*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1978 } Introduction*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien rapport déposé *socio=nil par le secrétaire_général*socio=rien de l'OCDE*socio=ac en 1978 ayant pour titre*socio=rien "Une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te pour les politiques*socio=et de l'emploi*socio=ec1 et de la main-d'_oeuvre*socio=ac". L'IMPORTANCE*socio=rien ET LA NATURE*socio=rien DU PROBLEME. LA SITUATION*socio=rien ACTUELLE*socio=te DU CHOMAGE ET SES PERSPECTIVES*socio=te D'ÉVOLUTION*socio=rien A moyen_terme*socio=te. Depuis trois ans*socio=rien environ, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te oscille aux alentours*socio=rien de 5 à 5,5%. En dépit*socio=rien d'un*socio=rien certain*socio=rien redressement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 depuis le milieu*socio=rien de 1975 et d'une légère*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1, le nombre*socio=rien des sans-travail n'est*socio=rien pas redescendu au-dessous du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 où il était monté au milieu*socio=rien de la récession*socio=ec2 (voir graphique*socio=rien 1). Or*socio=rien, le chômage*socio=ec1 recensé n'est*socio=rien que l'un*socio=rien des divers symptômes*socio=rien de la sous-utilisation*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac. Parmi les autres figurent les réductions*socio=ec2 d'horaires*socio=rien de travail*socio=ec1, les retours de *socio=ac travailleurs immigrés *socio=nil dans leur pays*socio=ac d'origine*socio=rien, les renoncements de travailleurs*socio=ac découragés qui quittent la population_active*socio=ac, la détérioration*socio=uv4 du potentiel*socio=uv4 humain*socio=uv1 qui résulte des compétences*socio=uv3 non utilisées et le ralentissement*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 de la productivité*socio=uv3. Si l'on tenait compte*socio=rien de tous ces facteurs*socio=rien, l'affaissement*socio=rien effectif*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 apparaîtrait sans doute*socio=rien beaucoup plus profond*socio=rien que ne l'indique le chômage*socio=ec1 recensé. La persistance*socio=te du marasme*socio=ec2 et l'importance*socio=rien de l'affaissement*socio=rien qu'on observe actuellement sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 donnent à penser que la *socio=rien situation présente *socio=nil ne peut être*socio=rien appréciée en profondeur*socio=rien que si le champ*socio=rien de l'analyse*socio=rien est*socio=rien élargi de façon*socio=rien à englober les tendances*socio=ec2 évolutives*socio=uv2 à moyen_terme*socio=te qu'on a observées dans le passé*socio=te et celles qu'on peut prévoir pour l'avenir*socio=te. Les diagrammes 1 à 3 de l'annexe*socio=rien 1 font apparaître que depuis 1969 environ, année*socio=rien où son niveau*socio=rien a globalement augmenté dans la zone_de_l'_ocde*socio=te, le chômage*socio=ec1 a connu une tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien, indépendante*socio=uv2 des fluctuations*socio=ec2 conjoncturelles*socio=uv4 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Le diagramme*socio=rien 1a montre qu'aussi bien*socio=rien la population_active*socio=ac totale*socio=rien que l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien (zone_de_l'_ocde*socio=te) augmentaient régulièrement depuis 1965, mais que le *socio=rien niveau absolu *socio=nil de la population*socio=ac employée*socio=rien a baissé après*socio=rien 1974. L'accroissement*socio=ec2 de la population_active*socio=ac totale*socio=rien a été*socio=rien remarquablement régulier*socio=ec2, alors que la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 *socio=rien total marque de*socio=nil légères *socio=nil accélérations en 1966, 1969 et 1973, années*socio=rien où l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 a été*socio=rien plus rapide*socio=rien. Mais il *socio=rien est intéressant *socio=nil de noter que, même entre 1965 et 1969, période*socio=te où l'accroissement*socio=ec2 de la population_active*socio=ac était régulier*socio=ec2, le chômage*socio=ec1 *socio=rien total est *socio=nil demeuré relativement constant*socio=rien, comme 1 'indique le diagramme*socio=rien 1b, autour de six millions*socio=rien de personnes*socio=ac. Le diagramme*socio=rien 2 permet de comparer l'évolution*socio=rien des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 de divers pays*socio=ac, ajustés en fonction*socio=rien des normes*socio=et utilisées aux États-unis*socio=ac; il montre qu'au Canada*socio=ac, en France*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, la tendance*socio=ec2 foncière*socio=ec1 à l'augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 s'est*socio=rien sans doute*socio=rien amorcée dès 1966. Le diagramme*socio=rien 3, enfin, retrace l'augmentation*socio=ec2 en pourcentage*socio=rien des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 d'une année*socio=rien à l'autre. Depuis 1968, dans quasiment tous les pays*socio=ac (seules*socio=rien exceptions*socio=rien: l'Autriche*socio=ac, la Grèce, la Norvège*socio=ac et la Suède*socio=ac), les *socio=rien variations annuelles positives*socio=uv4 du*socio=nil taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 ont*socio=nil été plus*socio=nil nombreuses *socio=nil que ses *socio=rien variations annuelles négatives.*socio=nil *socio=nil Ce qui est*socio=rien plus préoccupant*socio=uv4 pour le long_terme*socio=te que les niveaux*socio=rien actuellement élevés*socio=uv4 du chômage*socio=ec1, qui baisseront avec la reprise de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, c'est*socio=rien que la nature*socio=rien même du chômage*socio=ec1 est*socio=rien sans doute*socio=rien en train*socio=rien de changer. Si tel est*socio=rien le cas*socio=rien, cela peut rendre le chômage*socio=ec1 moins sensible*socio=rien à l'influence des mesures*socio=et classiques*socio=rien de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1. Cette conclusion*socio=rien, qui est*socio=rien fondée sur*socio=rien l'observation*socio=ec2 de la tendance*socio=ec2 foncière*socio=ec1 à l'augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, se trouve corroborée par la comparaison*socio=rien des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 observés aux sommets*socio=rien des différents*socio=rien cycles*socio=te conjoncturels*socio=uv4 et par la comparaison*socio=rien des vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 (voir chapitre*socio=rien I). Comment se présentent les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien dans l'avenir*socio=te? Le diagramme*socio=rien 1a indique que le niveau*socio=rien actuellement élevé*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 est*socio=rien imputable*socio=uv2 dans une *socio=rien large mesure au*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, laquelle marquera une reprise à moyen_terme*socio=te. Une partie*socio=rien du chômage*socio=ec1 actuel*socio=te sera donc influencée par des mesures*socio=et générales*socio=rien de relance*socio=uv3. Toutefois, les projections*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1 main-d'_oeuvre*socio=ac (voir chapitre*socio=rien 1) font apparaître que le niveau*socio=rien du chômage*socio=ec1 restera sans doute*socio=rien élevé*socio=uv4 à moyen_terme*socio=te. De plus, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4 *socio=nil dans la nature*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, de même que les changements*socio=uv3 intervenus dans le fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1, renforcent l'impression*socio=rien que le niveau*socio=rien du chômage*socio=ec1 aura sans doute*socio=rien tendance*socio=ec2 à demeurer élevé*socio=uv4. LES IMPLICATIONS*socio=rien. Il importe que soient convenablement pris en considération*socio=rien les *socio=ec1 coûts économiques *socio=nil et les inconvénients*socio=uv4 sociaux*socio=et que comporte un*socio=rien chômage*socio=ec1 prolongé et étendu. Le chômage*socio=ec1 involontaire*socio=rien implique, en effet*socio=rien une perte*socio=ec2 de production*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 et, partant, une baisse*socio=ec2 relative*socio=rien du niveau*socio=rien de bien-être*socio=uv1 du corps*socio=rien social*socio=et. Il constitue un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 de ressources_humaines*socio=ec1 et une source*socio=rien de graves*socio=rien difficultés*socio=uv4 sociales*socio=et et économiques*socio=ec1. Les taux_de_croissance*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 par tête*socio=rien se sont déjà nettement dégradés, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil dans presque tous les pays_membres*socio=ac. Les programmes*socio=et de transferts_sociaux*socio=et (assurance-chômage*socio=et, *socio=et prestations sociales,*socio=nil *socio=nil etc..) absorbent*socio=rien une part*socio=rien constamment croissante*socio=rien du budget*socio=ec1 du secteur_public*socio=et dans les pays_membres*socio=ac, d'où des contraintes*socio=uv1 sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien pour d'autres usages*socio=rien ou un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 du secteur_public*socio=et. De surcroît*socio=rien, plus ces taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 élevés*socio=uv4 persistent, moins les mesures*socio=et de redressement*socio=ec2 ont d'emprise sur*socio=rien la situation*socio=rien: le capital_humain*socio=ec1 se dégrade, des travailleurs*socio=ac se découragent, deviennent des marginaux*socio=rien, ne peuvent plus rentrer sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1. Pour *socio=rien bon nombre des*socio=nil actifs*socio=uv4 *socio=nil de plus de quarante-cinq ans*socio=rien, le chômage*socio=ec1 devient une *socio=rien situation irréversible.*socio=nil Nombreux *socio=nil sont les jeunes*socio=ac qui atteignent l'âge*socio=rien adulte*socio=ac sans avoir eu de véritable*socio=rien expérience*socio=ec2 professionnelle*socio=ec1. Cette situation*socio=rien a de *socio=rien graves conséquences.*socio=nil Sur le*socio=nil plan économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil elle représente autant de chances*socio=rien manquées pour un*socio=rien investissement*socio=ec1 en capital_humain*socio=ec1. Les jeunes*socio=ac qui ne peuvent acquérir de véritable*socio=rien expérience*socio=ec2 professionnelle*socio=ec1 entreront dans la population_active*socio=ac, lorsqu'ils atteindront l'âge*socio=rien adulte*socio=ac, sans avoir pu acquérir le bagage de qualifications*socio=uv3 et d'aptitudes*socio=uv3 qui assure à un*socio=rien travailleur*socio=ac un*socio=rien flux*socio=ec1 de revenus*socio=ec1 pendant toute sa vie*socio=uv1. Cette situation*socio=rien peut aussi avoir des *socio=rien conséquences sur le*socio=nil plan social*socio=et,*socio=nil *socio=nil en démoralisant ceux qui essaient d'entrer, ou de rentrer, dans la population_active*socio=ac. Il s'agit là d'un*socio=rien inconvénient distinct*socio=rien de la perte*socio=ec2 de potentiel*socio=uv4 en ressources_humaines*socio=ec1, mesurée en termes*socio=rien strictement économiques*socio=ec1. Les difficultés*socio=uv4 que les nouveaux*socio=rien venus éprouvent à s'insérer dans la population_active*socio=ac posent un*socio=rien problème*socio=uv4 différent*socio=rien de celui que soulève l'insertion*socio=uv3 des catégories*socio=rien défavorisées*socio=uv2, lesquelles, en raison*socio=rien de leur faible*socio=rien productivité*socio=uv3 chronique*socio=rien, ne sont pas à même d'obtenir*socio=rien un*socio=rien emploi*socio=ec1 rémunéré stable*socio=uv4, même en situation*socio=rien de plein_emploi*socio=uv3, au *socio=rien sens classique *socio=nil de cette *socio=rien dernière expression.*socio=nil *socio=nil Et, bien*socio=rien que ces personnes*socio=ac bénéficient généralement d'aides*socio=uv1 sociales*socio=et, grâce*socio=rien à des programmes*socio=et de soutien*socio=uv3 des revenus*socio=ec1, leur exclusion*socio=uv1 continue*socio=rien d'un*socio=rien véritable*socio=rien emploi*socio=ec1 pose un*socio=rien problème*socio=uv4 qui peut avoir de *socio=rien graves conséquences sociales*socio=et *socio=nil si leurs potentialités ne peuvent pas être*socio=rien utilisées de façon*socio=rien productive*socio=uv4. L'analyse*socio=rien présentée au chapitre*socio=rien 1 montre que, plus que toute autre caractéristique*socio=rien - sexe*socio=rien, race, région*socio=te, profession, secteur*socio=rien d'activité*socio=rien - c'est*socio=rien l'âge*socio=rien qui, actuellement, introduit la discrimination*socio=uv1 la plus nette*socio=rien dans la population_active*socio=ac, en ce qui concerne les possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 à un*socio=rien emploi*socio=ec1 durable*socio=uv4. Lorsque les entreprises*socio=ac considèrent leurs dépenses*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac comme des coûts*socio=ec1 fixes ou quasiment fixes (on verra plus loin*socio=rien pourquoi ce *socio=rien cas est *socio=nil de plus en plus répandu) et que l'économie*socio=ec1 ne crée pas pendant *socio=rien un temps *socio=nil suffisamment d'emplois*socio=ec1, *socio=rien un certain clivage*socio=ec2 a*socio=nil tendance*socio=ec2 *socio=nil à se produire entre ceux qui ont la chance*socio=rien d'avoir un*socio=rien emploi*socio=ec1 et de le garder et ceux qui n'ont pas cette chance*socio=rien. Les premiers*socio=rien - et cela se comprend - cherchent à dresser des barrières*socio=rien protectrices derrière lesquelles ils se retranchent pour cristalliser leur situation*socio=rien; ces barrières*socio=rien ont souvent pour effet*socio=rien d'accroître le coût*socio=ec1 pour les employeurs*socio=ac de l'embauche*socio=ec1 et des licenciements*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Par sa continuité*socio=uv1, le chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 a aussi pour effet*socio=rien de décourager les catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac qui se situent sur*socio=rien les marges de la population_active*socio=ac: minorités*socio=ac, migrants*socio=ac, deuxièmes apporteurs de revenu*socio=ec1 dans les ménages*socio=ac, jeunes*socio=ac, retraités*socio=ac involontaires. Ces travailleurs*socio=ac entrent dans la population_active*socio=ac ou en sortent selon qu'augmentent ou que diminuent les possibilités*socio=rien que leur offre*socio=rien à cet égard*socio=rien le niveau*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Mais il serait simpliste de postuler que cette instabilité*socio=uv3 de comportement*socio=rien à l'égard*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 serait due uniquement*socio=rien à l'encombrement du marché_du_travail*socio=ec1 et d'en conclure qu'une impossibilité*socio=rien prolongée, pour ces groupes*socio=ac, d'accéder à ce marché*socio=ec1 ne serait pas particulièrement préoccupante*socio=uv4. Le *socio=rien seul fait *socio=nil que ces travailleurs*socio=ac ont quitté la population_active*socio=ac ne signifie pas nécessairement qu'ils l'ont fait*socio=rien de *socio=rien bon gré;*socio=nil le*socio=nil fait *socio=nil qu'ils renoncent, par découragement*socio=uv1, à trouver *socio=rien un nouvel emploi*socio=ec1 peut*socio=nil être *socio=nil lié à des difficultés*socio=uv4 économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et considérables*socio=rien. Enfin, la prolongation*socio=rien du chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 a aussi de *socio=rien graves implications sur le*socio=nil plan international*socio=te.*socio=nil *socio=nil Plus longtemps le chômage*socio=ec1 *socio=rien reste supérieur aux*socio=nil niveaux *socio=nil correspondant à des degrés*socio=rien raisonnables*socio=uv4 de *socio=rien pleine utilisation des*socio=nil capacités*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil plus s'accentuent dans chaque pays*socio=ac les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et. Les restrictions*socio=et aux échanges*socio=ec1 ont évidemment de graves*socio=rien répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac. Le problème*socio=uv4 est*socio=rien particulièrement aigu*socio=rien pour les pays_membres*socio=ac en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 qui ne disposent ni de ressources_naturelles*socio=ec1 ni des produits*socio=rien manufacturés qui leur permettraient de les acquérir. Outre qu'ils connaissent, comme les autres pays*socio=ac, les problèmes*socio=uv4 généraux*socio=rien que posent les coûts*socio=ec1 élevés*socio=uv4 des biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 et des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, ces pays*socio=ac supportent une part*socio=rien inéquitable des difficultés*socio=uv4 que crée le marasme*socio=ec2 international*socio=te concernant la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Leurs difficultés*socio=uv4 ont été*socio=rien accentuées par la décision*socio=rien, prise*socio=rien par *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_membres*socio=ac *socio=nil industrialisés, de restreindre davantage les entrées de main-d'_oeuvre*socio=ac étrangère*socio=te et de réduire le niveau*socio=rien actuel*socio=te de celle-ci en encourageant le retour*socio=rien des travailleurs*socio=ac étrangers*socio=te dans leur pays*socio=ac d'origine*socio=rien. LES CAUSES*socio=rien. En même temps*socio=rien, le cas*socio=rien échéant, qu'à divers autres facteurs*socio=rien dont l'importance*socio=rien varie d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, la situation*socio=rien actuelle*socio=te de l'emploi*socio=ec1 et l'appréciation*socio=uv1 assez pessimiste*socio=uv2 de ses perspectives*socio=te probables*socio=uv4 d'évolution*socio=rien pendant *socio=rien un certain temps sont*socio=nil imputables*socio=uv2 *socio=nil essentiellement à trois causes*socio=rien interdépendantes*socio=uv4: la déficience*socio=rien de la demande*socio=ec1, due principalement aux contraintes*socio=uv1 pesant sur*socio=rien les politiques*socio=et de régulation*socio=et et aux incertitudes*socio=uv3 affectant l'appréciation*socio=uv1 par le secteur_privé*socio=et des perspectives*socio=te d'avenir*socio=te; des changements*socio=uv3 notables*socio=rien affectant le niveau*socio=rien et la structure*socio=ec1 de l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, non accompagnés de changements*socio=uv3 correspondants*socio=rien dans la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac; des contraintes*socio=uv1 pesant sur*socio=rien d'autres facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 (investissements*socio=ec1, énergie*socio=ec1) ou des changements*socio=uv3 dans le coût*socio=ec1 ou la rigidité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac par rapport*socio=rien à ces autres facteurs*socio=rien. Le chapitre*socio=rien 1 identifie deux *socio=rien causes supplémentaires,*socio=nil moins*socio=nil importantes *socio=nil toutefois: des glissements de main-d'_oeuvre*socio=ac vers le secteur*socio=rien tertiaire, qui ont accentué les *socio=ec2 pressions inflationnistes,*socio=nil *socio=nil lesquelles ont, à leur tour*socio=rien, contribué à inciter les autorités*socio=et à mettre en oeuvre*socio=rien une politique_économique*socio=et plus stricte*socio=rien; des flux*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac plus importants*socio=rien, à tous les niveaux*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1 globales*socio=rien, qui ont accru les possibilités*socio=rien de chômage*socio=ec1 de transition*socio=uv3. Il apparaît à l'évidence*socio=rien que le facteur*socio=rien qui exerce l'influence la plus importante*socio=rien et la plus généralisée est*socio=rien l'insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1. Si l'on ne peut pas vendre de biens*socio=ec1 et de services*socio=et, on ne se procure pas de facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, du moins pas sur*socio=rien le marché*socio=ec1 privé*socio=et. Il importe aussi de ne pas perdre de vue*socio=rien que l'insuffisance*socio=uv3 actuelle*socio=te de la demande*socio=ec1 n'est*socio=rien sans doute*socio=rien pas *socio=rien uniquement un phénomène purement*socio=nil conjoncturel*socio=uv4 *socio=nil et qu'elle peut durer en moyenne*socio=rien période*socio=te, compte*socio=rien tenu des efforts*socio=uv1 actuels*socio=te visant à briser l'enchaînement prix-salaires et du danger*socio=uv1 d'une résurgence*socio=ec2 possible*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. Dans la terminologie classique*socio=rien, les causes*socio=rien de chômage*socio=ec1 autres que l'insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 sont appelées facteurs*socio=rien frictionnels ou facteurs*socio=rien structurels*socio=uv4. Mais ces distinctions sont devenues de plus en plus floues, notamment en ce qui concerne l'expression*socio=rien "chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4", qui est*socio=rien maintenant *socio=rien un modèle *socio=nil d'imprécision. Lorsque cette expression*socio=rien a commencé à devenir*socio=rien d'usage*socio=rien courant*socio=rien, au début*socio=rien des années*socio=rien 1960, sa définition*socio=rien était assez étroite*socio=rien. Elle visait le fait*socio=rien que le nombre*socio=rien, l'implantation*socio=rien ou la répartition*socio=uv3 des postes*socio=rien de travail*socio=ec1 offerts*socio=rien par les employeurs*socio=ac différaient du nombre*socio=rien, de l'implantation*socio=rien ou de la répartition*socio=uv3 des postes*socio=rien de travail*socio=ec1 demandés par la population_active*socio=ac, même lorsque le nombre*socio=rien des vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1 était au moins égal*socio=rien à celui des demandes*socio=et, c'est-à-dire lorsqu'il n'y avait pas de chômage*socio=ec1 imputable*socio=uv2 à l'insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1. Des expressions corollaires visaient les "déséquilibres*socio=uv4" entre l'_offre_et_la_demande*socio=ec1 ou les "goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2" de l'_offre*socio=ec1. Or*socio=rien, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil l'acception du qualificatif "structurel*socio=uv4" s'est*socio=rien considérablement*socio=rien élargie, de sorte*socio=rien qu'elle englobe maintenant tous les changements*socio=uv3 de l'_offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1 qui peuvent entraîner une augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, quel que soit le niveau*socio=rien de la demande*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=et. Ainsi, l'arrivée*socio=rien à l'âge*socio=rien adulte*socio=ac des enfants*socio=ac mis au monde*socio=te pendant la "vague de naissances*socio=rien" qui a déferlé après*socio=rien la Seconde Guerre*socio=et mondiale*socio=te, l'augmentation*socio=ec2 du taux*socio=rien d'activité*socio=rien de la *socio=ac population féminine,*socio=nil le*socio=nil relèvement*socio=ec2 des*socio=nil prestations*socio=et de*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 insuffisante*socio=uv4 du*socio=nil stock*socio=ec1 de*socio=nil capital*socio=ec1 par*socio=nil rapport*socio=rien *socio=nil à la progression*socio=ec2 des ressources*socio=ec1 en main-d'_oeuvre*socio=ac disponible*socio=rien, tous ces facteurs*socio=rien seraient considérés, selon la définition*socio=rien élargie, comme des changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4 entraînant une augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4. Reste*socio=rien qu'il est*socio=rien extrêmement difficile*socio=rien de faire empiriquement une distinction*socio=rien très nette*socio=rien entre les effets*socio=rien de l'insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 et les effets*socio=rien de structure*socio=ec1. Plus l'insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 persiste, plus le chômage*socio=ec1 s'enracine et, partant, plus sa composante*socio=rien structurelle*socio=uv4 prend de l'importance*socio=rien. Tel a été*socio=rien particulièrement le cas*socio=rien durant la *socio=te période actuelle de*socio=nil lente*socio=rien *socio=nil reprise, où s'est*socio=rien affirmée une tendance*socio=ec2 marquée à un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des rigidités*socio=uv3 structurelles*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1. L'absence*socio=rien de confiance*socio=uv1 vis-à-vis des perspectives*socio=te à venir pour la demande*socio=ec1 inhibe l'investissement*socio=ec1, créant ainsi le risque*socio=uv4 de disposer dans le futur*socio=rien d'un*socio=rien stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1 insuffisant*socio=uv4 et donc de connaître des goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 qui apparaîtraient avant que la main-d'_oeuvre*socio=ac au chômage*socio=ec1 soit absorbée. Inversement, le dynamisme*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien tend généralement à atténuer ces problèmes*socio=uv4 de chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4. C'est*socio=rien notamment pour cette raison*socio=rien que, pendant les années*socio=rien 1950 et les années*socio=rien 1960, le marché_du_travail*socio=ec1 a pu s'adapter*socio=rien aux changements*socio=uv3 continuels de l'_offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil "ses artères se sont durcies" et cette "artériosclérose" a été*socio=rien accentuée par l'insuffisance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. Un*socio=rien regain*socio=ec2 d'expansion*socio=ec2 de cette dernière*socio=rien ne suffira pas, à elle seule*socio=rien, à rendre leur souplesse*socio=uv3 aux "artères" du marché_du_travail*socio=ec1, mais elle créera *socio=rien un climat plus*socio=nil favorable*socio=ec2 à*socio=nil un fonctionnement plus*socio=nil efficace*socio=uv4 des*socio=nil forces*socio=uv1 *socio=nil qui tendent à équilibrer marché_du_travail*socio=ec1 et du capital*socio=ec1. Du fait*socio=rien de l'importance*socio=rien qui s'attache à déterminer quels sont les *socio=rien facteurs sous-jacents *socio=nil à la croissance*socio=uv3 du chômage*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil et comment ils réagiraient à une reprise économique*socio=ec1 à *socio=rien grande échelle,*socio=nil *socio=nil on a tenté dans une annexe*socio=rien au *socio=rien présent rapport *socio=nil de quantifier les effets*socio=rien du niveau*socio=rien de la demande*socio=ec1 et les autres causes*socio=rien plus structurelles*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 actuel*socio=te. Compte*socio=rien tenu des difficultés*socio=uv4 déjà évoquées pour séparer ces aspects*socio=rien de la croissance*socio=uv3 du chômage*socio=ec1, les estimations*socio=ec2 reflètent évidemment et par nécessité*socio=uv1 *socio=rien un important élément de*socio=nil jugement sur *socio=nil lequel les opinions*socio=ec2 peuvent légitimement*socio=rien différer. Néanmoins, on a estimé qu'une telle approche pouvait être*socio=rien utile*socio=uv4 au *socio=et débat politique,*socio=nil *socio=nil spécialement pour évaluer les limites*socio=rien des politiques*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1. Comme l'objectif*socio=uv4 de ce rapport*socio=rien, cependant, concerne les politiques*socio=et à moyen_terme*socio=te de la main-d'_oeuvre*socio=ac et de l'emploi*socio=ec1, la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'analyse*socio=rien développée*socio=uv4 au chapitre*socio=rien 1 sur*socio=rien les causes*socio=rien du chômage*socio=ec1 est*socio=rien consacrée à l'identification*socio=rien des évolutions*socio=rien de divers ordres*socio=rien, autres que le niveau*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, et susceptibles*socio=rien d'affecter le chômage*socio=ec1 et autres *socio=uv4 déséquilibres structurels sur*socio=rien le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil LES*socio=nil *socio=rien PRINCIPALES LIGNES D'*socio=nil ACTION POSSIBLES.*socio=nil *socio=nil Quelles que soient, en *socio=rien dernière analyse,*socio=nil les*socio=nil causes du*socio=nil chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 *socio=nil qu'on observe actuellement, les effets*socio=rien de ce dernier*socio=rien sont essentiellement les mêmes: gaspillage*socio=uv3 de ressources*socio=ec1 dans le présent*socio=rien et dans l'avenir*socio=te, nécessité*socio=uv1 corrélative d'un*socio=rien onéreux*socio=uv4 transfert*socio=ec1 de revenus*socio=ec1. Il en est*socio=rien de même, mais dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil des*socio=nil grandes options *socio=nil qui s'offrent sur*socio=rien le plan*socio=rien de la politique_économique*socio=et et sociale*socio=et. Ramenées à l'essentiel*socio=uv4, les *socio=rien principales lignes d'*socio=nil action possibles *socio=nil sont au nombre*socio=rien de quatre: - accroître l'emploi*socio=ec1; - réduire l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac; - réduire les rigidités*socio=uv3 qui affectent l'ajustement*socio=et des salaires*socio=ec1 en vue*socio=rien d'annuler l'_offre*socio=ec1 *socio=rien excédentaire sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil - atténuer les conséquences*socio=rien économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et du chômage*socio=ec1. En outre, pour réduire le chômage*socio=ec1 frictionnel et le chômage*socio=ec1 dû à l'inadaptation*socio=uv3 entre l'_offre_et_la_demande*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1, on peut utiliser des politiques*socio=et d'adaptation*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac, telles que: transition*socio=uv3 facilitée entre l'enseignement*socio=et et la vie_active*socio=ec1, formation_professionnelle*socio=et, aides*socio=uv1 à la mobilité*socio=uv3 et au placement*socio=ec1. Ces mesures*socio=et peuvent améliorer considérablement*socio=rien le fonctionnement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1, mais elles ne peuvent entraîner qu'une baisse*socio=ec2 limitée du taux*socio=rien global*socio=te de chômage*socio=ec1 aussi longtemps que les emplois*socio=ec1 vacants*socio=rien sont virtuellement inexistants*socio=rien. Ce *socio=rien rapport est *socio=nil essentiellement consacré à la première*socio=rien des quatre lignes*socio=rien d'action*socio=rien envisagées ci-dessus: accroître la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, tant globalement que sélectivement, afin d'offrir un*socio=rien emploi*socio=ec1 à tous ceux qui sont à même et désireux*socio=uv2 de travailler aux taux*socio=rien de salaire*socio=ec1 courants*socio=te. Mais une telle politique*socio=et doit tenir compte*socio=rien des tendances*socio=ec2 sous-jacentes*socio=rien de l'évolution*socio=rien des structures*socio=ec1 et doit être*socio=rien coordonnée avec une politique*socio=et structurelle*socio=uv4 appropriée. C'est*socio=rien pourquoi ce rapport*socio=rien insistera aussi sur*socio=rien l'analyse*socio=rien des tendances*socio=ec2 structurelles*socio=uv4 du marché*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 et des politiques*socio=et découlant d'une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te adaptée à ces tendances*socio=ec2. Étant donné que la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac (ou toute autre variable*socio=ec2 analogue*socio=rien) dépend de la demande*socio=ec1 dont fait*socio=rien l'objet*socio=rien la production*socio=ec1 réalisée grâce*socio=rien à cette main-d'_oeuvre*socio=ac, l'une des méthodes*socio=rien les plus directes*socio=rien qu'on peut utiliser pour accroître l'emploi*socio=ec1 consiste à accroître la demande*socio=ec1 dont fait*socio=rien l'objet*socio=rien la production*socio=ec1 réalisée grâce*socio=rien à la main-d'_oeuvre*socio=ac. Dans le cas*socio=rien le plus général*socio=rien, on peut le faire en accroissant la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. C'est*socio=rien la première*socio=rien, et la plus évidente*socio=rien, ligne*socio=rien d'action*socio=rien à suivre pour stimuler l'emploi*socio=ec1. Il se peut qu'une *socio=rien demande globale dynamique*socio=uv4 *socio=nil ne soit pas toujours une *socio=rien condition suffisante du*socio=nil plein_emploi*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil mais elle en est*socio=rien très certainement toujours une *socio=rien condition nécessaire.*socio=nil *socio=nil A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te - et il en sera de même dans l'avenir*socio=te prévisible*socio=uv4 - trois contraintes*socio=uv1 principales*socio=rien limitent les possibilités*socio=rien qu'ont les gouvernements*socio=ac de stimuler suffisamment la demande*socio=ec1 pour qu'elle puisse entraîner une résorption*socio=ec2 totale*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac inemployée: - la nécessité*socio=uv1 de juguler l'inflation*socio=ec2; - la nécessité*socio=uv1 d'équilibrer la balance_des_paiements*socio=ec1; - la nécessité*socio=uv1 de limiter*socio=rien les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. On peut se demander si ces contraintes*socio=uv1 sont (ou devraient être*socio=rien) effectivement*socio=rien aussi astreignantes que certains pays_membres*socio=ac le pensent, mais le *socio=rien fait est *socio=nil que des décisions*socio=rien d'orientation*socio=et ont déjà *socio=rien été prises sur ces*socio=nil différents sujets,*socio=nil leur*socio=nil examen*socio=ec2 *socio=nil n'entre pas dans le cadre*socio=rien de ce rapport*socio=rien, sauf dans la mesure*socio=rien où elles font partie*socio=rien du contexte*socio=rien des problèmes*socio=uv4 de choix*socio=uv1 et d'action*socio=rien qu'il étudie. En particulier*socio=rien, motivés par leur détermination*socio=rien de juguler l'inflation*socio=ec2 et par leur souci*socio=rien d'éviter une résurgence*socio=ec2 de celle-ci, les *socio=ac gouvernements Membres *socio=nil de l'OCDE*socio=ac sont convenus, en juin*socio=rien 1976 (et ont réaffirmé leur accord*socio=uv1, en juin*socio=rien 1977), d'une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te destinée à réaliser "une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 modérée mais durable*socio=uv4". En traçant une orientation*socio=et qui s'impose à tout moment*socio=rien, cette décision*socio=rien équivaut en fait*socio=rien à une contrainte*socio=uv1 venant limiter*socio=rien la gamme*socio=rien des *socio=rien actions destinées *socio=nil à stimuler l'emploi*socio=ec1. Étant donné la vigueur*socio=uv3 des contraintes*socio=uv1 s'exerçant sur*socio=rien les politiques*socio=et expansionnistes*socio=ec2, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac soumettent maintenant à un*socio=rien examen*socio=ec2 sérieux*socio=uv4 la deuxième*socio=rien des *socio=rien grandes lignes d'*socio=nil action *socio=nil indiquées plus haut*socio=rien, qui consiste essentiellement à mettre en oeuvre*socio=rien des mesures*socio=et destinées*socio=rien à réduire soit le taux*socio=rien d'activité*socio=rien de la population_active*socio=ac soit la durée*socio=te du travail*socio=ec1. Dans ce cas*socio=rien, le chômage*socio=ec1 serait en quelque sorte*socio=rien rejeté sur*socio=rien ceux qui peuvent s'accommoder de demeurer par intermittence au-dehors de la population_active*socio=ac - voire qui le préfèrent dans *socio=rien certaines circonstances.*socio=nil Ou*socio=nil bien,*socio=nil grâce à*socio=nil un raccourcissement*socio=ec2 *socio=nil de la durée*socio=te du travail*socio=ec1, le chômage*socio=ec1 serait réparti sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien ou une *socio=rien importante fraction *socio=nil de la population_active*socio=ac, au lieu*socio=rien de frapper plus durement que les autres une *socio=rien petite fraction *socio=nil seulement de celle-ci. Cette méthode*socio=rien, toutefois, exige que les deux *socio=rien questions suivantes *socio=nil soient soigneusement examinées: - la notion*socio=rien d'un*socio=rien stock*socio=ec1 "donné" d'emplois*socio=ec1 disponibles*socio=rien, à partager entre tous, suppose qu'on a préalablement et délibérément pris une décision*socio=rien concernant la limitation*socio=uv3 de l'expansion*socio=ec2 globale*socio=rien de la demande*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 (choix*socio=uv1 principalement déterminé, dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, par la préoccupation*socio=uv4 touchant l'inflation*socio=ec2); - la redistribution*socio=et du fardeau*socio=uv4 que constitue le chômage*socio=ec1 implique que le niveau*socio=rien de bien-être*socio=uv1 des chômeurs*socio=ac est*socio=rien relevé moyennant *socio=rien un abaissement du*socio=nil niveau de*socio=nil bien-être*socio=uv1 du*socio=nil reste *socio=nil de la population_active*socio=ac. Dans la mesure*socio=rien où il n'y aurait pas réellement redistribution*socio=et, c'est-à-dire où la situation*socio=rien des chômeurs*socio=ac s'améliorerait sans que se dégrade relativement celle des autres membres*socio=ac de la population_active*socio=ac, les revendications*socio=uv1 se multiplieraient et les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil s'accentueraient. De ce fait*socio=rien, toute la stratégie*socio=et serait mise en échec*socio=uv1, puisque le choix*socio=uv1 initial*socio=rien, fondé sur*socio=rien une limitation*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 et, partant, *socio=rien sur un nombre *socio=nil limité d'emplois*socio=ec1 disponibles*socio=rien, avait été*socio=rien dicté par la crainte*socio=uv1 de créer des *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil Le*socio=nil succès*socio=uv1 des*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil visant à réduire l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac afin de combattre*socio=rien le chômage*socio=ec1 dépend donc essentiellement des possibilités*socio=rien de réaliser effectivement*socio=rien une redistribution*socio=et du bien-être*socio=uv1. Ces possibilités*socio=rien dépendent elles-mêmes d'une multitude*socio=rien de facteurs*socio=rien institutionnels*socio=et, historiques*socio=te, psychologiques*socio=rien et politiques*socio=et. Ces facteurs*socio=rien varient considérablement*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre et l'analyse*socio=rien économique*socio=ec1 n'est*socio=rien guère d'un*socio=rien grand*socio=rien secours dans ce domaine*socio=rien. Le dispositif*socio=et de relations*socio=rien sociales*socio=et en place*socio=rien dans un*socio=rien pays*socio=ac, la cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et du pays*socio=ac, l'habileté politique*socio=et de ses dirigeants*socio=ac, etc.., tous ces facteurs*socio=rien jouent *socio=rien un rôle *socio=nil plus ou moins important*socio=rien. En raison*socio=rien de l'incertitude*socio=uv3 et de la grande*socio=rien diversité*socio=uv1 de ces variables*socio=ec2, lesquelles, en outre, diffèrent considérablement*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, cette *socio=rien deuxième ligne d'*socio=nil action possible *socio=nil ne peut être*socio=rien étudiée de façon*socio=rien tant soit peu approfondie dans le *socio=rien présent rapport.*socio=nil La*socio=nil troisième ligne d'*socio=nil action,*socio=nil *socio=nil visant à améliorer les ajustements*socio=et de salaires*socio=ec1, repose sur*socio=rien l'idée*socio=rien selon laquelle la rigidité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 et les difficultés*socio=uv4 à les faire s'ajuster aux prix*socio=ec1, aux coûts*socio=ec1 des autres facteurs*socio=rien, ou entre eux, constituent une des *socio=rien explications majeures aux*socio=nil déséquilibres*socio=uv4 du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil particulier,*socio=nil les*socio=nil évolutions *socio=nil qui affectent la taille, la croissance*socio=uv3 et la composition*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac réclament - selon cette opinion*socio=ec2 - des ajustements*socio=et plus souples*socio=uv4 des salaires*socio=ec1 si l'on veut obtenir*socio=rien l'équilibre*socio=uv3 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, c'est-à-dire le plein_emploi*socio=uv3. En conséquence*socio=rien, le processus*socio=te de détermination*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 devient un*socio=rien des *socio=rien points clés sur *socio=nil lesquels il faut intervenir. Ceci soulève *socio=rien un grand nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil variés, tels que la dynamique*socio=uv4 salaires-prix dans les économies*socio=ec1 contemporaines, le changement*socio=uv3 dans les attitudes*socio=uv3 et les objectifs*socio=uv4 de la négociation_collective*socio=ec1, l'importance*socio=rien croissante*socio=rien des coûts*socio=ec1 autres que ceux du travail*socio=ec1, et la nature*socio=rien de plus en plus fixe de ces derniers*socio=rien. Du côté*socio=rien des politiques*socio=et sont en question*socio=rien la réglementation*socio=et touchant à la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1, les politiques*socio=et des revenus*socio=ec1, les systèmes*socio=rien de garantie des revenus*socio=ec1 et de transferts*socio=ec1. Bien*socio=rien qu'il soit brièvement traité*socio=rien dans ce rapport*socio=rien de quelques-uns de ces problèmes*socio=uv4, ce serait clairement dépasser son champ*socio=rien, en même temps*socio=rien que celui des politiques*socio=et d'emploi*socio=ec1 et de main-d'_oeuvre*socio=ac, que de couvrir tout à la fois*socio=rien la négociation_collective*socio=ec1, la politique*socio=et des revenus*socio=ec1, et autres mesures*socio=et susceptibles*socio=rien d'influer sur*socio=rien les prix*socio=ec1 des facteurs*socio=rien et des produits*socio=rien. On n'entend pas pour autant suggérer que cette ligne*socio=rien d'action*socio=rien n'est*socio=rien pas considérée comme un*socio=rien autre élément*socio=rien essentiel*socio=uv4 d'une politique*socio=et visant à obtenir*socio=rien le plein_emploi*socio=uv3 à moyen_terme*socio=te. La *socio=rien quatrième grande ligne d'*socio=nil action possible *socio=nil consiste essentiellement à "s'accommoder du chômage*socio=ec1". Point*socio=rien n'est*socio=rien besoin*socio=uv1 d'insister sur*socio=rien les raisons*socio=rien pour lesquelles l'adoption*socio=rien de cette orientation*socio=et - qui n'est*socio=rien malheureusement pas la plus invraisemblable - déboucherait sur*socio=rien les résultats*socio=rien les plus néfastes*socio=rien à moyen_terme*socio=te. L'étude*socio=ec2 des problèmes*socio=uv4 économiques*socio=ec1 liés à la mise en oeuvre*socio=rien prolongée de systèmes*socio=rien de garantie des ressources*socio=ec1 est*socio=rien naturellement très instructive dans ce contexte*socio=rien. Cependant, le *socio=rien présent rapport *socio=nil répond au mandat*socio=rien: Que faire pour rétablir le plein_emploi*socio=uv3 à moyen_terme*socio=te? Il ne s'intéresse donc pas aux voies*socio=rien et moyens*socio=ec1 qui permettraient de s'accommoder du chômage*socio=ec1, *socio=rien quatrième ligne d'*socio=nil action possible.*socio=nil *socio=nil Les deux *socio=rien chapitres suivants *socio=nil ont pour but*socio=rien de donner un*socio=rien aperçu des principaux*socio=rien changements*socio=uv3 intervenus, entre les années*socio=rien 1960 et les années*socio=rien 1970, dans les tendances*socio=ec2 évolutives*socio=uv2 des marchés_du_travail*socio=ec1 et les politiques*socio=et d'emploi*socio=ec1. Le chapitre*socio=rien 1 étudie la façon*socio=rien dont ces marchés*socio=ec1 se sont modifiés, dans leur structure*socio=ec1 et dans leur fonctionnement*socio=rien, et met en lumière*socio=rien certains *socio=uv4 problèmes structurels importants*socio=rien *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 et qui devront être*socio=rien résolus par des actions*socio=rien appropriées à moyen_terme*socio=te. Le chapitre*socio=rien Il examine le déplacement*socio=rien du principal*socio=rien axe d'application*socio=rien des politiques*socio=et de main-d'_oeuvre*socio=ac depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 1960, et analyse*socio=rien le dilemme*socio=rien que crée actuellement la persistance*socio=te du marasme*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1. Le point*socio=rien étant ainsi fait*socio=rien, les deux *socio=rien derniers chapitres *socio=nil réexaminent de façon*socio=rien approfondie les *socio=rien principales options *socio=nil qui s'offrent sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'action*socio=rien, dans l'optique*socio=rien d'une stratégie*socio=et à moyen_terme*socio=te pour les politiques*socio=et d'emploi*socio=ec1 et de main-d'_oeuvre*socio=ac. Le chapitre*socio=rien III envisage *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et,*socio=nil globales ou*socio=nil sélectives*socio=uv4,*socio=nil destinées *socio=nil à accroître la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Le chapitre*socio=rien IV étudie les actions*socio=rien qu'il conviendrait de mener pour faire face*socio=rien aux *socio=rien importantes modifications structurelles*socio=uv4 du*socio=nil système d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil