*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1993 } Introduction*socio=rien des "perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1" de l'OCDE*socio=ac : 1993 CROISSANCE*socio=uv3 ET EMPLOI*socio=ec1: UN*socio=rien ROLE CLE POUR LA VALORISATION*socio=uv3 DES ressources_humaines*socio=ec1. Les perspectives*socio=te à court_terme*socio=te de l'emploi*socio=ec1 et du chômage*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac sont sombres tandis que les économies*socio=ec1 de ces pays*socio=ac entrent dans leur *socio=rien troisième année de*socio=nil faible croissance*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Une reprise modérée pourrait s'amorcer au début*socio=rien de 1994, mais le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te continuera vraisemblablement*socio=rien d'augmenter jusque dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien prochaine*socio=rien, atteignant ainsi un*socio=rien chiffre supérieur*socio=rien à 8314 pour cent*socio=rien, niveau*socio=rien le plus élevé*socio=uv4 de l'après-guerre*socio=te. En Europe*socio=ac, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 pourrait s'établir à 12 pour cent*socio=rien. L'un*socio=rien des premiers*socio=rien objectifs*socio=uv4 des gouvernements*socio=ac doit être*socio=rien d'empêcher que, par *socio=rien un effet *socio=nil de "crémaillère", la forte*socio=rien accélération*socio=ec2 conjoncturelle*socio=uv4 que connaît actuellement le chômage*socio=ec1 ne débouche *socio=rien sur un niveau de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil encore plus élevé*socio=uv4 qu'il serait impossible*socio=rien de faire baisser rapidement une fois*socio=rien que la reprise serait engagée. Comme le montre l'expérience*socio=ec2, c'est*socio=rien là un*socio=rien risque*socio=uv4 considérable*socio=rien pour de nombreux*socio=rien pays*socio=ac de l'Europe*socio=ac continentale*socio=te. Les pays_de_l'_ocde*socio=ac doivent aussi accélérer l'amélioration*socio=uv1 des connaissances*socio=ec2 et des compétences*socio=uv3 sur*socio=rien lesquelles repose leur économie*socio=ec1 pour pouvoir*socio=et faire progresser l'emploi*socio=ec1 et élever les niveaux_de_vie*socio=uv1, face*socio=rien au progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1 et à la *socio=rien nouvelle division internationale*socio=te du*socio=nil travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pour relever ces défis*socio=uv2 avec succès*socio=uv1, l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et doit exploiter la complémentarité*socio=rien entre des politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 saines*socio=uv2, visant à instaurer le climat*socio=rien voulu pour que les agents*socio=ac économiques*socio=ec1 puissent prendre des décisions*socio=rien à long_terme*socio=te en matière*socio=rien d'épargne*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1, et des politiques*socio=et structurelles*socio=uv4 propres*socio=rien à accroître la capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 et des marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien. Il *socio=rien est primordial *socio=nil que les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1, les politiques_sociales*socio=et et les politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et se renforcent mutuellement pour encourager l'activité*socio=rien. Perspectives*socio=te du marché_du_travail*socio=ec1. Le nombre*socio=rien de chômeurs*socio=ac dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac devrait atteindre 36 millions*socio=rien d'ici à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, ce qui représenterait une forte*socio=rien progression*socio=ec2 par rapport*socio=rien au creux*socio=ec2 conjoncturel*socio=uv4 de 1990 où le nombre*socio=rien de sans-emploi*socio=ac s'établissait à 241/2 millions*socio=rien. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 pour la zone_de_l'_ocde*socio=te, soit 81/4 pour cent*socio=rien, correspondrait alors au chiffre le plus élevé*socio=uv4 de l'après-guerre*socio=te enregistré en 1983. Faire reculer le chômage*socio=ec1 est*socio=rien donc désormais un*socio=rien objectif*socio=uv4 primordial*socio=rien des gouvernements*socio=ac des pays_de_l'_ocde*socio=ac. Un*socio=rien signe encourageant apparaît néanmoins dans ces sombres perspectives*socio=te: on s'attend, dans la zone_de_l'_ocde*socio=te, à une lente*socio=rien reprise de l'emploi*socio=ec1 à compter du *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de cette année*socio=rien qui refléterait essentiellement la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 intervenue en amérique_du_nord*socio=ac et au Japon*socio=ac. L'Italie*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac devraient aussi enregistrer une certaine*socio=rien croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1. La principale*socio=rien région*socio=te qui, dans l'ensemble*socio=rien, resterait en *socio=rien mauvaise posture *socio=nil serait, semble-t-il, l'Europe*socio=ac continentale*socio=te. Il ne faut pas compter sur*socio=rien une reprise généralisée dans la zone_de_l'_ocde*socio=te avant la fin*socio=rien de cette année*socio=rien ou le début*socio=rien de l'année*socio=rien prochaine*socio=rien, mais nul*socio=rien ne sait quand elle s'amorcera. Même si une reprise se produit*socio=rien comme prévu, il faudra du temps*socio=rien pour qu'elle se traduise par *socio=rien un reflux du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac: les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac ne laissent espérer une lente*socio=rien décrue du chômage*socio=ec1 que pour le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1994. La situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien d'autant plus grave*socio=rien que l'accélération*socio=ec2 conjoncturelle*socio=uv4 que connaît actuellement le chômage*socio=ec1 s'ajoute à un*socio=rien chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 déjà élevé*socio=uv4. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, le reflux*socio=rien du chômage*socio=ec1 lors*socio=rien de la phase*socio=te d'expansion*socio=ec2 n'a pas été*socio=rien suffisamment marqué pour faire retomber les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 aux niveaux*socio=rien les plus bas*socio=rien observés lors*socio=rien du cycle*socio=te précédent*socio=rien. Cet effet*socio=rien de "crémaillère" - caractérisé par une forte*socio=rien montée du chômage*socio=ec1 en période*socio=te de récession*socio=ec2, suivie d'un*socio=rien timide recul*socio=rien durant plusieurs années*socio=rien d'expansion*socio=ec2 - transparaît aussi dans le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te (voir chapitre*socio=rien 3). Bien*socio=rien que la proportion*socio=rien de chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te dans la masse*socio=ec1 totale*socio=rien de chômeurs*socio=ac ait diminué dans plusieurs pays*socio=ac à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, elle était plus forte*socio=rien en 1990 qu'en 1983 dans plusieurs pays*socio=ac, surtout en Europe*socio=ac. Le chômage*socio=ec1 persistant*socio=rien des jeunes*socio=ac *socio=rien est un *socio=nil autre signe de *socio=uv4 difficultés structurelles *socio=nil - il est*socio=rien irréductiblement élevé*socio=uv4 dans beaucoup de pays*socio=ac et a progressé dans certains pendant la *socio=te phase actuelle de*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de l'activité*socio=rien, malgré l'atténuation*socio=rien des effets*socio=rien du baby boom*socio=ec2. Le chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et *socio=rien persistant est *socio=nil le signe le plus visible*socio=rien d'un*socio=rien sous-emploi*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac. Mais le chômage*socio=ec1 n'est*socio=rien pas, en soi*socio=rien, *socio=rien un indicateur global*socio=te *socio=nil de ce phénomène*socio=rien et pour définir*socio=rien des politiques*socio=et, il faut prendre en compte*socio=rien plusieurs autres indicateurs*socio=ec1 du comportement*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, le chômage*socio=ec1 mesuré paraîtrait nettement plus important*socio=rien si l'on tenait compte*socio=rien des travailleurs*socio=ac découragés (chapitre*socio=rien 1). De même, des mesures*socio=et incitant les travailleurs*socio=ac à prendre une retraite*socio=ec1 anticipée ont pour effet*socio=rien de réduire l'activité*socio=rien des *socio=ac travailleurs âgés.*socio=nil Les*socio=nil mesures*socio=et du*socio=nil non-emploi*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil évoquées dans les Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de 1992, sont donc d'importants*socio=rien indicateurs*socio=ec1 pour l'élaboration*socio=rien des politiques*socio=et. Pour évaluer le comportement*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1, il est*socio=rien également important*socio=rien de considérer deux tendances*socio=ec2 qui concernent la qualité*socio=rien et la nature*socio=rien des emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien. D'une part*socio=rien, les disparités*socio=uv1 de gains*socio=ec1 se sont apparemment accentuées pendant les années*socio=rien 80 par rapport*socio=rien aux années*socio=rien 70 dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, surtout au Royaume-uni*socio=ac et aux États-unis*socio=ac (chapitre*socio=rien 5). Aux États-unis*socio=ac, la forte*socio=rien progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 durant la dernière*socio=rien décennie*socio=te s'est*socio=rien accompagnée d'une baisse*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 des travailleurs*socio=ac les plus faiblement rémunérés. On se demande*socio=rien donc avec inquiétude*socio=rien s'il n'est*socio=rien possible*socio=rien d'améliorer les *socio=rien résultats sur le*socio=nil plan *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 qu'au prix*socio=ec1 de bas*socio=rien salaires*socio=ec1 qui risquent de créer une classe*socio=rien de travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2. D'autre part*socio=rien, les emplois*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 et temporaires*socio=rien représentaient une *socio=rien proportion importante des*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil créés dans les années*socio=rien 80, surtout en Europe*socio=ac. *socio=rien Bon nombre *socio=nil de ces emplois*socio=ec1 peuvent, directement ou indirectement*socio=rien, déboucher sur*socio=rien des *socio=rien carrières intéressantes *socio=nil ou offrir de bonnes*socio=rien perspectives*socio=te pour l'avenir*socio=te et correspondent manifestement à l'évolution*socio=rien des besoins*socio=uv1 des employeurs*socio=ac et des préférences*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac. Mais il est*socio=rien à craindre que certains offrent une sécurité_d'_emploi*socio=ec1 et de revenu*socio=ec1 insuffisante*socio=uv4 par rapport*socio=rien aux normes*socio=et et ne conduisent pas toujours à des carrières*socio=rien gratifiantes. Entre 20 et 30 pour cent*socio=rien des travailleurs*socio=ac à temps_partiel*socio=ec1, par exemple*socio=rien, préféreraient occuper un*socio=rien emploi*socio=ec1 à temps_complet, mais ne peuvent en trouver; dans certains pays*socio=ac d'Europe*socio=ac, la proportion*socio=rien de travailleurs*socio=ac temporaires*socio=rien à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 permanent*socio=te atteint 60 à 80 pour cent*socio=rien (chapitre*socio=rien 1). Enjeux*socio=rien des *socio=et politiques gouvernementales et*socio=nil réactions*socio=rien *socio=nil à la situation*socio=rien actuelle*socio=te. Face*socio=rien à une croissance*socio=uv3 inférieure*socio=rien au taux*socio=rien tendanciel*socio=ec2 et à la montée du chômage*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac des pays_de_l'_ocde*socio=ac doivent relever *socio=rien un double défi*socio=uv2 *socio=nil pour améliorer le comportement*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1. D'une part*socio=rien, ils doivent empêcher que, par *socio=rien un effet *socio=nil de "crémaillère", l'accélération*socio=ec2 récente*socio=rien et attendue du chômage*socio=ec1 ne débouche *socio=rien sur un chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 une*socio=nil fois *socio=nil qu'une reprise se sera amorcée - comme cela s'est*socio=rien produit*socio=rien au cours*socio=rien des trois derniers*socio=rien cycles*socio=te, en particulier*socio=rien en Europe*socio=ac. D'autre part*socio=rien, ils doivent, à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te, faciliter la réorientation*socio=et des structures*socio=ec1 de production*socio=ec1 déjà entreprise*socio=ac dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac - sous l'influence, notamment, des mutations*socio=ec2 technologiques*socio=ec1 et de l'intégration*socio=uv1 croissante*socio=rien des marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien et des marchés*socio=ec1 de facteurs*socio=rien dans le monde*socio=te - en abandonnant les emplois*socio=ec1 peu qualifiés*socio=uv4 et à bas*socio=rien salaires*socio=ec1 au profit*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1 hautement qualifiés*socio=uv4 et à salaires*socio=ec1 élevés*socio=uv4. Pour relever ces défis*socio=uv2, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de concevoir les politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 et les politiques*socio=et structurelles*socio=uv4 dans une *socio=rien optique cohérente *socio=nil en s'efforçant de tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et possible*socio=rien de leurs complémentarités. Les politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 doivent instaurer *socio=rien un climat non*socio=nil inflationniste*socio=ec2 et*socio=nil prévisible*socio=uv4 *socio=nil afin que les responsables*socio=uv2 de la fixation*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, les investisseurs*socio=ac et les épargnants*socio=ac puissent tous prendre des décisions*socio=rien à long_terme*socio=te favorables*socio=ec2 à la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Dans un*socio=rien tel climat*socio=rien, il sera plus facile*socio=rien de trouver un*socio=rien consensus*socio=uv1 en faveur*socio=rien de la mise en *socio=rien oeuvre rapide des*socio=nil réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 *socio=nil qui s'imposent. De leur côté*socio=rien, les réformes*socio=et structurelles*socio=uv4 peuvent renforcer les effets*socio=rien des politiques*socio=et macro-économiques*socio=ec1 en améliorant la flexibilité*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 et des marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien. C'est*socio=rien par des réformes*socio=et réalisées en synergie*socio=uv3 que pourra se créer *socio=rien un cercle "*socio=nil vertueux*socio=uv2"*socio=nil propice *socio=nil à de *socio=rien meilleurs résultats sur le*socio=nil plan économique*socio=ec1 *socio=nil et dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. L'une des conditions*socio=ec1 essentielles*socio=uv4 de ce cercle*socio=rien vertueux*socio=uv2 est*socio=rien l'élaboration*socio=rien d'une stratégie*socio=et globale*socio=rien de valorisation*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1. Une stratégie*socio=et bien*socio=rien structurée et appliquée avec succès*socio=uv1 contribuerait à améliorer les performances*socio=uv3 à plusieurs égards*socio=rien: - elle compenserait les *socio=ec2 pressions inflationnistes lors*socio=rien *socio=nil de la phase*socio=te de reprise en atténuant les inadéquations*socio=uv3 et les pénuries*socio=ec2 de personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4; - elle aiderait les chômeurs*socio=ac, en particulier*socio=rien les principaux*socio=rien groupes*socio=ac cibles que constituent notamment les jeunes*socio=ac et les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te, à soutenir la concurrence*socio=ec1 pour l'obtention*socio=rien d'un*socio=rien emploi*socio=ec1; et - elle préparerait le terrain*socio=rien à une amélioration*socio=uv1 constante*socio=rien des compétences*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac. Une telle stratégie*socio=et présente*socio=rien plusieurs facettes interdépendantes*socio=uv4 parmi lesquelles figurent les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1, les politiques_sociales*socio=et et les politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et qui sont évoquées ci-après. Politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1. Le *socio=rien Cadre nouveau *socio=nil pour les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 - approuvé par les ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac en 1992 - propose que les ressources*socio=ec1 soient progressivement*socio=rien détournées des mesures*socio=et passives*socio=uv4 de garantie de revenu*socio=ec1 au profit*socio=ec1 de mesures_actives*socio=et visant trois grands*socio=rien objectifs*socio=uv4 - mobiliser les ressources*socio=ec1 en main-d'_oeuvre*socio=ac, développer les compétences*socio=uv3 liées à l'emploi*socio=ec1 et favoriser le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1.*socio=nil D'*socio=nil après une*socio=nil théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1,*socio=nil des*socio=nil politiques*socio=et actives*socio=uv4 *socio=nil peuvent faire reculer le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 en exerçant essentiellement deux actions*socio=rien. D'une part*socio=rien, elles peuvent donner aux "candidats*socio=ac à l'embauche*socio=ec1" (c'est-à-dire aux chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te et aux personnes*socio=ac en quête d'un*socio=rien premier*socio=rien travail*socio=ec1) de meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1 de soutenir la concurrence*socio=ec1 pour l'obtention*socio=rien d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 et affaiblir ainsi le pouvoir*socio=et de négociation*socio=et des travailleurs*socio=ac "intégrés" aux entreprises*socio=ac dans le processus*socio=te de formation*socio=et des salaires*socio=ec1. D'autre part*socio=rien, elles peuvent favoriser une meilleure*socio=rien adéquation*socio=uv1 entre les demandes*socio=et d'emploi*socio=ec1 et les *socio=rien postes disponibles.*socio=nil Des*socio=nil éléments d'*socio=nil information *socio=nil limités sont présentés dans le chapitre*socio=rien 2 à l'appui*socio=rien de ces hypothèses*socio=ec2. Mais il *socio=rien est difficile *socio=nil de mesurer pleinement les effets*socio=rien macro-économiques*socio=ec1 des politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1, faute de données et en raison*socio=rien de la difficulté*socio=uv4 d'établir de *socio=rien solides relations de*socio=nil cause à*socio=nil effet *socio=nil entre ces politiques*socio=et et les *socio=rien résultats sur le*socio=nil plan *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. On possède davantage d'indications*socio=rien quant aux effets*socio=rien de toute une gamme*socio=rien de mesures_actives*socio=et sur*socio=rien les chances*socio=rien des bénéficiaires*socio=ac de retrouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 et sur*socio=rien leurs perspectives*socio=te de gains*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 2). *socio=rien Un bilan des*socio=nil études*socio=ec2 d'*socio=nil évaluation*socio=ec2 des*socio=nil programmes*socio=et *socio=nil révèle que plusieurs grands*socio=rien programmes*socio=et en faveur*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 ont contribué à améliorer les perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1 et de gains*socio=ec1 des participants*socio=ac. Très souvent, les programmes*socio=et qui ont donné de *socio=rien bons résultats *socio=nil étaient axés sur*socio=rien des catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac particulières*socio=rien ou étaient conçus pour traiter des problèmes*socio=uv4 particuliers*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. C'est*socio=rien le cas*socio=rien notamment des programmes*socio=et de formation*socio=et. Certains programmes*socio=et moins ciblés auraient donné des résultats*socio=rien moins satisfaisants*socio=uv4: c'est*socio=rien le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, des programmes*socio=et de formation*socio=et proposés à l'ensemble*socio=rien des chômeurs*socio=ac. Certains des résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 le plus fréquemment signalés étaient ceux des programmes*socio=et de placement*socio=ec1 et de conseil*socio=rien plus intensifs*socio=rien destinés à encourager les chômeurs*socio=ac à faire preuve*socio=ec2 d'efficacité*socio=uv3 dans la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1. Ces actions*socio=rien se sont révélées très efficaces*socio=uv4 par rapport*socio=rien à leur coût*socio=ec1, surtout lorsqu'elles visaient certains groupes*socio=ac, par exemple*socio=rien, les travailleurs*socio=ac touchés par des fermetures*socio=ec1 d'usines*socio=ec1 ou les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te. Des effets*socio=rien "d'inertie" peuvent *socio=rien être associés *socio=nil à tous les programmes*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 - en ce sens*socio=rien que les résultats*socio=rien que ces programmes*socio=et sont censés*socio=rien favoriser sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 se seraient produits*socio=rien de toute façon*socio=rien - et ces effets*socio=rien sont particulièrement prononcés dans le cas*socio=rien de certains programmes*socio=et de création_d'_emplois*socio=ec1, en particulier*socio=rien ceux qui comportent des aides*socio=uv1 à l'embauche*socio=ec1. Il est*socio=rien cependant possible*socio=rien d'atténuer les déperditions en liant ces aides*socio=uv1 au renforcement*socio=ec2 des effectifs*socio=rien ou en les destinant à certains groupes*socio=ac. D'après*socio=rien ce qu'on a pu observer depuis quelques années*socio=rien, la réalité*socio=ec2 ne correspond pas à la théorie*socio=ec2 pour ce qui est*socio=rien de la réorientation*socio=et, dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et consacrées jusqu'alors à des mesures*socio=et passives*socio=uv4 de garantie de revenu*socio=ec1 au profit*socio=ec1 de mesures_actives*socio=et. La mise en oeuvre*socio=rien de mesures_actives*socio=et n'a que faiblement progressé jusqu'ici. Elle a été*socio=rien inévitablement freinée par la récession*socio=ec2 actuelle*socio=te. Seuls*socio=rien quelques pays*socio=ac ont réaffecté une *socio=rien part appréciable *socio=nil de leurs ressources*socio=ec1 à des mesures_actives*socio=et. Celles-ci, on l'a constaté, ont eu des effets*socio=rien positifs*socio=uv4, mais elles sont ralenties par des difficultés*socio=uv4 dans la conception*socio=et et la mise en oeuvre*socio=rien des programmes*socio=et et elles ne sont pas bien*socio=rien intégrées à d'autres actions*socio=rien. Les possibilités*socio=rien qu'offrent ces mesures*socio=et n'ont pas encore été*socio=rien pleinement exploitées. Cohérence*socio=uv3 des politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et des politiques_sociales*socio=et. Les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et les politiques_sociales*socio=et ont souvent été*socio=rien perçues comme couvrant par nature*socio=rien des domaines*socio=rien séparés. Or*socio=rien, dans la pratique*socio=rien, les programmes*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 ont très souvent, au moins par certains aspects*socio=rien, une dimension*socio=rien sociale*socio=et et les programmes_sociaux*socio=et influent presque toujours, d'une manière*socio=rien ou d'une autre, sur*socio=rien la structure*socio=ec1 d'incitation*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, le régime*socio=et de prestations*socio=et de chômage*socio=ec1, au lieu*socio=rien de se borner à assurer une garantie temporaire*socio=rien de revenu*socio=ec1 aux demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1 en attendant qu'ils se réinsèrent sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, est*socio=rien aussi devenu un*socio=rien soutien*socio=uv3 financier*socio=ec1 à long_terme*socio=te. La durée*socio=te prolongée et parfois pratiquement indéfinie de prestations*socio=et de chômage*socio=ec1 a dans certains pays*socio=ac accru la proportion*socio=rien de chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te (chapitre*socio=rien 3). Or*socio=rien, ce type*socio=rien de chômage*socio=ec1 *socio=rien est un *socio=nil piège: ceux qui s'y laissent prendre se trouvent marginalisés et leur recherche*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 n'est*socio=rien pas suffisamment efficace*socio=uv4 pour modérer les revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac occupés. Ces *socio=rien effets secondaires négatifs des*socio=nil régimes*socio=et de*socio=nil prestations*socio=et de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil finissent par être*socio=rien coûteux*socio=ec2 à la fois*socio=rien pour les chômeurs*socio=ac eux-mêmes et pour la société*socio=ac dans son ensemble*socio=rien. Il serait plus constructif*socio=uv2 d'adopter une démarche*socio=rien garantissant aux chômeurs*socio=ac qui restent sans travail*socio=ec1 au-delà d'un*socio=rien *socio=rien certain laps de*socio=nil temps l'*socio=nil accès*socio=uv1 *socio=nil à une activité*socio=rien - une formation*socio=et ou un*socio=rien emploi*socio=ec1 subventionné dans le secteur_privé*socio=et ou le secteur_public*socio=et - qui permette de les réinsérer dans la vie_professionnelle*socio=ec1. Certains pays*socio=ac évoquent déjà des sanctions*socio=et administratives*socio=rien pour encourager les chômeurs*socio=ac à répondre davantage à de telles offres*socio=rien. *socio=rien Un élément majeur *socio=nil de la conception*socio=et des programmes*socio=et est*socio=rien la détermination*socio=rien du *socio=rien niveau moyen de*socio=nil rémunération*socio=ec1 *socio=nil versée aux participants*socio=ac. Celui-ci varie beaucoup selon le programme*socio=et, mais en le fixant, il importe de veiller à ce qu'il ne soit pas trop généreux*socio=uv2 par rapport*socio=rien aux prestations*socio=et de chômage*socio=ec1 ou aux *socio=ec1 gains moyens des*socio=nil salariés*socio=ac.*socio=nil Le*socio=nil but*socio=rien doit*socio=nil être*socio=rien *socio=nil d'encourager les participants*socio=ac à chercher un*socio=rien emploi*socio=ec1 et de maintenir sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 une pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2. Une autre *socio=rien interaction importante *socio=nil entre les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et les politiques_sociales*socio=et est*socio=rien celle de la fiscalité*socio=et et des transferts_sociaux*socio=et, qui dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac engendre un*socio=rien "piège de la dépendance*socio=uv1" en créant des situations*socio=rien dans lesquelles un*socio=rien effort*socio=uv1 supplémentaire*socio=rien de travail*socio=ec1 aboutit à une augmentation*socio=ec2 trop faible*socio=rien (voir nulle*socio=rien) du revenu*socio=ec1 net*socio=rien (après*socio=rien impôt*socio=et) dans la mesure*socio=rien où le supplément*socio=rien de gains*socio=ec1 *socio=rien brut est *socio=nil largement (sinon intégralement) annulé par le *socio=rien jeu conjugué du*socio=nil taux marginal d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil et de la réduction*socio=ec2 (ou de la perte*socio=ec2 totale*socio=rien) des *socio=et prestations sociales.*socio=nil Un*socio=rien autre*socio=nil *socio=rien exemple est *socio=nil celui du financement*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et par des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 assis sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et imposés aux employeurs*socio=ac d'une part*socio=rien et aux salariés*socio=ac d'autre part*socio=rien. Cette taxation*socio=et de l'utilisation*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac risque*socio=uv4 de se traduire par *socio=rien un recul *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 et une aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1. L'observation*socio=ec2 empirique*socio=ec2 ne donne pas de *socio=rien réponse claire sur le*socio=nil point de*socio=nil savoir *socio=nil s'il *socio=rien est vrai *socio=nil que ces prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 ont pour effet*socio=rien à long_terme*socio=te d'aggraver le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4, mais il est*socio=rien en revanche patent qu'ils l'aggravent à court*socio=rien et à moyen_terme*socio=te. Par ailleurs*socio=rien, il apparaît que la structure*socio=ec1 actuelle*socio=te des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 dissuade*socio=rien les entreprises*socio=ac de recruter des travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4, à bas*socio=rien salaires*socio=ec1. Il importe dans ces conditions*socio=ec1 de s'interroger sérieusement sur*socio=rien les possibilités*socio=rien de ne plus financer les dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et par des prélèvements*socio=ec1 obligatoires*socio=uv2 assis sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 mais par d'autres impôts*socio=et ayant des effets*socio=rien moins *socio=rien négatifs sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil *socio=et réglementations officielles *socio=nil concernant l'embauche*socio=ec1 et le licenciement*socio=ec1 sont motivées par le désir*socio=uv1 de protéger les travailleurs*socio=ac contre les licenciements*socio=ec1 abusifs et les compressions*socio=et d'effectifs*socio=rien. Mais ces réglementations*socio=et, en particulier*socio=rien le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 des licenciements*socio=ec1, ont aussi d'autres *socio=rien effets sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil On considère souvent qu'en élevant les coûts*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac, elles ont tendance*socio=ec2 à réduire les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1. En effet*socio=rien, l'argument avancé est*socio=rien que si les coûts*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 sont trop élevés*socio=uv4, les employeurs*socio=ac risquent d'avoir une politique*socio=et d'embauche*socio=ec1 exagérément prudente*socio=uv2 vis-à-vis des chômeurs*socio=ac ou des travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 ou peu expérimentés. Il subsiste une grande*socio=rien incertitude*socio=uv3 quant à la relation*socio=rien entre les coûts*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et les niveaux*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Il existe cependant des données qui montrent que la rigueur*socio=uv3 de la législation*socio=et de protection*socio=et de l'emploi*socio=ec1 (mesurée notamment par le montant*socio=ec1 des indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et le délai*socio=rien de préavis*socio=rien) présente*socio=rien dans certains pays*socio=ac une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 avec le taux*socio=rien et la fréquence*socio=rien du chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te (voir le chapitre*socio=rien 3). Dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac méridionale, les coûts*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te sont tous deux relativement élevés*socio=uv4 par rapport*socio=rien aux normes*socio=et internationales*socio=te. Cette relation*socio=rien donne à penser qu'il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de revoir les avantages*socio=rien et les coûts*socio=ec1 de la législation*socio=et relative*socio=rien à la protection*socio=et de l'emploi*socio=ec1. Ces exemples*socio=rien montrent bien*socio=rien qu'il est*socio=rien faux de considérer les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et les politiques_sociales*socio=et comme distinctes*socio=rien par nature*socio=rien. En effet*socio=rien, les politiques*socio=et les plus efficaces*socio=uv4 sont celles où les dispositions*socio=et à caractère*socio=rien social*socio=et et les incitations*socio=uv3 visant le marché_du_travail*socio=ec1, loin*socio=rien de s'affaiblir, se renforcent mutuellement. Il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 d'éviter que les politiques_sociales*socio=et n'introduisent des rigidités*socio=uv3 *socio=rien inutiles sur les*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=nil si elles n'atteignent pas leurs *socio=uv4 objectifs fondamentaux de*socio=nil distribution*socio=rien *socio=nil dans des *socio=rien proportions suffisantes *socio=nil pour justifier les pertes*socio=ec2 d'efficience*socio=uv3 qu'elles suscitent. En règle*socio=et générale*socio=rien, les politiques*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1 et les politiques_sociales*socio=et qui donnent les *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil sont celles qui se conjuguent pour renforcer et favoriser l'activité*socio=rien en maintenant les incitations*socio=uv3 au travail*socio=ec1. Quel que soit, dans une société*socio=ac, le degré*socio=rien de réussite*socio=uv1 de ces politiques*socio=et, il y aura néanmoins toujours des individus*socio=ac incapables*socio=rien de se procurer par le travail*socio=ec1 un*socio=rien revenu*socio=ec1 décent. Toutes les sociétés_modernes assurent ne serait-ce qu'un*socio=rien *socio=rien niveau minimum de*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil et de protection_sociale*socio=et. Dans certains cas*socio=rien, des aides*socio=uv1 temporaires*socio=rien ou même permanentes*socio=te (dans le cas*socio=rien des handicapés*socio=ac par exemple*socio=rien) peuvent s'avérer nécessaires*socio=rien pour y parvenir. Politiques*socio=et d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et. Seule*socio=rien une main-d'_oeuvre*socio=ac bien*socio=rien formée et très adaptable peut offrir les moyens*socio=ec1 de faire face*socio=rien au changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 et est*socio=rien à même de saisir les *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil emploi*socio=ec1 à*socio=nil haut salaire*socio=ec1 *socio=nil créées par le progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1. Une réforme_systémique doit viser à une plus grande*socio=rien cohérence*socio=uv3 entre les divers éléments*socio=rien du système_d'_éducation: *socio=rien un bon enseignement*socio=et initial *socio=nil qui fournisse la *socio=rien base nécessaire *socio=nil pour acquérir *socio=rien un niveau supérieur d'*socio=nil instruction *socio=nil et de formation*socio=et; des liens*socio=rien plus étroits*socio=rien entre les études*socio=ec2 théoriques*socio=rien et la formation_professionnelle*socio=et; une meilleure*socio=rien circulation*socio=ec2 de l'information*socio=rien entre les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et et le monde*socio=te du travail*socio=ec1; enfin, une formation*socio=et permanente*socio=te par le perfectionnement*socio=rien et le recyclage*socio=et des adultes*socio=ac. Les politiques*socio=et relatives*socio=rien à l'instruction*socio=rien de base*socio=rien doivent viser à élever le niveau*socio=rien des élèves*socio=ac, à éviter les sorties prématurées du système_scolaire*socio=et et à améliorer les résultats*socio=rien des élèves*socio=ac en difficulté*socio=uv4. Les études*socio=ec2 théoriques*socio=rien doivent voir leur champ*socio=rien élargi et être*socio=rien orientées davantage vers le travail*socio=ec1 et la vie_active*socio=ec1. En même temps*socio=rien, pour les élèves*socio=ac qui ont entrepris des études*socio=ec2 professionnelles*socio=ec1, il faut mettre davantage l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'acquisition*socio=rien de connaissances*socio=ec2 et de compétences*socio=uv3 générales*socio=rien pour compléter les qualifications*socio=uv3 plus spécifiquement*socio=rien professionnelles*socio=ec1. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac connaissent des problèmes*socio=uv4 majeurs*socio=rien de passage*socio=rien de l'école*socio=et à la vie_active*socio=ec1, encore que certains sachent bien*socio=rien exploiter les systèmes*socio=rien d'apprentissage*socio=uv3, les partenariats*socio=uv3 et autres types de liens*socio=rien entre les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et et les employeurs*socio=ac. Des efforts*socio=uv1 importants*socio=rien sont indispensables*socio=uv4 pour améliorer ces *socio=rien liens grâce *socio=nil à des mécanismes*socio=et permettant de mieux faire circuler les informations*socio=rien et les compétences*socio=uv3 entre l'école*socio=et et le monde*socio=te du travail*socio=ec1. L'enseignement*socio=et et le développement*socio=uv3 des compétences*socio=uv3 incombent à la fois*socio=rien au secteur_privé*socio=et et aux responsables*socio=uv2 de l'éducation*socio=et et du marché_du_travail*socio=ec1. Les entre prises*socio=rien jouent *socio=rien un rôle capital*socio=ec1 *socio=nil dans le développement*socio=uv3 des compétences*socio=uv3, mais les travail*socio=ec1 leurs restant libres*socio=uv2 d'offrir ensuite ces compétences*socio=uv3 à d'autres employeurs*socio=ac, certaines*socio=rien entreprises*socio=ac peuvent hésiter à assurer leur formation*socio=et. En même temps*socio=rien, la réduction*socio=ec2 des disparités*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 risque*socio=uv4 de décourager les travailleurs*socio=ac d'investir dans l'amélioration*socio=uv1 de leurs compétences*socio=uv3. Aussi les marchés*socio=ec1 ne suscitent-ils pas toujours l'investissement*socio=ec1 qu'il faudrait dans ce domaine*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent aider à remédier à ces imperfections*socio=rien en encourageant davantage les travailleurs*socio=ac aussi bien*socio=rien que les entreprises*socio=ac à investir dans la formation*socio=et. Ainsi, la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien cadre*socio=rien d'évaluation*socio=ec2 et de reconnaissance*socio=uv1 des qualifications*socio=uv3 acquises*socio=rien et de *socio=ec1 structures salariales suffisamment*socio=nil souples*socio=uv4 *socio=nil pour permettre de récompenser l'acquisition*socio=rien de nouvelles*socio=rien compétences*socio=uv3 accroîtra les incitations*socio=uv3 du côté*socio=rien des travailleurs*socio=ac. D'autre part*socio=rien, l'instauration*socio=rien de mécanismes*socio=et garantissant que la *socio=ec1 valeur économique des*socio=nil qualifications*socio=uv3 *socio=nil et le caractère*socio=rien d'investissement*socio=ec1 de la formation*socio=et se reflètent en tant que valeurs*socio=ec1 d'actif*socio=ec1 dans les comptes*socio=rien des entreprises*socio=ac améliorera les incitations*socio=uv3 du côté*socio=rien des employeurs*socio=ac. On a de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de penser que l'_offre*socio=ec1 de formation*socio=et *socio=rien qualifiante est *socio=nil liée à la durée*socio=te de la relation*socio=rien entre l'entreprise*socio=ac et le travailleur*socio=ac (chapitre*socio=rien 4). Une rotation*socio=ec1 trop rapide*socio=rien des *socio=rien effectifs est de*socio=nil nature *socio=nil à réduire le stock*socio=ec1 de compétences*socio=uv3 propres*socio=rien à l'entreprise*socio=ac, à dissuader les employeurs*socio=ac d'investir dans la formation*socio=et et à rompre la continuité*socio=uv1 nécessaire*socio=rien à un*socio=rien processus*socio=te d'apprentissage*socio=uv3 dans l'entreprise*socio=ac. Les disparités*socio=uv1 sont très grandes*socio=rien entre les pays*socio=ac du point*socio=rien de vue*socio=rien de l'ancienneté*socio=ec1 moyenne*socio=rien dans l'emploi*socio=ec1; les pays*socio=ac où la relation*socio=rien entre l'employeur*socio=ac et le salarié*socio=ac est*socio=rien d'assez longue*socio=rien durée*socio=te sont aussi ceux où les jeunes*socio=ac ont de *socio=rien bonnes chances *socio=nil de recevoir une formation*socio=et assez poussée. Les travailleurs*socio=ac qui ont fait*socio=rien des études*socio=ec2 post-secondaires restent en moyenne*socio=rien plus longtemps dans un*socio=rien emploi*socio=ec1 que les travailleurs*socio=ac moins bien*socio=rien formés, et les branches*socio=rien d'activité*socio=rien où la formation*socio=et *socio=rien est meilleure *socio=nil conservent généralement leurs travailleurs*socio=ac plus longtemps. Cette corrélation*socio=ec2 générale*socio=rien entre la durée*socio=te de la formation*socio=et et l'ancienneté*socio=ec1 moyenne*socio=rien dans l'emploi*socio=ec1, observée tant au niveau*socio=rien des branches*socio=rien d'activité*socio=rien qu'au niveau*socio=rien des pays*socio=ac, donne à penser qu'une stratégie*socio=et destinée à encourager la formation*socio=et assurée par l'entreprise*socio=ac devrait chercher à favoriser l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien lien*socio=rien plus durable*socio=uv4 entre travailleurs*socio=ac et entreprises*socio=ac, ce qui serait avantageux*socio=rien pour les deux parties*socio=rien. Stratégie*socio=et de croissance*socio=uv3 et d'emploi*socio=ec1. Nous avons souligné dans cet éditorial*socio=rien le rôle*socio=rien d'une stratégie*socio=et globale*socio=rien de valorisation*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 intégrée dans *socio=rien un ensemble de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil visant à améliorer la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Étant donné la nature*socio=rien des problèmes*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1 que nous venons de décrire, même les mieux conçues des mesures*socio=et de valorisation*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 ne pourraient apporter qu'une *socio=rien réponse partielle.*socio=nil Compte *socio=nil tenu de la complexité*socio=rien des problèmes*socio=uv4, l'Organisation*socio=ac s'emploie actuellement à élaborer, à la demande*socio=ec1 de son Conseil*socio=ac au niveau*socio=rien des ministres*socio=ac, une stratégie*socio=et globale*socio=rien permettant de promouvoir une croissance*socio=uv3 et un*socio=rien emploi*socio=ec1 durables*socio=uv4 pour les années*socio=rien 90. ce travail*socio=rien, qui doit être*socio=rien achevé en 1994, devra envisager des mesures*socio=et dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil domaines,*socio=nil *socio=nil outre ceux évoqués plus haut*socio=rien, notamment: la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 et en particulier*socio=rien le rôle*socio=rien qu'elle joue pour créer *socio=rien un climat stable*socio=uv4 favorable*socio=ec2 aux*socio=nil décisions du*socio=nil secteur_privé*socio=et;*socio=nil *socio=nil la mise au point*socio=rien et la diffusion*socio=rien d'innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 en tant que *socio=rien source principale de*socio=nil nouveaux emplois*socio=ec1 hautement*socio=nil qualifiés*socio=uv4;*socio=nil la*socio=nil concurrence*socio=ec1,*socio=nil aussi*socio=nil bien nationale*socio=te qu'*socio=nil internationale*socio=te,*socio=nil *socio=nil en tant que moteur*socio=uv4 principal*socio=rien du développement*socio=uv3, de l'introduction*socio=rien et de la diffusion*socio=rien des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1; la flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 en tant que moyen*socio=rien d'élargir les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1; enfin, l'encouragement*socio=uv4 de l'entreprenariat*socio=uv3 privé*socio=et, en particulier*socio=rien de la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien ou de la transformation*socio=ec2 d'entreprises*socio=ac existantes*socio=rien, afin de tirer profit*socio=ec1 des *socio=rien nouvelles possibilités technologiques*socio=ec1 *socio=nil et de créer des emplois*socio=ec1 viables*socio=uv4.