*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1992 } Introduction*socio=rien des "perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1" de l'OCDE*socio=ac : 1992 LA LUTTE*socio=uv1 CONTRE LE CHÔMAGE*socio=ec1: RÉFORMER LES marchés_du_travail*socio=ec1. En 1983, le chômage*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac touchait environ 31 millions*socio=rien de personnes*socio=ac (soit 81/2 pour cent*socio=rien de la population_active*socio=ac totale*socio=rien). Le *socio=rien premier numéro des*socio=nil Perspectives*socio=te *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, paru cette année-là, estimait qu'il faudrait chaque jour*socio=rien 20 000 emplois*socio=ec1 de plus pendant *socio=rien cinq ans *socio=nil si l'on voulait ramener le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac à son niveau*socio=rien de 1979, soit 18 millions*socio=rien. Au moment*socio=rien où paraît ce *socio=rien dixième numéro,*socio=nil le*socio=nil nombre de*socio=nil chômeurs*socio=ac,*socio=nil après être *socio=nil tombé à 241/2millions en 1990, est*socio=rien presque remonté à son niveau*socio=rien de 1983. Selon les perspectives*socio=te à court_terme*socio=te, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 devrait se raffermir dans les mois*socio=rien à venir (chapitre*socio=rien 1). Mais la reprise sera vraisemblablement*socio=rien molle et il faut s'attendre à voir le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te atteindre près de 7 1/2 pour cent*socio=rien en 1992 avant de fléchir peu à peu en 1993. Ces *socio=uv4 difficultés conjoncturelles *socio=nil s'ajoutent aux *socio=uv4 problèmes structurels persistants*socio=rien *socio=nil que connaît le marché_du_travail*socio=ec1. Dans de nombreux*socio=rien pays_membres*socio=ac, huit années*socio=rien d'expansion*socio=ec2 soutenue n'ont pas réussi à entraîner *socio=rien un recul sensible du*socio=nil chômage*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil chômage*socio=ec1 de*socio=nil longue durée*socio=te *socio=nil a atteint des chiffres records*socio=ec2 et, après*socio=rien avoir légèrement reflué à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, marquera probablement une recrudescence*socio=ec2 sous l'effet*socio=rien de la récession*socio=ec2. Une *socio=rien forte proportion des*socio=nil emplois*socio=ec1 nouveaux *socio=nil sont des emplois*socio=ec1 atypiques, notamment temporaires*socio=rien. La situation*socio=rien des catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac les plus vulnérables*socio=uv2 ne s'est*socio=rien guère améliorée. Le chômage*socio=ec1 touche aujourd'hui un*socio=rien plus *socio=rien large éventail de*socio=nil professions*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil car la récente*socio=rien récession*socio=ec2 a provoqué proportionnellement la disparition*socio=rien d'un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil dans les services*socio=et et les professions*socio=ec1 non manuelles que les précédentes*socio=rien récessions*socio=ec2. A la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, les employeurs*socio=ac de nombreux*socio=rien pays*socio=ac signalaient de plus graves*socio=rien pénuries*socio=ec2 de personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4 que durant les années*socio=rien 70, même si les taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 globaux*socio=te étaient plus élevés*socio=uv4 (chapitre*socio=rien 1). Dans *socio=rien un contexte *socio=nil marqué par les progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1, le raccourcissement*socio=ec2 des cycles*socio=te de production*socio=ec1, l'évolution*socio=rien rapide*socio=rien de la structure*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 et le déplacement*socio=rien de l'avantage_comparatif*socio=ec2 d'un*socio=rien pays*socio=ac à un*socio=rien autre, la source*socio=rien de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 et leur nature*socio=rien probable*socio=uv4 demeurent incertaines*socio=rien. Un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 engendre un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 pour l'économie*socio=ec1 et des épreuves pour de nombreux*socio=rien individus*socio=ac. Le phénomène*socio=rien d'exclusion*socio=uv1 économique*socio=ec1 et sociale*socio=et dont il s'accompagne peut mettre en péril*socio=rien la cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et. La lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 est*socio=rien donc passée*socio=te au *socio=rien premier rang des*socio=nil préoccupations*socio=uv4 des*socio=nil gouvernements*socio=ac des*socio=nil pays_membres*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Elle constitue aussi *socio=rien un souci majeur et*socio=nil croissant des*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac centrale et*socio=nil orientale*socio=te (*socio=nil chapitre *socio=nil 6). Lors*socio=rien de sa réunion*socio=rien au niveau*socio=rien des ministres*socio=ac en mai*socio=rien de cette année*socio=rien, le Conseil*socio=ac de l'OCDE*socio=ac s'est*socio=rien déclaré "déterminé à redoubler d'efforts*socio=uv1 pour promouvoir les conditions*socio=ec1 d'un*socio=rien retour*socio=rien à une croissance*socio=uv3 équilibrée" et a invité le secrétaire_général*socio=rien "à entreprendre un*socio=rien effort*socio=uv1 global*socio=te de recherche*socio=ec2 pour déterminer les raisons*socio=rien des progrès*socio=uv1 décevants*socio=rien réalisés dans la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 et les moyens*socio=ec1 de remédier à cet état*socio=rien de choses*socio=rien". Depuis une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien, l'OCDE*socio=ac étudie attentivement les problèmes*socio=uv4 que posent les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et ses travaux*socio=rien sont à l'origine*socio=rien de déclarations*socio=et de principe*socio=ec2 qui sont parues régulièrement dans les éditoriaux de cette publication*socio=rien. Durant la *socio=rien première moitié des*socio=nil années *socio=nil 80, l'attention*socio=rien s'est*socio=rien portée*socio=rien essentiellement sur*socio=rien la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. Il ne s'agissait pas simplement de la rotation*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac ni même de la flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1. Cette question*socio=rien recouvrait aussi la flexibilité*socio=uv3 fonctionnelle*socio=rien et la souplesse*socio=uv3 de gestion*socio=ec2 - c'est-à-dire le déploiement et la mise en valeur*socio=ec1 des ressources_humaines*socio=ec1 dans l'entreprise*socio=ac, les modes*socio=rien d' organisation_du_travail*socio=ec1 et les modalités*socio=rien d'application*socio=rien des technologies*socio=ec1. L'éditorial*socio=rien des Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de 1985 présentait bien*socio=rien les multiples*socio=rien facettes de la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. Depuis, ce concept*socio=rien a évolué pour déboucher sur*socio=rien la notion*socio=rien de société*socio=ac active*socio=uv4 qui associe les sources*socio=rien de la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 et du bien-être*socio=uv1 économique*socio=ec1 et social*socio=et à une plus large*socio=rien participation*socio=uv3 à la vie*socio=uv1 de la société*socio=ac et au développement*socio=uv3 de la culture*socio=et d'entreprise*socio=ac [Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 (1987, 1988 et 1989)]. Une synthèse*socio=rien de ces idées*socio=rien a été*socio=rien réalisée dans le "Cadre*socio=rien nouveau*socio=rien" pour les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 élaboré à la demande*socio=ec1 des ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac [Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 (1990); Le marché_du_travail*socio=ec1: quelles politiques*socio=et pour les années*socio=rien 90? (1990)]. Ce Cadre*socio=rien préconise une stratégie*socio=et à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te et recommande de renoncer aux mesures*socio=et génératrices*socio=rien de dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien des transferts*socio=ec1 de revenu*socio=ec1 au profit*socio=ec1 d'actions*socio=rien propres*socio=rien à mobiliser les ressources*socio=ec1 en main-d'_oeuvre*socio=ac et à assurer des débouchés*socio=ec1, à permettre une meilleure*socio=rien adéquation*socio=uv1 entre les offres*socio=rien et les demandes*socio=et d'emploi*socio=ec1 et à développer les qualifications*socio=uv3 adaptées à l'emploi*socio=ec1. L'approche à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te proposée dans le *socio=rien Cadre nouveau *socio=nil a suscité de fermes*socio=rien *socio=et engagements politiques.*socio=nil Après*socio=rien avoir*socio=nil été*socio=rien *socio=nil favorablement accueillie par le Conseil*socio=ac réuni au niveau*socio=rien des ministres*socio=ac en mai*socio=rien 1990, elle a été*socio=rien approuvée en janvier*socio=rien de cette année*socio=rien par les ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac qui ont examiné un*socio=rien programme*socio=et d'action*socio=rien en vue*socio=rien de sa mise en oeuvre*socio=rien. Selon le consensus*socio=uv1 politique*socio=et qui s'est*socio=rien instauré, les problèmes*socio=uv4 des marchés_du_travail*socio=ec1, même s'ils ont été*socio=rien aggravés par la récente*socio=rien récession*socio=ec2, sont foncièrement d'origine*socio=rien structurelle*socio=uv4 - ils sont le reflet*socio=rien des difficultés*socio=uv4 constantes*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1 à s'adapter*socio=rien rapidement et sans heurts aux changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4 qui touchent la démographie*socio=ec1, la technologie*socio=ec1, la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 et les goûts*socio=rien des consommateurs*socio=ac. On ne pourra parvenir dans des délais*socio=rien satisfaisants*socio=uv4 à une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 qu'en supprimant les inadéquations*socio=uv3 persistantes*socio=rien entre l'_offre_et_la_demande*socio=ec1. Des mesures*socio=et destinées*socio=rien simplement à remédier à des difficultés*socio=uv4 passagères vont souvent, à long_terme*socio=te, à l'encontre*socio=rien des buts*socio=rien visés. Elles ont tendance*socio=ec2 à retarder les ajustements*socio=et qui s'imposent et risquent en fait*socio=rien de créer de nouvelles*socio=rien rigidités*socio=uv3 qui nuiront à la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 et de la productivité*socio=uv3, et à l'amélioration*socio=uv1 des conditions_de_vie*socio=uv1 et de travail*socio=ec1. Un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 résulte de l'interaction*socio=rien complexe de facteurs*socio=rien conjoncturels*socio=uv4 et structurels*socio=uv4. Si ses causes*socio=rien sont diverses*socio=rien, les formes*socio=rien que prennent les problèmes*socio=uv4 issus du chômage*socio=ec1 le sont tout autant, dans la mesure*socio=rien où ceux-ci sont étroitement liés à l'exclusion*socio=rien économique*socio=ec1 et sociale*socio=et. Il n'existe pas de *socio=rien solution unique.*socio=nil *socio=nil ce ne sont pas les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 ni les politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1, ni les politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et ou les politiques_sociales*socio=et qui pourront à elles seules*socio=rien servir de remède*socio=rien. La *socio=rien seule solution,*socio=nil c'*socio=nil est une*socio=nil panoplie de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil dans laquelle chacune joue son rôle*socio=rien tout en renforçant les autres. Par exemple*socio=rien, si les politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 permettent de maintenir des niveaux*socio=rien de demande*socio=rien et de production*socio=ec1 compatibles*socio=rien avec une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 sans inflation*socio=ec2, il sera plus facile*socio=rien pour la politique*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 de passer de programmes*socio=et générateurs*socio=rien de dépendance*socio=uv1 à des mesures_actives*socio=et visant le marché_du_travail*socio=ec1. Inversement, le *socio=rien bon fonctionnement du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 *socio=nil qui facilite l'adaptation*socio=uv3 aux mutations*socio=ec2 structurelles*socio=uv4 est*socio=rien une *socio=rien condition nécessaire *socio=nil pour que les politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 parviennent à assurer une expansion*socio=ec2 soutenue de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Cette interdépendance*socio=uv3 des politiques*socio=et exige une approche cohérente*socio=rien et concordante qui mette en jeu*socio=rien les partenaires_sociaux*socio=et et les pouvoirs_publics*socio=et et implique une interaction*socio=rien appropriée entre les *socio=rien diverses actions gouvernementales*socio=et.*socio=nil *socio=nil En s'engageant à suivre la *socio=rien démarche définie *socio=nil dans le *socio=rien Cadre nouveau,*socio=nil les*socio=nil ministres*socio=ac du*socio=nil Travail*socio=ec1 des*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac *socio=nil se sont donné les objectifs*socio=uv4 suivants*socio=rien: "mobiliser les ressources*socio=ec1 en main-d'_oeuvre*socio=ac en atténuant les inégalités*socio=uv1 dans l'accès*socio=uv1 à l'emploi*socio=ec1 et à la formation*socio=et, et en réinsérant les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te et les catégories*socio=rien les plus défavorisées*socio=uv2 dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1; assurer le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=nil en encourageant une attitude*socio=uv3 de recherche*socio=ec2 active*socio=uv4 chez les salariés*socio=ac et les employeurs*socio=ac; et améliorer la qualité*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac en développant les qualifications*socio=uv3 adaptées à l'emploi*socio=ec1." La mise en oeuvre*socio=rien d'un*socio=rien tel programme*socio=et passe par *socio=rien un vaste système de*socio=nil suivi *socio=nil et d'examen*socio=ec2 des marchés_du_travail*socio=ec1 . Le processus*socio=te d'examen*socio=ec2 mutuel*socio=uv2 multilatéral*socio=et *socio=rien offre un moyen particulièrement*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil d'évaluer l'expérience*socio=ec2 des pays*socio=ac, de repérer les progrès*socio=uv1 accomplis et d'assurer le partage*socio=uv1 effectif*socio=rien de ces informations*socio=rien entre les pays_membres*socio=ac. ce numéro*socio=rien des Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 présente*socio=rien les *socio=rien premiers résultats d'*socio=nil un suivi des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 (*socio=nil chapitre *socio=nil 2) et une étude*socio=ec2 sectorielle*socio=rien du service_public*socio=et de l'emploi*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 3) réalisés sous l'égide*socio=rien du Comité*socio=ac de l'Emploi*socio=ec1, du travail*socio=ec1 et des affaires_sociales*socio=et. Le chapitre*socio=rien consacré au suivi*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1 examine les importantes*socio=rien réserves*socio=ec1 inutilisées*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac et leur évolution*socio=rien dans le temps*socio=rien et analyse*socio=rien les *socio=rien multiples raisons *socio=nil pouvant expliquer le "non-emploi*socio=ec1", comme le découragement*socio=uv1 (attitude*socio=uv3 des personnes*socio=ac qui souhaitent travailler, mais ne cherchent pas d'emploi*socio=ec1 parce qu'elles sont persuadées de l'absence*socio=rien de débouché*socio=rien), l'invalidité*socio=uv1, le départ*socio=rien à la retraite*socio=ec1 et la poursuite*socio=rien d'études*socio=ec2, ainsi que le chômage*socio=ec1. Il arrive que certains actifs*socio=uv4 occupés soient sous-utilisés, c'est-à-dire ne travaillent pas au maximum*socio=rien de leurs possibilités*socio=rien du fait*socio=rien, par exemple*socio=rien, qu'ils occupent involontairement un*socio=rien emploi*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1, et effectuent moins d'heures*socio=rien de travail*socio=ec1 qu'ils ne le souhaitent ou le peuvent. Les personnes*socio=ac inoccupées peuvent être*socio=rien considérées comme des chômeurs*socio=ac ou des "inactifs*socio=ac", au *socio=rien sens technique *socio=nil de ce terme*socio=rien, c'est-à-dire ne faisant pas partie*socio=rien de la population_active*socio=ac. Lorsqu'on analyse*socio=rien simultanément le chômage*socio=ec1 et l'inactivité*socio=uv3, on s'aperçoit qu'un*socio=rien recul*socio=rien du chômage*socio=ec1 n'a souvent été*socio=rien obtenu qu'au prix*socio=ec1 d'une croissance*socio=uv3 de l'inactivité*socio=uv3 - ou vice versa. Les pays*socio=ac qui sont parvenus, durant les années*socio=rien 80, à faire reculer aussi bien*socio=rien l'inactivité*socio=uv3 que le chômage*socio=ec1 ont été*socio=rien relativement rares*socio=rien: ce sont les Pays-bas*socio=ac et les États-unis*socio=ac en ce qui concerne les hommes*socio=ac, l'Australie*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac, le Portugal*socio=ac, la Suède*socio=ac, le Royaume-uni*socio=ac et les États-unis*socio=ac en ce qui concerne les femmes*socio=ac. L'influence de certaines*socio=rien conditions*socio=ec1 et institutions*socio=ac du marché_du_travail*socio=ec1 apparaît plus clairement si l'on établit une distinction*socio=rien entre les groupes*socio=ac d'âge*socio=rien et selon le sexe*socio=rien. Les taux*socio=rien d'activité*socio=rien des jeunes*socio=ac sont affectés par les liens*socio=rien entre les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et et le marché_du_travail*socio=ec1. L'activité*socio=rien des *socio=ac travailleurs âgés est*socio=rien particulièrement*socio=nil sensible*socio=rien aux*socio=nil changements*socio=uv3 *socio=nil apportés aux politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et aux programmes*socio=et de garantie de ressources*socio=ec1, comme les systèmes*socio=rien d'indemnisation*socio=ec1 du chômage*socio=ec1, de pensions*socio=et d'invalidité*socio=uv1 et de retraite*socio=ec1 anticipée. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil l'*socio=nil activité des*socio=nil femmes*socio=ac *socio=nil dépend beaucoup des *socio=et infrastructures sociales existantes*socio=rien *socio=nil ainsi que de politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et de systèmes*socio=rien d'allocations*socio=et spécifiques*socio=rien. Les taux*socio=rien d'activité*socio=rien féminine*socio=ac ont progressé durant les années*socio=rien 80, mais en général*socio=rien plus lentement que lors*socio=rien de la décennie*socio=te précédente*socio=rien. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, une *socio=rien forte proportion de*socio=nil femmes*socio=ac est *socio=nil encore inactive et les travailleurs*socio=ac découragés sont en majorité*socio=rien des femmes*socio=ac. Même les femmes*socio=ac qui ont un*socio=rien emploi*socio=ec1 voient souvent leurs services*socio=et et leurs compétences*socio=uv3 sous-utilisés. Beaucoup de femmes*socio=ac qui occupent un*socio=rien emploi*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 souhaiteraient travailler à plein_temps*socio=ec1, mais se déclarent dans l'impossibilité*socio=rien de le faire, faute de système*socio=rien de garde*socio=rien d'enfants*socio=ac approprié ou faute d'avoir accès*socio=uv1 à un*socio=rien emploi*socio=ec1 à temps_complet. Les compétences*socio=uv3 féminines sont par ailleurs*socio=rien fréquemment sous-utilisées car les femmes*socio=ac sont concentrées dans *socio=rien un éventail *socio=nil restreint de professions*socio=ec1 relativement mal*socio=rien rémunérées. Les deux dernières*socio=rien décennies*socio=te ont vu baisser les taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et d'activité*socio=rien des *socio=ac travailleurs âgés,*socio=nil en*socio=nil particulier*socio=rien de*socio=nil *socio=rien sexe masculin (*socio=nil chapitre *socio=nil 5). Devant*socio=rien la progression*socio=ec2 rapide*socio=rien des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1, en particulier*socio=rien des jeunes*socio=ac, de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac ont mis en place*socio=rien, à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 et au début*socio=rien des années*socio=rien 80, des systèmes*socio=rien de retraite*socio=ec1 anticipée pour offrir de meilleures*socio=rien perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1 aux jeunes*socio=ac. Influencés notamment par ces programmes*socio=et gouvernementaux*socio=ac et parfois aussi par l'existence*socio=rien de régimes_de_pensions*socio=et professionnels*socio=ec1, les entreprises*socio=ac et les syndicats*socio=ac ont décidé de concentrer la réduction*socio=ec2 du temps_de_travail*socio=ec1 sur*socio=rien les *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil en les encourageant à prendre une retraite*socio=ec1 anticipée. Certains pays*socio=ac offrent des pensions*socio=et d'invalidité*socio=uv1 pour des raisons*socio=rien liées au marché_du_travail*socio=ec1, ouvrant ainsi une voie*socio=rien d'accès*socio=uv1 à la retraite*socio=ec1 anticipée pour certains *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil qui autrement se seraient trouvés au chômage*socio=ec1. Il s'agit là de politiques*socio=et à *socio=rien courte vue *socio=nil qui peuvent accroître le taux*socio=rien de dépendance*socio=uv1 économique*socio=ec1 et compromettre l'adaptation*socio=uv3 aux changements*socio=uv3 structurels*socio=uv4. C'est*socio=rien en partie*socio=rien pour ces raisons*socio=rien que certains programmes*socio=et et dispositifs*socio=et mis en place*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et ont été*socio=rien abandonnés ou modifiés, mais les suppressions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 ont continué de frapper surtout les *socio=ac travailleurs âgés.*socio=nil Le*socio=nil travail*socio=ec1 indépendant*socio=rien,*socio=nil *socio=nil dont traite le chapitre*socio=rien 4, offre*socio=rien une autre voie*socio=rien d'accès*socio=uv1 à l'emploi*socio=ec1 et à l'activité*socio=rien. Pendant les années*socio=rien 80, il s'est*socio=rien rapidement développé*socio=uv4 dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Il peut, dans *socio=rien certaines limites,*socio=nil *socio=nil contribuer à l'expansion*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1. Des réglementations*socio=et particulières*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1, des *socio=et dispositifs institutionnels *socio=nil et des initiatives*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et ont contribué pour beaucoup à inciter des travailleurs*socio=ac à créer leur propre*socio=rien entreprise*socio=ac. Pour assurer des débouchés*socio=ec1 aux hommes*socio=ac et aux femmes*socio=ac, il faut donc proposer un*socio=rien plus *socio=rien large éventail d'*socio=nil options aux*socio=nil employeurs*socio=ac *socio=nil comme aux travailleurs*socio=ac. Il convient d'offrir des incitations*socio=uv3 positives*socio=uv4 pour encourager la participation*socio=uv3 à la vie_professionnelle*socio=ec1. L'ajustement*socio=et approprié et progressif*socio=rien de la garantie de ressources*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 du travail*socio=ec1 ainsi que leur traitement*socio=rien fiscal*socio=et sont des mesures*socio=et nécessaires*socio=rien, mais insuffisantes*socio=uv4 en soi*socio=rien. Il faudrait étayer ces actions*socio=rien par des aides*socio=uv1 à une recherche*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 plus active*socio=uv4 et par des programmes*socio=et de formation*socio=et et de réemploi*socio=et plus efficaces*socio=uv4 et plus complets*socio=rien en faveur*socio=rien des chômeurs*socio=ac et des bénéficiaires*socio=ac d'une aide_sociale*socio=et. Des réformes*socio=et des régimes*socio=et professionnels*socio=ec1 de retraite*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et propres*socio=rien à favoriser l'activité*socio=rien pourraient permettre aux *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil de choisir de se retirer progressivement*socio=rien de la vie_active*socio=ec1 au lieu*socio=rien de la quitter brutalement. Il faudrait aussi s'attacher à résoudre les problèmes*socio=uv4 particuliers*socio=rien des chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, des femmes*socio=ac, des *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil et des handicapés*socio=ac afin d'encourager leur réinsertion*socio=uv1 dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1. Les difficultés*socio=uv4 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 ont des *socio=rien origines diverses *socio=nil et nécessitent des *socio=rien démarches diverses.*socio=nil Des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 souples*socio=uv4 et*socio=nil efficaces*socio=uv4 *socio=nil sont une condition*socio=rien essentielle*socio=uv4 d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 et non inflationniste*socio=ec2. La croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3, de la production*socio=ec1 et du nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 sera assurée par une mise en adéquation*socio=uv1 rapide*socio=rien de l'_offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, ainsi que par *socio=rien un degré et*socio=nil un type de*socio=nil mobilité*socio=uv3 *socio=nil appropriés dans les marchés_du_travail*socio=ec1, tant externes*socio=ec1 qu'internes*socio=te. Les pouvoirs_publics*socio=et influent sur*socio=rien le processus*socio=te d'adéquation*socio=uv1 entre les offres*socio=rien et les demandes*socio=et d'emploi*socio=ec1, notamment en réglementant l'embauche*socio=ec1 et la cessation d'activité*socio=rien. Si les réglementations*socio=et sont trop restrictives*socio=uv4, les employeurs*socio=ac risquent de faire preuve*socio=ec2 d'une prudence*socio=uv1 excessive*socio=rien à l'idée*socio=rien de recruter du personnel*socio=ac, tout particulièrement parmi les chômeurs*socio=ac et les travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 ou peu expérimentés, ce qui aura pour effet*socio=rien de réduire le nombre*socio=rien de vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1, de ralentir la rotation*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et d'entraîner des retards*socio=rien dans l'ajustement*socio=et structurel*socio=uv4. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, le rapport*socio=rien entre le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac et de vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1 (courbe de Beveridge) est*socio=rien aujourd'hui moins favorable*socio=ec2 (chapitre*socio=rien 2). Il ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien que cette *socio=rien situation est en*socio=nil partie imputable*socio=uv2 au*socio=nil chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 *socio=nil lui-même. Mais il n'en faut pas moins revoir les réglementations*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 pour éviter qu'elles ne créent des rigidités*socio=uv3 inutiles*socio=rien. Le service_public*socio=et de l'emploi*socio=ec1 (SPE*socio=et) demeure, par ses effectifs*socio=rien, le principal*socio=rien instrument*socio=et dont disposent la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac pour mettre en oeuvre*socio=rien la politique*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1. Une étude*socio=ec2 détaillée du SPE*socio=et dans quatre pays*socio=ac - Japon*socio=ac, Norvège*socio=ac, Espagne*socio=ac et Royaume-uni*socio=ac - montre la nécessité*socio=uv1 de coordonner ses trois fonctions*socio=rien essentielles*socio=uv4: mise en adéquation*socio=uv1 des offres*socio=rien et des demandes*socio=et d'emploi*socio=ec1 et placement*socio=ec1, gestion*socio=ec2 des prestations*socio=et de chômage*socio=ec1, et mise en oeuvre*socio=rien de programmes*socio=et de formation*socio=et et d'autres mesures*socio=et visant le marché_du_travail*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 3). La coordination*socio=uv3 étroite*socio=rien des fonctions*socio=rien de placement*socio=ec1 dans l'emploi*socio=ec1 avec la gestion*socio=ec2 des indemnités*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 permet plus facilement de tenir les bénéficiaires*socio=ac en contact*socio=rien avec le marché_du_travail*socio=ec1. Lorsque le SPE*socio=et est*socio=rien aussi à même d'assurer l'accès*socio=uv1 à une formation*socio=et, les demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1 peuvent, au besoin*socio=uv1, améliorer leurs qualifications*socio=uv3 et, si les débouchés*socio=ec1 sont rares*socio=rien, le SPE*socio=et peut leur proposer une formation*socio=et pour leur éviter un*socio=rien chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te ou l'inactivité*socio=uv3. Lorsque des programmes*socio=et de formation*socio=et sont disponibles*socio=rien, le maintien*socio=rien des prestations*socio=et peut *socio=rien être subordonné *socio=nil à l'acceptation*socio=uv1 d'une place*socio=rien dans un*socio=rien de ces programmes*socio=et. Le champ*socio=rien couvert par le SPE*socio=et en ce qui concerne les vacances*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et les placements*socio=ec1 varie selon les pays*socio=ac, mais ne semble guère dépendre de l'existence*socio=rien d'un*socio=rien monopole*socio=ec1. Le SPE*socio=et peut donc admettre que les activités*socio=rien de placement*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et répondent le mieux à certains besoins*socio=uv1 - en particulier*socio=rien les annonces parues dans la presse*socio=et qui sont toujours responsables*socio=uv2 d'une bien*socio=rien plus *socio=rien forte proportion de*socio=nil placements*socio=ec1 *socio=nil que les agences*socio=ac d'emploi*socio=ec1 privées*socio=et - tout en exploitant*socio=rien les *socio=rien avantages propres *socio=nil à son réseau*socio=rien national*socio=te et en cherchant à venir en aide*socio=uv1 aux personnes*socio=ac défavorisées*socio=uv2 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. La compétitivité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac, des régions*socio=te et des pays*socio=ac dépend de plus en plus des compétences*socio=uv3 et des motivations des travailleurs*socio=ac. La diffusion*socio=rien des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1, les changements*socio=uv3 apportés à l' organisation_du_travail*socio=ec1 et aux modes*socio=rien de gestion*socio=ec2 et la mondialisation*socio=te accrue des marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien et des qualifications*socio=uv3 ont entraîné des transformations*socio=ec2 rapides*socio=rien et obligent à faire appel*socio=rien à une plus grande*socio=rien diversité*socio=uv1 de compétences*socio=uv3. Il est*socio=rien de plus en plus largement reconnu que la vie_professionnelle*socio=ec1 exige *socio=rien un niveau minimum de*socio=nil compétences*socio=uv3 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil et que l'obsolescence des qualifications*socio=uv3 est*socio=rien de plus en plus courante*socio=te. Certains pays*socio=ac craignent que la reprise ne soit compromise par l'apparition*socio=rien de déficits*socio=ec1 de qualifications*socio=uv3. Une *socio=rien proportion croissante de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil doit donc être*socio=rien plus instruite et recevoir plus fréquemment une formation*socio=et. Comme le montre le chapitre*socio=rien 2, les taux*socio=rien d'inscription*socio=rien aux formations*socio=et proposées et les niveaux*socio=rien d'instruction*socio=rien sont très variables*socio=rien d'un*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac à l'autre et reflètent en partie*socio=rien les structures*socio=ec1 éducatives*socio=et et industrielles*socio=ec1 du pays*socio=ac. Plus le niveau*socio=rien d'instruction*socio=rien est*socio=rien élevé*socio=uv4, plus l'activité*socio=rien *socio=rien est forte *socio=nil - cette *socio=rien relation est visible *socio=nil chez les femmes*socio=ac de plus de 25 ans*socio=rien, mais apparaît chez les hommes*socio=ac lorsqu'ils ont dépassé l'âge*socio=rien de 45 ans*socio=rien. En revanche, la formation*socio=et en cours*socio=te d'emploi*socio=ec1 semble généralement diminuer avec l'âge*socio=rien, les femmes*socio=ac étant moins nombreuses*socio=rien à suivre une formation*socio=et structurée. La plus *socio=rien faible fréquence *socio=nil de la formation*socio=et et les niveaux*socio=rien d'instruction*socio=rien plus bas*socio=rien chez les *socio=ac travailleurs âgés,*socio=nil *socio=nil qui font que ceux-ci sont moins adaptables s'ils viennent à perdre leur emploi*socio=ec1, sont probablement des facteurs*socio=rien qui expliquent pour une *socio=rien large part *socio=nil que le chômage*socio=ec1 des *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil soit d'assez longue*socio=rien durée*socio=te. Répondre aux besoins*socio=uv1 de formation*socio=et des travailleurs*socio=ac est*socio=rien une tâche*socio=rien qui incombe à la fois*socio=rien aux responsables*socio=uv2 de l'enseignement*socio=et et de la formation*socio=et, aux responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1 et aux partenaires_sociaux*socio=et. Certes il revient essentiellement au système_éducatif*socio=et d'inculquer des connaissances*socio=ec2 de base*socio=rien et des compétences*socio=uv3 génériques, aux employeurs*socio=ac et aux syndicats*socio=ac de permettre l'acquisition*socio=rien de compétences*socio=uv3 adaptées à l'emploi*socio=ec1 et aux responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1 d'assurer une formation*socio=et de rattrapage*socio=rien aux chômeurs*socio=ac, mais ces fonctions*socio=rien se recoupent de plus en plus. Les mécanismes*socio=et traditionnels*socio=rien doivent tenir compte*socio=rien de cette synergie*socio=uv3. L'expérience*socio=ec2 montre que c'est*socio=rien dans les pays*socio=ac où ces trois formes*socio=rien d'intervention*socio=et sont développées*socio=uv4 et se complètent que les résultats*socio=rien sont les plus satisfaisants*socio=uv4. Pour répondre aux besoins*socio=uv1 de formation*socio=et des chômeurs*socio=ac, il importe tout particulièrement de disposer de normes*socio=et et de compétences*socio=uv3 solides*socio=rien en matière*socio=rien de formation*socio=et. Différents*socio=rien *socio=et mécanismes institutionnels *socio=nil peuvent permettre de fixer ces normes*socio=et et d'obtenir*socio=rien ces qualifications*socio=uv3: dans les pays*socio=ac germanophones, les normes*socio=et concernant la formation*socio=et sont fixées par les organismes*socio=ac privés*socio=et responsables*socio=uv2 de l'apprentissage*socio=uv3, alors qu'au Canada*socio=ac, en France*socio=ac et en Scandinavie, elles correspondent d'ordinaire*socio=rien aux *socio=ec1 filières professionnelles *socio=nil de l'enseignement*socio=et public*socio=et. La lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 est*socio=rien au *socio=rien premier rang des*socio=nil priorités*socio=uv4 *socio=nil pour les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Or*socio=rien, la réforme*socio=et des marchés_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien une condition*socio=rien essentielle*socio=uv4 de progrès*socio=uv1. C'est*socio=rien l'une des questions*socio=rien auxquelles l'OCDE*socio=ac s'attaquera en entreprenant un*socio=rien effort*socio=uv1 global*socio=te de recherche*socio=ec2 pour déterminer les raisons*socio=rien des progrès*socio=uv1 décevants*socio=rien réalisés dans la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 et les moyens*socio=ec1 de remédier à cet état*socio=rien de choses*socio=rien. Le programme*socio=et de réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 des marchés_du_travail*socio=ec1 adopté par les ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac prévoit le *socio=rien passage progressif,*socio=nil sur le*socio=nil moyen_terme*socio=te,*socio=nil de*socio=nil mesures*socio=et passives*socio=uv4 *socio=nil de garantie de ressources*socio=ec1, génératrices*socio=rien de dépendance*socio=uv1, à des mesures_actives*socio=et propres*socio=rien à accroître l'autonomie*socio=uv1 des individus*socio=ac et à améliorer le fonctionnement*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1. Les données sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 consacrées aux programmes*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 entre 1985 et 1990 témoignent*socio=rien d'une réorientation*socio=et des politiques*socio=et. Reste*socio=rien à voir si cette tendance*socio=ec2 se poursuivra au cas*socio=rien où la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 ne s'améliorerait pas. Les *socio=uv4 difficultés conjoncturelles *socio=nil risquent d'accentuer les rigidités*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 si rien*socio=rien n'est*socio=rien fait*socio=rien pour entreprendre des réformes*socio=et structurelles*socio=uv4. Des efforts*socio=uv1 résolus pour engager dès maintenant des réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 devraient constituer le point*socio=rien de départ*socio=rien d'une stratégie*socio=et à