*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1985 } Introduction des "perspectives*socio=te *socio=nil de l'emploi*socio=ec1"*socio=rien de l'OCDE*socio=ac :*socio=rien 1985 CROISSANCE*socio=uv3 DE L'EMPLOI*socio=ec1, FLEXIBILITÉ*socio=uv3 ET*socio=rien SÉCURITÉ*socio=uv1 DE L'EMPLOI*socio=ec1:*socio=rien UN*socio=rien DÉFI*socio=uv2 POUR*socio=rien TOUS. A- LES*socio=rien PERSPECTIVES*socio=te DU marché_du_travail*socio=ec1. Les*socio=rien perspectives*socio=te du marché_du_travail*socio=ec1 jusqu'*socio=rien à la fin*socio=rien de 1986 dans*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te ne *socio=rien sont guère encourageantes*socio=uv4.*socio=nil La*socio=nil reprise *socio=nil de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1, amorcée depuis*socio=rien au *socio=rien moins deux ans,*socio=nil semble devoir se*socio=nil poursuivre,*socio=nil *socio=nil mais à *socio=rien un rythme *socio=nil plus modéré qu'en 1984. Ce ralentissement*socio=ec2 tient essentiellement à la décélération*socio=ec2 prévue de la croissance*socio=uv3 du PNB*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac qui devrait tomber à moins de 3 pour cent*socio=rien en *socio=rien taux annuel.*socio=nil Au*socio=nil Japon*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil devrait continuer d'augmenter rapidement cette année*socio=rien à *socio=rien un rythme légèrement*socio=nil supérieur *socio=nil à 5 pour cent*socio=rien avant de marquer *socio=rien un faible ralentissement*socio=ec2 *socio=nil jusqu'à la fin*socio=rien de 1986. Le *socio=rien taux annuel de*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PNB*socio=ec1 en*socio=nil Europe*socio=ac restera*socio=nil vraisemblablement modeste,*socio=nil *socio=nil dépassant tout juste*socio=rien 2 pour cent*socio=rien. Compte*socio=rien tenu de ces perspectives*socio=te de la production*socio=ec1, l'emploi*socio=ec1 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te devrait poursuivre sa modeste*socio=rien progression*socio=ec2. Mais comme celle-ci a peu de chances*socio=rien d'égaler l'accroissement*socio=ec2 continu*socio=te de la population_active*socio=ac, le chômage*socio=ec1 risque*socio=uv4 de reprendre son mouvement*socio=ec2 ascendant. D'ici la fin*socio=rien de 1986, le *socio=rien nombre total de*socio=nil chômeurs*socio=ac *socio=nil pourrait dépasser d'un*socio=rien million*socio=rien le chiffre de 1984. Aux États-unis*socio=ac comme au Japon*socio=ac, les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 ne varieront sans doute*socio=rien guère au cours*socio=rien de la période*socio=te de prévision*socio=ec2 tandis qu'en Australie*socio=ac, le chômage*socio=ec1 pourrait continuer de reculer. Toutefois, en Europe*socio=ac, il semble devoir*socio=rien progresser encore, sauf dans plusieurs petits*socio=rien pays*socio=ac. Au cours*socio=rien du *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1986, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 en Europe*socio=ac pourrait marquer *socio=rien un nouveau record*socio=ec2 *socio=nil depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et, en dépassant 11 pour cent*socio=rien ( 19,5 millions*socio=rien de personnes*socio=ac). Ces perspectives*socio=te sont de toute évidence*socio=rien médiocres*socio=uv2. Compte*socio=rien tenu des autres projections*socio=ec2 à l'horizon*socio=rien 1990, il n'est*socio=rien pas non plus possible*socio=rien pour l'instant*socio=rien d'envisager avec plus d'optimisme*socio=uv1 l'évolution*socio=rien du chômage*socio=ec1 en Europe*socio=ac après*socio=rien 1986. C'est*socio=rien la raison*socio=rien pour laquelle le Conseil*socio=ac de l'OCDE*socio=ac, réuni en avril*socio=rien au niveau*socio=rien des Ministres*socio=ac, a rappelé que le problème*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 constituait une préoccupation*socio=uv4 majeure*socio=rien, d'autant qu'il est*socio=rien de plus en plus nettement concentré chez les jeunes*socio=ac et les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date. Le fort*socio=rien chômage*socio=ec1 qui sévit actuellement n'est*socio=rien pas *socio=rien un phénomène récent.*socio=nil Dans*socio=nil nombre de*socio=nil pays_membres*socio=ac,*socio=nil *socio=nil il accuse une tendance*socio=ec2 prononcée à la hausse*socio=rien depuis les trois derniers*socio=rien cycles*socio=te, c'est-à-dire depuis 1969. Trois thèses*socio=rien ont été*socio=rien avancées pour expliquer ce mouvement*socio=ec2 ascendant du chômage*socio=ec1. La première*socio=rien met en relief*socio=rien la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 effective*socio=rien en Europe*socio=ac par rapport*socio=rien à la situation*socio=rien qui prévaut aux États-unis*socio=ac depuis quelques années*socio=rien. La seconde met en lumière*socio=rien la hausse*socio=rien des coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac et la baisse*socio=ec2 de rentabilité*socio=ec1 qui l'accompagne. La troisième*socio=rien souligne le rôle*socio=rien des rigidités*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1, des capitaux*socio=ec1 et des produits*socio=rien dans les économies*socio=ec1 européennes*socio=ac. Tout en contribuant à accroître les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac, la rigidité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 freine les mutations*socio=ec2 structurelles*socio=uv4 et technologiques*socio=ec1, affaiblit les incitations*socio=uv3 et dissuade*socio=rien les employeurs*socio=ac d'augmenter leurs effectifs*socio=rien. La controverse qui se poursuit entre les tenants de ces *socio=rien différentes thèses *socio=nil ne contribue guère à faire avancer le débat*socio=et sur*socio=rien les *socio=et mesures gouvernementales *socio=nil qui s'imposent. Ces phénomènes*socio=rien sont tous les trois à l'origine*socio=rien du problème*socio=uv4 actuel*socio=te du chômage*socio=ec1. Il faut donc s'attaquer à chacun d'eux si l'on veut trouver une solution*socio=rien durable*socio=uv4 au chômage*socio=ec1. S'ils ne s'accompagnent pas d'une modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1, d'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 et de taux*socio=rien d'investissement*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4, les efforts*socio=uv1 déployés pour accélérer la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 pourraient avoir rapidement pour *socio=rien principal effet *socio=nil d'accroître l'inflation*socio=ec2. Il n'est*socio=rien pas non plus certain*socio=rien que la modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et l'assouplissement*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 suffiront à entraîner une progression*socio=ec2 notable*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, si la demande*socio=ec1 ne connaît pas une croissance*socio=uv3 suffisante*socio=rien. La plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac sont extrêmement réticents à l'idée*socio=rien d'infléchir l'orientation*socio=et actuelle*socio=te de leur politique_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et estimant que chercher à accélérer la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 aura pour effet*socio=rien de raviver les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. Ils poursuivent au contraire*socio=rien une politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 de non-accompagnement*socio=uv3 relatif*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 afin de jeter les bases*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 non inflationniste*socio=ec2. Au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1, des efforts*socio=uv1 ont *socio=rien été faits *socio=nil pour améliorer l'élasticité*socio=ec2 de l'_offre*socio=ec1 en atténuant les rigidités*socio=uv3 du marché*socio=ec1. Cette action*socio=rien s'est*socio=rien accompagnée de divers programmes*socio=et en faveur*socio=rien de certaines*socio=rien catégories_sociales*socio=et ainsi que des travailleurs*socio=ac et des collectivités*socio=ac les plus touchés par les mutations*socio=ec2 structurelles*socio=uv4. Les mesures*socio=et propres*socio=rien à faciliter le changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 ont été*socio=rien analysées de façon*socio=rien assez détaillée dans les *socio=rien numéros précédents des*socio=nil Perspectives*socio=te *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. Nous ne reviendrons pas sur*socio=rien ces analyses*socio=rien qui, du reste*socio=rien, font *socio=rien partie intégrante d'*socio=nil un dispositif*socio=et global*socio=te d'*socio=nil élaboration des*socio=nil *socio=et politiques gouvernementales.*socio=nil *socio=nil Nous nous attacherons plutôt à certains aspects*socio=rien d'un*socio=rien tel dispositif*socio=et lorsque des *socio=rien phénomènes récents *socio=nil ou des *socio=rien informations complémentaires *socio=nil éclairent sous *socio=rien un jour nouveau les*socio=nil options *socio=nil qui s'offrent aux gouvernements*socio=ac. Par exemple*socio=rien, nous nous interrogerons sur*socio=rien la viabilité*socio=uv3 d'une politique*socio=et d'encouragement*socio=uv4 aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac en tant que politique*socio=et d'emploi*socio=ec1. Nous analyserons aussi des données *socio=rien nouvelles sur la*socio=nil flexibilité*socio=uv3 des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil et la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 ainsi que leurs conséquences*socio=rien pour la *socio=et politique gouvernementale.*socio=nil *socio=nil Enfin, nous examinerons certaines*socio=rien des difficultés*socio=uv4 rencontrées pour axer les programmes*socio=et relatifs*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec1 sur*socio=rien les cibles voulues en période*socio=te de chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et croissant*socio=rien. B- LA CROISSANCE*socio=uv3 DE L'EMPLOI*socio=ec1 ET LES PETITES*socio=rien ENTREPRISES*socio=ac. Le potentiel*socio=uv4 de création_d'_emplois*socio=ec1 des petites*socio=rien entreprises*socio=ac est*socio=rien une question*socio=rien qui a retenu*socio=rien une *socio=rien grande attention ces*socio=nil dernières années.*socio=nil *socio=nil Malheureusement les données relatives*socio=rien à cette question*socio=rien, qui sont analysées au chapitre*socio=rien IV, sont assez contradictoires*socio=uv2 et difficiles*socio=rien à interpréter. Dans certains pays_membres*socio=ac, la tendance*socio=ec2, depuis les dix *socio=rien dernières années,*socio=nil est *socio=nil à une plus forte*socio=rien concentration*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 dans les petites*socio=rien entreprises*socio=ac (c'est-à-dire comptant moins de 100 salariés*socio=ac), surtout celles du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1. Ailleurs*socio=rien, la part*socio=rien des petites*socio=rien entreprises*socio=ac dans l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien restée stable*socio=uv4 ou a diminué. En outre, les études*socio=ec2 réalisées au Canada*socio=ac, aux États-unis*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac qui analysent le comportement*socio=rien des différentes*socio=rien entreprises*socio=ac au fil*socio=rien des ans*socio=rien, montrent en général*socio=rien que la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien plus forte*socio=rien dans les petites*socio=rien entreprises*socio=ac, en particulier*socio=rien dans les très petites*socio=rien sociétés*socio=ac (c'est-à-dire celles qui comptent moins de 20 salariés*socio=ac). Ces constatations*socio=rien ont souvent conduit à préconiser l'adoption*socio=rien de programmes*socio=et gouvernementaux*socio=ac d'aide*socio=uv1 aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac afin d'encourager la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1. Mais tant que l'on ne disposera pas d'indications*socio=rien beaucoup plus *socio=rien nombreuses sur les*socio=nil facteurs *socio=nil qui sont à l'origine*socio=rien de la croissance*socio=uv3 plus marquée de l'emploi*socio=ec1 dans les petites*socio=rien entreprises*socio=ac, il faudra envisager avec prudence*socio=uv1 l'octroi*socio=rien à ces dernières*socio=rien de toute forme*socio=rien d'aide*socio=uv1 générale*socio=rien. Ce n'est*socio=rien pas nécessairement par de telles actions*socio=rien que l'on diminuerait le taux*socio=rien élevé*socio=uv4 de défaillance*socio=rien que connaissent les petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Si *socio=rien certaines défaillances peuvent*socio=nil être *socio=nil dues à la discrimination*socio=uv1 exercée par les marchés_financiers*socio=ec1 ou à l'absence*socio=rien de marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à risque*socio=uv4 bien*socio=rien développés*socio=uv4, beaucoup s'expliquent par le manque*socio=rien d'esprit*socio=rien d'initiative*socio=rien ou par les médiocres*socio=uv2 compétences*socio=uv3 des gestionnaires. En voulant faire preuve*socio=ec2 de plus de discernement*socio=rien dans l'octroi*socio=rien d'une aide*socio=uv1, les pouvoirs_publics*socio=et se heurtent au problème*socio=uv4 bien*socio=rien connu qui consiste à "choisir les gagnants*socio=rien". D'un*socio=rien autre côté*socio=rien, il faut éliminer les rigidités*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 qui retardent la création*socio=rien et l'expansion*socio=ec2 des petites*socio=rien entreprises*socio=ac et le développement*socio=uv3 du travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien. Les dispositions*socio=et des *socio=et régimes fiscaux *socio=nil et les mécanismes*socio=et des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et de produits*socio=rien peuvent, par exemple*socio=rien, jouer au détriment*socio=uv2 des petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Il importe cependant d'établir une distinction*socio=rien entre les handicaps*socio=uv2 que les imperfections*socio=rien des marchés*socio=ec1 et les *socio=et dispositions réglementaires *socio=nil constituent pour les petites*socio=rien entreprises*socio=ac et ceux qui tiennent simplement à la taille de l'entreprise*socio=ac. On a souvent affirmé, par exemple*socio=rien, qu'en raison*socio=rien des imperfections*socio=rien des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, il est*socio=rien très coûteux*socio=ec2, voire impossible*socio=rien, pour les petites*socio=rien entreprises*socio=ac de financer leurs investissements*socio=ec1 et leur expansion*socio=ec2. Ce "parti*socio=et pris" s'explique, du moins en partie*socio=rien, par les risques*socio=uv4 et les coûts*socio=ec1 administratifs*socio=et plus élevés*socio=uv4 que l'octroi*socio=rien de prêts*socio=ec1 aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac entraîne pour les institutions_financières*socio=ac. Cela étant, il ne faut pas oublier non plus que, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil petites entreprises*socio=ac *socio=nil ont souvent *socio=rien été exclues du*socio=nil champ d'*socio=nil application *socio=nil de la législation*socio=et portant notamment sur*socio=rien la concertation*socio=uv1 dans les entreprises*socio=ac, la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 et la prévention*socio=uv3 des accidents*socio=rien du travail*socio=ec1 et des maladies*socio=et professionnelles*socio=ec1. C'est*socio=rien peut-être là en fait*socio=rien l'une des raisons*socio=rien qui expliquent la croissance*socio=uv3 des petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Les données du chapitre*socio=rien IV relatives*socio=rien à la dynamique*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 conduisent à penser que l'on a peut-être tort*socio=rien de se concentrer sur*socio=rien la taille des entreprises*socio=ac proprement dite. Plusieurs études*socio=ec2 canadiennes*socio=ac, américaines*socio=ac et britanniques qui ont décomposé les variations*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 en distinguant les effets*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 et de la contraction*socio=ec2 des firmes*socio=ac existantes*socio=rien de ceux qui résultent de la naissance*socio=rien de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac, ont constaté que la plupart*socio=rien des *socio=rien créations nettes d'*socio=nil emplois*socio=ec1 étaient*socio=nil imputables*socio=uv2 *socio=nil à la naissance*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien, grandes*socio=rien et petites*socio=rien. L'emploi*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien des entreprises*socio=ac existantes*socio=rien a diminué, la plupart*socio=rien des pertes*socio=ec2 nettes*socio=rien d'emploi*socio=ec1 étant enregistrées dans les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac. Dans la mesure*socio=rien où il *socio=rien est possible *socio=nil de tirer des *socio=rien conclusions générales *socio=nil de ces faits*socio=rien, il y a lieu*socio=rien de penser que les pouvoirs_publics*socio=et devraient consacrer leur aide*socio=uv1 aux entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien plutôt qu'aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac en tant que telles. Les politiques*socio=et les plus indiquées à cette fin*socio=rien sont celles qui suscitent *socio=rien un climat économique*socio=ec1 général propice *socio=nil à la prise*socio=rien de risques*socio=uv4 et à la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien, comme celles qui consistent à lever les barrières*socio=rien d'accès*socio=uv1 et à encourager la R-D*socio=ec1 et les investissements*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à risque*socio=uv4. Dans certains cas*socio=rien, les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac pour lesquelles les restructurations*socio=et et les fermetures*socio=ec1 d'usines*socio=ec1 posent de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4, ont aidé leurs salariés*socio=ac en surnombre à créer des petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Il faudrait aussi encourager les initiatives*socio=rien de ce genre*socio=rien. Le progrès*socio=uv1 du travail*socio=ec1 *socio=rien indépendant est une*socio=nil caractéristique du*socio=nil redressement*socio=ec2 du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 *socio=nil dans certains pays_membres*socio=ac. Les remarques formulées ci-dessus au sujet*socio=rien des petites*socio=rien entreprises*socio=ac s'appliquent, à bien*socio=rien des égards*socio=rien, au travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien. Toutefois, une *socio=rien initiative récente des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et en*socio=nil faveur *socio=nil de ce *socio=rien dernier mérite un examen*socio=ec2 plus*socio=nil attentif.*socio=nil Quelques*socio=nil pays_membres*socio=ac *socio=nil ont mis en place*socio=rien des dispositifs*socio=et qui permettent aux chômeurs*socio=ac d'utiliser leurs indemnités*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 pour créer des entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien. D'après*socio=rien les premières*socio=rien évaluations*socio=ec2, ces initiatives*socio=rien riches de promesses*socio=rien méritent d'être*socio=rien également encouragées. Les pouvoirs_publics*socio=et devraient aussi chercher à accroître le nombre*socio=rien de ceux qui s'efforcent de créer des entreprises*socio=ac et des emplois*socio=ec1, en y incluant davantage de femmes*socio=ac, de jeunes*socio=ac et de membres*socio=ac de minorités*socio=ac. Parmi les mesures*socio=et destinées*socio=rien à améliorer les qualités*socio=rien de gestionnaire*socio=ac des nouveaux*socio=rien chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac, il faudrait prévoir des structures*socio=ec1 de soutien*socio=uv3 qui leur offrent une formation*socio=et des conseils*socio=ac d'ordre*socio=rien technique*socio=rien et commercial*socio=ec1 et la possibilité*socio=rien d'accéder à des sources*socio=rien de financement*socio=ec1. C- LA FLEXIBILITÉ*socio=uv3 DU marché_du_travail*socio=ec1. Dans les milieux*socio=rien économiques*socio=ec1 comme dans les milieux*socio=rien politiques*socio=et, la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 a été*socio=rien souvent présentée comme l'un*socio=rien des *socio=rien principaux facteurs *socio=nil qui expliquent les disparités*socio=uv1 dans les résultats*socio=rien obtenus en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1 entre les États-unis*socio=ac et le Japon*socio=ac, d'une part*socio=rien, et les grands*socio=rien *socio=ac pays européens,*socio=nil *socio=nil de l'autre. Cette thèse*socio=rien n'a pas manqué d'être*socio=rien contestée. Certains observateurs*socio=ac affirment que les différences*socio=uv1 de politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 et de structure*socio=ec1 socioéconomique sont des explications*socio=rien plus valables*socio=rien. D'autres font remarquer que l'économie*socio=ec1 japonaise*socio=ac représente *socio=rien un modèle de*socio=nil flexibilité*socio=uv3 *socio=nil tout à *socio=rien fait différent *socio=nil de l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac. La notion*socio=rien de flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien du reste*socio=rien elle-même loin*socio=rien d'être*socio=rien claire*socio=rien. Elle ne s'applique pas seulement aux salaires*socio=ec1. On peut conférer plus de flexibilité*socio=uv3 au marché*socio=ec1 en modifiant l' organisation_du_travail*socio=ec1 et en favorisant la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et la formation*socio=et de capital_humain*socio=ec1 aussi bien*socio=rien qu'en ajustant les salaires*socio=ec1. En outre, les mesures*socio=et destinées*socio=rien à atténuer les rigidités*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 seront plus efficaces*socio=uv4 si elles s'accompagnent d'interventions*socio=et *socio=rien analogues sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 de*socio=nil produits *socio=nil et de capitaux*socio=ec1. Parvenir à une croissance*socio=uv3 soutenue de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 *socio=rien est un objectif*socio=uv4 ultime *socio=nil qui a des implications*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien de la collectivité*socio=ac, notamment pour les employeurs*socio=ac et les syndicats*socio=ac, ainsi que pour les pouvoirs_publics*socio=et. Dans ce *socio=rien contexte général,*socio=nil l'*socio=nil analyse *socio=nil à laquelle il *socio=rien est procédé *socio=nil dans la *socio=rien présente section ne*socio=nil porte que*socio=nil sur les*socio=nil points sur *socio=nil lesquels on dispose de données empiriques*socio=ec2 nouvelles*socio=rien, à savoir*socio=rien les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac, les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien et la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1. Dans chaque cas*socio=rien, il faut examiner en détail*socio=rien les effets*socio=rien des rigidités*socio=uv3 apparentes sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 pour déterminer l'action*socio=rien qu'il convient de mener. Dans certains cas*socio=rien, les mesures*socio=et destinées*socio=rien à accroître la sensibilité*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et de l'emploi*socio=ec1 aux chocs*socio=ec2 peuvent avoir des effets*socio=rien favorables*socio=ec2 sur*socio=rien l'efficience*socio=uv3, mais au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien bouleversement des valeurs*socio=uv1 traditionnelles*socio=rien de la société*socio=ac. 1- Coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Il existe essentiellement deux cas*socio=rien dans lesquels l'augmentation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac pourrait entraîner *socio=rien un recul *socio=nil de l'emploi*socio=ec1: lorsque la main-d'_oeuvre*socio=ac est*socio=rien remplacée par des équipements*socio=ec1 et d'autres facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, et lorsque la contraction*socio=ec2 des profits*socio=ec1 a pour effet*socio=rien de réduire l'investissement*socio=ec1. En outre si, face*socio=rien à des politiques_monétaires*socio=et de non-accompagnement*socio=uv3 de l'inflation*socio=ec2, un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil provoque une augmentation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac, la demande*socio=ec1 et la production*socio=ec1 réelles*socio=ec2 risquent de fléchir. Des études*socio=ec2 *socio=rien récentes sur la*socio=nil relation empirique*socio=ec2 entre*socio=nil emploi*socio=ec1 et*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil réalisées dans divers pays*socio=ac donnent à penser que, la production*socio=ec1 demeurant constante*socio=rien, une diminution*socio=ec2 de 1 pour cent*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 se traduirait à terme*socio=rien par une progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 de 0,2 à 0,5 pour cent*socio=rien, voire davantage. S'il est*socio=rien tenu compte*socio=rien des effets*socio=rien des variations*socio=rien des coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac sur*socio=rien la production*socio=ec1, les répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 pourraient en *socio=rien définitive être *socio=nil encore plus importantes*socio=rien. Au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac ont augmenté plus rapidement en Europe*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac. On s'accorde à reconnaître que c'est*socio=rien là l'un*socio=rien des facteurs*socio=rien responsables*socio=uv2 de la progression*socio=ec2 relativement forte*socio=rien du chômage*socio=ec1 en Europe*socio=ac entre 1975 et 1979. Toutefois, depuis 1982 les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac en Europe*socio=ac ont augmenté à *socio=rien un taux annuel moyen tout*socio=nil juste inférieur *socio=nil à 1 pour cent*socio=rien, c'est-à-dire à *socio=rien un taux *socio=nil très proche de celui qui a été*socio=rien enregistré aux États-unis*socio=ac. De fait*socio=rien, dans certains pays*socio=ac d'Europe*socio=ac, les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac sont restés stables*socio=uv4 ou ont même diminué. Même compte*socio=rien tenu du fait*socio=rien qu'il faut sans doute*socio=rien longtemps pour que l'évolution*socio=rien des coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac se répercute pleinement sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1, l'aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 en Europe*socio=ac depuis le deuxième*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1 ne semble donc pas être*socio=rien due simplement à l'évolution*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac ni à *socio=rien un phénomène de*socio=nil concurrence*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil particulier,*socio=nil la*socio=nil politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 de*socio=nil non-accompagnement*socio=uv3 *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 adoptée par la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac a certainement joué *socio=rien un rôle *socio=nil à cet égard*socio=rien. Mais dans la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1, il importe de contenir encore les revendications*socio=uv1 en matière*socio=rien de *socio=ec1 salaires nominaux.*socio=nil Une*socio=nil entente*socio=et *socio=nil entre les partenaires_sociaux*socio=et sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de modérer les salaires*socio=ec1 et une *socio=rien action effective *socio=nil dans ce sens*socio=rien pourraient être*socio=rien très bénéfiques*socio=rien. Un*socio=rien succès*socio=uv1 dans ce domaine*socio=rien conduirait assurément à *socio=rien un meilleur partage*socio=uv1 *socio=nil de toute croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien entre la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 et l'inflation*socio=ec2. Les entreprises*socio=ac dont la rentabilité*socio=ec1 aurait été*socio=rien restaurée reprendraient confiance*socio=uv1. Selon la rapidité*socio=rien des *socio=rien réactions sur les*socio=nil plans *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1, des *socio=et mesures gouvernementales destinées*socio=rien *socio=nil à soutenir la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien pourraient s'avérer utiles*socio=uv4 pour compenser les effets*socio=rien déflationnistes*socio=ec2 initiaux*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 sur*socio=rien la consommation*socio=ec1, permettant ainsi d'accroître la production*socio=ec1 et d'accélérer la création_d'_emplois*socio=ec1. 2- Salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien. On a aussi fait*socio=rien valoir que la flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 *socio=rien relatifs est un moyen important *socio=nil de donner aux travailleurs*socio=ac les signaux*socio=rien voulus pour qu'ils délaissent les secteurs*socio=rien en déclin*socio=ec2 et acquièrent les qualifications*socio=uv3 requises*socio=uv4 dans des branches*socio=rien d'activité*socio=rien et des professions*socio=ec1 en expansion*socio=ec2. En période*socio=te de mutations*socio=ec2 structurelles*socio=uv4, on pourrait attendre de structures*socio=ec1 de salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien souples*socio=uv4 qu'elles présentent certaines*socio=rien des *socio=rien caractéristiques suivantes:*socio=nil une*socio=nil dispersion forte *socio=nil et de plus en plus marquée, une modification*socio=rien du classement*socio=rien des branches*socio=rien d'activité*socio=rien selon les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien qui y sont pratiqués, et un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4 (plus faible*socio=rien) des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien dans les branches*socio=rien d'activité*socio=rien en expansion*socio=ec2 (en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien). Aucun de ces critères*socio=rien ne constitue en soi*socio=rien une *socio=rien mesure idéale.*socio=nil Il*socio=nil est possible,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil que le degré*socio=rien de dispersion*socio=rien des salaires*socio=ec1 demeure constant*socio=rien, mais que le classement*socio=rien des branches*socio=rien d'activité*socio=rien subisse de *socio=rien profondes modifications.*socio=nil L'*socio=nil analyse des*socio=nil *socio=ec1 structures salariales *socio=nil dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays_membres*socio=ac *socio=nil montre que, dans les années*socio=rien 70, le classement*socio=rien des industries*socio=ec1 est*socio=rien demeuré relativement stable*socio=uv4 d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. En revanche, le degré*socio=rien de dispersion*socio=rien des salaires*socio=ec1 présente*socio=rien de grandes*socio=rien disparités*socio=uv1. C'est*socio=rien au Canada*socio=ac, aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac qu'il est*socio=rien le plus fort*socio=rien tandis qu'il est*socio=rien en général*socio=rien beaucoup plus faible*socio=rien en Europe*socio=ac. Contrairement à ce qui s'est*socio=rien passé*socio=te dans d'autres pays_membres*socio=ac, l'éventail*socio=rien des salaires*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac s'est*socio=rien aussi beaucoup élargi depuis une vingtaine*socio=rien d'années*socio=rien. La relation*socio=rien empirique*socio=ec2 entre l'évolution*socio=rien des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien et l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien une autre *socio=rien question importante.*socio=nil *socio=nil On pourrait s'attendre qu'une *socio=ec1 structure salariale souple*socio=uv4 *socio=nil favorise l'ajustement*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1, mais rien*socio=rien n'indique dans quelle mesure*socio=rien il en est*socio=rien ainsi dans les faits*socio=rien. Même lorsque la structure*socio=ec1 des *socio=ec1 salaires industriels est*socio=rien relativement*socio=nil rigide*socio=uv4,*socio=nil les*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil peuvent faire preuve*socio=ec2 d'une assez grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 selon les probabilités d'évolution*socio=rien des gains*socio=ec1 au cours*socio=rien de leur vie*socio=uv1 et selon les débouchés*socio=ec1 qui s'offrent à eux. L'acquisition*socio=rien de compétences*socio=uv3 nouvelles*socio=rien représente souvent aussi *socio=rien un important investissement*socio=ec1 *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac. Ceux-ci seront vraisemblablement*socio=rien incités à investir dans ce domaine*socio=rien par l'évolution*socio=rien attendue des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien à moyen*socio=rien ou à long_terme*socio=te, plutôt qu'à court_terme*socio=te. L'analyse*socio=rien présentée au chapitre*socio=rien V porte*socio=rien à conclure que la relation*socio=rien entre les mouvements*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien dans les *socio=rien différents secteurs *socio=nil et l'emploi*socio=ec1 *socio=rien est loin d'*socio=nil être simple.*socio=nil Sa*socio=nil complexité est *socio=nil illustrée par une comparaison*socio=rien entre le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac. Les États-unis*socio=ac ont connu une plus faible*socio=rien croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux et*socio=nil *socio=rien un net élargissement*socio=ec2 *socio=nil de l'éventail*socio=rien des salaires*socio=ec1 du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 aux deux extrémités de la fourchette*socio=rien, tandis que le Canada*socio=ac a vu se rétrécir l'éventail*socio=rien aux deux extrémités. La structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac semblerait donc plus souple*socio=uv4 à bien*socio=rien des égards*socio=rien. En revanche, depuis 1970, l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 a progressé beaucoup plus fortement au Canada*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac. Même s'il est*socio=rien jugé souhaitable*socio=rien d'assouplir les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien dans les *socio=rien différents secteurs,*socio=nil les*socio=nil moyens*socio=ec1 *socio=nil d'y parvenir n'apparaissent pas clairement car, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les écarts*socio=rien entre les salaires*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et ne dépendent pas directement de la *socio=et politique gouvernementale.*socio=nil Les*socio=nil écarts*socio=rien de*socio=nil salaires*socio=ec1 sectoriels*socio=rien *socio=nil sont souvent déterminés dans le cadre*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1 décentralisées sur*socio=rien lesquelles les pouvoirs_publics*socio=et peuvent difficilement exercer une influence directe*socio=rien. Dans les pays*socio=ac qui pratiquent une politique*socio=et de consensus*socio=uv1 pour parvenir à une modération*socio=ec2 globale*socio=rien des salaires*socio=ec1, il faut veiller aussi à ce que les efforts*socio=uv1 entrepris pour assouplir sensiblement les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien ne compromettent pas la réalisation*socio=uv1 de cet objectif*socio=uv4. Les données d'expérience*socio=ec2 sont plus précises*socio=rien en ce qui concerne un*socio=rien autre *socio=rien aspect important des*socio=nil salaires*socio=ec1 relatifs:*socio=nil les*socio=nil écarts de*socio=nil rémunération*socio=ec1 *socio=nil liés à l'âge*socio=rien. Comme l'ont montré les Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, les niveaux*socio=rien de salaires*socio=ec1 des jeunes*socio=ac par rapport*socio=rien à ceux des autres catégories*socio=rien concurrentes*socio=ec2 de travailleurs*socio=ac revêtent effectivement*socio=rien une importance*socio=rien. Les hausses des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien des jeunes*socio=ac intervenues sous l'effet*socio=rien de mécanismes*socio=et autres que ceux du marché*socio=ec1, et la rigidité*socio=uv3 à la baisse*socio=ec2 de leurs salaires*socio=ec1 par rapport*socio=rien à ceux des adultes*socio=ac, ont entraîné dans certains pays_membres*socio=ac des pertes*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 pour les jeunes*socio=ac. Il importe alors de mieux équilibrer la productivité*socio=uv3 des *socio=ac jeunes travailleurs *socio=nil et les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac qu'ils impliquent. On pourrait y parvenir en introduisant dans la hiérarchie*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 des écarts*socio=rien de rémunération*socio=ec1 pour les jeunes*socio=ac, en les accentuant au besoin*socio=uv1, en offrant des *socio=ec1 subventions salariales *socio=nil en leur faveur*socio=rien ou en mettant *socio=rien sur pied des*socio=nil programmes*socio=et d'*socio=nil enseignement*socio=et *socio=nil et de formation*socio=et postobligatoires dans le cadre*socio=rien desquels les salaires*socio=ec1 des stagiaires*socio=ac sont dans une *socio=rien certaine mesure fonction *socio=nil de leur productivité*socio=uv3. Par principe*socio=ec2, il *socio=rien est souhaitable *socio=nil de prévoir pour les jeunes*socio=ac une rémunération*socio=ec1 *socio=rien différente associée *socio=nil à une formation*socio=et afin d'éviter le danger*socio=uv1 de les enfermer dans des emplois*socio=ec1 à faible*socio=rien productivité*socio=uv3 et mai*socio=rien rémunérés. 3- Sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1. Un*socio=rien autre *socio=rien volet important du*socio=nil débat*socio=et sur la*socio=nil flexibilité*socio=uv3 du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 est la*socio=nil sécurité*socio=uv1 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. La grande*socio=rien sécurité_d'_emploi*socio=ec1 qui règne apparemment en Europe*socio=ac a été*socio=rien présentée comme l'une des raisons*socio=rien qui expliquent les *socio=rien mauvais résultats *socio=nil de l'Europe*socio=ac sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Devant*socio=rien le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 des licenciements*socio=ec1, les *socio=ac employeurs européens *socio=nil hésiteraient davantage à embaucher, même en cas*socio=rien de redressement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. La grande*socio=rien diversité*socio=uv1 des tendances*socio=ec2 observées dans les pays_membres*socio=ac témoigne*socio=rien de la complexité*socio=rien du problème*socio=uv4. Tandis que les gouvernements*socio=ac d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac *socio=nil ont réduit la portée*socio=rien de leur législation*socio=et sur*socio=rien la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1, aux États-unis*socio=ac, certaines*socio=rien conventions_collectives*socio=ec1 prévoient, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil *socio=nil une plus grande*socio=rien sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 en échange*socio=ec1 d'une modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et d'autres "concessions*socio=rien" des syndicats*socio=ac. De nombreux*socio=rien employeurs*socio=ac attachent manifestement *socio=rien un grand prix*socio=ec1 aux*socio=nil avantages *socio=nil que peut procurer la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1. Celle-ci peut en effet*socio=rien contribuer à la formation*socio=et d'un*socio=rien personnel*socio=ac expressément qualifié*socio=uv4 pour travailler dans une entreprise*socio=ac particulière*socio=rien, minimiser les coûts*socio=ec1 de rotation*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac, favoriser de saines*socio=uv2 relations*socio=rien professionnelles*socio=ec1 et rehausser le prestige de l'entreprise*socio=ac auprès du public*socio=et. Ces avantages*socio=rien sont loin*socio=rien d'être*socio=rien négligeables*socio=rien comme en témoigne*socio=rien le fait*socio=rien que de nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac, aussi bien*socio=rien en Europe*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac, occupent des emplois*socio=ec1 quasiment "à vie*socio=uv1". Toutefois la plus grande*socio=rien sécurité_d'_emploi*socio=ec1 acquise*socio=rien par certains travailleurs*socio=ac par voie*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1, ou en vertu*socio=rien d'une législation*socio=et protectrice, peut être*socio=rien préjudiciable*socio=et à d'autres. C'est*socio=rien ce qui se passe surtout lorsqu'une plus grande*socio=rien sécurité*socio=uv1 entraîne un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. L'emploi*socio=ec1 risque*socio=uv4 alors de reculer dans les *socio=rien secteurs protégés,*socio=nil si*socio=nil bien *socio=nil que des emplois*socio=ec1 plus sûrs*socio=rien sont créés pour un*socio=rien plus *socio=rien petit nombre de*socio=nil personnes*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans la mesure*socio=rien où les dispositions*socio=et visant à accroître la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 ont pour effet*socio=rien d'augmenter le rapport*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac fixes aux coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac variables*socio=rien, on pourrait aussi s'attendre à *socio=rien un glissement *socio=nil de la demande*socio=ec1 relative*socio=rien de telle ou telle catégorie*socio=rien de travailleurs*socio=ac. Si les travailleurs*socio=ac de *socio=rien certaines catégories *socio=nil (comme les travailleurs*socio=ac à temps_partiel*socio=ec1 et les titulaires*socio=rien de contrats*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée) sont exclus*socio=uv2 du dispositif*socio=et de protection*socio=et, ce sont eux désormais que les employeurs*socio=ac préféreront embaucher. Le nombre*socio=rien d'heures*socio=rien effectuées par chaque salarié*socio=ac aura peut-être aussi tendance*socio=ec2 à s'accroître. Bien*socio=rien que l'employeur*socio=ac ait moins de latitude pour embaucher et licencier, il n'est*socio=rien pas certain*socio=rien qu'une plus grande*socio=rien sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1, surtout si elle découle de négociations_collectives*socio=ec1, nuise à la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. Au Japon*socio=ac, le marché_du_travail*socio=ec1 demeure tout à fait*socio=rien souple*socio=uv4 bien*socio=rien que près d'un*socio=rien tiers*socio=rien de la population_active*socio=ac jouisse d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 à vie*socio=uv1. Cela tient en partie*socio=rien au fait*socio=rien que les *socio=ac entreprises japonaises *socio=nil ont pour politique*socio=et de muter leurs employés*socio=rien à vie*socio=uv1 à des *socio=rien postes différents au*socio=nil sein *socio=nil de l'entreprise*socio=ac. Les entreprises*socio=ac peuvent aussi réagir aux variations*socio=rien de la demande*socio=ec1 en faisant appel*socio=rien, selon les besoins*socio=uv1, à différents*socio=rien types de travailleurs*socio=ac occasionnels. L'expansion*socio=ec2 du marché_du_travail*socio=ec1 dit "secondaire*socio=rien" dans d'autres pays_membres*socio=ac laisse à penser que la même *socio=rien pratique est sans*socio=nil doute en*socio=nil train *socio=nil de se développer. Si tel *socio=rien est effectivement le*socio=nil cas,*socio=nil il*socio=nil est possible *socio=nil que la flexibilité*socio=uv3 globale*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 n'en pâtisse pas. Mais le poids*socio=rien de tout ajustement*socio=et se trouvera plus mal*socio=rien réparti entre les *socio=rien différentes catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac.*socio=nil *socio=nil On dispose de données empiriques*socio=ec2 rudimentaires sur*socio=rien les effets*socio=rien des mesures*socio=et en faveur*socio=rien de la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et l'emploi*socio=ec1. Si, à court_terme*socio=te, les mesures*socio=et ayant pour résultat*socio=rien d'accroître les coûts*socio=ec1 fixes de main-d'_oeuvre*socio=ac peuvent inciter à choisir entre un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des effectifs*socio=rien et une augmentation*socio=ec2 du nombre*socio=rien d'heures*socio=rien effectuées par salarié*socio=ac, à long_terme*socio=te elles ne semblent guère affecter les niveaux*socio=rien d'emploi*socio=ec1. On a fait*socio=rien valoir que leur *socio=rien principal effet est *socio=nil d'entraîner une hausse*socio=rien des coûts*socio=ec1 globaux*socio=te de main-d'_oeuvre*socio=ac et, par là même, de restreindre les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Mais l'ampleur*socio=rien de cet *socio=rien effet est une*socio=nil question *socio=nil complexe: elle sera plus ou moins grande*socio=rien selon les répercussions*socio=ec2 des diverses*socio=rien mesures*socio=et sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 et selon que la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 s'accompagne ou non de gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 et d'une modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1. Ces facteurs*socio=rien n'ont pas encore fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'estimations*socio=ec2 sûres*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, si l'emploi*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 et d'autres formes*socio=rien d'emploi*socio=ec1 relativement *socio=rien mal protégées *socio=nil se sont développés*socio=uv4 surtout en Europe*socio=ac, rien*socio=rien n'indique que ce phénomène*socio=rien soit dû à des dispositions*socio=et touchant la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1. Certains *socio=ac pays européens *socio=nil ont néanmoins admis l'idée*socio=rien d'une réforme*socio=et des *socio=et dispositions réglementaires relatives*socio=rien *socio=nil à la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 en réduisant, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil champ d'*socio=nil application *socio=nil et la portée*socio=rien de leur législation*socio=et. Les mesures*socio=et prises*socio=rien ont consisté à relever le *socio=rien niveau minimal des*socio=nil effectifs des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil au-delà duquel la législation*socio=et entre en vigueur*socio=uv3, à réduire le montant*socio=ec1 minimal*socio=rien de l'indemnité à verser, ou à raccourcir le délai*socio=rien de consultation*socio=uv1 requis*socio=uv4 avant que les licenciements*socio=ec1 ne deviennent effectifs*socio=rien. Des amendements*socio=rien apportés récemment à la législation*socio=et ont en outre explicitement élargi la possibilité*socio=rien d'embaucher des travailleurs*socio=ac supplémentaires*socio=rien dans des emplois*socio=ec1 relativement *socio=rien mal protégés.*socio=nil *socio=nil Toutes ces mesures*socio=et peuvent contribuer à abaisser les coûts*socio=ec1 qu'entraîne pour les employeurs*socio=ac la garantie continue*socio=rien de la sécurité_d'_emploi*socio=ec1 pour certains de leurs salariés*socio=ac. Elles peuvent aussi ouvrir de plus larges*socio=rien débouchés*socio=ec1 aux chômeurs*socio=ac, mais au risque*socio=uv4 de créer une plus grande*socio=rien instabilité*socio=uv3 d'emploi*socio=ec1 pour les travailleurs*socio=ac non protégés*socio=rien. Bref*socio=rien, si ces mesures*socio=et laissent aux employeurs*socio=ac une plus grande*socio=rien marge de manoeuvre*socio=rien, elles risquent aussi d'accentuer les inégalités*socio=uv1 observées sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. D- MESURES*socio=et DESTINÉES*socio=rien A ALLÉGER LE POIDS*socio=rien DU CHÔMAGE*socio=ec1. Des politiques*socio=et de main-d'_oeuvre*socio=ac et d'emploi*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 par rapport*socio=rien à leur coût*socio=ec1 peuvent contribuer à l'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1 et au renforcement*socio=ec2 de la teneur*socio=rien en emplois*socio=ec1 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. En outre, la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac ont pris des mesures*socio=et spéciales*socio=rien en faveur*socio=rien des groupes*socio=ac qu'ils jugeaient particulièrement touchés par le chômage*socio=ec1. Au départ*socio=rien, ce sont les jeunes*socio=ac qui ont retenu*socio=rien leur attention*socio=rien. Dernièrement, les gouvernements*socio=ac ont commencé à se préoccuper des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date car le nombre*socio=rien de personnes_sans_emploi*socio=ac depuis plus d'un*socio=rien an*socio=rien a augmenté très rapidement. ce sont donc ces catégories*socio=rien qui constituent maintenant la cible des programmes*socio=et relatifs*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec1 mis *socio=rien sur pied *socio=nil dans de nombreux*socio=rien pays_membres*socio=ac. L'aide*socio=uv1 fournie prend une *socio=rien forme variable,*socio=nil *socio=nil mais dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, il est*socio=rien reconnu, implicitement ou explicitement, que ces mesures*socio=et ne relèveront sans doute*socio=rien pas le niveau*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Elles sont plutôt destinées*socio=rien à donner aux groupes*socio=ac visés de *socio=rien meilleures chances d'*socio=nil obtenir une*socio=nil part des*socio=nil rares emplois*socio=ec1 disponibles.*socio=nil *socio=nil Faute d'une aide*socio=uv1 spéciale*socio=rien, les jeunes*socio=ac et les *socio=ac chômeurs adultes de*socio=nil longue*socio=rien *socio=nil date auront, affirme-t-on, les plus grandes*socio=rien difficultés*socio=uv4 à retrouver du travail*socio=ec1. Le *socio=rien but général *socio=nil de l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et est*socio=rien donc de redistribuer le poids*socio=rien du chômage*socio=ec1 en allégeant la charge*socio=rien qui *socio=rien pèse sur les*socio=nil catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil les plus défavorisées*socio=uv2. La proportion*socio=rien de chômeurs*socio=ac considérés comme prioritaires*socio=uv4 *socio=rien est forte *socio=nil et ne cesse de croître. C'est*socio=rien ainsi que dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac et en Australie*socio=ac, les jeunes*socio=ac et les adultes*socio=ac au chômage*socio=ec1 depuis plus d'un*socio=rien an*socio=rien représentent entre 60 et 80 pour cent*socio=rien du *socio=rien nombre total de*socio=nil chômeurs*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans ces conditions*socio=ec1, il est*socio=rien très difficile*socio=rien de concevoir des mesures*socio=et en faveur*socio=rien de tous les groupes-cibles*socio=ac. Cela tient en partie*socio=rien à *socio=rien un phénomène de*socio=nil substitution.*socio=nil *socio=nil Si de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 ne sont pas créés, l'attribution*socio=rien d'un*socio=rien poste*socio=rien de travail*socio=ec1 à un*socio=rien chômeur*socio=ac appartenant à un*socio=rien groupe-cible risque*socio=uv4 de se faire aux dépens*socio=uv2 d'un*socio=rien chômeur*socio=ac d'une autre catégorie*socio=rien. En outre, si les groupes-cibles*socio=ac sont trop importants*socio=rien, les maigres*socio=rien ressources*socio=ec1 dont on dispose se trouveront trop éparpillées. Il faut de toute *socio=rien évidence définir les*socio=nil groupes-cibles*socio=ac *socio=nil avec plus de précision*socio=rien pour qu'ils représentent une plus *socio=rien faible proportion des*socio=nil chômeurs*socio=ac,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil axer l'aide*socio=uv1 sur*socio=rien les *socio=ac jeunes chômeurs de*socio=nil longue*socio=rien *socio=nil date. On pourrait aussi prendre pour autre critère*socio=rien des groupes*socio=ac d'âge*socio=rien plus précis*socio=rien ou le revenu*socio=ec1 familial*socio=uv2. Pour réorienter les programmes*socio=et d' aide*socio=uv1, il faudrait aussi tenir compte*socio=rien de l'existence*socio=rien du chômage*socio=ec1 répétitif*socio=rien. Les personnes*socio=ac qui en sont victimes*socio=ac connaissent souvent en définitive*socio=rien de très longues*socio=rien périodes*socio=te de chômage*socio=ec1 et, de ce fait*socio=rien, auraient besoin*socio=uv1 elles aussi d'une aide*socio=uv1 spéciale*socio=rien. La prise*socio=rien en compte*socio=rien de ces chômeurs*socio=ac n'est*socio=rien pas nécessairement incompatible*socio=uv4 avec l'idée*socio=rien de redéfinir la taille des groupes-cibles*socio=ac. L'analyse*socio=rien du chapitre*socio=rien VI montre que, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, il existe *socio=rien un lien visible et*socio=nil important *socio=nil entre le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te chez les jeunes*socio=ac et les adultes*socio=ac et le chômage*socio=ec1 répétitif*socio=rien. Chez certains individus*socio=ac, la succession*socio=rien de brèves*socio=rien périodes*socio=te de chômage*socio=ec1 n'est*socio=rien que la première*socio=rien phase*socio=te d'une spirale*socio=rien descendante*socio=ec2 qui aboutit au chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te. En outre, certains jeunes*socio=ac connaissent des périodes*socio=te de chômage*socio=ec1 multiples*socio=rien qui, additionnées dans le temps*socio=rien, finissent par représenter de très longues*socio=rien périodes*socio=te sans emploi*socio=ec1. Le chômage*socio=ec1 répétitif*socio=rien pourrait donc constituer pour les autorités*socio=et responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1 un*socio=rien indice supplémentaire*socio=rien témoignant des difficultés*socio=uv4 que peut rencontrer un*socio=rien individu*socio=ac. Il pourrait être*socio=rien rentable*socio=ec2 de détecter rapidement ces groupes*socio=ac très vulnérables*socio=uv2 et de leur fournir aide*socio=uv1 et conseils*socio=ac pour les empêcher de rejoindre les rangs*socio=rien des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date. En conclusion*socio=rien, l'analyse*socio=rien qui précède montre clairement que, pour faire reculer le chômage*socio=ec1 de *socio=rien façon appréciable,*socio=nil *socio=nil il faut redoubler d'efforts*socio=uv1 pour trouver le *socio=rien bon dosage *socio=nil entre la politique_économique*socio=et, la politique*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et la politique_sociale*socio=et et éducative. C'est*socio=rien là une tâche*socio=rien complexe et délicate*socio=rien pour tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac car les éléments*socio=rien conjoncturels*socio=uv4 et structurels*socio=uv4 de la *socio=et politique gouvernementale doivent*socio=nil être*socio=rien crédibles*socio=uv2 et*socio=nil compatibles*socio=rien *socio=nil avec cet objectif*socio=uv4. Il faut aussi attacher plus de poids*socio=rien aux incidences*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 des politiques*socio=et menées dans des domaines*socio=rien comme la sécurité_sociale*socio=et, l'éducation*socio=et et la fiscalité*socio=et. Il s'ensuit que des actions*socio=rien ponctuelles*socio=te dont l'ampleur*socio=rien dépendrait du *socio=rien poids relatif *socio=nil de groupes_d'_intérêts_particuliers, seront sans effet*socio=rien. Ce qui s'impose, c'est*socio=rien une approche plus globale*socio=rien et plus résolue. Mais cela ne signifie pas qu'il faut s'en remettre entièrement aux pouvoirs_publics*socio=et. En effet*socio=rien, la réduction*socio=ec2 de niveaux*socio=rien de chômage*socio=ec1 intolérablement élevés*socio=uv4 constitue un*socio=rien défi*socio=uv2 pour tous, et pour atteindre cet objectif*socio=uv4, il faudra faire appel*socio=rien à la collaboration*socio=uv1 et au concours