*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1991 }

Introduction*socio=rien des "perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1" de l'OCDE*socio=ac : 1991 

LA RÉFORME*socio=et DES marchés_du_travail*socio=ec1: TENIR LA DISTANCE. 

De nombreuses*socio=rien économies*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac ont connu une période*socio=te de récession*socio=ec2; 
d'autres n'ont enregistré qu'une faible*socio=rien croissance*socio=uv3. Les perspectives*socio=te d'amélioration*socio=uv1 
semblent favorables*socio=ec2, mais la reprise ne s'annonce pas très forte*socio=rien. Le 
chômage*socio=ec1 a sensiblement augmenté dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac et cette tendance*socio=ec2 
se poursuivra probablement *socio=rien bien après *socio=nil  l'amorce du redémarrage*socio=ec2 de l'activité*socio=rien. 

L'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 à court_terme*socio=te depuis 1990 et la 
récession*socio=ec2 qui touche les marchés_du_travail*socio=ec1 de certains pays_de_l'_ocde*socio=ac 
ont mis à *socio=rien rude épreuve le*socio=nil  cadre nouveau *socio=nil  pour les politiques*socio=et du 
marché_du_travail*socio=ec1 défini*socio=rien dans les Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de l'an*socio=rien 
dernier*socio=rien. "Tenir 
la distance" sans s'écarter des *socio=uv4 objectifs structurels *socio=nil  et de l'orientation*socio=et 
à long_terme*socio=te de la *socio=et politique gouvernementale:*socio=nil  tel*socio=nil  est*socio=rien le*socio=nil  message*socio=rien 
essentiel*socio=uv4 *socio=nil  de cet éditorial*socio=rien. 

Le *socio=rien rapport sur Les*socio=nil  marchés_du_travail*socio=ec1:*socio=nil  Quelles*socio=nil  politiques*socio=et *socio=nil  pour les 
années*socio=rien 90? (OCDE*socio=ac, Paris*socio=ac, 1990) définit*socio=rien plusieurs objectifs*socio=uv4 à 
moyen_terme*socio=te. En résumé, il s'agit de donner la priorité*socio=uv4 à des mesures*socio=et "actives*socio=uv4", 
par exemple*socio=rien des programmes*socio=et de formation*socio=et, de placement*socio=ec1 et de réinsertion*socio=uv1 
à l'intention*socio=rien des chômeurs*socio=ac, de développer des qualifications*socio=uv3 adaptées à 
l'emploi*socio=ec1, d'éviter l'apparition*socio=rien ou l'aggravation*socio=ec2 d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 
personnels*socio=ac qualifiés*socio=uv4 et d'améliorer le fonctionnement*socio=rien du 
marché_du_travail*socio=ec1 en assurant une meilleure*socio=rien adéquation*socio=uv1 entre les 
travailleurs*socio=ac et 
les emplois*socio=ec1 et en favorisant la recherche*socio=ec2 active*socio=uv4 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1. Tels 
doivent demeurer les objectifs*socio=uv4 de l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et et il est*socio=rien 
indispensable*socio=uv4 que les mesures*socio=et *socio=rien prises face *socio=nil  à la baisse*socio=ec2 de *socio=te conjoncture 
actuelle soient*socio=nil  compatibles*socio=rien *socio=nil  avec les orientations*socio=et à moyen_terme*socio=te 
décrites dans le *socio=rien cadre nouveau *socio=nil  pour les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1. 

La forte*socio=rien décélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 enregistrée au 
*socio=rien deuxième semestre *socio=nil  de 1990 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac s'est*socio=rien traduite par 
une montée sensible*socio=rien du chômage*socio=ec1, notamment en Australie*socio=ac, au Canada*socio=ac, en 
Finlande*socio=ac, en Nouvelle-zélande*socio=ac, au Royaume-uni*socio=ac et aux États-unis*socio=ac. Cet 
accroissement*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 affecte le niveau_de_vie*socio=uv1 et le bien-être*socio=uv1 de 
nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac et de leur famille*socio=uv1, aggravant la pauvreté*socio=uv1 et l'exclusion*socio=uv1 
sociale*socio=et. Qui plus est*socio=rien, les personnes*socio=ac touchées par le chômage*socio=ec1 risquent 
de perdre leurs qualifications*socio=uv3, leur enthousiasme*socio=rien et leur capacité*socio=uv3 de 
travailler et d'acquérir de nouvelles*socio=rien compétences*socio=uv3. 

L'expérience*socio=ec2 montre que si les pouvoirs_publics*socio=et ne prennent pas les 
mesures*socio=et voulues, une montée en flèche du nombre*socio=rien de nouveaux*socio=rien chômeurs*socio=ac 
peut entraîner une augmentation*socio=ec2 prolongée du chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te. 
Les travailleurs*socio=ac dont les qualifications*socio=uv3 sont dépassées sont parmi les 
premiers*socio=rien à perdre leur emploi*socio=ec1 en période*socio=te de récession*socio=ec2. De fait*socio=rien, des 
données récentes*socio=rien confirment que les travailleurs*socio=ac les plus exposés au 
chômage*socio=ec1 sont plus particulièrement ceux qui n'ont pas reçu de formation*socio=et 
(chapitre*socio=rien 5). Parmi les personnes*socio=ac qui ont perdu leur emploi*socio=ec1, certaines*socio=rien 
vont fatalement s'enliser dans un*socio=rien chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te et risquent 
de perdre contact*socio=rien avec le monde*socio=te du travail*socio=ec1. 

Les pouvoirs_publics*socio=et se doivent de ne pas perdre de vue*socio=rien la perspective*socio=rien 
à moyen_terme*socio=te offerte*socio=rien par le "Cadre*socio=rien nouveau*socio=rien" et de s'inspirer de l'expérience*socio=ec2 
du passé*socio=te, bonne*socio=rien ou mauvaise*socio=rien, pour faire front*socio=rien aux graves*socio=rien difficultés*socio=uv4 d'emploi*socio=ec1 
et aux problèmes*socio=uv4 sociaux*socio=et de l'heure*socio=rien. En quoi consistera*socio=rien leur tâche*socio=rien? 



Premièrement, il faudra maintenir l'orientation*socio=et fondamentale*socio=uv4 vers des 
politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1, afin de rendre tous les 
travailleurs*socio=ac aussi compétitifs*socio=uv4 que *socio=rien possible sur le*socio=nil  marché*socio=ec1 normal.*socio=nil  
Priorité*socio=uv4 doit*socio=nil  être *socio=nil  donnée à des services*socio=et d'intervention*socio=et rapide*socio=rien qui 
répondent aux besoins*socio=uv1 du marché*socio=ec1, notamment à des services*socio=et d'orientation*socio=et 
et de conseil*socio=rien, et ce afin que les intéressés conservent leur 
enthousiasme*socio=rien au travail*socio=ec1, poursuivent leurs efforts*socio=uv1 de recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien 
emploi*socio=ec1 et restent prêts*socio=ec1 à travailler, en offrant, au besoin*socio=uv1, des 
possibilités*socio=rien de formation*socio=et aux personnes*socio=ac qui sauront en tirer profit*socio=ec1. 
Cela suppose que l'on poursuive la réorientation*socio=et vers des programmes*socio=et 
actifs*socio=uv4 et que cette priorité*socio=uv4 se reflète dans la répartition*socio=uv3 des 
ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien. 

Toute *socio=rien mesure spéciale en*socio=nil  faveur *socio=nil  de l'emploi*socio=ec1 prise*socio=rien dans le contexte*socio=rien du 
ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien devra *socio=rien être compatible *socio=nil  avec une politique*socio=et 
active*socio=uv4. Pour réduire au minimum*socio=rien les dommages*socio=rien que l'actuelle*socio=te aggravation*socio=ec2 
du chômage*socio=ec1 pourrait entraîner à long_terme*socio=te - en particulier*socio=rien lorsque ce 
*socio=rien phénomène est *socio=nil  concentré dans des régions*socio=te spécifiques*socio=rien - certains 
responsables*socio=uv2 pourraient mettre en place*socio=rien des mesures*socio=et spéciales*socio=rien, par 
exemple*socio=rien des programmes*socio=et de *socio=rien création directe d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil  et de subventions*socio=ec1 
à la création_d'_emplois*socio=ec1. Toutefois, ces programmes*socio=et devront être*socio=rien 
encadrés de façon*socio=rien à ne pas déboucher sur*socio=rien des emplois*socio=ec1 sans lendemain*socio=te et 
à faible*socio=rien productivité*socio=uv3 et à ne pas venir subventionner des emplois*socio=ec1 qui 
auraient été*socio=rien créés de toute façon*socio=rien; il faudra en limiter*socio=rien la durée*socio=te et y 
incorporer, chaque fois*socio=rien qu'il y aura lieu*socio=rien, une *socio=rien part importante de*socio=nil  
formation*socio=et.*socio=nil  Les*socio=nil  initiatives en*socio=nil  faveur *socio=nil  de l'emploi*socio=ec1 qui encouragent le 
travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien et la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac avec la participation*socio=uv3 
des collectivités_locales*socio=ac donnent aussi des résultats*socio=rien très appréciables*socio=rien. 

Deuxièmement, tout devra être*socio=rien mis en oeuvre*socio=rien pour que les chômeurs*socio=ac 
gardent contact*socio=rien avec le marché_du_travail*socio=ec1. Le service_public*socio=et de l'emploi*socio=ec1 
doit jouer à cet *socio=rien égard un rôle fondamental,*socio=nil  *socio=nil  en organisant par exemple*socio=rien 
des séries d'entretiens*socio=rien spéciaux*socio=rien avec les chômeurs*socio=ac à l'issue*socio=rien de 
périodes*socio=te de chômage*socio=ec1 déterminées. Mais sa tâche*socio=rien sera parfois extrêmement 
difficile*socio=rien. On observe en effet*socio=rien de grandes*socio=rien disparités*socio=uv1 - de l'ordre*socio=rien de 1 
à 20 - d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre dans le nombre*socio=rien d'avis*socio=rien de vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1 
par chômeur*socio=ac (chapitre*socio=rien 7). Le service_public*socio=et de l'emploi*socio=ec1 dans les pays*socio=ac 
où les emplois*socio=ec1 proposés sont rares*socio=rien aura fatalement de plus grandes*socio=rien 
difficultés*socio=uv4 à aider les chômeurs*socio=ac à rester en contact*socio=rien avec le 
marché_du_travail*socio=ec1, à moins de pouvoir*socio=et leur offrir aussi des programmes*socio=et 
de 
formation*socio=et ou des programmes*socio=et d'emplois*socio=ec1 temporaires*socio=rien convenablement conçus. 

Troisièmement, les mesures*socio=et prises*socio=rien pour faire face*socio=rien à la récession*socio=ec2 
devront préparer le terrain*socio=rien à une reprise soutenue en contribuant à 
prévenir la réapparition*socio=rien de pénuries*socio=ec2 de qualifications*socio=uv3, qui sont 
susceptibles*socio=rien de créer des goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 et de ralentir le 
rythme*socio=rien de la croissance*socio=uv3. Il existe aussi un*socio=rien risque*socio=uv4 réel*socio=ec2, lorsque la 
demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac recommencera à augmenter, de voir renaître 
une 
poussée inflationniste*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 sous l'effet*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 
entre demandeurs*socio=ac de personnels*socio=ac qualifiés*socio=uv4. Il serait imprudent d'escompter 
une poursuite*socio=rien du mouvement*socio=ec2 prolongé de modération*socio=ec2 salariale*socio=ec1 qui a 
marqué les années*socio=rien 80 et qui a contribué pour une si *socio=rien large part au*socio=nil  
maintien *socio=nil  d'une croissance*socio=uv3 soutenue durant cette décennie*socio=te. Il est*socio=rien donc 
essentiel*socio=uv4 de prendre des mesures_actives*socio=et dans le domaine*socio=rien de la 
formation*socio=et pour donner aux travailleurs*socio=ac les qualifications*socio=uv3 et les 
compétences*socio=uv3 exigées par la reprise. 

Enfin, il ne faut pas oublier qu'aucune phase*socio=te de ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien 


n'est*socio=rien identique*socio=rien à celle qui l'a précédée. La récession*socio=ec2 du début*socio=rien des 
années*socio=rien 80 a entraîné des délestages massifs*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac dans les 
*socio=ec1 industries manufacturières,*socio=nil  *socio=nil  lesquelles ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien, pendant toute 
la décennie*socio=te, de vastes*socio=rien réformes*socio=et structurelles*socio=uv4. C'est*socio=rien peut-être la 
raison*socio=rien pour laquelle, cette fois-ci*socio=rien, une part*socio=rien relativement élevée*socio=uv4 des 
pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 est*socio=rien concentrée dans le secteur*socio=rien tertiaire. Les 
répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te sont difficiles*socio=rien à cerner, 
mais il *socio=rien est possible *socio=nil  que, si l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des services*socio=et 
connaît une forte*socio=rien reprise, les chômeurs*socio=ac récents*socio=rien retrouvent un*socio=rien emploi*socio=ec1 un*socio=rien 
peu plus facilement que ce n'était le cas*socio=rien il y a dix ans*socio=rien. 

Pour élaborer des politiques*socio=et à moyen_terme*socio=te, il faut tenir compte*socio=rien de l'héritage 
des années*socio=rien 80, c'est-à-dire des changements*socio=uv3 intervenus non seulement 
sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac eux-mêmes, mais aussi 
dans leurs relations*socio=rien avec le reste*socio=rien du monde*socio=te. 

Les années*socio=rien 80 ont vu apparaître dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac de profondes*socio=rien 
transformations*socio=ec2 des marchés_du_travail*socio=ec1 dont beaucoup, comme la 
multiplication*socio=rien des formes*socio=rien atypiques d'emploi*socio=ec1 (travail*socio=ec1 temporaire*socio=rien, 
travail*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 et travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien), ont sans aucun doute*socio=rien 
renforcé leur capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 au changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4, mais ont 
aussi contribué à rendre plus vulnérables*socio=uv2 *socio=rien certaines catégories de*socio=nil  
travailleurs*socio=ac.*socio=nil  *socio=nil  Pourtant, après*socio=rien avoir connu une assez longue*socio=rien période*socio=te de 
croissance*socio=uv3 soutenue de l'emploi*socio=ec1, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac affichaient en fin*socio=rien de 
cycle*socio=te *socio=rien un niveau de*socio=nil  chômage*socio=ec1 plus*socio=nil  élevé*socio=uv4 *socio=nil  qu'à la conclusion*socio=rien du cycle*socio=te 
précédent*socio=rien, vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, et presque tous comptaient une 
plus *socio=rien grande proportion de*socio=nil  chômeurs*socio=ac de*socio=nil  longue durée*socio=te.*socio=nil  *socio=nil  Qui plus est*socio=rien, la 
mobilité*socio=uv3 professionnelle*socio=ec1 était souvent faible*socio=rien par rapport*socio=rien au passé*socio=te (chapitre*socio=rien 
2). Alors que, globale*socio=rien ment, les taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1, 
de la productivité*socio=uv3 et de l'emploi*socio=ec1 dans les années*socio=rien 80 étaient 
comparables*socio=rien à ceux des années*socio=rien 70, ils restaient très nettement 
inférieurs*socio=rien aux taux*socio=rien observés avant le premier*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1. 

En ce début*socio=rien des années*socio=rien 90, plusieurs facteurs*socio=rien laissent présager de 
grands*socio=rien changements*socio=uv3 dans l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, notamment une 
diminution*socio=ec2 du nombre*socio=rien de personnes*socio=ac atteignant l'âge*socio=rien de travailler et un*socio=rien 
ralentissement*socio=ec2 de la *socio=ec2 progression tendancielle des*socio=nil  taux*socio=rien d'*socio=nil activité*socio=rien 
féminine*socio=ac.*socio=nil  *socio=nil  Dans le même temps*socio=rien, la persistance*socio=te de taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 élevés*socio=uv4 
a sans aucun doute*socio=rien entraîné un*socio=rien sous investissement*socio=ec1 et une perte*socio=ec2 en 
capital_humain*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac étant probablement moins portées à 
investir dans la formation*socio=et de travailleurs*socio=ac à temps_partiel*socio=ec1 ou 
temporaires*socio=rien, le développement*socio=uv3 de ces formes*socio=rien atypiques de travail*socio=ec1 
pourrait se solder, à terme*socio=rien, par une moindre*socio=rien accumulation*socio=ec2 de 
qualifications*socio=uv3. 

En revanche, du côté*socio=rien de la demande*socio=ec1, tout indique que des niveaux*socio=rien de 
qualification*socio=uv3 toujours plus élevés*socio=uv4 seront exigés dans pratiquement 
toutes les catégories*socio=rien professionnelles*socio=ec1. On peut donc craindre de voir 
des pénuries*socio=ec2 de qualifications*socio=uv3 apparaître et coexister avec des niveaux*socio=rien 
élevés*socio=uv4 de chômage*socio=ec1. Trop souvent, les personnes*socio=ac qui perdent leur emploi*socio=ec1 
manquent des compétences*socio=uv3 requises*socio=uv4 pour pourvoir les postes*socio=rien qui se 
créent à la faveur*socio=rien du changement*socio=uv3 économique*socio=ec1 et technique*socio=rien. Le changement*socio=uv3 
est*socio=rien en *socio=rien effet un processus*socio=te *socio=nil  à la *socio=rien fois générateur *socio=nil  et destructeur d'emplois*socio=ec1. 

Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 d'intensifier les efforts*socio=uv1 de formation*socio=et et de 
recyclage*socio=et. Tous les jeunes*socio=ac qui se présentent sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 
devraient posséder un*socio=rien bagage scolaire*socio=et suffisamment large*socio=rien et dense pour 
leur permettre de tirer profit*socio=ec1 d'une formation*socio=et spécifique*socio=rien à l'emploi*socio=ec1. 
Etant donné que les générations*socio=ac de *socio=ac jeunes travailleurs *socio=nil  seront moins 
nombreuses*socio=rien dans les décennies*socio=te à venir, il faut déployer des efforts*socio=uv1 


particuliers*socio=rien pour assurer la formation*socio=et et le recyclage*socio=et des adultes*socio=ac, sur*socio=rien 
qui retombe l'essentiel*socio=uv4 du poids*socio=rien de l'ajustement*socio=et. Il n'est*socio=rien plus 
possible*socio=rien d'appliquer au capital_humain*socio=ec1 le principe*socio=ec2 du "renouvellement*socio=uv4 
par génération*socio=ac" - qui consisterait à n'inculquer qu'aux nouvelles*socio=rien 
générations*socio=ac, en l'occurrence*socio=rien de moins en moins nombreuses*socio=rien, les 
qualifications*socio=uv3 requises*socio=uv4 par les nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 et les nouvelles*socio=rien 
technologies*socio=ec1. 

Les années*socio=rien 80 ont aussi permis*socio=rien d'acquérir une grande*socio=rien expérience*socio=ec2 des 
politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et des systèmes*socio=rien d'indemnisation*socio=ec1 du 
chômage*socio=ec1, expérience*socio=ec2 qui sera utile*socio=uv4 pour aborder les marchés_du_travail*socio=ec1 
des années*socio=rien 90. Confrontés à *socio=rien un fort chômage*socio=ec1,*socio=nil  les*socio=nil  pays*socio=ac *socio=nil  disposent d'instruments*socio=et 
étonnamment divers, hérités du passé*socio=te, pour indemniser les chômeurs*socio=ac et 
les aider à retrouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 7). L'expérience*socio=ec2 acquise*socio=rien 
montre à quel point*socio=rien il *socio=rien est important *socio=nil  d'associer dans une approche 
intégrée les systèmes*socio=rien d'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1 et des politiques*socio=et 
actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1, sans oublier les politiques_sociales*socio=et et 
les politiques*socio=et de formation*socio=et qui leur sont liées. 

On relève*socio=rien, par exemple*socio=rien, de très grandes*socio=rien différences*socio=uv1 dans le traitement*socio=rien 
des chômeurs*socio=ac qui ont volontairement quitté leur dernier*socio=rien emploi*socio=ec1. Dans 
certains pays*socio=ac, ils ne bénéficient d'aucune allocation*socio=et de chômage*socio=ec1 ou ne 
sont indemnisés qu'après*socio=rien *socio=rien un long délai *socio=nil  de carence. D'un*socio=rien autre côté*socio=rien, les 
dispositifs*socio=et de protection*socio=et de l'emploi*socio=ec1 sont parfois tels qu'il est*socio=rien très 
coûteux*socio=ec2 pour les entreprises*socio=ac d'annoncer des suppressions*socio=rien d'emplois*socio=ec1; d'autres 
leur imposent des *socio=rien délais considérables.*socio=nil  *socio=nil  Ces deux types de mesure*socio=rien 
permettent probablement de réduire les dépenses*socio=ec1 d'indemnisation*socio=ec1 du 
chômage*socio=ec1, mais avec des *socio=rien effets néfastes sur la*socio=nil  mobilité*socio=uv3 *socio=nil  de la 
main-d'_oeuvre*socio=ac. 

On observe aussi de grandes*socio=rien disparités*socio=uv1 dans les conditions*socio=ec1 de maintien*socio=rien 
du droit*socio=uv1 aux prestations*socio=et de chômage*socio=ec1. Quand la *socio=rien situation est difficile 
sur le*socio=nil  marché_du_travail*socio=ec1,*socio=nil  l'*socio=nil application rigoureuse*socio=uv4 *socio=nil  de ces conditions*socio=ec1 (telles 
que la recherche*socio=ec2 active*socio=uv4 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1) est*socio=rien peut-être moins efficace*socio=uv4 pour 
lutter contre le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te que des mesures*socio=et plus 
spécifiques*socio=rien, qui apportent à l'intéressé des solutions*socio=rien de réchange, 
comme un*socio=rien stage de formation*socio=et ou un*socio=rien emploi*socio=ec1 temporaire*socio=rien. Toutefois, lorsque 
la participation*socio=uv3 à des programmes*socio=et de ce type*socio=rien n'apporte aux chômeurs*socio=ac que 
peu ou pas de supplément*socio=rien de revenu*socio=ec1 par rapport*socio=rien à leurs allocations*socio=et et 
qu'elle n'est*socio=rien pas une condition*socio=rien au maintien*socio=rien de leur droit*socio=uv1 à prestations*socio=et, 
le nombre*socio=rien de participants*socio=ac risque*socio=uv4 d'être*socio=rien faible*socio=rien. L'obligation*socio=uv1 de 
participer à ces programmes*socio=et peut *socio=rien être un moyen d'*socio=nil obtenir *socio=nil  que les 
chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te qui ne parviennent pas à trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 
acceptable*socio=uv2 bénéficient d'une formation*socio=et ou d'une expérience*socio=ec2 de travail*socio=ec1 
et que ceux qui sont en position*socio=rien de trouver un*socio=rien travail*socio=ec1 rémunéré plus 
intéressant*socio=rien le fassent ou quittent la population_active*socio=ac. Ainsi, des 
mesures_actives*socio=et sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et l'aménagement*socio=et des 
conditions*socio=ec1 d'accès*socio=uv1 aux prestations*socio=et de chômage*socio=ec1 peuvent avoir *socio=rien un rôle 
complémentaire *socio=nil  en renforçant mutuellement leur efficacité*socio=uv3. 

Au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil  la*socio=nil  mondialisation*socio=te *socio=nil  accrue de l'économie*socio=ec1 
a transformé le contexte*socio=rien externe*socio=ec1 dans lequel opèrent les économies*socio=ec1 de 
l'OCDE*socio=ac. De ce fait*socio=rien, les systèmes*socio=rien de production*socio=ec1 des pays_industrialisés*socio=ac 
ont été*socio=rien soumis aux pressions*socio=ec2 de plus en plus vives de la concurrence*socio=ec1 
qui ont rendu nécessaires*socio=rien de profonds*socio=rien ajustements*socio=et des 
marchés_du_travail*socio=ec1. Or*socio=rien, ces pressions*socio=ec2 ne peuvent que s'intensifier dans 
les années*socio=rien 
90. 

L'adaptation*socio=uv3 des structures*socio=ec1 est*socio=rien en fait*socio=rien une nécessité*socio=uv1 constante*socio=rien pour 


toutes les économies*socio=ec1, surtout celles qui interviennent largement dans 
le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Entre 1975 et 1990, la participation*socio=uv3 des 
Économies*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 d'Asie*socio=ac (EDA*socio=ac) - Corée*socio=ac du Sud*socio=te, Hong-kong*socio=ac, Singapour*socio=ac, 
Taiwan*socio=ac, Malaisie*socio=ac et Thaïlande*socio=ac - aux échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te est*socio=rien passée*socio=te de 4 
pour cent*socio=rien à plus de 10 pour cent*socio=rien. Confrontées à une contraction*socio=ec2 de leur 
population_active*socio=ac et à un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de leurs coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de 
main-d'_oeuvre*socio=ac, ces économies*socio=ec1 se sont efforcées de rester compétitives*socio=uv4 
en adoptant des types de production*socio=ec1 à plus *socio=rien forte intensité de*socio=nil  
qualifications*socio=uv3 *socio=nil  et de technicité (chapitre*socio=rien 3). L'activité*socio=rien féminine*socio=ac et la 
structure*socio=ec1 globale*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 ont aussi connu de profonds*socio=rien changements*socio=uv3. 
Jusqu'à présent*socio=rien, les EDA*socio=ac ont su s'adapter*socio=rien particulièrement vite à l'évolution*socio=rien 
des circonstances*socio=rien extérieures*socio=te. Néanmoins, elles se trouvent désormais 
confrontées jusqu'à *socio=rien un certain point aux*socio=nil  difficultés*socio=uv4 *socio=nil  typiques que 
connaissent les pays_de_l'_ocde*socio=ac dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, notamment 
la menace*socio=uv4 de pénuries*socio=ec2 de qualifications*socio=uv3 et le vieillissement*socio=ec2 de la 
population*socio=ac. 

La mondialisation*socio=te ne concerne pas seulement les échanges*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de 
services*socio=et et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Elle engendre aussi une pression*socio=ec2 
migratoire accrue. Depuis quelques mois*socio=rien, les migrations*socio=ac internationales*socio=te 
sont au *socio=rien premier plan des*socio=nil  préoccupations*socio=uv4 *socio=nil  et des débats*socio=et gouvernementaux*socio=ac. 
Pratiquement tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac voient aujourd'hui affluer de 
nouvelles*socio=rien vagues de migrants*socio=ac qui comptent souvent de nombreux*socio=rien 
demandeurs*socio=ac d'asile. *socio=rien Bon nombre des*socio=nil  anciens pays*socio=ac d'*socio=nil émigration*socio=et *socio=nil  de l'Europe*socio=ac 
méridionale sont devenus des pays*socio=ac d'immigration*socio=et pour les régions*socio=te du 
monde*socio=te en développement*socio=uv3. Les événements*socio=rien politiques*socio=et qui se sont produits*socio=rien 
en Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te auront vraisemblablement*socio=rien eux aussi de 
profondes*socio=rien répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien les mouvements*socio=ec2 de population*socio=ac. 

A moyen_terme*socio=te, les pressions*socio=ec2 migratoires*socio=ac des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et 
orientale*socio=te en transition*socio=uv3 vont sans doute*socio=rien s'intensifier. Dans beaucoup de 
ces pays*socio=ac, la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien très tendue et les statistiques*socio=ec2 
partielles*socio=rien dont on dispose indiquent une montée très rapide*socio=rien du chômage*socio=ec1 
par rapport*socio=rien aux *socio=rien faibles niveaux *socio=nil  enregistrés dans le passé*socio=te (Note A). 
Mais le pire*socio=rien, c'est*socio=rien que rien*socio=rien ne laisse prévoir que la profonde*socio=rien 
récession*socio=ec2 qui sévit dans ces pays*socio=ac prendra fin*socio=rien prochainement. Les 
sureffectifs n'ont pas encore été*socio=rien sensiblement réduits. Beaucoup d'entreprises*socio=ac 
subissent actuellement de lourdes pertes*socio=ec2 et il faut s'attendre à de 
nombreuses*socio=rien fermetures*socio=ec1 d'usines*socio=ec1. Il paraît probable*socio=uv4 que le chômage*socio=ec1 
restera élevé*socio=uv4 dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te durant la 
phase*socio=te de changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4 de *socio=rien longue haleine *socio=nil  qu'il faudra y 
opérer. Cette situation*socio=rien va susciter une forte*socio=rien poussée à l'émigration*socio=et 
vers d'autres pays*socio=ac d'Europe*socio=ac. 

Les flux_migratoires*socio=et, entre pays_de_l'_ocde*socio=ac et en provenance*socio=rien de pays*socio=ac 
non 
membres*socio=ac, contribuent à l'interdépendance*socio=uv3 croissante*socio=rien des 
marchés_du_travail*socio=ec1 et aux échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te de compétences*socio=uv3 et de 
savoir-faire. Ils peuvent être*socio=rien profitables*socio=uv4 pour tous, les pays*socio=ac d'origine*socio=rien 
comme les pays_d'_accueil*socio=ac et les migrants*socio=ac eux-mêmes. Toutefois, la 
réalisation*socio=uv1 de ces bénéfices*socio=ec1 passe par le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil  
marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=nil  dans les pays_d'_accueil*socio=ac et, pour les migrants*socio=ac de 
retour*socio=rien, dans les pays*socio=ac d'origine*socio=rien. La difficulté*socio=uv4 est*socio=rien dès lors*socio=rien d'instaurer 
*socio=rien un bon équilibre*socio=uv3 *socio=nil  entre les politiques*socio=et de contrôle*socio=uv3 des migrations*socio=ac et les 
politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1, notamment celles qui visent à 
améliorer la formation*socio=et et les débouchés*socio=ec1 des *socio=ac travailleurs immigrés *socio=nil  et de 
leurs enfants*socio=ac déjà installés dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. 

Si la mauvaise*socio=rien passe qu'a récemment traversée l'économie*socio=ec1 a porté au 
*socio=rien premier plan certaines préoccupations*socio=uv4 économiques*socio=ec1 et*socio=nil  sociales*socio=et 


*socio=nil  pressantes, les *socio=uv4 problèmes structurels sous-jacents*socio=rien,*socio=nil  en*socio=nil  particulier*socio=rien *socio=nil  ceux 
que posent la formation*socio=et et le développement*socio=uv3 des qualifications*socio=uv3, doivent 
continuer à retenir l'attention*socio=rien des gouvernements*socio=ac. Seule*socio=rien la réforme*socio=et 
structurelle*socio=uv4 peut *socio=rien être gage *socio=nil  d'une amélioration*socio=uv1 durable*socio=uv4 des 
conditions_économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et. Pour la décennie*socio=te à venir, le défi*socio=uv2 
consiste 
toujours à améliorer la qualité*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac et le