*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1996 } Contrecarrer les risques*socio=uv4 d'exclusion*socio=uv1 du monde*socio=te du travail*socio=ec1. Au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 des*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac *socio=nil n'a marqué qu'une modeste*socio=rien progression*socio=ec2. Aux États-unis*socio=ac, la croissance*socio=uv3 parait relativement vigoureuse*socio=rien et s'accompagne de taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 et de chômage*socio=ec1 faibles*socio=rien et stables*socio=uv4. Dans la région*socio=te du Pacifique*socio=te, l'Australie*socio=ac et la Nouvelle-zélande*socio=ac enregistrent depuis plusieurs années*socio=rien une croissance*socio=uv3 continue*socio=rien; au Japon*socio=ac, la reprise à fini par s'amorcer à la fin*socio=rien de 1995. En Europe*socio=ac, la croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien nettement ralentie depuis le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1995 et, dans certains pays*socio=ac, le chômage*socio=ec1 est*socio=rien en recrudescence*socio=ec2. Au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1996, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien de la zone*socio=te OCDE*socio=ac est*socio=rien estimé à 7,7 pour cent*socio=rien, soit plus de 331/2 millions*socio=rien de demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1. Les dernières*socio=rien prévisions*socio=ec2 ne laissent guère espérer d'amélioration*socio=uv1 sur*socio=rien le front*socio=rien du chômage*socio=ec1 au cours*socio=rien des deux années*socio=rien à venir. En revanche, le côté*socio=rien positif*socio=uv4 de ce *socio=rien bilan est *socio=nil que l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est faible *socio=nil et maîtrisée presque partout et que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont également baissé. Dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, la persistance*socio=te d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 n'est*socio=rien qu'un*socio=rien signe parmi d'autres des *socio=rien mauvais résultats enregistrés*socio=nil sur le*socio=nil plan *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. Les pays_de_l'_ocde*socio=ac sont aussi confrontés à d'inquiétantes*socio=rien inégalités*socio=uv1 les qui distendent le tissu_social. Dans certains pays*socio=ac, comme les États-unis*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac, les inégalités*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 se sont considérablement*socio=rien accentuées. Qui plus est*socio=rien, une *socio=rien première analyse *socio=nil montre que, dans certains pays*socio=ac, la dispersion*socio=rien accrue des revenus*socio=ec1 risque*socio=uv4 de ne pas être*socio=rien compensée, à plus ou moins longue*socio=rien échéance*socio=te, par une plus grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 relative*socio=rien des travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 3). En se creusant, les inégalités*socio=uv1 peuvent accroître la marginalisation*socio=uv1, aggraver la pauvreté*socio=uv1 et alourdir les pressions*socio=ec2 financières*socio=ec1 qui s'exercent sur*socio=rien les systèmes*socio=rien de protection_sociale*socio=et en place*socio=rien. Dans plusieurs pays*socio=ac, la polarisation de l'emploi*socio=ec1 parmi les ménages*socio=ac s'est*socio=rien également accentuée. Enfin, si de nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac occupant un*socio=rien emploi*socio=ec1 temporaire*socio=rien finissent bien*socio=rien par trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 permanent*socio=te, une proportion*socio=rien non négligeable*socio=rien de personnes*socio=ac travaillent toujours, semble-t-il, à *socio=rien titre temporaire *socio=nil ou quittent la vie_active*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 1). Le risque*socio=uv4 qui menace*socio=uv4 aujourd'hui *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac est *socio=nil que l'exclusion*socio=uv1 du marché_du_travail*socio=ec1 peut aisément déboucher sur*socio=rien la pauvreté*socio=uv1 et la dépendance*socio=uv1. Les systèmes*socio=rien de protection_sociale*socio=et peuvent soulager la pauvreté*socio=uv1, mais ils ne peuvent pas favoriser la participation*socio=uv3 à la vie*socio=uv1 de la société*socio=ac s'ils ne sont pas étroitement associés*socio=rien à des mesures*socio=et propres*socio=rien à remédier aux problèmes*socio=uv4 d'emploi*socio=ec1. Une question*socio=rien essentielle*socio=uv4 est*socio=rien donc la suivante*socio=rien: quel rôle*socio=rien les pouvoirs_publics*socio=et peuvent-ils jouer pour permettre à *socio=rien un maximum de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil de se bâtir une carrière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 dans *socio=rien un contexte instable*socio=uv4 *socio=nil et pour offrir dans le même *socio=rien temps un filet de*socio=nil sécurité*socio=uv1 suffisant aux*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil qui sont encore incapables*socio=rien de soutenir la concurrence*socio=ec1? L'étude*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1, approuvée par les ministres*socio=ac en 1994, tentait de trouver des réponses*socio=rien à cette question*socio=rien et à d'autres du même ordre*socio=rien. Les travaux*socio=rien menés depuis deux ans*socio=rien ont confirmé le bien-fondé*socio=rien des recommandations*socio=rien formulées dans l'étude*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. Ils ont aussi fait*socio=rien ressortir la nécessité*socio=uv1 d'entreprendre des réformes*socio=et coordonnées qui, avec le temps*socio=rien, répondent aux objectifs*socio=uv4 d'efficience*socio=uv3 et d'équité*socio=uv1 afin que l'on puisse faire reculer le chômage*socio=ec1 et atténuer l'exclusion*socio=uv1 du monde*socio=te du travail*socio=ec1 et de la société*socio=ac. à cet égard*socio=rien, cet éditorial*socio=rien développe trois questions*socio=rien essentielles*socio=uv4 posées dans la Stratégie*socio=et de l'OCDE*socio=ac pour l'emploi*socio=ec1: Accélérer la mise en oeuvre*socio=rien (1996): i) comment réformer la fiscalité*socio=et et les transferts_sociaux*socio=et de manière*socio=rien à faire refluer le chômage*socio=ec1 et éviter l'engrenage*socio=ec1 de la pauvreté*socio=uv1; ii) comment faire en sorte*socio=rien que les jeunes*socio=ac réussissent mieux leur entrée*socio=rien dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1; et iii) comment veiller à respecter de véritables*socio=rien engagements*socio=et en faveur*socio=rien de l'apprentissage*socio=uv3 à vie*socio=uv1 dans les économies*socio=ec1 où la rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 est*socio=rien très rapide*socio=rien. Renforcer les incitations*socio=uv3 au travail*socio=ec1. La fiscalité*socio=et et les transferts_sociaux*socio=et sont le moyen*socio=rien le plus direct*socio=rien pour les pouvoirs_publics*socio=et d'encourager financièrement*socio=rien les individus*socio=ac à travailler et les employeurs*socio=ac à les embaucher (et de modifier la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 après*socio=rien impôt*socio=et). Si le travail*socio=ec1 ne rapporte rien*socio=rien, les gens*socio=ac n'auront pas envie de travailler. Pour la *socio=rien grande majorité *socio=nil de la population*socio=ac, les incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1 au travail*socio=ec1 sont évidentes*socio=rien, mais elles peuvent ne pas exister pour une minorité non négligeable*socio=rien de personnes*socio=ac dont le salaire*socio=ec1 *socio=rien potentiel est faible.*socio=nil Certains*socio=nil aspects des*socio=nil systèmes actuels*socio=te d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil et de prestations*socio=et génèrent des problèmes*socio=uv4 au niveau*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 et contribuent ainsi à accroître le chômage*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 2). Cela ne veut pas dire que ]a fiscalité*socio=et et les transferts_sociaux*socio=et sont la *socio=rien principale cause du*socio=nil chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et*socio=nil persistant.*socio=nil Le*socio=nil malaise *socio=nil qui règne actuellement sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac à de *socio=rien multiples causes et*socio=nil seule une*socio=nil stratégie*socio=et de*socio=nil vaste portée *socio=nil pourrait y remédier. Il est*socio=rien néanmoins indéniable*socio=rien que des réformes*socio=et de la fiscalité*socio=et et des transferts_sociaux*socio=et peuvent contribuer à faire reculer le chômage*socio=ec1 dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. La fiscalité*socio=et et les transferts_sociaux*socio=et suscitent trois types de problèmes*socio=uv4 au niveau*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1. Le *socio=rien premier est *socio=nil le piège du chômage*socio=ec1 lorsque les prestations*socio=et, au *socio=rien sens large,*socio=nil sont*socio=nil élevées*socio=uv4 par*socio=nil rapport au*socio=nil revenu*socio=ec1 net *socio=nil escompté du travail*socio=ec1, si bien*socio=rien que les chômeurs*socio=ac ne sont guère incités à chercher activement un*socio=rien emploi*socio=ec1. Le deuxième*socio=rien problème*socio=uv4 est*socio=rien celui de d'engrenage*socio=ec1 de la pauvreté*socio=uv1 - les travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 n'ayant guère intérêt*socio=uv1, voire aucun intérêt*socio=uv1, à gagner davantage en consacrant à leur travail*socio=ec1 davantage de temps*socio=rien et d'efforts*socio=uv1 car ils s'exposent à des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et effective très*socio=nil élevés*socio=uv4.*socio=nil Le*socio=nil troisième problème*socio=uv4 est *socio=nil que les charges*socio=rien sociales*socio=et risquent d'accroître le coût*socio=ec1 du travail*socio=ec1 et de diminuer l'emploi*socio=ec1. Des réformes*socio=et réalistes*socio=uv4 visant à minimiser les *socio=rien effets négatifs *socio=nil de ces engrenages sur*socio=rien l'incitation*socio=uv3 au travail*socio=ec1 doivent tenir dûment compte*socio=rien des objectifs*socio=uv4 initiaux*socio=rien de ces dispositifs*socio=et. Les systèmes*socio=rien d'imposition*socio=et doivent rapporter des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et et les transferts_sociaux*socio=et sont destinés à pourvoir aux besoins*socio=uv1 des personnes*socio=ac qui ont un*socio=rien revenu*socio=ec1 insuffisant*socio=uv4. Presque toutes les réformes*socio=et destinées*socio=rien à rendre le travail*socio=ec1 *socio=rien financièrement intéressant impliquent*socio=nil un arbitrage*socio=et *socio=nil entre ces objectifs*socio=uv4. Le moyen*socio=rien le plus simple*socio=rien de s'attaquer au piège du chômage*socio=ec1 serait, semble-t-il d'offrir des prestations*socio=et moins généreuses*socio=uv2. Certains pays*socio=ac ont effectivement*socio=rien pro cédé à de modestes*socio=rien réductions*socio=ec2 (c'est*socio=rien le cas*socio=rien de l'Autriche*socio=ac, du Canada*socio=ac, du Danemark*socio=ac, de l'Allemagne*socio=ac, de l'Irlande*socio=ac, de la Nouvelle-zélande*socio=ac et de la Suède*socio=ac). Toutefois, cette solution*socio=rien peut avoir des coûts_sociaux*socio=et insupportables et risque*socio=uv4 guère d'accroître l'incitation*socio=uv3 au travail*socio=ec1, du moins sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 normal*socio=rien. C'est*socio=rien la raison*socio=rien pour laquelle de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont préféré mettre davantage l'accent*socio=rien sur*socio=rien d'autres réformes*socio=et. Certains pays*socio=ac, par exemple*socio=rien, ont pris des mesures*socio=et pour faire une plus *socio=rien large place au*socio=nil principe*socio=ec2 *socio=nil de ]'assurance*socio=ec1. Le Canada*socio=ac, où le chômage*socio=ec1 saisonnier est*socio=rien très fréquent*socio=rien, envisage de réduire les droits*socio=uv1 au prestations*socio=et des *socio=ac personnes victimes d'*socio=nil un*socio=rien chômage*socio=ec1 répétitif*socio=rien,*socio=nil *socio=nil estimant que le système*socio=rien de transferts*socio=ec1 à accentué le caractère*socio=rien, saisonnier de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 - travailleurs*socio=ac et entreprises*socio=ac ayant adapté leur comportement*socio=rien en conséquence*socio=rien. D'autres pays*socio=ac comme la Finlande*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac et l'Espagne*socio=ac ont mis en oeuvre*socio=rien des réformes*socio=et qui limitent l'accès*socio=uv1 aux prestations*socio=et de chômage*socio=ec1, notamment en appliquant des conditions*socio=ec1 d'admission*socio=rien plus rigoureuses*socio=uv4. Un*socio=rien autre moyen*socio=rien d'éviter le piège du chômage*socio=ec1 est*socio=rien de renforcer les *socio=et contrôles administratifs sur*socio=rien les*socio=nil recherches*socio=ec2 d'*socio=nil emploi*socio=ec1 entreprises*socio=ac *socio=nil par les chômeurs*socio=ac indemnisés. Une réforme*socio=et de ce genre*socio=rien à été*socio=rien opérée notamment en Australie*socio=ac, en Belgique*socio=ac, au Danemark*socio=ac, en Italie*socio=ac, aux Pays-bas*socio=ac, en Espagne*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac. Elle est*socio=rien souvent associée*socio=rien à un*socio=rien effort*socio=uv1 ciblé d'aide*socio=uv1 à la recherche*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 et de conseil*socio=rien de la part*socio=rien du service_public*socio=et de l'emploi*socio=ec1. Ces actions*socio=rien sont importantes*socio=rien car, comme le montrent systématiquement les évaluations*socio=ec2 des politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1, si elles sont bien*socio=rien connues et bien*socio=rien ciblées, elles se révèlent *socio=rien être un moyen efficace*socio=uv4 et*socio=nil avantageux *socio=nil économiquement d'accroître les chances*socio=rien des chômeurs*socio=ac de trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1. L'engrenage*socio=ec1 de la pauvreté*socio=uv1 engendre des problèmes*socio=uv4 différents*socio=rien, mais voisins*socio=rien. Si l'on supprime complètement les prestations*socio=et versées aux chômeurs*socio=ac dés*socio=rien que leurs salaires*socio=ec1 sont supérieurs*socio=rien à zéro*socio=rien ou dépassent *socio=rien un seuil très*socio=nil bas *socio=nil et que les intéressés doivent payer*socio=rien des impôts*socio=et et des cotisations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et au titre*socio=rien de ces salaires*socio=ec1, on les découragera fortement de travailler ne serait-ce que quelques heures*socio=rien. Les prestations*socio=et sont donc en général*socio=rien réduites progressivement*socio=rien. Le *socio=rien taux marginal d'*socio=nil imposition*socio=et effective tient*socio=nil compte *socio=nil non seulement du taux*socio=rien de réduction*socio=ec2 des prestations*socio=et, mais aussi de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et des cotisations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et. Si le *socio=rien taux marginal d'*socio=nil imposition*socio=et effective est très*socio=nil élevé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil ]'incitation*socio=uv3 financière*socio=ec1 à travailler davantage sera très réduite. Cela peut poser un*socio=rien problème*socio=uv4 particulièrement grave*socio=rien pour de nombreux*socio=rien individus*socio=ac et ménages*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 - d'où l'expression*socio=rien engrenage*socio=ec1 de ]a pauvreté*socio=uv1. Le chapitre*socio=rien 2 donne des exemples*socio=rien de *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et effective relativement*socio=nil élevés*socio=uv4.*socio=nil Dans*socio=nil bien des*socio=nil cas,*socio=nil ces*socio=nil taux *socio=nil s'expliquent par ]a politique*socio=et familiale*socio=uv2 du pays*socio=ac. Les prestations*socio=et soumises à *socio=rien un critère de*socio=nil ressources*socio=ec1 en*socio=nil fonction du*socio=nil revenu*socio=ec1 familial*socio=uv2 *socio=nil sont souvent assujetties à *socio=rien un taux marginal d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil de 100 pour cent*socio=rien: les prestations*socio=et d'aide_sociale*socio=et entrent dans cette catégorie*socio=rien et, dans certains pays*socio=ac, le nombre*socio=rien de leurs bénéficiaires*socio=ac à fortement augmenté. Qui plus est*socio=rien, la plupart*socio=rien des prestations*socio=et spéciales*socio=rien servies aux familles*socio=uv1 monoparentales*socio=et sont soumises à *socio=rien un critère de*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil nombre de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil et de ménages*socio=ac assujettis à des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et élevés*socio=uv4 est variable d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil à l'autre, mais certains schémas*socio=rien apparaissent clairement. Les femmes*socio=ac sont plus touchées que les hommes*socio=ac et le groupe*socio=ac le plus pénalisé est*socio=rien de loin*socio=rien celui des parents*socio=ac isolés. Il y à lieu*socio=rien de s'inquiéter à cet égard*socio=rien de la tendance*socio=ec2 à l'accroissement*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 observée dans certains pays*socio=ac, en particulier*socio=rien de ]a dégradation*socio=uv3 de la *socio=rien situation relative des*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil les plus faiblement rémunérés et parfois de leur situation*socio=rien dans l'absolu*socio=rien (chapitre*socio=rien 3). Il est*socio=rien donc très important*socio=rien de savoir*socio=rien si les emplois*socio=ec1 à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 servent généralement ou non de tremplin*socio=rien pour accéder à des emplois*socio=ec1 mieux rémunérés ou sont des emplois*socio=ec1 sans avenir*socio=te. Des données préliminaires*socio=rien montrent que la mobilité*socio=uv3 verticale est*socio=rien assez forte*socio=rien chez les jeunes*socio=ac, mais beaucoup plus faible*socio=rien chez les adultes*socio=ac dont *socio=rien un certain nombre *socio=nil passent d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 au non-emploi*socio=ec1. Ces travailleurs*socio=ac sont particulièrement exposés à l'engrenage*socio=ec1 de ]a pauvreté*socio=uv1 et, si leurs revenus*socio=ec1 du travail*socio=ec1 diminuent, il existe des incitations*socio=uv3 qui les pousseront à se retirer complètement du marché_du_travail*socio=ec1 normal*socio=rien. Il à plusieurs moyens*socio=ec1 de réduire les *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et effective *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1, mais cela suppose forcément un*socio=rien arbitrage*socio=et: soit on augmente les *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et effective *socio=nil pour les individus*socio=ac et les ménages*socio=ac qui gagnent davantage, soit on diminue la garantie de revenu*socio=ec1 offerte*socio=rien aux travailleurs*socio=ac qui gagnent le moins. Certes, on peut, par des réformes*socio=et, accroître l'incitation*socio=uv3 au travail*socio=ec1 pour les travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1, mais d'un*socio=rien autre côté*socio=rien les travailleurs*socio=ac qui se situent dans des tranches de revenu*socio=ec1 supérieures*socio=rien seront moins incités à travailler. Certaines*socio=rien études*socio=ec2 laissent à penser que, sous l'effet*socio=rien des réformes*socio=et, le travail*socio=ec1 augmenterait chez les premiers*socio=rien à peu près autant qu'il diminuerait chez les seconds*socio=rien. Quel que soit l'effet*socio=rien net*socio=rien de ces mesures*socio=et sur*socio=rien le travail*socio=ec1, il y à de très *socio=rien bonnes raisons d'*socio=nil ordre social*socio=et *socio=nil et, à terme*socio=rien, sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, pour introduire des réformes*socio=et propres*socio=rien à favoriser l'emploi*socio=ec1 des personnes*socio=ac qui sinon seraient exclues*socio=rien du monde*socio=te du travail*socio=ec1 et pour agir en faveur*socio=rien des travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 d'une *socio=rien manière générale.*socio=nil Une*socio=nil réforme*socio=et *socio=nil qui suscite un*socio=rien intérêt*socio=uv1 *socio=rien croissant est *socio=nil celle qui consiste à subordonner les prestations*socio=et à l'exercice*socio=rien d'un*socio=rien emploi*socio=ec1. Celles-ci constituent alors *socio=rien un complément de*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1. Leur principale*socio=rien originalité est*socio=rien qu'elles sont soumises à *socio=rien un critère de*socio=nil ressources*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais ne sont versées qu'aux personnes*socio=ac qui travaillent. Du fait*socio=rien que leur montant*socio=ec1 diminue progressivement*socio=rien à mesure*socio=rien que les salaires*socio=ec1 augmentent, ces prestations*socio=et visent exclusivement les travailleurs*socio=ac faiblement rémunérés. Elles existent actuellement, sous *socio=rien diverses formes,*socio=nil *socio=nil dans six pays_de_l'_ocde*socio=ac: le Canada*socio=ac, l'Irlande*socio=ac, l'Italie*socio=ac, la Nouvelle-zélande*socio=ac, le Royaume-uni*socio=ac et les États-unis*socio=ac. L'efficacité*socio=uv3 de tels dispositifs*socio=et pour accroître l'incitation*socio=uv3 au travail*socio=ec1 dépend beau coup*socio=rien de divers facteurs*socio=rien. Pour des raisons*socio=rien de coût*socio=ec1 et par suite*socio=rien de la *socio=rien hausse inéluctable des*socio=nil taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et effective à*socio=nil mesure *socio=nil que l'on s'élève sur*socio=rien l'échelle*socio=rien des salaires*socio=ec1, le bénéfice*socio=uv1 de la prestation*socio=et doit être*socio=rien retiré aux personnes*socio=ac dont le salaire*socio=ec1 est*socio=rien proche du salaire*socio=ec1 médian*socio=rien, ce qui représente un*socio=rien groupe*socio=ac relativement important*socio=rien dans l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien, les prestations*socio=et liées à l'exercice*socio=rien d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 auront probablement les effets*socio=rien les plus positifs*socio=uv4 dans les pays*socio=ac où l'éventail*socio=rien des salaires*socio=ec1 est*socio=rien actuellement assez large*socio=rien et où es prestations*socio=et sont relativement faibles*socio=rien par rapport*socio=rien au salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien. Il est*socio=rien préférable*socio=uv4 de cibler ces dispositifs*socio=et sur*socio=rien les familles*socio=uv1 avec enfants*socio=ac, car les taux*socio=rien de remplacement*socio=rien étant élevés*socio=uv4, celles-ci ont besoin*socio=uv1 de gagner davantage pour que le travail*socio=ec1 soit une option*socio=rien plus intéressante*socio=rien que le non-emploi*socio=ec1. Les systèmes*socio=rien d'imposition*socio=et et de prestations*socio=et influent aussi sur*socio=rien la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac car les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac non salariaux*socio=ec1 peuvent constituer *socio=rien un frein *socio=nil à l'embauche*socio=ec1. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les *socio=ec1 cotisations patronales de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et *socio=nil sont le *socio=rien principal élément *socio=nil de ces coûts*socio=ec1 et suivent parfois *socio=rien un barème *socio=nil régressif, ce qui signifie que la *socio=rien charge pèse surtout*socio=nil sur la*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac à*socio=nil bas salaire*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil cours des*socio=nil années *socio=nil 80, les *socio=ec1 cotisations patronales *socio=nil ont augmenté dans huit pays*socio=ac, souvent dans de *socio=rien fortes proportions,*socio=nil *socio=nil mais N'ont diminué sensiblement que dans cinq*socio=rien pays*socio=ac. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac, notamment la Belgique*socio=ac, ]a France*socio=ac, l'Allemagne*socio=ac, l'Irlande*socio=ac, l'Italie*socio=ac et les Pays-bas*socio=ac, ont pris conscience*socio=uv1 du problème*socio=uv4. Des tentatives*socio=rien ont notamment été*socio=rien faites pour cibler les réductions*socio=ec2 de cotisations*socio=ec1 sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 ou sur*socio=rien les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te récemment engagés. Mais celles-ci se soldent inévitablement par des effets*socio=rien d'aubaine - en ce sens*socio=rien que certaines*socio=rien personnes*socio=ac auraient été*socio=rien embauchées de toute façon*socio=rien, même si les cotisations*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et n'avaient pas été*socio=rien diminuées -, et par des effets*socio=rien de substitution*socio=rien -, certains travailleurs*socio=ac étant recrutés pour remplacer des salariés*socio=ac en poste*socio=rien. Par conséquent*socio=rien, ces systèmes*socio=rien ne sont pas autofinancés et les prélèvements*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 imposés par ailleurs*socio=rien pour compenser les pertes*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et peuvent avoir des *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutefois, les économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et ne sont que l'un*socio=rien des multiples*socio=rien objectifs*socio=uv4 auxquels les systèmes*socio=rien d'imposition*socio=et et de prestations*socio=et tentent de répondre: il s' agit aussi d'assurer les travailleurs*socio=ac contre les risques*socio=uv4 que comporte le marché_du_travail*socio=ec1, d'aider les familles*socio=uv1 démunies, et de préserver les incitations*socio=uv3 au travail*socio=ec1. Il *socio=rien est évident *socio=nil que ces objectifs*socio=uv4 ne sont pas tous réalisables*socio=rien en même temps*socio=rien. Mais certaines*socio=rien réformes*socio=et de la fiscalité*socio=et et des transferts_sociaux*socio=et sont *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil de la Stratégie*socio=et de l'OCDE*socio=ac pour l'emploi*socio=ec1. Il est*socio=rien parfois nécessaire*socio=rien de réduire le montant*socio=ec1 des prestations*socio=et, mais la pauvreté*socio=uv1 risque*socio=uv4 alors de s'aggraver. Il existe cependant de *socio=rien nombreux obstacles *socio=nil évitables à l'emploi*socio=ec1 qui impliquent des arbitrages*socio=et peut-être moins difficiles*socio=rien: ce sont notamment les lourdeurs administratives*socio=rien; la coordination*socio=uv3 insuffisante*socio=uv4 des divers éléments*socio=rien de ]a fiscalité*socio=et et des transferts_sociaux*socio=et; et la mauvaise*socio=rien conception*socio=et des critères*socio=rien de ressources*socio=ec1. On peut invoquer de solides*socio=rien arguments*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'un*socio=rien ciblage*socio=ec2 des réformes*socio=et de la fiscalité*socio=et et des transferts_sociaux*socio=et sur*socio=rien les groupes*socio=ac qui ont beaucoup de mal*socio=rien à s'insérer dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1, à savoir*socio=rien les jeunes*socio=ac sans emploi*socio=ec1 au sortir de l'école*socio=et et qui tentent de prendre pied*socio=rien dans la vie_professionnelle*socio=ec1, les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te et les parents*socio=ac isolés. Ce ciblage*socio=ec2 se justifie car les *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil que l'on peut obtenir*socio=rien à long_terme*socio=te en permettant aux groupes*socio=ac visés d'acquérir une expérience*socio=ec2 professionnelle*socio=ec1 et d'avoir ainsi à l'avenir*socio=rien de *socio=rien meilleures chances *socio=nil de trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1, peuvent compenser largement les coûts*socio=ec1 immédiats*socio=rien des réformes*socio=et. Sinon, ce sera la marginalisation*socio=uv1 permanente*socio=te d'une partie*socio=rien de la population*socio=ac par rapport*socio=rien au monde*socio=te du travail*socio=ec1 dont on voit déjà les conséquences*socio=rien dans de trop nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Les difficultés*socio=uv4 des jeunes*socio=ac sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. La situation*socio=rien économique*socio=ec1 et sociale*socio=et actuelle*socio=te de nombreux*socio=rien jeunes*socio=ac laisse beaucoup à désirer (chapitre*socio=rien 4). Bien*socio=rien que les jeunes*socio=ac soient plus nombreux*socio=rien à poursuivre plus longtemps leurs études*socio=ec2, ce qui, dans l'avenir*socio=te, pourrait avoir des *socio=rien retombées bénéfiques *socio=nil pour eux-mêmes et ]a société*socio=ac, pas moins de 20 pour cent*socio=rien d'entre eux quittent l'école*socio=et sans avoir acquis*socio=uv2 les connaissances*socio=ec2, les compétences*socio=uv3 ou les qualifications*socio=uv3 nécessaires*socio=rien pour exercer aujourd'hui un*socio=rien emploi*socio=ec1. Les taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 des jeunes*socio=ac ont baissé depuis 1979 dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, souvent dans de *socio=rien fortes proportions,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil chez les hommes*socio=ac. Beaucoup de pays*socio=ac ont vu également augmenter la proportion*socio=rien d'adolescents*socio=rien et de *socio=ac jeunes adultes *socio=nil qui ne travaillent pas et ne font pas d'études*socio=ec2. La proportion*socio=rien de *socio=ac jeunes chômeurs *socio=nil vivant dans des ménages*socio=ac où personne*socio=rien ne travaille à aussi tendance*socio=ec2 à s'accroître. Il ne s'agit pas simplement du problème*socio=uv4 des jeunes*socio=ac. Tant que le chômage*socio=ec1 total*socio=rien restera élevé*socio=uv4, il sera irréaliste*socio=uv4 de s'attendre à une amélioration*socio=uv1 significative*socio=uv4 des perspectives*socio=te d'emploi*socio=ec1 des jeunes*socio=ac: en effet*socio=rien, leurs taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 comme leurs taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 sont tés sensibles*socio=rien à la *socio=rien situation générale du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil mesures*socio=et prises *socio=nil pour s'attaquer aux causes*socio=rien du chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et persistant*socio=rien amélioreront aussi la situation*socio=rien des jeunes*socio=ac au regard*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. C'est*socio=rien là une *socio=rien condition nécessaire,*socio=nil *socio=nil mais non suffisante*socio=rien. Les difficultés*socio=uv4 semblent particulièrement graves*socio=rien pour les *socio=ac hommes jeunes *socio=nil ayant quitté l'école*socio=et: dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, leurs taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 marquent une tendance*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 depuis 15 à 20 ans*socio=rien. Ces *socio=ac jeunes gens *socio=nil sont ceux qui, parmi tous les jeunes*socio=ac, ont sans doute*socio=rien le plus *socio=rien faible niveau d'*socio=nil instruction.*socio=nil *socio=nil Certes, les données dont on dispose à leur sujet*socio=rien sont limitées, mais l'effondrement*socio=ec2 du marché_du_travail*socio=ec1 pour cette catégorie*socio=rien de jeunes*socio=ac s'explique nécessairement en partie*socio=rien par le déplacement*socio=rien de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac qui se porte*socio=rien désormais sur*socio=rien des travailleurs*socio=ac plus expérimentés et plus qualifiés*socio=uv4. Les mesures*socio=et à prendre doivent s'attacher, surtout pour les personnes*socio=ac de cette catégorie*socio=rien, à faciliter l'accès*socio=uv1 à l'emploi*socio=ec1 et permettre d'acquérir les qualifications*socio=uv3 requises*socio=uv4. Mais la tâche*socio=rien n'est*socio=rien pas simple*socio=rien. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac ont*socio=nil considérablement développé*socio=uv4 leurs*socio=nil politiques*socio=et actives*socio=uv4 du*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 en*socio=nil faveur des*socio=nil jeunes*socio=ac *socio=nil durant les années*socio=rien 80, mais, dans l'ensemble*socio=rien, les résultats*socio=rien ne sont pas encourageants*socio=uv4. Ces mesures*socio=et ont eu parfois des effets*socio=rien positifs*socio=uv4, mais dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, elles se sont simplement soldées par le passage*socio=rien du chômage*socio=ec1 à une brève*socio=rien période*socio=te de participation*socio=uv3 à un*socio=rien programme*socio=et, puis par le retour*socio=rien au chômage*socio=ec1 - produisant ce que l'on appelle l'effet*socio=rien de manège. L'un*socio=rien des enseignements*socio=et qui se dégagent des évaluations*socio=ec2 effectuées est*socio=rien que la plupart*socio=rien des politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1 n'ont aucun *socio=rien effet bénéfique sur les*socio=nil jeunes*socio=ac *socio=nil qui ne sont plus scolarisés à moins d'être*socio=rien associées*socio=rien à d'autres visant expressément à répondre à leurs besoins*socio=uv1 *socio=rien particuliers sur le*socio=nil plan *socio=nil de l'emploi*socio=ec1. Les jeunes*socio=ac qui participent à des programmes*socio=et présentent souvent de multiples*socio=rien handicaps*socio=uv2 dus à leur milieu*socio=rien social*socio=et, à la situation*socio=rien financière*socio=ec1 de leur famille*socio=uv1 et à leur parcours scolaire*socio=et. Les études*socio=ec2 d'évaluation*socio=ec2 ont montré aussi que si l'on veut améliorer les perspectives*socio=te pour l'avenir*socio=te, il est*socio=rien impératif*socio=uv4 d'intervenir à un*socio=rien stade*socio=te précoce*socio=rien. Au moment*socio=rien où *socio=rien un jeune *socio=nil quitte l'école*socio=et, il est*socio=rien généralement très difficile*socio=rien et coûteux*socio=ec2 pour des politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1 de surmonter le handicap d'une scolarité*socio=et insuffisante*socio=uv4 et le découragement*socio=uv1 qui peut en résulter. Prévenir l'échec*socio=uv1 scolaire*socio=et est*socio=rien une responsabilité*socio=uv1 qui incombe à la collectivité*socio=ac et à la société*socio=ac. Il est*socio=rien donc indispensable*socio=uv4 d'améliorer le développement*socio=uv3 de l'enfant*socio=ac avant l'école*socio=et. Une intervention*socio=et précoce*socio=rien peut contribuer à vaincre certains des nombreux*socio=rien handicaps*socio=uv2 dont souffrent les enfants*socio=ac issus de milieux*socio=rien et de collectivités*socio=ac "à risque*socio=uv4". Ce n'est*socio=rien pas seulement une question*socio=rien d'équité*socio=uv1 sociale*socio=et, mais *socio=rien un facteur *socio=nil qui sera déterminant*socio=rien pour la bonne*socio=rien santé*socio=et des économies*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac. Il est*socio=rien donc plus indispensable*socio=uv4 d'agir pour contribuer à réduire les taux*socio=rien d'abandon*socio=rien en cours*socio=te d'études*socio=ec2 car toute formation*socio=et d'un*socio=rien *socio=rien niveau inférieur *socio=nil à de solides*socio=rien études*socio=ec2 secondaires*socio=rien du deuxième*socio=rien cycle*socio=te ou à une formation_professionnelle*socio=et équivalente*socio=rien risque*socio=uv4 d'être*socio=rien associée*socio=rien à une faible*socio=rien capacité*socio=uv3 de gains*socio=ec1 et est*socio=rien une préparation*socio=rien insuffisante*socio=uv4 pour accéder au monde*socio=te du travail*socio=ec1 et à une formation*socio=et ultérieure*socio=te. Pour s'attaquer à ce problème*socio=uv4, il faut que les familles*socio=uv1, les partenaires_sociaux*socio=et, lespouvoirs_publics et l'ensemble*socio=rien de ]a collectivité*socio=ac unissent leurs efforts*socio=uv1. Les pays*socio=ac qui préparent bien*socio=rien leurs jeunes*socio=ac à la vie_professionnelle*socio=ec1 ont ceci de commun*socio=uv2 qu'ils garantissent la diversité*socio=uv1 du contenu et des méthodes*socio=rien d'enseignement*socio=et et d'apprentissage*socio=uv3 dans l'enseignement*socio=et secondaire*socio=rien du deuxième*socio=rien cycle*socio=te et offrent des passerelles valables*socio=rien qui permettent à ceux qui ont quitté l'école*socio=et prématurément*socio=rien de reprendre des études*socio=ec2 ou une formation*socio=et. L'apprentissage*socio=uv3 à vie*socio=uv1. Les problèmes*socio=uv4 ne sont pas uniquement*socio=rien scolaires*socio=et et ne se limitent pas aux jeunes*socio=ac. La première*socio=rien Enquête*socio=ec2 internationale*socio=te sur*socio=rien l'alphabétisation des adultes*socio=ac à montré que dans sept économies*socio=ec1 avancées, jusqu'à 20 pour cent*socio=rien de la population*socio=ac de lé à 65 ans*socio=rien savent tout juste*socio=rien lire, écrire et compter, ce qui est*socio=rien très insuffisant*socio=uv4 pour *socio=rien obtenir un emploi*socio=ec1 satisfaisant*socio=uv4 *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 actuelle*socio=te (Littérattie, Économie*socio=ec1 et *socio=ac Société OCDE *socio=nil et statistique_canada (1995). Ces personnes*socio=ac sont très exposées au chômage*socio=ec1 et à l'inactivité*socio=uv3 avec tous les coûts_sociaux*socio=et que cela implique. Les taux*socio=rien élevés*socio=uv4 de rotation*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 5), le *socio=rien nombre important de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil dans la force*socio=uv1 de l'âge*socio=rien et de *socio=ac travailleurs âgés *socio=nil bloqués dans des emplois*socio=ec1 à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 et les fluctuations*socio=ec2 considérables*socio=rien des salaires*socio=ec1 d'une *socio=rien année sur *socio=nil l'autre (chapitre*socio=rien 3) ne font que renforcer l'idée*socio=rien que de nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac devraient pouvoir*socio=et améliorer constamment leurs compétences*socio=uv3 pour gravir les échelons*socio=rien ou reprendre pied*socio=rien dans la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 et sociale*socio=et après*socio=rien une épreuve*socio=rien, comme la perte*socio=ec2 de leur emploi*socio=ec1. Lors*socio=rien de leur réunion*socio=rien de janvier*socio=rien 1996, les ministres*socio=ac de l'éducation*socio=et des pays_de_l'_ocde*socio=ac ont recommandé de donner une *socio=uv4 priorité élevée *socio=nil à la mise en oeuvre*socio=rien de stratégies*socio=et de réforme*socio=et visant l'ensemble*socio=rien du système*socio=rien - depuis l'éducation*socio=et préscolaire jusqu'à l'apprentissage*socio=uv3 durant toute la vie*socio=uv1. Cela supposera des liens*socio=rien plus souples*socio=uv4 entre études*socio=ec2 et travail*socio=ec1, la scolarité*socio=et initiale*socio=rien à plein-temps étant suivie de périodes*socio=te associant de *socio=rien diverses façons une*socio=nil activité_professionnelle*socio=ec1 *socio=nil et une formation*socio=et dispensée en entreprise*socio=ac ou dans des établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et. Pour être*socio=rien efficaces*socio=uv4, les stratégies*socio=et d'apprentissage*socio=uv3 à vie*socio=uv1 nécessiteront une coordination*socio=uv3 beaucoup plus étroite*socio=rien entre les ministres*socio=ac et la redéfinition*socio=uv3 des rôles*socio=rien et des responsabilités*socio=uv1 incombant à tous ceux qui offrent des possibilités*socio=rien de s'instruire. Elles exigeront probablement aussi des investissements*socio=ec1 plus importants*socio=rien en capital_humain*socio=ec1 et devront garantir que les personnes*socio=ac qui n'ont pas les moyens*socio=ec1 voulus pour financer la poursuite*socio=rien de leurs études*socio=ec2 ou de leur formation*socio=et ou qui sont enfermées dans des emplois*socio=ec1 où les possibilités*socio=rien d'apprentissage*socio=uv3 sont limitées, ne restent pas au bord du chemin*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les investissements*socio=ec1 consacrés à la formation*socio=et continue*socio=rien sont très inégalement répartis entre les travailleurs*socio=ac, au détriment*socio=uv2 des personnes*socio=ac les moins qualifiées*socio=uv4 et les moins instruites. Les coûts*socio=ec1 pour l'individu*socio=ac et la collectivité*socio=ac d'une telle inégalité*socio=uv1 dans l'accès*socio=uv1 aux moyens*socio=ec1 de perfectionnement*socio=rien sont évidents*socio=rien. Par conséquent*socio=rien, une répartition*socio=uv3 plus équitable*socio=uv2 des moyens*socio=ec1 de formation*socio=et pourrait accroître la productivité*socio=uv3 future*socio=rien et, par là même, accélérer ]a croissance*socio=uv3 et faire progresser l'emploi*socio=ec1. Aussi bien*socio=rien les entreprises*socio=ac et les syndicats*socio=ac que le secteur_public*socio=et ont *socio=rien un rôle *socio=nil à jouer pour lever les obstacles*socio=rien actuels*socio=te à l'investissement*socio=ec1 dans l'apprentissage*socio=uv3 à vie*socio=uv1. Les mécanismes*socio=et du marché*socio=ec1 ne pourront vraisemblablement*socio=rien pas, à eux seuls*socio=rien, dissiper ]a grande*socio=rien incertitude*socio=uv3 qui plane encore sur*socio=rien le coût*socio=ec1 et la rentabilité*socio=ec1 de ces investissements*socio=ec1, ni soulager les individus*socio=ac des contraintes*socio=uv1 financières*socio=ec1 qui pèsent sur*socio=rien eux non plus qu'éviter le problème*socio=uv4 des profiteurs - les investissements*socio=ec1 consentis par une entreprise*socio=ac pour enrichir son vivier de compétences*socio=uv3 permettant à d'autres entreprises*socio=ac d'engager des travailleurs*socio=ac en les débauchant pour un*socio=rien coût*socio=ec1 moindre*socio=rien que si elles avaient investi*socio=rien elles-mêmes dans leur formation*socio=et. Il faut donc offrir les incitations*socio=uv3 voulues si ]'on veut mobiliser de nouvelles*socio=rien ressources*socio=ec1 en faveur*socio=rien de l'apprentissage*socio=uv3 à vie*socio=uv1 sans peser davantage sur*socio=rien les budgets*socio=ec1 publics*socio=et. Les pays*socio=ac devront, en tenant compte*socio=rien de leur situation*socio=rien et de leurs priorités*socio=uv4 propres*socio=rien, trouver *socio=rien un nouvel équilibre*socio=uv3 *socio=nil entre les contributions*socio=uv1 attendues des individus*socio=ac, des partenaires_sociaux*socio=et et de l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac. Les incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1 mises en place*socio=rien dans le passé*socio=te, comme les prélèvements*socio=ec1 destinés à financer la formation*socio=et, les subventions*socio=ec1 à la formation*socio=et ou les chèques-formation ont donné des résultats*socio=rien assez contrastés. Les disparités*socio=uv1 de salaire*socio=ec1 peuvent contribuer dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil à encourager les travailleurs*socio=ac à investir dans une formation*socio=et. Mais elles ne constituent pas une panacée*socio=rien: la structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 dépend de *socio=rien nombreux facteurs *socio=nil autres que les différences*socio=uv1 dans le rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 en capital_humain*socio=ec1, et les travailleurs*socio=ac bloqués dans des emplois*socio=ec1 à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 ne sont souvent guère incités à investir dans une formation*socio=et continue*socio=rien ou n'en ont financièrement*socio=rien pas les moyens*socio=ec1. C'est*socio=rien pour ces raisons*socio=rien que les ministres*socio=ac de l'éducation*socio=et ont invité l'OCDE*socio=ac à examiner attentivement des approches et des incitations*socio=uv3 différentes*socio=rien pour encourager l'apprentissage*socio=uv3 à vie*socio=uv1 par des moyens*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 par rapport*socio=rien à leur coût*socio=ec1 et dans des conditions*socio=ec1 équitables*socio=uv2. La prospérité*socio=uv1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac dépendra à l'avenir*socio=rien des actions*socio=rien entreprises*socio=ac pour faire reculer l'exclusion*socio=uv1 économique*socio=ec1 et sociale*socio=et qui se manifeste par *socio=rien un fort chômage*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil par la non-intégration au marché_du_travail*socio=ec1, par l'absence*socio=rien d'accès*socio=uv1 aux moyens*socio=ec1 de formation*socio=et continue*socio=rien et, dans certains cas*socio=rien, par des inégalités*socio=uv1 de revenus*socio=ec1 croissantes*socio=rien qui influent sur*socio=rien la possibilité*socio=rien pour de nombreux*socio=rien individus*socio=ac d'entreprendre une formation*socio=et continue*socio=rien. Il est*socio=rien plus important*socio=rien que jamais que les politiques*socio=et menées dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, les politiques_sociales*socio=et, ainsi que les *socio=et politiques éducatives et*socio=nil macro-économiques*socio=ec1 *socio=nil soient coordonnées et cohérentes*socio=rien. Il faudra concevoir de nouvelles*socio=rien approches, redéfinir tout *socio=rien un ensemble de*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil et revoir les *socio=et dispositifs institutionnels.*socio=nil *socio=nil Cela prendra du temps*socio=rien, mais c'est*socio=rien le *socio=rien seul moyen *socio=nil d'améliorer le dynamisme*socio=uv3 et la capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 de nos sociétés*socio=ac.