*{ OCDE: Rapport sur l'emploi 1998 } Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 1998 - Éditorial*socio=rien . Éditorial*socio=rien - Vers une politique_sociale*socio=et axée sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. Dans l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te, le PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien accru en 1997 d'un*socio=rien peu plus de 3 pour cent*socio=rien, le *socio=rien meilleur résultat *socio=nil depuis 1989, malgré la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 asiatique*socio=ac. Il est*socio=rien prévu pour 1998-1999 un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 qui se situera en moyenne*socio=rien autour de 2 1/2 pour cent*socio=rien, avec pourtant des prévisions*socio=ec2 très différentes*socio=rien selon les régions*socio=te. Par conséquent*socio=rien, on peut s'attendre à ce que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 ne diminue seulement que très lentement au cours*socio=rien de l'année*socio=rien 1999 pour atteindre environ 7 pour cent*socio=rien, ce qui correspond à plus de 35 millions*socio=rien de demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1. Les progrès*socio=uv1 dans la lutte*socio=uv1 contre un*socio=rien chômage*socio=ec1 qui reste*socio=rien élevé*socio=uv4 sont *socio=rien fort variables d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil à l'autre. Au cours*socio=rien des années*socio=rien 90, le chômage*socio=ec1 structurel*socio=uv4 à reflué dans six pays*socio=ac seulement -- en Australie*socio=ac, au Danemark*socio=ac, en Irlande*socio=ac, aux Pays-bas*socio=ac, en Nouvelle-zélande*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac. Il n'est*socio=rien resté stable*socio=uv4, à *socio=rien un bas niveau,*socio=nil *socio=nil qu'en Norvège*socio=ac, aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac bien*socio=rien que dans ce dernier*socio=rien pays*socio=ac, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 se soit récemment nettement accru et devienne *socio=rien un sujet de*socio=nil préoccupation*socio=uv4.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil pourquoi endiguer le chômage*socio=ec1 et élargir les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 demeurent une tâche*socio=rien hautement prioritaire*socio=uv4 qui exigera toute une palette de mesures*socio=et, notamment des politiques*socio=et judicieuses*socio=uv4 sur*socio=rien le plan*socio=rien macro-économique*socio=ec1 -- message*socio=rien qui à été*socio=rien rappelé avec force*socio=uv1 par les ministres*socio=ac du Travail*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac, lors*socio=rien de leur réunion*socio=rien d'octobre*socio=rien 1997. Les ministres*socio=ac ont demandé en particulier*socio=rien à l'OCDE*socio=ac d'accorder une haute*socio=rien priorité*socio=uv4 au suivi et à l'évaluation*socio=ec2 des divers dispositifs*socio=et autour desquels peut s'articuler une politique_sociale*socio=et axée sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 pour accroître l'emploi*socio=ec1, réduire la dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien des prestations*socio=et et éviter autant que faire se peut la pauvreté*socio=uv1. Ce thème*socio=rien sera aussi débattu par les ministres*socio=ac des affaires_sociales*socio=et des pays_de_l'_ocde*socio=ac lors*socio=rien de leur réunion*socio=rien des 23 et 24 juin*socio=rien 1998. Cet *socio=rien éditorial est centré*socio=nil sur le*socio=nil rôle *socio=nil que peuvent jouer le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et les prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien dans le cadre*socio=rien d'une politique_sociale*socio=et axée sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. à la base*socio=rien, il y à l'idée*socio=rien que les systèmes*socio=rien de protection_sociale*socio=et peuvent, certes, atténuer la pauvreté*socio=uv1 des familles*socio=uv1 mais ne peuvent suffire pour encourager une plus large*socio=rien participation*socio=uv3 à la vie*socio=uv1 de la collectivité*socio=ac, à moins d'être*socio=rien étroitement liés à des mesures*socio=et destinées*socio=rien à favoriser l'insertion*socio=uv3 dans le monde*socio=te du travail*socio=ec1. Comme on le verra au chapitre*socio=rien 2, un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et existe actuellement dans 17 pays_membres*socio=ac et il est*socio=rien prévu d'en instituer un*socio=rien prochainement dans deux autres (en Irlande*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac). Dans les autres pays*socio=ac, le salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est *socio=nil établi par convention_collective*socio=ec1 et à dès lors*socio=rien tendance*socio=ec2 à varier selon le secteur*socio=rien. L'analyse*socio=rien du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et suscite des réactions*socio=rien passionnées, tant du côté*socio=rien de ceux qui y sont favorables*socio=ec2 que de ceux qui y sont opposés, et les conclusions*socio=rien, théoriques*socio=rien et empiriques*socio=ec2, quant à son impact*socio=rien sont très variables*socio=rien. Une évaluation*socio=ec2 moins passionnée et continue*socio=rien des avantages*socio=rien et des coûts*socio=ec1 d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien s'impose pour apprécier la contribution*socio=uv1 que ce type*socio=rien de dispositif*socio=et peut apporter à une politique_sociale*socio=et axée sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. Alors qu'on se préoccupe du creusement*socio=rien des inégalités*socio=uv1 de salaire*socio=ec1 et de l'extension*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1 chez les travailleurs*socio=ac dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac,*socio=nil un salaire*socio=ec1 minimum légal*socio=et *socio=nil peut contribuer à éviter que les rémunérations*socio=ec1 ne tombent en dessous d'un*socio=rien niveau*socio=rien socialement acceptable*socio=uv2. De fait*socio=rien, l'objectif*socio=uv4 fondamental*socio=rien d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est *socio=nil souvent présenté comme étant d'assurer une juste*socio=rien rémunération*socio=ec1 de l'activité*socio=rien et d'aider à éviter la pauvreté*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac. Cela peut aussi être*socio=rien une incitation*socio=uv3 à entrer sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et à chercher un*socio=rien emploi*socio=ec1 (un*socio=rien moyen*socio=rien de "valoriser*socio=rien le travail*socio=ec1". En ce qui concerne les inconvénients*socio=uv4, un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien peut avoir des effets*socio=rien de désemploi. Après*socio=rien avoir rapidement examiné le niveau*socio=rien et le champ*socio=rien d'application*socio=rien du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, nous tentons de répondre à trois questions*socio=rien: Quels sont les travailleurs*socio=ac les plus susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien affectés par l'existence*socio=rien d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien? Quelle est*socio=rien l'incidence*socio=ec2 du salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum sur les*socio=nil inégalités*socio=uv1 de*socio=nil salaire*socio=ec1 *socio=nil et la pauvreté*socio=uv1 des familles*socio=uv1? D'après*socio=rien les observations*socio=ec2 dont on dispose, quels sont les *socio=rien effets sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 du*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum?*socio=nil Le*socio=nil niveau du*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum légal*socio=et *socio=nil varie énormément selon les pays*socio=ac, la fourchette*socio=rien allant de 20-33 pour cent*socio=rien du salaire*socio=ec1 médian*socio=rien d'un*socio=rien travailleur*socio=ac à plein_temps*socio=ec1 en *socio=ac République tchèque,*socio=nil au*socio=nil Japon *socio=nil et en Espagne*socio=ac, à environ 60 pour cent*socio=rien en Belgique*socio=ac et en France*socio=ac. Comme on pouvait s'y attendre, plus le salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est élevé*socio=uv4 par*socio=nil rapport au*socio=nil salaire*socio=ec1 moyen *socio=nil ou au salaire*socio=ec1 médian*socio=rien, plus est*socio=rien réduite la part*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 dans l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien (chapitre*socio=rien 2). De même, un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien élevé*socio=uv4 va de pair*socio=rien avec de moindres*socio=rien inégalités*socio=uv1 de salaire*socio=ec1 entre hommes*socio=ac et femmes*socio=ac, et entre *socio=ac travailleurs jeunes et*socio=nil travailleurs adultes.*socio=nil Les*socio=nil bénéficiaires d'*socio=nil un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien *socio=nil sont les travailleurs*socio=ac faiblement rémunérés. Les jeunes*socio=ac et les femmes*socio=ac sont les groupes*socio=ac les plus susceptibles*socio=rien d'occuper un*socio=rien emploi*socio=ec1 rémunéré au salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, comme cela avait été*socio=rien noté dans les Perspectives*socio=te de l'emploi*socio=ec1 de 1997, ce sont en particulier*socio=rien les femmes*socio=ac et les travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 qui risquent le plus d'être*socio=rien pris au piège de l'emploi*socio=ec1 à bas*socio=rien salaire*socio=ec1, alors que pour les jeunes*socio=ac un*socio=rien emploi*socio=ec1 à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 est*socio=rien souvent *socio=rien un tremplin vers*socio=nil un emploi*socio=ec1 mieux*socio=nil payé.*socio=nil *socio=nil Cependant, l'une des critiques*socio=rien formulée à l'encontre*socio=rien d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est *socio=nil qu'il ne peut être*socio=rien "ciblé" efficacement sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac vivant dans des familles*socio=uv1 qui ont vraiment*socio=rien besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien aidées. En effet*socio=rien, le salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum profite *socio=nil souvent à des travailleurs*socio=ac vivant dans des ménages*socio=ac dont le revenu*socio=ec1 *socio=rien est égal ou*socio=nil supérieur au*socio=nil revenu*socio=ec1 médian *socio=nil car les travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 vivent fréquemment dans ce type*socio=rien de ménage*socio=ac, et le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, en revanche, ne peut pas profiter aux ménages*socio=ac dans lesquels personne*socio=rien ne travaille. Il existe de grandes*socio=rien différences*socio=uv1 d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre en ce qui concerne le degré*socio=rien de recoupement entre faible*socio=rien rémunération*socio=ec1 et faible*socio=rien revenu*socio=ec1 de la famille*socio=uv1 lorsque l'on considère l'ensemble*socio=rien des familles*socio=uv1, indépendamment de leur situation*socio=rien au regard*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac de l'union_européenne*socio=ac, environ 20 pour cent*socio=rien des travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 occupant un*socio=rien emploi*socio=ec1 à plein_temps*socio=ec1 tout au long*socio=rien de l'année*socio=rien vivent dans des ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2, alors que la proportion*socio=rien atteint près de 40 pour cent*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Par conséquent*socio=rien, nombre*socio=rien de personnes*socio=ac pauvres*socio=uv2 vivent dans des ménages*socio=ac où personne*socio=rien n'a d'emploi*socio=ec1 rémunéré: en moyenne*socio=rien, pour l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te, 40 pour cent*socio=rien environ des personnes*socio=ac à faibles*socio=rien revenus*socio=ec1 vivent dans ce type*socio=rien de ménage*socio=ac. Le fait*socio=rien que les travailleurs*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 ne se trouvent pas fortement concentrés dans les ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2 donne à penser qu'un*socio=rien relèvement*socio=ec2 du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et n'aura, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, qu'un*socio=rien effet*socio=rien limité sur*socio=rien le taux*socio=rien global*socio=te de pauvreté*socio=uv1 des familles*socio=uv1. L'avantage d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien de ce point*socio=rien de *socio=rien vue est donc*socio=nil faible.*socio=nil *socio=nil Cependant, il convient aussi de souligner qu'en abaissant la générosité*socio=uv1 du système*socio=rien de protection_sociale*socio=et, surtout si, parallèlement, on réduit le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, on risque*socio=uv4 de voir s'étendre la pauvreté*socio=uv1 chez les travailleurs*socio=ac. L'une des critiques*socio=rien les plus vives à l'égard*socio=rien du salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est *socio=nil que, s'il est*socio=rien fixé au-dessus du niveau*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 du marché*socio=ec1, il évince de l'emploi*socio=ec1 certains travailleurs*socio=ac dont le coût*socio=ec1 devient trop élevé*socio=uv4 compte*socio=rien tenu de leur faible*socio=rien productivité*socio=uv3. Les nombreuses*socio=rien études*socio=ec2 effectuées au niveau*socio=rien national*socio=te aboutissent à des *socio=ec2 estimations empiriques diverses*socio=rien.*socio=nil Quelques*socio=nil études américaines*socio=ac récentes*socio=rien *socio=nil tendent à montrer qu'il n'y à pas d'effet*socio=rien sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1, encore qu'au total*socio=rien il semble y avoir *socio=rien un certain effet négatif sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 des*socio=nil jeunes*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Les données présentées au chapitre*socio=rien 2 concernant neuf*socio=rien pays*socio=ac semblent indiquer qu'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien relativement élevé*socio=uv4 à *socio=rien un effet négatif sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil des moins de 20 ans*socio=rien: un*socio=rien relèvement*socio=ec2 de 10 pour cent*socio=rien du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien va de pair*socio=rien avec *socio=rien un recul *socio=nil de 11/2 à 3 pour cent*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 des moins de 20 ans*socio=rien, et l'effet*socio=rien est*socio=rien le même, pour l'essentiel*socio=uv4, dans tous les pays*socio=ac, indépendamment du niveau*socio=rien du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien. Les données montrent aussi qu'un*socio=rien relèvement*socio=ec2 du salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, à lui seul*socio=rien, n'explique que pour une *socio=rien faible part l'*socio=nil importante baisse*socio=ec2 des*socio=nil taux d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil des moins de 20 ans*socio=rien qu'on à pu observer, au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, dans presque tous les pays*socio=ac. Selon les données recueillies au niveau*socio=rien international*socio=te, un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien n'aurait pas d'effet*socio=rien *socio=rien notable sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 global*socio=te des*socio=nil adultes*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil pertes*socio=ec2 d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil constatées pour les jeunes*socio=ac amènent naturellement à se demander s'il faut accepter une certaine*socio=rien souplesse*socio=uv3 et fixer *socio=rien un minimum distinct *socio=nil pour les jeunes*socio=ac. La *socio=rien question est *socio=nil d'autant plus pertinente*socio=rien qu'on est*socio=rien partout soucieux*socio=rien de faciliter le passage*socio=rien de l'école*socio=et à la vie_active*socio=ec1. De fait*socio=rien, comme on le verra au chapitre*socio=rien 3, il y à de grandes*socio=rien différences*socio=uv1 selon les pays*socio=ac en ce qui concerne la proportion*socio=rien de jeunes*socio=ac qui trouvent rapidement un*socio=rien emploi*socio=ec1 au sortir de l'école*socio=et, la proportion*socio=rien la plus élevée*socio=uv4 s'observant dans les pays*socio=ac où de nombreux*socio=rien jeunes*socio=ac passent par l'apprentissage*socio=uv3 (en Autriche*socio=ac, en Allemagne*socio=ac et au Luxembourg*socio=ac, par exemple*socio=rien). Or*socio=rien, les jeunes*socio=ac qui suivent un*socio=rien apprentissage*socio=uv3 perçoivent généralement une rémunération*socio=ec1 ou une allocation*socio=et relativement faible*socio=rien. Par conséquent*socio=rien, il semblerait souhaitable*socio=rien dans les pays*socio=ac où existe un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien d'appliquer *socio=rien un taux *socio=nil minoré aux jeunes*socio=ac et, de fait*socio=rien, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil se sont déjà engagés dans cette voie*socio=rien. Ce qu'on peut dire, finalement, d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et c'est*socio=rien que tant ceux qui y sont favorables*socio=ec2 que ceux qui y sont opposés en exagèrent, selon le cas*socio=rien, ou les avantages*socio=rien ou les inconvénients*socio=uv4. Si le niveau*socio=rien du salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est *socio=nil fixé avec discernement*socio=rien, il peut améliorer le bien-être*socio=uv1 matériel*socio=rien de certains travailleurs*socio=ac faiblement rémunérés; il peut, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil *socio=nil renforcer les incitations*socio=uv3 au travail*socio=ec1; et il peut limiter*socio=rien l'ampleur*socio=rien des inégalités*socio=uv1 de salaire*socio=ec1 qui se sont notablement*socio=rien accentuées dans certains pays_membres*socio=ac. Mais un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien n'est*socio=rien pas la solution*socio=rien au problème*socio=uv4 de pauvreté*socio=uv1 et de faiblesse*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 dans les familles*socio=uv1, et il peut entraîner des pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1, en particulier*socio=rien pour les jeunes*socio=ac. L'efficacité*socio=uv3 globale*socio=rien d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et comme élément*socio=rien d'une politique_sociale*socio=et axée sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 dépend fondamentalement*socio=rien des interactions*socio=rien avec le système*socio=rien d'imposition*socio=et/de prestations*socio=et et de l'ampleur*socio=rien des *socio=rien éventuels effets *socio=nil de désemploi. Le débat*socio=et concernant le rôle*socio=rien d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et dans le cadre*socio=rien d'une politique_sociale*socio=et axée sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 recouvre des points*socio=rien de vue*socio=rien divers. Certains pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te ont opté pour un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien relativement élevé*socio=uv4 conjugué*socio=rien à des réductions*socio=ec2 de charges*socio=rien sociales*socio=et et/ou des *socio=ec1 subventions salariales ciblées*socio=nil sur*socio=rien *socio=nil les basses rémunérations*socio=ec1. D'autres pays*socio=ac associent un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien plutôt bas*socio=rien à des prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien pour compléter les ressources*socio=ec1 des familles*socio=uv1 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, et ils considèrent que les deux dispositifs*socio=et sont complémentaires*socio=rien. Enfin, certains doutent que salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien soient complémentaires*socio=rien, estimant qu'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien peut freiner l'emploi*socio=ec1 et que les prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien sont *socio=rien un moyen plus*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil d'atteindre des objectifs*socio=uv4 de redistribution*socio=et. L'application*socio=rien judicieuse*socio=uv4 de prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une *socio=rien activité présente deux*socio=nil caractéristiques intéressantes.*socio=nil *socio=nil Premièrement, ces prestations*socio=et permettent mieux qu'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien de traiter le problème*socio=uv4 de la pauvreté*socio=uv1 dans les familles*socio=uv1 de travailleurs*socio=ac. Deuxièmement, à une époque*socio=te où les gens*socio=ac ont *socio=rien un fort sentiment de*socio=nil précarité*socio=uv1 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1, ces prestations*socio=et peuvent apparaître comme une forme*socio=rien "d'assurance-revenu" temporaire*socio=rien. On s'est*socio=rien efforcé d'estimer le nombre*socio=rien de familles*socio=uv1 susceptibles*socio=rien de bénéficier du crédit*socio=ec1 d'impôt*socio=et au titre*socio=rien des revenus*socio=ec1 du travail*socio=ec1 (Earned Income Tax Credit) aux États-unis*socio=ac: au cours*socio=rien d'une année*socio=rien donnée, environ une famille*socio=uv1 sur*socio=rien six seulement peut en bénéficier, mais si on considère une période*socio=te de dix ans*socio=rien, ce sont deux familles*socio=uv1 *socio=rien sur cinq *socio=nil qui pourront en bénéficier du fait*socio=rien qu'elles auront enregistré une baisse*socio=ec2 de leur revenu*socio=ec1 d'activité*socio=rien pendant une ou plusieurs années*socio=rien. Cependant, à elles seules*socio=rien, les prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien ne sont pas une panacée*socio=rien. Elles peuvent *socio=rien être fort coûteuses*socio=ec2 *socio=nil pour les finances*socio=ec1 publiques*socio=et, beaucoup plus qu'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien qui est*socio=rien "payé*socio=rien" par les entreprises*socio=ac et les consommateurs*socio=ac, et non par les contribuables*socio=ac. Se pose aussi le problème*socio=uv4 du "risque*socio=uv4 subjectif" qui fait*socio=rien que le *socio=rien simple fait *socio=nil d'offrir ainsi une forme*socio=rien "d'assurance*socio=ec1" peut induire des changements*socio=uv3 non souhaités dans les comportements*socio=rien. Alors qu'elles visent à subventionner les travailleurs*socio=ac, ces prestations*socio=et peuvent finalement aboutir à subventionner les employeurs*socio=ac. En effet*socio=rien, en l'absence*socio=rien de salaire*socio=ec1 plancher véritable*socio=rien, ou bien*socio=rien les prestations*socio=et pourraient avoir *socio=rien un effet *socio=nil d'une telle *socio=rien ampleur sur l'_offre*socio=ec1 *socio=nil que les salaires*socio=ec1 seraient poussés à la baisse*socio=ec2, ou bien*socio=rien les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac pourraient s'entendre pour maintenir les salaires*socio=ec1 à *socio=rien un bas niveau,*socio=nil *socio=nil sachant que les pouvoirs_publics*socio=et combleront la différence*socio=rien. Cependant, il n'y à guère d'éléments*socio=rien qui permettent de dire que les dispositifs*socio=et actuels*socio=te ont effectivement*socio=rien joué dans ce sens*socio=rien. Les prestations*socio=et soumises à condition*socio=rien de ressources*socio=ec1 se traduisent par des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et effectifs élevés*socio=uv4 *socio=nil qui n'incitent guère les gens*socio=ac à travailler plus longtemps ou à se montrer plus dynamiques*socio=uv4 -- c'est*socio=rien l'engrenage*socio=ec1 de la pauvreté*socio=uv1. En résumé, salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien sont des mesures*socio=et qui ne devraient pas s'envisager isolément. Leurs forces*socio=uv1 et leurs faiblesses*socio=ec2 au regard*socio=rien de la distribution*socio=rien des revenus*socio=ec1 et de l'efficience*socio=uv3 peuvent se compléter. Cependant, pour que ces mesures*socio=et soient complémentaires*socio=rien, il faut qu'elles soient conçues conjointement et soient perçues comme *socio=rien un élément d'*socio=nil un ensemble *socio=nil destiné à atténuer certains mécanismes*socio=et désincitatifs à l'égard*socio=rien du travail*socio=ec1 et à éviter les pièges du chômage*socio=ec1 et de la pauvreté*socio=uv1 qui menacent souvent les travailleurs*socio=ac faiblement rémunérés. Si, pour *socio=rien être complémentaires,*socio=nil *socio=nil ces deux mesures*socio=et doivent être*socio=rien conçues conjointement, cela montre bien*socio=rien à quel point*socio=rien la question*socio=rien des *socio=rien niveaux relatifs du*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum *socio=nil et des prestations*socio=et *socio=rien est déterminante.*socio=nil *socio=nil S'il *socio=rien est difficile *socio=nil de préciser *socio=rien un niveau *socio=nil "optimal", on peut dire qu'en règle*socio=et générale*socio=rien plus le salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est élevé*socio=uv4 *socio=nil et plus le seuil*socio=rien de gains*socio=ec1 ouvrant droit*socio=uv1 à la perception*socio=rien de prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une *socio=rien activité est bas,*socio=nil *socio=nil moins les deux mesures*socio=et sont susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien complémentaires*socio=rien. Les difficultés*socio=uv4 auxquelles les pays*socio=ac sont confrontés sur*socio=rien ce point*socio=rien se reflètent d'ailleurs*socio=rien dans les choix*socio=uv1 qui sont faits*socio=rien actuellement par les pouvoirs_publics*socio=et. On dira, pour simplifier, que plus le salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est bas par*socio=nil rapport au*socio=nil salaire*socio=ec1 moyen *socio=nil ou au salaire*socio=ec1 médian*socio=rien et plus la distribution*socio=rien des salaires*socio=ec1 est*socio=rien inégale*socio=uv2, plus le pays*socio=ac *socio=rien est susceptible *socio=nil d'offrir des prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien. à l'inverse, plus l'éventail*socio=rien des salaires*socio=ec1 est*socio=rien resserré, plus les pays*socio=ac ont tendance*socio=ec2 à recourir aux réductions*socio=ec2 de charges*socio=rien ou aux subventions*socio=ec1 aux employeurs*socio=ac pour stimuler l'embauche*socio=ec1 de travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4, et cela souvent pour un*socio=rien coût*socio=ec1 budgétaire*socio=et élevé*socio=uv4. Les interactions*socio=rien entre le système*socio=rien d'imposition*socio=et/de prestations*socio=et et le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien sont complexes et, finalement, la *socio=rien juste combinaison des*socio=nil différents éléments *socio=nil dépendra beaucoup des *socio=rien circonstances propres *socio=nil à chaque pays*socio=ac. *socio=rien Un ensemble bien *socio=nil conçu de mesures*socio=et économiques*socio=ec1 associant un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien fixé à *socio=rien un niveau *socio=nil approprié et des prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien à de *socio=rien bonnes chances,*socio=nil au*socio=nil total,*socio=nil *socio=nil de permettre de se rapprocher d'une politique_sociale*socio=et véritablement*socio=rien axée sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. Les travaux*socio=rien empiriques*socio=ec2 sont rares*socio=rien et il faudrait d'urgence*socio=rien disposer de davantage de données pour savoir*socio=rien comment concevoir un*socio=rien tel ensemble*socio=rien. Idéalement, l'objectif*socio=uv4 ultime*socio=rien doit être*socio=rien d'améliorer la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 de façon*socio=rien que les travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 aient de moins en moins besoin*socio=uv1 de cette "assurance-revenu" que représentent, implicitement, un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et et des prestations*socio=et subordonnées à l'exercice*socio=rien d'une activité*socio=rien. Cependant, on ne saurait se satisfaire même d'un*socio=rien *socio=rien ensemble bien *socio=nil conçu de mesures*socio=et. En effet*socio=rien, premièrement, on ne sait pas exactement jusqu'à quel point*socio=rien ces mesures*socio=et contribueront effectivement*socio=rien à modifier les mécanismes*socio=et incitatifs vis-à-vis de l'activité*socio=rien. Deuxièmement, tout_le_monde ne sera pas à même de tirer pleinement avantage de ces mécanismes*socio=et incitatifs et on ne doit pas s'en désintéresser si on veut que la cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et soit autre chose*socio=rien qu'une *socio=rien simple formule.*socio=nil *socio=nil Il faut que toutes les personnes*socio=ac aptes*socio=uv4 à participer à la vie_active*socio=ec1 y soient aidées par des mesures*socio=et appropriées concernant, par exemple*socio=rien, les services_sociaux*socio=et et le marché_du_travail*socio=ec1 et par des mesures*socio=et d'aides*socio=uv1 au titre*socio=rien des frais*socio=ec1 de garde*socio=rien des enfants*socio=ac. A long_terme*socio=te, le bien-être*socio=uv1 des individus*socio=ac qui se trouvent au bas*socio=rien de l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1 dépend à la fois*socio=rien d'un*socio=rien élargissement*socio=ec2 de leurs possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et d'une amélioration*socio=uv1 de leur productivité*socio=uv3. Ce n'est*socio=rien qu'en étant attentif*socio=rien, parallèlement, à la nécessité*socio=uv1 de concevoir des politiques*socio=et à long_terme*socio=te destinées*socio=rien à améliorer les qualifications*socio=uv3 et les compétences*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4, et à la nécessité*socio=uv1 d'encourager les entreprises*socio=ac qui investissent dans cette main-d'_oeuvre*socio=ac qu'on pourra continuer d'améliorer durablement les conditions_de_vie*socio=uv1 des groupes_défavorisés*socio=ac dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. L'ensemble*socio=rien de mesures*socio=et évoquées plus haut*socio=rien devrait aider à focaliser le débat*socio=et sur*socio=rien cet aspect*socio=rien essentiel*socio=uv4.