*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1987 } Introduction*socio=rien des "perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1" de l'OCDE*socio=ac : 1987 TOUS ACTIFS*socio=uv4 DANS LA SOCIÉTÉ*socio=ac DE DEMAIN*socio=rien. Les années*socio=rien 50 et 60 ont été*socio=rien marquées, dans les démocraties*socio=uv1 industrialisées, par une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien et un*socio=rien progrès*socio=uv1 social*socio=et considérable*socio=rien. Témoignant de la situation*socio=rien favorable*socio=ec2 qui régnait à l'époque*socio=te, le quasi-plein emploi*socio=ec1 coexistait avec des niveaux*socio=rien de protection_sociale*socio=et de plus en plus élevés*socio=uv4. Toutefois, de nombreuses*socio=rien économies*socio=ec1 sont devenues sujettes*socio=rien à une inflation*socio=ec2 galopante; et, dans les années*socio=rien 70, la plupart*socio=rien d'entre elles se sont révélées incapables*socio=rien de s'adapter*socio=rien de façon*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 et suffisamment rapide*socio=rien aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te et à *socio=rien un rythme de*socio=nil changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 et*socio=nil technologique*socio=ec1 continu*socio=te *socio=nil qui, dans certains cas*socio=rien, allait en s'accélérant. Le charme était rompu. Les quinze *socio=rien dernières années *socio=nil ont vu persister un*socio=rien chômage*socio=ec1 massif*socio=rien, signe d'une *socio=rien forte demande *socio=nil insatisfaite d'emplois*socio=ec1 rémunérés, qui reflétait le désir*socio=uv1 d'un*socio=rien très *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac d'*socio=nil obtenir un travail*socio=ec1 *socio=nil non seulement pour le revenu*socio=ec1, mais pour le *socio=et statut social *socio=nil qui s'y attachent. Cette flambée de chômage*socio=ec1 a eu des *socio=rien conséquences désastreuses *socio=nil pour beaucoup de gens*socio=ac. Même dans les pays*socio=ac où les systèmes*socio=rien publics*socio=et et privés*socio=et de protection_sociale*socio=et ont pu garantir à la plupart*socio=rien des catégories*socio=rien le minimum*socio=rien de revenu*socio=ec1 dont elles avaient besoin*socio=uv1, le chômage*socio=ec1 a causé une *socio=rien grande détresse *socio=nil et appauvri le capital_humain*socio=ec1 que représentent les travailleurs*socio=ac. Les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, en particulier*socio=rien, qui comptent aujourd'hui dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac pour près de la moitié*socio=rien du *socio=rien nombre total des*socio=nil chômeurs*socio=ac,*socio=nil *socio=nil ont beaucoup de mal*socio=rien à retrouver du travail*socio=ec1. Un*socio=rien peu partout, certains groupes*socio=ac, comme les parents*socio=ac isolés au chômage*socio=ec1 et les chômeurs*socio=ac en fin*socio=rien de droits*socio=uv1, connaissent le dénuement*socio=uv1. Beaucoup de jeunes*socio=ac ont vu leur carrière*socio=rien et leur *socio=uv1 épanouissement compromis par*socio=nil un*socio=rien chômage*socio=ec1 *socio=nil prolongé, tandis que de nombreux*socio=rien *socio=ac travailleurs âgés ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil poussés à accepter une retraite*socio=ec1 anticipée. La situation*socio=rien à cet *socio=rien égard est *socio=nil d'autant plus grave*socio=rien qu'on n'entrevoit guère le bout*socio=rien du tunnel. Si la population_active*socio=ac, la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 et la production*socio=ec1 continuent d'augmenter au rythme*socio=rien de ces *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil rémunérés restera insuffisant*socio=uv4 dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac pour absorber une *socio=rien proportion appréciable de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil qui souhaiteraient exercer une activité*socio=rien de *socio=rien type classique.*socio=nil *socio=nil Ce qui est*socio=rien en jeu*socio=rien, c'est*socio=rien donc le bien-être*socio=uv1 économique*socio=ec1 et social*socio=et des pays*socio=ac sur*socio=rien plusieurs années*socio=rien. *socio=rien Certaines choses vont*socio=nil devoir *socio=nil changer; et la *socio=et politique gouvernementale a*socio=nil *socio=rien un rôle clé *socio=nil à jouer pour faciliter ces changements*socio=uv3. Pour répondre au besoin*socio=uv1 d'activité*socio=rien général*socio=rien, il ne suffira sans doute*socio=rien pas non plus d'accélérer la progression*socio=ec2 des emplois*socio=ec1 à plein_temps*socio=ec1 de *socio=rien type classique.*socio=nil Des*socio=nil transformations*socio=ec2 importantes et*socio=nil profondes,*socio=nil *socio=nil encore peu visibles*socio=rien pourtant, semblent se produire dans la société*socio=ac. Certaines*socio=rien attitudes*socio=uv3 nouvelles*socio=rien chez les individus*socio=ac et certains aménagements*socio=et des dispositifs*socio=et en place*socio=rien ne sont peut-être qu'une *socio=rien simple réaction *socio=nil à l'environnement*socio=et actuel*socio=te et peuvent perdre leur raison_d'_être*socio=et si la situation*socio=rien s'améliore - il suffit de songer, par exemple*socio=rien, au désenchantement que de nombreux*socio=rien jeunes*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 semblent manifester à l'égard*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 rémunéré classique*socio=rien parce qu'ils estiment ne guère avoir leur place*socio=rien dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1, et à des *socio=rien phénomènes pervers *socio=nil comme la progression*socio=ec2 de *socio=rien diverses formes d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil dissimulé. Autre attitude*socio=uv3: la résignation de certains chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te à l'idée*socio=rien qu'en fait*socio=rien ils ont été*socio=rien exclus*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1. Toutefois, certaines*socio=rien mutations*socio=ec2 positives*socio=uv4 interviennent également, favorisant l'apparition*socio=rien de *socio=rien comportements nouveaux plus*socio=nil favorables*socio=ec2 au*socio=nil changement*socio=uv3.*socio=nil La*socio=nil configuration*socio=et *socio=nil de la vie_active*socio=ec1 semble prendre une *socio=rien tournure différente.*socio=nil Des*socio=nil systèmes souples*socio=uv4 d'*socio=nil enseignement*socio=et *socio=nil et de formation*socio=et se développent rapidement, aussi bien*socio=rien pour les jeunes*socio=ac que pour les adultes*socio=ac. Il est*socio=rien désormais plus fréquent*socio=rien d'exercer un*socio=rien emploi*socio=ec1 rémunéré en même temps*socio=rien que d'autres activités*socio=rien, comme en témoigne*socio=rien la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, que ce type*socio=rien d'emploi*socio=ec1 s'inscrive, pour le travailleur*socio=ac, dans une perspective*socio=rien à court_terme*socio=te ou à long_terme*socio=te. On assiste à une redistribution*socio=et du temps_de_travail*socio=ec1 sous l'effet*socio=rien conjugué*socio=rien des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien et, semble-t-il, d'une *socio=rien véritable évolution des*socio=nil préférences*socio=uv4 des*socio=nil individus*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Il semblerait donc impératif*socio=uv4 non seulement d'accélérer le plus possible*socio=rien le rythme*socio=rien des créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1, mais aussi de développer rapidement des formes*socio=rien d'emploi*socio=ec1 nouvelles*socio=rien et de consolider le tissu_social en permettant à *socio=rien un maximum d'*socio=nil individus*socio=ac *socio=nil de jouer dans la société*socio=ac *socio=rien un rôle actif*socio=uv4 *socio=nil qui soit pour eux une source*socio=rien de revenu*socio=ec1 aussi bien*socio=rien qu'un*socio=rien moyen*socio=rien d'affirmer leur identité. Cet objectif*socio=uv4 va bien*socio=rien au-delà du "plein_emploi*socio=uv3", au sens*socio=rien où on le conçoit généralement. Il part*socio=rien du principe*socio=ec2 que les instruments*socio=et et les moyens*socio=ec1 d'action*socio=rien de la politique*socio=et de protection_sociale*socio=et devraient veiller à ce que *socio=rien certaines catégories *socio=nil ne se trouvent pas privées*socio=et des *socio=rien possibilités offertes sur les*socio=nil plans économique*socio=ec1 et*socio=nil social*socio=et.*socio=nil La*socio=nil solidarité*socio=uv1 sociale*socio=et *socio=nil ne peut sans doute*socio=rien plus se traduire exclusivement par une *socio=et politique gouvernementale *socio=nil de garantie de ressources*socio=ec1 axée sur*socio=rien la population*socio=ac inactive. Étant donné que les perspectives*socio=te de débouchés*socio=ec1 et l'assurance*socio=ec1 d'une protection_sociale*socio=et passent par un*socio=rien emploi*socio=ec1 stable*socio=uv4, il faut bien*socio=rien reconnaître que les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1, la création_d'_emplois*socio=ec1, la justice*socio=et et la cohésion*socio=uv1 sociales*socio=et sont intimement liés entre eux et dépendent de la coopération*socio=uv1, à maints niveaux*socio=rien, entre patronat*socio=ac, syndicats*socio=ac, pouvoirs_publics*socio=et et collectivités_locales*socio=ac et régionales*socio=te. Tel est*socio=rien l'éventail*socio=rien de problèmes*socio=uv4 complexes qui a incité les ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac à recommander, dans le communiqué publié à l'issue*socio=rien de leur réunion*socio=rien de novembre*socio=rien 1986, l'élaboration*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien cadre nouveau *socio=nil pour les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années.*socio=nil Cette*socio=nil introduction *socio=nil constitue la *socio=rien première tentative du*socio=nil Secrétariat*socio=ac *socio=nil de l'OCDE*socio=ac pour donner suite*socio=rien à cette recommandation*socio=rien. Les ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac ont mis l'accent*socio=rien sur*socio=rien trois grands*socio=rien objectifs*socio=uv4, examinés dans les sections*socio=rien qui suivent: A- Accélération*socio=ec2 de la création_d'_emplois*socio=ec1, de préférence*socio=rien à des mesures*socio=et contre-productives visant à conserver les emplois*socio=ec1 existants*socio=rien, manière*socio=rien la plus saine*socio=uv2 de réduire le chômage*socio=ec1; B- Accroissement*socio=ec2 de la flexibilité*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 afin que les *socio=rien nouvelles possibilités de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil et de formation*socio=et conduisent à une élévation*socio=rien du niveau*socio=rien de l'emploi*socio=ec1; et C- Mise au point*socio=rien de politiques*socio=et d'ajustement*socio=et plus équitables*socio=uv2 et plus efficaces*socio=uv4 pour aider les chômeurs*socio=ac particulièrement défavorisés*socio=rien à trouver des emplois*socio=ec1 et combattre*socio=rien ainsi leur exclusion*socio=uv1 de la vie_active*socio=ec1. A- ACCÉLÉRATION*socio=ec2 DE LA création_d'_emplois*socio=ec1. L'ampleur*socio=rien de la tâche*socio=rien. Dernièrement, l'emploi*socio=ec1 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te a progressé à *socio=rien un rythme *socio=nil qui, à une autre époque*socio=te, aurait paru tout à fait*socio=rien satisfaisant*socio=uv4. En effet*socio=rien, durant la dernière*socio=rien décennie*socio=te, la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac s'est*socio=rien établie en moyenne*socio=rien à un*socio=rien peu moins de 1 pour cent*socio=rien par an*socio=rien. Or*socio=rien, durant les *socio=rien cent dernières années *socio=nil écoulées, dans le groupe*socio=ac de pays*socio=ac qui constituent maintenant la zone_de_l'_ocde*socio=te, la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 n'a dépassé ce rythme*socio=rien, et encore de peu, que pendant une trentaine*socio=rien d'années*socio=rien. Enfin, depuis 1982, année*socio=rien où s'est*socio=rien amorcée la reprise actuelle*socio=te, l'emploi*socio=ec1 a progressé en moyenne*socio=rien de 1/4 pour cent*socio=rien par an*socio=rien, ce qui correspond aux *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil jamais obtenus. Ce résultat*socio=rien global*socio=te masque bien*socio=rien entendu de grandes*socio=rien divergences*socio=uv1 d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. La croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 en amérique_du_nord*socio=ac, qui s'est*socio=rien établie à 2 1/4 pour cent*socio=rien par an*socio=rien depuis 1982, *socio=rien est supérieure *socio=nil à celle du Japon*socio=ac, laquelle est*socio=rien légèrement inférieure*socio=rien à 1 pour cent*socio=rien, et dépasse de beaucoup celle des *socio=ac pays européens *socio=nil de l'OCDE*socio=ac qui, n'atteignant même pas 1/2 pour cent*socio=rien, est*socio=rien quant à elle loin*socio=rien de ses niveaux*socio=rien records*socio=ec2 des *socio=te décennies antérieures.*socio=nil En*socio=nil Australie*socio=ac,*socio=nil l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil a marqué une progression*socio=ec2 particulièrement rapide*socio=rien, de 1/4 pour cent*socio=rien en moyenne*socio=rien. En Europe*socio=ac, les pays*socio=ac nordiques*socio=te, au *socio=rien premier rang *socio=nil desquels figure la Norvège*socio=ac, où la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien légèrement inférieure*socio=rien à 1/2 pour cent*socio=rien, connaissent depuis 1982 une progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 supérieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien. Dans les quatre grands*socio=rien *socio=ac pays européens,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 n'a repris que depuis 1984, le Royaume-uni*socio=ac venant maintenant en tête*socio=rien avec une progression*socio=ec2 moyenne*socio=rien légèrement inférieure*socio=rien à 1 pour *socio=rien cent sur *socio=nil les trois *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Même si ces résultats*socio=rien d'ensemble*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 peuvent paraître raisonnables*socio=uv4 par rapport*socio=rien au passé*socio=te, ils n'ont en général*socio=rien pas *socio=rien été suffisants,*socio=nil *socio=nil étant donné la croissance*socio=uv3 de la population*socio=ac d'âge*socio=rien actif*socio=uv4 et des taux*socio=rien d'activité*socio=rien, pour faire sensiblement reculer le chômage*socio=ec1. La population*socio=ac en âge*socio=rien de travailler a connu une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien, due pour une *socio=rien large part *socio=nil à l'arrivée*socio=rien à l'âge*socio=rien actif*socio=uv4 des cohortes*socio=ac pléthoriques*socio=rien de l'après-guerre*socio=te. Le taux*socio=rien global*socio=te d'activité*socio=rien est*socio=rien resté à peu près constant*socio=rien, le recul*socio=rien de l'activité*socio=rien masculine ayant juste*socio=rien compensé le développement*socio=uv3 de l'activité*socio=rien des femmes*socio=ac. Compte*socio=rien tenu de cette évolution*socio=rien, le chômage*socio=ec1 frappe aujourd'hui, dans l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te, environ 31 millions*socio=rien de personnes*socio=ac, Soit 8 1/4 pour cent*socio=rien de la population_active*socio=ac totale*socio=rien, chiffre qui n'est*socio=rien que légèrement inférieur*socio=rien au taux*socio=rien record*socio=ec2 de 8.8 pour cent*socio=rien enregistré en 1983. De fait*socio=rien, six pays*socio=ac seulement - Canada*socio=ac, Danemark*socio=ac, Pays-bas*socio=ac, Norvège*socio=ac, Suède*socio=ac et États-unis*socio=ac - ont vu baisser leur taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 depuis 1982. Qui plus est*socio=rien, les perspectives*socio=te pour les quelque dix-huit mois*socio=rien à venir ne permettent guère d'espérer une diminution*socio=ec2 des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 dans aucun pays_de_l'_ocde*socio=ac (le chapitre*socio=rien 2 donne de plus *socio=rien amples détails sur ce*socio=nil point)*socio=nil .*socio=nil Certaines catégories de*socio=nil chômeurs*socio=ac *socio=nil posent des problèmes*socio=uv4 graves*socio=rien. Le chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac, devenu très inquiétant*socio=rien depuis quelques années*socio=rien, n'a marqué qu'un*socio=rien *socio=rien faible recul.*socio=nil *socio=nil Quant aux chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, ils constituent maintenant un*socio=rien groupe*socio=ac important*socio=rien qui préoccupe vivement les gouvernements*socio=ac. En Europe*socio=ac, près de la moitié*socio=rien de la totalité*socio=rien des chômeurs*socio=ac, soit 191/2 millions*socio=rien de personnes*socio=ac, sont maintenant sans travail*socio=ec1 depuis au moins *socio=rien un an.*socio=nil Ces*socio=nil phénomènes *socio=nil sont d'autant plus préoccupants*socio=uv4 que, si l'on se réfère aux cycles*socio=te observés depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et, la reprise actuelle*socio=te, qui s'est*socio=rien amorcée à la fin*socio=rien de 1982, est*socio=rien déjà parvenue à maturité*socio=uv1. L'inflation*socio=ec2 dans l'ensemble*socio=rien de la zone*socio=te est*socio=rien à son point*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis *socio=rien vingt ans,*socio=nil la*socio=nil part des*socio=nil profits*socio=ec1 *socio=nil a retrouvé dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac le niveau*socio=rien qu'elle avait atteint avant le premier*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1 et la rentabilité*socio=ec1 est*socio=rien élevée*socio=uv4 un*socio=rien peu partout. A mesure*socio=rien que la reprise s'affirmait sans pour autant entraîner une diminution*socio=ec2 suffisante*socio=rien du chômage*socio=ec1, il est*socio=rien apparu à l'évidence*socio=rien que le problème*socio=uv4 ne pouvait pas simplement être*socio=rien résolu par une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1, quelle que soit l'importance*socio=rien de cet objectif*socio=uv4 tant pour l'emploi*socio=ec1 que pour les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 d'une *socio=rien manière générale.*socio=nil *socio=nil Comme on s'attend dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à une progression*socio=ec2 des taux*socio=rien d'activité*socio=rien, il faudra parvenir à une croissance*socio=uv3 substantielle*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, ne serait-ce que pour maintenir le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1, au *socio=rien sens classique du*socio=nil terme,*socio=nil *socio=nil à son niveau*socio=rien actuel*socio=te, sans même parler de le ramener aux niveaux*socio=rien déjà élevés*socio=uv4 que l'on enregistrait en 1979, par exemple*socio=rien. Cette projection*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien pourrait d'ailleurs*socio=rien se révéler en deçà de la réalité*socio=ec2: il pourrait bien*socio=rien venir s'y ajouter une *socio=rien forte demande "*socio=nil latente"*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Il se pourrait que des niveaux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 se traduisent, comme par le passé*socio=te, par des augmentations*socio=ec2 plus importantes*socio=rien que prévu des taux*socio=rien d'activité*socio=rien. Il se pourrait bien*socio=rien que les *socio=rien définitions classiques du*socio=nil chômage*socio=ec1 sur *socio=nil lesquelles reposent, par exemple*socio=rien, les projections*socio=ec2 établies au chapitre*socio=rien 2 sous-estiment le nombre*socio=rien de personnes*socio=ac qui souhaitent vraiment*socio=rien travailler et qui sont susceptibles*socio=rien de rejoindre les rangs*socio=rien de la population_active*socio=ac pour profiter des *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil qui ont renoncé à l'inactivité*socio=uv3 pour se présenter sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et qui le feront sans doute*socio=rien encore à l'avenir*socio=rien sont surtout des femmes*socio=ac et des *socio=ac hommes jeunes *socio=nil que leurs recherches*socio=ec2 infructueuses pour trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans le passé*socio=te n'ont pas nécessairement découragés. Qui plus est*socio=rien, outre les travailleurs*socio=ac nationaux*socio=te, il faut s'attendre à voir s'accroître le nombre*socio=rien des travailleurs*socio=ac étrangers*socio=te qui, à cause*socio=rien des différences*socio=uv1 de situation*socio=rien démographique*socio=ec1 et économique*socio=ec1 entre les régions*socio=te de l'OCDE*socio=ac et le reste*socio=rien du monde*socio=te, viennent chercher un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac. Avec le maintien*socio=rien probable*socio=uv4 des restrictions*socio=et à l'immigration*socio=et légale*socio=et, beaucoup de pays*socio=ac de la zone*socio=te se trouvent confrontés à une pression*socio=ec2 croissante*socio=rien de l'immigration*socio=et clandestine. Outre les personnes*socio=ac qui arrivent pour la *socio=rien première fois sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 *socio=nil et celles qui souhaiteraient reprendre la vie_active*socio=ec1, il en est*socio=rien d'autres que l'absence*socio=rien de débouchés*socio=ec1 a conduites à quitter la population_active*socio=ac. Ce groupe*socio=ac se distingue en général*socio=rien des primo-entrants potentiels*socio=uv4, tant en théorie*socio=ec2 qu'en pratique*socio=rien. Il comprend surtout des *socio=ac travailleurs âgés,*socio=nil *socio=nil souvent de *socio=rien sexe masculin,*socio=nil *socio=nil qui étaient employés*socio=rien dans des *socio=ec1 industries manufacturières en*socio=nil déclin*socio=ec2 *socio=nil (voir chapitre*socio=rien 1) et qui n'ont pas réussi à se réinsérer dans des branches*socio=rien ou secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2, comme le secteur*socio=rien des services*socio=et. L'avenir*socio=te de ces personnes*socio=ac qui ont ainsi été*socio=rien amenées à quitter le marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien, pour les pouvoirs_publics*socio=et, un*socio=rien autre sujet*socio=rien de préoccupation*socio=uv4, tout à fait*socio=rien à part*socio=rien. Dans les *socio=rien définitions classiques du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil qui sont pratiquement toujours utilisées dans les enquêtes sur*socio=rien la population_active*socio=ac intervient le critère*socio=rien de la recherche*socio=ec2 active*socio=uv4 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1, de sorte*socio=rien que les personnes*socio=ac qui ont renoncé à chercher activement un*socio=rien emploi*socio=ec1 sont exclues*socio=rien de la définition*socio=rien statistique*socio=ec2 de la population_active*socio=ac, quel que soit leur désir*socio=uv1 de travailler ou leur disponibilité*socio=rien pour un*socio=rien travail*socio=ec1. Il existe probablement *socio=rien un lien *socio=nil entre le nombre*socio=rien de ces personnes*socio=ac et le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te observé, lequel a beaucoup augmenté depuis quelques années*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. On en vient alors à se demander si le chômage*socio=ec1 présente*socio=rien ou non une hystérèse, c'est-à-dire si le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 actuel*socio=te a tendance*socio=ec2 à s'autoperpétuer et, ce faisant, si le niveau*socio=rien de chômage*socio=ec1 compatible*socio=rien avec l'absence*socio=rien de *socio=ec2 pressions inflationnistes sur*socio=rien les*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 a*socio=nil tendance *socio=nil à s'accroître. Dans la mesure*socio=rien où la montée effective*socio=rien du chômage*socio=ec1 *socio=rien involontaire est *socio=nil masquée par les conventions*socio=et statistiques*socio=ec2 utilisées, le phénomène*socio=rien d'hystérèse risque*socio=uv4 de passer inaperçu. Nécessité*socio=uv1 pour la société*socio=ac d'une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des emplois*socio=ec1. Cette demande*socio=rien d'emplois*socio=ec1, aussi bien*socio=rien "active*socio=uv4" que "latente*socio=rien", continuera de se manifester dans *socio=rien un contexte *socio=nil caractérisé par une évolution*socio=rien de la composition*socio=rien des ménages*socio=ac et des familles*socio=uv1 ainsi que par des aménagements*socio=et des systèmes*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et qui ont eu des *socio=rien effets différents sur les*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil selon leur type*socio=rien. D'un*socio=rien côté*socio=rien, l'activité_professionnelle*socio=ec1 de plus en plus fréquente*socio=rien des femmes*socio=ac a multiplié le nombre*socio=rien de ménages*socio=ac aisés à double*socio=rien salaire*socio=ec1. Les ménages*socio=ac de cette catégorie*socio=rien ont vu s'accroître encore leur aisance*socio=uv1 relative*socio=rien du fait*socio=rien qu'ils ont tendance*socio=ec2 à procréer plus tardivement et à avoir moins d'enfants*socio=ac et que la *socio=rien mère est *socio=nil rapidement réengagée dès la naissance*socio=rien de son dernier*socio=rien enfant*socio=ac. Ce groupe*socio=ac est*socio=rien donc moins menacé par le chômage*socio=ec1 que les autres catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac. En revanche, il est*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien plus exposé au divorce*socio=rien, lequel est*socio=rien très fréquent*socio=rien dans certains cas*socio=rien. Lorsque, par suite*socio=rien de la rupture*socio=ec2 du mariage, il ne reste*socio=rien plus qu'un*socio=rien seul*socio=rien parent*socio=ac et surtout lorsque ce *socio=rien dernier est au*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil famille*socio=uv1 *socio=nil peut se trouver aux prises*socio=rien avec de graves*socio=rien difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1, pour ne pas dire dans le dénuement*socio=uv1. Durant la dernière*socio=rien décennie*socio=te, les transferts_sociaux*socio=et ont été*socio=rien une source*socio=rien de revenu*socio=ec1 importante*socio=rien pour les ménages*socio=ac défavorisés*socio=rien, mais dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ils ont contribué aussi à aggraver le déséquilibre*socio=uv4 des revenus*socio=ec1 entre les catégories_sociales*socio=et. Leur accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien ces *socio=rien dernières années *socio=nil a profité essentiellement aux *socio=ac personnes âgées *socio=nil et aux retraités*socio=ac. C'est*socio=rien ainsi notamment que le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien des *socio=ac ménages retraités *socio=nil a fortement augmenté, aussi bien*socio=rien par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien qu'il atteignait il y a une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien que par rapport*socio=rien aux *socio=ec1 gains moyens.*socio=nil *socio=nil En outre, en particulier*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac, les effets*socio=rien du chômage*socio=ec1 sur*socio=rien les *socio=ac travailleurs âgés ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil atténués par les systèmes*socio=rien de retraite*socio=ec1 anticipée. Toutefois, l'aide*socio=uv1 que représentent l'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1 et autres formes*socio=rien de garantie de ressources*socio=ec1 ne semble pas être*socio=rien parvenue à suivre le rythme*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 ni celui de l'accroissement*socio=ec2 du nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac. On observe également de grandes*socio=rien disparités*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te de ces groupes*socio=ac. Malgré l'amélioration*socio=uv1 générale*socio=rien des régimes_de_retraite*socio=et, de nombreux*socio=rien retraités*socio=ac demeurent pauvres*socio=uv2, alors que beaucoup seraient certainement plus aisés s'ils pouvaient exercer un*socio=rien emploi*socio=ec1. En général*socio=rien, les prestations*socio=et de chômage*socio=ec1 s'adressent surtout aux chômeurs*socio=ac récents*socio=rien, bien*socio=rien établis jusqu'alors dans la vie_professionnelle*socio=ec1. Aux parents*socio=ac isolés ou aux *socio=ac jeunes chômeurs les*socio=nil emplois*socio=ec1 proposés*socio=nil compatibles*socio=rien *socio=nil avec leur expérience*socio=ec2 professionnelle*socio=ec1 et leurs obligations*socio=uv1 familiales*socio=uv2 n'assurent pas toujours un*socio=rien revenu*socio=ec1 suffisant*socio=rien ou stable*socio=uv4. Enfin, du moins en Europe*socio=ac, les enfants*socio=ac des *socio=ac travailleurs migrants *socio=nil ont rarement réussi à atteindre le niveau*socio=rien d'instruction*socio=rien et de qualification*socio=uv3, et par conséquent*socio=rien le niveau*socio=rien de revenu*socio=ec1 de la population*socio=ac des pays_d'_accueil*socio=ac. A ces raisons*socio=rien essentiellement économiques*socio=ec1 qui motivent la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 s'ajoute, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, *socio=rien un grand désir*socio=uv1 *socio=nil de travailler ou du moins d'exercer une activité*socio=rien pour elle-même, comme moyen*socio=rien d'intégration*socio=uv1 sociale*socio=et et d'épanouissement*socio=uv1 personnel*socio=ac. Ce désir*socio=uv1 est*socio=rien peut-être le plus important*socio=rien - dans la mesure*socio=rien où son absence*socio=rien pose *socio=rien un grave *socio=nil problème_social - chez les *socio=ac jeunes chômeurs *socio=nil dont l'avenir*socio=te en tant que travailleurs*socio=ac et individus*socio=ac risque*socio=uv4 d'être*socio=rien compromis*socio=uv1 par leur exclusion*socio=uv1 du *socio=rien principal courant des*socio=nil activités.*socio=nil *socio=nil Mais le besoin*socio=uv1 de travailler revêt une importance*socio=rien tout aussi grande*socio=rien pour des groupes*socio=ac comme les parents*socio=ac isolés, les handicapés*socio=ac et les retraités*socio=ac en bonne*socio=rien santé*socio=et, en particulier*socio=rien ceux qui vivent seuls*socio=rien. Outre le besoin*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 et d'intégration*socio=uv1 sociale*socio=et qu'éprouvent les individus*socio=ac, la nécessité*socio=uv1 pour les sociétés*socio=ac de créer rapidement de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 a aussi une troisième*socio=rien raison_d'_être*socio=et. Pour pouvoir*socio=et s'acquitter de leurs engagements*socio=et actuels*socio=te et de ceux qu'ils contracteront vraisemblablement*socio=rien à l'avenir*socio=rien dans le domaine*socio=rien social*socio=et, en particulier*socio=rien pour assurer aux non-travailleurs des soins*socio=rien médicaux*socio=et et des moyens*socio=ec1 de formation*socio=et ainsi qu'une garantie de ressources*socio=ec1 (y compris des pensions*socio=et), les pouvoirs_publics*socio=et devront disposer d'une plus *socio=rien large assiette fiscale*socio=et.*socio=nil *socio=nil Qui plus est*socio=rien, le besoin*socio=uv1 de soins*socio=rien et de revenu*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien nombre considérablement *socio=nil accru de *socio=ac personnes âgées *socio=nil alourdira, à moyen_terme*socio=te, les pressions*socio=ec2 qui pèsent déjà sur*socio=rien les budgets*socio=ec1. Or*socio=rien, plusieurs pays*socio=ac pensent maintenant avoir atteint ou presque les limites*socio=rien de la capacité*socio=uv3 contributive de la population_active*socio=ac actuelle*socio=te. Par conséquent*socio=rien, si, d'une part*socio=rien, ils ne voient pas la possibilité*socio=rien d'augmenter les impôts*socio=et, de l'autre, ils n'envisagent pas non plus de réduire de *socio=rien façon sensible les*socio=nil prestations*socio=et *socio=nil et les services*socio=et, ni de les financer en augmentant la dette*socio=ec1 publique*socio=et. Il faudra donc, du moins pendant plusieurs décennies*socio=te, accroître rapidement la *socio=rien création nette d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil afin de répondre aux aspirations*socio=uv1 des individus*socio=ac désireux*socio=uv2 de percevoir un*socio=rien revenu*socio=ec1 et de jouer *socio=rien un rôle actif*socio=uv4 *socio=nil dans la société*socio=ac, et de permettre un*socio=rien élargissement*socio=ec2 suffisant*socio=rien de l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et pour que les gouvernements*socio=ac puissent financer les dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et auxquelles ils se sont engagés sans dépasser la capacité*socio=uv3 contributive de la population*socio=ac. C'est*socio=rien là une *socio=rien lourde tâche,*socio=nil *socio=nil mais qui devrait s'avérer réalisable*socio=rien. Les économies*socio=ec1 sont capables*socio=rien, dans des conditions*socio=ec1 appropriées, de soutenir une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1. Cette gageure n'est*socio=rien pas hors de proportion*socio=rien par rapport*socio=rien aux résultats*socio=rien obtenus précédemment: la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 qu'il faudrait sans *socio=rien doute obtenir en*socio=nil Europe*socio=ac au*socio=nil cours *socio=nil de la prochaine*socio=rien décennie*socio=te, par exemple*socio=rien, n'est*socio=rien probablement pas plus forte*socio=rien que celle qui a été*socio=rien enregistrée par l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac durant les dix *socio=rien dernières années,*socio=nil par*socio=nil certaines régions*socio=te d'*socio=nil Europe*socio=ac *socio=nil depuis le début*socio=rien de la reprise en cours*socio=te et même par l'ensemble*socio=rien de l'Europe*socio=ac lors*socio=rien de *socio=te décennies antérieures.*socio=nil Quelques*socio=nil caractéristiques*socio=rien probables*socio=uv4 des*socio=nil emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Pour déterminer les *socio=rien principaux effets *socio=nil que devront avoir les *socio=et politiques gouvernementales sur*socio=rien les*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil afin de favoriser ou d'atteindre *socio=rien un taux plus*socio=nil élevé*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, il *socio=rien est bon *socio=nil d'analyser certaines*socio=rien des caractéristiques*socio=rien que présenteront vraisemblablement*socio=rien les emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien et l'environnement*socio=et économique*socio=ec1 dans lequel ceux-ci auront été*socio=rien créés. Il semble que nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien verront le jour*socio=rien dans *socio=rien un contexte *socio=nil caractérisé par: - Un*socio=rien changement*socio=uv3 technologique*socio=ec1 et structurel*socio=uv4 rapide*socio=rien, qui ira peut-être en s'accélérant; - Une croissance*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 inférieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien, au moins pendant plusieurs années*socio=rien; - Un*socio=rien accroissement*socio=ec2 relativement rapide*socio=rien des emplois*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et; et - Une progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 imputable*socio=uv2 pour une *socio=rien large part *socio=nil à des entreprises*socio=ac relativement petites*socio=rien. Climat*socio=rien de changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 et technologique*socio=ec1. Le contexte*socio=rien dans lequel seront créés *socio=rien un grand nombre,*socio=nil *socio=nil sinon la plupart*socio=rien, des emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien demeurera presque certainement marqué par un*socio=rien changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 continu*socio=te qui pourrait même aller en s'accélérant et par l'incertitude*socio=uv3 quant à l'ampleur*socio=rien, voire l'orientation*socio=et, des mutations*socio=ec2 futures*socio=rien. Divers facteurs*socio=rien expliquent ce phénomène*socio=rien. Premièrement, la croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien toujours accompagnée d'un*socio=rien rééquilibrage*socio=uv3 des avantages*socio=rien entre les entreprises*socio=ac, tant dans le pays*socio=ac qu'à l'étranger*socio=te. Deuxièmement, pour qu'un*socio=rien système*socio=rien ouvert*socio=uv4 d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te puisse se maintenir, il est*socio=rien de plus en plus probable*socio=uv4 que les nouveaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 devront continuer à participer à ce rééquilibrage*socio=uv3 des avantages_comparatifs*socio=rien. Troisièmement, cette évolution*socio=rien se fera peut-être plus rapidement si le progrès*socio=uv1 s'accélère dans diverses*socio=rien technologies*socio=ec1 de pointe*socio=ec2, principalement les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien, mais aussi, dans un*socio=rien avenir*socio=te plus éloigné, les biotechnologies et les matériaux*socio=ec1 nouveaux*socio=rien. A en juger, entre autres, par la vitesse*socio=rien avec laquelle les brevets sont déposés et renouvelés dans le monde*socio=te entier*socio=rien, le rythme*socio=rien du progrès*socio=uv1 est*socio=rien probablement plus rapide*socio=rien qu'il ne l'a jamais été*socio=rien. Selon des *socio=rien travaux récents *socio=nil signalés dans le chapitre*socio=rien 4, le taux*socio=rien de rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 est*socio=rien singulièrement élevé*socio=uv4. En dehors des mouvements*socio=ec2 de travailleurs*socio=ac qui prennent et quittent des emplois*socio=ec1, on voit disparaître de *socio=rien nombreux postes de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil tandis que beaucoup d'autres se créent. En outre, on peut enregistrer des pertes*socio=ec2 brutes*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1 importantes*socio=rien même lorsque la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 est*socio=rien favorable*socio=ec2, et des *socio=ec1 gains bruts d'*socio=nil emplois élevés*socio=uv4 *socio=nil même lorsque la conjoncture*socio=te *socio=rien est mauvaise.*socio=nil Le*socio=nil nombre total d'*socio=nil emplois*socio=ec1 anciens *socio=nil supprimés en dix ans*socio=rien et le *socio=rien nombre total d'*socio=nil emplois*socio=ec1 nouveaux *socio=nil créés correspondent à peu près en moyenne*socio=rien au *socio=rien nombre total d'*socio=nil emplois*socio=ec1 que*socio=nil compte une*socio=nil économie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Cela ne veut pas dire qu'en dix ans*socio=rien il se produit*socio=rien une "rotation*socio=ec1" de tous les emplois*socio=ec1: beaucoup sont maintenus pendant toute cette période*socio=te, tandis que de nombreux*socio=rien autres subsistent bien*socio=rien moins longtemps. Mais ce chiffre donne une idée*socio=rien de l'ampleur*socio=rien du processus*socio=te de création*socio=rien et de suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1. S'il suffit de dix ans*socio=rien pour "renouveler" le stock*socio=ec1 total*socio=rien d'emplois*socio=ec1 existants*socio=rien, les marchés_du_travail*socio=ec1 devraient pouvoir*socio=et s'adapter*socio=rien à des rythmes rapides*socio=rien de changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4. Il *socio=rien est intéressant *socio=nil de constater que les taux*socio=rien de rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 ne sont pas sensiblement plus faibles*socio=rien en Europe*socio=ac qu'en amérique_du_nord*socio=ac. Il semblerait donc que la "résistance*socio=rien au changement*socio=uv3" ne puisse expliquer les *socio=rien mauvais résultats *socio=nil enregistrés en Europe*socio=ac en matière*socio=rien de *socio=rien création nette d'*socio=nil emplois*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil d'autres facteurs*socio=rien doivent être*socio=rien en jeu*socio=rien. Etant donné que, sur*socio=rien le long_terme*socio=te, la production*socio=ec1 a augmenté à *socio=rien un rythme comparable en*socio=nil amérique_du_nord*socio=ac *socio=nil et en Europe*socio=ac, l'explication*socio=rien la plus plausible serait, semble-t-il, que les mutations*socio=ec2 structurelles*socio=uv4 opérées en Europe*socio=ac ont encouragé les activités*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil plutôt que les *socio=rien activités porteuses d'*socio=nil emplois*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil tandis qu'en amérique_du_nord*socio=ac, c'est*socio=rien l'inverse qui s'est*socio=rien produit*socio=rien, notamment par une expansion*socio=ec2 considérable*socio=rien du secteur*socio=rien des services*socio=et. Cette situation*socio=rien pourrait en partie*socio=rien résulter du fait*socio=rien que les chômeurs*socio=ac se trouvent "mis en marge" du système_économique*socio=ec1, tandis que les travailleurs*socio=ac intégrés au système*socio=rien profitent de salaires*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4, justifiés par des méthodes*socio=rien de production*socio=ec1 s'appuyant de plus en plus sur*socio=rien le capital*socio=ec1. Productivité*socio=uv3, investissement*socio=ec1 et salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2. Les équipements*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien destinés aux nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 exigeraient vraisemblablement*socio=rien des ressources*socio=ec1 considérables*socio=rien. Par conséquent*socio=rien, si l'emploi*socio=ec1 venait à s'accroître sensiblement dans *socio=rien un délai relativement*socio=nil bref,*socio=nil la*socio=nil progression*socio=ec2 du*socio=nil salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2 moyen *socio=nil que pourrait supporter l'économie*socio=ec1 resterait probablement assez lente*socio=rien pendant *socio=rien un certain temps.*socio=nil *socio=nil Supposons, par exemple*socio=rien, que l'emploi*socio=ec1 en Europe*socio=ac vienne à progresser de 5 points*socio=rien (ce qui réduirait sans doute*socio=rien le chômage*socio=ec1 de moins de 5 points*socio=rien en raison*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 induite des taux*socio=rien d'activité*socio=rien). Or*socio=rien, en Europe*socio=ac comme dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac, le salarié*socio=ac moyen*socio=rien travaille avec des équipements*socio=ec1 (et dans des bâtiments) dont la valeur*socio=ec1 représente au moins trois ans*socio=rien de production*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien, à supposer que les taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien du capital*socio=ec1 et les taux_de_croissance*socio=ec1 de la productivité*socio=uv3 du capital*socio=ec1 restent dans l'ensemble*socio=rien inchangés*socio=rien, il faudrait prévoir d'accroître le stock*socio=ec1 d'équipements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 dans une proportion*socio=rien équivalant à 15 pour cent*socio=rien environ du PIB*socio=ec1 pour que les 5 pour *socio=rien cent supplémentaires de*socio=nil travailleurs*socio=ac,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil puissent avoir *socio=rien un niveau de*socio=nil productivité*socio=uv3 comparable *socio=nil à celui du reste*socio=rien de la population_active*socio=ac et puissent prétendre*socio=rien ainsi à un*socio=rien salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien. Cette proportion*socio=rien de 15 pour cent*socio=rien correspond en moyenne*socio=rien à celle que les économies*socio=ec1 européennes*socio=ac consacrent au total*socio=rien chaque année*socio=rien à la formation*socio=et de capital*socio=ec1. Un*socio=rien tel objectif*socio=uv4 *socio=rien est impossible *socio=nil à atteindre en *socio=rien un an;*socio=nil même*socio=nil sur cinq ans,*socio=nil *socio=nil cela supposerait le détournement d'une *socio=rien part importante *socio=nil de la production*socio=ec1 de la consommation*socio=ec1 vers l'investissement*socio=ec1. La période*socio=te nécessaire*socio=rien pourrait être*socio=rien limitée au minimum*socio=rien par une accélération*socio=ec2 du rythme*socio=rien global*socio=te d'accumulation*socio=ec2 du capital*socio=ec1; cette tâche*socio=rien serait facilitée si les pouvoirs_publics*socio=et encourageaient une plus large*socio=rien participation*socio=uv3 à l'investissement*socio=ec1 en incitant les salariés*socio=ac à accepter un*socio=rien relèvement*socio=ec2 de leurs titres*socio=rien de retraite*socio=ec1 au lieu*socio=rien d'augmentations*socio=ec2 de salaire*socio=ec1 et en favorisant les systèmes*socio=rien d'intéressement*socio=ec1 aux bénéfices*socio=ec1. Cependant, en attendant, d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien strictement financier*socio=ec1, une progression*socio=ec2 raisonnablement rapide*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 supposerait inéluctablement, semble-t-il, la création*socio=rien de *socio=rien nombreux postes de*socio=nil travail*socio=ec1 utilisant*socio=nil un niveau d'*socio=nil équipements*socio=ec1 inférieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien et dont la productivité*socio=uv3 justifierait par *socio=rien conséquent un salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2 plus*socio=nil modeste.*socio=nil *socio=nil Cela impliquerait alors, pendant quelques années*socio=rien, un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 peu élevé*socio=uv4 de la productivité*socio=uv3 globale*socio=rien et des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, soit que le taux*socio=rien de progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 *socio=ec2 réels baisse *socio=nil d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil soit que le salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2 moyen*socio=rien des emplois*socio=ec1 *socio=rien nouveaux reste un certain temps inférieur *socio=nil à la rémunération*socio=ec1 réelle*socio=ec2 moyenne*socio=rien des emplois*socio=ec1 existants*socio=rien. Bien*socio=rien que la question*socio=rien de savoir*socio=rien si ce *socio=rien second schéma est *socio=nil ou non caractéristique*socio=rien de la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac soit quelque peu controversée, il n'en reste*socio=rien pas moins indéniable*socio=rien que, globalement, les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 ont *socio=rien été faibles *socio=nil et les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 presque constants*socio=te dans ce pays*socio=ac au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Equilibre entre secteur_public*socio=et et secteur_privé*socio=et. Une *socio=rien proportion notable,*socio=nil *socio=nil peut-être même la plupart*socio=rien, des nombreux*socio=rien emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien à créer devra certainement être*socio=rien affectée à la production*socio=ec1 marchande. Il existe de *socio=rien nombreuses activités non*socio=nil marchandes*socio=ec1 *socio=nil liées à des travaux_publics*socio=et dont le rendement*socio=ec1, évalué selon des critères*socio=rien de coûts*socio=ec1/avantages*socio=rien, justifierait le lancement*socio=rien, mais ces activités*socio=rien ne peuvent être*socio=rien financées que de quatre façons*socio=rien: augmentation*socio=ec2 du taux*socio=rien de l'impôt*socio=et; élargissement*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et; emprunt*socio=ec1 auprès du public*socio=et ou à l'étranger*socio=te; financement*socio=ec1 par le déficit*socio=ec1 (emprunt*socio=ec1 auprès de la banque_centrale*socio=ac). Toutefois, aujourd'hui, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac excluent évidemment toute augmentation*socio=ec2 importante*socio=rien des impôts*socio=et car leur électorat leur paraît avoir plus ou moins atteint le maximum*socio=rien de sa capacité*socio=uv3 contributive. Un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du taux*socio=rien des impôts*socio=et prélevés par les pouvoirs_publics*socio=et susciterait, à leur avis*socio=rien, une réaction*socio=rien politique*socio=et et découragerait le désir*socio=uv1 de travailler et d'épargner. Pour beaucoup de pays*socio=ac, la possibilité*socio=rien d'accroître leurs emprunts*socio=ec1 reste*socio=rien limitée par l'ampleur*socio=rien de la dette*socio=ec1 nationale*socio=te. Quant au financement*socio=ec1 par le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, il a généralement été*socio=rien écarté, souvent par crainte*socio=uv1 de raviver l'inflation*socio=ec2. Il est*socio=rien donc à prévoir que, pour parvenir à moyen_terme*socio=te à relever le niveau*socio=rien des dépenses*socio=ec1 nationales*socio=te, même pour des projets*socio=rien dont le taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 est*socio=rien jugé satisfaisant*socio=uv4, il faudra encore au préalable*socio=rien élargir plus rapidement l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et, c'est-à-dire accroître la production*socio=ec1 du secteur*socio=rien marchand*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1. *socio=rien Importance croissante des*socio=nil petites entreprises*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil emplois*socio=ec1 nouveaux seront*socio=nil vraisemblablement *socio=nil créés, pour une *socio=rien part appréciable *socio=nil sinon pour la *socio=rien majeure partie,*socio=nil *socio=nil par de petites*socio=rien entreprises*socio=ac, qui pourront toutefois se développer pour devenir*socio=rien des entreprises*socio=ac moyennes*socio=rien ou de grandes*socio=rien firmes*socio=ac. En effet*socio=rien, même si ces entreprises*socio=ac sont aussi celles qui contribuent le plus aux pertes*socio=ec2 brutes*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1, elles constituent le groupe*socio=ac le plus important*socio=rien - souvent même le seul*socio=rien - qui soit à l'origine*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 nette*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 (voir chapitre*socio=rien 4). Il s'agira la plupart*socio=rien du temps*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien. Il existe généralement une corrélation*socio=ec2 entre le salaire*socio=ec1 réel*socio=ec2 par salarié*socio=ac et la taille de l'entreprise*socio=ac (voir Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1, 1985, chapitre*socio=rien IV); il est*socio=rien donc probable*socio=uv4 qu'un*socio=rien *socio=rien grand nombre des*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil créés par des petites*socio=rien entreprises*socio=ac resteront, au moins pendant quelques années*socio=rien, à des niveaux*socio=rien de salaires*socio=ec1 inférieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien. Il ne s'agit pas de faire des bas*socio=rien salaires*socio=ec1 une vertu*socio=rien des petites*socio=rien entreprises*socio=ac, mais simplement de constater que c'est*socio=rien dans ce type*socio=rien d'entreprise*socio=ac que la probabilité*socio=ec2 est*socio=rien la plus forte*socio=rien de voir se réaliser cette condition*socio=rien, apparemment inévitable*socio=rien. Cela ne signifie pas non plus que l'on trouverait nécessairement en *socio=rien permanence un groupe*socio=ac de*socio=nil salariés*socio=ac *socio=nil de "second*socio=rien ordre*socio=rien" percevant une rémunération*socio=ec1 inférieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien dans les petites*socio=rien entreprises*socio=ac: si les travailleurs*socio=ac jouissent d'une certaine*socio=rien mobilité*socio=uv3, ils pourront *socio=rien fort bien *socio=nil commencer leur carrière*socio=rien en acceptant *socio=rien un poste assez*socio=nil mal payé *socio=nil dans une petite*socio=rien entreprise*socio=ac, pour accéder ensuite successivement*socio=rien à des emplois*socio=ec1 mieux rémunérés dans de grandes*socio=rien entreprises*socio=ac. De fait*socio=rien, l'un*socio=rien des *socio=uv4 objectifs essentiels *socio=nil de la *socio=et politique gouvernementale,*socio=nil *socio=nil comme nous le verrons plus loin*socio=rien, devrait être*socio=rien d'assurer cette forme*socio=rien de mobilité*socio=uv3 à la main-d'_oeuvre*socio=ac. *socio=rien Conceptions nouvelles *socio=nil de l'entreprenariat*socio=uv3. De nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac assistent, semble-t-il, à une renaissance de l'entreprise*socio=ac, comme en témoigne*socio=rien le rythme*socio=rien de création*socio=rien nettement plus rapide*socio=rien de nouvelles*socio=rien sociétés*socio=ac: 668 000 entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien ont vu le jour*socio=rien en 1985 aux États-unis*socio=ac, 20 pour cent*socio=rien de plus qu'en 1980 et plus de 150 pour cent*socio=rien de plus qu'en 1970. Au Japon*socio=ac, dont la population*socio=ac représente à peu près la moitié*socio=rien de celle des États-unis*socio=ac, quelque 600 000 sociétés*socio=ac se sont constituées en 1986; la même année*socio=rien, 350 000 environ en Italie*socio=ac. Ce mouvement*socio=ec2 généralisé a de toute évidence*socio=rien des effets*socio=rien positifs*socio=uv4, mais il doit être*socio=rien canalisé au profit*socio=ec1 de la création_d'_emplois*socio=ec1 et de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac. Le moteur*socio=uv4 de ce mouvement*socio=ec2, c'est*socio=rien l'investissement*socio=ec1. Beaucoup de pays*socio=ac auraient donc intérêt*socio=uv1 à adopter des mesures*socio=et propres*socio=rien à encourager l'investissement*socio=ec1 de la part*socio=rien tant des entreprises*socio=ac que des travailleurs*socio=ac. En ce qui concerne les premières*socio=rien, les grandes*socio=rien firmes*socio=ac pourraient assumer des *socio=rien fonctions nouvelles *socio=nil en soutenant les petites*socio=rien entreprises*socio=ac, en créant des associations*socio=ac au service*socio=et du développement*socio=uv3 économique*socio=ec1 dans les régions*socio=te où elles sont implantées, en diversifiant la gamme*socio=rien de leurs produits*socio=rien et en favorisant l'essaimage de leurs cadres*socio=rien qui pourraient devenir*socio=rien des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac ou des sous-traitants. Quant aux travailleurs*socio=ac, il faudrait sans doute*socio=rien dans beaucoup de cas*socio=rien qu'ils soient incités à mettre à profit*socio=ec1 les hausses de salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 pour épargner, financer des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 et, par là même, la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac et d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien. La création*socio=rien d'une entreprise*socio=ac est*socio=rien une initiative*socio=rien individuelle*socio=uv2 qui suppose confiance*socio=uv1 en soi*socio=rien, imagination, goût du risque*socio=uv4 et crédibilité*socio=uv1: autant de qualités*socio=rien que l'enseignement*socio=et, en *socio=rien particulier supérieur *socio=nil et universitaire, peut contribuer pour beaucoup à développer. La création*socio=rien d'une entreprise*socio=ac dépend aussi des caractéristiques*socio=rien de l'environnement*socio=et local*socio=te, de sa diversité*socio=uv1 et de son niveau*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1, de l'existence*socio=rien d'un*socio=rien climat*socio=rien culturel*socio=et favorable*socio=ec2 à l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=ac, de la disponibilité*socio=rien de ressources*socio=ec1 et d'informations*socio=rien, et d'une concentration*socio=ec2 minimale*socio=rien d'activités*socio=rien industrielles*socio=ec1 et commerciales*socio=ec1. Le potentiel*socio=uv4 de talents d'entrepreneur dont disposent de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac semble loin*socio=rien d'être*socio=rien pleinement exploité. Il faudrait donc pouvoir*socio=et accroître le nombre*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien et en améliorer la qualité*socio=rien, et multiplier les possibilités*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1. Cela suppose que les pouvoirs_publics*socio=et adoptent de nouvelles*socio=rien politiques*socio=et et qu'un*socio=rien ensemble*socio=rien de responsables*socio=uv2 et d'agents*socio=ac économiques*socio=ec1 locaux*socio=te prennent des initiatives*socio=rien communes*socio=uv2, notamment dans le cadre*socio=rien d'associations*socio=ac entre secteur_public*socio=et et secteur_privé*socio=et. L'insuffisance*socio=uv3 de capitaux*socio=ec1 de *socio=rien démarrage sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 est un *socio=nil handicap pour les sociétés*socio=ac nouvelles*socio=rien. Bien*socio=rien souvent, les petites*socio=rien entreprises*socio=ac en expansion*socio=ec2 ont elles aussi des difficultés*socio=uv4 à se procurer des fonds*socio=ec1 propres*socio=rien et des capitaux*socio=ec1 d'emprunt*socio=ec1 à long_terme*socio=te et à taux*socio=rien fixe. Les nouveaux*socio=rien entrepreneurs*socio=ac sont généralement obligés de compter sur*socio=rien leurs propres*socio=rien ressources*socio=ec1 et de faire appel*socio=rien à leurs amis, parents*socio=ac et relations*socio=rien pour trouver les capitaux*socio=ec1 nécessaires*socio=rien au financement*socio=ec1 de leurs sociétés*socio=ac. Les pouvoirs_publics*socio=et devraient faire davantage pour persuader les établissements*socio=rien de crédit*socio=ec1 de modifier encore leur politique*socio=et de prêt*socio=ec1 afin de contribuer à accroître le taux*socio=rien de création*socio=rien d'entreprises*socio=ac et de faciliter l'accès*socio=uv1 des petites*socio=rien sociétés*socio=ac aux sources*socio=rien de financement*socio=ec1. Pour que les talents d'entrepreneurs*socio=ac en puissance*socio=et puissent se concrétiser dans des sociétés*socio=ac nouvelles*socio=rien viables*socio=uv4, il faut aussi disposer de toute une gamme*socio=rien de services*socio=et logistiques spécialisés*socio=uv4: conseils*socio=ac en marketing, gestion*socio=ec2 financière*socio=ec1, services*socio=et immobiliers*socio=ec1, *socio=rien information sur les*socio=nil techniques modernes*socio=uv2 de*socio=nil production*socio=ec1,*socio=nil conseils*socio=ac juridiques*socio=et et*socio=nil fiscaux*socio=et *socio=nil et facilités d'accès*socio=uv1 à l'information*socio=rien sur*socio=rien les technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien. Dans la plupart*socio=rien des pays_membres*socio=ac, des structures*socio=ec1 locales*socio=te d'aide*socio=uv1 au démarrage*socio=rien et au développement*socio=uv3 des entreprises*socio=ac ont été*socio=rien mises en place*socio=rien et constituent *socio=rien un volet important des*socio=nil politiques*socio=et en*socio=nil faveur *socio=nil de la création_d'_emplois*socio=ec1. Il est*socio=rien toutefois indispensable*socio=uv4 que ces services*socio=et soient implantés à proximité*socio=rien des entreprises*socio=ac car, par leur développement*socio=uv3 et leur expansion*socio=ec2, ils pourraient *socio=rien être générateurs de*socio=nil nombreux emplois*socio=ec1.*socio=nil B-*socio=nil ASSOUPLISSEMENT*socio=uv3 DES*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil création d'*socio=nil un nombre suffisant d'*socio=nil emplois*socio=ec1 viables*socio=uv4 *socio=nil suppose l'adaptation*socio=uv3 en souplesse*socio=uv3 des économies*socio=ec1, dans tous les secteurs*socio=rien et sur*socio=rien tous les marchés*socio=ec1. Ceux-ci ont été*socio=rien analysés en détail*socio=rien dans le *socio=rien récent rapport du*socio=nil secrétaire_général,*socio=nil ajustement*socio=et structurel*socio=uv4 et*socio=nil performance*socio=uv3 économique*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil flexibilité*socio=uv3 est une*socio=nil condition préalable *socio=nil à la croissance*socio=uv3 des économies*socio=ec1 et des emplois*socio=ec1, et la croissance*socio=uv3 améliore la capacité*socio=uv3 d'ajustement*socio=et. L'ajustement*socio=et est*socio=rien techniquement beaucoup plus facile*socio=rien à opérer dans une économie*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 que dans une économie*socio=ec1 en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien; et le consensus*socio=uv1 social*socio=et nécessaire*socio=rien pour que la flexibilité*socio=uv3 puisse devenir*socio=rien une réalité*socio=ec2 est*socio=rien aussi beaucoup plus facile*socio=rien à obtenir*socio=rien dans *socio=rien un climat d'*socio=nil expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1.*socio=nil Par*socio=nil conséquent,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 à*socio=nil moyen_terme*socio=te *socio=nil par le biais*socio=rien de la flexibilité*socio=uv3 serait favorisée*socio=rien par une poursuite*socio=rien de la reprise en cours*socio=te. Cette *socio=rien tâche est *socio=nil essentiellement d'ordre*socio=rien macro-économique*socio=ec1 et suppose toute une gamme*socio=rien de mesures*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 dûment coordonnées à l'échelon*socio=rien international*socio=te. Mais les politiques*socio=et d'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4, notamment les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1, ont aussi *socio=rien un rôle *socio=nil à jouer. C'est*socio=rien l'inflation*socio=ec2 galopante, notamment l'inflation*socio=ec2 par les salaires*socio=ec1, qui a mis fin*socio=rien à toutes les phases*socio=te de redressement*socio=ec2 que les pays_de_l'_ocde*socio=ac ont connues depuis la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te. Il est*socio=rien donc impératif*socio=uv4 pour la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de maintenir la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil à son *socio=rien modeste niveau actuel*socio=te.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil une*socio=nil poursuite du*socio=nil mouvement*socio=ec2 de*socio=nil modération*socio=ec2 des*socio=nil *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil peut même, en association*socio=ac avec des mesures*socio=et macro-économiques*socio=ec1 appropriées, favoriser une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 (ce *socio=rien point est *socio=nil analysé en détail*socio=rien dans le numéro*socio=rien 41 des Perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac, juin*socio=rien 1987, pp. 32-33). Toutefois, rien*socio=rien de ce qui précède ne doit porter à penser qu'il faut en général*socio=rien empêcher les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 de progresser: dans beaucoup de pays*socio=ac, ceux-ci peuvent et doivent évoluer plus ou moins en fonction*socio=rien des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 et de l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 - sous_réserve*socio=rien, comme on l'a vu plus haut*socio=rien, qu'une *socio=rien part croissante *socio=nil des hausses de salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 soit affectée au financement*socio=ec1 d'investissements*socio=ec1 porteurs*socio=rien d'emplois*socio=ec1 et non à un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1. Pour que les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 puissent se traduire par des niveaux*socio=rien appropriés de salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, puis d'épargne*socio=ec1, il faut faire appel*socio=rien à diverses*socio=rien mesures*socio=et structurelles*socio=uv4, notamment dans le domaine*socio=rien de la concurrence*socio=ec1, du marché_du_travail*socio=ec1, de la fiscalité*socio=et et, le cas*socio=rien échéant, des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. C'est*socio=rien sans doute*socio=rien seulement si la reprise peut se poursuivre que d'autres politiques*socio=et d'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4, notamment diverses*socio=rien politiques*socio=et visant le marché_du_travail*socio=ec1, auront des chances*socio=rien de contribuer aussi à accélérer plus fortement la création_d'_emplois*socio=ec1 que la reprise n'a permis*socio=rien de le faire jusqu'ici dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac. ce choix*socio=uv1 de politiques*socio=et et leur rôle*socio=rien dans la croissance*socio=uv3 à moyen_terme*socio=te ont été*socio=rien examinés dans le rapport*socio=rien Dahrendorf (La flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1: Rapport*socio=rien d'un*socio=rien groupe*socio=ac d'experts*socio=ac de *socio=rien haut niveau au*socio=nil secrétaire_général,*socio=nil OCDE*socio=ac,*socio=nil *socio=nil 1986) et, de façon*socio=rien plus détaillée, dans Flexibilité*socio=uv3 et marché_du_travail*socio=ec1: Le débat*socio=et aujourd'hui, (OCDE*socio=ac, 1986). Deux aspects*socio=rien évoqués dans ces rapports*socio=rien, la flexibilité*socio=uv3 interne*socio=te et externe*socio=ec1 et l'enseignement*socio=et et la formation*socio=et, ont été*socio=rien reconnus par les ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_membres*socio=ac comme revêtant une *socio=rien importance particulière *socio=nil dans tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Flexibilité*socio=uv3 interne*socio=te et flexibilité*socio=uv3 externe*socio=ec1. Si les ressources_humaines*socio=ec1 mises au service*socio=et d'activités*socio=rien en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien sont aisément redéployées au profit*socio=ec1 d'activités*socio=rien en expansion*socio=ec2, le rythme*socio=rien de la croissance*socio=uv3 potentielle*socio=uv4 sera plus rapide*socio=rien que si les marchés_du_travail*socio=ec1 réagissent mal*socio=rien à l'évolution*socio=rien de la structure*socio=ec1 de la demande*socio=ec1. On s'accorde à penser que les marchés_du_travail*socio=ec1 ont commencé à s'assouplir dans les pays*socio=ac où la flexibilité*socio=uv3 s'imposait le plus. Les *socio=et mesures gouvernementales *socio=nil et les dispositions*socio=et des conventions_collectives*socio=ec1 protégeant *socio=rien certaines branches *socio=nil et certains travailleurs*socio=ac aux dépens*socio=uv2 des demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1 ont *socio=rien été progressivement *socio=nil éliminées. Ainsi, les entreprises*socio=ac disposent aujourd'hui d'une plus grande*socio=rien marge de manoeuvre*socio=rien qu'il y a quelques années*socio=rien pour offrir des formules*socio=rien d'emploi*socio=ec1 moins rigides*socio=uv4 que des contrats*socio=ec1 de travail*socio=ec1 normalisés et codifiés. Mais il reste*socio=rien encore beaucoup à faire. La flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 dépend non seulement de la législation*socio=et, des conventions_collectives*socio=ec1 et des réglementations*socio=et, mais aussi - et peut-être encore plus - de l'attitude*socio=uv3 du patronat*socio=ac et des salariés*socio=ac, ainsi que des qualifications*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac. La flexibilité*socio=uv3 interne*socio=te ou fonctionnelle*socio=rien dans les entreprises*socio=ac - qui suppose le redéploiement*socio=rien des effectifs*socio=rien et la redéfinition*socio=uv3 des tâches*socio=rien - constitue un*socio=rien mécanisme*socio=et essentiel*socio=uv4 d'ajustement*socio=et dont le Japon*socio=ac donne actuellement l'exemple*socio=rien de mise en oeuvre*socio=rien le plus notable*socio=rien. Les droits_acquis sur*socio=rien le plan*socio=rien professionnel*socio=ec1, les profils*socio=rien d'emploi*socio=ec1 *socio=rien bien définis *socio=nil et le compartimentage des professions*socio=ec1 semblent être*socio=rien encore la règle*socio=et dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac. La diffusion*socio=rien de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien pourrait être*socio=rien une *socio=rien occasion importante *socio=nil de changer ces pratiques*socio=et à l'avenir*socio=rien. L'introduction*socio=rien de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien a déjà modifié l'organisation_du_travail*socio=ec1, les modes*socio=rien de gestion*socio=ec2 et les qualifications*socio=uv3 requises*socio=uv4 (qui évoluent constamment) dans les sociétés*socio=ac et les industries*socio=ec1 qui les ont adoptées. Avec la propagation*socio=rien des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1, il faut s'attendre à voir s'estomper davantage encore les frontières*socio=te traditionnelles*socio=rien qui délimitent les emplois*socio=ec1 et les professions*socio=ec1. Cette évolution*socio=rien aura certainement des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 du point*socio=rien de vue*socio=rien de la flexibilité*socio=uv3 fonctionnelle*socio=rien dans les entreprises*socio=ac. Mais elle peut encore compliquer le jeu*socio=rien de la flexibilité*socio=uv3 externe*socio=ec1 - c'est-à-dire la propension*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac à changer d'employeur*socio=ac et celle des employeurs*socio=ac à pourvoir des *socio=rien postes vacants *socio=nil en recrutant des candidats*socio=ac à l'extérieur*socio=te. La flexibilité*socio=uv3 externe*socio=ec1 dépend en partie*socio=rien de définitions*socio=rien d'emploi*socio=ec1 précises*socio=rien qui signalent à l'employeur*socio=ac les qualifications*socio=uv3 et les compétences*socio=uv3 requises*socio=uv4 et garantissent aux travailleurs*socio=ac un*socio=rien salaire*socio=ec1 correspondant à leurs qualifications*socio=uv3. Faute de signaux*socio=rien et de garanties de cet ordre*socio=rien, les employeurs*socio=ac hésiteront à embaucher des candidats*socio=ac extérieurs*socio=te pour pourvoir des *socio=rien postes vacants *socio=nil et les travailleurs*socio=ac ne prendront plus le risque*socio=uv4 de changer d'emploi*socio=ec1. Ce serait là une *socio=rien évolution regrettable:*socio=nil le*socio=nil redéploiement de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac entre*socio=nil entreprises*socio=ac et*socio=nil branches d'*socio=nil activité est,*socio=nil du*socio=nil point de*socio=nil vue macro-économique*socio=ec1,*socio=nil un processus*socio=te capital*socio=ec1 *socio=nil qui, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, ne saurait être*socio=rien remplacé par *socio=rien un redéploiement des*socio=nil effectifs *socio=nil dans les entreprises*socio=ac existantes*socio=rien. Enseignement*socio=et et formation*socio=et. En résumé, la flexibilité*socio=uv3 fonctionnelle*socio=rien peut donc contribuer dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil à faciliter la redistribution*socio=et des facteurs*socio=rien dans l'économie*socio=ec1, mais elle ne peut se substituer entièrement à la flexibilité*socio=uv3 externe*socio=ec1. La question*socio=rien qui se pose alors est*socio=rien de savoir*socio=rien quelles politiques*socio=et adopter pour favoriser la flexibilité*socio=uv3 fonctionnelle*socio=rien des travailleurs*socio=ac de manière*socio=rien à faciliter la redistribution*socio=et des facteurs*socio=rien au sein*socio=rien des entreprises*socio=ac tout en encourageant la flexibilité*socio=uv3 externe*socio=ec1 dans le redéploiement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac entre les entreprises*socio=ac. Le moyen*socio=rien le plus efficace*socio=uv4 d'accroître les deux types de flexibilité*socio=uv3 est*socio=rien de mener une politique*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et appropriée. Si les travailleurs*socio=ac possèdent les qualifications*socio=uv3 et les compétences*socio=uv3 voulues pour faire face*socio=rien aux tâches*socio=rien et aux exigences*socio=ec2 nouvelles*socio=rien, ils seront en principe*socio=ec2 plus faciles*socio=rien à redéployer. Dans le même temps*socio=rien, ils pourront prendre de *socio=rien meilleures décisions en*socio=nil changeant d'*socio=nil employeur*socio=ac *socio=nil en fondant leur choix*socio=uv1 sur*socio=rien les conditions*socio=ec1 offertes*socio=rien. Des qualifications*socio=uv3 appropriées sont donc *socio=rien un gage de*socio=nil sécurité_d'_emploi*socio=ec1 *socio=nil car elles permettent aux travailleurs*socio=ac de s'adapter*socio=rien facilement dans l'entreprise*socio=ac ou de changer d'employeur*socio=ac pour progresser dans leur vie_professionnelle*socio=ec1. Du point*socio=rien de vue*socio=rien de l'employeur*socio=ac, il s'agit d'une forme*socio=rien de sécurité_d'_emploi*socio=ec1 qui ne porte*socio=rien pas atteinte aux prérogatives*socio=rien de la direction*socio=et lorsque celle-ci doit faire face*socio=rien à l'évolution*socio=rien des besoins*socio=uv1 du marché*socio=ec1. Du point*socio=rien de vue*socio=rien de l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, le redéploiement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac tant au sein*socio=rien des entreprises*socio=ac qu'entre elles se trouve ainsi assuré. Toutefois, pour parvenir à accroître aussi bien*socio=rien la flexibilité*socio=uv3 interne*socio=te que la flexibilité*socio=uv3 externe*socio=ec1 des marchés_du_travail*socio=ec1, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil conditions*socio=ec1 doivent*socio=nil être *socio=nil remplies. Premièrement, tous les travailleurs*socio=ac doivent avoir acquis*socio=uv2 dans le système_scolaire*socio=et une *socio=rien instruction générale solide et*socio=nil large *socio=nil et posséder ainsi les aptitudes*socio=uv3 et les connaissances*socio=ec2 de base*socio=rien essentielles*socio=uv4 pour pouvoir*socio=et développer leurs compétences*socio=uv3 dans *socio=rien un domaine professionnel*socio=ec1 précis.*socio=nil *socio=nil Selon les institutions*socio=ac et les traditions*socio=rien du pays*socio=ac, ces compétences*socio=uv3 peuvent *socio=rien être acquises *socio=nil pour une *socio=rien large part *socio=nil avant l'entrée*socio=rien dans la vie_active*socio=ec1, par un*socio=rien apprentissage*socio=uv3 et autre type*socio=rien de formation_professionnelle*socio=et en milieu*socio=rien scolaire*socio=et, ou en cours*socio=te d'emploi*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien d'une formation*socio=et spécifique*socio=rien assurée par l'employeur*socio=ac, souvent en liaison*socio=rien avec *socio=rien un établissement d'*socio=nil enseignement*socio=et.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, il faut mettre en place*socio=rien des moyens*socio=ec1 d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et appropriés pour les adultes*socio=ac afin que les travailleurs*socio=ac expérimentés puissent mettre constamment à jour*socio=rien leurs connaissances*socio=ec2 pour s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien qualifications*socio=uv3 exigées et se recycler dans des métiers*socio=ec1 entièrement nouveaux*socio=rien. Troisièmement, les qualifications*socio=uv3 et compétences*socio=uv3 acquises*socio=rien avant l'entrée*socio=rien dans la vie_active*socio=ec1 ou à la faveur*socio=rien d'une formation*socio=et *socio=te permanente ultérieure *socio=nil ou d'un*socio=rien recyclage*socio=et doivent être*socio=rien consacrées par des titres*socio=rien ou diplômes crédibles*socio=uv2 et reconnus sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. En règle*socio=et générale*socio=rien, tous les travailleurs*socio=ac, déjà en poste*socio=rien ou potentiels*socio=uv4, en particulier*socio=rien ceux dont les qualifications*socio=uv3 sont limitées ou inexistantes*socio=rien, devraient pouvoir*socio=et suivre un*socio=rien enseignement*socio=et ou une formation*socio=et. Des politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et mieux adaptées aux réalités*socio=ec2 devraient aussi avoir pour *socio=uv4 objectif essentiel *socio=nil de mieux préparer les travailleurs*socio=ac aux types d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien qui apparaissent et, d'un*socio=rien autre côté*socio=rien, de persuader les employeurs*socio=ac qu'il est*socio=rien dans leur intérêt*socio=uv1 de créer et d'offrir de tels emplois*socio=ec1. Mais il faudrait peut-être prendre des mesures*socio=et plus énergiques*socio=ec1 pour faciliter, voire financer, l'entrée*socio=rien, le retour*socio=rien ou le maintien*socio=rien dans la vie_active*socio=ec1 de travailleurs*socio=ac qui, sinon, risqueraient d'être*socio=rien chômeurs*socio=ac ou inactifs. Ces mesures*socio=et devront *socio=rien être différentes *socio=nil selon les groupes*socio=ac visés. Pour les *socio=ac jeunes travailleurs *socio=nil dont les *socio=rien premiers liens avec*socio=nil un emploi*socio=ec1 permanent*socio=te *socio=nil sont ténus, il s'agit d'offrir une structure*socio=ec1 de carrière*socio=rien qui, du point*socio=rien de vue*socio=rien des perspectives*socio=te, des gains*socio=ec1 et des possibilités*socio=rien d'épanouissement*socio=uv1, leur permette de quitter rapidement *socio=rien un poste *socio=nil situé au bas*socio=rien de l'échelle*socio=rien pour s'engager sur*socio=rien une voie*socio=rien stable*socio=uv4. Pour les parents*socio=ac isolés, il ne s'agit pas seulement de les inciter à travailler - pour eux le travail*socio=ec1 est*socio=rien presque toujours une nécessité*socio=uv1 et les taux*socio=rien d'activité*socio=rien sont élevés*socio=uv4 - mais de mobiliser leur engagement*socio=uv1 le plus total*socio=rien, compatible*socio=rien avec leurs responsabilités*socio=uv1 familiales*socio=uv2. Comme ces personnes*socio=ac peuvent avoir besoin*socio=uv1 d'une aide*socio=uv1, il importe de prévoir certains dispositifs*socio=et, tels des crèches et des services_de_garde*socio=et d'enfants*socio=ac. Les mêmes considérations*socio=rien valent évidemment pour les couples qui travaillent et si ces derniers*socio=rien ont en général*socio=rien moins besoin*socio=uv1 d'aide*socio=uv1, l'existence*socio=rien de services*socio=et de soutien*socio=uv3 peut toutefois jouer pour beaucoup dans la décision*socio=rien des deux partenaires*socio=ac de chercher un*socio=rien emploi*socio=ec1. En ce qui concerne les groupes*socio=ac situés à l'autre extrémité*socio=rien de l'échelle*socio=rien, il faudrait mettre au point*socio=rien des mesures*socio=et propres*socio=rien à atténuer les difficultés*socio=uv4 que rencontrent de nombreux*socio=rien *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil en passant brusquement*socio=rien d'une activité*socio=rien à plein_temps*socio=ec1 au chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te ou à la retraite*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2. Dans l'entreprise*socio=ac, le mouvement*socio=ec2 qui se dessine en faveur*socio=rien d'un*socio=rien travail*socio=ec1 moins absorbant ou à temps_partiel*socio=ec1 doit être*socio=rien perçu comme une phase*socio=te de pré-retraite acceptable*socio=uv2 et souhaitable*socio=rien pour l'individu*socio=ac, l'entreprise*socio=ac et l'économie*socio=ec1. Il faudrait assouplir les régimes_de_pensions*socio=et, tant publics*socio=et que privés*socio=et, pour faciliter cette transition*socio=uv3 et prévoir un*socio=rien partage*socio=uv1 des coûts*socio=ec1 correspondants*socio=rien. Avec le vieillissement*socio=ec2 de la population*socio=ac, il faudra à moyen_terme*socio=te pouvoir*socio=et faire appel*socio=rien à *socio=rien un nombre *socio=nil non pas plus restreint mais plus élevé*socio=uv4 de *socio=ac travailleurs âgés,*socio=nil *socio=nil mais il sera difficile*socio=rien d'y parvenir si les régimes_de_pensions*socio=et demeurent aussi rigides*socio=uv4 qu'ils le sont actuellement en ce qui concerne l'âge*socio=rien de la retraite*socio=ec1 et les plafonds*socio=ec1 de gains*socio=ec1 imposés. D'autres obstacles*socio=rien à la mobilité*socio=uv3 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 à l'autre et de l'activité*socio=rien à l'inactivité*socio=uv3 limitent la flexibilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac ou empêchent sa réintégration dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1. Il s'agit notamment de l'absence*socio=rien de transférabilité des régimes_de_retraite*socio=et, des réglementations*socio=et en matière*socio=rien de logement*socio=ec1 et d'hypothèques qui freinent la mobilité*socio=uv3 géographique*socio=te, et des règlements*socio=et relatifs*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 et à la stabilité*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 qui découragent les employeurs*socio=ac de créer et de pourvoir de *socio=rien nouveaux postes.*socio=nil Les*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil à prendre par les pouvoirs_publics*socio=et n'impliquent pas forcément de lourdes dépenses*socio=ec1, mais supposent plutôt la volonté*socio=uv1 de réformer, cas*socio=rien par cas*socio=rien, les réglementations*socio=et ou institutions*socio=ac particulières*socio=rien qui entravent la liberté*socio=uv1 de mouvement*socio=ec2 des travailleurs*socio=ac, effectifs*socio=rien ou potentiels*socio=uv4. C- AJUSTEMENT*socio=et. Les mesures*socio=et esquissées ci-dessus pourraient certes contribuer pour beaucoup à faire progresser l'emploi*socio=ec1 et reculer le chômage*socio=ec1 dans les années*socio=rien à venir, mais il *socio=rien est indéniable *socio=nil que le besoin*socio=uv1 d'une aide*socio=uv1 destinée à ceux qui doivent s'adapter*socio=rien aux réalités*socio=ec2 nouvelles*socio=rien se fera encore sentir un*socio=rien peu partout. La garantie de ressources*socio=ec1 pour les travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 a été*socio=rien supprimé est*socio=rien une nécessité*socio=uv1, mais elle ne suffit pas. Tout en permettant aux individus*socio=ac de faire face*socio=rien à leurs difficultés*socio=uv4 matérielles*socio=rien, elle manque*socio=rien de dynamisme*socio=uv3 et n'est*socio=rien pas axée sur*socio=rien l'avenir*socio=te; de plus, elle débouche rarement sur*socio=rien la recherche*socio=ec2 active*socio=uv4 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1. De fait*socio=rien, dans le passé*socio=te, les gouvernements*socio=ac ont souvent voulu gagner du temps*socio=rien ou échanger*socio=rien l'acceptation*socio=uv1 du changement*socio=uv3 contre une aide*socio=uv1 financière*socio=ec1. Adopter une attitude*socio=uv3 aussi statique et à *socio=rien courte vue *socio=nil aujourd'hui serait méconnaître la nécessité*socio=uv1 constante*socio=rien et à long_terme*socio=te d'adapter*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. Il est*socio=rien donc indispensable*socio=uv4 d'améliorer la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 des *socio=ac travailleurs victimes de*socio=nil suppressions*socio=rien d'*socio=nil emplois*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil règle*socio=et générale*socio=rien,*socio=nil *socio=nil le plus indiqué est*socio=rien de procéder à une évaluation*socio=ec2 détaillée des qualifications*socio=uv3 potentielles*socio=uv4, des motivations et des aptitudes*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac et de concevoir des méthodes*socio=rien de formation*socio=et en fonction*socio=rien des besoins*socio=uv1 des individus*socio=ac. En ce qui concerne les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, les pays_de_l'_ocde*socio=ac ont toujours mis l'accent*socio=rien sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de mener des politiques*socio=et "actives*socio=uv4" en vue*socio=rien d'améliorer la qualité*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 de travail*socio=ec1 et les incitations*socio=uv3 à l'emploi*socio=ec1. La montée et la persistance*socio=te du chômage*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années *socio=nil se sont traduites dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac par le recours*socio=ec1 beaucoup plus fréquent*socio=rien à des mesures*socio=et "passives*socio=uv4", comme les programmes*socio=et de garantie de ressources*socio=ec1 destinés à empêcher les chômeurs*socio=ac de sombrer dans l'indigence. Il *socio=rien est évident *socio=nil que si l'on veut s'attaquer en profondeur*socio=rien aux rigidités*socio=uv3 structurelles*socio=uv4 engendrées par un*socio=rien chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te, il faudra s'efforcer de revenir à des mesures*socio=et plus "actives*socio=uv4". La *socio=rien première chose *socio=nil à faire est*socio=rien de ralentir le flux*socio=ec1 de personnes*socio=ac qui viennent grossir les rangs*socio=rien des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te. Certains pays*socio=ac, comme la France*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac, ont ainsi été*socio=rien conduits à intervenir plus particulièrement à certaines*socio=rien phases*socio=te critiques*socio=rien du cycle*socio=te du chômage*socio=ec1. Pour rompre le cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 du découragement*socio=uv1 qui débouche sur*socio=rien le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te, des dispositifs*socio=et d'aide*socio=uv1 mutuelle*socio=ec1, comme des "clubs d'emploi*socio=ec1", associés*socio=rien à l'enseignement*socio=et des techniques*socio=rien de recherche*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1, sont mis en place*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac au chômage*socio=ec1 depuis plus de trois ou six mois*socio=rien. Ces méthodes*socio=rien d'intervention*socio=et relativement peu coûteuses*socio=ec2 ne permettront certes pas de faire reculer le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te sous toutes ses formes*socio=rien, surtout lorsque celui-ci est*socio=rien concentré dans certaines*socio=rien régions*socio=te ou frappe en particulier*socio=rien les travailleurs*socio=ac possédant certaines*socio=rien qualifications*socio=uv3 ou dépourvus*socio=rien de certaines*socio=rien compétences*socio=uv3. En *socio=rien pareil cas,*socio=nil *socio=nil il faudra peut-être avoir recours*socio=ec1 à des aides*socio=uv1 à la mobilité*socio=uv3 et à des programmes*socio=et de formation*socio=et axés sur*socio=rien les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, ainsi qu'à des mesures*socio=et destinées*socio=rien à aider les personnes*socio=ac ayant suivi ces programmes*socio=et avec succès*socio=uv1 à *socio=rien obtenir un emploi*socio=ec1.*socio=nil D'*socio=nil après *socio=nil ce qui se fait*socio=rien aujourd'hui, lorsqu'il s'agit de chômeurs*socio=ac depuis très longtemps sans travail*socio=ec1, seuls*socio=rien des programmes*socio=et de formation*socio=et intensifs*socio=rien (et coûteux*socio=ec2) visant à réintégrer dans l'emploi*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac éloignés des réalités*socio=ec2 de la vie_active*socio=ec1 peuvent avoir des effets*socio=rien. Pourtant, la même question*socio=rien brûlante continue*socio=rien de se poser: qui va leur donner un*socio=rien emploi*socio=ec1? C'est*socio=rien pourquoi, au-delà des mesures*socio=et classiques*socio=rien en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, les collectivités*socio=ac sont de plus en plus nombreuses*socio=rien à rechercher, dans le cadre*socio=rien d'une stratégie*socio=et intégrée de développement*socio=uv3 local*socio=te, de *socio=rien nouvelles méthodes *socio=nil pour créer des emplois*socio=ec1 et des entreprises*socio=ac. Ainsi, sur*socio=rien le plan*socio=rien local*socio=te, de multiples*socio=rien acteurs*socio=ac - employeurs*socio=ac, syndicats*socio=ac, universités*socio=et et centres*socio=rien de recherche*socio=ec2, collectivités_locales*socio=ac, institutions*socio=ac bénévoles*socio=rien et bureaux*socio=rien locaux*socio=te d'organismes*socio=ac nationaux*socio=te - participant*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec1 et à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, s'efforcent de répondre aux défis*socio=uv2 nouveaux*socio=rien qui se présentent. On voit aussi se développer de nombreuses*socio=rien structures*socio=ec1 d'appui*socio=rien, notamment des organismes*socio=ac de développement*socio=uv3 local*socio=te et autres associations*socio=ac mixtes publiques*socio=et et privées*socio=et dont le *socio=rien rôle est *socio=nil de faciliter le démarrage*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien. D- CONCLUSIONS*socio=rien. Il *socio=rien est impossible *socio=nil d'atteindre les objectifs*socio=uv4 connexes*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1, de flexibilité*socio=uv3 et d'ajustement*socio=et si le processus*socio=te de mise en valeur*socio=ec1 et d'ajustement*socio=et des ressources_humaines*socio=ec1 n'est*socio=rien pas correctement conçu et organisé. Dans les sociétés*socio=ac industrielles*socio=ec1 modernes*socio=uv2, cela suppose un*socio=rien effort*socio=uv1 non seulement de la part*socio=rien des gouvernements*socio=ac, qui peuvent agir par le biais*socio=rien de leur politique*socio=et d'éducation*socio=et et de leur politique*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1, mais aussi de la part*socio=rien du secteur_privé*socio=et qui investit de plus en plus dans la formation*socio=et et les techniques*socio=rien modernes*socio=uv2 de gestion*socio=ec2 des ressources_humaines*socio=ec1. Priorité*socio=uv4 doit généralement être*socio=rien donnée à la prévention*socio=uv3, notamment à l'enseignement*socio=et et à la formation*socio=et, et à des mesures_actives*socio=et en faveur*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 qui permettent de résoudre les difficultés*socio=uv4 des personnes*socio=ac les plus durement touchées. Pour ces catégories*socio=rien, la garantie de ressources*socio=ec1 est*socio=rien une mesure*socio=rien indispensable*socio=uv4, mais insuffisante*socio=uv4. Il faut mener des politiques_sociales*socio=et et des politiques*socio=et d'emploi*socio=ec1 actives*socio=uv4 qui supposent souvent la participation*socio=uv3 des collectivités_locales*socio=ac et du secteur_privé*socio=et, pour réinsérer ces catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1. Les mesures*socio=et d'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1 et autres aides*socio=uv1 appropriées devraient être*socio=rien réorientées afin de faciliter cette réinsertion*socio=uv1. Tous ces efforts*socio=uv1 en faveur*socio=rien de l'adoption*socio=rien de politiques*socio=et plus actives*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien social*socio=et et celui de la main-d'_oeuvre*socio=ac doivent contribuer à la mise en place*socio=rien d'économies*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 et souples*socio=uv4, à la fois*socio=rien compétitives*socio=uv4 et créatrices*socio=rien d'emplois*socio=ec1.