*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1984 } Introduction*socio=rien des "perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1" de l'OCDE*socio=ac : 1984 LES EMPLOIS*socio=ec1, L'EFFICIENCE*socio=uv3 ET L'EQUITE SUR*socio=rien LE MARCHE*socio=rien ACTUEL*socio=te DU TRAVAIL*socio=ec1. A- LES PERSPECTIVES*socio=te DE L'EMPLOI*socio=ec1. L'an*socio=rien passé*socio=te, afin d'illustrer l'ampleur*socio=rien de la tâche*socio=rien qui attendait les pays_membres*socio=ac en matière*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1, l'OCDE*socio=ac avait observé qu'il faudrait créer chaque jour*socio=rien 20 000 nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 nets*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien cinq années *socio=nil à venir (1984-89) pour ramener le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac à son niveau*socio=rien de 1979, soit 19 millions*socio=rien. Un*socio=rien peu plus de 40 pour cent*socio=rien de cette *socio=rien création nette d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil incomberait à l'amérique_du_nord*socio=ac, à peu près le même pourcentage*socio=rien à l'Europe*socio=ac et 10 pour cent*socio=rien au Japon*socio=ac. En réalité*socio=ec2, durant l'année*socio=rien écoulée, l'amérique_du_nord*socio=ac a dépassé son quota, le Japon*socio=ac a presque atteint son objectif*socio=uv4, mais le déclin*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 s'est*socio=rien poursuivi en Europe*socio=ac. Le contraste entre les trois grandes*socio=rien régions*socio=te de l'OCDE*socio=ac en matière*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1 est*socio=rien frappant. Il est*socio=rien apparu avant la dernière*socio=rien récession*socio=ec2: durant les dix années*socio=rien qui ont précédé 1983, près de 18 millions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien ont été*socio=rien créés en amérique_du_nord*socio=ac, contre 5 millions*socio=rien au Japon*socio=ac, alors que l'Europe*socio=ac enregistrait une perte*socio=ec2 nette*socio=rien de 1,5 million*socio=rien de postes*socio=rien de travail*socio=ec1. L'évolution*socio=rien prévue du chômage*socio=ec1 en 1984 et 1985 est*socio=rien l'aspect*socio=rien le moins satisfaisant*socio=uv4 de la reprise en cours*socio=te. On s'attend que la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 reprenne dans la plupart*socio=rien des pays_membres*socio=ac et demeure forte*socio=rien aux États-unis*socio=ac, mais *socio=rien un recul sensible du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil en dehors de ce pays*socio=ac *socio=rien est improbable.*socio=nil Au*socio=nil Japon*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil devrait rester stable*socio=uv4. Si, en Europe*socio=ac, l'emploi*socio=ec1 a des chances*socio=rien de reprendre sa progression*socio=ec2 cette *socio=rien année après *socio=nil avoir diminué depuis plus de trois ans*socio=rien, cette reprise risque*socio=uv4 de ne pas être*socio=rien assez rapide*socio=rien pour compenser l'accroissement*socio=ec2 continu*socio=te de la population_active*socio=ac. Le chômage*socio=ec1 qui frappe actuellement plus de 18 millions*socio=rien de personnes*socio=ac en Europe*socio=ac devrait donc augmenter pour en toucher*socio=rien près de 20 millions*socio=rien d'ici la fin*socio=rien de l'année*socio=rien prochaine*socio=rien. Les perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 dépendront avant tout de l'ampleur*socio=rien et de la continuité*socio=uv1 de la reprise. Mais on s'aperçoit de plus en plus que la création*socio=rien de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 au rythme*socio=rien voulu pour faire sérieusement reculer le chômage*socio=ec1 demeurera *socio=rien un grave problème*socio=uv4 à*socio=nil moyen_terme*socio=te.*socio=nil *socio=nil Dans cette perspective*socio=rien temporelle, ce n'est*socio=rien pas seulement la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1, mais les effets*socio=rien des mutations*socio=ec2 structurelles*socio=uv4 qui détermineront les niveaux*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Le changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 offre*socio=rien de *socio=rien solides chances *socio=nil d'améliorer les perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1 et les niveaux_de_vie*socio=uv1. Mais il crée de grandes*socio=rien difficultés*socio=uv4 d'adaptation*socio=uv3 pour les travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien supprimé et pour les collectivités*socio=ac dans lesquelles ils vivent. En période*socio=te de chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et d'incertitude*socio=uv3 quant aux perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1, il *socio=rien est normal *socio=nil que le changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 suscite appréhensions et résistances*socio=uv3. D'où la crainte*socio=uv1 que l'introduction*socio=rien des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien entraîne une "croissance*socio=uv3 sans emploi*socio=ec1" et des revendications*socio=uv1 protectionnistes*socio=et envers la concurrence*socio=ec1 étrangère*socio=te. La *socio=rien tâche primordiale *socio=nil à laquelle les pays_de_l'_ocde*socio=ac se trouvent confrontés, consiste à accroître la capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 de leur économie*socio=ec1 afin que celle-ci puisse saisir le changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 comme une chance*socio=rien au lieu*socio=rien de l'écarter comme un*socio=rien danger*socio=uv1. Cette gageure met en lumière*socio=rien l'importance*socio=rien de la flexibilité*socio=uv3 dans le *socio=rien fonctionnement général *socio=nil de l'économie*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac ont besoin*socio=uv1 du climat*socio=rien que leur offrent des marchés*socio=ec1 ouverts*socio=uv4 pour susciter des possibilités*socio=rien de croissance*socio=uv3, et du stimulant que constitue une saine*socio=uv2 concurrence*socio=ec1 pour l'innovation*socio=uv3 et la capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3. Les marchés_du_travail*socio=ec1 et les organismes*socio=ac chargés d'assurer un*socio=rien enseignement*socio=et et une formation*socio=et aux travailleurs*socio=ac doivent aider la population_active*socio=ac à s'adapter*socio=rien à l'évolution*socio=rien des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Il convient d'atténuer les rigidités*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 pour pouvoir*socio=et diriger les fonds*socio=ec1 vers des investissements*socio=ec1 rentables*socio=ec2 et productifs*socio=uv4 et mettre davantage de capitaux*socio=ec1 à risques*socio=uv4 à la disposition*socio=et de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac. Enfin les gouvernements*socio=ac doivent assouplir leurs propres*socio=rien services*socio=et en procédant à une meilleure*socio=rien affectation*socio=ec1 des fonds*socio=ec1 budgétaires*socio=et pour faire face*socio=rien aux priorités*socio=uv4 nouvelles*socio=rien tout en supprimant progressivement*socio=rien les activités*socio=rien qui ont perdu de leur utilité*socio=rien. En bref*socio=rien, pour accélérer la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1, il faut améliorer le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien et de capitaux*socio=ec1 ainsi que des marchés_du_travail*socio=ec1. La mise en place*socio=rien d'un*socio=rien cadre*socio=rien dans lequel les décisions*socio=rien du secteur_privé*socio=et en matière*socio=rien de production*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1 et celles résultant*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1 puissent donner les *socio=rien meilleurs résultats,*socio=nil *socio=nil suppose le recours*socio=ec1 à toute une panoplie*socio=rien de *socio=et politiques gouvernementales *socio=nil concernant notamment la concurrence*socio=ec1, les échanges*socio=ec1, la réglementation*socio=et financière*socio=ec1 et la *socio=et réforme fiscale.*socio=nil Une*socio=nil analyse*socio=rien *socio=nil de ces questions*socio=rien économiques*socio=ec1 plus *socio=rien générales est *socio=nil présentée dans les Perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac publiées en juin*socio=rien. Le *socio=rien présent rapport *socio=nil traite essentiellement du marché_du_travail*socio=ec1 et des politiques*socio=et propres*socio=rien à en améliorer le fonctionnement*socio=rien. Mais il ne faut pas non plus oublier que le marché_du_travail*socio=ec1 présente*socio=rien des différences*socio=uv1 essentielles*socio=uv4 avec les marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien et de capitaux*socio=ec1. Si, en maintes circonstances*socio=rien, on peut aussi contribuer à accroître l'équité*socio=uv1 en améliorant le *socio=rien fonctionnement effectif des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce n'est*socio=rien pas toujours le cas*socio=rien. Les parties*socio=rien aux négociations_collectives*socio=ec1 et les pouvoirs_publics*socio=et peuvent intervenir sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, et le font effectivement*socio=rien, pour veiller à ce que les résultats*socio=rien des négociations*socio=et répondent à *socio=rien un critère d'*socio=nil équité*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil à des considérations*socio=rien humaines*socio=uv2 ainsi qu'à *socio=rien un souci d'*socio=nil efficacité*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, il est*socio=rien plus que jamais indispensable*socio=uv4, et assurément plus difficile*socio=rien, d'assurer *socio=rien un bon équilibre*socio=uv3 *socio=nil entre ces objectifs*socio=uv4 tout en reconnaissant la nécessité*socio=uv1 impérieuse*socio=rien pour les pays_membres*socio=ac de faire naître de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 dans le contexte*socio=rien du changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4. Cette *socio=rien tâche primordiale *socio=nil impose aux politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et aux politiques*socio=et connexes*socio=rien trois impératifs*socio=uv4 majeurs*socio=rien: - prendre en compte*socio=rien et faciliter le changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 de manière*socio=rien à en maximiser les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 tout en aidant ceux qui en subissent les *socio=rien effets négatifs *socio=nil à s'adapter*socio=rien; - conférer aux marchés_du_travail*socio=ec1 une plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 et une meilleure*socio=rien capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 afin d'éviter que la poursuite*socio=rien de la reprise ne déclenche de nouvelles*socio=rien *socio=ec2 pressions inflationnistes,*socio=nil *socio=nil et pour que les travailleurs*socio=ac puissent s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien exigences*socio=ec2 en matière*socio=rien d'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 sans que les niveaux_de_vie*socio=uv1 et les acquis_sociaux soient remis en cause*socio=rien; - ne pas chercher simplement à atténuer les difficultés*socio=uv4 des chômeurs*socio=ac en leur offrant une garantie de ressources*socio=ec1, mais faciliter leur réinsertion_professionnelle dès que des emplois*socio=ec1 sont disponibles*socio=rien. Les négociations_collectives*socio=ec1 ayant une grande*socio=rien influence sur*socio=rien les arbitrages*socio=et à opérer entre les emplois*socio=ec1, le revenu*socio=ec1 et les conditions_de_travail*socio=ec1, la mise en oeuvre*socio=rien de ces politiques*socio=et exige des pouvoirs_publics*socio=et, des employeurs*socio=ac et des syndicats*socio=ac des efforts*socio=uv1 pour parvenir à un*socio=rien consensus*socio=uv1. B- EMPLOIS*socio=ec1 ET changement*socio=uv3 STRUCTUREL*socio=uv4. Cette question*socio=rien a été*socio=rien examinée au début*socio=rien de cette *socio=rien année lors *socio=nil de la Conférence*socio=rien intergouvernementale*socio=et de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 dans le contexte*socio=rien du changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 qui a réuni de nombreux*socio=rien Ministres*socio=ac du travail*socio=ec1 et hauts_fonctionnaires*socio=ac et au cours*socio=rien de laquelle employeurs*socio=ac et syndicats*socio=ac ont joué *socio=rien un rôle actif*socio=uv4.*socio=nil La*socio=nil Conférence *socio=nil a souligné la nécessité*socio=uv1 pour les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac de passer d'une attitude*socio=uv3 défensive*socio=ec2 consistant à "faire face*socio=rien" au chômage*socio=ec1 à une démarche*socio=rien plus positive*socio=uv4 et tournée vers l'avenir*socio=te, visant à stimuler le processus*socio=te de croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 et à aider les travailleurs*socio=ac à se préparer et à s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien exigences*socio=ec2 du changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4. 1- Maîtriser*socio=rien les incidences*socio=ec2 des technologies*socio=ec1 *socio=rien nouvelles sur le*socio=nil travail*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil technologies*socio=ec1 nouvelles *socio=nil ne sont que l'un*socio=rien des éléments*socio=rien du changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4, mais celui qui se prête*socio=rien le moins aux prévisions*socio=ec2. Dans la mesure*socio=rien où elles font renaître l'espoir*socio=uv1 de voir la production*socio=ec1 s'accroître en termes*socio=rien réels*socio=ec2 et, par conséquent*socio=rien, de voir l'emploi*socio=ec1 progresser et les niveaux_de_vie*socio=uv1 s'élever, il convient d'en encourager l'adoption*socio=rien. Mais il faut aussi considérer le revers*socio=rien de la médaille: elles entraînent des déplacements*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac et modifient les qualifications*socio=uv3 requises*socio=uv4 pour l'exercice*socio=rien de nombreux*socio=rien emplois*socio=ec1. Les avantages*socio=rien attendus des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien sont largement dispersés et souvent mal*socio=rien perçus de la plupart*socio=rien des gens*socio=ac, tandis que leurs coûts*socio=ec1 sont en général*socio=rien concentrés et très visibles*socio=rien. Tant que les avantages*socio=rien des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien ne seront pas mieux perçus, il sera difficile*socio=rien de créer *socio=rien un climat favorable*socio=ec2 *socio=nil à leur adoption*socio=rien. Il faudrait commencer par mettre au *socio=rien point un système *socio=nil d'alerte rapide*socio=rien en diffusant, au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac, des *socio=rien informations relatives au*socio=nil calendrier*socio=et *socio=nil prévu pour l'introduction*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1. Cette mesure*socio=rien devrait s'accompagner d'une action*socio=rien de formation*socio=et et de recyclage*socio=et afin de disposer d'une main-d'_oeuvre*socio=ac qualifiée*socio=uv4. Comme il *socio=rien est difficile *socio=nil de prévoir quelles qualifications*socio=uv3 seront exigées, il y aurait intérêt*socio=uv1 à choisir des modes*socio=rien de formation*socio=et largement ouverts*socio=uv4 et suffisamment souples*socio=uv4. Pour les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac, la possibilité*socio=rien d'utiliser les ressources*socio=ec1 de leur marché*socio=ec1 interne*socio=te du travail*socio=ec1, en combinant formation*socio=et et redéploiement*socio=rien, est*socio=rien une *socio=rien formule intéressante.*socio=nil De*socio=nil fait,*socio=nil ces*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil sont souvent capables*socio=rien et 'désireuses*socio=rien d'aider les travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 a été*socio=rien supprime par suite*socio=rien de l'introduction*socio=rien des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien, à retrouver du travail*socio=ec1, et peuvent jouer *socio=rien un grand rôle *socio=nil en favorisant de *socio=rien nouvelles initiatives locales*socio=te de*socio=nil création_d'_emplois*socio=ec1 en*socio=nil coopération*socio=uv1 *socio=nil avec la collectivité*socio=ac. Mais il *socio=rien est évident *socio=nil que dans l'immédiat*socio=rien, l'ajustement*socio=et pèse*socio=rien d'un*socio=rien poids*socio=rien tellement *socio=rien excessif sur certains*socio=nil individus*socio=ac et*socio=nil certaines collectivités*socio=ac *socio=nil que ceux-ci doivent être*socio=rien considérés comme se trouvant dans une situation*socio=rien manifestement précaire*socio=uv2. Il incombe aux pouvoirs_publics*socio=et de concevoir des programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 à l'ajustement*socio=et qui soient à la fois*socio=rien équitables*socio=uv2 et efficaces*socio=uv4. A cet égard*socio=rien, il est*socio=rien en général*socio=rien plus indiqué de conjuguer garantie de ressources*socio=ec1 et aide*socio=uv1 à l'adaptation*socio=uv3 que de prévoir de simples*socio=rien paiements*socio=ec1 de transfert*socio=ec1. 2- Incidences*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te sur*socio=rien l'ajustement*socio=et. Bien*socio=rien que les échanges*socio=ec1 soient le catalyseur*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1, les pays_membres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac se trouvent maintenant confrontés à une vague de protectionnisme*socio=et qui remet en cause*socio=rien la viabilité*socio=uv3 du système*socio=rien d'échanges*socio=ec1 ouvert*socio=uv4 et compromet les chances*socio=rien de parvenir à l'avenir*socio=rien à une croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 plus satisfaisante*socio=uv4. Or*socio=rien il ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien que les avantages*socio=rien perdus à suivre la voie*socio=rien protectionniste*socio=et, qui se traduisent par de plus *socio=rien faibles niveaux de*socio=nil production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 *socio=nil et d'emploi*socio=ec1, dépassent les coûts*socio=ec1 qu'implique dans l'immédiat*socio=rien l'adaptation*socio=uv3 de nos *socio=ec1 structures industrielles *socio=nil et des mécanismes*socio=et de nos marchés_du_travail*socio=ec1 à l'évolution*socio=rien des échanges*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien, outre que les politiques*socio=et propres*socio=rien à faciliter l'ajustement*socio=et sont généralement pertinentes*socio=rien, il peut y. avoir des *socio=rien raisons particulières *socio=nil de prendre des mesures*socio=et en faveur*socio=rien des travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 a été*socio=rien supprimé par suite*socio=rien de l'évolution*socio=rien des échanges*socio=ec1 dans la mesure*socio=rien où ces dernières*socio=rien permettraient de maintenir *socio=rien un système d'*socio=nil échanges*socio=ec1 ouvert*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Parmi ces mesures*socio=et, il convient de mentionner celles qui prévoient une garantie de ressources*socio=ec1 ainsi que les services*socio=et d'aide*socio=uv1 à l'adaptation*socio=uv3, comme le recyclage*socio=et, le conseil*socio=rien professionnel*socio=ec1, le placement*socio=ec1, les aides*socio=uv1 à la mobilité*socio=uv3 géographique*socio=te et les programmes*socio=et de création_d'_emplois*socio=ec1. Les travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 a été*socio=rien supprimé par suite*socio=rien de l'évolution*socio=rien des échanges*socio=ec1 étant fortement concentrés dans certaines*socio=rien localités, une action*socio=rien d'intérêt*socio=uv1 local*socio=te, alliant les *socio=rien meilleurs éléments *socio=nil de ces programmes*socio=et, pourrait aider les collectivités*socio=ac touchées à mieux s'adapter*socio=rien. 3- *socio=rien Nouvelles sources de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. Les économies*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac ont été*socio=rien caractérisées par des transferts*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1 inter-sectoriels. Le travail*socio=ec1 ayant été*socio=rien remplacé par d'autres facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, surtout dans l'agriculture*socio=ec1 et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil *socio=nil dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière, l'emploi*socio=ec1 a progressé dans d'autres branches*socio=rien d'activité*socio=rien, notamment dans les services*socio=et. On prévoit que cette croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 dans les services*socio=et se poursuivra, mais avec de nouveaux*socio=rien et *socio=rien importants développements.*socio=nil L'*socio=nil application de*socio=nil techniques génératrices d'*socio=nil économies*socio=ec1 de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac aux*socio=nil activités de*socio=nil service*socio=et traditionnelles du*socio=nil secteur_privé*socio=et va*socio=nil vraisemblablement *socio=nil se répandre rapidement et entraîner une diminution*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Toutefois, une nouvelle*socio=rien vague d'innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 (liées à la révolution micro-électronique) provoquera sans doute*socio=rien de fortes*socio=rien baisses de prix*socio=ec1 et, par là même, une expansion*socio=ec2 marquée de la production*socio=ec1, tant dans les industries*socio=ec1 à haute*socio=rien technologie*socio=ec1 que chez de nombreux*socio=rien prestataires*socio=ac de services*socio=et (transports*socio=ec1, services*socio=et financiers*socio=ec1 et commerciaux*socio=ec1) très étroitement intégrés aux activités*socio=rien industrielles*socio=ec1. En outre, il faut s'attendre à une croissance*socio=uv3 des activités*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil qui fournissent des services*socio=et personnalisés aux ménages*socio=ac. Les perspectives*socio=te sont moins favorables*socio=ec2 en ce qui concerne la croissance*socio=uv3 des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 qu'offre*socio=rien le secteur_public*socio=et, étant donné les politiques*socio=et de compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et de réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et structurels*socio=uv4. Outre les déplacements*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 d'un*socio=rien secteur*socio=rien à un*socio=rien autre, d'autres *socio=ec2 tendances favorables *socio=nil à l'utilisation*socio=rien de moyens*socio=ec1 de production*socio=ec1 à plus *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil pourront s'accélérer même si le chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 qui sévit actuellement se maintient. Le rôle*socio=rien des petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac dans le processus*socio=te de création_d'_emplois*socio=ec1 semble s'accroître dans de nombreux*socio=rien pays_membres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac. Les initiatives*socio=rien locales*socio=te de création_d'_emplois*socio=ec1 sont apparues comme *socio=rien un phénomène relativement*socio=nil nouveau;*socio=nil *socio=nil elles visent souvent à créer de petites*socio=rien entreprises*socio=ac axées sur*socio=rien le développement*socio=uv3 local*socio=te qui offrent des emplois*socio=ec1 en fonction*socio=rien des ressources*socio=ec1 et des besoins*socio=uv1 locaux*socio=te et reposent sur*socio=rien de *socio=rien nouveaux modes de*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil et d'organisation_du_travail*socio=ec1. Enfin, l'économie*socio=ec1 souterraine*socio=rien s'est*socio=rien probablement étendue dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac à mesure*socio=rien que la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et augmentait et que les réglementations*socio=et introduites par l'État*socio=ac se faisaient plus contraignantes*socio=rien. Ces évolutions*socio=rien offrent certes un*socio=rien potentiel*socio=uv4 de création_d'_emplois*socio=ec1, mais elles ne sont pas sans inconvénients*socio=uv4. Elles pourraient donner naissance*socio=rien à des emplois*socio=ec1 assortis de conditions_de_travail*socio=ec1 peu satisfaisantes*socio=uv4, d'une faible*socio=rien rémunération*socio=ec1 et de médiocres*socio=uv2 perspectives*socio=te de carrière*socio=rien et renforcer ainsi la dualité du marché_du_travail*socio=ec1 et de la société*socio=ac. Tel est*socio=rien en particulier*socio=rien le cas*socio=rien de l'économie*socio=ec1 souterraine*socio=rien qui offre*socio=rien peut-être une certaine*socio=rien flexibilité*socio=uv3, mais celle-ci se paie. Les conditions_de_travail*socio=ec1 sont médiocres*socio=uv2, les travailleurs*socio=ac sont privés*socio=et de la protection_sociale*socio=et la plus élémentaire et l'évasion*socio=rien fiscale*socio=et reporte le poids*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien d'autres groupes*socio=ac de la population*socio=ac. Les responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1 doivent donc maintenant trouver le bon*socio=rien équilibre*socio=uv3 entre la nécessité*socio=uv1 d'assurer des conditions*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 acceptables*socio=uv2 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 primaires*socio=rien du travail*socio=ec1 et celle de conférer à ces marchés*socio=ec1 suffisamment de souplesse*socio=uv3 pour limiter*socio=rien l'incitation*socio=uv3 à développer les activités*socio=rien souterraines. Pour réaliser cet équilibre*socio=uv3, il faut parvenir à *socio=rien un certain consensus*socio=uv1 *socio=nil entre toutes les parties*socio=rien. L'expérience*socio=ec2 montre que les efforts*socio=uv1 entrepris dans ce sens*socio=rien pour faire face*socio=rien à des *socio=rien situations particulières au*socio=nil niveau local*socio=te *socio=nil peuvent donner des résultats*socio=rien satisfaisants*socio=uv4 pour tous les intéressés et pour l'ensemble*socio=rien de la population*socio=ac. 4- Aménagement*socio=et du temps_de_travail*socio=ec1. La réduction*socio=ec2 du temps_de_travail*socio=ec1 au plan*socio=rien individuel*socio=uv2 *socio=rien est un élément important du*socio=nil développement*socio=uv3 économique*socio=ec1 et*socio=nil social*socio=et à*socio=nil long_terme*socio=te des*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac,*socio=nil l'*socio=nil accroissement*socio=ec2 du*socio=nil temps libre*socio=uv2 *socio=nil contribuant à l'élévation*socio=rien des niveaux_de_vie*socio=uv1 qui accompagne la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. On est*socio=rien maintenant conduit souvent à se demander si ce processus*socio=te peut ou devrait être*socio=rien accéléré pour réduire le chômage*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 de ces *socio=rien dernières années porte *socio=nil à croire qu'il n'est*socio=rien pas facile*socio=rien de persuader les travailleurs*socio=ac d'améliorer leur bien-être*socio=uv1 en optant pour davantage de temps*socio=rien libre*socio=uv2 de préférence*socio=rien à des revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 plus élevés*socio=uv4. Bien*socio=rien au contraire*socio=rien, le rythme*socio=rien de réduction*socio=ec2 de la durée*socio=te du travail*socio=ec1 s'est*socio=rien en fait*socio=rien ralenti dans certains pays*socio=ac depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70, probablement parce que les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 sont plus limitées. Les gouvernements*socio=ac des pays_de_l'_ocde*socio=ac ont, à propos*socio=rien de l'utilité*socio=rien des mesures*socio=et propres*socio=rien à réduire le temps_de_travail*socio=ec1, des vues*socio=rien très diverses*socio=rien qui reflètent leur perception*socio=rien des avantages*socio=rien et des coûts*socio=ec1 de ces mesures*socio=et. En particulier*socio=rien, les avis*socio=rien divergent quant à la probabilité*socio=ec2 de garantir la neutralité*socio=uv1 des coûts*socio=ec1 et, par conséquent*socio=rien, quant à l'effet*socio=rien potentiel*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 accélérée de la durée*socio=te du travail*socio=ec1 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 et le chômage*socio=ec1. Certains pays_membres*socio=ac cherchent activement à aménager le temps_de_travail*socio=ec1 par voie*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1. *socio=rien Un large choix*socio=uv1 de*socio=nil formules s'*socio=nil offre *socio=nil à eux: partage*socio=uv1 des postes*socio=rien de travail*socio=ec1 et retraite*socio=ec1 anticipée. Si ces aménagements*socio=et du temps_de_travail*socio=ec1 s'accompagnent d'un*socio=rien partage*socio=uv1 des revenus*socio=ec1, ils peuvent avoir pour effet*socio=rien d'accroître l'emploi*socio=ec1, sans alourdir indûment les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Les possibilités*socio=rien d'appliquer ces formules*socio=rien non-inflationnistes de partage*socio=uv1 du travail*socio=ec1 diffèrent selon les pays*socio=ac, mais ceux-ci sont d'accord*socio=uv1 dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil pour reconnaître qu'il *socio=rien est possible *socio=nil d'assouplir l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et, par là même, d'améliorer indirectement*socio=rien les perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1, par des aménagements*socio=et plus souples*socio=uv4 du temps_de_travail*socio=ec1. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil les*socio=nil négociations_collectives*socio=ec1 *socio=nil sont le cadre*socio=rien le plus indiqué pour concevoir et mettre en oeuvre*socio=rien des formules*socio=rien comme le travail*socio=ec1 posté et le travail*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1. Toutefois, certains pays*socio=ac devront sans doute*socio=rien modifier leur législation*socio=et du travail*socio=ec1 pour pouvoir*socio=et progresser dans cette voie*socio=rien. C- FLEXIBILITÉ*socio=uv3 DU marché_du_travail*socio=ec1. Les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 avancés doivent disposer d'une main-d'_oeuvre*socio=ac plus souple*socio=uv4 et plus créatrice*socio=rien pour tirer parti*socio=et des avantages*socio=rien potentiels*socio=uv4 du changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4. Les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et les politiques*socio=et connexes*socio=rien peuvent contribuer directement à favoriser le développement*socio=uv3 de ces qualités*socio=rien de la population_active*socio=ac afin de réaliser, dans tous les cas*socio=rien, *socio=rien un juste équilibre*socio=uv3 *socio=nil entre l'efficience*socio=uv3, l'équité*socio=uv1 et les considérations*socio=rien humaines*socio=uv2. L'importance*socio=rien de la flexibilité*socio=uv3 se retrouve dans toutes les explications*socio=rien de la disparité*socio=uv1 de croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 entre les États-unis*socio=ac et le Japon*socio=ac, d'une part*socio=rien, et les grands*socio=rien *socio=ac pays européens *socio=nil de l'autre: cette disparité*socio=uv1 s'expliquerait en *socio=rien grande partie *socio=nil par la plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 dans les deux pays*socio=ac qui occupent le *socio=rien premier rang.*socio=nil *socio=nil Les témoignages avancés à l'appui*socio=rien de cette thèse*socio=rien demeurent fragmentaires et il ne semble faire aucun doute*socio=rien que les marchés_du_travail*socio=ec1 américain*socio=ac, japonais*socio=ac et européen*socio=ac continueront d'avoir des *socio=rien caractéristiques socio-économiques différentes.*socio=nil *socio=nil Il faut donc définir*socio=rien avec précision*socio=rien les divers aspects*socio=rien de la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et réunir des preuves*socio=rien avant d'en tirer des conclusions*socio=rien réalistes*socio=uv4 sur*socio=rien l'action*socio=rien à mener. 1- Flexibilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac. Des politiques*socio=et actives*socio=uv4 en faveur*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac, visant à favoriser une plus grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 professionnelle*socio=ec1 et géographique*socio=te, à assouplir le temps_de_travail*socio=ec1 et à encourager l'acquisition*socio=rien d'un*socio=rien capital_humain*socio=ec1, ont toujours paru indispensables*socio=uv4 pour assurer la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et, les syndicats*socio=ac et le patronat*socio=ac ont à cet *socio=rien égard un rôle important *socio=nil à jouer pour donner une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 aux *socio=ec1 marchés externes et*socio=nil internes*socio=te du*socio=nil travail.*socio=nil *socio=nil Investir suffisamment dans la formation*socio=et de capital_humain*socio=ec1, c'est*socio=rien contribuer à accroître la capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 et la mobilité*socio=uv3 de la population_active*socio=ac, surtout en période*socio=te de changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 rapide*socio=rien. Le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de répondre aux besoins*socio=uv1 toujours nouveaux*socio=rien en personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4 est*socio=rien d'inculquer aux individus*socio=ac des connaissances*socio=ec2 générales*socio=rien et des techniques*socio=rien suffisamment larges*socio=rien pour leur permettre d'accomplir de *socio=rien multiples tâches *socio=nil et de suivre ultérieurement une formation*socio=et et un*socio=rien recyclage*socio=et spécifiques*socio=rien. Si la formation*socio=et en cours*socio=te d'emploi*socio=ec1 et le recyclage*socio=et dispensés sont quantitativement et qualitativement*socio=rien insuffisants*socio=uv4, il y aura lieu*socio=rien d'intervenir pour combler ces lacunes*socio=uv4. En outre, avec l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien de l'enseignement*socio=et et de la formation*socio=et post-obligatoires destinés aux jeunes*socio=ac de 16 à 19 ans*socio=rien, les responsables*socio=uv2 de l'enseignement*socio=et, en coopération*socio=uv1 avec les autorités*socio=et responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1, ont maintenant *socio=rien un rôle important *socio=nil à jouer dans la formation*socio=et d'une main-d'_oeuvre*socio=ac créatrice*socio=rien et capable*socio=rien de s'adapter*socio=rien. Parmi les autres actions*socio=rien que peuvent mener les pouvoirs_publics*socio=et pour accroître la flexibilité*socio=uv3 et la créativité*socio=uv1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac, sans compter le renforcement*socio=ec2 du service_public*socio=et de l'emploi*socio=ec1 et l'aide*socio=uv1 à la mobilité*socio=uv3 géographique*socio=te et professionnelle*socio=ec1, il convient de mentionner les mesures*socio=et spéciales*socio=rien en faveur*socio=rien des chômeurs*socio=ac, par exemple*socio=rien, les *socio=ec1 subventions salariales *socio=nil ou les crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et visant expressément certains groupes*socio=ac de chômeurs*socio=ac (comme le programme*socio=et canadien*socio=ac de *socio=ec1 subventions salariales *socio=nil transférables). L'octroi*socio=rien d'une aide*socio=uv1 financière*socio=ec1 aux chômeurs*socio=ac qui créent leur *socio=rien propre petite entreprise*socio=ac est *socio=nil une autre formule*socio=rien novatrice qui a été*socio=rien appliquée en Belgique*socio=ac, en France*socio=ac, en Irlande*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac. Pour accroître la mobilité*socio=uv3 des personnes*socio=ac pourvues d'un*socio=rien emploi*socio=ec1, on peut notamment faciliter le transfert*socio=ec1 des droits*socio=uv1 à pension*socio=et ou multiplier les emplois*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 pour celles qui, actuellement, sont souvent obligées de choisir un*socio=rien emploi*socio=ec1 à plein_temps*socio=ec1, alors qu'elles préféreraient travailler à temps_partiel*socio=ec1. Les Pays-bas*socio=ac se sont engagés dans cette voie*socio=rien en examinant systématiquement si des *socio=rien postes vacants du*socio=nil secteur_public*socio=et pourraient*socio=nil être *socio=nil occupés par deux (ou plusieurs) travailleurs*socio=ac à temps_partiel*socio=ec1, tandis que le Royaume-uni*socio=ac a mis *socio=rien sur pied un programme*socio=et expérimental *socio=nil destiné à couvrir une partie*socio=rien des coûts*socio=ec1 qu'entraîne le partage*socio=uv1 de postes*socio=rien de travail*socio=ec1. L'action*socio=rien menée pour accroître la flexibilité*socio=uv3 du *socio=ec1 marché externe du*socio=nil travail doit*socio=nil être*socio=rien *socio=nil complétée par des mesures*socio=et plus énergiques*socio=ec1 concernant les marchés_du_travail*socio=ec1 internes*socio=te aux entreprises*socio=ac. Il ne s'agit pas simplement de compenser une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 internes*socio=te du travail*socio=ec1 par une réduction*socio=ec2 de la sécurité_d'_emploi*socio=ec1 des salariés*socio=ac. Si divers facteurs*socio=rien sont réunis, les mesures*socio=et prises*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et ou à l'issue*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1 pour assurer la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 peuvent *socio=rien fort bien être aussi*socio=nil compatibles *socio=nil avec la flexibilité*socio=uv3 interne*socio=te que des politiques*socio=et d'embauche*socio=ec1 et de licenciement*socio=ec1 plus rigoureuses*socio=uv4. Il convient de passer en revue toute la gamme*socio=rien des politiques*socio=et et des pratiques*socio=et relatives*socio=rien aux marchés_du_travail*socio=ec1 pour évaluer les meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1 de promouvoir la flexibilité*socio=uv3. C'est*socio=rien ainsi que les États-unis*socio=ac sont parfois présentés comme un*socio=rien pays*socio=ac où la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien assez faible*socio=rien et où la forte*socio=rien rotation*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac permet une affectation*socio=ec1 rationnelle*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac aux divers postes*socio=rien de travail*socio=ec1. D'autres observateurs*socio=ac citent en exemple*socio=rien le Japon*socio=ac qui, avec son système*socio=rien d'emploi*socio=ec1 à vie*socio=uv1, *socio=rien est un pays*socio=ac *socio=nil où une grande*socio=rien sécurité_d'_emploi*socio=ec1 coexiste avec un*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 très souple*socio=uv4. Quoi qu'il en soit, les divergences*socio=uv1 de vues*socio=rien entre les pays_de_l'_ocde*socio=ac quant à la durée*socio=te d'occupation des emplois*socio=ec1 sont un*socio=rien peu moins marquées qu'on ne le pense généralement. La plupart*socio=rien des actifs*socio=uv4 actuellement pourvus d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 peuvent s'attendre à conserver leur emploi*socio=ec1 actuel*socio=te pendant très longtemps. Pour le travailleur*socio=ac moyen*socio=rien, la durée*socio=te de l'emploi*socio=ec1 actuel*socio=te sera d'environ 23 ans*socio=rien au Japon*socio=ac, de 17 ans*socio=rien environ dans la plupart*socio=rien des *socio=ac pays européens *socio=nil et de 14 ans*socio=rien à peu près en Australie*socio=ac, au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac. La persistance*socio=te, au fil*socio=rien des ans*socio=rien et dans tous les pays*socio=ac, de dispositions*socio=et en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te est*socio=rien, à *socio=rien première vue,*socio=nil la*socio=nil preuve*socio=ec2 *socio=nil que c'est*socio=rien là *socio=rien un système rentable*socio=ec2 *socio=nil pour l'entreprise*socio=ac. Mais une plus grande*socio=rien sécurité_d'_emploi*socio=ec1 pour certains groupes*socio=ac de travailleurs*socio=ac contribue à renforcer la segmentation du marché_du_travail*socio=ec1 entre ceux qui occupent un*socio=rien emploi*socio=ec1 stable*socio=uv4 et à plein_temps*socio=ec1 et ceux dont l'emploi*socio=ec1 *socio=rien est temporaire *socio=nil et souvent à temps_partiel*socio=ec1. Ainsi, le poids*socio=rien de l'ajustement*socio=et aux perturbations*socio=ec2 du marché*socio=ec1 se trouve de plus en plus souvent reporté sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac du marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien, alors même que les employeurs*socio=ac créent moins d'emplois*socio=ec1 stables*socio=uv4 à plein_temps*socio=ec1. Le Japon*socio=ac diffère à cet égard*socio=rien des autres pays_de_l'_ocde*socio=ac: il ne crée pas autant d'emplois*socio=ec1 de courte*socio=rien durée*socio=te (c'est-à-dire de moins de deux ans*socio=rien). Il *socio=rien est difficile de*socio=nil savoir *socio=nil si l'adoption*socio=rien des pratiques*socio=et japonaises*socio=ac en matière*socio=rien de travail*socio=ec1, sans qu'il soit procédé*socio=rien à d'autres changements*socio=uv3 *socio=rien majeurs sur le*socio=nil plan social*socio=et et*socio=nil institutionnel*socio=et,*socio=nil *socio=nil comme l'introduction*socio=rien du partage*socio=uv1 des bénéfices*socio=ec1 dans l'esprit*socio=rien du système*socio=rien de primes*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 au Japon*socio=ac, améliorerait ou diminuerait la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. Quelle que soit leur importance*socio=rien pour assurer la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et la formation*socio=et de capital_humain*socio=ec1, les politiques*socio=et évoquées ci-dessus ne sauraient atténuer les profondes*socio=rien distorsions*socio=uv4 qui apparaissent dans les prix*socio=ec1 du travail*socio=ec1. Le débat*socio=et actuel*socio=te sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de poursuivre une politique*socio=et de modération*socio=ec2 salariale*socio=ec1 et de laisser de la souplesse*socio=uv3 aux salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien afin d'accroître l'emploi*socio=ec1 oblige les responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1 à s'attaquer au problème*socio=uv4 de la flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 qui dépassent le *socio=rien cadre traditionnel des*socio=nil politiques*socio=et de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil et à analyser les liens*socio=rien d'interdépendance*socio=uv3 entre le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=nil et les négociations_collectives*socio=ec1. C'est*socio=rien là une autre raison*socio=rien de penser qu'il faudra élargir le consensus*socio=uv1 pour pouvoir*socio=et mener à long_terme*socio=te des politiques_économiques*socio=et et sociales*socio=et efficaces*socio=uv4. 2- Flexibilité*socio=uv3 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Cette question*socio=rien revêt une *socio=rien double dimension macro*socio=ec1 et*socio=nil micro-économique*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Si l'on veut pouvoir*socio=et soutenir la reprise sans provoquer de nouvelles*socio=rien *socio=ec2 pressions inflationnistes,*socio=nil *socio=nil il faudra, dans l'avenir*socio=te immédiat*socio=rien, continuer à pratiquer dans la plupart*socio=rien des pays_membres*socio=ac une politique*socio=et de modération*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac par rapport*socio=rien aux niveaux*socio=rien de productivité*socio=uv3 et ce, pour deux raisons*socio=rien. D'une part*socio=rien, les marges bénéficiaires*socio=ac doivent être*socio=rien reconstituées pour contribuer à susciter des taux*socio=rien d'investissement*socio=ec1 suffisamment élevés*socio=uv4 pour soutenir la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. D'autre part*socio=rien, cette politique*socio=et contribuera à ralentir le mouvement*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'une substitution*socio=rien de capital*socio=ec1 au travail*socio=ec1 dans le processus*socio=te de production*socio=ec1. Les prélèvements*socio=ec1 assis sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et la législation*socio=et relative*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 ont aussi renforcé cette tendance*socio=ec2 en augmentant les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac non salariaux*socio=ec1. Les négociations_collectives*socio=ec1 influent beaucoup sur*socio=rien l'équilibre*socio=uv3 réalisé entre les bénéfices*socio=ec1, les salaires*socio=ec1 et autres avantages*socio=rien qui entrent dans le total*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Certains analystes*socio=ac invoquent la modération*socio=ec2 croissante*socio=rien des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil pratiquée dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac depuis 1979 pour affirmer que les attitudes*socio=uv3 en matière*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1 ont fondamentalement*socio=rien changé. D'autres ne croient pas à la réalité*socio=ec2 de changements*socio=uv3 permanents*socio=te susceptibles*socio=rien de modifier profondément l'évolution*socio=rien des *socio=ec1 coûts salariaux à*socio=nil mesure*socio=rien *socio=nil que la reprise se confirme. Depuis quelques années*socio=rien, les attitudes*socio=uv3 et les pratiques*socio=et en matière*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1 ont assurément changé: les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 se sont atténuées, l'indexation*socio=ec1 et les comparaisons*socio=rien sont moins fréquentes*socio=rien, enfin, l'attitude*socio=uv3 de concession consistant à négocier *socio=rien un blocage *socio=nil ou une réduction*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 pour protéger l'emploi*socio=ec1, est*socio=rien beaucoup moins rare*socio=rien. Mais il n'en faudra pas moins mener des politiques*socio=et destinées*socio=rien à contenir les *socio=ec2 pressions inflationnistes naissantes*socio=rien *socio=nil - du moins dans certains pays*socio=ac - pour que la reprise soit durable*socio=uv4. On pourrait notamment recourir à une politique*socio=et de consensus*socio=uv1 consistant pour les partenaires_sociaux*socio=et à se mettre d'accord*socio=uv1 sur*socio=rien l'évolution*socio=rien attendue de la production*socio=ec1 et de l'inflation*socio=ec2 et sur*socio=rien le niveau*socio=rien auquel il convient de fixer les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2. Cependant si la formule*socio=rien du consensus*socio=uv1 *socio=rien est un cadre propice *socio=nil à la modération*socio=ec2 salariale*socio=ec1 au niveau*socio=rien macroéconomique*socio=ec1, la solidarité*socio=uv1 sur*socio=rien laquelle elle repose permet, sans doute*socio=rien difficilement, de parvenir dans le même temps*socio=rien à une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien. On dispose de peu d'informations*socio=rien à cet égard*socio=rien, mais au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te, les structures*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien dans les divers secteurs*socio=rien et professions*socio=ec1 ont, semble-t-il, été*socio=rien plus souples*socio=uv4 aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac que dans les grands*socio=rien *socio=ac pays européens.*socio=nil Des*socio=nil écarts*socio=rien de*socio=nil salaires*socio=ec1 rigides*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil notamment entre les secteurs*socio=rien en déclin*socio=ec2 et les secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2, ont affaibli le rôle*socio=rien que joue le mécanisme*socio=et des prix*socio=ec1 en faveur*socio=rien de la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et, par là même, ont sans doute*socio=rien exacerbé le problème*socio=uv4 actuel*socio=te du chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4. On pourrait cependant faire valoir qu'une politique*socio=et visant à supprimer les écarts*socio=rien de salaires*socio=ec1 d'un*socio=rien secteur*socio=rien à un*socio=rien autre peut accélérer le changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 en exerçant une pression*socio=ec2 (par une hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1) sur*socio=rien les entreprises*socio=ac peu rentables*socio=ec2 et en encourageant les entreprises*socio=ac en expansion*socio=ec2 par une baisse*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux.*socio=nil *socio=nil Mais réduire à l'excès*socio=rien les écarts*socio=rien de salaires*socio=ec1 entre les différentes*socio=rien professions*socio=ec1 peut aussi être*socio=rien une source*socio=rien de problèmes*socio=uv4; ces écarts*socio=rien devraient dûment refléter les pénuries*socio=ec2 relatives*socio=rien sinon les travailleurs*socio=ac ne seront pas suffisamment incités à investir dans le développement*socio=uv3 de leur capital_humain*socio=ec1. La détermination*socio=rien des écarts*socio=rien de salaires*socio=ec1 entre secteurs*socio=rien et professions*socio=ec1 *socio=rien est un processus*socio=te *socio=nil extrêmement complexe qui fait*socio=rien intervenir tous les mécanismes*socio=et et procédures*socio=et de négociations_collectives*socio=ec1 existant*socio=rien dans les pays_membres*socio=ac, et implique *socio=rien un jugement *socio=nil de la part*socio=rien de la société*socio=ac sur*socio=rien les relativités salariales*socio=ec1. Aucune *socio=rien recette simple *socio=nil ne permet d'accroître la flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien, mais la concentration*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 dans certains groupes*socio=ac comme les jeunes*socio=ac, et l'expansion*socio=ec2 des marchés_du_travail*socio=ec1 secondaires*socio=rien montrent qu'il *socio=rien est impossible d'*socio=nil éluder le*socio=nil problème*socio=uv4.*socio=nil Il*socio=nil est intéressant,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil d'examiner l'effet*socio=rien des écarts*socio=rien de salaires*socio=ec1 sur*socio=rien les jeunes*socio=ac dont les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 ont brutalement augmenté depuis le premier*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1. Ayant moins d'expérience*socio=ec2 que les adultes*socio=ac, les jeunes*socio=ac ont moins de chances*socio=rien d'être*socio=rien productifs*socio=uv4. C'est*socio=rien ce que reflètent en règle*socio=et générale*socio=rien les différences*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 observées. Toutefois, dans certains pays_membres*socio=ac, les salaires*socio=ec1 des jeunes*socio=ac ont augmenté plus rapidement que ceux des adultes*socio=ac et/ou témoigné d'une rigidité*socio=uv3 à la baisse*socio=ec2 face*socio=rien aux pressions*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Comme il n'y a pas lieu*socio=rien de penser que la productivité*socio=uv3 a suivi le même mouvement*socio=ec2, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que, dans ces pays*socio=ac, les perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1 qui s'offrent aux jeunes*socio=ac ont diminué de façon*socio=rien disproportionnée par rapport*socio=rien à celles des autres groupes*socio=ac d'âge*socio=rien. On est*socio=rien ainsi conduit à penser qu'il serait possible*socio=rien d'améliorer les perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1 des jeunes*socio=ac en étudiant*socio=ac attentivement et en mettant à l'essai*socio=rien des structures*socio=ec1 de salaires*socio=ec1 différenciées pour les jeunes*socio=ac, ou des *socio=ec1 subventions salariales *socio=nil en leur faveur*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac où les écarts*socio=rien de salaires*socio=ec1 sont faibles*socio=rien ou inexistants*socio=rien en raison*socio=rien des dispositions*socio=et des conventions_collectives*socio=ec1 ou de la législation*socio=et sur*socio=rien le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien. Il faut cependant reconnaître que, du moins à court_terme*socio=te, tous les avantages*socio=rien obtenus pour les jeunes*socio=ac à l'aide*socio=uv1 de ces mesures*socio=et auront été*socio=rien acquis*socio=uv2 en partie*socio=rien au détriment*socio=uv2 des autres groupes*socio=ac. Comme ce qui compte*socio=rien pour les employeurs*socio=ac, c'est*socio=rien la plus faible*socio=rien productivité*socio=uv3 attribuée aux jeunes*socio=ac, une réduction*socio=ec2 de leurs *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil doit se conjuguer à des mesures*socio=et propres*socio=rien à accroître leur productivité*socio=uv3. Aussi est-on de plus en plus enclin à penser que le passage*socio=rien des jeunes*socio=ac à la vie_active*socio=ec1 peut être*socio=rien facilité par un*socio=rien système_d'_enseignement*socio=et et de formation*socio=et postobligatoire dans le cadre*socio=rien duquel les salaires*socio=ec1 ou allocations*socio=et versés aux stagiaires*socio=ac seraient, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil fonction *socio=nil de leur productivité*socio=uv3. D- LES DIFFICULTÉS*socio=uv4 ÉCONOMIQUES*socio=ec1 ET LES CHÔMEURS*socio=ac DE LONGUE*socio=rien DURÉE*socio=te. On a peu de chances*socio=rien de parvenir à un*socio=rien consensus*socio=uv1 en faveur*socio=rien de marchés_du_travail*socio=ec1 plus souples*socio=uv4 et mieux à même de s'adapter*socio=rien si l'on néglige les besoins*socio=uv1 réels*socio=ec2 des 31 millions*socio=rien de chômeurs*socio=ac que compte*socio=rien aujourd'hui la zone_de_l'_ocde*socio=te. L'un*socio=rien des aspects*socio=rien les plus préoccupants*socio=uv4 de la situation*socio=rien actuelle*socio=te est*socio=rien la progression*socio=ec2 continue*socio=rien du nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, surtout en Europe*socio=ac. L'année*socio=rien dernière*socio=rien, les travailleurs*socio=ac au chômage*socio=ec1 depuis plus d'un*socio=rien an*socio=rien représentaient 40 pour cent*socio=rien du total*socio=rien des chômeurs*socio=ac en Europe*socio=ac contre 27 pour cent*socio=rien seulement en 1979; les *socio=rien proportions correspondantes *socio=nil pour l'amérique_du_nord*socio=ac étaient de 13 et 4 pour cent*socio=rien, respectivement. Le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te a des effets*socio=rien désastreux *socio=rien sur bon nombre *socio=nil de ceux qui en sont victimes*socio=ac; dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, il leur fait*socio=rien perdre confiance*socio=uv1 en soi*socio=rien et les isole du reste*socio=rien de la société*socio=ac. Devant*socio=rien d'abondantes*socio=rien ressources*socio=ec1 en main-d'_oeuvre*socio=ac excédentaire*socio=rien dans lesquelles ils peuvent puiser pour pourvoir leurs *socio=rien postes vacants,*socio=nil les*socio=nil employeurs*socio=ac *socio=nil hésitent souvent à embaucher des travailleurs*socio=ac parmi les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date. Les habitudes de travail*socio=ec1 et les compétences*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1 risquent en fait*socio=rien de se perdre, si elles ne sont pas entretenues d'une autre manière*socio=rien. Le chômage*socio=ec1 s'accompagne souvent de difficulté*socio=uv4! financières*socio=ec1, surtout dans les familles*socio=uv1 mono-parentales Les difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1 provoquées par le chômage*socio=ec1 peuvent certes être*socio=rien atténuées par le revenu*socio=ec1 des autres membres*socio=ac de la famille*socio=uv1, mais le chômage*socio=ec1 semble frapper surtout certaines*socio=rien familles*socio=uv1 (de sorte*socio=rien, par exemple*socio=rien, que les épouses de chômeurs*socio=ac sont elles-mêmes durement touchées par le chômage*socio=ec1). Même si le niveau*socio=rien à partir duquel la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 est*socio=rien compensée par une prestation*socio=et de chômage*socio=ec1 est*socio=rien parfois suffisant*socio=rien pour les personnes*socio=ac au chômage*socio=ec1 depuis peu de temps*socio=rien, la situation*socio=rien des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te est*socio=rien en général*socio=rien beaucoup plus précaire*socio=uv2. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 proprement dites cessent d'être*socio=rien versées au bout*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain temps *socio=nil pour faire place*socio=rien à des aides_publiques*socio=et d'un*socio=rien montant*socio=ec1 inférieur*socio=rien auxquelles *socio=rien bon nombre de*socio=nil chômeurs*socio=ac de*socio=nil longue durée*socio=te *socio=nil risquent, de toute façon*socio=rien, de ne pas avoir droit*socio=uv1. Toutefois, le problème*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te ne tient pas simplement à l'insuffisance*socio=uv3 de la garantie de ressources*socio=ec1. Tous les témoignages montrent que les pouvoirs_publics*socio=et, les employeurs*socio=ac, les syndicats*socio=ac et l'ensemble*socio=rien de la collectivité*socio=ac doivent s'efforcer de faire sort*socio=rien les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te du piège dans lequel ils se trouvent. Étant donné que de nombreux*socio=rien chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te auraient trouvé du travail*socio=ec1 si les circonstances*socio=rien leur avaient été*socio=rien favorables*socio=ec2, l'équité*socio=uv1 exige que les programmes*socio=et relatifs*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec1 pratiquent une discrimination_positive en faveur*socio=rien de ces chômeurs*socio=ac. On peut, par exemple*socio=rien, ouvrir par priorité*socio=uv4 l'accès*socio=uv1 des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te aux programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 aux chômeurs*socio=ac d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil comme les programmes*socio=et de création_d'_emplois*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et et les subventions*socio=ec1 à l'accroissement*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1. Les initiatives*socio=rien locales*socio=te de création_d'_emplois*socio=ec1 pourraient largement contribuer à mobiliser le concours des autorités*socio=et et des collectivités_locales*socio=ac pour s'attaquer aux besoins*socio=uv1 et aux problèmes*socio=uv4 particuliers*socio=rien des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, tandis que les employeurs*socio=ac et les syndicats*socio=ac peuvent faire beaucoup pour appuyer ces initiatives*socio=rien. Il faut aussi reconnaître qu'en raison*socio=rien de la stagnation*socio=ec2 des marchés_du_travail*socio=ec1 en Europe*socio=ac et du peu d'empressement*socio=rien de nombreux*socio=rien employeurs*socio=ac à embaucher des *socio=ac travailleurs âgés,*socio=nil la*socio=nil réinsertion*socio=uv1 *socio=nil dans ces emplois*socio=ec1 permanents*socio=te des *socio=ac travailleurs âgés au*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil depuis longtemps se heurte souvent à de très *socio=rien grands obstacles.*socio=nil *socio=nil Il serait donc indiqué, pour ce groupe*socio=ac d'âge*socio=rien, de faciliter, dans certains cas*socio=rien, la retraite*socio=ec1 anticipée, plutôt que de prendre des mesures*socio=et axées sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1.