *socio=rien décision sur un objectif*socio=uv4 *socio=nil pour l'IPC*socio=ec1 qui soit compatible*socio=rien avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. La fixation*socio=ec1 d'objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 ne s'est*socio=rien pas traduite par une modification*socio=rien fondamentale*socio=uv4 du fonctionnement*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et. Les autorités*socio=et ont continué de fonder leurs *socio=rien décisions sur divers*socio=nil *socio=ec1 indicateurs financiers et*socio=nil économiques,*socio=nil *socio=nil y compris: les *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil et de crédit*socio=ec1, le taux_de_change*socio=ec1, l'évolution*socio=rien des salaires*socio=ec1 et l'utilisation*socio=rien des capacités*socio=uv3. Cependant, étant donné qu'il peut s'écouler de six à huit trimestres*socio=te avant que les mesures*socio=et prises*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et n'aient des effets*socio=rien significatifs*socio=uv4 sur*socio=rien le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, les prévisions*socio=ec2 et les indicateurs*socio=ec1 précurseurs*socio=rien jouent de toute *socio=rien évidence un plus*socio=nil grand rôle.*socio=nil Les*socio=nil services*socio=et *socio=nil de la Banque*socio=ac définissent*socio=rien expressément une trajectoire*socio=ec2 prévue pour le taux_d'_intérêt*socio=ec1 compatible*socio=rien avec le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 souhaité compte*socio=rien tenu des prévisions*socio=ec2 trimestrielles*socio=rien des autres variables*socio=ec2 clé*socio=rien, en particulier*socio=rien l'écart*socio=rien entre production*socio=ec1 effective*socio=rien et production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 et le taux_de_change*socio=ec1, mais *socio=rien est prête *socio=nil à envisager des mouvements*socio=ec2 compensateurs entre le taux_de_change*socio=ec1, d'une part*socio=rien, et les taux_d'_intérêts*socio=ec1 à court_terme*socio=te, de l'autre. Néanmoins, compte*socio=rien tenu du risque*socio=uv4 de répercussions*socio=ec2 en chaîne*socio=rien et de perturbations*socio=ec2 que peut entraîner l'instabilité*socio=uv3 du taux_de_change*socio=ec1 - qui tient souvent à des facteurs*socio=rien non monétaires*socio=ec1 - les autorités*socio=et ont cherché "à stabiliser les marchés*socio=ec1 et à les aider à trouver des fourchettes*socio=rien de transaction*socio=ec1 viables*socio=uv4". Le *socio=rien rôle central *socio=nil joué par le taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien mis en évidence*socio=rien par le fait*socio=rien que la banque_du_canada*socio=ac prête*socio=rien de plus en plus attention*socio=rien à la moyenne*socio=rien pondérée des variations*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te et du taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien - "un*socio=rien indicateur*socio=rien des *socio=ec1 conditions monétaires"*socio=nil *socio=nil - en tant qu'objectif*socio=uv4 opérationnel*socio=rien à court_terme*socio=te. Évolution*socio=rien des *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil *socio=nil Comme on l'a vu plus haut*socio=rien, les *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil se sont sensiblement relâchées depuis le printemps*socio=rien de 1990 - sous l'effet*socio=rien d'une *socio=ec2 baisse tendancielle *socio=nil à la fois*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te et (à compter de 1992) du taux_de_change*socio=ec1 (graphique*socio=rien 14) - encore que la position*socio=rien de départ*socio=rien ait été*socio=rien très restrictive*socio=uv4. En outre, le recul*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 a été*socio=rien interrompu à l'automne*socio=rien de 1992, lorsque du fait*socio=rien des évolutions*socio=rien extérieures*socio=te et des incertitudes*socio=uv3 budgétaires*socio=et et politiques*socio=et intérieures*socio=te, une importante*socio=rien pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 s'est*socio=rien exercée sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=ec1, l'orientation*socio=et monétaire*socio=ec1 a été*socio=rien sensiblement durcie au cours*socio=rien de cette période*socio=te. Cependant, dès que cette pression*socio=ec2 sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien relâchée, la Banque*socio=ac est*socio=rien revenue à sa position*socio=rien d'assouplissement*socio=uv3, comme en témoigne*socio=rien l'importante*socio=rien marge positive*socio=uv4 entre les taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil et les taux*socio=rien de financement*socio=ec1 au jour*socio=rien le jour*socio=rien (graphique*socio=rien 15). A l'exception*socio=rien d'une brève*socio=rien période*socio=te - entre la tourmente monétaire*socio=ec1 en Europe*socio=ac et l'élection au niveau*socio=rien fédéral*socio=et en octobre*socio=rien - au cours*socio=rien de laquelle le taux*socio=rien d'échange*socio=ec1 a de *socio=rien nouveau été *socio=nil soumis à des pressions*socio=ec2, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te ont diminué tout au long*socio=rien de 1993 et au début*socio=rien de 1994, encore que les autorités*socio=et soient intervenues pour atténuer la diminution*socio=ec2 des taux*socio=rien du marché*socio=ec1 dans la *socio=rien dernière partie *socio=nil de cette période*socio=te. A la *socio=rien fin janvier *socio=nil 1994, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te avaient diminué pour se situer à 3 3/4 pour cent*socio=rien, le plus *socio=rien faible niveau *socio=nil depuis trente ans*socio=rien. Dans le même temps*socio=rien, l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien à court_terme*socio=te au Canada*socio=ac et les taux*socio=rien à court_terme*socio=te aux États-unis*socio=ac était revenu*socio=ec1 à 50 points*socio=rien de base*socio=rien environ, contre 500 points*socio=rien en 1990 et au cours*socio=rien de l'automne*socio=rien de 1992 (graphique*socio=rien 15) et le taux*socio=rien de base*socio=rien des prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac à charte*socio=et était tombé à 5 1/2 pour cent*socio=rien, c'est-à-dire en dessous du taux*socio=rien correspondant aux États-unis*socio=ac. Par la suite*socio=rien, toutefois - avec, d'une part*socio=rien les inquiétudes*socio=rien suscitées par les déficits*socio=ec1 et les dettes*socio=ec1 des administrations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac durant la période*socio=te qui a précédé le budget*socio=ec1 de février*socio=rien, et de l'autre, l'instabilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te liée au différend*socio=rien commercial*socio=ec1 entre les États-unis*socio=ac et le Japon*socio=ac - le resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et aux États-unis*socio=ac a contribué à la faiblesse*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac, qui à son tour*socio=rien a conduit à une pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te.*socio=nil L'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil se situant à l'extrémité*socio=rien inférieure*socio=rien de la fourchette*socio=rien fixée comme objectif*socio=uv4, la banque_du_canada*socio=ac s'est*socio=rien efforcée de répondre à ces pressions*socio=ec2 en maintenant le taux*socio=rien de financement*socio=ec1 au jour*socio=rien le jour*socio=rien en dessous des taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire.*socio=nil Pendant*socio=nil *socio=rien un certain temps,*socio=nil les*socio=nil écarts de*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 par*socio=nil rapport aux*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil se sont encore réduits. Mais, ultérieurement, les marchés_financiers*socio=ec1 ont de nouveau*socio=rien manifesté de l'inquiétude*socio=rien face*socio=rien à l'importante*socio=rien dette*socio=ec1 publique*socio=et canadienne*socio=ac et à l'avenir*socio=rien de la Fédération*socio=et, de sorte*socio=rien qu'avec l'intensification*socio=ec2 de la pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien la monnaie*socio=ec1, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te ont fortement augmenté à compter de la mi-mars. Bien*socio=rien que les opérations*socio=rien de gestion*socio=ec2 des liquidités*socio=ec1 de la Banque*socio=ac aient visé à aider le marché*socio=ec1 à trouver de *socio=rien nouvelles fourchettes de*socio=nil transaction*socio=ec1 *socio=nil à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4, le taux*socio=rien au jour*socio=rien le *socio=rien jour est resté*socio=nil inférieur *socio=nil à 6 pour cent*socio=rien alors que les taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil ont fluctué entre 6 et 7 pour cent*socio=rien durant la *socio=rien majeure partie du*socio=nil deuxième trimestre*socio=te.*socio=nil *socio=nil Parfois, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te canadiens*socio=ac ont dépassé les *socio=rien taux correspondants aux*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil de plus de 200 points*socio=rien de base*socio=rien. Face*socio=rien à cette situation*socio=rien, les banques*socio=ac à charte*socio=et ont augmenté leur taux*socio=rien de base*socio=rien à plusieurs reprises pour le porter à 8 pour cent*socio=rien à la *socio=rien fin juin.*socio=nil Depuis*socio=nil lors,*socio=nil les*socio=nil préoccupations*socio=uv4 *socio=nil quant à la situation*socio=rien budgétaire*socio=et et politique*socio=et s'étant tassées, le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac s'est*socio=rien raffermi et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te se sont détendus malgré la hausse*socio=rien des taux*socio=rien aux États-unis*socio=ac, ce qui a conduit les banques*socio=ac à charte*socio=et à ramener leur taux*socio=rien de base*socio=rien à 7 pour cent*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te ont eu aussi tendance*socio=ec2 à diminuer, encore que dans une *socio=rien moindre mesure *socio=nil que les taux*socio=rien à court_terme*socio=te, ce qui a abouti à une courbe des rendements*socio=ec1 assez pentue par rapport*socio=rien à la fois*socio=rien aux évolutions*socio=rien internationales*socio=te et à l'expérience*socio=ec2 passée*socio=te du Canada*socio=ac. Si les perturbations*socio=ec2 intervenues sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 à l'automne*socio=rien de 1992 n'ont pas beaucoup touché les taux*socio=rien à long_terme*socio=te, ce qui a conduit à un*socio=rien rétrécissement*socio=ec2 *socio=rien temporaire important *socio=nil de l'écart*socio=rien de rendement*socio=ec1 (graphique*socio=rien 15), ces taux*socio=rien se sont affermis presque autant que les *socio=rien taux courts *socio=nil durant la période*socio=te récente*socio=rien, les rendements*socio=ec1 des obligations*socio=ec1 d'État*socio=ac passant de moins de 7 pour cent*socio=rien au début*socio=rien de 1994 à 9 1/2 pour cent*socio=rien en juin*socio=rien. Bien*socio=rien que l'écart*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac ait eu tendance*socio=ec2 à se réduire depuis 1990, il *socio=rien reste important,*socio=nil *socio=nil se creusant encore récemment pour atteindre temporairement*socio=rien environ 200 points*socio=rien de base*socio=rien au milieu*socio=rien de 1994. Cet *socio=rien écart nominal a*socio=nil été *socio=nil particulièrement marqué compte*socio=rien tenu du *socio=rien faible niveau *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 au Canada*socio=ac au cours*socio=rien des douze *socio=rien derniers mois.*socio=nil *socio=nil Comme on peut le voir dans le graphique*socio=rien 16, la différence*socio=rien entre le taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te du Canada*socio=ac et le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 est*socio=rien parmi les plus élevée*socio=uv4 de la zone_de_l'_ocde*socio=te. Cela peut avoir été*socio=rien dû en partie*socio=rien à un*socio=rien ajustement*socio=et plus progressif*socio=rien des anticipations*socio=uv3 d'inflation*socio=ec2 à long_terme*socio=te que les anticipations*socio=uv3 d'inflation*socio=ec2 à court_terme*socio=te. Cependant, dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil l'*socio=nil importante prime*socio=nil sur les*socio=nil obligations*socio=ec1 à*socio=nil long_terme*socio=te du*socio=nil Canada*socio=ac semble*socio=nil attribuable au*socio=nil malaise provoqué*socio=nil sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 *socio=nil par les évolutions*socio=rien budgétaires*socio=et et politiques*socio=et. Si ce malaise*socio=rien a peut-être conduit certains à craindre *socio=rien un retour *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 à long_terme*socio=te (comme en témoigne*socio=rien l'écart*socio=rien entre les rendements*socio=ec1 des obligations*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien et leur rendement*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2), rien*socio=rien ne donne à penser que l'augmentation*socio=ec2 récente*socio=rien des écarts*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 soit due à une accentuation*socio=ec2 des anticipations*socio=uv3 d'inflation*socio=ec2 à court_terme*socio=te. *socio=ec1 Agrégats monétaires *socio=nil et de crédit*socio=ec1. L'évolution*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=rien est caractéristique *socio=nil d'une économie*socio=ec1 sur*socio=rien le point*socio=rien de connaître une accélération*socio=ec2 de son rythme*socio=rien d'expansion*socio=ec2 dans un*socio=rien environnement*socio=et de faible*socio=rien inflation*socio=ec2. Au cours*socio=rien de l'année*socio=rien écoulée, la banque_du_canada*socio=ac a prêté de plus en plus attention*socio=rien aux *socio=ec1 agrégats monétaires MI*socio=rien *socio=nil et M2+ (bruts*socio=ec1) en tant qu'indicateurs*socio=ec1 précurseurs*socio=rien de l'activité*socio=rien et de l'inflation*socio=ec2, qu'elle a préféré à MI*socio=rien et M2 (nets*socio=rien), les *socio=rien définitions retenues *socio=nil auparavant de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit *socio=nil et au *socio=rien sens large.*socio=nil MI (*socio=nil net)*socio=nil *socio=nil était considéré comme une mesure*socio=rien plus précise*socio=rien des encaisses de transactions*socio=ec1 dans la mesure*socio=rien où il éliminait les éventuels*socio=rien doubles comptages des paiements*socio=ec1 en transit. Cependant, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil mouvements*socio=ec2 *socio=nil estimés des "en route*socio=et"10 du secteur_privé*socio=et semblent avoir surévalué l'incidence*socio=ec2 véritable*socio=rien de ces paiements*socio=ec1 sur*socio=rien les dépôts*socio=ec1 à vue*socio=rien, rendant *socio=rien MI net plus*socio=nil instable*socio=uv4.*socio=nil L'*socio=nil agrégat*socio=ec1 *socio=nil M2 était retenu*socio=rien parce qu'il était plus rapidement disponible*socio=rien, encore qu'il ne tienne pas compte*socio=rien des dépôts*socio=ec1 non bancaires*socio=ec1 et des autres actifs*socio=ec1 liquides inclus dans M2+. Toutefois, après*socio=rien les mouvements*socio=ec2 de plus en plus importants*socio=rien de transfert*socio=ec1 des dépôts*socio=ec1 qui ont *socio=rien fait suite *socio=nil à la reprise de sociétés*socio=ac de fiducie*socio=ec1 par des banques*socio=ac et aux modifications*socio=rien des préférences*socio=uv4 des déposants*socio=rien entre les banques*socio=ac et les institutions_financières*socio=ac, il est*socio=rien apparu plus avantageux*socio=rien d'utiliser l'agrégat*socio=ec1 M2+, malgré la supériorité de M2 du point*socio=rien de vue*socio=rien de la disponibilité*socio=rien. La forte*socio=rien croissance*socio=uv3 persistante*socio=rien des agrégats*socio=ec1 de *socio=rien définition étroite -*socio=nil M1*socio=ec1 brut et*socio=nil net (*socio=nil tableau *socio=nil 8) - s'explique par un*socio=rien ajustement*socio=et des encaisses de transactions*socio=ec1 aux *socio=rien fortes diminutions *socio=nil cumulées des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années *socio=nil ainsi qu'au renforcement*socio=ec2 progressif*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. L'expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens large s'*socio=nil est *socio=nil ralentie pendant quatre *socio=rien années consécutives.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil l'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de M2+ est*socio=rien tombée à 4 pour cent*socio=rien environ en 1993 alors qu'elle dépassait 10 pour cent*socio=rien en 1989. Cette tendance*socio=ec2 témoigne*socio=rien d'un*socio=rien retour*socio=rien à *socio=rien un rythme d'*socio=nil expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 plus*socio=nil compatible *socio=nil avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1, encore qu'une partie*socio=rien du ralentissement*socio=ec2, surtout en 1993, ait été*socio=rien due aux transferts*socio=ec1 effectués par les particuliers*socio=rien et les entreprises*socio=ac dans les fonds*socio=ec1 communs*socio=uv4 de placement*socio=ec1 non comptabilisés dans les *socio=rien définitions classiques *socio=nil de la monnaie*socio=ec1. Si les relations*socio=rien empiriques*socio=ec2 antérieures*socio=te se maintiennent, l'évolution*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil permet d'espérer la poursuite*socio=rien d'une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 non inflationniste*socio=ec2, car M2+ constitue *socio=rien un indicateur utile*socio=uv4 des*socio=nil pressions*socio=ec2 d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil alors que MI*socio=rien donne des informations*socio=rien de pointe*socio=ec2 sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 du crédit*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et s'est*socio=rien encore ralentie sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de 1993, mais a eu tendance*socio=ec2 à se renforcer depuis la *socio=rien deuxième moitié *socio=nil de l'année*socio=rien. Bien*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 aux ménages*socio=ac se soit sensiblement ralentie entre 1990 et 1993 (tableau*socio=rien 8), elle continue*socio=rien de dépasser la croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien des ménages*socio=ac, entraînant une *socio=rien nouvelle hausse exceptionnelle*socio=uv4 *socio=nil de leur taux*socio=rien d'endettement*socio=ec1. Cette tendance*socio=ec2 a *socio=rien été favorisée *socio=nil par une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 au cours*socio=rien de cette période*socio=te, qui a conduit à une forte*socio=rien diminution*socio=ec2 du service_de_la_dette*socio=ec1. Le redressement*socio=ec2 récent*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des crédits*socio=ec1 aux ménages*socio=ac a été*socio=rien dû initialement à une hausse*socio=rien du crédit*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 associée*socio=rien à une augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de biens*socio=ec1 durables*socio=uv4, alors que la croissance*socio=uv3 du *socio=ec1 crédit hypothécaire *socio=nil a continué de se ralentir du fait*socio=rien du manque*socio=rien de dynamisme*socio=uv3 de l'activité*socio=rien sur*socio=rien le Marché*socio=ec1 du logement*socio=ec1. Cependant, au printemps*socio=rien de 1994, le *socio=ec1 crédit hypothécaire S'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil fortement accru, en raison*socio=rien apparemment d'opérations*socio=rien anticipées par les acheteurs*socio=ac prospectifs de logements*socio=ec1 souhaitant ainsi tirer parti*socio=et des *socio=ec1 prêts hypothécaires *socio=nil préapprouvés à des taux*socio=rien plus faibles*socio=rien à *socio=rien un moment *socio=nil où les taux*socio=rien se raffermissaient. La demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 par les entreprises*socio=ac a aussi repris depuis le milieu*socio=rien de 1993 car l'augmentation*socio=ec2 des marges de profit*socio=ec1, la diminution*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de financement*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 des perspectives*socio=te de vente*socio=ec1 ont favorisé*socio=rien les dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1. Jusqu'au début*socio=rien de 1994, c'est*socio=rien la demande*socio=ec1 de sources*socio=rien de financement*socio=ec1 à long_terme*socio=te qui s'est*socio=rien accrue, les entreprises*socio=ac tirant parti*socio=et de la diminution*socio=ec2 des *socio=ec1 rendements obligataires à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil et du dynamisme*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 des actions*socio=rien pour restructurer leurs bilans*socio=ec1. Depuis lors*socio=rien, la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 à court_terme*socio=te des entreprises*socio=ac s'est*socio=rien considérablement*socio=rien développée*socio=uv4, après*socio=rien une nette*socio=rien contraction*socio=ec2 depuis 1991 (tableau*socio=rien 8). Cela pourrait être*socio=rien dû à l'accroissement*socio=ec2 des besoins*socio=uv1 en fonds*socio=ec1 de roulement*socio=rien, encore que la diminution*socio=ec2 de la part*socio=rien dans les moyens*socio=ec1 de financement*socio=ec1 des émissions*socio=rien d'obligations*socio=uv1 et d'actions*socio=rien face*socio=rien à la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et à la faiblesse*socio=ec2 du *socio=ec1 marché boursier *socio=nil ait aussi probablement joué *socio=rien un rôle.*socio=nil réforme*socio=et structurelle*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil nombreuses réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 *socio=nil mises en oeuvre*socio=rien depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 8o ont été*socio=rien axées sur*socio=rien i) le développement*socio=uv3 des *socio=ec1 débouchés commerciaux *socio=nil à la fois*socio=rien au niveau*socio=rien international*socio=te et au niveau*socio=rien intérieur*socio=te; ii) la réforme*socio=et du régime_fiscal*socio=et, iii) l'amélioration*socio=uv1 de l'efficience*socio=uv3 du secteur_public*socio=et et iv) la réduction*socio=ec2 des rigidités*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. L'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et (ALE*socio=et) de 1989 avec les Etats-unis et les *socio=et réformes fiscales *socio=nil de 1988-91, en particulier*socio=rien, se seraient traduits, selon les estimations*socio=ec2, par des gains*socio=ec1 *socio=rien importants sur le*socio=nil plan *socio=nil de l'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 (jusqu'à 5 pour cent*socio=rien), alors que les réformes*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 lancées en 1989 devraient avoir diminué sensiblement le taux*socio=rien "naturel*socio=rien" de chômage*socio=ec1 (voir ci-après). Jusqu'ici, rien*socio=rien n'indique que la croissance*socio=uv3 tendancielle*socio=ec2 de la productivité*socio=uv3 totale*socio=rien des facteurs*socio=rien a repris alors que la période*socio=te prolongée de marasme*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1 canadiens*socio=ac semble avoir accru le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4, du moins temporairement*socio=rien. Comme on l'a noté plus haut*socio=rien, cela tient probablement aux difficultés*socio=uv4 rencontrées par l'économie*socio=ec1 pour s'ajuster aux *socio=rien importantes modifications *socio=nil de la politique*socio=et structurelle*socio=uv4 mises en oeuvre*socio=rien ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil dans le cadre*socio=rien d'une réorientation*socio=et de la politique_monétaire*socio=et vers la maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et d'un*socio=rien assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et insuffisant*socio=uv4. Si des Coûts*socio=ec1 à court_terme*socio=te importants*socio=rien ont de toute *socio=rien évidence été associés *socio=nil à ces modifications*socio=rien, des avantages*socio=rien devraient pouvoir*socio=et en découler à plus long_terme*socio=te. Cependant, il semble aussi que d'autres actions*socio=rien structurelles*socio=uv4 soient possibles*socio=rien pour accroître le potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1. Afin d'encourager la croissance*socio=uv3 et une meilleure*socio=rien performance*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1, le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac entreprend*socio=rien actuellement plusieurs réexamens d'ensemble*socio=rien des grandes*socio=rien orientations*socio=et, notamment dans le domaine*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et, de l'aide*socio=uv1 aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac, de la science*socio=ec2 et de la technologie*socio=ec1, des transports*socio=ec1, des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et des réglementations*socio=et douanières et de la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien. Compte*socio=rien tenu de la priorité*socio=uv4 assignée à l'élimination*socio=ec2 des obstacles*socio=rien à une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac a déjà pris les premières*socio=rien mesures*socio=et pour réformer le système*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et, améliorer la formation_professionnelle*socio=et, soutenir les petites*socio=rien entreprises*socio=ac, encourager l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1 et accroître les investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. *socio=rien Initiatives récentes.*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil dernières années,*socio=nil les*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil ont mis en oeuvre*socio=rien plusieurs réformes*socio=et visant à réduire les contre-incitations*socio=ec2 au travail*socio=ec1 et à améliorer le niveau*socio=rien de qualification*socio=uv3 de la population_active*socio=ac. Les modifications*socio=rien apportées en 1990 à la Loi*socio=et sur*socio=rien l'assurance-chômage*socio=et ont rendu plus rigoureuse*socio=uv4 la structure*socio=ec1 des prestations*socio=et et prévu un*socio=rien réinvestissement des économies*socio=ec1 correspondantes*socio=rien dans des mesures_actives*socio=et en faveur*socio=rien travailleurs*socio=ac sans emploi*socio=ec1. Parmi les autres modifications*socio=rien introduites en 1993, on peut citer une réduction*socio=ec2 du taux*socio=rien des indemnités*socio=ec1 de chômage*socio=ec1, qui a été*socio=rien ramené de 60 à 57 pour cent*socio=rien des gains*socio=ec1 pris en compte*socio=rien, ainsi qu'un*socio=rien durcissement*socio=ec2 des conditions*socio=ec1 d'admissibilité*socio=rien. Une partie*socio=rien des économies*socio=ec1 générées par ces initiatives*socio=rien a été*socio=rien affectée au financement*socio=ec1 de la mise en oeuvre*socio=rien à *socio=rien titre expérimental *socio=nil d'approches novatrices*socio=uv4 visant à aider la population*socio=ac et à investir dans le capital_humain*socio=ec1. Le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1994 proposait*socio=rien d'autres réformes*socio=et dans la même optique*socio=rien, qui ont été*socio=rien mises en oeuvre*socio=rien en juillet*socio=rien. En tant que première*socio=rien étape*socio=te vers une réforme*socio=et de plus *socio=rien grande ampleur *socio=nil du système_de_sécurité_du_revenu (voir chapitre*socio=rien III), la période*socio=te minimum*socio=rien de travail*socio=ec1 requise*socio=uv4 pour avoir droit*socio=uv1 à des indemnités*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 a été*socio=rien rallongée, la durée*socio=te maximale*socio=rien de versement*socio=ec1 des prestations*socio=et a été*socio=rien réduite et le taux*socio=rien d'indemnisation*socio=ec1 a été*socio=rien ramené à 55 pour cent*socio=rien (sauf pour les allocataires à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ayant des personnes*socio=ac à charge*socio=rien); cela permettra de ramener le taux*socio=rien de base*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et à son niveau*socio=rien de 1993 à compter de 1995. En supposant que seulement la moitié*socio=rien des personnes*socio=ac touchées pourront trouver du travail*socio=ec1 pour compenser les prestations*socio=et perdues, on estime*socio=rien que les réformes*socio=et de 1994 diminueront le *socio=rien taux naturel de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil de 0,3 à 0,5 point*socio=rien, soit un*socio=rien peu plus que la réforme*socio=et de 1990. marchés_financiers*socio=ec1. Après*socio=rien les réformes*socio=et d'ensemble*socio=rien achevées au milieu*socio=rien de 1992 - qui ont démantelé *socio=rien un grand nombre des*socio=nil obstacles *socio=nil restant entre les institutions_financières*socio=ac réglementées au niveau*socio=rien fédéral*socio=et - l'administration_fédérale*socio=ac a publié de nouvelles*socio=rien réglementations*socio=et concernant la démutualisation des compagnies*socio=ac d'assurance-vie*socio=ec1, l'établissement*socio=rien de sociétés*socio=ac de financement*socio=ec1 spécialisées*socio=uv4 et la mise en oeuvre*socio=rien de règles*socio=et de prudence*socio=uv1 pour la gestion*socio=ec2 des portefeuilles*socio=ec1 des caisses*socio=ec1 de retraite*socio=ec1. Parmi les autres évolutions*socio=rien réglementaires*socio=et récentes*socio=rien, on peut citer un*socio=rien examen*socio=ec2 d'ensemble*socio=rien du système*socio=rien d'assurance*socio=ec1 des dépôts*socio=ec1 du Canada*socio=ac, qui devrait porter sur*socio=rien les critères*socio=rien de détection et d'intervention*socio=et précoces, la co-assurance, les primes*socio=ec1 de risque*socio=uv4 et l'évaluation*socio=ec2 des actifs*socio=ec1. L' accord_de_libre-échange_nord-américain*socio=et (ALENA*socio=et, voir ci-après) contient des dispositions*socio=et visant à améliorer la capacité*socio=uv3 des *socio=ac institutions_financières canadiennes,*socio=nil américaines *socio=nil et mexicaines de participer aux marchés_financiers*socio=ec1 des trois pays*socio=ac. Fiscalité*socio=et. Le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac a attribué une priorité*socio=uv4 immédiate*socio=rien à la réforme*socio=et de la taxe*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=rien et services*socio=et (TPS*socio=et) introduite en 1991. Les principaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 posés par la TPS*socio=et sont les suivants*socio=rien: la complexité*socio=rien liée à l'existence*socio=rien parallèle*socio=rien d'une taxe*socio=et à la valeur_ajoutée*socio=ec1 au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et de taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 au niveau*socio=rien provincial*socio=te; les définitions*socio=rien incompatibles*socio=uv4 des produits*socio=rien se traduisant par l'application*socio=rien de *socio=rien taux différents *socio=nil pour des *socio=rien produits similaires,*socio=nil le*socio=nil fait *socio=nil que les petites*socio=rien entreprises*socio=ac considèrent cette taxe*socio=et comme coûteuse*socio=ec2 et difficile*socio=rien à gérer; enfin, l'évasion*socio=rien fiscale*socio=et encouragée par l'impopularité de la TPS*socio=et qui tient en partie*socio=rien au fait*socio=rien que la TPS*socio=et est*socio=rien très visible*socio=rien car elle est*socio=rien perçue au niveau*socio=rien de la consommation*socio=ec1 alors que la *socio=et taxe fédérale sur*socio=rien les*socio=nil ventes*socio=ec1 *socio=nil qu'elle a remplacée était prélevée au stade*socio=te de la production*socio=ec1. Il a été*socio=rien demandé à une commission_parlementaire d'élaborer des solutions*socio=rien de remplacement*socio=rien et de présenter son rapport*socio=rien d'ici à la *socio=rien fin juin.*socio=nil Cette*socio=nil commission*socio=ac *socio=nil recommande de remplacer la TPS*socio=et par une TVA*socio=et nationale*socio=te, de rendre la taxe*socio=et moins visible*socio=rien en l'incluant dans le prix*socio=ec1 de détail*socio=rien des produits*socio=rien et services*socio=et, de simplifier le système*socio=rien comptable*socio=ec1 pour les petites*socio=rien entreprises*socio=ac, d'élargir l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et et de diminuer le taux*socio=rien d'imposition*socio=et et, enfin, de fusionner les dix taxes*socio=et *socio=rien différentes sur les*socio=nil ventes*socio=ec1 existant *socio=nil actuellement au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et au niveau*socio=rien des provinces*socio=ac tout en permettant des *socio=rien taux variables au*socio=nil niveau provincial*socio=te.*socio=nil *socio=nil Jusqu'ici, seul*socio=rien le Québec*socio=ac a introduit une taxe*socio=et provinciale*socio=te sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 inspirée de la *socio=et TPS fédérale mais*socio=nil certaines*socio=rien provinces*socio=ac *socio=nil ont immédiatement rejeté la proposition*socio=rien d'harmonisation*socio=uv3 figurant dans le rapport*socio=rien. Commerce*socio=ec1 international*socio=te et interprovincial.. Depuis la mise en oeuvre*socio=rien de l'Accord*socio=et de libre-échange*socio=et avec les États-unis*socio=ac en 1989, les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien de *socio=rien cinq plans annuels de*socio=nil réduction*socio=ec2.*socio=nil Une*socio=nil troisième,*socio=nil et*socio=nil dernière,*socio=nil *socio=nil série de suppressions*socio=rien accélérées des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac couvrant des échanges*socio=ec1 bilatéraux*socio=et d'une valeur*socio=ec1 d'un*socio=rien milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac a été*socio=rien négociée et appliquée en 1993. A compter de 1994, l'accord_de_libre-échange_nord-américain*socio=et (ALENA*socio=et), auquel le Mexique*socio=ac est*socio=rien également partie*socio=rien, remplacera effectivement*socio=rien l'ALE*socio=et. L'ALENA*socio=et reprend les *socio=rien principaux éléments *socio=nil de l'ALE*socio=et et contient aussi des dispositions*socio=et visant à protéger les activités*socio=rien culturelles*socio=et, les services_sociaux*socio=et et certains produits*socio=rien soumis à un*socio=rien régime*socio=et de gestion*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1. Outre qu'il préserve et améliore l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 des États-unis*socio=ac déjà assuré par l'ALE*socio=et, il contient des dispositions*socio=et *socio=rien représentant un progrès*socio=uv1 par*socio=nil rapport *socio=nil à l'ALE*socio=et dans les domaines*socio=rien des services*socio=et financiers*socio=ec1, de l'investissement*socio=ec1 et des marchés*socio=ec1 publics*socio=et. Le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac s'étant inquiété de certains aspects*socio=rien de l'ALENA*socio=et, des accords*socio=et *socio=rien supplémentaires sur la*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil et les normes*socio=et d'environnement*socio=et ont été*socio=rien négociés et un*socio=rien accord*socio=et a été*socio=rien conclu en vue*socio=rien du lancement*socio=rien de négociations*socio=et visant à l'établissement*socio=rien de nouvelles*socio=rien règles*socio=et en matière*socio=rien de dumping et de subventions*socio=ec1 d'ici à la fin*socio=rien de 1995. L'aboutissement*socio=rien des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac élargira aussi l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te des biens*socio=ec1 et services*socio=et canadiens*socio=ac (y compris les céréales*socio=ec1, les *socio=rien produits chimiques,*socio=nil le*socio=nil bois,*socio=nil *socio=nil la pâte à papier*socio=ec1 et le papier*socio=ec1), tout en réduisant les coûts*socio=ec1 des importations*socio=ec1 pour les *socio=ac entreprises canadiennes.*socio=nil *socio=nil Il a été*socio=rien estimé que les gains*socio=ec1 pour le Canada*socio=ac se situeraient entre 0,2 et 1,2 pour cent*socio=rien du revenu*socio=ec1 national*socio=te, contre des gains*socio=ec1 de revenu*socio=ec1 estimés de 2,5 à 3,5 pour cent*socio=rien pour l'ALE*socio=et. Cette relativement faible*socio=rien incidence*socio=ec2 des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac - analogue*socio=rien à l'effet*socio=rien estimé de l'ALENA*socio=et - témoigne*socio=rien de l'importance*socio=rien pour le Canada*socio=ac des échanges*socio=ec1 bilatéraux*socio=et avec les États-unis*socio=ac, qui ont déjà été*socio=rien libéralisés dans une *socio=rien grande mesure.*socio=nil *socio=nil Il faut noter, toutefois, que nombre*socio=rien des avantages*socio=rien des négociations*socio=et ne sont pas quantifiables. Pour ce qui est*socio=rien des autres *socio=rien domaines intéressant le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil le*socio=nil Canada*socio=ac *socio=nil procède actuellement à un*socio=rien réexamen*socio=et de *socio=rien grande envergure *socio=nil de son régime*socio=et d'importation*socio=ec1 en vue*socio=rien de simplifier le *socio=et régime tarifaire *socio=nil et de le rendre transparent*socio=uv4 pour les utilisateurs*socio=rien et plus facile*socio=rien à administrer. En ce qui concerne le commerce*socio=ec1 interprovincial*socio=te, les *socio=rien principaux sujets de*socio=nil préoccupation*socio=uv4 *socio=nil sont les différences*socio=uv1 entre les réglementations*socio=et provinciales*socio=te applicables*socio=rien aux *socio=ec1 transports commerciaux,*socio=nil les*socio=nil pratiques*socio=et en*socio=nil matière*socio=rien d'*socio=nil achats publics*socio=et,*socio=nil les*socio=nil restrictions*socio=et au*socio=nil commerce interprovincial*socio=te de*socio=nil produits*socio=rien agricoles *socio=nil et les obstacles*socio=rien à la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac engendrés par les réglementations*socio=et différentes*socio=rien entre les provinces*socio=ac en matière*socio=rien de licences et de résidence pour certaines*socio=rien professions*socio=ec1. Le coût*socio=ec1 estimé des 500 à 700 obstacles*socio=rien commerciaux*socio=ec1 varie dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil mais leurs *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil affectation*socio=ec1 des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac semblent importants*socio=rien. Au cours*socio=rien de l'année*socio=rien écoulée, un*socio=rien comité*socio=ac composé de ministres*socio=ac du Commerce*socio=ec1 fédéral*socio=et et provinciaux*socio=te a négocié un*socio=rien accord*socio=et d'ensemble*socio=rien sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te, en vue*socio=rien de réduire les obstacles*socio=rien à la libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 des biens*socio=ec1, des services*socio=et, du capital*socio=ec1 et des personnes*socio=ac au Canada*socio=ac. Au milieu*socio=rien de 1994, les administrations*socio=ec1 sont convenues en principe*socio=ec2 d'éliminer certains obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 interprovincial*socio=te, mais *socio=rien un grand nombre de*socio=nil détails *socio=nil restent encore à préciser. L'accord*socio=et comprend un*socio=rien code*socio=et de *socio=rien conduite sur les*socio=nil pratiques*socio=et en*socio=nil matière d'*socio=nil investissement*socio=ec1 et*socio=nil un mécanisme*socio=et de*socio=nil règlement*socio=et des*socio=nil différends*socio=uv2 *socio=nil et prévoit des pratiques*socio=et plus ouvertes*socio=uv4 en matière*socio=rien d'achats*socio=ec1 publics*socio=et et une mobilité*socio=uv3 accrue de la main-d'_oeuvre*socio=ac entre les provinces*socio=ac. Cependant, plusieurs exemptions ont été*socio=rien accordées à certaines*socio=rien provinces*socio=ac et les administrations*socio=ec1 n'ont pas pu s'entendre sur*socio=rien les *socio=rien questions sensibles *socio=nil de l'agriculture*socio=ec1, de l'alimentation*socio=ec1, des boissons*socio=rien alcoolisées, de l'énergie*socio=ec1 et des pratiques*socio=et d'achat*socio=ec1 discriminatoires*socio=uv2 des sociétés_d'_état*socio=ac provinciales*socio=te, des négociations*socio=et devant*socio=rien se tenir à l'avenir*socio=rien sur*socio=rien ces points*socio=rien. Pêche*socio=ec1 et agriculture*socio=ec1. En 1992 et 1993, le gouvernement*socio=ac a mis en place*socio=rien des programmes*socio=et visant à aider les pêcheurs et les ouvriers*socio=ac affectés par la fermeture*socio=ec1 de la pêche*socio=ec1 à la morue dans le nord*socio=te de Terre-neuve*socio=ac et par la baisse*socio=ec2 correspondante*socio=rien des stocks*socio=ec1 de poisson*socio=rien de fond*socio=rien dans les autres régions*socio=te. La contraction*socio=ec2 persistante*socio=rien des stocks*socio=ec1 de poisson*socio=rien appelant une extension*socio=rien du moratoire sur*socio=rien la pêche*socio=ec1 à la morue dans le nord*socio=te et des restrictions*socio=et sur*socio=rien les autres formes*socio=rien de pêche*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac a annoncé *socio=rien un nouveau programme*socio=et quinquennal*socio=te de*socio=nil reconversion *socio=nil et de soutien*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 pour environ 30 000 pêcheurs et ouvriers*socio=ac déplacés vivant de la pêche*socio=ec1 des poissons de fond*socio=rien de l'Atlantique*socio=te - Stratégie*socio=et du poisson*socio=rien de fond*socio=rien de l'Atlantique*socio=te (LSPA). Les financements*socio=ec1 fédéraux*socio=et accordés à cette stratégie*socio=et, qui remplacera les programmes*socio=et mis en *socio=rien oeuvre antérieurement,*socio=nil *socio=nil s'élèvent au total*socio=rien à 1,9 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac *socio=rien sur cinq ans.*socio=nil *socio=nil La LSPA a deux objectifs*socio=uv4: restructurer les pêcheries*socio=rien du côté*socio=rien du Canada*socio=ac longeant l'Atlantique*socio=te grâce*socio=rien à une réorganisation*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 et une réduction*socio=ec2 des capacités*socio=uv3 et offrir des *socio=rien possibilités intéressantes aux*socio=nil personnes*socio=ac concernées*socio=nil grâce *socio=nil à des programmes*socio=et de reconversion*socio=rien à l'intention*socio=rien des ouvriers*socio=ac plus âgés*socio=ac, à une aide*socio=uv1 à la formation*socio=et et à l'alphabétisation et à la constitution*socio=rien d'un*socio=rien corps*socio=rien de volontaires*socio=uv4 pour les moins de 25 ans*socio=rien. S'agissant de l'aide*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1, elle a diminué sensiblement ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil même si son niveau*socio=rien de départ*socio=rien était important*socio=rien. D'après*socio=rien les dernières*socio=rien estimations*socio=ec2, l'aide*socio=uv1 à la production*socio=ec1, mesurée par "l'équivalent-subvention à la production*socio=ec1 " (ESP*socio=ec2), est*socio=rien tombée de 45 pour cent*socio=rien en 1991 à 32 pour cent*socio=rien en 1993 - ce qui *socio=rien est bien inférieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac (42 pour cent*socio=rien) mais encore supérieur*socio=rien au niveau*socio=rien des États-unis*socio=ac (23 pour cent*socio=rien). Bien*socio=rien que cette évolution*socio=rien tienne en partie*socio=rien à la dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac au cours*socio=rien de cette période*socio=te, les efforts*socio=uv1 faits*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et pour rationaliser et réduire les programmes*socio=et de subvention*socio=ec1 - sauf ceux visant à assurer un*socio=rien " filet*socio=rien de sécurité*socio=uv1 " - ont joué *socio=rien un rôle majeur.*socio=nil En*socio=nil coopération*socio=uv1 *socio=nil avec les producteurs*socio=ac, l'administration*socio=ec1 s'est*socio=rien efforcée de remplacer les mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 des prix*socio=ec1 spécifiques*socio=rien aux produits*socio=rien par un*socio=rien programme*socio=et de soutien*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 en faveur*socio=rien de l'ensemble*socio=rien du secteur*socio=rien agricole*socio=ec1, qui couvrira à compter de 1995 tous les produits*socio=rien agricoles*socio=ec1, à l'exception*socio=rien de ceux soumis à un*socio=rien régime*socio=et de gestion*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 (lait, volaille et oeufs). Conformément à l'Accord*socio=et issu des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac, le Canada*socio=ac pourra continuer de protéger ces *socio=rien derniers secteurs *socio=nil en utilisant des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et des sauvegardes*socio=et spéciales*socio=rien mais pas des restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien. Les engagements*socio=et en matière*socio=rien d'accès*socio=uv1 minimal*socio=rien devront être*socio=rien respectés, mais les équivalents*socio=rien tarifaires*socio=et seront suffisants*socio=rien pour restreindre la plupart*socio=rien des importations*socio=ec1 , une lente*socio=rien diminution*socio=ec2 est*socio=rien prévue sur*socio=rien la durée*socio=te de l'accord*socio=et. Quant aux importantes*socio=rien subventions*socio=ec1 en faveur*socio=rien du transport*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 (versées aux chemins*socio=rien de fer*socio=rien), elles devront *socio=rien être progressivement *socio=nil éliminées, ou remplacées, car elles ne sont plus autorisées dans le cadre*socio=rien de ]'Accord*socio=et d'Uruguay*socio=ac. politique_industrielle*socio=et. Comme on l'a noté plus haut*socio=rien, le gouvernement*socio=ac entreprend*socio=rien des réexamens des orientations*socio=et dans les domaines*socio=rien de l'aide*socio=uv1 aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac et de la science*socio=ec2 et de la technologie*socio=ec1 afin de réaménager les programmes*socio=et et de les rendre plus efficients*socio=uv4. Les questions*socio=rien étudiées concernent le financement*socio=ec1, la réglementation*socio=et et les coûts*socio=ec1 de conformité*socio=uv3, la prestation*socio=et de services*socio=et et la restructuration*socio=et des programmes*socio=et de soutien*socio=uv3 dans des domaines*socio=rien comme les compétences*socio=uv3 en matière*socio=rien de gestion*socio=ec2, la technologie*socio=ec1, l'innovation*socio=uv3 et le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Entre temps*socio=rien, le gouvernement*socio=ac prend plusieurs initiatives*socio=rien pour encourager les activités*socio=rien novatrices*socio=uv4 au Canada*socio=ac, y compris des mesures*socio=et d'aide*socio=uv1 en faveur*socio=rien du développement*socio=uv3 des technologies*socio=ec1 environnementales*socio=et. Dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1994 étaient aussi annoncés plusieurs nouveaux*socio=rien programmes*socio=et de politique_industrielle*socio=et: le Fonds*socio=ec1 de placement*socio=ec1 canadien*socio=ac travaillera avec des partenaires*socio=ac privés*socio=et et le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 afin de mettre en évidence*socio=rien les meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1 de fournir des financements*socio=ec1 à long_terme*socio=te aux sociétés*socio=ac innovantes*socio=uv4; la Stratégie*socio=et des réseaux*socio=rien d'entreprises*socio=ac encouragera la coopération*socio=uv1 entre les petites*socio=rien entreprises*socio=ac afin de les aider à atteindre la taille nécessaire*socio=rien pour pouvoir*socio=et soutenir la concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te; enfin, le Réseau*socio=rien technologique*socio=ec1 du Canada*socio=ac regroupera les petites*socio=rien entreprises*socio=ac en vue*socio=rien de la mise au point*socio=rien et de la commercialisation*socio=ec1 au niveau*socio=rien mondial*socio=te de produits*socio=rien compétitifs*socio=uv4. Dans le domaine*socio=rien des transports*socio=ec1, les *socio=ac commissions étudiant les*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil mises en oeuvre*socio=rien dans la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 80 se sont déclarées en faveur*socio=rien d'une plus grande*socio=rien déréglementation*socio=et. Le gouvernement*socio=ac a lancé des consultations*socio=uv1 avec les actionnaires*socio=ac afin de réduire les subventions*socio=ec1 aux transports*socio=ec1 de surface*socio=rien ou de les réorienter vers de nouveaux*socio=rien programmes*socio=et qui amélioreront l'efficience*socio=uv3. Il étudie également l'exploitation*socio=ec1 commerciale*socio=ec1 de certains services*socio=et, comme le Système*socio=rien de navigation aérienne*socio=rien, et l'introduction*socio=rien de tarifs*socio=et compétitifs*socio=uv4. A ce stade*socio=te, il *socio=rien est difficile *socio=nil de juger de l'incidence*socio=ec2 de ces initiatives*socio=rien qui - pour nombre*socio=rien d'entre elles - n'ont encore reçu d'application*socio=rien pratique*socio=rien. Privatisation*socio=et et réforme*socio=et du secteur_public*socio=et. Les pouvoirs_publics*socio=et ont poursuivi leur effort*socio=uv1 de rationalisation*socio=uv3 du secteur_public*socio=et afin notamment d'améliorer son efficience*socio=uv3 opérationnelle*socio=rien. Outre les nouvelles*socio=rien réductions*socio=ec2 opérées depuis 1992, de nouvelles*socio=rien restrictions*socio=et sur*socio=rien les budgets*socio=ec1 opérationnels*socio=rien ont été*socio=rien imposées au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et actuel*socio=te. Depuis 1992, plus de 50 organismes*socio=ac et autres entités*socio=rien gouvernementales*socio=et ont été*socio=rien éliminés ou regroupés et le nombre*socio=rien de ministères*socio=ac est*socio=rien passé*socio=te de 32 à 23. Quarante sociétés_d'_état*socio=ac (entreprises*socio=ac publiques*socio=et) et holdings ont été*socio=rien privatisés depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, ce qui a permis*socio=rien de réduire les effectifs*socio=rien de 90 000 pour les ramener à environ 120 000. Les 48 sociétés_d'_état*socio=ac restantes réalisent pour l'essentiel*socio=uv4 des activités*socio=rien de petite*socio=rien taille et/ou peu rentables*socio=ec2. Cela limite*socio=rien les possibilités*socio=rien de nouvelles*socio=rien privatisations*socio=et, mais les pouvoirs_publics*socio=et examinent au cas*socio=rien par cas*socio=rien la possibilité*socio=rien de se retirer d'investissements*socio=ec1 qui ne constituent plus désormais des instruments*socio=et de la politique*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. Autres possibilités*socio=rien d'action*socio=rien. Bien*socio=rien que des réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 majeures*socio=rien aient déjà été*socio=rien mises en oeuvre*socio=rien ces *socio=rien dernières années,*socio=nil de*socio=nil nouvelles initiatives pourraient*socio=nil être prises *socio=nil dans certains domaines*socio=rien. Notamment, comme on l'a noté plus haut*socio=rien, le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te canadien*socio=ac souffre encore d'obstacles*socio=rien importants*socio=rien à la libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 des biens*socio=ec1, services*socio=et, capitaux*socio=ec1 et main-d'_oeuvre*socio=ac, ce qui limite*socio=rien la concurrence*socio=ec1 entre les provinces*socio=ac et favorise les producteurs*socio=ac inefficients. Les nombreuses*socio=rien exemptions et questions*socio=rien restant à négocier rendront vraisemblablement*socio=rien le récent*socio=rien Accord*socio=et interadministrations sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te moins global*socio=te que prévu à l'origine*socio=rien. Dans ces conditions*socio=ec1, il est*socio=rien de la plus *socio=rien haute importance *socio=nil de progresser encore vers la réduction*socio=ec2 des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 interprovincial*socio=te. A cette fin*socio=rien, les signataires*socio=rien se sont engagés à mener d'autres négociations*socio=et à l'avenir*socio=rien pour élargir et approfondir l'accord*socio=et. En outre, malgré *socio=rien un recul important du*socio=nil soutien*socio=uv3 agricole*socio=ec1 ces*socio=nil dernières années,*socio=nil l'*socio=nil aide*socio=uv1 reste plus*socio=nil élevée*socio=uv4 *socio=nil que dans la *socio=rien première moitié des*socio=nil années *socio=nil 80 et un*socio=rien effort*socio=uv1 continu*socio=te sera nécessaire*socio=rien pour maintenir la *socio=ec2 baisse tendancielle des*socio=nil subventions*socio=ec1.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil régime*socio=et de*socio=nil gestion de*socio=nil l'_offre*socio=ec1 *socio=nil auquel sont soumis certains produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 génère toujours des distorsions*socio=uv4, des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac élevés*socio=uv4 devant*socio=rien remplacer les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 conformément à l'Accord*socio=et issu des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac. Enfin, malgré les réformes*socio=et récentes*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1, les contre-incitations*socio=ec2 au travail*socio=ec1 découlant des *socio=et programmes fédéraux et*socio=nil provinciaux*socio=te de*socio=nil soutien*socio=uv3 des*socio=nil revenus*socio=ec1 demeurent*socio=nil préoccupantes*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil comme on le verra plus en détail*socio=rien dans le chapitre*socio=rien ci-après. Conclusions*socio=rien. La performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 du Canada*socio=ac s'est*socio=rien améliorée au cours*socio=rien des douze *socio=rien derniers mois *socio=nil environ. Après*socio=rien une période*socio=te prolongée de faible*socio=rien croissance*socio=uv3, le redressement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien s'est*socio=rien accéléré, le PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 augmentant de 41/2 pour cent*socio=rien en *socio=rien rythme annuel au*socio=nil cours *socio=nil de la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1994. En outre, le mouvement*socio=ec2 de reprise s'est*socio=rien élargi, les dépenses*socio=ec1 des ménages*socio=ac et la construction*socio=ec1 non résidentielle*socio=ec1 contribuant de plus en plus à alimenter la demande*socio=ec1 à côté*socio=rien des exportations*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac en machines*socio=ec1 et outillage*socio=rien. Dans le même temps*socio=rien, malgré une forte*socio=rien dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac, l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien restée faible*socio=rien (à 11/2 pour *socio=rien cent après ajustement*socio=et *socio=nil pour tenir compte*socio=rien des réductions*socio=ec2 des taxes*socio=et sur*socio=rien le tabac*socio=ec1). Néanmoins, d'importants*socio=rien déséquilibres*socio=uv4 persistent dans certains secteurs*socio=rien. Le chômage*socio=ec1 - quoiqu'en baisse*socio=ec2 - dépasse encore 10 pour cent*socio=rien. Le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te reste*socio=rien aux alentours*socio=rien de 4 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, le dynamisme*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 en machines*socio=ec1 et outillage*socio=rien favorisant les importations*socio=ec1. Enfin, le déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et *socio=rien reste excessif.*socio=nil La*socio=nil désinflation*socio=ec2,*socio=nil conjuguée *socio=nil à la vigueur*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac, a permis*socio=rien l'établissement*socio=rien de conditions*socio=ec1 propices*socio=rien à une croissance*socio=uv3 soutenue et non inflationniste*socio=ec2 et à la résorption*socio=ec2 des déséquilibres*socio=uv4 économiques*socio=ec1. De fait*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 devant*socio=rien selon les prévisions*socio=ec2 s'établir à 4 pour cent*socio=rien en moyenne*socio=rien en 1994 et 1995, la reprise en cours*socio=te devrait être*socio=rien suffisamment forte*socio=rien pour susciter *socio=rien un recul important du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil et du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. En outre, la nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 du Canada*socio=ac - grâce*socio=rien à la fois*socio=rien à la dépréciation*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 et à la persistance*socio=te d'une faible*socio=rien inflation*socio=ec2 - devrait permettre le maintien*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des exportations*socio=ec1 et une réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien du déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te. Ces perspectives*socio=te favorables*socio=ec2 sont toutefois entachées de certaines*socio=rien incertitudes*socio=uv3. La progression*socio=ec2 de la compétitivité*socio=uv3 pourrait ne pas suffire à compenser la forte*socio=rien propension*socio=ec1 à importer du Canada*socio=ac ou à annuler l'effet*socio=rien *socio=rien négatif sur les*socio=nil exportations*socio=ec1 d'*socio=nil un possible ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de l'activité*socio=rien aux États-unis*socio=ac, ce qui pourrait conduire à *socio=rien un fléchissement *socio=nil de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et empêcher la réduction*socio=ec2 de l'important*socio=rien déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te. En outre, un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien ou des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 que prévu pourrait se traduire par une aggravation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 publie. Les inquiétudes*socio=rien éprouvées par les marchés_financiers*socio=ec1 face*socio=rien à la lenteur*socio=rien des progrès*socio=uv1 réalisés dans l'élimination*socio=ec2 de ces deux déficits*socio=ec1, en plus des préoccupations*socio=uv4 suscitées par l'avenir*socio=te de la fédération*socio=et, pourraient limiter*socio=rien les possibilités*socio=rien d'un*socio=rien rétrécissement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 entre le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac - *socio=rien aspect central des*socio=nil prévisions*socio=ec2 *socio=nil - ce qui pèserait sur*socio=rien le rythme*socio=rien de la reprise. Dans ces conditions*socio=ec1, la réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et revêt une *socio=rien importance déterminante *socio=nil pour l'amélioration*socio=uv1 des résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te. Comme dans d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, les efforts*socio=uv1 d'assainissement*socio=uv3 réalisés au cours*socio=rien de la phase*socio=te conjoncturelle*socio=uv4 ascendante*socio=rien des années*socio=rien 80 se sont révélés insuffisants*socio=uv4 pour une reprise en main*socio=rien de la situation*socio=rien budgétaire*socio=et. Du fait*socio=rien de la faiblesse*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil et malgré une action*socio=rien budgétaire*socio=et correctrice, le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac a atteint *socio=rien un nouveau niveau record*socio=ec2 *socio=nil de 7 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1. Ainsi, le rapport*socio=rien dette*socio=ec1 publique*socio=et nette*socio=rien/PIB*socio=ec1 a fortement augmenté et, à plus de 60 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, dépasse maintenant largement la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac. Parallèlement à l'accumulation*socio=ec2 rapide*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et, la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te a enregistré des déficits*socio=ec1 importants*socio=rien et la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te s'est*socio=rien accrue. Ces évolutions*socio=rien ont rendu l'économie*socio=ec1 sensible*socio=rien aux variations*socio=rien de l'humeur*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1, ce qui a contribué à l'instabilité*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te et à la hausse*socio=rien des coûts*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 à long_terme*socio=te. Le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac entré en fonction*socio=rien à la fin*socio=rien de 1993 a assigné la priorité*socio=uv4 à l'assainissement*socio=uv3 des finances*socio=ec1 fédérales*socio=ac. Dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1994, les autorités*socio=et ont donc pris des mesures*socio=et pour freiner les dépenses*socio=ec1 (en réduisant les dépenses*socio=ec1 de défense*socio=et, diminuant les indemnités*socio=ec1 d'assurance-chômage*socio=et et prolongeant le gel*socio=et des rémunérations*socio=ec1 pour les agents*socio=ac de la fonction_publique*socio=et) et - dans une *socio=rien moindre mesure *socio=nil - pour accroître les recettes*socio=ec1 (en élargissant l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et). Conjuguées*socio=rien aux effets*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 continue*socio=rien et aux économies*socio=ec1 attendues de la réforme*socio=et du système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et, ces mesures*socio=et devraient permettre de ramener le déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et de plus de 6 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1993/94 à 3 pour cent*socio=rien environ en 1996/97 - objectif*socio=uv4 intérimaire*socio=rien fixé par les pouvoirs_publics*socio=et sur*socio=rien la voie*socio=rien de l'élimination*socio=ec2 complète du déficit*socio=ec1. Si cet objectif*socio=uv4 semble ambitieux*socio=uv2 dans la mesure*socio=rien où il ramènerait le rapport*socio=rien du déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et au PIB*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil jamais atteint depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70, sa réalisation*socio=uv1 n'empêcherait pas la persistance*socio=te d'un*socio=rien important*socio=rien déficit*socio=ec1 structurel*socio=uv4 ainsi qu'une nouvelle*socio=rien aggravation*socio=ec2 du rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1. En outre, la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 envisagée pour l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et actuel*socio=te est*socio=rien relativement modeste*socio=rien, des baisses plus importantes*socio=rien étant prévues dans les *socio=te phases ultérieures.*socio=nil Ces*socio=nil perspectives budgétaires*socio=et *socio=nil ont suscité des préoccupations*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1, comme en témoigne*socio=rien le *socio=rien creusement récent des*socio=nil écarts de*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil entre le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac. Dans ce contexte*socio=rien, il semble donc souhaitable*socio=rien de tirer parti*socio=et du renforcement*socio=ec2 de la reprise pour accélérer l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et, afin de stopper la hausse*socio=rien du rapport*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 et d'arriver à une position*socio=rien budgétaire*socio=et supportable*socio=rien. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien, il faut à tout le moins, pour rétablir la confiance*socio=uv1 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 après*socio=rien plusieurs années*socio=rien de dérapage*socio=uv4 budgétaire*socio=et, respecter les objectifs*socio=uv4 en matière*socio=rien de déficit*socio=ec1 énoncés dans le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1994, même si cela exige des mesures*socio=et d'assainissement*socio=uv3 supplémentaires*socio=rien pour compenser l'effet*socio=rien négatif*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 que prévu sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 du service_de_la_dette*socio=ec1. A cet égard*socio=rien, il importe de ne ménager*socio=rien aucun effort*socio=uv1 pour réaliser des économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et grâce*socio=rien à la réforme*socio=et annoncée de la sécurité_sociale*socio=et. Les perspectives*socio=te budgétaires*socio=et paraissent encore plus défavorables*socio=uv4 si l'on tient compte*socio=rien des importants*socio=rien déficits*socio=ec1 des provinces*socio=ac. De fait*socio=rien, ce sont les évolutions*socio=rien au niveau*socio=rien des provinces*socio=ac qui expliquent une *socio=rien grande partie *socio=nil de la dégradation*socio=uv3 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et du début*socio=rien des années*socio=rien 90. L'inquiétude*socio=rien suscitée par l'augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien de la dette*socio=ec1 provinciale*socio=te ayant conduit à plusieurs réévaluations à la baisse*socio=ec2 des cotes de crédit*socio=ec1 par les agences*socio=ac de notation*socio=rien, les provinces*socio=ac ont opté pour des orientations*socio=et plus restrictives*socio=uv4 en 1993 et elles prévoient toutes maintenant d'équilibrer leur budget*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te. Cependant, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, d'autres mesures*socio=et d'ajustement*socio=et seront requises*socio=uv4 pour arriver à cet objectif*socio=uv4. En particulier*socio=rien, les finances*socio=ec1 provinciales*socio=te seront vraisemblablement*socio=rien affectées par les hausses récentes*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 de certains transferts*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et à compter de 1995 annoncée par l'administration_fédérale*socio=ac. Bien*socio=rien que la *socio=rien majeure partie des*socio=nil problèmes*socio=uv4 budgétaires*socio=et des*socio=nil provinces*socio=ac *socio=nil soient dus aux politiques*socio=et expansionnistes*socio=ec2 mises en oeuvre*socio=rien au début*socio=rien des années*socio=rien 90, les efforts*socio=uv1 faits*socio=rien par l' administration_fédérale*socio=ac pour limiter*socio=rien les transferts*socio=ec1 ont aussi joué *socio=rien un rôle.*socio=nil *socio=nil Il importe donc que la réforme*socio=et des programmes_sociaux*socio=et actuellement envisagée soit réalisée de façon*socio=rien concertée, afin de générer des économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et pour le secteur_public*socio=et dans son ensemble*socio=rien et pas simplement pour des niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1 particuliers*socio=rien. Des progrès*socio=uv1 dans l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et faciliteraient beaucoup la mise en oeuvre*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, qui a visé à encourager des réductions*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 compatibles*socio=rien avec l'atténuation*socio=rien des *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil Grâce*socio=rien *socio=nil à l'introduction*socio=rien des objectifs*socio=uv4 officiels*socio=et de réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 en 1991, la politique_monétaire*socio=et a contribué à *socio=rien un recul sensible *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 et des anticipations*socio=uv3 d'inflation*socio=ec2. De fait*socio=rien, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 - ajustée pour tenir compte*socio=rien des facteurs*socio=rien exceptionnels*socio=uv4 comme les *socio=rien importantes modifications des*socio=nil impôts*socio=et indirects -*socio=nil est *socio=nil toujours restée proche de l'extrémité*socio=rien inférieure*socio=rien de la fourchette*socio=rien fixée comme objectif*socio=uv4 par les autorités*socio=et. Cependant, les fortes*socio=rien primes*socio=ec1 de risque*socio=uv4 incorporées dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1 canadiens*socio=ac ont empêché l'économie*socio=ec1 de tirer pleinement avantage d'un*socio=rien environnement*socio=et de faible*socio=rien inflation*socio=ec2. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 à long_terme*socio=te n'ont en effet*socio=rien guère diminué ces *socio=rien dernières années *socio=nil et ils comptent aujourd'hui parmi les plus élevés*socio=uv4 de la zone_de_l'_ocde*socio=te. D'où la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et plus rapide*socio=rien pour atténuer la pression*socio=ec2 sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te à *socio=rien un moment *socio=nil où, *socio=rien après un sensible relâchement*socio=ec2 *socio=nil depuis 1990, les *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil tendent à se durcir quelque peu, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te ayant sensiblement augmenté face*socio=rien à la baisse*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1. L'accord*socio=et signé récemment entre le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac et la banque_du_canada*socio=ac réaffirme l'objectif*socio=uv4 du maintien*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 dans une *socio=rien fourchette comprise *socio=nil entre 1 et 3 pour cent*socio=rien de 1995 à 1998 et devrait donc encore favoriser la crédibilité*socio=uv1 des pouvoirs_publics*socio=et. Il faut cependant attendre de voir ce qui se passera à mesure*socio=rien que l'économie*socio=ec1 se rapproche d'une situation*socio=rien de *socio=rien pleine utilisation des*socio=nil capacités*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Ainsi, la persistance*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 sous l'effet*socio=rien de facteurs*socio=rien non monétaires*socio=ec1 pourrait miner le soutien_public*socio=et à cette politique*socio=et. En outre, si les objectifs*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 ont été*socio=rien utiles*socio=uv4 pour bien*socio=rien préciser la finalité ultime*socio=rien de l'action*socio=rien des autorités*socio=et, ils ne sont accompagnés d'aucune directive*socio=rien quant à la façon*socio=rien de les réaliser. Une plus grande*socio=rien transparence*socio=uv3 à cet égard*socio=rien - par exemple*socio=rien, la publication*socio=rien d'une analyse*socio=rien détaillée des perspectives*socio=te d'inflation*socio=ec2 - pourrait orienter les anticipations*socio=uv3 du marché*socio=ec1 et renforcer ainsi l'efficacité*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et. Les politiques*socio=et structurelles*socio=uv4 jouent aussi *socio=rien un rôle clé *socio=nil dans l'amélioration*socio=uv1 de la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te. Jusqu'ici, les principales*socio=rien réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 mises en oeuvre*socio=rien depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 ont *socio=rien été lentes *socio=nil à se traduire par les résultats*socio=rien escomptés sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1 et du potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3. Il *socio=rien est possible *socio=nil que cela tienne aux coûts*socio=ec1 à court_terme*socio=te *socio=rien importants associés *socio=nil à l'ajustement*socio=et à un*socio=rien environnement*socio=et plus compétitif*socio=uv4, mais la persistance*socio=te d'obstacles*socio=rien à une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 ne saurait être*socio=rien exclue. Pour cerner ces obstacles*socio=rien, le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac entreprend*socio=rien actuellement plusieurs réexamens d'ensemble*socio=rien de la politique*socio=et structurelle*socio=uv4, couvrant en particulier*socio=rien le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et. En outre, il a déjà pris des mesures*socio=et pour réformer le système*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et, améliorer la formation_professionnelle*socio=et, soutenir les petites*socio=rien entreprises*socio=ac, encourager l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1, tout en poursuivant la politique*socio=et de libéralisation*socio=et des échanges*socio=uv3 mise en oeuvre*socio=rien par l'administration*socio=ec1 *socio=rien précédente grâce *socio=nil à la signature*socio=rien de l' accord_de_libre-échange_nord-américain*socio=et (ALENA*socio=et) ainsi que de l'accord*socio=et issu des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac. Parmi les domaines*socio=rien où d'autres réformes*socio=et seraient particulièrement utiles*socio=uv4, on peut citer le commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te, l'agriculture*socio=ec1, la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien et la sécurité_sociale*socio=et. Il est*socio=rien de la plus *socio=rien haute importance *socio=nil de continuer à progresser vers la réduction*socio=ec2 des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 interprovincial*socio=te, car le récent*socio=rien Accord*socio=et interadministrations sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te est*socio=rien moins global*socio=te que prévu initialement. En outre, malgré une réduction*socio=ec2 importante*socio=rien du soutien*socio=uv3 agricole*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil il faudra des efforts*socio=uv1 soutenus pour maintenir les subventions*socio=ec1 sur*socio=rien une tendance*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2, le régime*socio=et de gestion*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 auquel sont soumis au Canada*socio=ac certains produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 continue*socio=rien d'engendrer des distorsions*socio=uv4, encore que des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac élevés*socio=uv4 remplaceront les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 conformément à l'accord*socio=et des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac. Par ailleurs*socio=rien, il serait souhaitable*socio=rien que la réforme*socio=et prochaine*socio=rien de la taxe*socio=et sur*socio=rien les biens*socio=ec1 et services*socio=et (TBS) aboutisse à l'harmonisation*socio=uv3 très nécessaire*socio=rien des dix différentes*socio=rien taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 actuellement en vigueur*socio=uv3 au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et au niveau*socio=rien des provinces*socio=ac. Enfin, comme on l'a vu en détail*socio=rien dans le chapitre*socio=rien III de l'étude*socio=ec2, les possibilités*socio=rien sont nombreuses*socio=rien de réformer encore le système*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et et les autres programmes_sociaux*socio=et, en vue*socio=rien de réduire leurs effets*socio=rien de distorsion*socio=uv4 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 et d'assurer des économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Le système*socio=rien canadien*socio=ac de sécurité_du_revenu*socio=et est*socio=rien constitué par *socio=rien un ensemble *socio=nil complexe de programmes*socio=et mis en oeuvre*socio=rien par l'administration_fédérale*socio=ac, les administrations_provinciales*socio=ac et les collectivités_locales*socio=ac. Outre les dépenses*socio=ec1 directes*socio=rien, les régimes*socio=et d'imposition*socio=et au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et provincial*socio=te contribuent aussi à la réalisation*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 de sécurité_du_revenu*socio=et. De *socio=rien manière générale,*socio=nil l'*socio=nil administration_fédérale*socio=ac *socio=nil a la charge*socio=rien de la plupart*socio=rien des prestations*socio=et au titre*socio=rien de la sécurité_du_revenu*socio=et en faveur*socio=rien des *socio=ac personnes âgées,*socio=nil des*socio=nil familles*socio=uv1 avec*socio=nil enfants *socio=nil et des chômeurs*socio=ac, en plus de contribuer au financement*socio=ec1 des services_sociaux*socio=et et des programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 de dernier*socio=rien recours*socio=ec1 administrés*socio=rien par les provinces*socio=ac et certaines*socio=rien municipalités*socio=ac. L'administration_fédérale*socio=ac contribue aussi de *socio=rien façon importante au*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil de l'enseignement*socio=et post-secondaire et des soins_de_santé*socio=et. *socio=rien Certaines caractéristiques du*socio=nil système *socio=nil - comme le manque*socio=rien de coordination*socio=uv3 entre les programmes*socio=et, la générosité*socio=uv1 des prestations*socio=et et la priorité*socio=uv4 accordée au soutien*socio=uv3 passif*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 - tiennent au fait*socio=rien qu'il a été*socio=rien mis au point*socio=rien durant une période*socio=te de forte*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et de faible*socio=rien chômage*socio=ec1. Le Canada*socio=ac - comme *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac - a souffert d'une hausse*socio=rien tendancielle*socio=ec2 à la fois*socio=rien du nombre*socio=rien d'allocataires et des dépenses*socio=ec1 totales*socio=rien au titre*socio=rien des programmes_sociaux*socio=et depuis les années*socio=rien 70. Initialement, cette évolution*socio=rien a été*socio=rien due à l'introduction*socio=rien de nouveaux*socio=rien programmes*socio=et ainsi qu'à l'élargissement*socio=ec2 de la couverture*socio=ec1 et des prestations*socio=et des programmes*socio=et existants*socio=rien. Par la suite*socio=rien - et en particulier*socio=rien durant les récessions*socio=ec2 du début*socio=rien des années*socio=rien 80 et du début*socio=rien des années*socio=rien 90 - certains aspects*socio=rien déconcertants sont apparus du côté*socio=rien de la demande*socio=ec1 - tant le chômage*socio=ec1 moyen*socio=rien que le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te ont sensiblement augmenté, la situation*socio=rien rencontrée par les nouveaux*socio=rien venus sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 s'est*socio=rien dégradée et - du fait*socio=rien d'une répartition*socio=uv3 plus inégale*socio=uv2 des revenus*socio=ec1 des ménages*socio=ac et de la modification*socio=rien des structures*socio=ec1 familiales*socio=uv2 - une plus *socio=rien grande proportion *socio=nil de la population*socio=ac est*socio=rien devenue tributaire*socio=rien des revenus*socio=ec1 de transferts*socio=ec1. Outre ces préoccupations*socio=uv4 concernant les dépenses*socio=ec1, on s'accorde de plus en plus à reconnaître que les contre-incitations*socio=ec2 inhérentes*socio=rien à l'assurance-chômage*socio=et (et au soutien*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 de manière*socio=rien plus générale*socio=rien) peuvent conduire à une situation*socio=rien où le versement*socio=ec1 de prestations*socio=et tend à encourager le chômage*socio=ec1 et la dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et. Les données empiriques*socio=ec2 concernant le Canada*socio=ac et plusieurs autres pays_de_l'_ocde*socio=ac donnent à penser que l'assurance-chômage*socio=et encourage le chômage*socio=ec1 volontaire*socio=uv4, favorise une *socio=rien position marginale *socio=nil dans la population_active*socio=ac en subventionnant les activités*socio=rien instables*socio=uv4 et saisonnières*socio=rien et contribue au niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 et croissant*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 qui pèse*socio=rien à la *socio=rien fois sur la*socio=nil demande*socio=ec1 et*socio=nil sur l'_offre*socio=ec1 de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac.*socio=nil *socio=nil A leur tour*socio=rien, ces contre-incitations*socio=ec2 à la participation*socio=uv3 à la population_active*socio=ac et à l'investissement*socio=ec1 en capital_humain*socio=ec1 se traduisent par une baisse*socio=ec2 du potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Les *socio=rien caractéristiques particulières du*socio=nil système d'*socio=nil assurance-chômage*socio=et canadien*socio=ac *socio=nil tendent à renforcer ces distorsions*socio=uv4. Il s'agit notamment des variations*socio=rien régionales*socio=te de la générosité*socio=uv1 des prestations*socio=et, (qui sont fonction*socio=rien du taux*socio=rien de chômage*socio=ec1), de l'absence*socio=rien d'une modulation*socio=rien en fonction*socio=rien de l'expérience*socio=ec2 antérieure*socio=te, du manque*socio=rien de coordination*socio=uv3 avec les programmes*socio=et provinciaux*socio=te de protection_sociale*socio=et et du montant*socio=ec1 relativement élevé*socio=uv4 des dépenses*socio=ec1 consacrées au soutien*socio=uv3 passif*socio=ec1 des revenus*socio=ec1. Malgré ces problèmes*socio=uv4, l'assurance-chômage*socio=et présente*socio=rien des avantages*socio=rien non négligeables*socio=rien; notamment, elle met partiellement à l'abri*socio=rien de soucis financiers*socio=ec1 immédiats*socio=rien les personnes*socio=ac qui ont perdu leur emploi*socio=ec1, ce qui facilite une plus grande*socio=rien efficience*socio=uv3 dans la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 et exerce une influence contracyclique dans l'économie*socio=ec1. Pour ce qui est*socio=rien de l'assistance_sociale*socio=et, il semble que - bien*socio=rien qu'efficace*socio=uv4 dans la réduction*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 et de l'inégalité*socio=uv1 - le système*socio=rien canadien*socio=ac de sécurité_du_revenu*socio=et encourage et prolonge la dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et. Cela n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien car ce système*socio=rien a été*socio=rien mis au point*socio=rien initialement pour les personnes*socio=ac "non employables*socio=ec2" alors que les personnes*socio=ac "employables*socio=ec2" sont maintenant presque en majorité*socio=rien. L'existence*socio=rien de "pièges de la pauvreté*socio=uv1" constitue une préoccupation*socio=uv4 majeure*socio=rien, la *socio=ec1 rentabilité financière nette*socio=rien *socio=nil de l'intégration*socio=uv1 à la population_active*socio=ac se trouvant sensiblement réduite par le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux*socio=rien d'imposition*socio=et implicites résultant*socio=rien de la perte*socio=ec2 à la fois*socio=rien des prestations*socio=et et de l'accès*socio=uv1 aux services_sociaux*socio=et. Ces pièges peuvent aussi encourager une dépendance*socio=uv1 à long_terme*socio=te à l'égard*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et. De fait*socio=rien, la probabilité*socio=ec2 pour des bénéficiaires*socio=ac récurrents de l'aide_sociale*socio=et de cesser *socio=rien un jour *socio=nil de dépendre du système*socio=rien diminue avec chaque période*socio=te successive de recours*socio=ec1 à cette aide*socio=uv1. Pour faire face*socio=rien à ces problèmes*socio=uv4, toute tentative*socio=rien de réforme*socio=et du système*socio=rien actuel*socio=te de sécurité_du_revenu*socio=et suppose des changements*socio=uv3 dans l'assurance-chômage*socio=et compte*socio=rien tenu de l'importance*socio=rien relative*socio=rien de celle-ci ainsi que de son interaction*socio=rien avec les autres programmes_sociaux*socio=et. Du fait*socio=rien de cette interaction*socio=rien, il serait souhaitable*socio=rien que le processus*socio=te de réforme*socio=et soit mené de façon*socio=rien concertée par tous les niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1. Pour ce qui est*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et, trois possibilités*socio=rien essentielles*socio=uv4 de réforme*socio=et semblent pouvoir*socio=et être*socio=rien distinguées: moins *socio=rien grande différenciation régionale*socio=te des*socio=nil prestations*socio=et,*socio=nil l'*socio=nil adoption *socio=nil d'une formule*socio=rien prenant en compte*socio=rien l'expérience*socio=ec2 antérieure*socio=te et recours*socio=ec1 accru aux programmes*socio=et actifs*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1. Bien*socio=rien que des progrès*socio=uv1 aient été*socio=rien réalisés dans ces domaines*socio=rien, d'autres réformes*socio=et semblent nécessaires*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac a récemment pris des mesures*socio=et à cet effet*socio=rien, un*socio=rien groupe_de_travail*socio=ac devant*socio=rien formuler des options*socio=rien qui feront l'objet*socio=rien d'un*socio=rien débat_public*socio=et à la fin*socio=rien de 1994. Il s'agit là d'un*socio=rien effort*socio=uv1 de concertation*socio=uv1 des modifications*socio=rien au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et au niveau*socio=rien provincial*socio=te, afin d'améliorer les interactions*socio=rien entre l'assurance-chômage*socio=et et les divers régimes*socio=et provinciaux*socio=te de sécurité_sociale*socio=et. Pour ce qui est*socio=rien de l'assistance_sociale*socio=et, les principaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 actuels*socio=te touchent à la nécessité*socio=uv1 d'une meilleure*socio=rien intégration*socio=uv1 avec l'assurance-chômage*socio=et, d'un*socio=rien redoublement des efforts*socio=uv1 pour améliorer la transition*socio=uv3 entre l'école*socio=et et le travail*socio=ec1 et d'une plus grande*socio=rien priorité*socio=uv4 des mesures*socio=et visant à renforcer l'employabilité*socio=uv3 et la capacité*socio=uv3 de gain*socio=ec1. Certains progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien réalisés sur*socio=rien ces trois fronts*socio=rien, plusieurs expériences*socio=ec2 étant actuellement en cours*socio=te au niveau*socio=rien des provinces*socio=ac. On citera notamment à cet égard*socio=rien le versement*socio=ec1 de *socio=ec1 subventions salariales *socio=nil pour la formation*socio=et en cours*socio=te d'emploi*socio=ec1, l'aide*socio=uv1 à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1, la formation_professionnelle*socio=et et les programmes*socio=et d'emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et. Les provinces*socio=ac essaient aussi *socio=rien différentes formes de*socio=nil régimes*socio=et *socio=nil "d'impôt*socio=et *socio=rien négatif sur le*socio=nil revenu*socio=ec1"*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil qui diminuent le taux*socio=rien d'imposition*socio=et *socio=rien marginal associé *socio=nil à la cessation des *socio=et prestations sociales *socio=nil et à l'intégration*socio=uv1 à la population_active*socio=ac. Ces programmes*socio=et revêtent, semble-t-il, une importance*socio=rien vitale*socio=uv4 pour améliorer les incitations*socio=uv3 au travail*socio=ec1, tout en offrant *socio=rien un moyen *socio=nil de mieux intégrer l'action*socio=rien de l'administration_fédérale*socio=ac et celle des administrations_provinciales*socio=ac en matière*socio=rien d'aide_sociale*socio=et (essentiellement par le biais*socio=rien d'un*socio=rien recours*socio=ec1 accru aux *socio=et prestations fiscales pour*socio=nil enfant*socio=ac)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Cependant, il faut veiller à assurer que la diminution*socio=ec2 des impôts*socio=et pour certains groupes*socio=ac ne se traduise pas par des augmentations*socio=ec2 spectaculaires*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 ailleurs*socio=rien. Il faudrait plutôt s'efforcer de faire en sorte*socio=rien que toute augmentation*socio=ec2 fiscale*socio=et requise*socio=uv4 pour assurer la neutralité*socio=uv1 *socio=rien globale sur les*socio=nil recettes*socio=ec1 des*socio=nil modifications *socio=nil de l'impôt*socio=et soit répartie*socio=rien le plus largement possible*socio=rien entre les autres contribuables*socio=ac. Le processus*socio=te de réforme*socio=et lancé récemment par l'administration_fédérale*socio=ac pourrait aller bien*socio=rien au-delà de changements*socio=uv3 marginaux*socio=rien des programmes*socio=et d'assurance-chômage*socio=et et d'assistance_sociale*socio=et. Il offre*socio=rien l'occasion*socio=rien d'étudier ces programmes*socio=et, non pas isolément, mais dans leurs relations*socio=rien réciproques*socio=uv2, notamment leur incidence*socio=ec2 *socio=rien conjuguée sur les*socio=nil diverses régions*socio=te du*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En outre, il permet de revoir ces programmes*socio=et non seulement du point*socio=rien de vue*socio=rien de leur rôle*socio=rien dans la sécurité_du_revenu*socio=et, mais aussi en tant que *socio=rien partie intégrante *socio=nil d'une stratégie*socio=et plus large*socio=rien de mise en valeur*socio=ec1 des ressources_humaines*socio=ec1 couvrant l'acquisition*socio=rien de connaissances*socio=ec2, les services_sociaux*socio=et, l'employabilité*socio=uv3 et les soins*socio=rien aux enfants*socio=ac. En résumé, l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac connaît maintenant une croissance*socio=uv3 vigoureuse*socio=rien, l'augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te renforçant la demande*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Les conditions_économiques*socio=ec1 de base*socio=rien indispensables*socio=uv4 à une croissance*socio=uv3 soutenue sont en place*socio=rien, notamment un*socio=rien environnement*socio=et de faible*socio=rien inflation*socio=ec2, le rétablissement*socio=rien de la compétitivité*socio=uv3 internationale*socio=te et des dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 des entreprises*socio=ac. Cependant, les préoccupations*socio=uv4 suscitées par les évolutions*socio=rien budgétaires*socio=et et l'avenir*socio=te de la fédération*socio=et ont rendu l'économie*socio=ec1 sensible*socio=rien aux perturbations*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1, comme en témoigne*socio=rien la faiblesse*socio=ec2 récurrente*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 et les pressions*socio=ec2 à la hausse*socio=rien qui s'exercent ainsi sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 malgré les résultats*socio=rien favorables*socio=ec2 sur*socio=rien le front*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. Même si elles sont temporaires*socio=rien, ces pressions*socio=ec2 pourraient nuire à la confiance*socio=uv1 et freiner l'activité*socio=rien dans les secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1 sensibles*socio=rien aux différences*socio=uv1 de taux_d'_intérêt*socio=ec1. Des progrès*socio=uv1 dans l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et - à la fois*socio=rien au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et au niveau*socio=rien provincial*socio=te - sont donc de la plus *socio=rien haute importance *socio=nil pour réduire la forte*socio=rien prime de risque*socio=uv4 actuellement incorporée dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1 canadiens*socio=ac et limiter*socio=rien ainsi les *socio=rien effets négatifs possibles sur l'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil et l'activité*socio=rien. La performance*socio=uv3 à moyen_terme*socio=te doit aussi être*socio=rien soutenue par d'autres réformes*socio=et structurelles*socio=uv4, en particulier*socio=rien dans des domaines*socio=rien comme les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te et les contre-incitations*socio=ec2 au travail*socio=ec1