*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1986 } Introduction*socio=rien des "perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1" de l'OCDE*socio=ac : 1986 UNE POLITIQUE*socio=et DE L'EMPLOI*socio=ec1 DANS UNE ÉCONOMIE*socio=ec1 EN MUTATION*socio=ec2. L'économie*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac connaît sa *socio=rien quatrième année *socio=nil de reprise, mais le chômage*socio=ec1 qui touche actuellement 31 millions*socio=rien de personnes*socio=ac dans l'ensemble*socio=rien de la zone*socio=te ne semble guère devoir*socio=rien diminuer l'année*socio=rien prochaine*socio=rien. Pour que le chômage*socio=ec1 se trouve ramené à des niveaux*socio=rien plus acceptables*socio=uv2, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que la reprise se poursuive. A cette fin*socio=rien, il faut absolument éviter que l'inflation*socio=ec2 par les salaires*socio=ec1 connaisse à nouveau*socio=rien une forte*socio=rien poussée, du même type*socio=rien que celles qui ont mis *socio=rien un terme *socio=nil à chacune des périodes*socio=te de reprise intervenues depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et. La modération*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil pourrait avoir des effets*socio=rien très bénéfiques*socio=rien en favorisant une croissance*socio=uv3 continue*socio=rien et une progression*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Elle constitue aussi une *socio=rien condition préalable indispensable*socio=uv4 *socio=nil à tout assouplissement*socio=uv3 futur*socio=rien des politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 en vue*socio=rien de soutenir la croissance*socio=uv3. Il faudrait probablement aussi que dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, notamment en Europe*socio=ac, le rattrapage*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1 aille en s'accélérant. Pour cela, il importe d'atténuer les distorsions*socio=uv4 existant*socio=rien actuellement dans les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et de capital*socio=ec1, qui encouragent les entreprises*socio=ac à substituer du capital*socio=ec1 au travail*socio=ec1. Peut-être conviendrait-il, par conséquent*socio=rien, de réexaminer les politiques*socio=et suivies en matière*socio=rien de prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 frappant l'emploi*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et en matière*socio=rien de subventions*socio=ec1 à l'investissement*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et devraient aussi veiller tout particulièrement à encourager les entrepreneurs*socio=ac et le démarrage*socio=rien de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac. Par toute une série de mesures*socio=et, ils peuvent faire beaucoup pour rendre le climat*socio=rien plus favorable*socio=ec2 aux entreprises*socio=ac et pour accroître la capacité*socio=uv3 d'entreprendre. Un*socio=rien succès*socio=uv1 sur*socio=rien ce front*socio=rien assurerait *socio=rien un apport régulier*socio=ec2 d'*socio=nil emplois*socio=ec1 nouveaux.*socio=nil Il*socio=nil est néanmoins*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil que le chômage*socio=ec1, qui a mis longtemps à se développer, mettra aussi *socio=rien un certain temps *socio=nil à perdre de son ampleur*socio=rien. Par conséquent*socio=rien, les mesures*socio=et prises*socio=rien dans le domaine*socio=rien social*socio=et et dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 doivent viser non seulement à atténuer les difficultés*socio=uv4 matérielles*socio=rien les plus graves*socio=rien, notamment parmi les *socio=ac jeunes chômeurs *socio=nil et les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, mais aussi à favoriser leur retour*socio=rien à la vie_professionnelle*socio=ec1 ou à une activité*socio=rien utile*socio=uv4. La réalisation*socio=uv1 de cet objectif*socio=uv4 nécessitera sans doute*socio=rien de la part*socio=rien de nombreux*socio=rien pays*socio=ac qu'ils rationalisent tout *socio=rien un éventail *socio=nil complexe de mesures*socio=et concernant le marché_du_travail*socio=ec1, l'enseignement*socio=et et la formation*socio=et, et le domaine*socio=rien social*socio=et. LES PERSPECTIVES*socio=te DU marché_du_travail*socio=ec1. Bien*socio=rien que les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 à court_terme*socio=te des pays_de_l'_ocde*socio=ac se soient améliorées, du fait*socio=rien surtout de la chute brutale*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil dans les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te, il n'y a guère d'espoir*socio=uv1 que cette tendance*socio=ec2 se répercute rapidement sur*socio=rien le niveau*socio=rien du chômage*socio=ec1. Le taux_de_croissance*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac, qui était de l'ordre*socio=rien de 1 pour cent*socio=rien depuis le *socio=rien premier semestre *socio=nil de l'an*socio=rien dernier*socio=rien, pourrait se redresser légèrement cette année*socio=rien. Depuis le début*socio=rien de la reprise, la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 en amérique_du_nord*socio=ac a été*socio=rien beaucoup plus forte*socio=rien qu'ailleurs*socio=rien, et cette tendance*socio=ec2 semble appelée à se poursuivre. L'emploi*socio=ec1 pourrait néanmoins augmenter dans presque tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac jusqu'à la fin*socio=rien de 1987. Sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la zone*socio=te, le chômage*socio=ec1 pourrait se stabiliser autour de 31 millions*socio=rien de personnes*socio=ac au *socio=rien second semestre *socio=nil de cette année*socio=rien - soit *socio=rien un taux global*socio=te *socio=nil de 8 1/4 pour cent*socio=rien - et ne devrait guère varier l'an*socio=rien prochain*socio=rien. Il devrait rester stable*socio=uv4 ou reculer légèrement en amérique_du_nord*socio=ac et en Australie*socio=ac, mais il pourrait augmenter un*socio=rien peu au Japon*socio=ac. Les perspectives*socio=te des *socio=ac pays européens *socio=nil sont plus diverses*socio=rien; le chômage*socio=ec1 semble appelé à baisser dans certains pays*socio=ac, tandis qu'il continuera sans doute*socio=rien d'augmenter dans d'autres. Ces tendances*socio=ec2 divergentes*socio=uv2 pourraient se solder pour l'ensemble*socio=rien de l'Europe*socio=ac par *socio=rien un taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 global*socio=te relativement*socio=nil stable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 11 pour cent*socio=rien (19 millions*socio=rien de personnes*socio=ac) cette année*socio=rien et l'année*socio=rien prochaine*socio=rien (ces projections*socio=ec2 sont examinées de façon*socio=rien plus détaillée dans le chapitre*socio=rien 1). Ainsi, après*socio=rien plus de quatre années*socio=rien de reprise, le chômage*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac resterait encore trois fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 qu'en 1973, et il y aurait plus de 12 millions*socio=rien de chômeurs*socio=ac de plus qu'en 1979. Il faut noter deux *socio=rien aspects importants *socio=nil de cette situation*socio=rien d'ensemble*socio=rien: la concentration*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 parmi les jeunes*socio=ac et les *socio=ac chômeurs adultes de*socio=nil longue*socio=rien *socio=nil date. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac reste*socio=rien particulièrement élevé*socio=uv4, encore qu'il ait légèrement diminué ces deux *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil et cette lente*socio=rien amélioration*socio=uv1 pourrait se poursuivre l'an*socio=rien prochain*socio=rien. Même alors, ce taux*socio=rien, qui atteindrait 16 pour cent*socio=rien en 1987 dans les douze pays_de_l'_ocde*socio=ac pour lesquels on dispose de données raisonnablement comparables*socio=rien, serait encore supérieur*socio=rien de près de 5 points*socio=rien à celui de 1979. Par ailleurs*socio=rien, de nombreuses*socio=rien personnes*socio=ac restent longtemps en chômage*socio=ec1. L'an*socio=rien dernier*socio=rien, plus de 45 pour cent*socio=rien des *socio=ac chômeurs européens *socio=nil étaient sans travail*socio=ec1 depuis plus d'un*socio=rien an*socio=rien. LE PROBLÈME*socio=uv4 DU CHÔMAGE*socio=ec1. Outre le gaspillage*socio=uv3 que représente une perte*socio=ec2 de production*socio=ec1, nul*socio=rien n'ignore plus les *socio=rien effets néfastes de*socio=nil longues périodes*socio=te de*socio=nil chômage*socio=ec1 sur l'*socio=nil espoir*socio=uv1,*socio=nil l'*socio=nil enthousiasme au*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil et les compétences*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1 des intéressés, ni l'action*socio=rien corrosive qu'exerce cette *socio=rien situation sur leurs*socio=nil familles*socio=uv1 *socio=nil et la collectivité*socio=ac. De plus, on ne peut se contenter d'éluder*socio=rien le problème*socio=uv4 en faisant valoir que les chômeurs*socio=ac sont généreusement indemnisés en comparaison*socio=rien des générations*socio=ac précédentes*socio=rien et que, de toute façon*socio=rien, beaucoup d'entre eux pratiquent une activité*socio=rien dissimulée. En fait*socio=rien, le taux*socio=rien de compensation*socio=rien de la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 - c'est-à-dire la part*socio=rien du revenu*socio=ec1 précédent*socio=rien perçue par l'intéressé une fois*socio=rien devenu chômeur*socio=ac - est*socio=rien souvent faible*socio=rien, en particulier*socio=rien pour les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date (voir le chapitre*socio=rien VI des Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de 1984). Et si le nombre*socio=rien des personnes*socio=ac qui ont, à *socio=rien un moment *socio=nil ou à un*socio=rien autre, exercé un*socio=rien emploi*socio=ec1 dissimulé est*socio=rien sans doute*socio=rien assez élevé*socio=uv4, tout porte*socio=rien à croire que la plupart*socio=rien d'entre elles proviennent plutôt des rangs*socio=rien des travailleurs*socio=ac occupés que de ceux des chômeurs*socio=ac (pour plus de détails*socio=rien, voir le chapitre*socio=rien III). Pour parvenir à faire durablement reculer le chômage*socio=ec1, il faudra remporter des succès*socio=uv1 *socio=rien sur un certain nombre de*socio=nil fronts.*socio=nil En*socio=nil premier lieu,*socio=nil il*socio=nil est indispensable*socio=uv4 *socio=nil que la reprise actuelle*socio=te se poursuive; il est*socio=rien probablement impossible*socio=rien de faire réellement baisser le chômage*socio=ec1 autrement que dans *socio=rien un contexte de*socio=nil croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, même en cas*socio=rien de maintien*socio=rien, voire de progression*socio=ec2 du *socio=ec1 taux_de_croissance économique,*socio=nil *socio=nil il faudrait probablement aussi, pour que le chômage*socio=ec1 *socio=rien marque un recul sensible,*socio=nil *socio=nil que le rattrapage*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 sur*socio=rien la production*socio=ec1 soit plus rapide*socio=rien qu'il ne l'a été*socio=rien depuis dix ans*socio=rien, voire davantage, dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac *socio=nil au moins. En cas*socio=rien de maintien*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 et de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 aux niveaux*socio=rien tendanciels enregistrés depuis le début*socio=rien de la présente*socio=rien reprise en 1982, l'emploi*socio=ec1 continuerait, à moyen_terme*socio=te, à ne progresser qu'à *socio=rien un rythme *socio=nil à peu près équivalent*socio=rien à celui de la population_active*socio=ac; si les taux*socio=rien d'activité*socio=rien continuaient d'augmenter comme ils le font depuis quelque temps*socio=rien dans certains pays*socio=ac, les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 pourraient même accuser une *socio=rien nouvelle hausse.*socio=nil Les*socio=nil tendances*socio=ec2 démographiques*socio=ec1 *socio=nil pourraient contribuer à détendre un*socio=rien peu la situation*socio=rien dans quelques pays*socio=ac, mais probablement dans une *socio=rien moindre mesure en*socio=nil Europe*socio=ac *socio=nil que cela n'a déjà été*socio=rien le cas*socio=rien aux États-unis*socio=ac et au Canada*socio=ac (voir chapitre*socio=rien V). Il est*socio=rien donc presque certain*socio=rien que, pour beaucoup de pays*socio=ac, *socio=rien un recul sensible du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil nécessiterait soit une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, soit *socio=rien un rattrapage plus*socio=nil rapide *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 sur*socio=rien la production*socio=ec1, soit les deux à la fois*socio=rien. Si l'on parvient à remporter des succès*socio=uv1 dans ces deux *socio=rien grandes directions,*socio=nil il*socio=nil est probable*socio=uv4 *socio=nil qu'une *socio=rien action sur *socio=nil les autres fronts*socio=rien de la *socio=et politique gouvernementale,*socio=nil *socio=nil notamment (mais non pas exclusivement) une série de mesures*socio=et concernant la main-d'_oeuvre*socio=ac, seront d'une *socio=rien grande utilité.*socio=nil *socio=nil De telles mesures*socio=et ne peuvent pas *socio=rien grand chose en*socio=nil soi *socio=nil contre le chômage*socio=ec1, mais elles peuvent être*socio=rien très bénéfiques*socio=rien si l'environnement*socio=et économique*socio=ec1 de *socio=rien base est satisfaisant*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Elles peuvent contribuer aussi à mieux répartir entre les actifs*socio=uv4 le fardeau*socio=uv4 d'un*socio=rien lourd*socio=rien chômage*socio=ec1. Le rôle*socio=rien global*socio=te que l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et doit jouer dans la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 présente*socio=rien donc des *socio=rien dimensions multiples.*socio=nil *socio=nil Ces divers aspects*socio=rien sont passés*socio=te en revue de façon*socio=rien plus détaillée dans les sections*socio=rien qui suivent. SOUTENIR LE RENFORCEMENT*socio=ec2 DE LA CROISSANCE*socio=uv3 A moyen_terme*socio=te. Le renforcement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 à moyen_terme*socio=te passe à la fois*socio=rien par l'amélioration*socio=uv1 de tout *socio=rien un ensemble de*socio=nil facteurs relatifs à*socio=nil l'_offre*socio=ec1 *socio=nil et à la demande*socio=ec1 et par le succès*socio=uv1 d'un*socio=rien dosage*socio=rien complexe de politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 et de mesures*socio=et structurelles*socio=uv4 faisant intervenir non seulement les pouvoirs_publics*socio=et, mais aussi les employeurs*socio=ac et les syndicats*socio=ac. L'un*socio=rien des domaines*socio=rien où il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 de réussir est*socio=rien celui de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Toutes les phases*socio=te de reprise intervenues depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et se sont terminées par ou sous l'effet*socio=rien d'une vague d'inflation*socio=ec2 [. Si le déclenchement*socio=rien de la récession*socio=ec2 a généralement *socio=rien fait obstacle *socio=nil à une nouvelle*socio=rien accélération*socio=ec2 de la montée des prix*socio=ec1, provoquant même souvent *socio=rien un léger fléchissement du*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil il n'en reste*socio=rien pas moins qu'à chaque nouveau*socio=rien cycle*socio=te le *socio=rien niveau moyen *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 était systématiquement plus élevé*socio=uv4 qu'au cours*socio=rien du cycle*socio=te précédent*socio=rien, Ainsi replacée dans une perspective*socio=rien historique*socio=te, la reprise actuelle*socio=te semble offrir des perspectives*socio=te satisfaisantes*socio=uv4 en ce qui concerne sa durabilité*socio=uv3 immédiate*socio=rien. Alors que la reprise est*socio=rien maintenant dans sa *socio=rien quatrième année,*socio=nil le*socio=nil taux moyen *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 reste*socio=rien pour l'instant*socio=rien bien*socio=rien en deçà de son niveau*socio=rien du cycle*socio=te précédent*socio=rien. Il pourrait donc sembler inutile*socio=rien pour l'instant*socio=rien de se soucier de prendre des mesures*socio=et afin de prévenir une nouvelle*socio=rien flambée des prix*socio=ec1. Mais il n'en va pas ainsi. Tout d'abord*socio=rien, le fait*socio=rien que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te soit passé*socio=te au-dessous du seuil*socio=rien de 4,5 pour cent*socio=rien environ auquel il semblait piétiner l'année*socio=rien dernière*socio=rien s'explique presque exclusivement par la chute des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil et le *socio=rien nouveau fléchissement des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil des autres combustibles*socio=ec1 et de la plupart*socio=rien des matières_premières*socio=ec1. Mais les prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des autres matières_premières*socio=ec1 ne peuvent pas continuer à baisser au rythme*socio=rien enregistré jusqu'ici, et il se peut qu'à *socio=rien un certain moment les*socio=nil prix*socio=ec1 en*socio=nil question *socio=nil non seulement se stabilisent, mais reprennent un*socio=rien mouvement*socio=ec2 ascendant. Si cela devait arriver, le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac accuserait presque certainement une hausse*socio=rien; or*socio=rien, si cette hausse*socio=rien était appelée à se répercuter sur*socio=rien les *socio=ec1 salaires nominaux,*socio=nil *socio=nil ce serait l'amorce d'une relance*socio=uv3 de l'inflation*socio=ec2 du type*socio=rien de celles qui ont sonné le glas des précédentes*socio=rien reprises dans la zone_de_l'_ocde*socio=te. La poursuite*socio=rien de la reprise passe par le maintien*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 modérée des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil même si les prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et des autres matières_premières*socio=ec1 se stabilisent ou recommencent à augmenter. Et si l'on doit s'en préoccuper dès maintenant, c'est*socio=rien parce que, lorsque les indices commenceront à faire état*socio=rien d'une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, il sera trop tard; les jours*socio=rien de la reprise seront alors comptés, avec des *socio=rien conséquences inévitables *socio=nil pour les emplois*socio=ec1 et les revenus*socio=ec1. Toutefois, s'il faut s'efforcer de modérer la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux,*socio=nil *socio=nil cela ne veut pas dire que l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et doive d'une *socio=rien manière générale faire*socio=nil obstacle *socio=nil à la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2. Il *socio=rien est possible *socio=nil que, dans quelques pays*socio=ac, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 atteignent actuellement *socio=rien un niveau plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que la situation*socio=rien ne le justifie; dans ce cas*socio=rien, une nouvelle*socio=rien modération*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 peut s'avérer nécessaire*socio=rien. Mais l'objectif*socio=uv4 que se fixent aujourd'hui la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, et à moyen_terme*socio=te tous les pays*socio=ac, c'est*socio=rien une croissance*socio=uv3 régulière*socio=ec2 et modérée des *socio=ec1 salaires nominaux,*socio=nil *socio=nil avec une progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 aussi rapide*socio=rien que le justifient les tendances*socio=ec2 de la productivité*socio=uv3 et les termes_de_l'_échange*socio=ec1 au niveau*socio=rien international*socio=te. Quand les prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 fléchissent, comme c'était récemment le cas*socio=rien, justifiant une hausse*socio=rien des revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac, il faut permettre cette hausse*socio=rien non pas en augmentant les *socio=ec1 salaires nominaux,*socio=nil *socio=nil mais en veillant à ce que la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 se traduise par un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du *socio=rien niveau général des*socio=nil prix*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil De la même façon*socio=rien, une augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 entraînerait une légère*socio=rien accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien du *socio=rien niveau général des*socio=nil prix*socio=ec1 par*socio=nil rapport *socio=nil à la progression*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires nominaux.*socio=nil *socio=nil Dans une telle situation*socio=rien, il *socio=rien est inéluctable et*socio=nil inévitable *socio=nil que la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 diminue dans la zone_de_l'_ocde*socio=te: il *socio=rien est impossible *socio=nil d'éviter une détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien, une question*socio=rien essentielle*socio=uv4 est*socio=rien de savoir*socio=rien comment s'assurer dans chaque pays*socio=ac que, si la tendance*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 s'inverse, comme cela arrivera presque certainement tôt ou tard, il n'en résultera pas une nouvelle*socio=rien accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil et, par là, une accélération*socio=ec2 générale*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 conduisant à un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 et à une baisse*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Dans le cadre*socio=rien de la modération*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil à laquelle on est*socio=rien parvenu jusqu'ici depuis le début*socio=rien de la reprise, on a enregistré *socio=rien un certain rééquilibrage*socio=uv3 des*socio=nil revenus*socio=ec1 relatifs des*socio=nil facteurs *socio=nil et une augmentation*socio=ec2 des taux*socio=rien de rendement*socio=ec1, parallèlement à une certaine*socio=rien progression*socio=ec2 du revenu*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2. En même temps*socio=rien, l'investissement*socio=ec1 a été*socio=rien assez soutenu dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac. Mais les investissements*socio=ec1 nettement plus importants*socio=rien qui s'imposent pour accélérer la croissance*socio=uv3 impliquent que le niveau*socio=rien de profit*socio=ec1 et de rentabilité*socio=ec1 se maintienne*socio=rien et que les perspectives*socio=te soient favorables*socio=ec2 à une rapide*socio=rien progression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. Comment assurer une modération*socio=ec2 durable*socio=uv4 des *socio=ec1 salaires nominaux.*socio=nil Les*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil n'exercent pas de contrôle*socio=uv3 *socio=rien direct sur les*socio=nil *socio=ec1 salaires nominaux ou*socio=nil réels*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil mais dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac toutes sortes*socio=rien de mesures*socio=et peuvent avoir une influence favorable*socio=ec2 et se révéler d'une *socio=rien grande utilité.*socio=nil *socio=nil On peut citer notamment l'éducation*socio=et et la sensibilisation de l'opinion*socio=ac publique*socio=et, la modification*socio=rien des systèmes*socio=rien d'indexation*socio=ec1, la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien consensus*socio=uv1 social*socio=et ou sa consolidation*socio=uv3, et le renforcement*socio=ec2 des politiques*socio=et du revenu*socio=ec1 lorsque celles-ci se sont avérées fructueuses*socio=rien. Dans certains pays*socio=ac où l'on pratique*socio=rien depuis longtemps la négociation_collective*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil centralisé, la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien accord*socio=et contraignant*socio=uv2 entre les pouvoirs_publics*socio=et, les travailleurs*socio=ac et les employeurs*socio=ac peut donner des *socio=rien résultats appréciables.*socio=nil *socio=nil D'une manière*socio=rien plus générale*socio=rien, et notamment dans les pays*socio=ac où les négociations_collectives*socio=ec1 sont traditionnellement décentralisées, la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de favoriser une modération*socio=ec2 durable*socio=uv4 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil et une progression*socio=ec2 satisfaisante*socio=uv4 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 serait peut-être de lier les accords*socio=et salariaux*socio=ec1 à la capacité*socio=uv3 de paiement*socio=ec1 de l'entreprise*socio=ac, mesurée par exemple*socio=rien par sa rentabilité*socio=ec1. Il *socio=rien est évident *socio=nil que cette façon*socio=rien de procéder ne peut convenir qu'au secteur_privé*socio=et. Parmi les formules*socio=rien de ce type*socio=rien, qui englobent aussi l'actionnariat ouvrier et les coopératives*socio=ac de travailleurs*socio=ac, l'intéressement*socio=ec1 aux bénéfices*socio=ec1 a récemment attiré l'attention*socio=rien de nombreux*socio=rien observateurs*socio=ac. D'après*socio=rien ses partisans*socio=ac, l'intéressement*socio=ec1 aux bénéfices*socio=ec1 présente*socio=rien deux *socio=rien grands avantages par*socio=nil rapport au*socio=nil système du*socio=nil salaire*socio=ec1 *socio=nil fixe. D'une part*socio=rien, en liant directement leur revenu*socio=ec1 aux résultats*socio=rien de l'entreprise*socio=ac, il devrait avoir pour effet*socio=rien de stimuler les travailleurs*socio=ac et donc d'accroître leur productivité*socio=uv3. D'autre part*socio=rien, il permet de mieux ajuster les *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil à la *socio=rien situation sous-jacente *socio=nil de l'entreprise*socio=ac. L'intéressement*socio=ec1 aux bénéfices*socio=ec1 n'est*socio=rien pas *socio=rien un simple concept théorique.*socio=nil De*socio=nil nombreuses entreprises*socio=ac *socio=nil ont adopté cette formule*socio=rien qui constitue la norme*socio=et pour les travailleurs*socio=ac indépendants*socio=uv2, lesquels représentent environ 10 pour cent*socio=rien de l'ensemble*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 non-agricole des pays_de_l'_ocde*socio=ac. Le système*socio=rien des primes*socio=ec1 pratiqué au Japon*socio=ac est*socio=rien souvent cité*socio=rien parmi les *socio=rien principaux facteurs *socio=nil qui expliquent la grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil et le niveau*socio=rien enviable des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 qui caractérisent ce pays*socio=ac. En 1984, près du quart*socio=rien des gains*socio=ec1 en espèces*socio=rien perçus par l'ouvrier japonais*socio=ac moyen*socio=rien lui ont été*socio=rien versés sous la forme*socio=rien d'une prime (semestrielle). Les formules*socio=rien d'intéressement*socio=ec1 aux bénéfices*socio=ec1 présentent cependant certains inconvénients*socio=uv4. D'abord*socio=rien, le système*socio=rien du salaire*socio=ec1 fixe est*socio=rien plus attrayant*socio=rien pour de nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac qui pourraient être*socio=rien moins disposés et moins aptes*socio=uv4 à supporter les risques*socio=uv4 de fluctuation*socio=ec2 de leur revenu*socio=ec1 que ne le sont l'entreprise*socio=ac et ses actionnaires*socio=ac. Deuxièmement, dans la mesure*socio=rien où elle entraîne une dilution des bénéfices*socio=ec1, l'instauration*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien lien direct *socio=nil entre les salaires*socio=ec1 et les bénéfices*socio=ec1 peut décourager l'investissement*socio=ec1 et risque*socio=uv4 donc, à long_terme*socio=te, de freiner la croissance*socio=uv3 et l'emploi*socio=ec1. De plus, les travailleurs*socio=ac qui forment le "noyau*socio=rien" de l'entreprise*socio=ac et qui sont souvent syndiqués et employés*socio=rien depuis longtemps, peuvent essayer d'éviter une baisse*socio=ec2 induite de leur salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2 en s'opposant*socio=rien à l'embauche*socio=ec1 accrue de nouveaux*socio=rien venus. Bien*socio=rien que la participation*socio=uv3 aux bénéfices*socio=ec1 ne constitue certainement pas *socio=rien un remède miracle *socio=nil contre le chômage*socio=ec1, elle n'en mérite*socio=rien sans doute*socio=rien pas moins que l'on prenne des mesures_actives*socio=et pour favoriser son développement*socio=uv3. De plus, outre qu'elles accroissent la sensibilité*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires nominaux aux*socio=nil variations*socio=rien du*socio=nil taux*socio=rien de*socio=nil chômage,*socio=nil les*socio=nil formules*socio=rien d'*socio=nil intéressement aux*socio=nil bénéfices *socio=nil ou autres mécanismes*socio=et similaires*socio=rien valent probablement qu'on les encourage, car elles représentent d'importants*socio=rien vecteurs potentiels*socio=uv4 d'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3 en faisant que les travailleurs*socio=ac s'attachent plus profondément aux destinées*socio=rien de leur entreprise*socio=ac. La politique*socio=et de la concurrence*socio=ec1. Le maintien*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 modérée des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil peut aussi *socio=rien être favorisé *socio=nil par des mesures*socio=et ne touchant pas directement le marché_du_travail*socio=ec1. Dans la situation*socio=rien actuelle*socio=te, où une certaine*socio=rien progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 se justifie pour de nombreux*socio=rien pays*socio=ac du fait*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de procéder consiste non pas à accélérer la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux,*socio=nil *socio=nil mais à freiner la montée des prix*socio=ec1. La politique*socio=et de la concurrence*socio=ec1 peut jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil dans ce domaine*socio=rien. C'est*socio=rien ainsi qu'aux États-unis*socio=ac, au Japon*socio=ac, en Allemagne*socio=ac et dans *socio=rien un certain nombre *socio=nil d'autres pays*socio=ac, l'un*socio=rien des *socio=rien grands sujets de*socio=nil préoccupation*socio=uv4 du*socio=nil moment est *socio=nil de s'assurer que la baisse*socio=ec2 du prix*socio=ec1 mondial*socio=te du pétrole*socio=ec1 dans les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te se trouve immédiatement et totalement répercutée sur*socio=rien les prix*socio=ec1 réclamés aux entreprises*socio=ac et aux consommateurs*socio=ac. Mais une politique*socio=et de la concurrence*socio=ec1 efficace*socio=uv4 dépasse les *socio=te frontières nationales;*socio=nil *socio=nil elle doit avant tout maintenir et renforcer la discipline*socio=uv1 des prix*socio=ec1 imposée par le système*socio=rien ouvert*socio=uv4 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te, RENFORCER L'INTENSITÉ*socio=rien D'EMPLOI*socio=ec1 DE LA CROISSANCE*socio=uv3. Parallèlement à leurs efforts*socio=uv1 pour maintenir, voire renforcer, la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 sans relancer l'inflation*socio=ec2, il semblerait également souhaitable*socio=rien qu'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil accélèrent le rattrapage*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1. Depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 70, la tendance*socio=ec2 économique*socio=ec1 se caractérise notamment par la divergence*socio=uv1 des courbes de l'emploi*socio=ec1 entre les États-unis*socio=ac et de nombreux*socio=rien autres pays*socio=ac, en particulier*socio=rien en Europe*socio=ac. Dans les dix ans*socio=rien écoulés depuis 1973, le PNB*socio=ec1 a presque autant augmenté en Europe*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac - 18 pour cent*socio=rien contre 22 pour cent*socio=rien. Entre-temps*socio=rien, toutefois, l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac a créé près de 16 millions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien, alors qu'en 1983, à l'amorce de la reprise, l'emploi*socio=ec1 européen*socio=ac n'était pas plus élevé*socio=uv4 que dix ans*socio=rien plus tôt. Les résultats*socio=rien obtenus aux États-unis*socio=ac, que l'on associait, au début*socio=rien de la période*socio=te, au *socio=rien faible niveau de*socio=nil productivité*socio=uv3 *socio=nil de la maind'oeuvre*socio=rien, sont aujourd'hui salués comme un*socio=rien succès*socio=uv1 impressionnant*socio=rien dans le domaine*socio=rien de la création_d'_emplois*socio=ec1. Il semblerait, d'après*socio=rien certaines*socio=rien observations*socio=ec2, que cette disparité*socio=uv1 de la tenue de l'emploi*socio=ec1 tienne notamment au fait*socio=rien que, globalement, le rapport*socio=rien des *socio=ec1 coûts travail/*socio=nil capital *socio=nil a augmenté davantage dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac *socio=nil qu'aux États-unis*socio=ac durant la dernière*socio=rien décennie*socio=te. Les États-unis*socio=ac et l'Europe*socio=ac ont consacré une même part*socio=rien de leur PIB*socio=ec1 - environ 20 pour cent*socio=rien - à la formation*socio=et de capital*socio=ec1. Ce qui s'est*socio=rien passé*socio=te, semble-t-il, c'est*socio=rien qu'en Europe*socio=ac ces investissements*socio=ec1 ont servi à renforcer l'intensité*socio=rien de capital*socio=ec1 de la production*socio=ec1, augmentant ainsi la productivité*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac pourvus d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 et leur garantissant une *socio=ec2 progression régulière *socio=nil de leur salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2, mais sans faire grand-chose pour les chômeurs*socio=ac. Aux États-unis*socio=ac, en revanche, les ressources*socio=ec1 en capital*socio=ec1 semblent avoir *socio=rien été réparties *socio=nil plus largement, profitant à la fois*socio=rien aux travailleurs*socio=ac en place*socio=rien et à ceux qui, autrement, auraient été*socio=rien en chômage*socio=ec1. En conséquence*socio=rien, l'intensité*socio=rien capitalistique de la production*socio=ec1 a augmenté moins vite aux États-unis*socio=ac qu'en Europe*socio=ac, de sorte*socio=rien que la productivité*socio=uv3 et les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 se sont à peine accrus pendant une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien. Mais l'emploi*socio=ec1, lui, a progressé. Assurer une croissance*socio=uv3 adéquate*socio=uv2 des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac par rapport*socio=rien à ceux du capital*socio=ec1. L'un*socio=rien des domaines*socio=rien dans lesquels les pouvoirs_publics*socio=et en Europe*socio=ac pourraient agir pour redresser une tendance*socio=ec2 à la surcapitalisation des modes*socio=rien de production*socio=ec1 est*socio=rien celui des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac non salariaux*socio=ec1, qui englobent toute une série d'éléments*socio=rien dont, notamment, les *socio=ec1 cotisations patronales aux*socio=nil régimes*socio=et de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et *socio=nil et aux systèmes*socio=rien d'assurances*socio=ec1 privés*socio=et. L'importance*socio=rien de ces coûts*socio=ec1 varie d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Toutefois, la part*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac non salariaux*socio=ec1 (CMNS) dans l'ensemble*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac est*socio=rien plus élevée*socio=uv4 dans la plupart*socio=rien des *socio=ac pays européens *socio=nil qu'au Japon*socio=ac ou en amérique_du_nord*socio=ac. De plus, cette part*socio=rien a progressé dans tous les pays*socio=ac au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, mais s'est*socio=rien peut-être stabilisée depuis quelques années*socio=rien. Les *socio=ec1 cotisations patronales aux*socio=nil régimes*socio=et *socio=nil d'assurances_sociales obligatoires*socio=uv2 constituent une *socio=rien composante majeure *socio=nil des CMNS; de fait*socio=rien, ils en sont le *socio=rien principal élément individuel*socio=uv2 *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac. Le contrôle*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 des prélèvements*socio=ec1 assis sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 pourrait s'avérer *socio=rien un moyen d'*socio=nil action non*socio=nil négligeable.*socio=nil De*socio=nil nombreuses propositions *socio=nil visant à réduire ces prélèvements*socio=ec1 afin de stimuler la création_d'_emplois*socio=ec1 ont été*socio=rien avancées. Certaines*socio=rien de ces propositions*socio=rien prévoient une réduction*socio=ec2 des charges*socio=rien sociales*socio=et prélevées sur*socio=rien les entreprises*socio=ac, mais aussi une majoration*socio=rien de certains autres impôts*socio=et (taxe*socio=et à la valeur_ajoutée*socio=ec1, impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1) ou une compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et de manière*socio=rien à compenser la perte*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 résultant*socio=rien de la réduction*socio=ec2 des prélèvements*socio=ec1 liés aux salaires*socio=ec1. Ce type*socio=rien de mesures*socio=et "sans *socio=rien effet sur les*socio=nil recettes*socio=ec1"*socio=nil est *socio=nil plus ou moins en train*socio=rien de se concrétiser dans le cadre*socio=rien de la reprise actuelle*socio=te, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac s'efforçant en effet*socio=rien de maîtriser*socio=rien leurs déficits*socio=ec1 publics*socio=et. D'autres propositions*socio=rien se placent dans la perspective*socio=rien d'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 de l'orientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et; il s'agit alors de déterminer si, du point*socio=rien de vue*socio=rien de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1, il est*socio=rien préférable*socio=uv4 de réduire les charges*socio=rien sociales*socio=et plutôt que d'autres impôts*socio=et, ou d'accroître les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Le Secrétariat*socio=ac a récemment étudié l'incidence*socio=ec2 d'une réduction*socio=ec2 des charges*socio=rien sociales*socio=et prélevées sur*socio=rien les entreprises*socio=ac, dans l'hypothèse*socio=ec2 de neutralité*socio=uv1 des *socio=rien effets sur les*socio=nil recettes*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil taxe*socio=et *socio=nil à la valeur_ajoutée*socio=ec1 et l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien servant successivement*socio=rien à compenser la perte*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 (voir chapitre*socio=rien IV). D'après*socio=rien les résultats*socio=rien de cette étude*socio=ec2, l'emploi*socio=ec1 pourrait progresser à court*socio=rien ou moyen_terme*socio=te, mais cet effet*socio=rien favorable*socio=ec2 ne serait au mieux que temporaire*socio=rien. En ce qui concerne le choix*socio=uv1 de l'impôt*socio=et compensatoire, le cas*socio=rien le plus favorable*socio=ec2 serait, semble-t-il, celui de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1; la taxe*socio=et à la valeur_ajoutée*socio=ec1 semble moins bien*socio=rien convenir en raison*socio=rien de son *socio=rien effet direct défavorable*socio=uv4 sur le*socio=nil niveau général des*socio=nil prix*socio=ec1.*socio=nil Une*socio=nil modification des*socio=nil structures*socio=ec1 d'*socio=nil imposition*socio=et sans*socio=nil effet sur les*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil favoriserait les secteurs*socio=rien et les produits*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac au*socio=nil détriment*socio=uv2 des*socio=nil secteurs à*socio=nil forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui pourrait à son tour*socio=rien avoir une incidence*socio=ec2 positive*socio=uv4 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. L'autre approche envisagée consiste à comparer les *socio=rien mérites respectifs,*socio=nil du*socio=nil point de*socio=nil vue *socio=nil de leurs *socio=rien effets sur le*socio=nil produit réel*socio=ec2 *socio=nil et l'emploi*socio=ec1, d'une réduction*socio=ec2 de *socio=rien diverses catégories d'*socio=nil impôt*socio=et,*socio=nil *socio=nil y compris les charges*socio=rien sociales*socio=et, et d'une augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Il s'agit là d'une *socio=rien question difficile:*socio=nil la*socio=nil réponse *socio=nil ne varie pas seulement selon les pays*socio=ac et les époques*socio=rien, mais elle dépend aussi beaucoup du type*socio=rien de modèle*socio=rien macro-économique*socio=ec1 utilisé pour effectuer les calculs*socio=rien. Du point*socio=rien de vue*socio=rien des effets*socio=rien à court_terme*socio=te sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1, il n'y a peut-être guère de différences*socio=uv1 entre une réduction*socio=ec2 des charges*socio=rien sociales*socio=et des employeurs*socio=ac et une diminution*socio=ec2 d'autres impôts*socio=et. L'une et l'autre méthodes*socio=rien semblent nettement moins porteuses*socio=rien d'emplois*socio=ec1 à court_terme*socio=te que l'accroissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Toutefois, dans une perspective*socio=rien à moyen_terme*socio=te, les réductions*socio=ec2 d'impôts*socio=et sont probablement préférables*socio=rien en raison*socio=rien de leur *socio=ec2 incidence favorable sur*socio=rien les*socio=nil conditions*socio=ec1 de*socio=nil l'_offre*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil PROMOUVOIR LA CRÉATION*socio=rien D'ENTREPRISES*socio=ac ET L'ESPRIT*socio=rien D'ENTREPRISE*socio=ac. L'action*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et ne permettrait pas seulement d'éliminer les obstacles*socio=rien à la création_d'_emplois*socio=ec1, elle pourrait aussi favoriser la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 en facilitant le lancement*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien, mécanisme*socio=et important*socio=rien par lequel l'économie*socio=ec1 s'adapte aux situations*socio=rien et aux *socio=rien possibilités nouvelles *socio=nil et crée de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1. Les *socio=rien nouvelles sources de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 ont déjà fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une analyse*socio=rien approfondie dans de *socio=rien précédents numéros des*socio=nil Perspectives*socio=te *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, analyse*socio=rien consacrée notamment à la tertiarisation de l'économie*socio=ec1, à la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 et au rôle*socio=rien des petites*socio=rien entreprises*socio=ac dans la création_d'_emplois*socio=ec1. Cet *socio=rien aspect est *socio=nil examiné en détail*socio=rien dans le chapitre*socio=rien II ci-dessous, dans le cadre*socio=rien d'une étude*socio=ec2 sur*socio=rien le travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien. Le travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien. Le travail*socio=ec1 *socio=rien indépendant est *socio=nil devenu l'un*socio=rien des axes de réflexion*socio=rien des responsables*socio=uv2 gouvernementaux*socio=ac, à la fois*socio=rien parce qu'il paraît prendre de l'ampleur*socio=rien dans certains pays*socio=ac et parce qu'il est*socio=rien couramment associé*socio=rien à la notion*socio=rien d'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=ac. Les travailleurs*socio=ac indépendants*socio=uv2 constituent partout un*socio=rien groupe*socio=ac très hétérogène*socio=rien, qui englobe aussi bien*socio=rien certains des membres*socio=ac les mieux payés des professions*socio=ec1 libérales*socio=et que des personnes*socio=ac qui ne travaillent que quelques heures*socio=rien par semaine*socio=rien pour un*socio=rien revenu*socio=ec1 très faible*socio=rien. Les travailleurs*socio=ac indépendants*socio=uv2 sont générateurs*socio=rien d'emplois*socio=ec1: en moyenne*socio=rien deux ou trois chacun. Toutefois, les pays_de_l'_ocde*socio=ac ne présentent pas tous la même tendance*socio=ec2 à une augmentation*socio=ec2 de la part*socio=rien du travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien; sur*socio=rien les quinze *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil proportion du*socio=nil travail*socio=ec1 indépendant *socio=nil dans l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien n'a augmenté que dans *socio=rien un tiers des*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et elle a diminué dans un*socio=rien autre tiers*socio=rien. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac *socio=nil ont récemment adopté des systèmes*socio=rien permettant aux chômeurs*socio=ac d'utiliser leurs allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 pour lancer une petite*socio=rien affaire. Selon les premières*socio=rien évaluations*socio=ec2 effectuées en France*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, il semblerait que ces systèmes*socio=rien aient *socio=rien effectivement permis *socio=nil de créer quelques emplois*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien. Il serait peut-être utile*socio=uv4 de poursuivre les efforts*socio=uv1 dans ce sens*socio=rien. Il est*socio=rien néanmoins probable*socio=uv4 que ces systèmes*socio=rien ne permettraient d'aider qu'une partie*socio=rien des 31 millions*socio=rien de chômeurs*socio=ac de la zone_de_l'_ocde*socio=te. La plupart*socio=rien des travailleurs*socio=ac indépendants*socio=uv2 sont issus des rangs*socio=rien des salariés*socio=ac (ouvriers*socio=ac et employés*socio=rien) et non de ceux des chômeurs*socio=ac. Par conséquent*socio=rien, s'il est*socio=rien certes utile*socio=uv4 de prendre des mesures*socio=et pour encourager les chômeurs*socio=ac animés d'un*socio=rien *socio=rien certain esprit d'*socio=nil entreprise*socio=ac *socio=nil à mettre leurs idées*socio=rien en pratique*socio=rien, la démarche*socio=rien la plus efficace*socio=uv4 consisterait peut-être à inciter les salariés*socio=ac à créer une entreprise*socio=ac. De fait*socio=rien, le taux*socio=rien élevé*socio=uv4 de création*socio=rien d'entreprises*socio=ac est*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien éléments importants du*socio=nil succès*socio=uv1 *socio=nil remporté par les États-unis*socio=ac en matière*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1 durant les deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, par rapport*socio=rien aux grands*socio=rien *socio=ac pays européens.*socio=nil *socio=nil Environ 1,4 million*socio=rien d'entreprises*socio=ac naissent chaque année*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Certaines*socio=rien d'entre elles cessent très rapidement leurs activités*socio=rien mais d'autres prospèrent et se développent, engendrant de nombreux*socio=rien emplois*socio=ec1. Cette situation*socio=rien appelle plusieurs *socio=rien conclusions sur le*socio=nil plan *socio=nil de l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et. Premièrement, il semble important*socio=rien de promouvoir un*socio=rien environnement*socio=et favorable*socio=ec2 à l'accélération*socio=ec2 du rythme*socio=rien de création*socio=rien d'entreprises*socio=ac et de travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien. Ce serait probablement plus efficace*socio=uv4 que d'utiliser les maigres*socio=rien ressources*socio=ec1 publiques*socio=et pour soutenir les petites*socio=rien entreprises*socio=ac et subventionner des secteurs*socio=rien en crise*socio=uv2. Une telle démarche*socio=rien impliquerait entre autres que l'on réévalue et que l'on simplifie les régimes*socio=et d'imposition*socio=et des entreprises*socio=ac et que l'on procède à un*socio=rien examen*socio=ec2 critique*socio=uv2 des divers obstacles*socio=rien à la création*socio=rien et à la liquidation des entreprises*socio=ac. L'exemple*socio=rien américain*socio=ac incite également à penser que les marchés_financiers*socio=ec1 ont *socio=rien un rôle déterminant *socio=nil à jouer dans le lancement*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien. On peut en déduire que les autres pays_de_l'_ocde*socio=ac devraient sans doute*socio=rien favoriser la mise en place*socio=rien et le développement*socio=uv3 de marchés*socio=ec1 bien*socio=rien organisés pour les capitaux*socio=ec1 à risque*socio=uv4. L'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=ac. Au-delà de ces mesures*socio=et, on peut envisager des mesures*socio=et et des programmes*socio=et de portée*socio=rien plus générale*socio=rien visant à étendre les capacités*socio=uv3 d'entreprendre. Mais l'activité*socio=rien d'un*socio=rien chef*socio=ac d'entreprise*socio=ac est*socio=rien complexe et semée d'écueils*socio=rien, et une période*socio=te assez longue*socio=rien peut s'écouler avant que l'affaire ne soit lancée avec succès*socio=uv1. Outre la possibilité*socio=rien d'accéder aux marchés_financiers*socio=ec1, les nouveaux*socio=rien entrepreneurs*socio=ac doivent aussi pouvoir*socio=et obtenir*socio=rien des *socio=rien informations sur les*socio=nil débouchés*socio=ec1,*socio=nil une*socio=nil formation*socio=et *socio=nil et des services*socio=et de conseil*socio=rien. Leur assurer ces services*socio=et d'aide*socio=uv1 et de formation*socio=et grâce*socio=rien à une coopération*socio=uv1 entre les pouvoirs_publics*socio=et, les entreprises*socio=ac et les collectivités_locales*socio=ac pourrait s'avérer plus important*socio=rien, et plus *socio=rien souhaitable sur les*socio=nil plans politique*socio=et et*socio=nil social*socio=et,*socio=nil *socio=nil que de subventionner les entreprises*socio=ac une fois*socio=rien qu'elles ont réussi à démarrer. Les grandes*socio=rien organisations*socio=ac commerciales*socio=ec1, avec leurs réserves*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, de marchés*socio=ec1, de savoir-faire technologique*socio=ec1 et gestionnaire*socio=ac, peuvent jouer *socio=rien un grand rôle *socio=nil dans la promotion*socio=uv3 d'initiatives*socio=rien de ce type*socio=rien. L'IMPORTANCE*socio=rien CROISSANTE*socio=rien DES CHANGEMENTS*socio=uv3 *socio=rien QUALITATIFS SUR LE*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Si l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et peut contribuer avec succès*socio=uv1, dans les conditions*socio=ec1 que l'on vient de définir*socio=rien, à la poursuite*socio=rien de la reprise dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, à une légère*socio=rien accélération*socio=ec2 du rattrapage*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 sur*socio=rien la production*socio=ec1, au moins dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et à l'essor*socio=rien des entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien, du travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien et de l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=ac, les tendances*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 pourraient, dans les années*socio=rien à venir, prendre une orientation*socio=et nettement meilleure*socio=rien que durant la dernière*socio=rien décennie*socio=te. L'un*socio=rien des moyens*socio=ec1 importants*socio=rien d'y parvenir serait probablement d'assurer à l'économie*socio=ec1 le degré*socio=rien de flexibilité*socio=uv3 voulu, qui n'est*socio=rien cependant ni une fin*socio=rien en soi*socio=rien ni une panacée*socio=rien (voir le rapport*socio=rien Dahrendorf). D'après*socio=rien certains indices, il semblerait que les pays*socio=ac qui se sont distingués par une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 soient généralement ceux qui, durant la dernière*socio=rien décennie*socio=te, ont obtenu les *socio=rien meilleurs résultats en*socio=nil matière d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il paraîtrait aussi que, d'une *socio=rien façon générale,*socio=nil l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil ait progressé plus rapidement dans les pays*socio=ac caractérisés par une plus grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac entre les diverses*socio=rien entreprises*socio=ac, branches*socio=rien ou *socio=te régions géographiques (*socio=nil mobilité*socio=uv3 externe*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil ou au sein*socio=rien même des entreprises*socio=ac (mobilité*socio=uv3 interne*socio=te). La mobilité*socio=uv3 interne*socio=te revêt à cet égard*socio=rien une *socio=rien importance particulière,*socio=nil *socio=nil car elle offre*socio=rien la possibilité*socio=rien de répondre non seulement au changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4, mais aussi aux nouvelles*socio=rien aspirations*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac en matière*socio=rien de sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1, de déroulement*socio=rien des carrières*socio=rien et d'amélioration*socio=uv1 des conditions_de_travail*socio=ec1. L'ajustement*socio=et aux *socio=rien nouvelles formes d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil D'une manière*socio=rien plus générale*socio=rien, la reprise progressive*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 dépendra des capacités*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 aux changements*socio=uv3 qualitatifs*socio=rien touchant les conditions*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1. L'un*socio=rien des *socio=rien éléments importants *socio=nil de cette *socio=rien évolution est la*socio=nil progression*socio=ec2 rapide *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1. Nombre*socio=rien de travailleurs*socio=ac concernés, dont la plupart*socio=rien sont des femmes*socio=ac, sont satisfaits ou réellement désireux*socio=uv2 de travailler à temps_partiel*socio=ec1, tout en bénéficiant d'une assez grande*socio=rien sécurité_d'_emploi*socio=ec1. Toutefois, dans quelques pays*socio=ac, l'extension*socio=rien du travail*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 peut aller de pair*socio=rien avec une instabilité*socio=uv3 d'emploi*socio=ec1 légèrement plus marquée. On constate aussi *socio=rien un certain développement*socio=uv3 du*socio=nil travail*socio=ec1 temporaire *socio=nil et des contrats*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée (voir le chapitre*socio=rien 1). Dans la mesure*socio=rien où ces *socio=rien nouvelles formes de*socio=nil contrat*socio=ec1 d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil facilitent l'adéquation*socio=uv1 entre les besoins*socio=uv1 des entreprises*socio=ac, qui souhaitent une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac, et le dosage*socio=rien travail-loisirs recherché par les individus*socio=ac, il s'agit certainement d'une *socio=rien évolution souhaitable.*socio=nil Il*socio=nil est néanmoins*socio=nil difficile *socio=nil de déterminer où se situe la frontière impalpable qui sépare ce que le rapport*socio=rien Dahrendorf considère comme une orientation*socio=et souhaitable*socio=rien des conditions*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 et "la croissance*socio=uv3 du secteur*socio=rien non-protégé". Il appartient aux autorités*socio=et responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1 d'assurer un*socio=rien équilibre*socio=uv3 convenable*socio=uv2 entre les niveaux*socio=rien de sécurité_d'_emploi*socio=ec1 et de flexibilité*socio=uv3. Il faut notamment veiller à ce que les travailleurs*socio=ac concernés par ces *socio=rien nouvelles formes de*socio=nil contrat*socio=ec1 *socio=nil ne soient pas exploités et bénéficient d'une protection_sociale*socio=et adéquate*socio=uv2; les pouvoirs_publics*socio=et seront sans doute*socio=rien appelés à se pencher sur*socio=rien le problème*socio=uv4 de l'adaptation*socio=uv3 des régimes*socio=et de sécurité_sociale*socio=et à ces *socio=rien nouvelles formules.*socio=nil La*socio=nil flexibilité*socio=uv3 du*socio=nil temps_de_travail*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil organisation*socio=ec1 des*socio=nil horaires de*socio=nil travail*socio=ec1 est *socio=nil elle aussi en train*socio=rien de se transformer, du fait*socio=rien de l'évolution*socio=rien des structures*socio=ec1 de production*socio=ec1. En règle*socio=et générale*socio=rien, dans le passé*socio=te, l'activité*socio=rien industrielle*socio=ec1 allait de pair*socio=rien avec des méthodes*socio=rien de production*socio=ec1 normalisées, des tâches*socio=rien répétitives et des relations*socio=rien très structurées*socio=rien entre l'homme*socio=ac et la machine. La tertiarisation croissante*socio=rien avait déjà contribué à transformer le monde*socio=te du travail*socio=ec1. Aujourd'hui, la production*socio=ec1 par *socio=rien petites quantités,*socio=nil *socio=nil qui tient une *socio=rien place grandissante *socio=nil dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1, ainsi que la réorganisation*socio=uv4 du travail*socio=ec1 nécessitée par les technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien, viennent encore renforcer cette tendance*socio=ec2. Un*socio=rien aménagement*socio=et plus souple*socio=uv4 du temps_de_travail*socio=ec1 *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour favoriser cette évolution*socio=rien. C'est*socio=rien dans le cadre*socio=rien de l'action*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et et des pratiques*socio=et de négociation_collective*socio=ec1 que l'on pourra lever les obstacles*socio=rien qui empêchent les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac d'opter pour des horaires*socio=rien flexibles*socio=uv4. La formation*socio=et aux *socio=rien nouvelles techniques.*socio=nil Cette*socio=nil transformation*socio=ec2 des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=nil impose des objectifs*socio=uv4 nouveaux*socio=rien aux politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et. Pour contribuer à la flexibilité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac, les travailleurs*socio=ac doivent accroître leur capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 à des structures*socio=ec1 de travail*socio=ec1 en mutation*socio=ec2 rapide*socio=rien cette nécessité*socio=uv1 met encore plus en lumière*socio=rien l'importance*socio=rien d'un*socio=rien système_éducatif*socio=et adapté, assurant à la *socio=rien fois un solide enseignement*socio=et général *socio=nil et une formation*socio=et spécifique*socio=rien aux *socio=rien techniques nouvelles.*socio=nil Les*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil consacrés aux technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien ne donneront vraisemblablement*socio=rien pas les résultats*socio=rien attendus s'ils ne s'accompagnent pas d'investissements*socio=ec1 dans l'enseignement*socio=et et la formation*socio=et de la population_active*socio=ac. Ces actions*socio=rien concomitantes sont nécessaires*socio=rien non seulement pour élever le *socio=rien niveau général des*socio=nil compétences*socio=uv3 techniques,*socio=nil *socio=nil mais aussi pour empêcher le clivage*socio=ec2 de la population_active*socio=ac, en particulier*socio=rien des adultes*socio=ac, en deux groupes*socio=ac: ceux qui sont capables*socio=rien de s'adapter*socio=rien au nouvel*socio=rien environnement*socio=et techno-économique et ceux qui, faute d'avoir reçu un*socio=rien enseignement*socio=et général*socio=rien approprié et obtenu des qualifications*socio=uv3 spécifiques*socio=rien, finissent par être*socio=rien marginalisés. Pour répondre à ces impératifs*socio=uv4 nouveaux*socio=rien, il faut que les pouvoirs_publics*socio=et et les entreprises*socio=ac coordonnent mieux leurs efforts*socio=uv1 et leurs programmes*socio=et, et définissent*socio=rien plus précisément leurs rôles*socio=rien et responsabilités*socio=uv1 respectifs*socio=rien, processus*socio=te dans lequel la négociation*socio=et entre partenaires_sociaux*socio=et devrait jouer *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4.*socio=nil En*socio=nil règle*socio=et générale,*socio=nil la*socio=nil meilleure façon *socio=nil de répartir les responsabilités*socio=uv1 pourrait être*socio=rien de confier l'enseignement*socio=et général*socio=rien de base*socio=rien aux écoles et la formation*socio=et à des métiers*socio=ec1 spécifiques*socio=rien aux entreprises*socio=ac, cette répartition*socio=uv3 se faisant de façon*socio=rien coordonnée, séquentielle ou parallèle*socio=rien. Les *socio=et programmes scolaires *socio=nil et les enseignants*socio=ac en particulier*socio=rien doivent s'ouvrir à leur environnement*socio=et économique*socio=ec1 et technique*socio=rien afin que l'initiation*socio=rien pratique*socio=rien au travail*socio=ec1 puisse être*socio=rien mieux intégrée au processus*socio=te normal*socio=rien d'acquisition*socio=rien des connaissances*socio=ec2. Dans les entreprises*socio=ac, les négociations_collectives*socio=ec1 ne sauraient résoudre tous les problèmes*socio=uv4 et risquent en fait*socio=rien d'accentuer les différences*socio=uv1 entre travailleurs*socio=ac pourvus d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 et chômeurs*socio=ac quant aux moyens*socio=ec1 de formation*socio=et offerts*socio=rien. C'est*socio=rien la raison*socio=rien pour laquelle les négociations*socio=et devraient souvent être*socio=rien tripartites. Les pouvoirs_publics*socio=et ne peuvent se contenter d'assurer un*socio=rien financement*socio=ec1; ils seront probablement appelés à jouer *socio=rien un rôle plus*socio=nil actif*socio=uv4 *socio=nil en fournissant aux autres partenaires_sociaux*socio=et des conseils*socio=ac et des moyens*socio=ec1 propres*socio=rien à stimuler leur action*socio=rien. ADOPTER UNE ATTITUDE*socio=uv3 PLUS POSITIVE*socio=uv4 A L'ÉGARD*socio=rien DES CHÔMEURS*socio=ac. Si indispensable*socio=uv4 qu'elle soit, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que l'action*socio=rien menée par les pouvoirs_publics*socio=et dans tous les domaines*socio=rien évoqués ci-dessus se traduise à court_terme*socio=te par *socio=rien un recul sensible du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil dans la zone_de_l'_ocde*socio=te. Le problème*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 n'a cessé de s'aggraver depuis plus de dix ans*socio=rien, et il ne faire guère de doute*socio=rien qu'il faudra du temps*socio=rien pour que la situation*socio=rien puisse réellement s'améliorer, même si l'on mobilise toutes les ressources*socio=ec1 possibles*socio=rien à cet effet*socio=rien. Pendant *socio=rien un certain temps *socio=nil encore, les mesures*socio=et en faveur*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac et les politiques_sociales*socio=et devront s'efforcer d'aider les travailleurs*socio=ac au chômage*socio=ec1 à bien*socio=rien se préparer aux nouveaux*socio=rien types d'emplois*socio=ec1, tout en atténuant les difficultés*socio=uv4 qui vont souvent de pair*socio=rien avec le chômage*socio=ec1. Les ressources*socio=ec1 étant rares*socio=rien, la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac ont récemment concentré leurs efforts*socio=uv1 sur*socio=rien l'aide*socio=uv1 aux *socio=ac jeunes chômeurs *socio=nil et aux adultes*socio=ac pris au piège du chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te. Le problème*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 chez les jeunes*socio=ac. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac est*socio=rien toujours nettement plus élevé*socio=uv4 que celui des adultes*socio=ac; toutefois, depuis quelques années*socio=rien, l'écart*socio=rien s'est*socio=rien creusé dans plusieurs pays*socio=ac, ce qui a amené les pouvoirs_publics*socio=et à concentrer leur *socio=rien action sur le*socio=nil chômage*socio=ec1 des*socio=nil jeunes*socio=ac,*socio=nil en*socio=nil particulier des*socio=nil adolescents.*socio=nil *socio=nil Dans certains cas*socio=rien, leurs difficultés*socio=uv4 sont aggravées par *socio=rien un phénomène *socio=nil de "surpeuplement de génération*socio=ac", la situation*socio=rien économique*socio=ec1 moyenne*socio=rien des membres*socio=ac de cohortes*socio=ac pléthoriques*socio=rien étant généralement moins favorable*socio=ec2 que celle des membres*socio=ac de cohortes*socio=ac peu nombreuses*socio=rien. Cet effet*socio=rien de génération*socio=ac semble avoir eu des répercussions*socio=ec2 défavorables*socio=uv4 sur*socio=rien les perspectives*socio=te des cohortes*socio=ac de jeunes*socio=ac dans les pays*socio=ac qui ont connu un*socio=rien "baby-boom" durant les années*socio=rien 50 et 60. De plus, les difficultés*socio=uv4 rencontrées - taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 et rémunérations*socio=ec1 plus faibles*socio=rien - semblent devoir*socio=rien se prolonger pendant *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil années *socio=nil (voir le chapitre*socio=rien V). L'action*socio=rien gouvernementale*socio=et doit prendre en compte*socio=rien la très grande*socio=rien diversité*socio=uv1 des situations*socio=rien parmi les jeunes*socio=ac actifs*socio=uv4. Certains sont particulièrement exposés alors que d'autres, plus chanceux, ne courent sans doute*socio=rien pas plus de risques*socio=uv4 de se retrouver au chômage*socio=ec1 que certains travailleurs*socio=ac d'âge*socio=rien très actif*socio=uv4. Les facteurs*socio=rien qui accroissent les risques*socio=uv4 de chômage*socio=ec1 et la taille du groupe*socio=ac ainsi exposé sont donc d'importants*socio=rien éléments*socio=rien à prendre en considération*socio=rien dans l'élaboration*socio=rien des *socio=et politiques gouvernementales.*socio=nil *socio=nil Parmi les caractéristiques*socio=rien qui vont de pair*socio=rien avec une plus grande*socio=rien vulnérabilité*socio=uv1 au chômage*socio=ec1, on peut notamment citer le manque*socio=rien d'instruction*socio=rien ou de qualifications*socio=uv3, l'appartenance à une minorité_ethnique, les grossesses durant l'adolescence et le fait*socio=rien d'habiter dans une région*socio=te en crise*socio=uv2. Etant donné la brièveté ou le caractère*socio=rien morcelé de leurs antécédents d'emploi*socio=ec1, la plupart*socio=rien des jeunes*socio=ac sont exclus*socio=uv2 du bénéfice*socio=uv1 de l'assurance-chômage*socio=et et ne peuvent survivre que grâce*socio=rien à leurs parents*socio=ac ou à des programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 publics*socio=et qui, dans certains pays*socio=ac, sont mal*socio=rien adaptés à leur classe*socio=rien d'âge*socio=rien. De plus ils ont parfois du mal*socio=rien à opérer le passage*socio=rien à l'état*socio=rien d'adulte*socio=ac, ce qui vient encore aggraver les difficultés*socio=uv4 liées à leur exclusion*socio=uv1 du monde*socio=te professionnel*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=ec1, une politique*socio=et active*socio=uv4 en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 qui, dans le même temps*socio=rien, s'efforcerait de fournir des moyens*socio=ec1 de subsistance aux jeunes*socio=ac de ce groupe*socio=ac d'âge*socio=rien s'avérerait, à long_terme*socio=te, plus rentable*socio=ec2 - du point*socio=rien de vue*socio=rien à la fois*socio=rien social*socio=et et économique*socio=ec1 - qu'une action*socio=rien visant simplement à leur assurer *socio=rien un niveau minimum de*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil aide*socio=uv1 aux*socio=nil chômeurs*socio=ac de*socio=nil longue *socio=nil date. L'autre *socio=rien grande catégorie visée*socio=nil est *socio=nil celle des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date, dont le nombre*socio=rien n'a cessé de s'accroître depuis quelques années*socio=rien, notamment en Europe*socio=ac. Ce qui est*socio=rien particulièrement inquiétant*socio=rien, c'est*socio=rien que, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les adultes*socio=ac d'âge*socio=rien très actif*socio=uv4 constituent depuis 1979 une *socio=rien proportion croissante des*socio=nil chômeurs*socio=ac de*socio=nil longue *socio=nil date, encore que ce phénomène*socio=rien s'explique en partie*socio=rien par le fait*socio=rien qu'en général*socio=rien les travailleurs*socio=ac de ce groupe*socio=ac d'âge*socio=rien ne se découragent pas aussi facilement que les travailleurs*socio=ac plus jeunes*socio=ac ou plus âgés*socio=ac. D'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien plus fondamental*socio=rien, l'un*socio=rien des facteurs*socio=rien qui ont le plus joué à cet *socio=rien égard est la*socio=nil récession*socio=ec2 *socio=nil de 1981-82, qui a plus particulièrement frappé le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 et s'est*socio=rien soldée par des mises_à_pied et des délestages massifs*socio=rien de travailleurs*socio=ac expérimentés. Si certains des travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 a été*socio=rien ainsi supprimé recommencent à trouver des emplois*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de la reprise actuelle*socio=te, beaucoup continuent à traverser de longues*socio=rien périodes*socio=te de chômage*socio=ec1. Dans beaucoup de pays*socio=ac, les mesures*socio=et en vigueur*socio=uv3 sont mal*socio=rien adaptées à leurs besoins*socio=uv1. Les programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 à l'adaptation*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac, qui s'efforcent de réintégrer les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1, n'ont guère eu de succès*socio=uv1 dans le passé*socio=te. Pendant ce temps*socio=rien, le droit*socio=uv1 aux allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 liées à la rémunération*socio=ec1 antérieure*socio=te est*socio=rien souvent épuisé au bout*socio=rien d'une douzaine*socio=rien de mois*socio=rien environ, et l'intéressé ne bénéficie*socio=rien plus que des indemnités*socio=ec1 forfaitaires, beaucoup plus faibles*socio=rien. Pour les chômeurs*socio=ac proches*socio=rien de l'âge*socio=rien de la retraite*socio=ec1, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont institué des programmes*socio=et qui leur permettent de bénéficier d'une retraite*socio=ec1 anticipée. Dans quelques pays*socio=ac, d'autres programmes_sociaux*socio=et, comme les régimes*socio=et d'assurance-invalidité, ont été*socio=rien utilisés pour faciliter l'indemnisation*socio=ec1 des chômeurs*socio=ac. Mais pour les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien date appartenant aux classes d'âge*socio=rien de *socio=rien grande activité *socio=nil qui recherchent activement un*socio=rien emploi*socio=ec1, les chances*socio=rien de réussite*socio=uv1 et le niveau*socio=rien des ressources*socio=ec1 garanties sont *socio=rien bien faibles.*socio=nil *socio=nil Dans les pays*socio=ac où le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te pose des problèmes*socio=uv4 graves*socio=rien, il serait peut-être nécessaire*socio=rien d'élaborer et de mettre en oeuvre*socio=rien en priorité*socio=uv4 *socio=rien un ensemble *socio=nil coordonné de mesures*socio=et d'adaptation*socio=uv3 et d'assistance*socio=uv1. On pourrait notamment renforcer les structures*socio=ec1 de placement*socio=ec1, d'orientation*socio=et et de formation*socio=et et les aides*socio=uv1 en faveur*socio=rien de la mobilité*socio=uv3, créer des subventions*socio=ec1 pour inciter les employeurs*socio=ac à embaucher et à recycler les travailleurs*socio=ac de cette catégorie*socio=rien et resserrer la coordination*socio=uv3 entre l'action*socio=rien engagée sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1 et les différents*socio=rien programmes*socio=et de garantie de ressources*socio=ec1. Etant donné la concentration*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te dans certaines*socio=rien régions*socio=te, il serait sans *socio=rien doute souhaitable *socio=nil d'inclure certains objectifs*socio=uv4 géographiques*socio=te dans les mesures*socio=et envisagées. Une telle démarche*socio=rien aurait en outre l'avantage de mobiliser les initiatives*socio=rien et les ressources*socio=ec1 locales*socio=te, notamment les initiatives*socio=rien locales*socio=te de création_d'_emplois*socio=ec1 qui semblent se multiplier dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Conclusion*socio=rien. Il n'y a pas de *socio=rien remède miracle *socio=nil pour venir à bout*socio=rien du chômage*socio=ec1. Pour que le chômage*socio=ec1 recule, il faut que l'emploi*socio=ec1 progresse plus rapidement que ce n'est*socio=rien le cas*socio=rien actuellement dans la zone_de_l'_ocde*socio=te. Nous venons d'évoquer certains des moyens*socio=ec1 d'action*socio=rien susceptibles*socio=rien de favoriser ce processus*socio=te. Mais pour parvenir au but*socio=rien, il ne suffit pas de s'employer à mettre en oeuvre*socio=rien les moyens*socio=ec1 en question*socio=rien. Une refonte*socio=et complète des institutions*socio=ac pourrait s'imposer, ainsi qu'une révision*socio=rien des attitudes*socio=uv3 traditionnelles*socio=rien à l'égard*socio=rien de la vie_professionnelle*socio=ec1, des loisirs*socio=ec1, des rémunérations*socio=ec1 et des conditions_de_travail*socio=ec1. Pour accomplir cette tâche*socio=rien, il faut la volonté*socio=uv1 politique*socio=et de s'y attaquer et il *socio=rien est nécessaire *socio=nil que tous les partenaires_sociaux*socio=et s'engagent à fond*socio=rien dans la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1.