*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1977 } Déclaration*socio=et d'ouverture*socio=uv3 du secrétaire_général*socio=rien de l'OCDE*socio=ac à l'occasion*socio=rien d'une réunion*socio=rien d'expert ayant pour thème*socio=rien "Les déterminants*socio=rien structurels*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 et du chômage*socio=ec1" tenue en mars*socio=rien 1977. Monsieur*socio=rien le secrétaire_d'_état*socio=ac, Mesdames et Messieurs, J'ai aujourd'hui le plaisir*socio=rien de souhaiter la bienvenue*socio=rien à Monsieur*socio=rien Lionel Stoléru, secrétaire_d'_état*socio=ac auprès du ministre_du_travail*socio=ac. Il peut à *socio=rien juste titre être *socio=nil considéré comme le père de cette réunion*socio=rien, puisqu'il en avait lui-même fait*socio=rien la proposition*socio=rien au nom*socio=rien du *socio=ac gouvernement français lors*socio=rien *socio=nil de la réunion*socio=rien du Comité*socio=ac de la main-d'_oeuvre*socio=ac et des affaires_sociales*socio=et de l'OCDE*socio=ac au niveau*socio=rien des Ministres*socio=ac qui s'est*socio=rien tenue au mois*socio=rien de mars*socio=rien 1976. j'accueille aussi avec plaisir*socio=rien tous ceux qui participeront aux *socio=rien importantes discussions *socio=nil qui vont avoir lieu*socio=rien et je remercie tout particulièrement les auteurs*socio=rien des *socio=rien documents intéressants *socio=nil qui serviront de point*socio=rien de départ*socio=rien aux débats*socio=et et dont le contenu ne manquera pas de stimuler la réflexion*socio=rien. Je n'insisterai pas sur*socio=rien l'importance*socio=rien considérable*socio=rien que revêt, en ce mois*socio=rien de mars*socio=rien 1977, l'examen*socio=ec2 par les pays_de_l'_ocde*socio=ac des moyens*socio=ec1 propres*socio=rien à lutter contre le chômage*socio=ec1. Mais je pense que, pour bien*socio=rien situer dans sa perspective*socio=rien le thème*socio=rien de cette réunion*socio=rien, il importe de faire sur*socio=rien le *socio=rien plan théorique une*socio=nil distinction *socio=nil entre deux catégories*socio=rien de chômages, encore qu'il soit parfois difficile*socio=rien de la faire sur*socio=rien le plan*socio=rien statistique*socio=ec2. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil le*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil comporte une composante*socio=rien cyclique*socio=te (ou conjoncturelle*socio=uv4), la plus importante*socio=rien quantitativement, qui est*socio=rien due à la profondeur*socio=rien de la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te de 1974-1975 et au fait*socio=rien que la reprise prudente*socio=uv2 et non inflationniste*socio=ec2 qui permettra de sortir de la récession*socio=ec2 sera nécessairement un*socio=rien processus*socio=te lent*socio=rien, qui durera plusieurs années*socio=rien. Cette *socio=rien première catégorie de*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil ce*socio=nil chômage*socio=ec1 cyclique*socio=te,*socio=nil *socio=nil et les politiques*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 propres*socio=rien à y remédier sont naturellement au centre*socio=rien des préoccupations*socio=uv4 de nos gouvernements*socio=ac. Elles ne sont pas inscrites*socio=rien à l'ordre*socio=rien du jour*socio=rien de la *socio=rien présente réunion,*socio=nil *socio=nil mais elles font l'objet*socio=rien de la stratégie*socio=et d'expansion*socio=ec2 durable*socio=uv4 et non inflationniste*socio=ec2 adoptée d'un*socio=rien commun*socio=uv2 accord*socio=uv1 dans le cadre*socio=rien de l'OCDE*socio=ac et sur*socio=rien laquelle je reviendrai dans *socio=rien un instant.*socio=nil En*socio=nil second lieu *socio=nil - et c'est*socio=rien là le difficile*socio=rien problème*socio=uv4 sur*socio=rien lequel va se pencher votre réunion*socio=rien -on trouve d'autres formes*socio=rien de chômage*socio=ec1 - autrement dit un*socio=rien chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 à long_terme*socio=te - qui relèvent de politiques*socio=et autres que la régulation*socio=et de la demande*socio=ec1. C'est*socio=rien naturellement avec la plus *socio=rien grande attention *socio=nil que j'écouterai tout ce que les éminents*socio=rien experts*socio=ac réunis dans cette salle ont à dire sur*socio=rien ces autres formes*socio=rien de chômage*socio=ec1, sur*socio=rien leurs origines*socio=rien et sur*socio=rien les politiques*socio=et qui pourraient être*socio=rien mises en oeuvre*socio=rien pour y remédier. Avant d'aborder le thème*socio=rien de cette réunion*socio=rien, je voudrais, si vous le permettez, le placer dans la perspective*socio=rien que trace la stratégie*socio=et d'expansion*socio=ec2 durable*socio=uv4 et non inflationniste*socio=ec2 adoptée par l'OCDE*socio=ac. En juin*socio=rien de Iran dernier*socio=rien, le Conseil*socio=ac de l'OCDE*socio=ac réuni au niveau*socio=rien des Ministres*socio=ac a défini*socio=rien une stratégie*socio=et d'expansion*socio=ec2 durable*socio=uv4, conçue de façon*socio=rien à réduire progressivement*socio=rien le chômage*socio=ec1 et à éliminer progressivement*socio=rien les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. D'aucuns laissent parfois entendre que cette stratégie*socio=et serait davantage axée sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2 que sur*socio=rien le chômage*socio=ec1. Ce n'est*socio=rien pas exact*socio=rien. Je tiens à déclarer sans ambages que c'est*socio=rien tout à fait*socio=rien inexact. Au contraire*socio=rien, la stratégie*socio=et vise tout à la fois*socio=rien à favoriser l'expansion*socio=ec2 et à réduire le chômage*socio=ec1, mais en sachant pertinemment qu'une réduction*socio=ec2 durable*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 ne peut être*socio=rien réalisée que si l'inflation*socio=ec2 se ralentit. La stratégie*socio=et a été*socio=rien fondée, et elle demeure fondée, sur*socio=rien la certitude*socio=rien qu'une expansion*socio=ec2 trop rapide*socio=rien de la demande*socio=ec1 ne pourrait entraîner qu'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 sans lendemain*socio=te de l'emploi*socio=ec1, car l'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien laquelle elle déboucherait aurait tôt fait*socio=rien de déclencher une nouvelle*socio=rien récession*socio=ec2 et de provoquer, non pas une diminution*socio=ec2, mais bel*socio=rien et bien*socio=rien une augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1. Ce serait dénaturer la stratégie*socio=et que d'y voir autre chose*socio=rien qu'un*socio=rien effort*socio=uv1 tendant à rétablir le plus tôt possible*socio=rien le plein_emploi*socio=uv3 sans attiser pour autant les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. Le véritable*socio=rien objectif*socio=uv4 de la stratégie*socio=et est*socio=rien de tracer le sentier*socio=rien de redressement*socio=ec2 idéal qui permettra de faire descendre le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 moyen*socio=rien au plus *socio=rien bas niveau possible *socio=nil pendant une période*socio=te de reprise suffisamment longue*socio=rien pour que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 descende à *socio=rien un niveau *socio=nil permettant de maintenir durablement l'emploi*socio=ec1 à *socio=rien un haut niveau *socio=nil dans l'avenir*socio=te. J'en arrive maintenant au thème*socio=rien de cette conférence*socio=rien: le chômage*socio=ec1 dû à des facteurs*socio=rien structurels*socio=uv4, par opposition*socio=rien au chômage*socio=ec1 imputable*socio=uv2 à la *socio=rien situation globale *socio=nil de la demande*socio=ec1 - et je voudrais, à ce propos*socio=rien, faire une remarque liminaire. La faiblesse*socio=ec2 globale*socio=rien de la demande*socio=ec1, comme nous le constatons depuis quelques années*socio=rien, affecte l'économie*socio=ec1 surtout dans ses secteurs*socio=rien les plus faibles*socio=rien, les plus vulnérables*socio=uv2. C'est*socio=rien vrai*socio=rien pour l'industrie*socio=ec1; c'est*socio=rien vrai*socio=rien aussi pour le marché_du_travail*socio=ec1. Il faut donc, lorsque le chômage*socio=ec1 est*socio=rien élevé*socio=uv4, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien actuellement, se garder de la tentation*socio=rien de considérer un*socio=rien peu hâtivement que tous les problèmes*socio=uv4 que pose le chômage*socio=ec1 sont effectivement*socio=rien des problèmes*socio=uv4 de chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4. Il n'en demeure pas moins que, même avant la récession*socio=ec2 de 1974-1975, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 a eu tendance*socio=ec2, dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac,*socio=nil *socio=nil à monter chaque fois*socio=rien à *socio=rien un niveau plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que la *socio=rien fois précédente,*socio=nil au*socio=nil moment *socio=nil où il atteignait son maximum*socio=rien cyclique*socio=te au cours*socio=rien des phases*socio=te successives*socio=rien de récession*socio=ec2 conjoncturelle*socio=uv4. On a proposé *socio=rien diverses explications *socio=nil de ce phénomène*socio=rien, et notamment les suivantes*socio=rien: i) les répercussions*socio=ec2 défavorables*socio=uv4 qu'a sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 le fait*socio=rien que les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 rattrapent l'évolution*socio=rien effective*socio=rien de l'inflation*socio=ec2; ii) le chômage*socio=ec1 "volontaire*socio=uv4" dû aux modifications*socio=rien du processus*socio=te de recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 et à l'influence du relèvement*socio=ec2 du niveau*socio=rien d'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1; iii) le chômage*socio=ec1 "structurel*socio=uv4" provoqué par le fait*socio=rien que les *socio=rien utilisations relatives du*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil et du travail*socio=ec1 se modifient et que le stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1 *socio=rien est mal *socio=nil adapté et insuffisant*socio=uv4 pour soutenir *socio=rien un haut niveau d'*socio=nil emploi*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil iv) ce que l'on pourrait appeler le chômage*socio=ec1 "socio-démographique", dû aux rigidités*socio=uv3 qui empêchent le marché_du_travail*socio=ec1 de s'ajuster aux changements*socio=uv3 démographiques*socio=ec1 et aux changements*socio=uv3 d'attitude*socio=uv3 des femmes*socio=ac, des jeunes*socio=ac et des *socio=ac personnes âgées *socio=nil à l'égard*socio=rien du travail*socio=ec1. Ces *socio=rien diverses explications *socio=nil seront naturellement passées*socio=te au crible de votre sagacité, au cours*socio=rien de l'important*socio=rien débat*socio=et que vous allez avoir. Il importe qu'il en soit ainsi, car une gestion*socio=ec2 économique*socio=ec1 est*socio=rien toujours en porte-à-faux si elle ne s'appuie pas sur*socio=rien une théorie*socio=ec2 solide*socio=rien. C'est*socio=rien donc seulement si l'on réussit à poser *socio=rien un diagnostic *socio=nil correct que l'on peut espérer prescrire une médication plus judicieuse*socio=uv4. Parmi les divers facteurs*socio=rien structurels*socio=uv4 invoqués pour expliquer le chômage*socio=ec1, il en *socio=rien est un *socio=nil qui retient davantage l'attention*socio=rien des responsables*socio=uv2 de la politique_économique*socio=et dans certains de nos pays_membres*socio=ac et qui, je suis heureux*socio=rien de le constater, a été*socio=rien mis en relief*socio=rien dans les documents*socio=rien établis pour cette conférence*socio=rien, c'est*socio=rien la possibilité*socio=rien que le secteur_privé*socio=et utilise des méthodes*socio=rien de production*socio=ec1 à intensité*socio=rien capitalistique excessive*socio=rien au détriment*socio=uv2 de l'emploi*socio=ec1. Dans la mesure*socio=rien où tel *socio=rien est effectivement le*socio=nil cas,*socio=nil *socio=nil ce qui à ma connaissance*socio=ec2 n'est*socio=rien pas encore clairement démontré, il faut sans doute*socio=rien y voir la conséquence*socio=rien d'un*socio=rien renchérissement*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac par rapport*socio=rien à la valeur*socio=ec1 de la production*socio=ec1, qui aurait réduit la rentabilité*socio=ec1 et encouragé la substitution*socio=rien d'équipements*socio=ec1 au travail*socio=ec1. Cette évolution*socio=rien peut être*socio=rien due à un*socio=rien changement*socio=uv3 dans le pouvoir*socio=et de négociation*socio=et relatif*socio=rien des *socio=rien diverses parties au*socio=nil niveau *socio=nil de la formation*socio=et des salaires*socio=ec1 et de la détermination*socio=rien des prix*socio=ec1; aux *socio=et réglementations officielles *socio=nil ou aux impôts*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 à la charge*socio=rien des employeurs*socio=ac qui augmentent les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac ou encore aux dégrèvements pour amortissement*socio=ec1, au niveau*socio=rien artificiellement bas*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ou autres réductions*socio=ec2 du coût*socio=ec1 des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1. Diverses*socio=rien politiques*socio=et sont ici en cause*socio=rien, notamment la politique_fiscale*socio=et et les politiques*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Ce dont nous pouvons peut-être convenir c'est*socio=rien que si les gouvernements*socio=ac souhaitent encourager l'investissement_privé*socio=et afin de soutenir la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, il importe que les mesures*socio=et d'incitation*socio=uv3 choisies soient de nature*socio=rien à favoriser un*socio=rien équilibre*socio=uv3 satisfaisant*socio=uv4 entre investissements*socio=ec1 de rationalisation*socio=uv3 et investissements*socio=ec1 de capacité*socio=uv3 (c'est-à-dire, entre les économies*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et la création_d'_emplois*socio=ec1) et que le régime_fiscal*socio=et soit tel qu'il ne tende pas à décourager l'utilisation*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac. Si le problème*socio=uv4 qui vient d'être*socio=rien évoqué - c'est-à-dire une éventuelle*socio=rien sur-utilisation de capital*socio=ec1 et une sous-utilisation*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac au niveau*socio=rien de l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 - peut être*socio=rien considéré comme un*socio=rien *socio=uv4 problème structurel "*socio=nil macro-économique*socio=ec1"*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil une série de *socio=uv4 problèmes structurels "*socio=nil micro-économiques*socio=ec1"*socio=nil *socio=nil sont aussi à l'ordre*socio=rien du jour*socio=rien de la *socio=rien présente réunion.*socio=nil *socio=nil Il apparaît, par exemple*socio=rien, que pour *socio=rien un niveau *socio=nil donné de *socio=rien demande globale de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil et de services*socio=et, le niveau*socio=rien du chômage*socio=ec1 dépendra en partie*socio=rien du nombre*socio=rien et des catégories*socio=rien de personnes*socio=ac qui voudraient travailler. De toute évidence*socio=rien, l'évolution*socio=rien de la *socio=ec1 structure démographique *socio=nil et les *socio=et politiques gouvernementales *socio=nil visant à assurer l'égalité*socio=uv1 des rémunérations*socio=ec1 et des changes*socio=rien agissent à la *socio=rien fois sur l'*socio=nil effectif *socio=nil de la population_active*socio=ac et sur*socio=rien sa composition*socio=rien par âge*socio=rien et par sexe*socio=rien. Il existe aussi de nombreuses*socio=rien incitations*socio=uv3 à travailler ou à ne pas travailler, notamment les taux*socio=rien d'imposition*socio=et et les taux*socio=rien de salaires*socio=ec1, le niveau*socio=rien des indemnités*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 et autres prestations*socio=et de sécurité_sociale*socio=et. La qualité*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 de travail*socio=ec1 est*socio=rien aussi influencée par le niveau*socio=rien et le contenu de la formation*socio=et et par les liens*socio=rien entre le degré*socio=rien de formation*socio=et et la rémunération*socio=ec1. Enfin, la façon*socio=rien dont ces divers facteurs*socio=rien agissent sur*socio=rien le niveau*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et du chômage*socio=ec1 dépend aussi du plus ou moins bon*socio=rien ou *socio=rien mauvais fonctionnement du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 comme*socio=nil mécanisme*socio=et propre *socio=nil à équilibrer l'_offre_et_la_demande*socio=ec1. Nous ne sommes pas suffisamment renseignés sur*socio=rien les facteurs*socio=rien institutionnels*socio=et et de comportement*socio=rien pouvant créer des frictions*socio=ec2 ou des obstacles*socio=rien structurels*socio=uv4 au *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 et*socio=nil sur l'*socio=nil incidence*socio=ec2 du*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum *socio=nil ou d'une hiérarchie*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 trop rigide*socio=uv4, qui peut exclure certains groupes*socio=ac d'un*socio=rien travail*socio=ec1 utile*socio=uv4. En bref*socio=rien, le niveau*socio=rien et la composition*socio=rien du chômage*socio=ec1 - effectif*socio=rien et potentiel*socio=rien - sont influencés par *socio=rien un certain nombre de*socio=nil rigidités*socio=uv3 institutionnelles*socio=et et*socio=nil diverses *socio=et politiques gouvernementales *socio=nil et il convient d'en tenir compte*socio=rien pour porter *socio=rien un diagnostic sur le*socio=nil problème*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Entre le chômage*socio=ec1 justiciable d'une *socio=rien action sur la*socio=nil demande*socio=ec1 globale qui*socio=nil est *socio=nil plutôt l'objet*socio=rien de la stratégie*socio=et de l'OCDE*socio=ac que celui de la *socio=rien présente réunion,*socio=nil *socio=nil et le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4, auquel il faut sans doute*socio=rien s'attaquer chaque fois*socio=rien qu'on le rencontre, se situe peut-être la possibilité*socio=rien Vagir par le biais*socio=rien d'une autre catégorie*socio=rien de mesures*socio=et temporaires*socio=rien - qui sont peut-être adaptées dans les périodes*socio=te de chômage*socio=ec1 prolongé mais moins appropriées, ou même dans certains cas*socio=rien contre-indiquées dans les périodes*socio=te d'emploi*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Quelques-unes de ces mesures*socio=et sont aussi, je crois, à l'ordre*socio=rien du jour*socio=rien de cette réunion*socio=rien. Certains de nos gouvernements*socio=ac, par exemple*socio=rien, examinent si, au cas*socio=rien où la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac demeurerait faible*socio=rien, il ne serait pas préférable*socio=uv4 de réduire le nombre*socio=rien d'heures*socio=rien de tous les travailleurs*socio=ac plutôt que d'accepter que quelques malchanceux soient réduits à l'inactivité*socio=uv3 totale*socio=rien. Mais cette façon*socio=rien d'étaler le travail*socio=ec1 pourrait avoir des effets*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 regrettables à court_terme*socio=te, selon les groupes*socio=ac qui en supporteront la charge*socio=rien, et des incidences*socio=ec2 défavorables*socio=uv4 à plus long_terme*socio=te sur*socio=rien l'_offre*socio=ec1 de travail*socio=ec1. En envisageant des mesures*socio=et telles que la retraite*socio=ec1 anticipée, la réduction*socio=ec2 de la durée*socio=te hebdomadaire du travail*socio=ec1, l'allongement*socio=rien des congés*socio=ec1 annuels*socio=rien ou l'accès*socio=uv1 par roulement*socio=rien aux emplois*socio=ec1 disponibles*socio=rien, il ne faut pas perdre de vue*socio=rien que la *socio=rien grande majorité des*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil et leurs organisations*socio=ac s'opposeront vraisemblablement*socio=rien à toute dégradation*socio=uv3 du niveau_de_vie*socio=uv1 de ceux qui travaillent. Peut-être pourra-t-on renoncer à de futures*socio=rien améliorations*socio=uv1 du niveau_de_vie*socio=uv1 en échange*socio=ec1 de plus de loisirs*socio=ec1. Mais à court_terme*socio=te, il faut veiller à éviter toute mesure*socio=rien qui porterait atteinte à l'efficacité*socio=uv3 économique*socio=ec1 ou à la liberté*socio=uv1 de choix*socio=rien individuelle*socio=uv2 quant au temps*socio=rien à consacrer au travail*socio=ec1 et au non-travail. Parmi les autres *socio=rien points inscrits *socio=nil à votre ordre*socio=rien du jour*socio=rien, il est*socio=rien une question*socio=rien qui présente*socio=rien plus *socio=rien un caractère transitoire qu'*socio=nil un intérêt*socio=uv1 à*socio=nil long_terme*socio=te,*socio=nil *socio=nil et pour cette raison*socio=rien j'hésiterais à la qualifier de structurelle*socio=uv4: il s'agit de l'évolution*socio=rien de la répartition*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 entre les secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1 que l'on peut différencier par la proportion*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac qu'ils utilisent. Ainsi, le développement*socio=uv3 du secteur_public*socio=et - où la *socio=rien part relative *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=ac tend à être*socio=rien beaucoup plus élevée*socio=uv4 que dans le secteur_privé*socio=et - a été*socio=rien dans le passé*socio=te l'une des sources*socio=rien de croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1. Mais, étant donné les contraintes*socio=uv1 tenant aux déficits*socio=ec1 du secteur_public*socio=et, et la résistance*socio=rien de plus en plus grande*socio=rien à l'impôt*socio=et, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que ce facteur*socio=rien jouera *socio=rien un rôle moins*socio=nil important *socio=nil à l'avenir*socio=rien. Il ne saurait, *socio=rien bien sûr,*socio=nil être question *socio=nil que les pouvoirs_publics*socio=et cherchent à assurer une répartition*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 entre les *socio=rien différents secteurs *socio=nil en s'appuyant essentiellement sur*socio=rien la *socio=rien part relative *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 dans chacun de ceux-ci. On peut néanmoins penser, qu'à *socio=rien titre temporaire et*socio=nil transitoire,*socio=nil *socio=nil il serait indiqué de prendre des mesures*socio=et qui, pour *socio=rien un niveau *socio=nil donné de production*socio=ec1 globale*socio=rien, auraient pour effet*socio=rien d'accroître l'emploi*socio=ec1. Ces *socio=rien diverses considérations *socio=nil montrent clairement, je l'espère, que s'il est*socio=rien sans *socio=rien doute difficile *socio=nil de faire une distinction*socio=rien très nette*socio=rien entre le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 et le chômage*socio=ec1 résultant*socio=rien d'une insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1, il est*socio=rien cependant des domaines*socio=rien où il semblerait tout au moins possible*socio=rien d'imaginer des mesures*socio=et structurelles*socio=uv4 qui viendraient compléter les politiques*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien menées dans le cadre*socio=rien de notre stratégie*socio=et de base*socio=rien pour une expansion*socio=ec2 durable*socio=uv4. Dans la mesure*socio=rien où nous pourrons trouver de telles mesures*socio=et, il nous sera possible*socio=rien en même temps*socio=rien de raccourcir la période*socio=te nécessaire*socio=rien au retour*socio=rien au plein_emploi*socio=uv3, et aussi de rendre la stratégie*socio=et de base*socio=rien elle-même plus acceptable*socio=uv2 tant sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et que politique*socio=et. Ces *socio=rien diverses considérations *socio=nil montrent clairement, je l'espère, que s'il est*socio=rien sans *socio=rien doute difficile *socio=nil de faire une distinction*socio=rien très nette*socio=rien entre le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 et le chômage*socio=ec1 résultant*socio=rien d'une insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1, il est*socio=rien cependant des domaines*socio=rien où il semblerait tout au moins possible*socio=rien d'imaginer des mesures*socio=et structurelles*socio=uv4 qui viendraient compléter les politiques*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien menées dans le cadre*socio=rien de notre stratégie*socio=et de base*socio=rien pour une expansion*socio=ec2 durable*socio=uv4. Dans la mesure*socio=rien où nous pourrons trouver de telles mesures*socio=et, il nous sera possible*socio=rien en même temps*socio=rien de raccourcir la période*socio=te nécessaire*socio=rien au retour*socio=rien au plein_emploi*socio=uv3, et aussi de rendre la stratégie*socio=et de base*socio=rien elle-même plus acceptable*socio=uv2 tant sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et que politique*socio=et. En tant que secrétaire_général*socio=rien de l'OCDE*socio=ac, je voudrais vous dire combien je suis persuadé que nous ne pouvons nous accommoder ni de l'inflation*socio=ec2 ni du chômage*socio=ec1. Les pays*socio=ac de l'Ouest*socio=te, à économie_de_marché*socio=ec1, coopérant dans le cadre*socio=rien de l'OCDE*socio=ac, doivent continuer, par des mesures*socio=et de régulation*socio=et appropriées, à viser les objectifs*socio=uv4 de revenu*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1 qui sont fondamentaux*socio=uv4 pour notre mode_de_vie*socio=uv1. Mais pour y arriver, il faut que nos économies*socio=ec1 fonctionnent de manière*socio=rien efficace*socio=uv4, et c'est*socio=rien pourquoi nous devons sortir du dilemme*socio=rien inflation-chômage et non pas nous y laisser enfermer. Ce qu'il nous faut trouver, ce n'est*socio=rien pas *socio=rien un chemin entièrement*socio=nil nouveau *socio=nil qui mène au plein_emploi*socio=uv3, mais *socio=rien un chemin plus*socio=nil large *socio=nil qui consiste en *socio=rien un dosage *socio=nil plus élaboré de mesures*socio=et macro-économiques*socio=ec1 et de mesures*socio=et structurelles*socio=uv4. J'espère que mes remarques vous auront convaincus de l'espoir*socio=uv1 que je place*socio=rien dans cette conférence*socio=rien, qui devrait, à mes yeux*socio=rien, marquer une étape*socio=te importante*socio=rien dans la mise au point*socio=rien d'une telle stratégie*socio=et du plein_emploi*socio=uv3 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac.