*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1997 } Évaluation*socio=ec2 et recommandations*socio=rien. Après*socio=rien avoir connu en 1994 une reprise qui n'a été*socio=rien qu'éphémère*socio=te, l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac enregistre depuis le milieu*socio=rien de 1996 une expansion*socio=ec2 relativement vive, la demande*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et des ménages*socio=ac ayant fortement augmenté à la faveur*socio=rien d'un*socio=rien net*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil qui à compensé l'effet*socio=rien de freinage*socio=rien d'un*socio=rien ample*socio=rien assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Mais comme les entreprises*socio=ac se sont efforcées d'améliorer leur productivité*socio=uv3, l'accélération*socio=ec2 de l'activité*socio=rien ne s'est*socio=rien traduite par *socio=rien un recul du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil qu'au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois.*socio=nil Bien *socio=nil que la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 en termes*socio=rien réels*socio=ec2, supérieure*socio=rien à 31/2 pour cent*socio=rien entre le milieu*socio=rien de 1996 et le milieu*socio=rien de 1997, ait permis*socio=rien de résorber en partie*socio=rien le sous-emploi*socio=ec1 des ressources*socio=ec1, il subsiste une forte*socio=rien marge de capacités*socio=uv3 inutilisées*socio=rien, qui continue*socio=rien de faire pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 et les prix*socio=ec1. Malgré la vigueur*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 du fait*socio=rien du renforcement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te, la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te est*socio=rien restée pratiquement en équilibre*socio=uv3. Si l'on considère la *socio=rien situation sur le*socio=nil plan extérieur*socio=te et*socio=nil intérieur*socio=te,*socio=nil *socio=nil on peut s'attendre à ce que la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 se poursuive à *socio=rien un rythme relativement*socio=nil rapide,*socio=nil légèrement*socio=nil inférieur *socio=nil à 31/2 pour cent*socio=rien jusqu'à la fin*socio=rien de 1998, comme le prévoit actuellement le Secrétariat*socio=ac de l'OCDE*socio=ac. Bien*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 commence peut-être à se ralentir aux États-unis*socio=ac, principal*socio=rien partenaire*socio=ac commercial*socio=ec1 du Canada*socio=ac, l'amélioration*socio=uv1 des perspectives*socio=te dans les autres pays_de_l'_ocde*socio=ac devrait compenser en partie*socio=rien ce ralentissement*socio=ec2. Dans ces conditions*socio=ec1, la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te devrait encore soutenir l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, grâce*socio=rien à une bonne*socio=rien compétitivité*socio=uv3. La demande*socio=ec1 intérieure*socio=te est*socio=rien également appelée à s'accroître. Compte*socio=rien tenu des *socio=rien décalages habituels *socio=nil qui caractérisent les effets*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, la croissance*socio=uv3 et l'emploi*socio=ec1 devraient encore être*socio=rien largement stimulés par la baisse*socio=ec2 antérieure*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1, qui se situent encore aujourd'hui à de *socio=rien bas niveaux.*socio=nil La*socio=nil confiance*socio=uv1 des*socio=nil entreprises*socio=ac s'*socio=nil est *socio=nil nettement raffermie, *socio=rien un nombre record*socio=ec2 *socio=nil d'entre elles estimant que le *socio=rien moment est *socio=nil venu d'investir. La confiance*socio=uv1 se redresse également du côté*socio=rien des consommateurs*socio=ac, mais à partir d'un*socio=rien *socio=rien faible niveau.*socio=nil *socio=nil Dans le Même temps*socio=rien, les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 devraient rester limitées car à subsiste beaucoup de capacités*socio=uv3 inutilisées*socio=rien; en outre, il *socio=rien est improbable *socio=nil que la situation*socio=rien extérieure*socio=te du Canada*socio=ac devienne une contrainte*socio=uv1, la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te s'étant fortement améliorée ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Ces*socio=nil perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 *socio=nil sont néanmoins entachées d'une série d'incertitudes*socio=uv3. En ce qui concerne les *socio=rien éléments négatifs,*socio=nil *socio=nil on peut surtout s'interroger sur*socio=rien l'évolution*socio=rien du comportement*socio=rien des consommateurs*socio=ac; en effet*socio=rien, le gonflement*socio=ec2 récent*socio=rien de la demande*socio=ec1 des ménages*socio=ac, qui s'est*socio=rien produit*socio=rien dans *socio=rien un contexte très*socio=nil médiocre*socio=uv2 *socio=nil pour le revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien - le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 tombant à *socio=rien un point bas historique*socio=te *socio=nil - pourrait ne pas se révéler durable*socio=uv4. Eu égard*socio=rien en particulier*socio=rien à leur niveau*socio=rien d'endettement*socio=ec1, actuellement élevé*socio=uv4, les consommateurs*socio=ac pour raient réagir négativement à une baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 sur*socio=rien lesquels cet endettement*socio=ec1 est*socio=rien adossé. Cela aurait des effets*socio=rien défavorables*socio=uv4 sur*socio=rien la demande*socio=ec1, et donc sur*socio=rien la croissance*socio=uv3, dans *socio=rien un contexte de*socio=nil poursuite *socio=nil de l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et à *socio=rien un moindre degré il*socio=nil est vrai *socio=nil - et de chômage*socio=ec1 encore élevé*socio=uv4. En revanche, vu le *socio=rien rythme rapide *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 ces *socio=rien derniers temps,*socio=nil des*socio=nil éléments positifs*socio=uv4 sont*socio=nil susceptibles *socio=nil d'influer fortement sur*socio=rien la situation*socio=rien économique*socio=ec1, car la demande*socio=ec1 des ménages*socio=ac pourrait nettement s'accélérer en cas*socio=rien de sensible*socio=rien amélioration*socio=uv1 du marché_du_travail*socio=ec1. Ms lors*socio=rien, il ne faut pas exclure une croissance*socio=uv3 *socio=rien bien supérieure *socio=nil à celle prévue par le Secrétariat*socio=ac. Au total*socio=rien, compte*socio=rien tenu des perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 actuelles*socio=te, il faudra en revenir à des *socio=ec1 conditions monétaires neutres*socio=rien *socio=nil pour empêcher des *socio=ec2 tensions inflationnistes.*socio=nil *socio=nil Depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 90, avec le redressement*socio=ec2 des paramètres*socio=rien économiques*socio=ec1 fondamentaux*socio=uv4 (notamment l'amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te et du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et parallèlement à la persistance*socio=te d'un*socio=rien *socio=rien faible niveau d'*socio=nil inflation*socio=ec2)*socio=nil ,*socio=nil la*socio=nil banque_du_canada*socio=ac est *socio=nil parvenue à ramener les taux_d'_intérêt*socio=ec1 au-dessous des taux*socio=rien américains*socio=ac correspondants*socio=rien pour une *socio=rien bonne partie *socio=nil de la courbe des rendements*socio=ec1. à la fin*socio=rien de 1996, les *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil - si l'on prend en compte*socio=rien aussi bien*socio=rien les variations*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 que celles du taux_de_change*socio=ec1 étaient les plus souples*socio=uv4 jamais observées ces dernières*socio=rien décennies*socio=te. Depuis lors*socio=rien, la Banque*socio=ac s'est*socio=rien efforcée de maintenir les *socio=ec1 conditions monétaires pratiquement*socio=nil inchangées*socio=rien,*socio=nil la*socio=nil *socio=rien hausse récente des*socio=nil taux courts ayant*socio=nil uniquement pour*socio=nil but *socio=nil de neutraliser les effets*socio=rien du tassement*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. Cette orientation*socio=et devra être*socio=rien modifiée à *socio=rien un moment *socio=nil ou à un*socio=rien autre à mesure*socio=rien que le sous-emploi*socio=ec1 des *socio=ec1 ressources économiques *socio=nil se résorbera. Le calendrier*socio=et et le rythme*socio=rien du relèvement*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te qui en résultera devraient *socio=rien être fonction *socio=nil de la vitesse*socio=rien à laquelle se comblera. L'écart*socio=rien entre la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 et la production*socio=ec1 effective*socio=rien, et également des fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1. La fixation*socio=ec1 d'un*socio=rien objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 (actuellement de 1 à 3 pour cent*socio=rien) à mis en lumière*socio=rien la nécessité*socio=uv1 d'une politique_monétaire*socio=et plus prospective*socio=rien, car les mesures*socio=et prises*socio=rien par la banque_du_canada*socio=ac n'agissant sur*socio=rien l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 qu'avec *socio=rien un grand décalage *socio=nil (de un*socio=rien à deux ans*socio=rien) les autorités*socio=et doivent réagir bien*socio=rien à l'avance*socio=rien aux pressions*socio=ec2 en *socio=rien constante évolution *socio=nil qui s'exercent au niveau*socio=rien de la demande*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1. Mais un*socio=rien tel cadre*socio=rien n'atténue pas les difficultés*socio=uv4 évidentes*socio=rien que soulève la gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 lorsqu'il s'agit d'évaluer et de prévoir les facteurs*socio=rien influant sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2, et notamment l'écart*socio=rien de production*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 montre qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil de maintenir l'inflation*socio=ec2 dans une fourchette*socio=rien de 2 pour cent*socio=rien et qu'essayer de corriger rapidement les écarts*socio=rien par rapport*socio=rien à cette fourchette*socio=rien peut avoir des *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil activité économique*socio=ec1.*socio=nil C'*socio=nil est l'*socio=nil un des*socio=nil éléments *socio=nil que les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac devront prendre en compte*socio=rien lorsqu'elles détermineront *socio=rien un nouvel objectif*socio=uv4 d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil pour la période*socio=te postérieure à 1998. Un*socio=rien autre *socio=rien élément est *socio=nil à considérer: l'importance*socio=rien relative*socio=rien des coûts*socio=ec1 et des avantages*socio=rien d'une désinflation*socio=ec2 supplémentaire*socio=rien, même faible*socio=rien, par rapport*socio=rien aux quelque 2 pour cent*socio=rien enregistrés ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Par*socio=nil conséquent,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil pourraient envisager la possibilité*socio=rien de prolonger provisoirement*socio=rien l'application*socio=rien de l'objectif*socio=uv4 actuel*socio=te afin de le mettre à l'épreuve*socio=rien sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien d'un*socio=rien cycle*socio=te, avant de se prononcer sur*socio=rien l'objectif*socio=uv4 *socio=rien final compatible *socio=nil avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. L'amélioration*socio=uv1 constante*socio=rien de la situation*socio=rien budgétaire*socio=et au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et au niveau*socio=rien des provinces*socio=ac devrait contribuer à préserver un*socio=rien environnement*socio=et de faible*socio=rien inflation*socio=ec2 et de faibles*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1 Les objectifs*socio=uv4 d'assainissement*socio=uv3 ayant généralement été*socio=rien respectés ou dépassés ces quatre *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil situation financière*socio=ec1 des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac est *socio=nil revenue d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de prés*socio=rien de Trois pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 à un*socio=rien quasi-équilibre*socio=uv3. Cela veut dire que, si l'on *socio=rien fait abstraction *socio=nil des influences conjoncturelles*socio=uv4 sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 et les recettes*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 "structurel*socio=uv4", qui était encore supérieur*socio=rien à 5 pour cent*socio=rien en 1993, s'est*socio=rien totalement résorbé. Cet assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et à été*socio=rien obtenu pour l'essentiel*socio=uv4 Grâce*socio=rien à une réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 au titre*socio=rien des *socio=et programmes publics.*socio=nil *socio=nil L'élagage et la restructuration*socio=et ne se sont pas faits*socio=rien sans douleur; ils ont contribué à l'insécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 et à la faible*socio=rien confiance*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien qu'après*socio=rien tous ces sacrifices, l'opinion*socio=ac fasse de plus en plus pression*socio=ec2 pour qu'on lui accorde un*socio=rien "dividende*socio=ec1 budgétaire*socio=et" sous la forme*socio=rien d'une baisse*socio=ec2 des impôts*socio=et et/ou d'une augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1. Les autorités*socio=et fédérales*socio=ac et provinciales*socio=te ayant atteint l'objectif*socio=uv4 d'équilibre*socio=uv3 de leur budget*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te on étant sur*socio=rien le point*socio=rien de le réaliser, il faut s'interroger sur*socio=rien l'utilisation*socio=rien qui pourrai être*socio=rien faite d'éventuels*socio=rien excédents*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Vu le niveau*socio=rien d'endettement*socio=ec1 relativement élevé*socio=uv4 du secteur_public*socio=et - le pays*socio=ac continue*socio=rien de se placer au *socio=rien troisième rang des*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac *socio=nil pour ce qui est*socio=rien du *socio=rien rapport net *socio=nil de la dette*socio=ec1 publique*socio=et au PIB*socio=ec1, qui est*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 70 pour cent*socio=rien - la priorité*socio=uv4 devrait être*socio=rien donnée à l'utilisation*socio=rien de ces excédents*socio=ec1 pour faire baisser nettement le taux*socio=rien d'endettement*socio=ec1, de façon*socio=rien à diminuer encore la prime de risque*socio=uv4 sur*socio=rien les emprunts*socio=ec1 canadiens*socio=ac, à rendre le pays*socio=ac moins vulnérable*socio=uv2 à des chocs*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et à assurer au secteur_privé*socio=et des ressources*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien. Un*socio=rien tel objectif*socio=uv4 n'exclut pas nécessairement des dépenses*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien dans les secteurs*socio=rien prioritaires*socio=uv4, notamment la mise en valeur*socio=ec1 du capital_humain*socio=ec1 et l'innovation*socio=uv3, ni des *socio=rien modifications bien *socio=nil ciblées du système_fiscal*socio=et. Comme on le verra dans le *socio=rien chapitre spécial *socio=nil de l'étude*socio=ec2, le système_fiscal*socio=et canadien*socio=ac à subi de profonds*socio=rien changements*socio=uv3 depuis une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien. Les mesures*socio=et mises en oeuvre*socio=rien reflètent l'évolution*socio=rien de l'environnement*socio=et économique*socio=ec1, notamment la libéralisation*socio=et des échanges*socio=uv3 et les *socio=et réformes fiscales *socio=nil dans d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, la crise*socio=uv2 budgétaire*socio=et entraînée par le niveau*socio=rien d'endettement*socio=ec1 du secteur_public*socio=et et la décentralisation*socio=et en cours*socio=te de la fédération_canadienne. Le *socio=rien résultat est un système_fiscal*socio=et *socio=nil qui crée aujourd'hui bien*socio=rien moins de distorsions*socio=uv4. Par rapport*socio=rien au régime*socio=et de TVA*socio=et d'autres pays*socio=ac, la taxe*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=rien et services*socio=et mise en place*socio=rien en 1991 à une très *socio=rien large assiette *socio=nil et permet *socio=rien un traitement neutre,*socio=nil sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te,*socio=nil des*socio=nil produits *socio=nil faisant l'objet*socio=rien d'échanges*socio=ec1. L'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien se caractérise lui aussi par une *socio=rien large assiette;*socio=nil *socio=nil il ne comporte qu'un*socio=rien *socio=rien petit nombre *socio=nil de tranches, sa générosité*socio=uv1 est*socio=rien raisonnable*socio=uv4 pour l'épargne-retraite et il est*socio=rien assorti de crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et remboursables*socio=rien pour les bas*socio=rien revenus*socio=ec1. Mais malgré l'action*socio=rien menée pour aplatir le barème*socio=rien, l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 reste*socio=rien très progressif*socio=rien, en partie*socio=rien à cause*socio=rien de surtaxes*socio=et au niveau*socio=rien. fédéral*socio=et et provincial*socio=te. En outre, l'indexation*socio=ec1 n'ayant été*socio=rien que partielle*socio=rien, il s'est*socio=rien produit*socio=rien une dérive fiscale*socio=et qui, tout en contribuant à la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, à eu tendance*socio=ec2 à alourdir la charge*socio=rien fiscale*socio=et et n'est*socio=rien pas souhaitable*socio=rien pour des raisons*socio=rien de transparence*socio=uv3 et de responsabilisation. En ce qui concerne l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des sociétés*socio=ac, il subsiste des effets*socio=rien d'incitation*socio=uv3 qui ne sont pas les mêmes d'un*socio=rien secteur*socio=rien et d'une activité*socio=rien à l'autre, à cause*socio=rien de certains taux*socio=rien d'imposition*socio=et préférentiels*socio=et, d'un*socio=rien régime*socio=et imparfait*socio=rien de déductibilité pour certains placements*socio=ec1 et l'impossibilité*socio=rien pour les groupes*socio=ac d'entreprises*socio=ac d'opérer une consolidation*socio=uv3 de leurs comptes*socio=rien. Il faut donc encore modifier le système_fiscal*socio=et pour remédier à ces problèmes*socio=uv4. Dans cette perspective*socio=rien, pour une économie*socio=ec1 très ouverte*socio=uv4 comme celle du Canada*socio=ac, l'une des grandes*socio=rien préoccupations*socio=uv4 doit être*socio=rien de faire en sorte*socio=rien que le secteur_privé*socio=et puisse faire face*socio=rien aux *socio=ec2 pressions concurrentielles.*socio=nil Les*socio=nil taux*socio=rien *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien, malgré leur tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien, sont proches*socio=rien de la moyenne*socio=rien pour la zone_de_l'_ocde*socio=te, mais restent très élevés*socio=uv4 par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac, ce qui incite en particulier*socio=rien les personnes*socio=ac très mobiles situées au plus haut*socio=rien de l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1 à se déplacer. Il faudrait donc prendre en compte*socio=rien les *socio=rien effets négatifs *socio=nil que les taux*socio=rien moyens*socio=ec1 élevés*socio=uv4 d'imposition*socio=et du revenu*socio=ec1 peuvent avoir sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac très qualifiés*socio=uv4 et sur*socio=rien les créateurs*socio=rien d'entreprises*socio=ac. Dans le même temps*socio=rien, un*socio=rien plus large*socio=rien recours*socio=ec1 aux crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et remboursables*socio=rien pour l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien peut *socio=rien être un instrument*socio=et efficient*socio=uv4 de*socio=nil redistribution*socio=et *socio=nil qui atténue les contre-incitations*socio=ec2 an*socio=rien travail*socio=ec1. En ce qui concerne l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac, on constate que les *socio=rien taux effectifs d'*socio=nil imposition*socio=et sont*socio=nil différents *socio=nil selon le secteur*socio=rien et selon le type*socio=rien d'investissement*socio=ec1; on pourrait faire en sorte*socio=rien que l'impôt*socio=et soit plus neutre*socio=rien dans *socio=rien un souci *socio=nil d'égalisation des conditions*socio=ec1 de concurrence*socio=ec1. Cela permettrait de réduire les écarts*socio=rien actuels*socio=te de taux*socio=rien par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac et d'obtenir*socio=rien une allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 qui traduise mieux l'avantage_comparatif*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1. Une telle orientation*socio=et nécessiterait probablement *socio=rien un réaménagement *socio=nil de la structure*socio=ec1 fiscale*socio=et. Traditionnellement, le Canada*socio=ac, par comparaison*socio=rien avec *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, recourt davantage à l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et moins aux prélèvements*socio=ec1 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et à l'impôt*socio=et sur*socio=rien la consommation*socio=ec1. Les prélèvements*socio=ec1 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et l'impôt*socio=et sur*socio=rien la consommation*socio=ec1 étant censés*socio=rien avoir moins d'effets*socio=rien de distorsion*socio=uv4, on pourrait peut-être modifier le dosage*socio=rien de la fiscalité*socio=et sans courir le risque*socio=uv4 d'un*socio=rien désavantage compétitif*socio=uv4 pour les *socio=ac entreprises canadiennes.*socio=nil *socio=nil Mais une action*socio=rien en cc sens*socio=rien soulèverait quelques problèmes*socio=uv4. Premièrement, l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1, contrairement aux prélèvements*socio=ec1 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et à l'impôt*socio=et sur*socio=rien la consommation*socio=ec1, remplit relativement bien*socio=rien les objectifs*socio=uv4 d'équité*socio=uv1 qu'on peut lui assigner. Deuxièmement, les prélèvements*socio=ec1 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 sont assez *socio=rien faibles an Canada*socio=ac,*socio=nil *socio=nil mais ils se sont nettement alourdis ces *socio=rien dernières années *socio=nil et certains éléments*socio=rien montrent que ces prélèvements*socio=ec1 peuvent avoir des *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil dans le court_terme*socio=te. Si l'on considère l'excédent*socio=ec1 substantiel*socio=rien de l'assurance-emploi*socio=et, c'est*socio=rien au contraire*socio=rien à une baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien de cotisation*socio=ec1 qu'il faudrait procéder, et la réforme*socio=et des retraites*socio=ec1 aura de toute façon*socio=rien tendance*socio=ec2 à alourdir les prélèvements*socio=ec1 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1. Troisièmement, un*socio=rien plus large*socio=rien recours*socio=ec1 ii l'impôt*socio=et sur*socio=rien la consommation*socio=ec1 n'aurait les effets*socio=rien souhaités que si les provinces*socio=ac renonçaient ii leurs taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 pour adopter une taxe*socio=et sur*socio=rien la valeur_ajoutée*socio=ec1. *socio=rien Sur un plan plus*socio=nil général,*socio=nil toute*socio=nil initiative *socio=nil visant à modifier la structure*socio=ec1 de la fiscalité*socio=et risque*socio=uv4 d'être*socio=rien neutralisée par les mesures*socio=et qui pourront *socio=rien être prises au*socio=nil niveau provincial*socio=te.*socio=nil De*socio=nil fait,*socio=nil certaines des*socio=nil difficultés*socio=uv4 *socio=nil que suscite le système_fiscal*socio=et actuel*socio=te ont pour origine*socio=rien les mesures*socio=et prises*socio=rien par les provinces*socio=ac, qui représentent, avec les municipalités*socio=ac, environ ]a moitié*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et. Les taxes*socio=et provinciales*socio=te sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 au détail*socio=rien sont discriminatoires*socio=uv2 pour les biens*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux services*socio=et, pour les produits*socio=rien locaux*socio=te par rapport*socio=rien aux produits*socio=rien étrangers*socio=te et pour les biens*socio=ec1 mettant en oeuvre*socio=rien des *socio=rien produits intermédiaires *socio=nil taxés jusqu'à présent*socio=rien, quatre provinces*socio=ac seulement ont adopté *socio=rien un système de*socio=nil TVA*socio=et)*socio=nil .*socio=nil Par*socio=nil conséquent,*socio=nil il*socio=nil est essentiel*socio=uv4 *socio=nil d'aller plus loin*socio=rien dans l'harmonisation*socio=uv3 des taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1. De plus, l'impôt*socio=et sur*socio=rien le patrimoine*socio=et et l'impôt*socio=et sur*socio=rien le capital*socio=ec1 font peser sur*socio=rien les entreprises*socio=ac une *socio=rien charge supplémentaire relativement*socio=nil lourde *socio=nil et les taxes*socio=et sur*socio=rien les ressources_naturelles*socio=ec1 sont très différentes*socio=rien d'une province*socio=ac it l'autre. L'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 est*socio=rien correctement harmonisé au niveau*socio=rien fédéral*socio=et et provincial*socio=te, mais on observe certaines*socio=rien tensions*socio=ec2 dues au fait*socio=rien que les provinces*socio=ac interviennent de plus en plus dans ce domaine*socio=rien. Puisque les deux niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1 sont présents*socio=rien concurremment dans les *socio=rien principaux secteurs *socio=nil de la fiscalité*socio=et, toute initiative*socio=rien *socio=et fédérale unilatérale peut*socio=nil être*socio=rien *socio=nil facilement annihilée par les provinces*socio=ac. Une coordination*socio=uv3 est*socio=rien donc indispensable*socio=uv4 si l'on veut que les modifications*socio=rien de la fiscalité*socio=et aient les effets*socio=rien économiques*socio=ec1 bénéfiques*socio=rien souhaités. En dehors de la fiscalité*socio=et, il faut maintenir plus généralement l'élan*socio=rien de la réforme*socio=et structurelle*socio=uv4 pour améliorer encore les performances*socio=uv3 économiques*socio=ec1. Depuis une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien, les *socio=rien initiatives prises *socio=nil dans le domaine*socio=rien structurel*socio=uv4 ont ouvert*socio=uv4 le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te et les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te aux *socio=ac producteurs canadiens *socio=nil tout en réduisant considérablement*socio=rien l'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et dans l'économie*socio=ec1. Les mesures*socio=et récentes*socio=rien sont orientées vers le même but*socio=rien en s'attaquant aux obstacles*socio=rien structurels*socio=uv4 qui subsistent. Mais bien*socio=rien que les réformes*socio=et aient été*socio=rien axées sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 de l'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1, les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 escomptés sur*socio=rien la productivité*socio=uv3 et la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 ne se sont pas encore concrétisés. Cela tient à la fois*socio=rien à la *socio=rien mauvaise situation macro-économique*socio=ec1 *socio=nil qui à caractérisé la *socio=rien majeure partie des*socio=nil années *socio=nil 90 et aux coûts*socio=ec1 transitoires*socio=rien élevés*socio=uv4 liés ii l'ajustement*socio=et aux réformes*socio=et et à un*socio=rien environnement*socio=et plus concurrentiel*socio=ec2. Il semble néanmoins raisonnable*socio=uv4 d'attendre de ces réformes*socio=et, après*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te de restructuration*socio=et, qu'elles commencent à porter leurs fruits*socio=rien dans le contexte*socio=rien macro-économique*socio=ec1 actuel*socio=te, plus favorable*socio=ec2. Malgré tout, on pourrait encore agir dans de *socio=rien nombreux domaines.*socio=nil *socio=nil Si le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 demeure élevé*socio=uv4, c'est*socio=rien parce que la réforme*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien en retard*socio=rien par rapport*socio=rien à l'action*socio=rien dans d'autres secteurs*socio=rien. La refonte*socio=et récente*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et et le réaménagement*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et auquel ont *socio=rien procédé certaines provinces*socio=ac marquent*socio=nil un grand progrès*socio=uv1 *socio=nil dans le sens*socio=rien de l'effort*socio=uv1 général*socio=rien de réforme*socio=et et contribueront à l'avenir*socio=rien à faire reculer le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4. Mais les mesures*socio=et prises*socio=rien à ce jour*socio=rien, tout en modifiant les contre-incitations*socio=ec2, ne les ont pas éliminées. Comme l'indique l'étude*socio=ec2 récente*socio=rien de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1, on pourrait *socio=rien obtenir un marché_du_travail*socio=ec1 plus*socio=nil flexible*socio=uv4 *socio=nil en prenant en particulier*socio=rien des mesures*socio=et pour limiter*socio=rien une utilisation*socio=rien trop répétée de l'assurance-chômage*socio=et et pour diminuer la différenciation*socio=rien régionale*socio=te des taux*socio=rien de prestation*socio=et. Il faut se féliciter que la responsabilité*socio=uv1 des politiques*socio=et actives*socio=uv4 du travail*socio=ec1 soit transférée à certaines*socio=rien provinces*socio=ac, car on pourra ainsi répondre avec une plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 aux besoins*socio=uv1 locaux*socio=te et régionaux*socio=te. Cela étant, il ne faut pas que l'état_fédéral*socio=ac se désengage totalement de cc domaine*socio=rien d'action*socio=rien, car il sera de plus en plus important*socio=rien de suivre les progrès*socio=uv1 du *socio=rien nouveau système *socio=nil et de veiller à ce qu'il soit axé sur*socio=rien la réinsertion*socio=uv1 des chômeurs*socio=ac. On pourrait également accroître l'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1 grâce*socio=rien à une action*socio=rien plus concertée visant aussi bien*socio=rien à améliorer la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et du capital*socio=ec1 qu'A libéraliser les marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien par le biais*socio=rien de l'Accord*socio=et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te. Cet Accord*socio=et souffre d'une mise en oeuvre*socio=rien insuffisante*socio=uv4 et d'une volonté*socio=uv1 déficiente d'aller de l'avant dans l'exécution*socio=rien des engagements*socio=et qui ont été*socio=rien pris. En conséquence*socio=rien, les progrès*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'environnement*socio=et commercial*socio=ec1 interne*socio=te ne paraissent pas à la mesure*socio=rien de ceux qui ont été*socio=rien accomplis pour réduire les obstacles*socio=rien externes*socio=ec1 aux échanges*socio=ec1 par le biais*socio=rien d'un*socio=rien ensemble*socio=rien d'accords*socio=et bilatéraux*socio=et, régionaux*socio=te et multilatéraux*socio=et. L'une des tâches*socio=rien prioritaires*socio=uv4 pour la réforme*socio=et structurelle*socio=uv4 doit donc être*socio=rien de rattraper le terrain*socio=rien perdu et de mettre en place*socio=rien des mesures*socio=et concrètes*socio=rien de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te. De plus, s'il *socio=rien est vrai *socio=nil qu'une action*socio=rien de *socio=rien grande ampleur à*socio=nil été menée*socio=nil sur le*socio=nil plan externe*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil on pourrait encore abaisser les taux*socio=rien de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac dans certains secteurs*socio=rien où ils restent élevés*socio=uv4 (en particulier*socio=rien pour certains produits*socio=rien agricoles*socio=ec1) et empêchent une allocation*socio=et efficace*socio=uv4 des ressources*socio=ec1. En définitive*socio=rien, après*socio=rien avoir marqué une "pause", la reprise de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac s'est*socio=rien fortement accélérée, sous l'effet*socio=rien d'un*socio=rien net*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil facilité par le redressement*socio=ec2 des données fondamentales*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1, en *socio=rien particulier Grâce un assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et en*socio=nil net progrès*socio=uv1.*socio=nil Les*socio=nil perspectives*socio=te de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil soutenue et non inflationniste*socio=ec2 paraissent bonnes*socio=rien, mais le dispositif*socio=et d'encadrement*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 sera mis à l'épreuve*socio=rien à mesure*socio=rien que la reprise morit et que le sous-emploi*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 se résorbe. L'ample*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la situation*socio=rien budgétaire*socio=et au niveau*socio=rien. fédéral*socio=et et *socio=rien an niveau provincial*socio=te *socio=nil devrait permettre de réduire une dette*socio=ec1 publique*socio=et élevée*socio=uv4 par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1 et de remédier à certaines*socio=rien déficiences*socio=uv3 du système_fiscal*socio=et. Conjointement avec les mesures*socio=et structurelles*socio=uv4 mises en oeuvre*socio=rien depuis une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien, de *socio=rien nouvelles initiatives *socio=nil ayant pour but*socio=rien de faire reculer le fort*socio=rien chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 et la poursuite*socio=rien des réformes*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien devraient améliorer le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 dans le moyen_terme*socio=te. Il- Gestion*socio=ec2 macro-économique*socio=ec1. Les performances*socio=uv3 récentes*socio=rien de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac ont très largement bénéficié du cadre*socio=rien d'action*socio=rien mis en place*socio=rien au début*socio=rien des années*socio=rien 90. L'effort*socio=uv1 résolu de maîtrise*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et à permis*socio=rien de réduire sensiblement les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, l'équilibre*socio=uv3 pouvant être*socio=rien maintenant réalisé. Cet effort*socio=uv1, de même que l'adoption*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 de maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, à contribué à une baisse*socio=ec2 marquée des taux_d'_intérêt*socio=ec1, qui ont été*socio=rien ramenés au-dessous des taux*socio=rien des États-unis*socio=ac, en facilitant ainsi le retour*socio=rien à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. On examinera ci-après les progrès*socio=uv1 de l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et, en se demandant comment tirer parti*socio=et des excédents*socio=ec1 budgétaires*socio=et qui pourraient apparaître. Puis on passera en revue la gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1, en s'attachant plus particulièrement à la politique*socio=et qui semblerait la plus adéquate*socio=uv2 pour la période*socio=te à venir et à l'objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 à adopter au-delà de 1998. politique_budgétaire*socio=et. L'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et à sensiblement progressé. Dans la zone_de_l'_ocde*socio=te, le Canada*socio=ac compte*socio=rien parmi les pays*socio=ac qui ont nettement progressé dans l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te, le *socio=ec1 solde financier des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac est*socio=rien revenu d'*socio=nil un*socio=rien déficit de*socio=nil prés*socio=rien *socio=nil de 71/2 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1992-93 à un*socio=rien quasi-equilibre (graphique*socio=rien 8). Grâce*socio=rien à ce renversement*socio=rien, qui reflète essentiellement une diminution*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 de programme*socio=et, le Canada*socio=ac sera probablement parmi les sept grandes*socio=rien économies*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac celle qui connaîtra la situation*socio=rien budgétaire*socio=et la plus favorable*socio=ec2 pour l'année*socio=rien en cours*socio=te, alors que pendant plus d'une décennie*socio=te il à accusé systématiquement le déficit*socio=ec1 le plus élevé*socio=uv4 après*socio=rien l'Italie*socio=ac. Les éléments*socio=rien qui ont contribué à cette amélioration*socio=uv1 spectaculaire*socio=rien de la situation*socio=rien budgétaire*socio=et sont à la fois*socio=rien de nature*socio=rien fédérale*socio=et et provinciale*socio=te (graphique*socio=rien 8, *socio=rien première partie)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Contrairement à l'état_fédéral*socio=ac, qui accusait déjà d'importants*socio=rien déficits*socio=ec1 dans les années*socio=rien 80, les provinces*socio=ac ont vu leurs finances*socio=ec1 se dégrader nettement au début*socio=rien des années*socio=rien 90, une forte*socio=rien correction*socio=ec2 budgétaire*socio=et ayant été*socio=rien alors nécessaire*socio=rien. Plus récemment, plusieurs réductions*socio=ec2 des transferts*socio=ec1 fédéraux*socio=et sont venues compliquer l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et au niveau*socio=rien provincial*socio=te, les provinces*socio=ac ayant toutefois amputé de leur Mé leurs transferts*socio=ec1 aux collectivités_locales*socio=ac. Celles-ci ont malgré tout réussi à équilibrer globalement leur budget*socio=ec1. Selon les calculs*socio=rien du Secrétariat*socio=ac, la contraction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac depuis 1993 tient pour les deux tiers*socio=rien à des *socio=et mesures discrétionnaires,*socio=nil le*socio=nil *socio=rien dernier tiers *socio=nil s'expliquant par un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien entre la production*socio=ec1 effective*socio=rien et la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4. Si l'on tient compte*socio=rien des influences conjoncturelles*socio=uv4, le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et est*socio=rien passé*socio=te d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de plus de 5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 potentiel*socio=rien à un*socio=rien excédent*socio=ec1 (graphique*socio=rien 8, *socio=rien deuxième partie)*socio=nil .*socio=nil Un tel*socio=nil resserrement*socio=ec2 budgétaire*socio=et,*socio=nil *socio=nil qui à atteint son maximum*socio=rien en 1996, avec plus de 1l/2 point*socio=rien du PIB*socio=ec1, à grandement freiné l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 à court_terme*socio=te, mais il était inévitable*socio=rien du fait*socio=rien de la croissance*socio=uv3 explosive de la dette*socio=ec1 publique*socio=et (voir ci-après). En réalité*socio=ec2, l'effort*socio=uv1 antérieur*socio=rien de maîtrise*socio=rien du déficit*socio=ec1 structurel*socio=uv4 s'étant révélé éphémère*socio=te, le déficit*socio=ec1 effectif*socio=rien avait atteint de nouveaux*socio=rien records*socio=ec2 après*socio=rien l'affaiblissement*socio=rien conjoncturel*socio=uv4 du début*socio=rien des années*socio=rien 90. Le service_de_la_dette*socio=ec1 s'étant alourdi en conséquence*socio=rien, il à fallu un*socio=rien excédent*socio=ec1 primaire*socio=rien (hors paiements_d'_intérêts*socio=et au titre*socio=rien de la dette*socio=ec1) de l'ordre*socio=rien de 5 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 pour réaliser un*socio=rien quasi-équilibre*socio=uv3 (graphique*socio=rien 8, *socio=rien troisième partie)*socio=nil .*socio=nil administration_fédérale*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil budgets*socio=ec1 *socio=nil de 1994 et 1995 ont jeté les bases*socio=rien de l'élimination*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=rien an niveau fédéral*socio=et.*socio=nil *socio=nil Ils prévoyaient des économies*socio=ec1 directes*socio=rien équivalant à 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 à l'horizon*socio=rien 1997/98, essentiellement sous la forme*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1; ils marquaient en outre une volonté*socio=uv1 de prudence*socio=uv1 avec la constitution*socio=rien de réserves*socio=ec1 pour imprévus*socio=uv4 et reposaient sur*socio=rien des prévisions*socio=ec2 conservatrices pour les principales*socio=rien variables*socio=ec2 macro-économiques*socio=ec1. Ms lors*socio=rien, après*socio=rien les dérapages*socio=uv4 répétés par rapport*socio=rien aux prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et du début*socio=rien des années*socio=rien 90, depuis 1994 les résultats*socio=rien sont plus satisfaisants*socio=uv4 que les objectifs*socio=uv4 fixés (tableau*socio=rien 7). Cette tendance*socio=ec2 n'a cessé de s'accentuer. Bien*socio=rien que le *socio=rien résultat définitif *socio=nil pour l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et 1996/97 (qui se termine en mars*socio=rien) ne soit pas encore connu, il ressort des dernières*socio=rien estimations*socio=ec2 que le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et était inférieur*socio=rien d'au moins *socio=rien un point *socio=nil à l'objectif*socio=uv4 de 3 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 (dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien publics*socio=et). Si cc résultat*socio=rien très favorable*socio=ec2 à pu être*socio=rien obtenu, c'est*socio=rien grâce*socio=rien à des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et supérieures*socio=rien aux estimations*socio=ec2, à des dépenses*socio=ec1 de programme*socio=et inférieures*socio=rien aux prévisions*socio=ec2, à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus faibles*socio=rien que ceux envisagés, qui ont permis*socio=rien d'alléger le service_de_la_dette*socio=ec1, et au fait*socio=rien que (comme les *socio=rien années précédentes)*socio=nil les*socio=nil fortes réserves*socio=ec1 pour*socio=nil imprévu*socio=uv4 *socio=nil n'ont pas eu à être*socio=rien utilisées. Les mesures*socio=et prises*socio=rien en 1994-95 étant jugées suffisantes*socio=rien pour que le déficit*socio=ec1 continue*socio=rien de baisser, les deux derniers*socio=rien budgets*socio=ec1 fédéraux*socio=et N'ont comporté que peu de nouvelles*socio=rien *socio=et mesures discrétionnaires.*socio=nil Le*socio=nil budget*socio=ec1 de*socio=nil février*socio=rien *socio=nil 1997 à prévu certains allégements*socio=uv3 d'impôt*socio=et bien*socio=rien ciblés et des investissements*socio=ec1 stratégiques*socio=uv4 visant à favoriser à moyen_terme*socio=te la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et les créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1, mais l'impact*socio=rien budgétaire*socio=et global*socio=te de ces mesures*socio=et *socio=rien est faible.*socio=nil *socio=nil Parmi les *socio=rien nouvelles initiatives,*socio=nil *socio=nil on citera i) une augmentation*socio=ec2 des aides*socio=uv1 fiscales*socio=et en faveur*socio=rien des étudiants*socio=ac et de leur famille*socio=uv1 pour faire face*socio=rien à la hausse*socio=rien du coût*socio=ec1 de l'enseignement_supérieur*socio=et, et en faveur*socio=rien des travailleurs*socio=ac pour l'amélioration*socio=uv1 de leurs qualifications*socio=uv3; ii) la création*socio=rien d'une Fondation*socio=rien canadienne*socio=ac pour l'innovation*socio=uv3, dont l'objet*socio=rien est*socio=rien de moderniser et d'améliorer les infrastructures*socio=et de recherche*socio=ec2 des institutions_postsecondaires et des hôpitaux*socio=et (voir le chapitre*socio=rien Il1); iii) une refonte*socio=et de la *socio=et prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=ac *socio=nil dans le but*socio=rien d'atténuer la contre-incitation au travail*socio=ec1 et d'aider davantage les enfants*socio=ac des familles*socio=uv1 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 (voir le chapitre*socio=rien IV). L'évolution*socio=rien récente*socio=rien montre que cette fois*socio=rien encore il ne sera pas nécessaire*socio=rien de tenir compte*socio=rien de "critères*socio=rien de prudence*socio=uv1" dans le budget*socio=ec1 actuel*socio=te, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court*socio=rien et long_terme*socio=te se situant à *socio=rien un niveau nettement*socio=nil inférieur *socio=nil à ceux envisagés et la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 semblant *socio=rien être supérieure aux*socio=nil prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et.*socio=nil Il*socio=nil est donc*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil que l'importante*socio=rien réserve*socio=rien pour imprévu*socio=uv4 dont sont assorties les estimations*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 ne sera pas requise*socio=uv4. Les résultats*socio=rien pour 1996/97 étant plus favorables*socio=ec2 que prévu, les objectifs*socio=uv4 quant aux déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et pour cet exercice*socio=rien et le prochain*socio=rien pourraient être*socio=rien sensiblement révisés à la baisse*socio=ec2 (A 2 et 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 respectivement, dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te) dans le document*socio=rien de mise à jour*socio=rien de la situation*socio=rien financière*socio=ec1 de l'automne*socio=rien. Les besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 sont en forte*socio=rien baisse*socio=ec2, à tel point*socio=rien que l'État*socio=ac n'a plus à lever des fonds*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Grâce*socio=rien aux mesures*socio=et prises*socio=rien depuis la fin*socio=rien de 1993, le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et devrait être*socio=rien en diminution*socio=ec2 pour l'exercice*socio=rien 1998/99 de 28 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac environ par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien qu'il aurait atteint sans ces mesures*socio=et. Les réductions*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 représentent quelque 90 pour cent*socio=rien de ce montant*socio=ec1, les dépenses*socio=ec1 *socio=rien an titre des*socio=nil programmes*socio=et *socio=nil se contractant de prés*socio=rien de 14 pour cent*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien cinq exercices *socio=nil allant jusqu'à 1998/99 (elles sont tombées de prés*socio=rien de 17 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1 à moins de 12 pour cent*socio=rien). Les transferts*socio=ec1 de l'état_fédéral*socio=ac aux autres niveaux*socio=rien d'administration*socio=ec1 ont été*socio=rien amputés de 10 pour cent*socio=rien et l'emploi*socio=ec1 dans les administrations_fédérales à été*socio=rien sensiblement réduit (suppression*socio=rien de 55 000 postes*socio=rien, soit 15 pour cent*socio=rien). Dans le cadre*socio=rien des exercices*socio=rien d'examen*socio=ec2 des programmes*socio=et (voir l'étude*socio=ec2 de 1995), les dépenses*socio=ec1 des ministères*socio=ac ont été*socio=rien réexaminées sous tous leurs aspects*socio=rien, le but*socio=rien étant de faire en sorte*socio=rien que les ressources*socio=ec1 soient affectées aux tâches*socio=rien prioritaires*socio=uv4. administrations_provinciales*socio=ac. Les marchés_financiers*socio=ec1 réagissant de *socio=rien façon négative an gonflement*socio=ec2 *socio=nil de l'endettement*socio=ec1, comme le montre la dégradation*socio=uv3 des conditions*socio=ec1 d'emprunt*socio=ec1, la plupart*socio=rien des provinces*socio=ac n'ont pas tardé à prendre des mesures*socio=et face*socio=rien à l'aggravation*socio=ec2 de leur situation*socio=rien financière*socio=ec1 au début*socio=rien des années*socio=rien 90. En 1995/96, six des dix provinces*socio=ac sont parvenues à équilibrer leur budget*socio=ec1 et les autres provinces*socio=ac ont entrepris de mettre en oeuvre*socio=rien des plans*socio=rien d'élimination*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 d'ici à la fin*socio=rien de la décennie*socio=te. En 1996/97, quatre provinces*socio=ac (Alberta*socio=ac, Manitoba*socio=ac, Saskatchewan*socio=ac et Nouveau-brunswick*socio=ac) ont dégagé *socio=rien un net excédent*socio=ec1 budgétaire*socio=et (*socio=nil tableau *socio=nil 8). Malgré tout, à en juger par les dernières*socio=rien estimations*socio=ec2, le déficit*socio=ec1 global*socio=te des provinces*socio=ac atteignait encore 1 pour cent*socio=rien du PIB*socio=ec1, les deux principales*socio=rien provinces*socio=ac (Ontario*socio=ac et Québec*socio=ac) étant en retard*socio=rien dans l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et. Si l'on considère les budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te les plus récents*socio=rien, cette situation*socio=rien financière*socio=ec1 d'ensemble*socio=rien ne devrait guère se modifier, car certaines*socio=rien provinces*socio=ac envisagent de réduire leur excédent*socio=ec1, ce qui compensera pratiquement les nouvelles*socio=rien réductions*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 qui interviendront dans les autres provinces*socio=ac. On notera toutefois que la plupart*socio=rien des budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te comportent des facteurs*socio=rien de prudence*socio=uv1 similaires*socio=rien à ceux appliqués au niveau*socio=rien fédéral*socio=et. Quoi qu'il en soit, les marchés_financiers*socio=ec1 ont bien*socio=rien réagi à l'évolution*socio=rien budgétaire*socio=et récente*socio=rien: l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien obligataires*socio=ec1 fédéraux*socio=et et provinciaux*socio=te s'est*socio=rien resserré et les agences*socio=ac de notation*socio=rien ont rehaussé la note d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil provinces*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Toutes les provinces*socio=ac sont tenues à une certaine*socio=rien discipline*socio=uv1 budgétaire*socio=et, mais les stratégies*socio=et qu'elles ont adoptées dans cette optique*socio=rien sont très différentes*socio=rien. Les provinces*socio=ac occidentales - qui ne sont pas lourdement endettées (tableau*socio=rien 8) - ont mis essentiellement l'accent*socio=rien sur*socio=rien une gestion*socio=ec2 budgétaire*socio=et responsable*socio=uv2, en différant des allégements*socio=uv3 d'impôts*socio=et malgré de nets*socio=rien excédents*socio=ec1 (sauf la colombie_britannique*socio=ac). Les provinces*socio=ac de l'Atlantique*socio=te se trouvent dans une *socio=rien situation intermédiaire:*socio=nil certaines dégagent*socio=nil un excédent*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=nil tout en ayant baissé l'impôt*socio=et et d'autres restent en déficit*socio=ec1 en raison*socio=rien de leurs difficultés*socio=uv4 économiques*socio=ec1 (dues au fait*socio=rien qu'elles sont tributaires*socio=rien de certaines*socio=rien ressources*socio=ec1 primaires*socio=rien, en particulier*socio=rien la pêche*socio=ec1; voir l'encadré du chapitre*socio=rien III concernant Terre-neuve*socio=ac). Parmi les deux plus grandes*socio=rien provinces*socio=ac accusant encore un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, l'Ontario*socio=ac - qui représente prés*socio=rien de la moitié*socio=rien de la dette*socio=ec1 des provinces*socio=ac - à décidé de réduire simultanément les dépenses*socio=ec1 et l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1, l'élimination*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 n'étant donc que progressive*socio=rien et devant*socio=rien intervenir en 2000/2001. En revanche, le Québec*socio=ac, bien*socio=rien qu'ayant été*socio=rien la dernière*socio=rien province*socio=ac à se lancer dans l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et, compte*socio=rien équilibrer son budget*socio=ec1 *socio=rien un an *socio=nil plus tôt; pour ce faire, il à exclu*socio=rien tout allégement*socio=uv3 global*socio=te de ]a fiscalité*socio=et (une réforme*socio=et de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien sera essentiellement financée par une hausse*socio=rien des impôts*socio=et indirects*socio=rien). Perspectives*socio=te et options*socio=rien à plus long_terme*socio=te. Étant donné que l'objectif*socio=uv4 d'équilibre*socio=uv3 du budget*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te devrait être*socio=rien atteint par l'état_fédéral*socio=ac aux alentours*socio=rien de l'an*socio=rien prochain*socio=rien et est*socio=rien déjà réalisé par certaines*socio=rien provinces*socio=ac, il est*socio=rien impératif*socio=uv4 de définir*socio=rien une nouvelle*socio=rien *socio=et stratégie budgétaire *socio=nil à plus long_terme*socio=te. De fait*socio=rien, le débat*socio=et s'est*socio=rien déjà ouvert*socio=uv4 au Canada*socio=ac sur*socio=rien l'utilisation*socio=rien d'éventuels*socio=rien excédents*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Faudrait-il les maintenir en vue*socio=rien d'une baisse*socio=ec2 rapide*socio=rien de la dette*socio=ec1 publique*socio=et, ou utiliser ce "dividende*socio=ec1 budgétaire*socio=et" pour financer des augmentations*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 et/ou des réductions*socio=ec2 d'impôts*socio=et? En avarice dans l'assainissement*socio=uv3 budgétaire*socio=et, les provinces*socio=ac ont déjà opéré des choix*socio=uv1 en adoptant récemment des mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 concernant le déficit*socio=ec1, l'endettement*socio=ec1 et l'alourdissement*socio=ec2 de la fiscalité*socio=et. Dans leur majorité*socio=rien, les provinces*socio=ac et les territoires*socio=te ont maintenant des lois*socio=et les obligeant à équilibrer leur budget*socio=ec1; par exemple*socio=rien, il y à obligation*socio=uv1 d'équilibrer le budget*socio=ec1 globalement sur*socio=rien quatre ans*socio=rien au Nouveau-brunswick*socio=ac et chaque année*socio=rien au Manitoba*socio=ac (dans cette dernière*socio=rien province*socio=ac, cette obligation*socio=uv1 est*socio=rien assortie de pénalités qui prennent la forme*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 affectés aux rémunérations*socio=ec1 dans la fonction_publique*socio=et pouvant aller jusqu'à 40 pour cent*socio=rien). Dans le territoire*socio=te du Yukon, toute accumulation*socio=ec2 de dettes*socio=ec1 donne lieu*socio=rien à l'organisation*socio=ec1 d'un*socio=rien scrutin. Plusieurs provinces*socio=ac on territoires*socio=te ont des plans*socio=rien obligatoires*socio=uv2 de remboursement*socio=ec1 de la dette*socio=ec1, qui consistent en général*socio=rien à réduire ou éliminer l'endettement*socio=ec1 sur*socio=rien une certaine*socio=rien période*socio=te. En Alberta*socio=ac, le remboursement*socio=ec1 de la dette*socio=ec1, initialement programmé sur*socio=rien 25 ans*socio=rien, à été*socio=rien ramené à *socio=rien neuf ans,*socio=nil avec*socio=nil fixation*socio=ec1 d'*socio=nil un remboursement*socio=ec1 minimal.*socio=nil En*socio=nil colombie_britannique*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil Plan de*socio=nil gestion*socio=ec2 financière*socio=ec1 *socio=nil ne prévoit pas de remboursements*socio=ec1 précis*socio=rien, mais comporte des objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 du *socio=ec1 ratio dette/*socio=nil PIB.*socio=nil *socio=nil Enfin, dans plusieurs provinces*socio=ac, tout alourdissement*socio=ec2 majeur*socio=rien de la fiscalité*socio=et exige un*socio=rien référendum*socio=et. Il reste*socio=rien à savoir*socio=rien comment ces dispositifs*socio=et fonctionneront à moyen_terme*socio=te, en fonction*socio=rien de l'évolution*socio=rien conjoncturelle*socio=uv4 et des changements*socio=uv3 de gouvernement*socio=ac. De plus, ils pourront certes contribuer à diminuer le coût*socio=ec1 de l'emprunt*socio=ec1 pour les *socio=ac provinces canadiennes,*socio=nil *socio=nil mais si l'on se situe au niveau*socio=rien international*socio=te l'expérience*socio=ec2 montre qu'ils ne sont pas nécessairement optimaux pour les administrations_centrales*socio=ac, parce qu'ils risquent d'introduire une rigidité*socio=uv3 budgétaire*socio=et excessive*socio=rien et d'inciter à une diminution*socio=ec2 de la transparence*socio=uv3. Dans le cas*socio=rien de l'état_fédéral*socio=ac, un*socio=rien dispositif*socio=et s'inspirant, par exemple*socio=rien, de la loi*socio=et de responsabilité*socio=uv1 budgétaire*socio=et de la Nouvelle-zélande*socio=ac serait peut-être plus adéquat*socio=uv2. En vertu*socio=rien de cette loi*socio=et, un*socio=rien excédent*socio=ec1 budgétaire*socio=et doit être*socio=rien dégagé tant que la dette*socio=ec1 publique*socio=et n'a pas été*socio=rien ramenée à des niveaux*socio=rien prudents et l'équilibre*socio=uv3 budgétaire*socio=et doit être*socio=rien réalisé par la *socio=rien suite sur l'*socio=nil ensemble du*socio=nil cycle*socio=te.*socio=nil *socio=nil On obtient ainsi une certaine*socio=rien souplesse*socio=uv3 face*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 économiques*socio=ec1, tout en donnant priorité*socio=uv4 à la question*socio=rien de l'endettement*socio=ec1. De fait*socio=rien, s'il *socio=rien est vrai *socio=nil que la contraction*socio=ec2 récente*socio=rien des déficits*socio=ec1 fédéraux*socio=et et provinciaux*socio=te *socio=rien est impressionnante,*socio=nil le*socio=nil rapport dette*socio=ec1 publique*socio=et nette/*socio=nil PIB*socio=ec1 du*socio=nil Canada*socio=ac est élevé*socio=uv4 *socio=nil à la *socio=rien fois historiquement *socio=nil et par rapport*socio=rien aux autres pays*socio=ac (tableau*socio=rien 9). Le Canada*socio=ac occupait en 1996 le *socio=rien troisième rang *socio=nil parmi les pays_de_l'_ocde*socio=ac, en dépassant de 25 points*socio=rien la moyenne*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien de la zone*socio=te (voir à ce sujet*socio=rien l'étude*socio=ec2 de l'an*socio=rien dernier*socio=rien). Il faudrait donc en priorité*socio=uv4 ramener le ratio*socio=ec1 d'endettement*socio=ec1 sur*socio=rien une trajectoire*socio=ec2 qui soit clairement en baisse*socio=ec2, et ce dans *socio=rien un triple but:*socio=nil *socio=nil réduire encore la prime de risque*socio=uv4 pour les emprunts*socio=ec1 du Canada*socio=ac, rendre le pays*socio=ac moins vulnérable*socio=uv2 aux chocs*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et assurer au secteur_privé*socio=et des ressources*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien. Cette façon*socio=rien de procéder n'exclut pas nécessairement certaines*socio=rien dépenses*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien dans des domaines*socio=rien prioritaires*socio=uv4 comme la mise en valeur*socio=ec1 du capital_humain*socio=ec1 et l'innovation*socio=uv3, ainsi que des ajustements*socio=et ciblés de la fiscalité*socio=et. politique_monétaire*socio=et. Dispositif*socio=et en place*socio=rien. Le Canada*socio=ac à été*socio=rien le deuxième*socio=rien pays*socio=ac (après*socio=rien la Nouvelle-zélande*socio=ac) à mettre en place*socio=rien des objectifs*socio=uv4 explicites*socio=rien de maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. Si cette méthode*socio=rien à *socio=rien été choisie,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil pour rendre plus concret l'objectif*socio=uv4 de la politique_monétaire*socio=et en obligeant les autorités*socio=et à s'en tenir à une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te *socio=rien bien définie,*socio=nil *socio=nil ainsi que pour ancrer les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. La première*socio=rien série d'objectifs*socio=uv4, rendue publique*socio=et conjointement par le gouvernement*socio=ac et la banque_du_canada*socio=ac au début*socio=rien de 1991, consistait*socio=rien à ramener l'inflation*socio=ec2 dans une fourchette*socio=rien de 1 à 3 pour cent*socio=rien à la fin*socio=rien de 1995. Par la suite*socio=rien, il à été*socio=rien décidé que cette fourchette*socio=rien resterait valable*socio=rien jusqu'à la fin*socio=rien de 1998 (graphique*socio=rien 10). La stratégie*socio=et de maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est définie en*socio=nil termes de*socio=nil hausse annuelle *socio=nil de l'indice global*socio=te des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 (IPC*socio=ec1), mais à court_terme*socio=te la banque_du_canada*socio=ac se fonde sur*socio=rien une mesure*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 de base*socio=rien, qui exclut de l'IPC*socio=ec1 certains éléments*socio=rien instables*socio=uv4 (les *socio=ec1 composantes alimentaires et*socio=nil énergétiques)*socio=nil *socio=nil et les *socio=rien effets temporaires des*socio=nil modifications *socio=nil de la fiscalité*socio=et indirecte*socio=rien. Jusqu'à présent*socio=rien, les autorités*socio=et sont parvenues à maintenir l'inflation*socio=ec2 de base*socio=rien à l'intérieur*socio=te de la fourchette*socio=rien, exception*socio=rien faite d'un*socio=rien dépassement*socio=ec2 de courte*socio=rien durée*socio=te à ]a suite*socio=rien de l'adoption*socio=rien du nouveau*socio=rien dispositif*socio=et (graphique*socio=rien 10). Depuis que les objectifs*socio=uv4 sont en place*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 atteint en moyenne*socio=rien 2 pour cent*socio=rien, contre 6 l/2 pour cent*socio=rien dans les années*socio=rien 80. La faiblesse*socio=ec2 persistante*socio=rien de l'activité*socio=rien à sans doute*socio=rien joué *socio=rien un rôle *socio=nil dans le recul*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, mais l'existence*socio=rien même des objectifs*socio=uv4 à probablement elle aussi contribué à une évolution*socio=rien plus satisfaisante*socio=uv4 des prix*socio=ec1 en introduisant dans la conduite*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et une forte*socio=rien dose de discipline*socio=uv1 et de transparence*socio=uv3, ce qui à permis*socio=rien de réduire les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. Ces anticipations*socio=uv3, qui influent fortement sur*socio=rien la trajectoire*socio=ec2 future*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, sont fonction*socio=rien à la fois*socio=rien de l'évolution*socio=rien effective*socio=rien des prix*socio=ec1 et de la crédibilité*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 de maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 fixés par la Banque*socio=ac. à mesure*socio=rien qu'on gagne en crédibilité*socio=uv1, les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 devraient de plus en plus refléter le milieu*socio=rien de la fourchette*socio=rien. Conformément aux Prévisions*socio=ec2 de consensus*socio=uv1, le taux*socio=rien escompté d'inflation*socio=ec2 à en fait*socio=rien diminué progressivement*socio=rien de 4 pour *socio=rien cent an début des*socio=nil années *socio=nil 90 à environ 2 pour cent*socio=rien ces *socio=rien derniers temps.*socio=nil Un autre*socio=nil indicateur *socio=nil souvent utilisé pour obtenir*socio=rien une approximation des anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 est*socio=rien l'écart*socio=rien entre les *socio=ec1 rendements obligataires nominaux *socio=nil et indexés. Cet écart*socio=rien s'est*socio=rien resserré également, mais il reste*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 3 pour cent*socio=rien. Bien*socio=rien que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=te traduisent toute une série de facteurs*socio=rien (la dette*socio=ec1 publique*socio=et, les incertitudes*socio=uv3 politiques*socio=et), la pente*socio=rien accentuée de la courbe des rendements*socio=ec1 (voir ci-après) laisse peut-être également penser que la crédibilité*socio=uv1 d'une faible*socio=rien inflation*socio=ec2 à long_terme*socio=te n'est*socio=rien pas encore totalement établie. Pour faire en sorte*socio=rien que de faibles*socio=rien anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 s'ancrent davantage sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1, la Banque*socio=ac s'est*socio=rien efforcée ces *socio=rien dernières années *socio=nil par plusieurs moyens*socio=ec1 de rendre la politique_monétaire*socio=et plus transparente*socio=uv4, notamment en établissant *socio=rien un rapport semi-annuel*socio=nil sur la*socio=nil politique_monétaire*socio=et *socio=nil en publiant un*socio=rien indice des *socio=ec1 conditions monétaires (*socio=nil ICM)*socio=nil ,*socio=nil *socio=rien indicateur synthétique *socio=nil de l'orientation*socio=et de la politique_monétaire*socio=et qui combine les mouvements*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien et ceux des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te et dont la trajectoire*socio=ec2 souhaitée est*socio=rien constamment réévaluée en fonction*socio=rien des *socio=rien nouvelles informations,*socio=nil de*socio=nil façon *socio=nil qu'elle *socio=rien reste compatible *socio=nil avec la réalisation*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2. En publiant des estimations*socio=ec2 de l'écart*socio=rien de production*socio=ec1 en rendant plus régulière*socio=ec2 l'intervention*socio=et du gouverneur*socio=ac devant*socio=rien le Comité*socio=ac financier*socio=ec1 de la Chambre. En publiant des communiqués de presse*socio=et indiquant les raisons*socio=rien des modifications*socio=rien de la *socio=rien fourchette être comme*socio=nil objectif*socio=uv4.*socio=nil En*socio=nil lançant un programme*socio=et d'*socio=nil ouverture*socio=uv3 sur les*socio=nil provinces*socio=ac *socio=nil à l'intention*socio=rien du Conseil*socio=ac des gouverneurs. En renforçant la présence*socio=rien régionale*socio=te de la Banque*socio=ac en instituant *socio=rien un fourchette d'*socio=nil objectif*socio=uv4 *socio=nil de 50 points*socio=rien de base*socio=rien pour le taux*socio=rien du *socio=ec1 marché monétaire au*socio=nil jour*socio=rien le*socio=nil jour*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil taux*socio=rien *socio=nil d'escompte de la Banque*socio=ac étant été*socio=rien à la *socio=rien limite supérieure *socio=nil de la *socio=rien fourchette opérationnelle.*socio=nil *socio=nil En utilisant comme "signal*socio=rien" des interventions*socio=et "asymétriques*socio=rien" sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien. Ces mesures*socio=et devraient aider les opérateurs*socio=ac à mieux comprendre l'orientation*socio=et de la politique_monétaire*socio=et en rendant plus prévisibles*socio=uv4 les interventions*socio=et des autorités*socio=et, ce qui devrait contribuer à améliorer la crédibilité*socio=uv1 de la politique_monétaire*socio=et. *socio=rien évolution récente des*socio=nil *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil *socio=nil A partir du milieu*socio=rien de 1995, la banque_du_canada*socio=ac à résolument opté pour un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires (*socio=nil graphique*socio=rien *socio=nil Il) en raison*socio=rien de l'ampleur*socio=rien de l'ajustement*socio=et budgétaire*socio=et et de la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. De fait*socio=rien, l'écart*socio=rien entre la production*socio=ec1 effective*socio=rien et la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 se creusant de nouveau*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 risquait de se situer au-dessous de la fourchette*socio=rien fixée comme objectif*socio=uv4 si la Banque*socio=ac n'avait pas stimulé davantage l'économie*socio=ec1 par son action*socio=rien monétaire*socio=ec1. La tâche*socio=rien des autorités*socio=et à été*socio=rien facilitée du fait*socio=rien de la plus grande*socio=rien crédibilité*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 de maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et de l'amélioration*socio=uv1 de la situation*socio=rien budgétaire*socio=et, qui à *socio=rien permis un repli des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil au-dessous de ceux des États-unis*socio=ac sans pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1, alors que les *socio=rien années précédentes les*socio=nil problèmes*socio=uv4 de*socio=nil crédibilité*socio=uv1 *socio=nil et l'instabilité*socio=uv3 corrélative des marchés_financiers*socio=ec1 avaient souvent entravé la mise en oeuvre*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et. à la fin*socio=rien de 1996, les *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil telles que définies*socio=rien ci-dessus étaient les plus souples*socio=uv4 qu'on ait pu observer ces dernières*socio=rien décennies*socio=te. L'assouplissement*socio=uv3 des *socio=ec1 conditions monétaires d'*socio=nil ensemble*socio=rien à*socio=nil été*socio=rien *socio=nil essentiellement obtenu Grâce*socio=rien à une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien ayant eu tendance*socio=ec2 à augmenter avec le renforcement*socio=ec2 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te (graphique*socio=rien Il). Entre mai*socio=rien 1995 et novembre*socio=rien 1996, la Banque*socio=ac à abaissé d'un*socio=rien quart*socio=rien de point*socio=rien à vingt*socio=rien reprises son taux*socio=rien de financement*socio=ec1 au jour*socio=rien le jour*socio=rien, pour le ramener dans une fourchette*socio=rien de 23/4 à 31/4 pour cent*socio=rien, ce qui représente au total*socio=rien une baisse*socio=ec2 de 500 points*socio=rien de base*socio=rien. Sauf durant la période*socio=te qui à précédé le référendum*socio=et sur*socio=rien la souveraineté*socio=et du Québec*socio=ac en octobre*socio=rien 1995, les marchés*socio=ec1 ont eu tendance*socio=ec2 à anticiper l'action*socio=rien de la Banque*socio=ac, comme en témoigne*socio=rien l'écart*socio=rien négatif*socio=rien entre le taux*socio=rien des bons*socio=rien du Trésor*socio=et à trois mois*socio=rien et le taux*socio=rien au jour*socio=rien le jour*socio=rien (graphique*socio=rien 12). Cc qui à joué, c'est*socio=rien la crédibilité*socio=uv1 de plus en plus grande*socio=rien de l'action*socio=rien menée par les autorités*socio=et, les marchés_financiers*socio=ec1 reconnaissant qu'une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 était conforme*socio=uv4 aux paramètres*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac. à la fin*socio=rien de 1996, les *socio=rien taux courts canadiens*socio=ac étaient*socio=nil inférieurs *socio=nil de 250 points*socio=rien de base*socio=rien aux *socio=rien taux correspondants américains*socio=ac (*socio=nil graphique *socio=nil 12). Si l'on considère la période*socio=te récente*socio=rien, cela ne s'était produit*socio=rien assez durablement qu'entre 1969 et 1973, à *socio=rien un moment *socio=nil où le Canada*socio=ac avait une faible*socio=rien inflation*socio=ec2 et un*socio=rien solde*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te très favorable*socio=ec2. Depuis l'automne*socio=rien 1996, la Banque*socio=ac s'est*socio=rien efforcée de maintenir pratiquement en l'état*socio=rien les *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil *socio=nil étant donné que l'économie*socio=ec1 semblait de plus en plus réagir positivement à la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. En fait*socio=rien, les dernières*socio=rien baisses de l'objectif*socio=uv4 de taux*socio=rien au jour*socio=rien le jour*socio=rien, en octobre*socio=rien et novembre*socio=rien, avaient pour but*socio=rien d'empêcher un*socio=rien durcissement*socio=ec2 des *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil le*socio=nil dollar canadien*socio=ac *socio=nil se raffermissant. *socio=rien An début *socio=nil de 1997, la monnaie*socio=ec1 canadienne*socio=ac s'est*socio=rien affaiblie par rapport*socio=rien à un*socio=rien dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac en *socio=rien forte hausse,*socio=nil *socio=nil mais elle à fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une vigueur*socio=uv3 considérable*socio=rien par rapport*socio=rien aux autres grandes*socio=rien monnaies*socio=ec1, en restant pratiquement stable*socio=uv4 en *socio=rien termes effectifs.*socio=nil *socio=nil Lorsque la politique_monétaire*socio=et à été*socio=rien durcie aux États-unis*socio=ac à la fin*socio=rien du mois*socio=rien de mars*socio=rien, les *socio=rien taux courts canadiens*socio=ac *socio=nil ont monté et le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac s'est*socio=rien replié. Comme l'ICM*socio=ec1 se maintenait dans sa *socio=rien fourchette récente,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil N'ont pas modifié au départ*socio=rien l'objectif*socio=uv4 de taux*socio=rien au jour*socio=rien le jour*socio=rien. Mais à la fin*socio=rien de juin*socio=rien 1997, lorsque les pressions*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 de plus en plus vives sur*socio=rien le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac ont ramené l'ICM*socio=ec1 au-dessous de son *socio=rien point bas précédent *socio=nil de la fin*socio=rien de 1996, la Banque*socio=ac à élargi à 3-31/2 pour cent*socio=rien sa *socio=rien fourchette opérationnelle de*socio=nil taux au*socio=nil jour le*socio=nil jour,*socio=nil *socio=nil en considérant que la situation*socio=rien économique*socio=ec1 ne justifiait pas un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 plus marqué des *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 aient baissé pour les diverses*socio=rien échéances*socio=te, la pente*socio=rien de la courbe des rendements*socio=ec1 s'est*socio=rien fortement accentuée (graphique*socio=rien 12). à dire vrai*socio=rien, l'amélioration*socio=uv1 des données fondamentales*socio=uv4 (recul*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, diminution*socio=ec2 du besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 du secteur_public*socio=et, quasi-équilibre*socio=uv3 extérieur*socio=te) à entraîné une nette*socio=rien diminution*socio=ec2 des primes*socio=ec1 de risque*socio=uv4 exigées par les investisseurs*socio=ac pour les actifs*socio=ec1 canadiens*socio=ac. Mais alors que l'écart*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 entre le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac est*socio=rien aujourd'hui fortement négatif*socio=rien pour les échéances*socio=te allant du court_terme*socio=te à dix ans*socio=rien, pour les échéances*socio=te plus longues*socio=rien les taux*socio=rien canadiens*socio=ac ne sont inférieurs*socio=rien aux taux*socio=rien américains*socio=ac que depuis très peu de temps*socio=rien. Les *socio=rien enjeux futurs.*socio=nil Le*socio=nil nouveau dispositif*socio=et s'*socio=nil est *socio=nil révélé très satisfaisant*socio=uv4, mais il n'a pas fait*socio=rien ses *socio=rien preuves sur l'*socio=nil ensemble d'*socio=nil un cycle*socio=te économique*socio=ec1.*socio=nil à*socio=nil mesure *socio=nil que l'activité*socio=rien s'accélère, le problème*socio=uv4 pour les autorités*socio=et sera de promouvoir des *socio=ec1 conditions monétaires *socio=nil qui contribuent à une expansion*socio=ec2 durable*socio=uv4 et ne compromettent pas le *socio=rien faible taux tendanciel*socio=ec2 l'*socio=nil inflation*socio=ec2 an Canada*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En outre, une décision*socio=rien devra *socio=rien être prise *socio=nil en ce qui concerne l'objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 au-delà de 1998. Faut-il durcir l'orientation*socio=et monétaire*socio=ec1? Avec la mise en place*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2, la politique_monétaire*socio=et est*socio=rien plus prospective*socio=rien, s'appuyant énormément sur*socio=rien des prévisions*socio=ec2 et d'autres indicateurs*socio=ec1 d'inflation*socio=ec2 future*socio=rien. En effet*socio=rien, les mesures*socio=et prises*socio=rien par la banque_du_canada*socio=ac n'agissant sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2 qu'avec *socio=rien un long décalage *socio=nil (de un*socio=rien à deux ans*socio=rien), les pressions*socio=ec2 qui se manifestent doivent être*socio=rien décelées suffisamment tôt si l'on veut que l'objectif*socio=uv4 soit respecté. Dans le modèle*socio=rien que la Banque*socio=ac utilise actuellement, l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien déterminée par les anticipations*socio=uv3 et l'écart*socio=rien entre la production*socio=ec1 effective*socio=rien et la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 (la demande*socio=ec1 excédentaire*socio=rien étant censée*socio=rien avoir *socio=rien un effet inflationniste*socio=ec2 supérieur *socio=nil à l'effet*socio=rien déflationniste de l'_offre*socio=ec1 excédentaire*socio=rien). Selon les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac de l'OCDE*socio=ac, l'écart*socio=rien de production*socio=ec1, tout en se resserrant sensiblement, subsistera à la fin*socio=rien de 1998. Malgré tout, il *socio=rien est difficile *socio=nil d'estimer la production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 et cet exercice*socio=rien comporte une forte*socio=rien marge d'erreur*socio=uv4. De plus, il se pourrait *socio=rien fort bien *socio=nil que le rythme*socio=rien de la reprise soit plus rapide*socio=rien que celui actuellement prévu par le Secrétariat*socio=ac, de sorte*socio=rien que l'écart*socio=rien de production*socio=ec1 pourrait se résorber avant la fin*socio=rien de 1998. étant donné les perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 et le caractère*socio=rien très expansionniste*socio=ec2 des *socio=ec1 conditions monétaires actuelles*socio=te,*socio=nil *socio=rien un retour *socio=nil à une politique_monétaire*socio=et neutre*socio=rien sera nécessaire*socio=rien. Bien*socio=rien qu'il ne semble pas y avoir de besoin*socio=uv1 urgent*socio=uv4 de durcir dés*socio=rien maintenant les *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil *socio=nil il pourrait se révéler nécessaire*socio=rien de s'engager dans cette voie*socio=rien afin d'empêcher que l'inflation*socio=ec2 ne dépasse l'objectif*socio=uv4, d'autant qu'en présence*socio=rien d'effets*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 "asymétriques*socio=rien" des mesures*socio=et correctrices*socio=rien pourraient être*socio=rien très coûteuses*socio=ec2 en ternies de perte*socio=ec2 de production*socio=ec1 dès lors*socio=rien que la demande*socio=ec1 devient excédentaire*socio=rien (voir l'annexe*socio=rien Il de l'étude_économique*socio=ec2 du Canada*socio=ac de 1995). Compte*socio=rien tenu des incertitudes*socio=uv3 qui entourent les estimations*socio=ec2 de l'écart*socio=rien de production*socio=ec1, la Banque*socio=ac s'appuie également *socio=rien sur un large éventail *socio=nil d'autres *socio=ec1 indicateurs économiques et*socio=nil financiers *socio=nil pour déterminer s'il y à lieu*socio=rien de modifier l'orientation*socio=et monétaire*socio=ec1; elle se fonde en *socio=rien particulier sur les*socio=nil *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil et de crédit*socio=ec1 (tableau*socio=rien 9). Si l'on considère le passé*socio=te, il existe une corrélation*socio=ec2 entre les *socio=rien définitions larges *socio=nil de la masse_monétaire*socio=ec1 et l'inflation*socio=ec2 à court_terme*socio=te. Mais depuis à peu près *socio=rien cinq ans,*socio=nil il*socio=nil est plus*socio=nil difficile *socio=nil d'interpréter ce type*socio=rien d'agrégat*socio=ec1; en effet*socio=rien, avec la forte*socio=rien expansion*socio=ec2 des organismes*socio=ac de placement*socio=ec1 collectif*socio=uv2, les titulaires*socio=rien de dépôts*socio=ec1 sont très nombreux*socio=rien à procéder à des conversions en actions*socio=rien et en obligations*socio=ec1. Malgré tout, la croissance*socio=uv3 généralement modérée des *socio=ec1 agrégats monétaires de*socio=nil *socio=rien définition large *socio=nil laisse penser que l'inflation*socio=ec2 restera faible*socio=rien. Ce qui est*socio=rien le plus inquiétant*socio=rien, c'est*socio=rien la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de la masse_monétaire*socio=ec1 de *socio=rien définition étroite ces*socio=nil derniers trimestres*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui tient pour une *socio=rien large part *socio=nil à l'ajustement*socio=et des encaisses monétaires*socio=ec1 à un*socio=rien environnement*socio=et de faibles*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1 rendu possible*socio=rien par le *socio=rien bas niveau *socio=nil de l'inflation*socio=ec2. Selon les *socio=ec2 estimations économétriques *socio=nil de la Banque*socio=ac, le processus*socio=te d'ajustement*socio=et en termes*socio=rien de stocks*socio=ec1 pourrait ne pas être*socio=rien achevé et on pourrait encore observer pendant quelque temps*socio=rien une croissance*socio=uv3 très rapide*socio=rien de M1*socio=ec1. Mais *socio=rien an fil du*socio=nil temps le*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de la masse_monétaire*socio=ec1 de *socio=rien définition étroite *socio=nil ne pourra manifestement que se ralentir: l'expérience*socio=ec2 montre qu'A long_terme*socio=te *socio=rien un taux *socio=nil de 3 à 5 pour cent*socio=rien serait compatible*socio=rien avec la fourchette*socio=rien d'objectif*socio=uv4 retenue*socio=rien pour l'inflation*socio=ec2. Il faut donc surveiller de prés*socio=rien cet agrégat*socio=ec1 pour la période*socio=te à venir. En résumé, il ne semble pas nécessaire*socio=rien de revenir rapidement à une politique_monétaire*socio=et neutre*socio=rien, mais ce jugement*socio=rien pourrait évoluer en fonction*socio=rien des *socio=rien nouvelles informations *socio=nil concernant la vigueur*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. Dans ce cas*socio=rien, un*socio=rien relèvement*socio=ec2 plus ou moins marqué des taux*socio=rien à court_terme*socio=te serait nécessaire*socio=rien, suivant*socio=rien l'évolution*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 Cela n'impliquerait pas nécessairement un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien à long_terme*socio=te, car on peut penser que l'amélioration*socio=uv1 des données fondamentales*socio=uv4 aurait pour effet*socio=rien de maintenir à *socio=rien un bas niveau *socio=nil la prime de risque*socio=uv4 pour les *socio=ac emprunteurs canadiens.*socio=nil Quel*socio=nil objectif*socio=uv4 d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil au-delà de 1998? L'objectif*socio=uv4 actuel*socio=te d'inflation*socio=ec2 n'est*socio=rien valable*socio=rien que jusqu'à la fin*socio=rien de 1998. En annonçant celui-ci en décembre*socio=rien 1993, les autorités*socio=et avaient indiqué qu'après*socio=rien 1998, les objectifs*socio=uv4 seraient "compatibles*socio=rien avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1". La banque_du_canada*socio=ac et le ministère*socio=ac des Finances*socio=ec1 ont étudié cette question*socio=rien. Il s'agit de savoir*socio=rien quelle mesure*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 il faut utiliser, quels sont les coûts*socio=ec1 et avantages*socio=rien d'une modification*socio=rien du *socio=rien point médian *socio=nil de la fourchette*socio=rien, quelle doit être*socio=rien l'ampleur*socio=rien de la marge entre le *socio=rien point bas *socio=nil et le *socio=rien point haut *socio=nil et quel est*socio=rien l'horizon*socio=rien le plus adéquat*socio=uv2 pour atteindre l'objectif*socio=uv4. Il n'existe aucune mesure*socio=rien "idéale*socio=rien" des prix*socio=ec1 qu'on puisse utiliser comme variable*socio=ec2 cible. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac recourent à l'lpc en privilégiant une mesure*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 "tendancielle*socio=ec2" excluant les éléments*socio=rien instables*socio=uv4 (tableau*socio=rien 10). L'IPC*socio=ec1 offre*socio=rien les *socio=rien avantages suivants:*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil l'indice qui est*socio=rien le mieux connu du public*socio=et; il est*socio=rien publié fréquemment et rapidement; enfin il est*socio=rien rarement révisé. En outre, il ressort d'une étude*socio=ec2 récente*socio=rien que si les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 stabilisent la hausse*socio=rien de l'IPC*socio=ec1, elles devraient ainsi maîtriser*socio=rien correctement l'inflation*socio=ec2 telle qu'on peut la mesurer par d'autres indicateurs*socio=ec1. L'IPC*socio=ec1, comme les autres indices, comporte *socio=rien un certain nombre de*socio=nil biais *socio=nil dus au fait*socio=rien que les pondérations ont trait*socio=rien à l'année*socio=rien de base*socio=rien, aux ajustements*socio=et imparfaits réalisés pour tenir compte*socio=rien de l'évolution*socio=rien de la qualité*socio=rien, à l'apparition*socio=rien de *socio=rien nouveaux produits *socio=nil et à des changements*socio=uv3 des points*socio=rien de vente*socio=ec1, ainsi qu'à la formule*socio=rien utilisée. Dans le cas*socio=rien du Canada*socio=ac, les auteurs*socio=rien de cette même étude*socio=ec2 considèrent que l'IPC*socio=ec1 surestime le "véritable*socio=rien" taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 de 0,5 pour cent*socio=rien (la *socio=rien limite supérieure *socio=nil étant de 0,7 pour cent*socio=rien). Ces biais*socio=rien doivent être*socio=rien pris en compte*socio=rien lorsqu'il s'agit de déterminer l'objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 compatible*socio=rien avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. Si l'on *socio=rien fait abstraction des*socio=nil biais *socio=nil de l'indice_des_prix*socio=ec1, le choix*socio=uv1 du *socio=rien point médian *socio=nil de la fourchette*socio=rien d'inflation*socio=ec2 retenue*socio=rien comme objectif*socio=uv4 dépend des coûts*socio=ec1 et avantages*socio=rien à long_terme*socio=te d'une baisse*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 et des coûts*socio=ec1 transitoires*socio=rien qu'elle peut comporter. S'agissant des avantages*socio=rien potentiels*socio=uv4 d'une nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil facteurs *socio=nil semblent jouer *socio=rien un rôle,*socio=nil *socio=nil tels qu'une réduction*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de transaction*socio=ec1, une plus *socio=rien grande certitude *socio=nil concernant l'évolution*socio=rien future*socio=rien des variables*socio=ec2 nominales*socio=rien et réelles*socio=ec2 et l'élimination*socio=ec2 des distorsions*socio=uv4 créées par l'interaction*socio=rien entre l'inflation*socio=ec2 et le système_fiscal*socio=et. En revanche, certaines*socio=rien études*socio=ec2 récentes*socio=rien envisagent la possibilité*socio=rien qu'une rigidité*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil à la baisse*socio=ec2 se traduise par des coûts*socio=ec1 si l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien ramenée à un*socio=rien très *socio=rien faible niveau,*socio=nil *socio=nil mais les éléments*socio=rien dont on dispose à cet égard*socio=rien ne sont pas concluants*socio=rien. Pour mesurer ces coûts*socio=ec1, on s'attache traditionnellement à la production*socio=ec1 nécessairement perdue par unité*socio=rien de désinflation*socio=ec2. Mais les estimations*socio=ec2 du "taux*socio=rien de sacrifice*socio=uv1" sont très variables*socio=rien et elles donnent à penser que ce taux*socio=rien évolue au fil*socio=rien du temps*socio=rien. De fait*socio=rien, on constate jusqu'à *socio=rien un certain point *socio=nil que la courbe de Phillips s'aplatit lorsque le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 *socio=rien est faible,*socio=nil auquel*socio=nil cas le*socio=nil coût*socio=ec1 *socio=nil d'une désinflation*socio=ec2 supplémentaire*socio=rien pourrait être*socio=rien très élevé*socio=uv4. La *socio=rien fourchette type *socio=nil utilisée par les banques_centrales*socio=ac pour faire reculer l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien de 2 points*socio=rien, ce qui est*socio=rien généralement *socio=rien bien inférieur *socio=nil à ce qu'il faudrait pour couvrir *socio=rien un fort pourcentage de*socio=nil résultats reposant*socio=nil sur des*socio=nil travaux empiriques*socio=ec2 *socio=nil à partir de données chronologiques*socio=te. Dans le cas*socio=rien du Canada*socio=ac, des *socio=rien simulations sur modèles *socio=nil stochastiques lé montrent qu'on peut s'attendre que l'inflation*socio=ec2 se situe en dehors d'une telle fourchette*socio=rien entre 30 et 40 pour cent*socio=rien du temps*socio=rien; en élargissant la fourchette*socio=rien à 3 points*socio=rien, on ramènerait cette probabilité*socio=ec2 à 15 pour cent*socio=rien. Mais si l'on à choisi une marge aussi étroite*socio=rien, c'est*socio=rien pour privilégier une trajectoire*socio=ec2 correspondant clairement à une tendance*socio=ec2 4 la baisse*socio=ec2 au cours*socio=rien de ]a période*socio=te de désinflation*socio=ec2. Ms qu'on à obtenu la crédibilité*socio=uv1 nécessaire*socio=rien, on peut faire valoir qu'une fourchette*socio=rien plus conforme*socio=uv4 à l'expérience*socio=ec2 passée*socio=te serait justifiée et réalisable*socio=rien. Toutefois, l'amplitude appropriée de ]a marge entre le *socio=rien point bas *socio=nil et le *socio=rien point haut est fonction *socio=nil de la rapidité*socio=rien avec laquelle les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 souhaitent que l'inflation*socio=ec2 revienne à l'intérieur*socio=te de cette fourchette*socio=rien cible. L'expérience*socio=ec2 de la Nouvelle-zélande*socio=ac montre que pour corriger rapidement tout dépassement*socio=ec2, il faut d'amples*socio=rien mouvements*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et du taux_de_change*socio=ec1, pouvant provoquer de fortes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 de la production*socio=ec1. Dans cette optique*socio=rien, une large*socio=rien marge est*socio=rien appropriée parce qu'elle réduit la durée*socio=te de la période*socio=te pendant laquelle l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien hors trajectoire*socio=ec2. En revanche, *socio=rien un retour progressif *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 dans la fourchette*socio=rien fixée comme objectif*socio=uv4 permet des mouvements*socio=ec2 moins marqués des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et du taux_de_change*socio=ec1, ce qui tend à limiter*socio=rien les fluctuations*socio=ec2 de la production*socio=ec1. Bien*socio=rien qu'il y ait un*socio=rien risque*socio=uv4 que l'inflation*socio=ec2 s'écarte plus durablement de ses objectifs*socio=uv4, la fourchette*socio=rien n'a pas besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien aussi large*socio=rien. En tout cas*socio=rien, il faut faire connaître de façon*socio=rien aussi transparente*socio=uv4 que possible*socio=rien la réaction*socio=rien qu'auraient les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 en cas*socio=rien de dépassement*socio=ec2 de l'objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2, afin d'éviter une suffocation des opérateurs*socio=ac. En exposant*socio=rien clairement ]a position*socio=rien des autorités*socio=et, ]a note d'information*socio=rien diffusée par la banque_du_canada*socio=ac lors*socio=rien de l'annonce de la fourchette*socio=rien actuelle*socio=te à été*socio=rien très utile*socio=uv4 à cet égard*socio=rien. En résumé, plusieurs questions*socio=rien doivent encore être*socio=rien résolues quand an*socio=rien choix*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 ultime*socio=rien d'inflation*socio=ec2. à cet égard*socio=rien, le *socio=rien maintien temporaire *socio=nil de l'objectif*socio=uv4 actuel*socio=te afin de pouvoir*socio=et se faire une idée*socio=rien de ses *socio=rien effets sur l'*socio=nil ensemble d'*socio=nil un cycle*socio=te économique*socio=ec1 *socio=nil permettrait sans doute*socio=rien de rassembler des informations*socio=rien utiles*socio=uv4 qui pourraient servir à choisir un*socio=rien objectif*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 à long_terme*socio=te compatible*socio=rien avec ]a stabilité*socio=uv3 des