*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1994 } Introduction*socio=rien des "perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1" de l'OCDE*socio=ac : 1994 CRÉER DES EMPLOIS*socio=ec1 VIABLES*socio=uv4 ET PRODUCTIFS*socio=uv4. La reprise qui s'est*socio=rien amorcée depuis quelque temps*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac, au Royaume-uni*socio=ac, en Australie*socio=ac et en Nouvelle-zélande*socio=ac devrait gagner la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac dans le courant*socio=rien de 1994; en Europe*socio=ac et au Japon*socio=ac, elle a peu de chances*socio=rien dans l'immédiat*socio=rien d'être*socio=rien très vigoureuse*socio=rien. En dépit*socio=rien de cette amélioration*socio=uv1 des perspectives*socio=te économiques*socio=ec1, l'année*socio=rien 1994 verra le chômage*socio=ec1 atteindre des niveaux*socio=rien records*socio=ec2 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te qui comptera 35 millions*socio=rien de personnes_sans_emploi*socio=ac (ce qui représente *socio=rien un taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil de 8 1/2 pour cent*socio=rien), soit 10 millions*socio=rien de plus qu'en 1990. De fait*socio=rien, l'Europe*socio=ac doit s'attendre à une progression*socio=ec2 continue*socio=rien du chômage*socio=ec1 en 1995, tandis que pour l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te, on ne prévoit qu'un*socio=rien *socio=rien modeste recul du*socio=nil nombre des*socio=nil chômeurs*socio=ac *socio=nil qui devrait s'établir à 34 1/2 millions*socio=rien au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1995. Un*socio=rien chômage*socio=ec1 d'une telle ampleur*socio=rien impose des coûts*socio=ec1 inacceptables*socio=rien dans la mesure*socio=rien où il entraîne un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 de ressources_humaines*socio=ec1 et économiques*socio=ec1 et *socio=rien est source de*socio=nil détresse.*socio=nil *socio=nil En outre, le *socio=rien nombre total de*socio=nil chômeurs*socio=ac n'*socio=nil est *socio=nil qu'une facette du problème*socio=uv4. La composition*socio=rien démographique*socio=ec1 du chômage*socio=ec1 et sa durée*socio=te sont aussi très préoccupantes*socio=uv4. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac sont de 2 à 3 fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 que ceux des adultes*socio=ac. Même si les jeunes*socio=ac ont été*socio=rien moins nombreux*socio=rien à se présenter sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 durant les années*socio=rien 80 que dans les années*socio=rien 70, leur situation*socio=rien au regard*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 ne semble guère s'être*socio=rien réellement améliorée. Dans certains pays*socio=ac, c'est*socio=rien surtout le chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te qui sévit, tandis que dans d'autres, une fraction*socio=rien relativement faible*socio=rien de la population_active*socio=ac est*socio=rien victime d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 répétitif*socio=rien qui, au total*socio=rien, représente parfois de longues*socio=rien périodes*socio=te sans emploi*socio=ec1. En outre, les mesures*socio=et actuelles*socio=te du chômage*socio=ec1 ne donnent qu'une *socio=rien idée partielle du*socio=nil phénomène.*socio=nil Des*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil plus complètes du sous-emploi*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac qui incluraient les travailleurs*socio=ac découragés et les personnes*socio=ac occupant sans le *socio=rien vouloir un emploi*socio=ec1 à*socio=nil temps_partiel*socio=ec1 *socio=nil augmenteraient d'au moins 40 pour cent*socio=rien le chômage*socio=ec1 total*socio=rien dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac (chapitre*socio=rien 1). L'étude*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 que les ministres*socio=ac des pays_de_l'_ocde*socio=ac ont entérinée lors*socio=rien de leur réunion*socio=rien du 7 juin*socio=rien, récapitule les *socio=rien principales conclusions *socio=nil d'une étude*socio=ec2 des causes*socio=rien du chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et persistant*socio=rien et des solutions*socio=rien appropriées à trouver à ce problème*socio=uv4 que le Secrétariat*socio=ac de l'OCDE*socio=ac a menée pendant deux ans*socio=rien. Elle souligne la nécessité*socio=uv1 pour les pays_de_l'_ocde*socio=ac d'accroître leur capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 au changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4 et de mettre à profit*socio=ec1 les opportunités*socio=uv3 nouvelles*socio=rien qui s'offrent à eux pour générer des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 durables*socio=uv4 et améliorer les niveaux_de_vie*socio=uv1 réels*socio=ec2. Un*socio=rien succès*socio=uv1 sur*socio=rien ce front*socio=rien, accompagné de mesures*socio=et visant à accroître la capacité*socio=uv3 des économies*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac de créer un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec1,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil dans le secteur_privé*socio=et, entraînera avec le *socio=rien temps un recul sensible du*socio=nil chômage*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil Étude*socio=ec2 sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil propose une stratégie*socio=et globale*socio=rien et formule*socio=rien des recommandations*socio=rien détaillées concernant l'action*socio=rien à mener pour atteindre *socio=rien un double objectif*socio=uv4:*socio=nil *socio=nil augmenter le nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 tout en améliorant leur qualité*socio=rien. Si les recommandations*socio=rien concernant la création_d'_emplois*socio=ec1 visent des emplois*socio=ec1 à forte*socio=rien productivité*socio=uv3 et à salaire*socio=ec1 élevé*socio=uv4, de nombreux*socio=rien emplois*socio=ec1 peu qualifiés*socio=uv4 continueront cependant de voir le jour*socio=rien dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Les prévisions*socio=ec2 détaillées à moyen_terme*socio=te présentées au chapitre*socio=rien 2 laissent à penser que, durant les dix années*socio=rien à venir, des professions*socio=ec1 très diverses*socio=rien, dont beaucoup exigeront *socio=rien un haut niveau de*socio=nil qualification*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil mais dont certaines*socio=rien demanderont des qualifications*socio=uv3 moins poussées, contribueront à faire progresser l'emploi*socio=ec1. Ces seconds*socio=rien types d'emploi*socio=ec1 sont indispensables*socio=uv4, tant du point*socio=rien de vue*socio=rien social*socio=et que du point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1. Ils peuvent ouvrir à de nombreux*socio=rien jeunes*socio=ac l'accès*socio=uv1 au monde*socio=te du travail*socio=ec1. Mais ils ne doivent pas devenir*socio=rien des pièges qui enferment les travailleurs*socio=ac dans des postes*socio=rien instables*socio=uv4 et peu rémunérés. L'édition*socio=rien 1994 des Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 développe plusieurs facettes de la stratégie*socio=et présentée dans l'Étude*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. Elle examine en particulier*socio=rien les conséquences*socio=rien des créations*socio=rien et suppressions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 pour les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac les moyens*socio=ec1 de faciliter le passage*socio=rien de l'école*socio=et à la vie_active*socio=ec1 et la nécessité*socio=uv1 pour les travailleurs*socio=ac et les entreprises*socio=ac d'améliorer les compétences*socio=uv3. D'autres éléments*socio=rien de cette stratégie*socio=et sont traités*socio=rien dans le *socio=rien rapport général *socio=nil - qui paraîtra prochainement sous le titre*socio=rien L'étude*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1: données et explications*socio=rien - et seront analysés de façon*socio=rien plus approfondie dans les travaux*socio=rien qui feront suite*socio=rien à l'Étude*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. Création*socio=rien et suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1. Les économies*socio=ec1 sont dans *socio=rien un état permanent*socio=te de*socio=nil fluctuation*socio=ec2 *socio=nil dans la mesure*socio=rien où de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 voient le jour*socio=rien, tandis que d'autres disparaissent. Ce processus*socio=te se traduit par des taux*socio=rien élevés*socio=uv4 de rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1: la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac voient environ un*socio=rien emploi*socio=ec1 sur*socio=rien dix se créer et à peu près la même proportion*socio=rien disparaître chaque année*socio=rien. Les taux*socio=rien élevés*socio=uv4 de rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 ne semblent guère varier entre des pays*socio=ac où les *socio=rien résultats nets en*socio=nil matière d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil sont pourtant très différents*socio=rien (voir chapitre*socio=rien 3). Reconnaissant l'importance*socio=rien de ce phénomène*socio=rien, la Conférence*socio=rien du G-7 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 tenue à Détroit en mars*socio=rien et les ministres*socio=ac des pays_de_l'_ocde*socio=ac réunis en juin*socio=rien ont invité l'OCDE*socio=ac à approfondir son analyse*socio=rien de la création*socio=rien et de la suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1 pour mieux en saisir les mécanismes*socio=et. Ces travaux*socio=rien soulèvent d'importantes*socio=rien questions*socio=rien de fond*socio=rien concernant la création*socio=rien de *socio=rien nouveaux établissements,*socio=nil la*socio=nil nécessité*socio=uv1 *socio=nil pour les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac de concilier flexibilité*socio=uv3 externe*socio=ec1 et flexibilité*socio=uv3 interne*socio=te pour s'adapter*socio=rien aux chocs*socio=ec2, et les types d'assistance*socio=uv1 fournis aux travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 a été*socio=rien supprimé pour les aider à retrouver du travail*socio=ec1. Les créations*socio=rien et disparitions d'entreprises*socio=ac suscitent une *socio=rien grande attention.*socio=nil *socio=nil On dit parfois que les créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1 sont la plupart*socio=rien du temps*socio=rien le fait*socio=rien d'entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien, généralement petites*socio=rien. (Le chapitre*socio=rien 3 passe en revue les données recueillies à ce sujet*socio=rien et indique comment les interpréter.) Par conséquent*socio=rien, l'accélération*socio=ec2 du rythme*socio=rien de création*socio=rien d'entreprises*socio=ac apparaît comme un*socio=rien objectif*socio=uv4 gouvernemental*socio=et important*socio=rien. En revanche, on fait*socio=rien remarquer que c'est*socio=rien à un*socio=rien très *socio=rien petit nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac nouvelles *socio=nil qu'on doit l'essentiel*socio=uv4 des créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1, la plupart*socio=rien n'augmentant jamais leurs effectifs*socio=rien. Ces observations*socio=ec2 ont donné lieu*socio=rien à un*socio=rien débat*socio=et de fond*socio=rien animé. D'aucuns pensent que les pouvoirs_publics*socio=et devraient s'efforcer de favoriser l'accélération*socio=ec2 des créations*socio=rien d'entreprises*socio=ac en laissant les entreprises*socio=ac qui réussissent se démarquer des autres à la faveur*socio=rien des mécanismes*socio=et du marché*socio=ec1. Toutefois, le bilan*socio=rien des programmes*socio=et spéciaux*socio=rien d'exonérations*socio=ec1 fiscales*socio=et et de subventions*socio=ec1 destinés à encourager le démarrage*socio=rien de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac n'est*socio=rien pas encourageant. Qui plus est*socio=rien, les taux*socio=rien élevés*socio=uv4 de création*socio=rien vont de pair*socio=rien avec les taux*socio=rien élevés*socio=uv4 de disparition*socio=rien observés la plupart*socio=rien du temps*socio=rien parmi les établissements*socio=rien de *socio=rien création récente *socio=nil que les *socio=et mesures gouvernementales *socio=nil entendent favoriser. Si des entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien (généralement petites*socio=rien) témoignent*socio=rien d'une telle instabilité*socio=uv3, le *socio=uv4 problème essentiel est*socio=rien de*socio=nil savoir*socio=rien *socio=nil s'il *socio=rien est vraiment rentable*socio=ec2 *socio=nil d'utiliser des fonds_publics*socio=et pour simplement accélérer la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac. D'un*socio=rien autre côté*socio=rien, les pouvoirs_publics*socio=et devraient agir rapidement pour supprimer les réglementations*socio=et et pratiques*socio=et actuelles*socio=te qui font obstacle*socio=rien au démarrage*socio=rien d'entreprises*socio=ac. Selon une autre thèse*socio=rien, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de prendre des mesures*socio=et pour favoriser la minorité d'entreprises*socio=ac naissantes*socio=rien qui paraissent avoir le plus de chances*socio=rien de réussir et de créer des emplois*socio=ec1 productifs*socio=uv4 et durables*socio=uv4, les facteurs*socio=rien qui semblent accroître la longévité des entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien étant l'accès*socio=uv1 à des conseils*socio=ac spécialisés*socio=uv4 concernant les stratégies*socio=et de commercialisation*socio=ec1, de *socio=ec1 comptabilité financière *socio=nil et de gestion*socio=ec2, ainsi que l'établissement*socio=rien de *socio=rien liens solides *socio=nil avec la clientèle*socio=ac et les fournisseurs*socio=ac. L'existence*socio=rien de telles *socio=rien relations est visible *socio=nil dans les zones*socio=te industrielles*socio=ec1 florissantes, comme certaines*socio=rien régions*socio=te de l'Italie*socio=ac du Nord*socio=te, où les pouvoirs_publics*socio=et ont aussi contribué pour beaucoup à faciliter la coopération*socio=uv1. Mais on ne dispose guère de données empiriques*socio=ec2 quant à l'influence effective*socio=rien de tels facteurs*socio=rien, à la marge, sur*socio=rien les taux*socio=rien de survie*socio=uv1 des entreprises*socio=ac. Les interventions*socio=et sélectives*socio=uv4 dépendent de la capacité*socio=uv3 des décideurs*socio=ac de fixer aussi bien*socio=rien les *socio=rien critères opérationnels *socio=nil qui permettront de déterminer quelles sont les entreprises*socio=ac naissantes*socio=rien les plus prometteuses*socio=rien et les types d'aide*socio=uv1 qui maximiseront leurs chances*socio=rien de succès*socio=uv1. Il importe pour le moins de faire en sorte*socio=rien que la politique_industrielle*socio=et ne favorise pas indûment les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac établies aux dépens*socio=uv2 des petites*socio=rien entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien. Les *socio=ec2 connaissances empiriques *socio=nil étant limitées dans ce domaine*socio=rien, les pouvoirs_publics*socio=et devraient s'attacher davantage à déterminer quelles mesures*socio=et sont efficaces*socio=uv4 ou non pour favoriser le démarrage*socio=rien d'entreprises*socio=ac, et à instaurer un*socio=rien environnement*socio=et dans lequel *socio=rien un maximum d'*socio=nil entreprises*socio=ac naissantes *socio=nil puissent se développer avec succès*socio=uv1 et créer des emplois*socio=ec1. Une coopération_internationale*socio=uv1 pour la mise en commun*socio=uv2 des résultats*socio=rien d'évaluations*socio=ec2 et des expériences*socio=ec2 présenterait *socio=rien un grand intérêt*socio=uv1.*socio=nil Une*socio=nil certaine rotation*socio=ec1 des*socio=nil emplois*socio=ec1 est un aspect normal du*socio=nil processus*socio=te de*socio=nil croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 *socio=nil et de changement*socio=uv3 structurel*socio=uv4. Mais les taux*socio=rien élevés*socio=uv4 de rotation*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1 observés dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac entraînent des coûts*socio=ec1 appréciables*socio=rien. Premièrement, comme le soulignait le numéro*socio=rien des Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, une forte*socio=rien rotation*socio=ec1 du personnel*socio=ac peut dissuader les employeurs*socio=ac comme les travailleurs*socio=ac d'investir au maximum*socio=rien dans une formation*socio=et qualifiante*socio=rien, ce qui risque*socio=uv4 d'accélérer encore la rotation*socio=ec1 des effectifs*socio=rien car les travailleurs*socio=ac cherchent de *socio=rien meilleures possibilités d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil dans d'autres entreprises*socio=ac; en fait*socio=rien, ce comportement*socio=rien justifie la décision*socio=rien des entreprises*socio=ac de ne pas investir. L'absence*socio=rien relative*socio=rien de personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4 peut, quant à elle, nuire à la capacité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac de s'adapter*socio=rien au changement*socio=uv3 par le biais*socio=rien de la flexibilité*socio=uv3 interne*socio=te plutôt que par des ajustements*socio=et externes*socio=ec1. Deuxièmement, les travailleurs*socio=ac ayant perdu définitivement*socio=rien leur emploi*socio=ec1 subissent souvent une importante*socio=rien réduction*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 car les compétences*socio=uv3 spécifiques*socio=rien qu'ils ont acquises*socio=rien auprès de leur employeur*socio=ac perdent de leur valeur*socio=ec1. Troisièmement, la rotation*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1 associée*socio=rien à des licenciements*socio=ec1 massifs*socio=rien ou à des fermetures*socio=ec1 d'entreprises*socio=ac peut imposer aux régions*socio=te et aux collectivités_locales*socio=ac des coûts*socio=ec1 substantiels*socio=rien que les décisions*socio=rien des entreprises*socio=ac en cause*socio=rien prennent rarement en compte*socio=rien. L'inquiétude*socio=rien que suscitent les taux*socio=rien élevés*socio=uv4 de rotation*socio=ec1 d'emplois*socio=ec1 conduit à se poser deux *socio=rien questions importantes *socio=nil quant à l'action*socio=rien gouvernementale*socio=et: i) le(s*socio=rien) rôle*socio=rien(s*socio=rien) que peuvent jouer les pouvoirs_publics*socio=et et/ou les négociations_collectives*socio=ec1 pour assurer une certaine*socio=rien protection*socio=et de l'emploi*socio=ec1 afin de réduire les coûts*socio=ec1 évoqués ci-dessus; et ii) le rôle*socio=rien que peuvent jouer des politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1 pour favoriser une meilleure*socio=rien adéquation*socio=uv1 entre les travailleurs*socio=ac et les entreprises*socio=ac. Dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, il existe des obligations*socio=uv1 très variables*socio=rien selon lesquelles les entreprises*socio=ac doivent donner *socio=rien un préavis *socio=nil à leurs salariés*socio=ac en cas*socio=rien de licenciement*socio=ec1 collectif*socio=uv2 et/ou sont tenues de verser des indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et de consulter les représentants*socio=ac du personnel*socio=ac sur*socio=rien les moyens*socio=ec1 d'atténuer les *socio=ec1 coûts économiques des*socio=nil licenciements *socio=nil ou de trouver solutions*socio=rien autres que la suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1. L'efficacité*socio=uv3 et l'équité*socio=uv1 de telles pratiques*socio=et font l'objet*socio=rien d'un*socio=rien intense*socio=rien débat*socio=et. Le préavis*socio=rien et la consultation*socio=uv1 des salariés*socio=ac concernant une réduction*socio=ec2 d'effectifs*socio=rien ou *socio=rien un redéploiement/*socio=nil recyclage*socio=et *socio=nil peuvent accroître l'efficacité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 en améliorant l'information*socio=rien des agents*socio=ac économiques*socio=ec1. En principe*socio=ec2, ces pratiques*socio=et permettent aux autorités*socio=et responsables*socio=uv2 du marché_du_travail*socio=ec1 de bien*socio=rien cibler les services*socio=et de conseil*socio=rien et de placement*socio=ec1 avant que les salariés*socio=ac ne perdent leur emploi*socio=ec1. Si le préavis*socio=rien et la concertation*socio=uv1 avec les salariés*socio=ac augmentent effectivement*socio=rien le coût*socio=ec1 des licenciements*socio=ec1 pour les entreprises*socio=ac, celles-ci peuvent être*socio=rien incitées à chercher des solutions*socio=rien plus créatives aux problèmes*socio=uv4 d' organisation_du_travail*socio=ec1 au lieu*socio=rien de licencier simplement certaines*socio=rien personnes*socio=ac pour en embaucher d'autres. Lorsque la perte*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 *socio=rien est inévitable,*socio=nil le*socio=nil préavis *socio=nil laisse aux salariés*socio=ac concernés le temps*socio=rien de chercher un*socio=rien autre travail*socio=ec1 pendant qu'ils sont encore au service*socio=et de leur employeur*socio=ac. Lorsque les dispositions*socio=et relatives*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 imposent aux entreprises*socio=ac d'importantes*socio=rien restrictions*socio=et ou rendent les licenciements*socio=ec1 très coûteux*socio=ec2, les mécanismes*socio=et de négociation_collective*socio=ec1 qui comportent une part*socio=rien de consultation*socio=uv1 au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac peuvent contribuer à alléger le fardeau*socio=uv4 pesant ainsi sur*socio=rien les employeurs*socio=ac. Dans certains pays*socio=ac, l'obligation*socio=uv1 qui est*socio=rien faite aux entreprises*socio=ac de consulter leur personnel*socio=ac sur*socio=rien les ajustements*socio=et d'effectifs*socio=rien devant*socio=rien s'opérer par le biais*socio=rien de "plans*socio=rien sociaux*socio=et" leur laisse la possibilité*socio=rien de décider qui sera licencié au lieu*socio=rien de s'en tenir strictement à la règle*socio=et de l'ancienneté*socio=ec1. Certains mécanismes*socio=et de négociation_collective*socio=ec1 ont également pour rôle*socio=rien de créer des "biens*socio=ec1 collectifs*socio=uv2" comme la formation*socio=et et l'acquisition*socio=rien de compétences*socio=uv3 (chapitre*socio=rien 5). Dans la mesure*socio=rien où ces dispositions*socio=et permettent aux entreprises*socio=ac de disposer d'une main-d'_oeuvre*socio=ac plus qualifiée*socio=uv4 et adaptable, ces dernières*socio=rien verront diminuer leurs coûts*socio=ec1 du fait*socio=rien qu'elles seront mieux à même de s'adapter*socio=rien au changement*socio=uv3 en procédant au redéploiement*socio=rien interne*socio=te de leurs effectifs*socio=rien. Les dispositions*socio=et relatives*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 ont *socio=rien effectivement un coût*socio=ec1 *socio=nil et demandent à *socio=rien être bien *socio=nil dosées. Si elles sont trop strictes*socio=rien, les entreprises*socio=ac hésiteront à embaucher, au détriment*socio=uv2 en particulier*socio=rien des primo-demandeurs d'emploi*socio=ec1 et des chômeurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4. D'un*socio=rien autre côté*socio=rien, la sécurité*socio=uv1 de l'emploi*socio=ec1 favorise l'établissement*socio=rien de liens*socio=rien de longue*socio=rien durée*socio=te entre les travailleurs*socio=ac et leurs employeurs*socio=ac, liens*socio=rien qui euxmêmes favorisent la formation*socio=et en cours*socio=te d'emploi*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent, au même titre*socio=rien que les partenaires_sociaux*socio=et, peser les avantages*socio=rien et les inconvénients*socio=uv4 de telles mesures*socio=et. L'Étude*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 *socio=rien définit certaines solutions *socio=nil pour parvenir à cet équilibre*socio=uv3. Lorsque la rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 *socio=rien est rapide,*socio=nil il*socio=nil est indispensable*socio=uv4 *socio=nil que les travailleurs*socio=ac ayant perdu leur poste*socio=rien restent en contact*socio=rien avec le marché_du_travail*socio=ec1. L'argument en faveur*socio=rien d'une réaffectation progressive*socio=rien des ressources*socio=ec1 jusqu'alors consacrées aux mesures*socio=et passives*socio=uv4 de garantie de revenu*socio=ec1 au profit*socio=ec1 de mesures_actives*socio=et visant le marché_du_travail*socio=ec1 et en faveur*socio=rien d'une amélioration*socio=uv1 de leur efficacité*socio=uv3 garde*socio=rien toute sa validité*socio=rien. Le passage*socio=rien de mesures*socio=et passives*socio=uv4 à des mesures_actives*socio=et pourrait entraîner pour les pouvoirs_publics*socio=et des dépenses*socio=ec1 un*socio=rien peu plus élevées*socio=uv4 à court_terme*socio=te car le développement*socio=uv3 à *socio=rien grande échelle de*socio=nil mesures_actives*socio=et *socio=nil implique des coûts*socio=ec1 de démarrage*socio=rien. En revanche, des mesures_actives*socio=et plus efficaces*socio=uv4 peuvent faire reculer le chômage*socio=ec1 et rendre ainsi la garantie de revenu*socio=ec1 moins nécessaire*socio=rien. L'efficacité*socio=uv3 des mesures_actives*socio=et dépend de la façon*socio=rien dont elles sont conçues. Celles qui donnent de *socio=rien bons résultats *socio=nil sont celles qui s'adressent à des catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac spécifiques*socio=rien ou qui visent à remédier à des difficultés*socio=uv4 *socio=rien particulières sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil Il*socio=nil est urgent*socio=uv4 *socio=nil d'évaluer plus systématiquement les programmes*socio=et visant le marché_du_travail*socio=ec1 pour accroître les chances*socio=rien de succès*socio=uv1. La *socio=rien décision prise *socio=nil récemment par les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac de développer considérablement*socio=rien leurs travaux*socio=rien d'évaluation*socio=ec2 devrait servir d'exemple*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent pouvoir*socio=et évaluer avec précision*socio=rien les besoins*socio=uv1 locaux*socio=te en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et instaurer des partenariats*socio=uv3, lorsqu'il n'en existe pas, entre les entreprises*socio=ac, les travailleurs*socio=ac et leurs représentants*socio=ac et les services_publics*socio=et de l'emploi*socio=ec1 en vue*socio=rien de la conception*socio=et de mesures_actives*socio=et. Ainsi, dans certains pays*socio=ac (comme au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac), les pouvoirs_publics*socio=et s'interrogent, à tous les niveaux*socio=rien, sur*socio=rien les moyens*socio=ec1 de contribuer à la création*socio=rien de consortiums propres*socio=rien à *socio=rien un secteur *socio=nil qui seraient chargés d'une mission*socio=rien de formation*socio=et et d'information*socio=rien sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. L'Australie*socio=ac a récemment constitué une *socio=rien équipe spéciale *socio=nil ayant pour rôle*socio=rien de développer les partenariats*socio=uv3 à l'échelon*socio=rien local*socio=te en vue*socio=rien de la mise en oeuvre*socio=rien de mesures_actives*socio=et. D'autres pays*socio=ac devraient les imiter. Les pouvoirs_publics*socio=et devraient aussi se demander dans quelle mesure*socio=rien l'octroi*socio=rien d'une garantie de revenu*socio=ec1 devrait *socio=rien être subordonné *socio=nil à la participation*socio=uv3 à des mesures_actives*socio=et et, dans l'affirmative*socio=rien, à quel stade*socio=te de la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1. C'est*socio=rien déjà le cas*socio=rien dans certains pays*socio=ac, comme la Norvège*socio=ac, et des initiatives*socio=rien dans ce sens*socio=rien ont *socio=rien été prises *socio=nil dans d'autres, comme en Australie*socio=ac et au Danemark*socio=ac, en particulier*socio=rien en faveur*socio=rien des jeunes*socio=ac. Il serait important*socio=rien de mettre en place*socio=rien des voies*socio=rien de recours*socio=ec1 ou d'autres garanties contre les erreurs*socio=uv4 administratives*socio=rien afin de réduire au minimum*socio=rien les problèmes*socio=uv4 que peut engendrer l'imposition*socio=et d'une telle condition*socio=rien. Celle-ci peut poser *socio=rien un dilemme *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac chargés de famille*socio=uv1 s'il n'existe pas d'autres mesures*socio=et d'aide*socio=uv1 (comme des structures*socio=ec1 adéquates*socio=uv2 pour la garde*socio=rien des enfants*socio=ac). Le passage*socio=rien de l'école*socio=et à la vie_active*socio=ec1. Les jeunes*socio=ac de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac restent très touchés par le chômage*socio=ec1, malgré une baisse*socio=ec2 apparente de leurs taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 par rapport*socio=rien à ceux des adultes*socio=ac au cours*socio=rien des années*socio=rien 80 (chapitre*socio=rien 1). Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac, le taux*socio=rien d'activité*socio=rien des jeunes*socio=ac accuse une *socio=ec2 baisse tendancielle et*socio=nil est*socio=rien *socio=nil souvent tombé à des niveaux*socio=rien extrêmement bas*socio=rien, Dans certains cas*socio=rien, cela tient à l'augmentation*socio=ec2 des taux*socio=rien de fréquentation*socio=rien scolaire*socio=et. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont en effet*socio=rien pour politique*socio=et d'encourager les jeunes*socio=ac à terminer leurs études*socio=ec2 secondaires*socio=rien de deuxième*socio=rien cycle*socio=te ou à acquérir des qualifications*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1. Les pays*socio=ac qui enregistraient les taux*socio=rien d'abandon*socio=rien en cours*socio=te d'études*socio=ec2 les plus élevés*socio=uv4 au début*socio=rien des années*socio=rien 80 sont ceux qui ont le plus progressé. Il faut se réjouir*socio=rien de cette tendance*socio=ec2, mais il y a encore beaucoup à faire à cet égard*socio=rien. L'augmentation*socio=ec2 des taux*socio=rien de rétention scolaire*socio=et *socio=rien est un *socio=nil signe encourageant pour l'avenir*socio=te car elle montre que les jeunes*socio=ac arrivant sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 ont *socio=rien un niveau d'*socio=nil instruction plus*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil Le*socio=nil passage *socio=nil de l'école*socio=et à la vie_active*socio=ec1 demeure toutefois très problématique*socio=rien pour les jeunes*socio=ac de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. S'il faut certes s'attendre à ce que les jeunes*socio=ac passent parfois d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 à un*socio=rien autre avant de pouvoir*socio=et bien*socio=rien s'insérer dans la vie_professionnelle*socio=ec1, on observe de grandes*socio=rien disparités*socio=uv1 d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre quant à la facilité avec laquelle les jeunes*socio=ac s'installent dans des emplois*socio=ec1 stables*socio=uv4, disparités*socio=uv1 qui montrent que la transition*socio=uv3 se *socio=rien fait mal.*socio=nil *socio=nil Le "système*socio=rien combiné" d'apprentissage*socio=uv3 qui existe dans des pays*socio=ac comme l'Autriche*socio=ac, l'Allemagne*socio=ac et la Suisse*socio=ac suscite une *socio=rien grande attention *socio=nil car il s'agit d'un*socio=rien moyen*socio=rien efficace*socio=uv4 d'insérer de nombreux*socio=rien jeunes*socio=ac dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1 et de leur permettre d'acquérir des qualifications*socio=uv3. Mais les spécificités institutionnelles*socio=et de ce système*socio=rien et sa longue*socio=rien tradition*socio=uv1 font qu'il est*socio=rien difficilement transposable ailleurs*socio=rien. Il y a toutefois d'autres exemples*socio=rien de passage*socio=rien réussi de l'école*socio=et à la vie_active*socio=ec1 - comme au Japon*socio=ac. Une caractéristique*socio=rien commune*socio=uv2 de ces deux approches est*socio=rien l'existence*socio=rien de *socio=rien liens étroits *socio=nil entre l'école*socio=et, l'employeur*socio=ac et l'élève. Grâce*socio=rien à ces liens*socio=rien, l'enseignement*socio=et dispensé*socio=rien peut rester adapté aux besoins*socio=uv1 du marché_du_travail*socio=ec1, ce qui est*socio=rien le gage*socio=rien d'une meilleure*socio=rien adéquation*socio=uv1 entre les *socio=ac jeunes travailleurs *socio=nil et les entreprises*socio=ac. Il est*socio=rien parfois difficile*socio=rien d'instaurer des liens*socio=rien de ce type*socio=rien là où il n'en existe pas encore. Plusieurs pays*socio=ac dans cette situation*socio=rien, tels les États-unis*socio=ac, le Royaume-uni*socio=ac et la Suède*socio=ac, s'efforcent actuellement de développer la formation*socio=et des jeunes*socio=ac assurée par l'entreprise*socio=ac, mais ils ont du mal*socio=rien à trouver suffisamment d'employeurs*socio=ac qui acceptent de participer à cet effort*socio=uv1. On peut tirer d'autres enseignements*socio=et des systèmes*socio=rien qui donnent de *socio=rien bons résultats.*socio=nil *socio=nil Premièrement, il importe de fixer clairement les *socio=rien critères sur la*socio=nil base *socio=nil desquels la formation*socio=et initiale*socio=rien sera reconnue, évaluée et validée. C'est*socio=rien là un*socio=rien enseignement*socio=et dont l'Australie*socio=ac a dûment tenu compte*socio=rien. Ces critères*socio=rien jouent *socio=rien un rôle positif*socio=uv4 *socio=nil car ils sont le fruit*socio=rien de réglementations*socio=et en matière*socio=rien de formation*socio=et *socio=rien définies collectivement,*socio=nil *socio=nil négociées et convenues. Ils atténuent le risque*socio=uv4 que prennent les jeunes*socio=ac en investissant dans une formation*socio=et et celui que représente l'embauche*socio=ec1 pour les entreprises*socio=ac. Deuxièmement, le système*socio=rien combiné suppose un*socio=rien investissement*socio=ec1 conjoint*socio=uv2 dans une formation*socio=et coûteuse*socio=ec2; durant leur apprentissage*socio=uv3, les jeunes*socio=ac perçoivent une modeste*socio=rien allocation*socio=et qui représente souvent entre le cinquième*socio=rien et le tiers*socio=rien du salaire*socio=ec1 d'un*socio=rien travailleur*socio=ac qualifié*socio=uv4, selon le secteur*socio=rien et l'année*socio=rien d'apprentissage*socio=uv3, et dont le montant*socio=ec1 est*socio=rien négocié par les syndicats*socio=ac et les employeurs*socio=ac. Cette pratique*socio=rien incite les entreprises*socio=ac à ménager*socio=rien des plages de formation*socio=et suffisantes*socio=rien. Enfin, il importe de ne pas reléguer l'enseignement*socio=et et la formation*socio=et professionnels*socio=ec1 au *socio=rien second plan par*socio=nil rapport aux*socio=nil études*socio=ec2 théoriques.*socio=nil *socio=nil Il conviendrait pour cela de prendre une série de mesures*socio=et concernant notamment la sélection et la préparation*socio=rien des enseignants*socio=ac, l'instauration*socio=rien de partenariats*socio=uv3 pour la conception*socio=et des cours*socio=ec1, la réforme*socio=et des méthodes*socio=rien d'évaluation*socio=ec2 et des formalités*socio=et de validation*socio=ec2, et de mettre *socio=rien sur un pied d'*socio=nil égalité*socio=uv1 l'*socio=nil enseignement*socio=et professionnel*socio=ec1 *socio=nil et l'enseignement*socio=et général*socio=rien en faisant en sorte*socio=rien qu'ils soient dispensés dans le même établissement*socio=rien. Améliorer les qualifications*socio=uv3 et les compétences*socio=uv3 des *socio=ac travailleurs adultes.*socio=nil *socio=nil Dans tous les pays*socio=ac, environ 80 pour cent*socio=rien des effectifs*socio=rien qui constitueront la population_active*socio=ac de l'année*socio=rien 2005 sont déjà occupés. Si les pays_de_l'_ocde*socio=ac veulent s'orienter vers des emplois*socio=ec1 plus qualifiés*socio=uv4 et bien*socio=rien rémunérés, ils doivent mettre au point*socio=rien des mesures*socio=et efficaces*socio=uv4 pour s'attaquer aux obstacles*socio=rien qui dissuadent aussi bien*socio=rien les entreprises*socio=ac que les salariés*socio=ac d'investir dans des qualifications*socio=uv3 et compétences*socio=uv3 nouvelles*socio=rien et de les utiliser. Il importe tout particulièrement d'aider les travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 à développer leurs compétences*socio=uv3. Il est*socio=rien généralement reconnu que les mécanismes*socio=et du marché*socio=ec1 ne suffiront vraisemblablement*socio=rien pas à dissiper la profonde*socio=rien incertitude*socio=uv3 des entreprises*socio=ac et des travailleurs*socio=ac quant au coût*socio=ec1 et à la rentabilité*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 dans la formation*socio=et, ni à régler convenablement le problème*socio=uv4 des bénéficiaires*socio=ac sans contrepartie*socio=rien - les investissements*socio=ec1 dans la formation*socio=et qualifiante*socio=rien consentis par une entreprise*socio=ac venant alimenter le vivier de compétences*socio=uv3 dans lequel d'autres entreprises*socio=ac peuvent puiser pour "débaucher" des travailleurs*socio=ac à moindres*socio=rien frais*socio=ec1 que si elles les avaient formés elles-mêmes, Le débat*socio=et de *socio=rien fond porte,*socio=nil *socio=nil pour une *socio=rien large part,*socio=nil sur les*socio=nil incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1 *socio=nil à offrir pour développer la formation*socio=et en cours*socio=te d'emploi*socio=ec1. Certains pays*socio=ac ont recours*socio=ec1 à des aides*socio=uv1 ou prélèvements*socio=ec1 pour encourager les entreprises*socio=ac à investir davantage dans la formation*socio=et. *socio=rien Un système national*socio=te d'*socio=nil aides*socio=uv1 *socio=nil ou de prélèvements*socio=ec1 pourrait atténuer certains des problèmes*socio=uv4 que posent les bénéficiaires*socio=ac sans contrepartie*socio=rien, et modifier des attitudes*socio=uv3 tenaces*socio=rien à l'égard*socio=rien de la formation*socio=et dont l'importance*socio=rien n'est*socio=rien pas toujours reconnue, mais l'efficacité*socio=uv3 globale*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien national*socio=te a été*socio=rien mise en doute*socio=rien. Il est*socio=rien très difficile*socio=rien de déterminer quelles activités*socio=rien relèvent d'une légitime "formation*socio=et" et il est*socio=rien généralement coûteux*socio=ec2 du point*socio=rien de vue*socio=rien administratif*socio=et de fixer des critères*socio=rien et d'en suivre l'application*socio=rien. Enfin, à ce jour*socio=rien, ces formules*socio=rien n'ont guère permis*socio=rien d'accroître la formation*socio=et des travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4. Il y aurait tout lieu*socio=rien de modifier les systèmes*socio=rien d'aides*socio=uv1 ou de prélèvements*socio=ec1 existants*socio=rien afin de les affiner, en particulier*socio=rien pour ce qui est*socio=rien des travailleurs*socio=ac sans qualification*socio=uv3 et des autres travailleurs*socio=ac défavorisés*socio=rien. Une solution*socio=rien serait d'affecter expressément une partie*socio=rien du produit*socio=rien de ces prélèvements*socio=ec1 aux salariés*socio=ac dont les gains*socio=ec1 sont inférieurs*socio=rien à *socio=rien un certain seuil.*socio=nil *socio=nil Si ces sommes n'étaient pas utilisées, elles pourraient alimenter un*socio=rien fonds*socio=ec1 de formation*socio=et destiné à ces travailleurs*socio=ac. En outre, on a constaté au Danemark*socio=ac et aux Pays-bas*socio=ac que les prélèvements*socio=ec1 au titre*socio=rien de la formation*socio=et peuvent donner de *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil qu'ils fassent l'objet*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1 ou soient décidés par les employeurs*socio=ac de telle ou telle branche*socio=rien. Une autre formule*socio=rien consisterait à consentir aux entreprises*socio=ac des allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et au titre*socio=rien des prélèvements*socio=ec1 assis sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 (ou d'autres types d'aide*socio=uv1) en faveur*socio=rien des *socio=ac travailleurs adultes inscrits*socio=rien *socio=nil à des formations*socio=et dispensées à l'extérieur*socio=te et dûment validées. Indépendamment de ses *socio=rien effets sur les*socio=nil recettes*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil principaux inconvénients*socio=uv4 *socio=nil de ce système*socio=rien sont le risque*socio=uv4 qu'il fasse double*socio=rien emploi*socio=ec1 et qu'il soit nécessaire*socio=rien de contrôler les entreprises*socio=ac de près pour s'assurer que les travailleurs*socio=ac inscrits*socio=rien comme étant en formation*socio=et le sont effectivement*socio=rien. On a également préconisé le recours*socio=ec1 à des chèques-formation individuels*socio=uv2. Mais cette formule*socio=rien soulève aussi bien*socio=rien des questions*socio=rien: qui pourrait en bénéficier? quel en serait le montant*socio=ec1? à quels types de formation*socio=et seraient-ils destinés? pendant combien de temps*socio=rien? s'adresseraient-ils aux travailleurs*socio=ac occupés ou aux chômeurs*socio=ac? Cette formule*socio=rien permettrait cependant aux salariés*socio=ac de choisir leur formation*socio=et et le cadre*socio=rien dans lequel ils pourraient la suivre. Faciliter l'établissement*socio=rien de relations_de_travail*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te entre salariés*socio=ac et entreprises*socio=ac, c'est*socio=rien contribuer à créer *socio=rien un climat plus*socio=nil favorable*socio=ec2 *socio=nil à la formation*socio=et - comme en témoigne*socio=rien l'exemple*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 à vie*socio=uv1 au Japon*socio=ac. Les *socio=ac employeurs japonais *socio=nil se sont adaptés aux *socio=rien faibles taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil et hésitent donc à licencier des salariés*socio=ac permanents*socio=te en cas*socio=rien de ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 car ceux qui le font ont de grandes*socio=rien difficultés*socio=uv4 à recruter un*socio=rien personnel*socio=ac qui se *socio=rien fait rare en*socio=nil période*socio=te *socio=nil de reprise. En contrepartie*socio=rien, les *socio=ac travailleurs japonais *socio=nil doivent faire preuve*socio=ec2 d'une grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 interne*socio=te; le transfert*socio=ec1 temporaire*socio=rien, mais parfois permanent*socio=te, dans une autre entreprise*socio=ac est*socio=rien aussi une caractéristique*socio=rien de ce système*socio=rien. En outre, la politique*socio=et macro-économique*socio=ec1 contribue à maintenir des relations_de_travail*socio=ec1 durables*socio=uv4 lorsqu'elle parvient à instaurer *socio=rien un contexte macro-économique*socio=ec1 stable*socio=uv4 et*socio=nil crédible*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil encourageant ainsi les entreprises*socio=ac à investir dans ce type*socio=rien de relations*socio=rien. Les négociations_collectives*socio=ec1 peuvent aussi jouer *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil en aidant les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac à nouer des liens*socio=rien de longue*socio=rien durée*socio=te. Dans la mesure*socio=rien où les mécanismes*socio=et de négociation_collective*socio=ec1 contribuent à stabiliser l'emploi*socio=ec1, ils peuvent renforcer les incitations*socio=uv3 à élever le niveau*socio=rien de compétence*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac. Ce sont habituellement les syndicats*socio=ac, plus que les hausses de salaire*socio=ec1, qui ralentissent la rotation*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et diminuent les taux*socio=rien de départ_volontaire. Toutefois, pour que les syndicats*socio=ac contribuent à l'amélioration*socio=uv1 des compétences*socio=uv3, il faut absolument que les systèmes*socio=rien de classification*socio=ec2 des emplois*socio=ec1 soient souples*socio=uv4 car une classification*socio=ec2 étroite*socio=rien restreint la portée*socio=rien des tâches*socio=rien que tout salarié*socio=ac est*socio=rien censé accomplir. Comme l'indique le chapitre*socio=rien 5, les négociations*socio=et multipatronales visent souvent à élaborer des accords*socio=et en vue*socio=rien d'une réglementation*socio=et commune*socio=uv2 de la formation*socio=et qualifiante*socio=rien ainsi qu'une structure*socio=ec1 de salaires*socio=ec1 récompensant les travailleurs*socio=ac qui ont mené à bien*socio=rien leur formation*socio=et. Ces deux aspects*socio=rien peuvent ralentir la rotation*socio=ec1 du personnel*socio=ac et donner plus de souplesse*socio=uv3 à la main-d'_oeuvre*socio=ac. Il ne faut pas privilégier la formation*socio=et pour la formation*socio=et. Cela n'avance*socio=rien pas à grand-chose d'améliorer les qualifications*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac si ceux-ci sont affectés aux mêmes types de tâche*socio=rien qu'auparavant. Il faut non seulement élever leur niveau*socio=rien de qualification*socio=uv3, mais aussi changer les emplois*socio=ec1 (ou l'organisation_du_travail*socio=ec1) en conséquence*socio=rien. Il y a encore beaucoup à apprendre sur*socio=rien les déterminants*socio=rien de l' organisation_du_travail*socio=ec1, en *socio=rien particulier sur la*socio=nil façon *socio=nil dont celle-ci s'adapte au mouvement*socio=ec2 de mondialisation*socio=te et aux nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1. Pour tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et possible*socio=rien des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1, il *socio=rien est évident *socio=nil que les entreprises*socio=ac ont besoin*socio=uv1 non seulement de travailleurs*socio=ac hautement qualifiés*socio=uv4, mais aussi de systèmes*socio=rien de production*socio=ec1 souples*socio=uv4, et de relations*socio=rien travailleurs*socio=ac -employeur qui encouragent la volonté*socio=uv1 mutuelle*socio=ec1 d'élever le niveau*socio=rien de compétences*socio=uv3. "Les gouvernements*socio=ac doivent concevoir et repenser toute la gamme*socio=rien des politiques_économiques*socio=et et sociales*socio=et pour contribuer à favoriser - ou parfois cesser de freiner - l'adaptation*socio=uv3 aux modes*socio=rien de production*socio=ec1 et d'échanges*socio=ec1 qui se font jour*socio=rien. C'est*socio=rien toutefois un*socio=rien défi*socio=uv2 que les gouvernements*socio=ac ne peuvent relever seuls*socio=rien. *socio=rien Un degré élevé*socio=uv4 de*socio=nil consensus*socio=uv1 au*socio=nil sein *socio=nil de la société*socio=ac *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour entreprendre les changements*socio=uv3 qui s'imposent. Les entreprises*socio=ac, les syndicats*socio=ac et les travailleurs*socio=ac doivent faire preuve*socio=ec2 d'innovation*socio=uv3 pour concevoir des produits*socio=rien, des procédés*socio=rien et des modes*socio=rien de travail*socio=ec1 nouveaux*socio=rien qui soient générateurs*socio=rien d'emplois*socio=ec1, et pour développer les compétences*socio=uv3 qui seront nécessaires*socio=rien aux emplois*socio=ec1 de demain*socio=rien." Par conséquent*socio=rien, l'édification*socio=rien de structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et faisant intervenir les pouvoirs_publics*socio=et et les partenaires_sociaux*socio=et *socio=rien est un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil de toute stratégie*socio=et visant à favoriser, dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, une croissance*socio=uv3 fondée sur*socio=rien une forte*socio=rien productivité*socio=uv3 et des salaires*socio=ec1 élevés*socio=uv4. Il faudra forcément du temps*socio=rien pour obtenir*socio=rien des résultats*socio=rien, mais on ne pourra parvenir au but*socio=rien qu'en mettant en *socio=rien place un dispositif*socio=et cohérent et*socio=nil global*socio=te propre *socio=nil à accélérer la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac et d'emplois*socio=ec1 et les investissements*socio=ec1 dans le capital_humain*socio=ec1 et les compétences*socio=uv3 qui sont si souhaitables*socio=rien pour la société*socio=ac.