*{OMC, l'accord_général_sur_le_commerce_des services, Genève, 1998, pp.1-39.} *{p.1 } Introduction*socio=rien . De nos jours*socio=rien , toutes les branches*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 dépendent fondamentalement de l'accès*socio=uv1 aux *socio=ec1 services financiers.*socio=nil En*socio=nil fait*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil ce sont les services*socio=ec1 diversifiés d'intermédiation*socio=ec1 et de gestion*socio=ec2 des risques*socio=uv4 fournis par le système*socio=rien financier*socio=ec1 qui ont rendu possible*socio=rien le développement*socio=uv3 des économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2. *socio=rien Un système financier*socio=ec1 sain*socio=uv2 et*socio=nil stable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil étayé par une gestion*socio=ec2 macro-économique solide*socio=rien et une réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1, constitue un*socio=rien ingrédient essentiel*socio=uv4 d'une croissance*socio=uv3 soutenue. Inversement, l'instabilité*socio=uv3 macro-économique qui résulte de faiblesses dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 peut saper le processus*socio=te de développement*socio=uv3. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, le commerce*socio=ec1 extérieur plus important*socio=rien dans le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil grâce*socio=rien aux*socio=nil transactions *socio=nil transfrontières et plus encore à l'investissement_étranger_direct*socio=ec1. Comme les activités*socio=rien économiques*socio=ec1 se mondialisent de plus en plus par suite*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil et des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, :le besoin*socio=rien de services*socio=ec1 internationalisés d'intermédiation*socio=ec1 et de gestion*socio=ec2 des risques*socio=uv4 a également augmenté. Dans le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil les*socio=nil possibilités*socio=rien d'*socio=nil expansion*socio=ec2 sont*socio=nil importantes*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil alors que les économies*socio=ec1 continuent de s'ouvrir et que les progrès*socio=uv1 de la technologie*socio=ec1 ouvrent de nouveaux*socio=rien *socio=ec1 débouchés commerciaux.*socio=nil La*socio=nil mondialisation*socio=te constante*socio=rien *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et la difficulté*socio=ec2 d'attirer des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 dans *socio=rien un climat de*socio=nil concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te *socio=nil renforcent la nécessité*socio=uv1 de maintenir *socio=rien un secteur financier*socio=ec1 sain*socio=uv2 et*socio=nil efficient*socio=uv4.*socio=nil La*socio=nil coopération_internationale*socio=uv1 *socio=nil dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 *socio=rien est loin d'*socio=nil être nouvelle,*socio=nil *socio=nil mais l'accord_général_sur_le_commerce_des services*socio=ec1 (AGCS*socio=ac), qui est*socio=rien issu du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, représente le premier*socio=rien effort multilatéral commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1, notamment celui des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil et à fournir *socio=rien un cadre aux*socio=nil *socio=et négociations multilatérales *socio=nil concernant l'amélioration*socio=uv1 de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 pour les services*socio=ec1 et les fournisseurs*socio=ac de services*socio=ec1 étrangers*socio=uv4. Cet effort constitue *socio=rien un important *socio=nil pas en avant dans la coopération*socio=uv1 économique*socio=ec1 internationale*socio=te. Il montre qu'on se rend de plus en plus compte*socio=rien de l'importance*socio=rien économique*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1, ainsi que de la nécessité*socio=uv1 d'une collaboration*socio=uv1 plus étroite*socio=rien entre lies pays*socio=ac, dans un*socio=rien monde*socio=te caractérisé par une interdépendance*socio=uv3 croissante*socio=rien . Les négociations*socio=et menées dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac couvrent tous les *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil y compris l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 mobilières et l'assurance. Les gouvernements*socio=ac n'ont pas réussi à s'entendre parfaitement *socio=rien sur un ensemble *socio=nil d'engagements relatifs*socio=rien à l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil à la fin*socio=rien du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac en 1993. Des négociations*socio=et prolongées en 1995 ont abouti à un*socio=rien accord*socio=et intérimaire, qui prend fin*socio=rien dans les faits*socio=rien en décembre*socio=rien 1997. C'est*socio=rien dans ce contexte que les Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac sont actuellement engagés dans une *socio=rien nouvelle tentative en*socio=nil vue *socio=nil de parvenir à un*socio=rien accord*socio=et permanent*socio=rien fondé sur*socio=rien le principe*socio=ec2 de la nation_la_plus_favorisée*socio=et (NPF*socio=et), c'est-à-dire sur*socio=rien l'obligation*socio=uv1 de non-discrimination*socio=uv3 entre partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Le délai*socio=rien de négociation*socio=et expire le 12 décembre*socio=rien 1997. Les négociations*socio=et offrent aux gouvernements*socio=ac une *socio=rien bonne occasion *socio=nil de prendre un*socio=rien engagement*socio=uv1 commun*socio=uv2 en faveur*socio=rien d'une libéralisation*socio=et progressive*socio=rien , créant ainsi des *socio=ec1 débouchés commerciaux *socio=nil accrus qui bénéficieront à la fois*socio=rien aux producteurs*socio=ac et aux consommateurs*socio=ac de *socio=ec1 services financiers *socio=nil et renforceront le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. La présente*socio=rien étude*socio=ec2 a pour but*socio=rien d'examiner *socio=rien certaines questions *socio=nil entourant les négociations*socio=et en matière*socio=rien de *socio=ec1 services financiers *socio=nil et d'analyser les enjeux, sans chercher à prescrire une marche*socio=rien à suivre précise*socio=rien pour quelque pays*socio=ac que ce soit. Elle tente plutôt de clarifier les avantages*socio=rien et les risques*socio=uv4 que présente*socio=rien la perspective*socio=rien d'une libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Le*socio=nil secteur*socio=rien des*socio=nil services financiers est*socio=rien *socio=nil complexe, ce qui risque*socio=uv4 de donner lieu*socio=rien à *socio=rien un certain nombre *socio=nil de malentendus et d'idées*socio=rien fausses à propos*socio=rien des conséquences*socio=rien de la libéralisation*socio=et et des obligations*socio=uv1 assumées par les Membres*socio=ac dans le contexte des négociations*socio=et menées dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac. La présente*socio=rien étude*socio=ec2 accorde beaucoup d'importance*socio=rien à la clarification*socio=rien de ces questions*socio=rien . Les auteurs*socio=rien y soutiennent que les avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 résultent avant tout d'une concurrence*socio=ec1 accrue et d'une meilleure*socio=rien *socio=ec1 intermédiation financière.*socio=nil *socio=nil Toutefois, ce qui distingue le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil - surtout l'élément*socio=rien bancaire*socio=ec1 -des autres activités*socio=rien de services*socio=ec1, ce sont ses *socio=rien liens étroits *socio=nil avec l'économie*socio=ec1 en général*socio=rien . Il existe une forte*socio=rien interdépendance*socio=uv3 entre la gestion*socio=ec2 macro-économique, la réglementation*socio=et et la supervision*socio=rien financières*socio=ec1 et le régime*socio=et des *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil *socio=nil Pour ces raisons*socio=rien , la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 doit être*socio=rien étayée dans chaque pays*socio=ac par des régimes*socio=et de supervision*socio=rien et de réglementation*socio=et appropriés. L'étude*socio=ec2 montre que l'instabilité*socio=uv3 macro-économique et les carences de la réglementation*socio=et et de la supervision*socio=rien peuvent amoindrir les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 de la libéralisation*socio=et. Par ailleurs*socio=rien , la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut, dans *socio=rien certaines circonstances,*socio=nil *socio=nil exacerber des difficultés*socio=ec2 préexistantes dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. La *socio=rien question cruciale est de*socio=nil savoir *socio=nil comment gérer la libéralisation*socio=et et les réformes*socio=et qui l'accompagnent, de façon*socio=rien à en maximiser les avantages*socio=rien . Il importe de noter que l'AGCS*socio=ac permet aux Membres*socio=ac de prendre des mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 afin de protéger les investisseurs*socio=ac et d'assurer l'intégrité et la stabilité*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1. *{p.2 } L'AGCS*socio=ac leur permet également de limiter*socio=rien de *socio=rien façon temporaire *socio=nil mais non discriminatoire*socio=uv2 les paiements*socio=ec1 et les transferts, en cas*socio=rien de difficultés*socio=ec2 *socio=rien graves sur le*socio=nil plan *socio=nil de la balance_des_paiements*socio=ec1 et de la situation*socio=rien financière*socio=ec1 extérieure*socio=te. Par conséquent*socio=rien , les pays*socio=ac peuvent retirer les avantages*socio=rien de leur participation*socio=uv3 au processus*socio=te de *socio=et négociations multilatérales *socio=nil dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac, en prenant des engagements relatifs*socio=rien à l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et au traitement*socio=rien national*socio=te, sans compromettre de quelque façon*socio=rien que ce soit leur faculté*socio=rien de poursuivre des politiques*socio=et macro-économiques et des politiques*socio=et de réglementation*socio=et judicieuses*socio=uv4. Il existe en effet*socio=rien des circonstances*socio=rien dans lesquelles l'engagement*socio=uv1 à terme*socio=rien en faveur*socio=rien de la libéralisation*socio=et peut contribuer à appuyer l'élaboration de meilleures*socio=rien politiques*socio=et macro-économiques et de meilleures*socio=rien politiques*socio=et de réglementation*socio=et. Le processus*socio=te de négociation*socio=et de l'AGCS*socio=ac *socio=rien présente un avantage*socio=nil particulier,*socio=nil *socio=nil car les règles*socio=et du système*socio=rien reposent sur*socio=rien le principe*socio=ec2 de la non-discrimination*socio=uv3 entre les Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac. Ce principe*socio=ec2 - ou principe*socio=ec2 NPF*socio=et -fixe *socio=rien un cadre *socio=nil pour la définition de conditions*socio=ec1 prévisibles*socio=uv4 et transparentes*socio=uv4 du commerce*socio=ec1 international*socio=te, établissant les assises*socio=rien de relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te fondées sur*socio=rien des règles*socio=et plutôt que sur*socio=rien le pouvoir*socio=et. La structure*socio=ec1 actuelle*socio=te de l'AGCS*socio=ac permet cependant aux Membres*socio=ac de chercher à obtenir*socio=rien des exemptions de l'obligation*socio=uv1 de traitement*socio=rien NPF*socio=et, ce que plusieurs Membres*socio=ac ont choisi de faire dans les *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Un*socio=rien objectif*socio=uv4 *socio=nil fondamental des négociations*socio=et en *socio=rien cours est d'*socio=nil obtenir un résultat basé*socio=nil sur le*socio=nil principe*socio=ec2 NPF*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil étude*socio=ec2 *socio=nil se divise en six sections*socio=rien . On trouvera à la section*socio=rien II une explication*socio=rien du rôle*socio=rien de l'AGCS*socio=ac dans le processus*socio=te de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et à la section*socio=rien III un*socio=rien aperçu des statistiques*socio=ec2 dont on dispose à propos*socio=rien du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et de *socio=rien certaines caractéristiques *socio=nil de ce secteur*socio=rien . La section*socio=rien IV traite des avantages*socio=rien que peut apporter la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. À la section*socio=rien V, les auteurs*socio=rien examinent l'interaction entre la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et certains aspects*socio=rien des politiques*socio=et macro-économiques et des politiques*socio=et de réglementation*socio=et. La section*socio=rien VI est*socio=rien la conclusion. L'Appendice*socio=rien 1 contient une description*socio=rien de la portée*socio=rien , du niveau*socio=rien et du type*socio=rien des engagements que les gouvernements*socio=ac ont déjà pris lors*socio=rien de négociations*socio=et antérieures*socio=te touchant les *socio=ec1 services financiers.*socio=nil *{p.3 } *socio=nil II. Rôle*socio=rien de l'AGCS*socio=ac dans la libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil La*socio=nil *socio=rien présente section *socio=nil traite du rôle*socio=rien de l'AGCS*socio=ac dans la libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et commence par expliquer comment les droits*socio=uv1 et obligations*socio=uv1 résultant*socio=rien de l'AGCS*socio=ac et les engagements pris au cours*socio=rien des négociations*socio=et s'inscrivent dans le cadre*socio=rien de la stratégie*socio=et d'ensemble*socio=rien relative*socio=rien au secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil *socio=nil Viennent ensuite une explication*socio=rien de la nature*socio=rien des engagements pris dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac et une analyse*socio=rien de *socio=rien certaines raisons *socio=nil qui militent en faveur*socio=rien de la prise*socio=rien d'engagements concernant la libéralisation*socio=et de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te dans l'AGCS*socio=ac. L'AGCS*socio=ac a des incidences *socio=rien sur certaines *socio=nil interventions des pouvoirs_publics*socio=et dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, mais pas sur*socio=rien toutes. On peut établir une distinction*socio=rien en quatre points*socio=rien entre différents*socio=rien types d'interventions des pouvoirs_publics*socio=et susceptibles*socio=rien d'avoir une *socio=rien incidence sur le*socio=nil secteur des*socio=nil *socio=ec1 services financiers.*socio=nil '*socio=nil *socio=nil Il y a d'abord*socio=rien la gestion*socio=ec2 de la politique*socio=et macro-économique en général*socio=rien . Lorsqu'une banque_centrale*socio=ac effectue des opérations*socio=rien d'open*socio=rien market*socio=ec1, par exemple*socio=rien , leur *socio=rien impact sur *socio=nil la masse monétaire*socio=ec1, les aux d'intérêt*socio=ec1 ou les taux_de_change*socio=ec1 pourrait se répercuter sur*socio=rien la situation*socio=rien du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Ces types 'interaction sont complètement en dehors du *socio=rien champ application *socio=nil de l'AGCS*socio=ac. Deuxièmement, les gouvernements*socio=ac appliquent des réglementations*socio=et prudentielles*socio=ec1 afin de protéger le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 et, en définitive*socio=rien , la stabilité*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 et le bien-être des consommateurs*socio=ac. Parmi les mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 typiques figurent les ratios de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien et les exigences*socio=ec2 relatives*socio=rien à la marge de solvabilité*socio=ec1, les restrictions*socio=et vidant la concentration*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 ou l'affectation du portefeuille*socio=ec1, les prescriptions relatives*socio=rien à la préservation*socio=uv1 de la qualité*socio=rien des actifs, les ratios de liquidités*socio=ec1, la gestion*socio=ec2 du risque*socio=uv4 de marché*socio=ec1, le contrôle*socio=uv3 de gestion*socio=ec2 et les obligations*socio=uv1 en matière*socio=rien de divulgation*socio=et et de communication*socio=ec1 de l'information*socio=rien financière*socio=ec1. Comme dans le cas*socio=rien de la gestion*socio=ec2 de la politique*socio=et macro-économique, les engagements pris dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac ne réduisent en rien*socio=rien la portée*socio=rien de la réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1. Le paragraphe*socio=rien 2 a) de l'Annexe*socio=rien relativement aux *socio=ec1 services financiers *socio=nil dispose que: "Nonobstant toute autre disposition de l'Accord*socio=et, un*socio=rien Membre*socio=ac ne sera pas empêché de prendre des mesures*socio=et pour des raisons*socio=rien prudentielles*socio=ec1, y compris pour la protection*socio=et des investisseurs*socio=ac, des déposants*socio=rien , des titulaires*socio=rien de polices ou des personnes*socio=ac à qui un*socio=rien droit*socio=uv1 de *socio=rien garde est *socio=nil dû par un*socio=rien fournisseur*socio=ac de *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil ou pour assurer l'intégrité et la stabilité*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1." Le même *socio=rien paragraphe précise *socio=nil que, lorsque des mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 ne sont pas conformes*socio=uv4 à d'autres dispositions de l'AGCS*socio=ac, elles ne doivent pas être*socio=rien utilisées par un*socio=rien Membre*socio=ac comme *socio=rien un moyen *socio=nil d'éviter ses engagements ou obligations*socio=uv1 au titre*socio=rien de l'Accord*socio=et. Les mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 ne doivent pas nécessairement *socio=rien être inscrites *socio=nil dans les listes d'engagements spécifiques*socio=rien des Membres*socio=ac, étant donné qu'elles ne sont pas considérées comme des moyens*socio=ec1 de limiter*socio=rien l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 ou l'octroi*socio=rien du traitement*socio=rien national*socio=te. Troisièmement, les gouvernements*socio=ac peuvent maintenir d'autres règles*socio=et, qui ne sont pas de nature*socio=rien prudentielle*socio=ec1, mais qui peuvent néanmoins avoir des incidences sur*socio=rien les conditions*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien du marché*socio=ec1 et d'exercice*socio=rien de la concurrence*socio=ec1, par exemple*socio=rien l'obligation*socio=uv1 de prêter à certains secteurs*socio=rien ou à certains particuliers*socio=rien , éventuellement sur*socio=rien la base*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 préférentiels*socio=et. Cette utilisation*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1 - comme outil*socio=rien d'intervention ou instrument de politique*socio=et industrielle*socio=ec1 - a fait*socio=rien l'objet*socio=rien de critiques*socio=rien de la part*socio=rien de nombreux*socio=rien économistes*socio=ac qui y voient *socio=rien un moyen relativement*socio=nil inefficace*socio=uv4 *socio=nil d'atteindre des objectifs*socio=uv4 particuliers*socio=rien ainsi qu'un*socio=rien risque*socio=uv4 pour la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 en cas*socio=rien d'excès*socio=rien . Mais il importe de noter que ces politiques*socio=et ne sont pas nécessairement assujetties aux engagements pris dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac. Pour déterminer si elles le sont ou non, il faut juger si elles constituent des moyens*socio=ec1 de limiter*socio=rien l'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 ou le traitement*socio=rien national*socio=te. Si elles ne sont pas discriminatoires*socio=uv2 et si elles ne visent pas non plus à restreindre l'accès*socio=uv1 des fournisseurs*socio=ac à un*socio=rien marché*socio=ec1, les mesures*socio=et intérieures*socio=te non prudentielles*socio=ec1 de ce genre*socio=rien sont conformes*socio=uv4 aux *socio=rien disciplines inscrites *socio=nil à l'article*socio=rien VI de l'AGCS*socio=ac. L'article*socio=rien VI vise à faire en sorte*socio=rien que les réglementations*socio=et intérieures*socio=te comportant des prescriptions et des procédures*socio=et en matière*socio=rien de qualifications, des normes*socio=et techniques*socio=rien et des prescriptions en matière*socio=rien de licences*socio=et ne constituent pas des obstacles*socio=rien non nécessaires*socio=rien au commerce*socio=ec1. Il exige que ces éléments*socio=rien de réglementation*socio=et intérieure*socio=te reposent sur*socio=rien des critères*socio=rien objectifs*socio=uv4 et transparents*socio=uv4, ne soient pas plus rigoureux*socio=uv4 qu'il n'est*socio=rien nécessaire*socio=rien pour assurer la qualité*socio=rien du service, et, dans le cas*socio=rien des procédures*socio=et en matière*socio=rien de licences*socio=et, ne constituent pas en soi*socio=rien une restriction*socio=et à la fourniture*socio=ec1 du service. {1 Les *socio=et mesures gouvernementales *socio=nil visant à protéger la moralité ou à maintenir l'ordre*socio=rien public*socio=et ainsi que les mesures*socio=et relatives*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 nationale*socio=te peuvent également avoir *socio=rien un impact,*socio=nil *socio=nil mais il n'en est*socio=rien pas question*socio=rien ici, étant donné qu'elles font l'objet*socio=rien d'exceptions*socio=rien générales*socio=rien dans l'AGCS*socio=ac.} *{p.4 } L'article*socio=rien VI ne remet cependant pas en question*socio=rien le droit*socio=uv1 qu'ont les Membres*socio=ac de poursuivre des objectifs*socio=uv4 d'intérêt*socio=uv1 général*socio=rien en appliquant des prescriptions et des procédures*socio=et en matière*socio=rien de qualifications, des normes*socio=et techniques*socio=rien et des prescriptions en matière*socio=rien de licences*socio=et. Le *socio=rien quatrième domaine *socio=nil d'intervention mentionné ci-dessus a trait à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac imposent souvent des restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 pour empêcher ou entraver l'établissement*socio=rien de fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 ou la fourniture*socio=ec1 de services*socio=ec1 à partir de l'étranger*socio=te. C'est*socio=rien la réduction*socio=ec2 ou l'élimination*socio=ec2 de ces mesures*socio=et qui constitue l'objectif*socio=uv4 premier*socio=rien des efforts de libéralisation*socio=et de l'AGCS*socio=ac. Comme il est*socio=rien expliqué brièvement dans l'encadré 1, les Membres*socio=ac prennent des engagements concernant l'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te qui peuvent faire l'objet*socio=rien de certaines*socio=rien limitations*socio=et, qui doivent être*socio=rien précisées pour chacun des quatre modes*socio=rien de fourniture*socio=ec1 - commerce*socio=ec1 transfrontières - consommation*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, présence*socio=rien commerciale*socio=ec1 et mouvement*socio=ec2 de personnes*socio=ac physiques*socio=rien . Aux termes*socio=rien de l'article*socio=rien XVI, les limitations*socio=et de l'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 doivent être*socio=rien exprimées sous forme*socio=rien de listes Encadré 1: Les *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans l'AGCS*socio=ac. L'accord_général_sur_le_commerce_des services*socio=ec1 (AGCS*socio=ac) *socio=rien fait partie du*socio=nil résultat global*socio=te du*socio=nil Cycle*socio=te d'*socio=nil Uruguay*socio=ac;*socio=nil *socio=nil il s'agit du premier*socio=rien accord*socio=et commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=rien services*socio=ec1. Il couvre tous les secteurs*socio=rien de services*socio=ec1, y compris les *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil à l'exception*socio=rien des services*socio=ec1 fournis dans l'exercice*socio=rien du *socio=et pouvoir gouvernemental.*socio=nil Le*socio=nil secteur*socio=rien des*socio=nil *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans l'AGCS*socio=ac inclut tous les services*socio=ec1 de caractère*socio=rien financier*socio=ec1 (voir à l'Appendice*socio=rien 2 le paragraphe*socio=rien 5 de l'Annexe*socio=rien de l'AGCS*socio=ac relative*socio=rien aux *socio=ec1 services financiers)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil On distingue dans le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil comme dans celui des autres services*socio=ec1, quatre modes*socio=rien de fourniture*socio=ec1: 1 ) la fourniture*socio=ec1 transfrontières, par exemple*socio=rien lorsque les consommateurs*socio=ac d'un*socio=rien pays*socio=ac sont autorisés à emprunter ou à acheter des valeurs*socio=ec1 mobilières d'une banque*socio=ac étrangère ou à conclure une police auprès d'une compagnie*socio=ac d'assurance établie à l'étranger*socio=te; 2) la consommation*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, lorsque les consommateurs*socio=ac consomment des *socio=ec1 services financiers *socio=nil à l'étranger*socio=te, par exemple*socio=rien en ouvrant *socio=rien un compte *socio=nil dans une banque*socio=ac étrangère à l'étranger*socio=te; 3) la présence*socio=rien commerciale*socio=ec1, lorsqu'une banque*socio=ac étrangère ou toute autre institution_financière établit une succursale*socio=rien ou une filiale*socio=ac sur*socio=rien le territoire*socio=te d'un*socio=rien pays*socio=ac pour y fournir des *socio=ec1 services financiers;*socio=nil *socio=nil 4) le mouvement*socio=ec2 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien , lorsque des personnes*socio=ac physiques*socio=rien fournissent un*socio=rien service financier*socio=ec1 sur*socio=rien le territoire*socio=te d'un*socio=rien *socio=ac pays membre étranger*socio=te.*socio=nil L'*socio=nil AGCS *socio=nil vise la négociation*socio=et d'une série d'engagements contraignants*socio=uv2, afin d'améliorer la prévisibilité*socio=uv3 et de réaliser la transparence*socio=uv3 en vertu*socio=rien du principe*socio=ec2 de la libéralisation*socio=et progressive*socio=rien . Le cadre*socio=rien prévu par l'Accord*socio=et comprend: i) des règles*socio=et générales*socio=rien et des obligations*socio=uv1 exposées dans l'AGCS*socio=ac; ii) des annexes concernant certains secteurs*socio=rien , notamment une *socio=rien annexe relative aux*socio=nil *socio=ec1 services financiers;*socio=nil *socio=nil iii) des listes nationales*socio=te d'engagements concernant l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te et des listes d'exemptions relatives*socio=rien au traitement*socio=rien de la nation_la_plus_favorisée*socio=et (NPF*socio=et). Parmi les obligations*socio=uv1 *socio=rien générales résultant *socio=nil de l'AGCS*socio=ac, les plus importantes*socio=rien sont celles qui concernent le traitement*socio=rien NPF*socio=et (article*socio=rien 11) et la transparence*socio=uv3 (article*socio=rien III). Elles s'appliquent à tous les secteurs*socio=rien de services*socio=ec1 sans exception*socio=rien , bien*socio=rien que des exemptions relatives*socio=rien au traitement*socio=rien NPF*socio=et soient permises dans des *socio=rien secteurs précis,*socio=nil à*socio=nil condition d'*socio=nil être *socio=nil énumérées dans la liste des exemptions du traitement*socio=rien NPF*socio=et et de ne pas durer plus de dix ans*socio=rien en_principe*socio=ec2, Des obligations*socio=uv1 spécifiques*socio=rien visent l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te (articles*socio=rien XVI et XVII respectivement). Elles s'appliquent uniquement*socio=rien aux services*socio=ec1 qui sont *socio=rien inscrits sur *socio=nil les listes des pays*socio=ac dans lesquels des engagements spécifiques*socio=rien en matière*socio=rien d'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et de traitement*socio=rien national*socio=te sont énumérés sous forme*socio=rien de limitations*socio=et ou de mesures*socio=et applicables*socio=rien . Les limitations*socio=et de ce genre*socio=rien , qui peuvent être*socio=rien soit horizontales (plurisectorielles) soit propres*socio=rien à *socio=rien un secteur,*socio=nil *socio=nil sont énumérées pour chacun des quatre modes*socio=rien de fourniture*socio=ec1. L'article*socio=rien XVIII offre*socio=rien en outre aux pays*socio=ac la possibilité*socio=rien d'inscrire des engagements additionnels*socio=rien non prévus dans les deux *socio=rien articles susmentionnés.*socio=nil Certains*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont pris des engagements spécifiques*socio=rien en conformité avec le Mémorandum*socio=et d'accord*socio=et sur*socio=rien les engagements relatifs*socio=rien aux *socio=ec1 services financiers,*socio=nil texte*socio=rien *socio=nil facultatif qui contient une "formule*socio=rien " pour l'établissement*socio=rien des listes d'engagements. Outre les dispositions des articles*socio=rien XVI, XVII et XVIII, des engagements spécifiques*socio=rien dans les *socio=ec1 services financiers *socio=nil sont pris en conformité avec l'Annexe*socio=rien relative*socio=rien aux *socio=ec1 services financiers *socio=nil qui vient compléter les règles*socio=et de base*socio=rien de l'Accord*socio=et. Le paragraphe*socio=rien 2 a) de l'Annexe*socio=rien reconnaît que les pays*socio=ac peuvent prendre des mesures*socio=et pour des raisons*socio=rien prudentielles*socio=ec1, notamment pour la protection*socio=et des investisseurs*socio=ac, des déposants*socio=rien et des titulaires*socio=rien de polices, et pour la préservation*socio=uv1 de l'intégrité et de la stabilité*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1. De telles mesures*socio=et ne peuvent pas être*socio=rien utilisées pour se soustraire aux engagements ou aux obligations*socio=uv1 résultant*socio=rien de l'AGCS*socio=ac. Elles n'ont pas à *socio=rien être inscrites sur *socio=nil la liste des engagements spécifiques*socio=rien des pays*socio=ac, qu'elles soient ou non en conformité avec toute autre disposition de l'AGCS*socio=ac et notamment avec les articles*socio=rien XVI et XVII. En outre, l'article*socio=rien XII de l'AGCS*socio=ac permet aux Membres*socio=ac d'introduire des restrictions*socio=et de *socio=rien nature temporaire en*socio=nil cas de*socio=nil graves difficultés*socio=ec2 de*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 -*socio=nil sous_réserve de*socio=nil consultations*socio=uv1 *socio=nil avec les Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac. {Comme nous le verrons à l'Appendice*socio=rien 1, certains Membres*socio=ac semblent avoir inscrit*socio=rien des mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 et d'autres interventions en matière*socio=rien de réglementation*socio=et dans les listes d'engagements spécifiques*socio=rien , ce qui se traduit par une *socio=rien certaine ambiguïté *socio=nil dans la distinction*socio=rien entre les mesures*socio=et qui restreignent L'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et/ ou le traitement*socio=rien national*socio=te et qui, par conséquent*socio=rien , devraient être*socio=rien incluses dans les listes, d'une part*socio=rien , et celles qui visent des objectifs*socio=uv4 d'intérêt*socio=uv1 général*socio=rien et sont de nature*socio=rien non protectionniste*socio=et et qui devraient par *socio=rien conséquent être exclues *socio=nil des listes, d'autre part*socio=rien } *{p.5 } L'inscription*socio=rien ou la non-inscription de secteurs*socio=rien ou d'activités*socio=rien *socio=rien en_particulier sur *socio=nil les listes des Membres*socio=ac dépend du résultat*socio=rien des négociations*socio=et. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien de trouver des différences*socio=uv1 considérables*socio=rien dans la nature*socio=rien , la portée*socio=rien et le champ*socio=rien d'application*socio=rien des engagements spécifiques*socio=rien des Membres*socio=ac. Le principe*socio=ec2 de la libéralisation*socio=et progressive*socio=rien , inscrit*socio=rien dans l'article*socio=rien XIX, *socio=rien est un *socio=nil précepte de base*socio=rien de l'AGCS*socio=ac; cette libéralisation*socio=et s'obtiendra à la suite*socio=rien de séries de négociations*socio=et successives*socio=rien . La libéralisation*socio=et progressive*socio=rien vise à réduire ou à éliminer avec le temps*socio=rien les effets*socio=rien défavorables*socio=uv4 de *socio=et mesures gouvernementales *socio=nil touchant le commerce*socio=ec1 des servi -ces, de manière*socio=rien à élargir l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te. Le processus*socio=te de libéralisation*socio=et doit avoir pour objet*socio=rien de promouvoir les intérêts de tous les participants*socio=ac sur*socio=rien une base*socio=rien d'avantages*socio=rien mutuels*socio=uv2 et d'assurer un*socio=rien équilibre*socio=uv3 global*socio=te des droits*socio=uv1 et des obligations*socio=uv1. L'article*socio=rien XIX stipule également que le processus*socio=te de libéralisation*socio=et respectera dûment les *socio=uv4 objectifs stratégiques nationaux*socio=te *socio=nil et le niveau*socio=rien de développement*socio=uv3 des différents*socio=rien Membres*socio=ac, tant d'une manière*socio=rien globale que dans les *socio=rien différents secteurs.*socio=nil Une*socio=nil flexibilité*socio=uv3 *socio=nil appropriée sera ménagée aux différents*socio=rien pays_en_développement*socio=ac pour qu'ils puissent ouvrir moins de secteurs*socio=rien , libéraliser moins de types de transactions*socio=ec1, et élargir progressivement l'accès*socio=uv1 à leurs marchés*socio=ec1 en fonction*socio=rien de la situation*socio=rien de leur développement*socio=uv3. En outre, l'article*socio=rien IV de l'AGCS*socio=ac demande*socio=rien instamment aux Membres*socio=ac d'aider les pays_en_développement*socio=ac à renforcer leurs secteurs*socio=rien intérieurs*socio=te de services*socio=ec1 et de leur faciliter l'accès*socio=uv1 à des circuits de distribution et à des réseaux*socio=rien d'information*socio=rien , au moyen*socio=rien d'engagements spécifiques*socio=rien négociés. La priorité*socio=uv4 devrait également être*socio=rien accordée à la libéralisation*socio=et de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien et pour les modes*socio=rien de fourniture*socio=ec1 qui intéressent les pays_en_développement*socio=ac du point*socio=rien de vue*socio=rien des exportations*socio=ec1. Les pays*socio=ac développés*socio=uv4 sont tenus d'établir des points*socio=rien d'information*socio=rien afin de faciliter l'accès*socio=uv1 aux renseignements*socio=ec2 concernant les aspects*socio=rien commerciaux*socio=ec1 et techniques*socio=rien , l'enregistrement*socio=rien , la reconnaissance*socio=uv1 et l'obtention*socio=rien des qualifications professionnelles*socio=ec1 et les possibilités*socio=rien d'accéder à la technologie*socio=ec1 des services*socio=ec1. Les dispositions de l'article*socio=rien IV doivent être*socio=rien appliquées en priorité*socio=uv4 aux pays*socio=ac les moins avancés, et il sera tenu *socio=rien compte en_particulier des*socio=nil graves difficultés*socio=ec2 *socio=nil qu'ont ces pays*socio=ac à accepter des engagements, en raison*socio=rien de leur situation*socio=rien économique*socio=ec1 spéciale*socio=rien et des besoins de leur développement*socio=uv3, de leur commerce*socio=ec1 et de leurs finances*socio=ec1. L'AGCS*socio=ac *socio=rien offre un *socio=nil mécanisme permettant d'assurer une libéralisation*socio=et *socio=rien progressive sur une*socio=nil base non*socio=nil discriminatoire*socio=uv2 *socio=nil et de bénéficier ainsi d'un*socio=rien secteur*socio=rien financier*socio=ec1 plus efficient*socio=uv4, plus stable*socio=uv4 et plus diversifié. On peut invoquer au moins quatre raisons*socio=rien pour contracter des engagements concernant l'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te au titre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac. Premièrement, un*socio=rien engagement*socio=uv1 multilatéral de fixer le degré*socio=rien de libéralisation*socio=et atteint dans le cadre*socio=rien du régime*socio=et existant*socio=rien ou de fixer les engagements en matière*socio=rien de libéralisation*socio=et future*socio=rien . Dans les deux cas*socio=rien , parce qu'il s'agit d'engagements multilatéraux plus prévisibles*socio=uv4 et plus sûres*socio=rien . Les engagements multilatéraux pouvoir*socio=et des groupes_d'_intérêts*socio=ac nationaux*socio=te qui peuvent chercher à maintenir des positions*socio=rien privilégiées que le gouvernement*socio=ac a pour vocation*socio=rien d'améliorer le bien-être de la population*socio=ac dans son ensemble*socio=rien . La libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te de l'union_européenne*socio=et, par exemple*socio=rien , a été*socio=rien facilitée par un*socio=rien engagement*socio=uv1 crédible*socio=uv2 en faveur*socio=rien d'une libéralisation*socio=et future*socio=rien qui a pris la forme*socio=rien de l'Acte unique*socio=rien européen*socio=ac et par une période*socio=te d'ajustement*socio=et entre l'annonce de l'Acte et sa mise en application*socio=rien (Schuknecht, 1992). Deuxièmement, la possibilité*socio=rien de prendre des engagements en vue*socio=rien d'une future*socio=rien libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut aider à formuler et à étayer les réformes*socio=et essentielles*socio=uv4 de la politique*socio=et macro-économique et de la réglementation*socio=et. Comme on le verra à la section*socio=rien V, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 doit être*socio=rien combinée à une politique*socio=et macro-économique appropriée et à une réglementation*socio=et adéquate*socio=uv2 si l'on veut éviter les effets*socio=rien déstabilisateurs*socio=ec2 indésirables*socio=uv4. C'est*socio=rien dans ce contexte que les engagements pris dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac en faveur*socio=rien d'une libéralisation*socio=et future*socio=rien peuvent être*socio=rien utiles*socio=uv4, en fixant un*socio=rien échéancier pour les réformes*socio=et essentielles*socio=uv4 de la politique*socio=et macro-économique et de la réglementation*socio=et, et en renforçant la finalité, la cohérence*socio=uv3 et l'urgence*socio=rien du processus*socio=te de réforme*socio=et. *{p.6 } complètes de six sortes*socio=rien de mesures*socio=et, soit: a) les limitations*socio=et concernant le nombre*socio=rien de fournisseurs*socio=ac de services*socio=ec1; b) les limitations*socio=et concernant la valeur*socio=ec1 totale*socio=rien des transactions*socio=ec1 ou avoirs*socio=ec1 en rapport*socio=rien avec les services*socio=ec1; c) les limitations*socio=et concernant le *socio=rien nombre total d'*socio=nil opérations de*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil ou la quantité totale*socio=rien de services*socio=ec1 produits*socio=rien ; d) les limitations*socio=et concernant le *socio=rien nombre total de*socio=nil personnes*socio=ac physiques *socio=nil qui peuvent être*socio=rien employées*socio=ac dans *socio=rien un secteur de*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil ou qu'un*socio=rien fournisseur*socio=ac de services*socio=ec1 peut employer; e) les mesures*socio=et qui restreignent ou prescrivent les types d'entité*socio=rien juridique*socio=et ou de coentreprise permis; f) les limitations*socio=et concernant la participation*socio=uv3 de capital*socio=ec1 étranger*socio=te. Les limitations*socio=et relatives*socio=rien au traitement*socio=rien national*socio=te au titre*socio=rien de l'article*socio=rien XVII doivent également être*socio=rien indiquées clairement, mais elles ne font l'objet*socio=rien d'aucune liste complète ni d'aucun système*socio=rien de classification, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien des mesures*socio=et prévues à l'article*socio=rien XVI. Une convention*socio=et sur*socio=rien les listes d'engagements précisée à l'article*socio=rien XX exige que les mesures*socio=et incompatibles*socio=uv4 à la fois*socio=rien avec les articles*socio=rien XVI et XVII soient inscrites*socio=rien dans la colonne*socio=rien de la liste réservée aux limitations*socio=et de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1. Troisièmement, les engagements pris au titre*socio=rien de L'ACS signalent aux investisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 éventuels*socio=rien la stabilité*socio=uv3 et l'orientation*socio=et de la politique*socio=et générale*socio=rien . Le fait*socio=rien d'offrir une sécurité*socio=uv1 additionnelle*socio=rien aux investisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 peut donner un*socio=rien avantage concurrentiel*socio=ec2 aux pays*socio=ac qui cherchent à attirer des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=uv4. Par conséquent*socio=rien , les pays*socio=ac peuvent non seulement bénéficier directement d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te, mais aussi éviter d'avoir à offrir divers types d'avantages*socio=rien financiers*socio=ec1 coûteux*socio=ec2 pour attirer des capitaux*socio=ec1. Quatrièmement, l'acceptation*socio=uv1 d'engagements dans le contexte d'une *socio=et négociation multilatérale *socio=nil peut inciter d'autres pays*socio=ac à faire de même, dans *socio=rien un cercle vertueux*socio=uv2 d'*socio=nil avantages mutuels*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Cet argument risque*socio=uv4 cependant de faire oublier que la libéralisation*socio=et bénéficie habituellement le plus aux pays*socio=ac qui la pratiquent, en_particulier*socio=rien dans le cas*socio=rien des petits*socio=rien pays*socio=ac, qui auront plus de mal*socio=rien que les grands*socio=rien à obtenir*socio=rien une réciprocité de la part*socio=rien de leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Cette difficulté*socio=ec2 peut être*socio=rien atténuée lorsque des négociations*socio=et de *socio=rien grande portée présentent*socio=nil un plus*socio=nil grand nombre de*socio=nil possibilités de*socio=nil compromis*socio=uv1 *socio=nil que des négociations*socio=et axées *socio=rien sur un éventail *socio=nil plus limité de secteurs*socio=rien ou de problèmes*socio=ec2. Mais, même dans ce *socio=rien dernier cas,*socio=nil une*socio=nil participation*socio=uv3 active*socio=uv4 *socio=nil peut contribuer à améliorer l'atmosphère*socio=rien des négociations*socio=et futures*socio=rien . Les engagements qui reflètent le niveau*socio=rien de libéralisation*socio=et existant*socio=rien depuis longtemps sur*socio=rien le marché*socio=ec1 ne servent pas immédiatement la cause*socio=rien de la libéralisation*socio=et progressive*socio=rien , objectif*socio=uv4 déclaré de l'AGCS*socio=ac. Ils ont cependant l'avantage de fixer *socio=rien un point de*socio=nil référence *socio=nil quant au degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 réel, qui empêche un*socio=rien dérapage*socio=uv4 et peut servir de base*socio=rien à des promesses*socio=rien de libéralisation*socio=et future*socio=rien . Les engagements qui reflètent les mesures*socio=et de libéralisation*socio=et adoptées dans le contexte d'une négociation*socio=et et les engagements en faveur*socio=rien d'une libéralisation*socio=et future*socio=rien contribuent directement à la libéralisation*socio=et progressive*socio=rien recherchée. Il convient de noter que, lors*socio=rien des négociations*socio=et relatives*socio=rien aux télécommunications*socio=ec1 de base*socio=rien conclues récemment, de nombreux*socio=rien participants*socio=ac, voire la majorité*socio=rien d'entre eux, ont pris des engagements en faveur*socio=rien d'une future*socio=rien libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 (Low et Mattoo, 1997). Les avantages*socio=rien de la participation*socio=uv3 aux négociations*socio=et de l'AGCS*socio=ac sont plus limités si les gouvernements*socio=ac choisissent de prendre des engagements concernant l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te qui, en réalité*socio=ec2, reflètent moins que le statu_quo*socio=rien en ce qui concerne le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1. Certes, de tels engagements garantissent *socio=rien un niveau minimum d'*socio=nil accès*socio=uv1 aux*socio=nil marchés*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais ils privent les partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 d'une certitude*socio=rien contractuelle, dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac, au sujet*socio=rien du niveau*socio=rien actuel*socio=te de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1. De tels engagements peuvent être*socio=rien motivés par l'argument que les gouvernements*socio=ac ont besoin*socio=rien de conserver la souplesse*socio=uv3 *socio=uv4 stratégique requise *socio=nil pour faire face*socio=rien à des situations*socio=rien imprévues résultant*socio=rien d'engagements inscrits*socio=rien dans leurs listes, mais il ne faut pas oublier que L'AGCS*socio=ac permet aux Membres*socio=ac de prendre des mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 additionnelles*socio=rien ainsi que des mesures*socio=et destinées*socio=rien à protéger la balance_des_paiements*socio=ec1, en cas*socio=rien de nécessité*socio=uv1, nonobstant la nature*socio=rien contraignante*socio=uv2 des engagements concernant l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et le traitement*socio=rien national*socio=te. *{p.7 } III. *socio=rien Importance croissante du*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Les*socio=nil services financiers constituent*socio=nil *socio=rien un secteur important *socio=nil et en expansion*socio=ec2 dans presque toutes les économies*socio=ec1, qu'elles soient développées*socio=uv4 ou en développement*socio=uv3. Leur croissance*socio=uv3 est*socio=rien particulièrement forte*socio=rien dans les économies*socio=ec1 en voie*socio=rien de modernisation*socio=ec2 rapide*socio=rien . Le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil progresse aussi vigoureusement, sous l'effet*socio=rien combiné de la création et de l'expansion*socio=ec2 de marchés*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=ac ou en transition*socio=uv3, de la libéralisation*socio=et des finances*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1, de l'utilisation*socio=rien de nouveaux*socio=rien instruments financiers*socio=ec1 et de rapides*socio=rien progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1. Toutefois, le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers est*socio=rien *socio=nil beaucoup plus important*socio=rien que ne le laisse supposer sa *socio=rien part directe *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 et constitue en fait*socio=rien l'épine dorsale des économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de penser à une activité*socio=rien économique*socio=ec1, exception*socio=rien faite peut-être de celles qui demeurent largement à l'extérieur les plus pauvres*socio=ac, qui ne dépende pas de *socio=rien manière importante *socio=nil (que ce soit directement ou indirectement) des services*socio=ec1 fournis par le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Compte*socio=rien tenu de l'importance*socio=rien fondamentale*socio=uv4 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et du rôle*socio=rien du commerce*socio=ec1 dans ce secteur*socio=rien , le manque*socio=rien de données fiables*socio=rien et détaillées sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=rien est remarquable.*socio=nil La*socio=nil mesure *socio=nil de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 est*socio=rien peut-être plus difficile*socio=rien encore dans les *socio=ec1 services financiers *socio=nil que dans *socio=rien un certain nombre *socio=nil d'autres secteurs*socio=rien de services*socio=ec1. Souvent, le flux*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 de *socio=ec1 services financiers,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil ne peut pas être*socio=rien déterminé directement; on doit alors déduire la valeur*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 des commissions*socio=ac perçues par les institutions_financières*socio=ac. L'estimation*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 bancaires, par exemple*socio=rien , repose sur*socio=rien les frais*socio=ec1 d'intermédiation*socio=ec1, comme l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien créanciers*socio=ac et débiteurs*socio=ac, les commissions*socio=ac associées*socio=rien aux lettres de crédit*socio=ec1, aux acceptations bancaires et aux opérations*socio=rien de change*socio=rien , entre autres exemples*socio=rien . Le commerce*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 mobilières est*socio=rien estimé à partir des commissions*socio=ac de courtage, de prise*socio=rien ferme*socio=ec2, de transactions*socio=ec1 sur*socio=rien instruments dérivés, etc. Le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'assurance est*socio=rien estimé d'après*socio=rien la différence*socio=rien entre les primes*socio=ec1 brutes et les décaissements au titre*socio=rien des sinistres (FMI*socio=ac, 1993a). a *socio=rien présente section *socio=nil rassemble quelques-unes des statistiques*socio=ec2 les plus aisément accessibles*socio=uv2 sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil afin de donner une indication*socio=rien de la valeur*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien , de leur *socio=rien importance relative par*socio=nil rapport *socio=nil à d'autres activités*socio=rien économiques*socio=ec1, et du rythme*socio=rien d'évolution*socio=rien du secteur*socio=rien . Aux fins*socio=rien de l'AGCS*socio=ac et de l'analyse*socio=rien qui suit, le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil divisé en activité*socio=rien bancaire*socio=ec1, comme des valeurs*socio=ec1 mobilières et assurance. Par le passé*socio=rien , la réglementation*socio=et a souvent segmenté le *socio=rien secteur suivant ces*socio=nil catégories,*socio=nil par*socio=nil exemple *socio=nil pour des raisons*socio=rien prudentielles*socio=ec1. Bien*socio=rien que, du point*socio=rien de vue*socio=rien conceptuel, ces distinctions gardent leur intérêt*socio=rien , elles sont de moins en moins utiles*socio=uv4 pour distinguer les *socio=rien différentes sortes d'*socio=nil institutions_financières*socio=ac,*socio=nil à*socio=nil mesure *socio=nil que les obstacles*socio=rien créés par la réglementation*socio=et sont supprimés et que les établissements*socio=rien cherchent à diversifier leurs activités*socio=rien . Certaines*socio=rien réglementations*socio=et nationales*socio=te continuent d'imposer une séparation*socio=rien structurelle entre les différents*socio=rien types d'activités*socio=rien dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, de sorte*socio=rien que des institutions_financières*socio=ac en_particulier*socio=rien peuvent être*socio=rien empêchées d'exercer la gamme*socio=rien complète de ces activités*socio=rien . *socio=rien Bon nombre *socio=nil d'entre elles fournissent toutefois des services*socio=ec1 dans plus d'une catégorie*socio=rien et certaines*socio=rien multinationales*socio=ec1 offrent la gamme*socio=rien complète des *socio=ec1 services financiers *socio=nil (White, 1996). Le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers joue*socio=nil *socio=rien un rôle important *socio=nil dans les économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2, en tant que producteur*socio=ac de services*socio=ec1 d'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 et en tant qu'employeur*socio=ac. Les tableaux*socio=rien 1 et 2 illustrent l'importance*socio=rien du rôle*socio=rien du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil mesurée d'après*socio=rien sa part*socio=rien dans l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien et le PIB*socio=ec1 dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac sur *socio=nil lesquels on dispose de données. L'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil va d'environ 3 % de l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien en France*socio=ac, au Canada*socio=ac et au Japon*socio=ac à 5 % à Singapour*socio=ac, en Suisse*socio=ac et aux Etats-unis. En outre, il est*socio=rien en *socio=rien plein essor *socio=nil dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Entre 1970 et 1995, la part*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien a augmenté de 25 à 100 % d'ans*socio=rien les pays*socio=ac énumérés au tableau*socio=rien 1. La part*socio=rien de la valeur_ajoutée*socio=ec1 du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans le PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien aussi accrue considérablement*socio=rien de 1970 à 1995.1 Tous les pays_industrialisés*socio=ac pour lesquels on dispose de données ont déclaré pour ce secteur*socio=rien une proportion*socio=rien de valeur_ajoutée*socio=ec1 d'environ 2 à 4 % du PIB*socio=ec1 en 1970. Au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90, cette proportion*socio=rien était de 7,3 % aux Etats-unis et de 13,3 % en Suisse*socio=ac, soit plus que dans tous les autres pays_industrialisés*socio=ac. Dans les autres pays_industrialisés*socio=ac, elle était de 2,5 à 6 % au cours*socio=rien de la même période*socio=te. Parmi les pays_en_développement*socio=ac, c'est*socio=rien à Singapour*socio=ac et à *socio=ac Hong Kong (*socio=nil Chine)*socio=nil *socio=nil que les *socio=ec1 services financiers *socio=nil ont le plus d'importance*socio=rien . {Les gouvernements*socio=ac sont bien*socio=rien conscients*socio=uv2 des lacunes*socio=ec2 des données dans le domaine*socio=rien des services*socio=ec1 et ont entrepris d'améliorer la collecte de statistiques*socio=ec2 aux niveaux*socio=rien national*socio=te et international*socio=te. Voir par exemple*socio=rien Karsenty et Mattoo (1997). Il y a lieu*socio=rien de noter que la comptabilité*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans le PIB*socio=ec1 est*socio=rien basée sur*socio=rien la rémunération*socio=ec1 des services*socio=ec1, ce qui a pour effet*socio=rien de surestimer l'importance*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans les marchés*socio=ec1 inefficients (puisque les coûts*socio=ec1 et les frais*socio=ec1 y sont élevés*socio=uv4) et de la sous-estimer dans les marchés*socio=ec1 efficients*socio=uv4. Les données relatives*socio=rien à quelques pays_en_développement*socio=ac surestiment cependant la part*socio=rien des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil étant donné qu'elles incluent également les services*socio=ec1 fournis aux entreprises*socio=ac.} *{p.10 } Le rôle*socio=rien vital*socio=uv4 du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans les économies*socio=ec1 nationales*socio=te peut être*socio=rien illustré par deux autres indicateurs. Le graphique*socio=rien la montre la taille du secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1 dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac,*socio=nil en*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil ou en transition*socio=uv3. En 1994, le total*socio=rien des actifs bancaires au Japon*socio=ac, dans l'union_européenne*socio=et et aux Etats-unis s'élevait à environ 10 000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU dans chacune de ces entités*socio=rien . Ensemble*socio=rien , ces pays*socio=ac possédaient les trois quarts*socio=rien des actifs bancaires du monde*socio=te. En outre, certains pays*socio=ac de taille modeste*socio=rien , comme la Suisse*socio=ac, avaient près de 1 000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU d'actifs bancaires en 1994. Habituellement, les actifs bancaires dépassent de loin*socio=rien le PIB*socio=ec1 dans ces pays*socio=ac. Par ailleurs*socio=rien , la taille des marchés_financiers*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=ac se situait la plupart*socio=rien du temps*socio=rien entre 10 et 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU en 1994, sauf au Brésil*socio=ac, en Corée*socio=ac, au Mexique*socio=ac et en Thaïlande*socio=ac, où le total*socio=rien des actifs bancaires va de 100 à 1 000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. En revanche, les pays*socio=ac ayant le plus *socio=rien petit secteur bancaire*socio=ec1 *socio=nil et des actifs bancaires de moins de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU sont également parmi les moins bien*socio=rien nantis du monde*socio=te. Dans ces pays*socio=ac, les actifs bancaires sont habituellement beaucoup moins élevés*socio=uv4 que le PIB*socio=ec1. Voilà qui témoigne*socio=rien de la présence*socio=rien d'une large*socio=rien économie*socio=ec1 parallèle*socio=rien et de subsistance qui n'a pas accès*socio=uv1 au secteur*socio=rien financier*socio=ec1 officiel. Le graphique*socio=rien lb montre l'importance*socio=rien du secteur*socio=rien de l'assurance dans les économies*socio=ec1 industrialisées. Le total*socio=rien des primes*socio=ec1 d'assurance, par exemple*socio=rien , s'établissait en moyenne*socio=rien à 8 % du PIB*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te 1987-1994. Au Royaume-uni*socio=ac, une livre *socio=rien sur neuf est *socio=nil dépensée pour les assurances vie et non-vie et aux Etats-unis, en Irlande, au Japon*socio=ac et en Suisse*socio=ac, le *socio=rien pourcentage est *socio=nil presque aussi élevé*socio=uv4. Le fait*socio=rien que les pays_de_l'_ocde*socio=ac où le revenu*socio=ec1 est*socio=rien moins élevé*socio=uv4, comme la Grèce, le Mexique*socio=ac et la Turquie*socio=ac, ne consacrent que 1 à 2 % du PIB*socio=ec1 aux assurances porte*socio=rien à croire que la croissance*socio=uv3 dans ce secteur*socio=rien sera vraisemblablement*socio=rien très forte*socio=rien à l'avenir*socio=te, à mesure*socio=rien que ces pays*socio=ac s'enrichiront. Les marchés_financiers*socio=ec1 se mondialisent de plus en plus. La croissance*socio=uv3 des activités*socio=rien financières*socio=ec1 internationales*socio=te a été*socio=rien encore plus rapide*socio=rien que celle des marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te. Les graphiques*socio=rien 2a et 2b montrent que les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te de valeurs*socio=ec1 mobilières et d'instruments dérivés ont connu une croissance*socio=uv3 particulièrement vigoureuse*socio=rien au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années.*socio=nil La*socio=nil valeur*socio=ec1 *socio=nil des émissions de valeurs*socio=ec1 mobilières est*socio=rien passée d'environ 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU en 1987 à plus de 500 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU en 1996, ce qui a rendu cette activité*socio=rien plus importante*socio=rien que les prêts*socio=ec1 internationaux*socio=te, qui atteignaient 400 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU en 1996. Au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te, les transactions*socio=ec1 sur*socio=rien les instruments dérivés ont plus que décuplé. Les contrats*socio=ec1 à terme*socio=rien et les *socio=rien options sur les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil devises*socio=ec1 *socio=nil et les indices boursiers*socio=ec1 (C'est-à-dire les instruments dérivés négociés en bourse*socio=ac) représentaient 10 000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU à la fin*socio=rien de 1996, soit à peu près deux fois*socio=rien la valeur*socio=ec1 totale*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en 1996. La valeur*socio=ec1 des swaps et des instruments dérivés liés aux swaps (c'est-à-dire les instruments dérivés hors cote*socio=ec1) a atteint 25 000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU au cours*socio=rien de la même année*socio=rien (BRI*socio=ac, 1997a). Bien*socio=rien que la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'activité*socio=rien sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te soit centrée sur*socio=rien les pays_industrialisés*socio=ac, les pays_en_développement*socio=ac et en transition*socio=uv3 sont des acteurs*socio=ac de plus en plus importants*socio=rien . Une étude*socio=ec2 récente*socio=rien de la banque_mondiale*socio=ac (banque_mondiale*socio=ac, 1997) montre que la moitié*socio=rien des 60 pays_en_développement*socio=ac examinés avaient atteint *socio=rien un degré d'*socio=nil intégration*socio=ec2 financière*socio=ec1 moyen ou*socio=nil élevé*socio=uv4 au*socio=nil début des*socio=nil années *socio=nil 90, ce qui représente une augmentation le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80. C'est*socio=rien ce qu'illustre le graphique*socio=rien 3, qui montre que l'amérique_latine*socio=ac, l'Asie*socio=ac de l'_est*socio=te et l'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=et ont fait*socio=rien nettement plus appel*socio=rien aux marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te dans la *socio=rien première moitié des*socio=nil années *socio=nil 90. Au cours*socio=rien de cette période*socio=te, les pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac ont surtout eu recours*socio=ec1 à l'émission d'obligations*socio=ec1, tandis que ceux de l'Asie*socio=ac de l'_est*socio=te ont obtenu leur financement*socio=ec1 à la fois*socio=rien sous forme*socio=rien d'obligations*socio=ec1 et de prêts*socio=ec1.' Dans les pays*socio=ac en transition*socio=uv3, on constate aussi une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de l'accès*socio=uv1 aux marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te, bien*socio=rien que les montants*socio=ec1 en cause*socio=rien soient encore relativement modestes*socio=rien .' L'importance*socio=rien grandissante*socio=rien des actions*socio=rien comme mode*socio=rien de financement*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=ac ou en transition*socio=uv3 donne également à penser que les entreprises*socio=ac et les marchés*socio=ec1 y sont devenus plus ouverts*socio=rien et plus évolués. Le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers offre*socio=rien d'*socio=nil importantes*socio=rien possibilités*socio=rien de*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil commerce des*socio=nil services financiers *socio=nil a connu ces *socio=rien dernières années une*socio=nil rapide croissance*socio=uv3 *socio=nil qui se conjugué à l'intensification*socio=ec2 des activités*socio=rien internationales*socio=te du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Plusieurs facteurs*socio=rien contribuent à expliquer cette croissance*socio=uv3. Premièrement, les progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 augmentent les possibilités*socio=rien dans ce domaine*socio=rien : mentionnons, parmi les principaux*socio=rien , l'avènement*socio=rien du traitement*socio=rien et de la *socio=rien transmission électroniques *socio=nil des données, les progrès*socio=uv1 de l'informatique*socio=ec1, les guichets automatiques*socio=rien et le télépaiement. {Cette tendance*socio=ec2 est*socio=rien probablement une conséquence*socio=rien de la crise*socio=uv2 de L'endettement*socio=ec1 survenue dans les années*socio=rien 80 en raison*socio=rien des prêts*socio=ec1 considérables*socio=rien consentis par les institutions_financières*socio=ac aux pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac. Les obligations*socio=ec1 font courir moins de risques*socio=uv4 aux institutions_financières*socio=ac, qui ne sont qu'intermédiaires émission. Par ailleurs*socio=rien , la structure*socio=ec1 de financement*socio=ec1 plus équilibrée qui existe en Asie*socio=ac de l'_est*socio=te reflète peut-être les meilleurs*socio=rien antécédents de la région*socio=te en matière*socio=rien de crédit*socio=ec1. 1 Cela *socio=rien est vrai en*socio=nil général *socio=nil et en ce qui concerne le montant*socio=ec1 des crédits*socio=ec1 en cause*socio=rien mais l'accès*socio=uv1 au capital*socio=ec1 étranger*socio=te a *socio=rien été important pour*socio=nil un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac en*socio=nil transition*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil dont la *socio=ac République tchèque,*socio=nil la*socio=nil Hongrie *socio=nil et la Pologne*socio=ac.} *{p.12 } Encadré 2: Le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers sur*socio=rien Internet.*socio=nil Internet transformera*socio=nil vraisemblablement*socio=rien de*socio=nil *socio=rien façon spectaculaire la*socio=nil façon *socio=nil de faire des affaires*socio=ec1 dans bien*socio=rien des domaines*socio=rien , y compris celui des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Internet *socio=nil réduit les frais*socio=ec1 de transaction*socio=ec1, fournit de nouveaux*socio=rien circuits pour les *socio=ec1 transactions commerciales *socio=nil et abaisse les barrières*socio=et pour les petits*socio=rien concurrents*socio=ac géographiquement éloignés. Les entreprises*socio=ac ont *socio=rien un lien direct *socio=nil avec les consommateurs*socio=ac du monde*socio=te entier*socio=rien , qui peuvent commander pratiquement n'importe quoi, depuis les billets d'avion . La valeur*socio=ec1 des*socio=rien biens*socio=ec1 et*socio=rien services*socio=ec1 échangés sur*socio=rien Internet*socio=ec1 *socio=rien pourrait passer *socio=nil de 10 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU à 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU *socio=rien d'ici l'*socio=nil an *socio=nil 2000. Internet*socio=ec1 *socio=rien aura aussi des répercussions*socio=ec2 profondes sur le*socio=nil secteur des*socio=nil *socio=ec1 services financiers,*socio=nil La*socio=nil portée*socio=rien mondiale*socio=te d'*socio=nil Internet *socio=nil signifie que l'on pourra acheter des services*socio=ec1 de banque*socio=ac, d'assurance et de courtage de n'importe où dans le monde*socio=te. En fait*socio=rien , Internet*socio=ec1 fera vraisemblablement*socio=rien monter en flèche le commerce*socio=ec1 international*socio=te des *socio=ec1 services financiers aux*socio=nil particuliers*socio=rien ,*socio=nil *socio=rien un domaine qui*socio=nil est *socio=nil resté peu touché par la mondialisation*socio=te jusqu'à présent*socio=rien . Le coût*socio=ec1 moyen*socio=rien d'une transaction*socio=ec1 sur*socio=rien Internet*socio=ec1, par exemple*socio=rien , ne dépasse pas 1 cent*socio=rien EU, contre 27 cents*socio=rien pour le distributeur automatique*socio=rien , 54 cents*socio=rien pour une *socio=ec1 transaction bancaire par*socio=nil téléphone*socio=rien *socio=nil et 1,07 dollar*socio=ec1 EU pour une opération*socio=rien effectuée dans une succursale*socio=rien bancaire*socio=ec1. De plus en plus de banques*socio=ac ont donc commencé à offrir des services*socio=ec1 bancaires sur*socio=rien Internet*socio=ec1, comme le paiement*socio=ec1 de factures et la vérification*socio=rien des relevés de compte*socio=rien en ligne*socio=rien . D'après*socio=rien des études*socio=ec2 récentes*socio=rien , plus de 1 200 banques*socio=ac sont déjà *socio=rien présentes sur *socio=nil le web et 60 % des banques*socio=ac des pays_de_l'_ocde*socio=ac permettront de faire des transactions*socio=ec1 sur*socio=rien Internet*socio=ec1 d'ici 1999. Les maisons*socio=rien de courtage font commerce*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 mobilières en ligne*socio=rien ; elles offrent aussi un*socio=rien accès*socio=uv1 aux cotations en temps*socio=rien réel et des instruments complexes de gestion*socio=ec2 des investissements*socio=ec1. Aux Etats-unis seulement, on compte*socio=rien 1,5 million*socio=rien de comptes*socio=rien en ligne*socio=rien chez les courtiers, et ce nombre*socio=rien augmente de 50 à 150 % chaque année*socio=rien . Dans le secteur*socio=rien de l'assurance, de nombreuses*socio=rien compagnies*socio=ac ont commencé à se servir d'Internet*socio=ec1 pour offrir leurs services*socio=ec1. Les achats*socio=ec1 d'assurance par *socio=rien voie électronique *socio=nil devraient passer de zéro*socio=rien en 1996 à plusieurs milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU en l'an*socio=rien 2000. Bien*socio=rien qu'il soit très prometteur, l'avenir*socio=te du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers sur*socio=rien Internet *socio=nil dépendra largement de la capacité*socio=uv3 d'assurer la sécurité*socio=uv1 des transactions*socio=ec1 en ligne*socio=rien et de l'information*socio=rien . Des techniques*socio=rien de codage complexes et l'utilisation*socio=rien de signatures numériques*socio=rien qui vérifient l'identité*socio=ac des parties*socio=rien aux transactions*socio=ec1 joueront *socio=rien un rôle important *socio=nil à cet égard*socio=rien . En outre, des appels*socio=rien ont été*socio=rien lancés en faveur*socio=rien de *socio=et règles multilatérales *socio=nil établissant une zone*socio=te de libre-échange*socio=et sur*socio=rien Internet*socio=ec1. Les débats*socio=et au sujet*socio=rien du régime*socio=et des transactions*socio=ec1 sur*socio=rien Internet*socio=ec1 portent par *socio=rien exemple sur les*socio=nil questions douanières*socio=et et*socio=nil fiscales*socio=et,*socio=nil les*socio=nil méthodes de*socio=nil paiement*socio=ec1 électronique,*socio=nil la*socio=nil protection*socio=et *socio=nil de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien , le respect*socio=uv1 de la vie_privée*socio=et et la sécurité*socio=uv1. Sources*socio=rien : Financial Times, 2 juillet*socio=rien 1997; Clinton et Gore (1997). *{p.13 } En outre, une nouvelle*socio=rien ère*socio=te de services*socio=ec1 bancaires dispensés sur*socio=rien Internet*socio=ec1 *socio=rien est arrivée *socio=nil (voir l'encadré 2). Indépendamment des efforts de libéralisation*socio=et que font les gouvernements*socio=ac dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac, ces technologies*socio=ec1 ajoutent une *socio=rien dimension nouvelle au*socio=nil fonctionnement du*socio=nil secteur financier*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Elles offrent de *socio=rien nouvelles possibilités *socio=nil d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 et posent des problèmes*socio=ec2 de réglementation*socio=et. Ces nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 sont plus prometteuses dans un*socio=rien régime*socio=et de *socio=ec1 services financiers ouvert*socio=rien .*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, l'ouverture*socio=uv3 des pays*socio=ac aujourd'hui en transition*socio=uv3 en Europe*socio=ac et en Asie*socio=ac et l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 international*socio=te ont élargi les marchés*socio=ec1 et fait*socio=rien augmenter la demande*socio=ec1 de financement*socio=ec1 international*socio=te de l'investissement*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1. Troisièmement, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et la mondialisation*socio=te se renforcent mutuellement, la concurrence*socio=ec1 accrue forçant les entreprises*socio=ac à chercher de meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1, moins coûteux*socio=ec2, de financer leurs activités*socio=rien . Les signataires*socio=rien de l'ALENA*socio=et et l'union_européenne*socio=et, en_particulier*socio=rien , ont beaucoup fait*socio=rien pour réduire les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 dans ce secteur*socio=rien (Harris et Pigott, 1997). Comme on l'a vu plus haut*socio=rien , les données relatives*socio=rien au commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil sont lacunaires, Le tableau*socio=rien 3 présente*socio=rien quelques données sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 transfrontières dans certains pays_industrialisés*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te 1985-1995. Il montre que la Belgique*socio=ac, la France*socio=ac, l'Allemagne*socio=ac, le Luxembourg*socio=ac, la Suisse*socio=ac, le Royaume-uni*socio=ac et les Etats-unis sont les plus gros*socio=rien exportateurs*socio=ac de *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Au*socio=nil total*socio=rien ,*socio=nil les*socio=nil exportations de*socio=nil services financiers *socio=nil ont dépassé les 50 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU en 1995 pour l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac énumérés au tableau*socio=rien 3; dix ans*socio=rien plus tôt, elles s'élevaient à moins de 15 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. Le tableau*socio=rien 3 n'inclut cependant pas tous les *socio=ec1 services financiers au*socio=nil sens*socio=rien *socio=nil de l'AGCS.1 L'Accord*socio=et distingue quatre modes*socio=rien de fourniture*socio=ec1 dans le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1. Comme il est*socio=rien expliqué à la section*socio=rien Il et à l'encadré 1, le mode*socio=rien 1 concerne le commerce*socio=ec1 transfrontières; le mode*socio=rien 2, la consommation*socio=ec1 à l'étranger*socio=te; le mode*socio=rien 3, la présence*socio=rien commerciale*socio=ec1; et le mode*socio=rien 4, le mouvement*socio=ec2 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien . {Comme la base*socio=rien statistique*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers est*socio=rien en*socio=nil *socio=rien constante évolution,*socio=nil *socio=nil les données doivent être*socio=rien interprétées avec prudence*socio=uv1. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil de*socio=nil nombreux pays*socio=ac *socio=nil ont adopté la méthode*socio=rien proposée par ~e FMI*socio=ac dans son Manuel*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 pour mesurer le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil *socio=nil Cela s'est*socio=rien traduit par une plus grande*socio=rien harmonisation*socio=uv3 des données, mais explique aussi certaines*socio=rien interruptions dans les séries.} *{p.16 } Les données sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 transfrontières dont il a *socio=rien été question au*socio=nil paragraphe précédent *socio=nil et qui sont tirées des statistiques*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 se rapportent au mode*socio=rien 1 et aux autres modes*socio=rien lorsque les transactions*socio=ec1 s'effectuent entre des "résidents*socio=ac" et des "non-résidents*socio=ac". Il n'existe pas de sources*socio=rien de données complètes sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 selon les modes*socio=rien 3 et 4 - autrement dit, sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 réalisées par des entreprises*socio=ac étrangères*socio=ec1 ou des personnes*socio=ac physiques*socio=rien établies sur*socio=rien le territoire*socio=te d'un*socio=rien autre Membre*socio=ac et considérées comme des "résidents*socio=ac". Les ventes*socio=ec1 réalisées grâce*socio=rien à une présence*socio=rien commerciale*socio=ec1 sont parfois désignées comme des "échanges*socio=ec1 de services*socio=ec1 *socio=rien sur place"*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Il convient de noter que les Etats-unis fournissent des statistiques*socio=ec2 détaillées sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 qui s'effectue selon le mode*socio=rien 3 (USITC, 1997). Ces données sont présentées au tableau*socio=rien 4, avec des données tirées des statistiques*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 qui reflètent approximativement le commerce*socio=ec1 transfrontières. Ce tableau*socio=rien montre que les Etats-unis sont *socio=rien un important exportateur*socio=ec1 net de*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil bancaires et de services*socio=ec1 liés aux valeurs*socio=ec1 mobilières, tant sous forme*socio=rien de commerce*socio=ec1 transfrontières que sous le régime*socio=et de la présence*socio=rien commerciale*socio=ec1. Les exportations*socio=ec1 dépassent les importations*socio=ec1 dans une proportion*socio=rien de un*socio=rien à trois. Pour les services*socio=ec1 d'assurance, les Etats-unis apparaissent comme un*socio=rien importateur*socio=ec1 net*socio=rien , que ce soit dans le commerce*socio=ec1 transfrontières ou par le biais*socio=rien d'une présence*socio=rien commerciale*socio=ec1. Le tableau*socio=rien 4 permet de faire une comparaison*socio=rien entre le commerce*socio=ec1 transfrontières et l'échange*socio=ec1 de services*socio=ec1 *socio=rien sur place *socio=nil dans le domaine*socio=rien des banques*socio=ac et des valeurs*socio=ec1 mobilières. Pour ce qui est*socio=rien des dépenses*socio=ec1 (importations*socio=ec1), l'échange*socio=ec1 de services*socio=ec1 *socio=rien sur place est *socio=nil plus de trois *socio=rien fois supérieur au*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil transfrontières. Du côté*socio=rien des recettes*socio=ec1 (exportations*socio=ec1), l'échange*socio=ec1 de services*socio=ec1 *socio=rien sur place est *socio=nil plus de deux fois*socio=rien plus important*socio=rien que le commerce*socio=ec1 transfrontières. Il n'est*socio=rien pas possible*socio=rien de faire une *socio=rien comparaison semblable *socio=nil pour les services*socio=ec1 d'assurance, car les données relatives*socio=rien au commerce*socio=ec1 transfrontières représentent des valeurs*socio=ec1 nettes*socio=rien , c'est-à-dire les primes*socio=ec1 reçues déduction faite des sinistres réglés, les chiffres concernant l'échange*socio=ec1 de services*socio=ec1 *socio=rien sur place *socio=nil sont des chiffres bruts qui ne tiennent pas compte*socio=rien du règlement des sinistres. L'importance*socio=rien grandissante*socio=rien de la présence*socio=rien commerciale*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 par l'intermédiaire de filiales*socio=rien ou de succursales*socio=ec1 ou par la participation*socio=uv3 au capital*socio=ec1 peut être*socio=rien déduite jusqu'à *socio=rien un certain point *socio=nil des autres indicateurs, sans données *socio=rien précises sur les*socio=nil modes de*socio=nil fourniture*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil degré de*socio=nil pénétration du*socio=nil marché*socio=ec1 étranger*socio=te varie*socio=nil considérablement d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil à l'autre. La propriété*socio=ec1 étrangère des actifs bancaires, qui *socio=rien est un indicateur *socio=nil de la présence*socio=rien commerciale*socio=ec1 dans ce secteur*socio=rien , fluctue entre zéro*socio=rien et 80 %, ce *socio=rien dernier pourcentage *socio=nil étant observé à *socio=ac Hong Kong (*socio=nil Chine)*socio=nil *socio=nil et à Singapour*socio=ac (graphique4). Les banques*socio=ac étrangères*socio=ec1 ont également une *socio=rien place importante *socio=nil aux Etats-unis, en Argentine*socio=ac et au Chili*socio=ac, où elles possèdent plus de 20 % des actifs bancaires. Toutefois, dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=ac et certains pays_industrialisés*socio=ac la part*socio=rien des banques*socio=ac étrangères*socio=ec1 *socio=rien est faible.*socio=nil *socio=nil Ainsi, en Allemagne*socio=ac, en Indonésie*socio=ac, en Colombie*socio=ac, en afrique_du_sud Fédération*socio=et de Russie*socio=ac, au Japon*socio=ac et au Mexique*socio=ac, la proportion*socio=rien des actifs bancaires en mains*socio=rien étrangères*socio=ec1 est*socio=rien inférieure à 5 %. Dans le secteur*socio=rien de l'assurance, la part*socio=rien des compagnies*socio=ac étrangères*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'assurance vie et non-vie *socio=rien est un indicateur utile*socio=uv4 du*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil d'assurance selon le mode*socio=rien de la présence*socio=rien commerciale*socio=ec1 (graphiques*socio=rien 5a et 5b). A en juger par le graphique*socio=rien 5a, le marché*socio=ec1 de l'assurance vie semble relativement fermé. Il n'y a qu'au Canada*socio=ac et dans des pays_industrialisés*socio=ac relativement petits*socio=rien , comme l'Irlande, le Portugal, la Grèce ou la Nouvelle-zélande*socio=ac, que la part*socio=rien de marché*socio=ec1 des fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 dépasse 10 %. Dans la plupart*socio=rien des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, les *socio=rien secteur est dominé*socio=uv2 *socio=nil par des entreprises*socio=ac nationales*socio=te, qui représentent plus de 90 % du chiffre_d'_affaires*socio=ec1 total*socio=rien . La part*socio=rien de marché*socio=ec1 des compagnies*socio=ac étrangères*socio=ec1 est*socio=rien habituellement beaucoup plus grande*socio=rien dans l'assurance non-vie (graphique*socio=rien 5b). Au Canada*socio=ac, près des deux tiers de cette activité*socio=rien sont le fait*socio=rien de fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 et, dans bien*socio=rien d'autres pays*socio=ac, la part*socio=rien de marché*socio=ec1 des étrangers*socio=uv4 dépasse 10 %. La pénétration*socio=rien étrangère est*socio=rien très limitée sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de l'assurance non-vie du Japon*socio=ac, de l'Italie*socio=ac, de l'Islande*socio=ac et de la Finlande*socio=ac. Dans la mesure*socio=rien où les grandes*socio=rien différences*socio=uv1 observées en matière*socio=rien de pénétration*socio=rien étrangère dans les secteurs*socio=rien de la banque*socio=ac et de l'assurance entre des pays*socio=ac apparemment semblables*socio=rien peuvent être*socio=rien attribuées à des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1, il semble exister d'importantes*socio=rien possibilités*socio=rien d'accroître le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil par la libéralisation*socio=et. Même si ces différences*socio=uv1 ne s'expliquent pas par des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 peut néanmoins prendre de l'ampleur*socio=rien avec le temps*socio=rien , à la faveur*socio=rien d'une intégration*socio=ec2 plus poussée des économies*socio=ec1 nationales*socio=te. La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers aura*socio=nil vraisemblablement*socio=rien *socio=nil des incidences sur*socio=rien tous les secteurs*socio=rien , mais pas nécessairement dans les mêmes proportions*socio=rien . Le commerce*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 mobilières, les services*socio=ec1 bancaires d'assurance aux entreprises*socio=ac ainsi que la réassurance ont déjà commencé à s'internationaliser et une *socio=rien bonne partie *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 prévue devrait se produire dans ces secteurs*socio=rien . Dans les services*socio=ec1 bancaires et d'assurance aux particuliers*socio=rien (en_particulier*socio=rien dans l'assurance vie), les relations*socio=rien personnalisées avec les fournisseurs*socio=ac nationaux*socio=te continuent de prédominer. L'union_européenne*socio=et, par exemple*socio=rien , ne rapporte qu'une lente*socio=rien progression*socio=ec2 des services*socio=ec1 bancaires transfrontières aux particuliers*socio=rien depuis leur libéralisation*socio=et (Financial Times, 1 e, juillet*socio=rien 1997). *{p.17 } IV. Avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil Comme on a pu le constater dans le domaine*socio=rien du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien , la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 peut présenter des *socio=rien avantages considérables.*socio=nil *socio=nil Sachs et Warner (1995), par exemple*socio=rien , ont remarqué une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 entre l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 et la croissance_économique*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=ac. autres études*socio=ec2 ont montré que la libéralisation*socio=et dans le domaine*socio=rien des services*socio=ec1 a eu une incidence*socio=rien très favorable*socio=ec2 dans tous les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Par exemple*socio=rien , on attribue à la libéralisation*socio=et la baisse*socio=ec2 marquée des prix*socio=ec1 du transport*socio=ec1 aérien et de certains services*socio=ec1 téléphoniques (Hoj, Kato et Pilat, 1995). Il est*socio=rien maintenant reconnu que, grâce*socio=rien à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral rôle déterminant dans l'augmentation des revenus*socio=ec1 et l'intensification*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 (Marvel et Ray, 1983; oser, 1990; François, Mcdonald et Nordstrom, 1995 et 1996; Petersmann, 1997) Du point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil ne diffère pas de celui d'autres services*socio=ec1 ou produits*socio=rien . La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut avoir des effets*socio=rien très positifs*socio=uv4 sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3, stimulés par les mêmes facteurs*socio=rien qui agissent dans les autres secteurs*socio=rien d'activité-spécialisation en fonction*socio=rien des avantages_comparatifs*socio=ec2, diffusion*socio=rien du savoir*socio=rien faire et des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 et réalisation*socio=uv1 d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien et de diversification*socio=ec2. Par ailleurs*socio=rien , la libéralisation*socio=et améliore l'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 en favorisant une affectation sectorielle*socio=rien , intertemporelle et internationale*socio=te plus efficiente*socio=uv4 des ressources*socio=ec1. Plusieurs *socio=ec2 études empiriques *socio=nil ont montré que la libéralisation*socio=et du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil parfois en concomitance avec d'autres réformes*socio=et, peut stimuler le revenu*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. L'amélioration*socio=uv1 de la qualité*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 constitue souvent le principal lien*socio=rien entre la libéralisation*socio=et et la croissance*socio=uv3. Levine (1996 et 1997) ainsi que King et Levine (1993) expliquent que les pays*socio=ac développés*socio=uv4 et les pays_en_développement*socio=ac ayant *socio=rien un secteur financier*socio=ec1 ouvert *socio=nil affichent généralement une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien que ceux où le *socio=rien secteur est *socio=nil fermé. Selon Jayaratne et Strahan (1996), la déréglementation*socio=et aux Etats-unis de l'ouverture*socio=uv3 de succursales*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te des Etats*socio=et a imprimé au PIB*socio=ec1 une croissance*socio=uv3 supplémentaire*socio=rien de 0,3 à 0,9 % l'année*socio=rien suivant*socio=rien la déréglementation*socio=et et de 0,2 à 0,3 % par la suite*socio=rien . Toutefois, la croissance*socio=uv3 liée à la libéralisation*socio=et tend à être*socio=rien la plus forte*socio=rien dans les économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3 dont le système*socio=rien financier*socio=ec1 est*socio=rien peu évolué (banque_mondiale*socio=ac, 1997). Au Ghana, par exemple*socio=rien , une combinaison*socio=rien de réformes*socio=et macro-économiques et structurelles, notamment dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, a stimulé la croissance*socio=uv3, qui est*socio=rien passée de moins 1 % dans les années*socio=rien 70 à plus de 5 % pendant la période*socio=te comprise entre 1983 et 1990 (Kapur et al., 199 1). La réussite*socio=uv1 économique*socio=ec1 de *socio=ac Hong Kong (*socio=nil Chine)*socio=nil *socio=nil et de Singapour*socio=ac a également *socio=rien été favorisée par*socio=nil un secteur des*socio=nil *socio=ec1 services financiers *socio=nil tourné vers l'étranger*socio=te (Bercuson, 1995). Ces résultats*socio=rien semblent confirmés par le classement*socio=rien de 53 pays*socio=ac, industrialisés et en développement*socio=uv3, en fonction*socio=rien du développement*socio=uv3 de leur secteur*socio=rien financier*socio=ec1 fait*socio=rien dans une étude*socio=ec2 du Forum économique*socio=ec1 mondial*socio=te (1997), qui a évalué indirectement 1'ouverture*socio=uv3 et la stabilité*socio=uv3 des systèmes*socio=rien financiers*socio=ec1. Entre 1990 et 1995, la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien des pays*socio=ac occupant les dix *socio=rien premiers rangs *socio=nil a dépassé 4 %, alors que celle des pays*socio=ac se situant aux dix derniers*socio=rien a *socio=rien été nulle.*socio=nil *socio=nil A. Évaluation*socio=ec2 des *socio=rien avantages résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil La*socio=nil libéralisation*socio=et du*socio=nil commerce des*socio=nil services financiers *socio=nil permet d'améliorer l'efficience*socio=uv3 et la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien . La libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut améliorer l'efficience*socio=uv3 du secteur*socio=rien et réduire les coûts*socio=ec1 de *socio=rien différentes façons.*socio=nil Les*socio=nil institutions_financières*socio=ac *socio=nil peuvent tirer parti*socio=et d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien et se spécialiser en fonction*socio=rien de leurs avantages_comparatifs*socio=ec2. L'arrivée*socio=rien d'institutions*socio=ac spécialisées*socio=uv4 dans certains segments*socio=rien du marché*socio=ec1, telle la réassurance, *socio=rien est un exemple typique.*socio=nil Les*socio=nil institutions_financières*socio=ac *socio=nil peuvent aussi élargir la gamme*socio=rien de services*socio=ec1 connexes*socio=rien qu'elles offrent afin de réaliser des économies*socio=ec1 de diversification*socio=ec2: plusieurs institutions*socio=ac se sont lancées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 en offrant une *socio=rien vaste gamme de*socio=nil *socio=ec1 services financiers,*socio=nil un*socio=rien *socio=nil peu à la façon*socio=rien de grands*socio=rien magasins où les consommateurs*socio=ac peuvent satisfaire à tous leurs besoins en matière*socio=rien de *socio=ec1 services financiers.*socio=nil La*socio=nil concurrence,*socio=nil *socio=nil y compris celle que livrent les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4, force*socio=uv1 les entreprises*socio=ac à réduire les gaspillages, à améliorer leur gestion*socio=ec2 et à devenir*socio=rien plus efficientes*socio=uv4. Dans un*socio=rien marché*socio=ec1 libre*socio=uv2, il est*socio=rien plus difficile*socio=rien de se livrer à des activités*socio=rien coûteuses*socio=ec2 visant à obtenir*socio=rien ou à maintenir une rente*socio=et sous forme*socio=rien d'accès*socio=uv1 préférentiel au crédit*socio=ec1 ou d'autres privilèges*socio=uv2. {La libéralisation*socio=et favorise l'affectation des ressources*socio=ec1 aux activités*socio=rien les plus productives*socio=uv4 et améliore la productivité*socio=uv3 et *socio=rien Me climat d'*socio=nil investissement*socio=ec1.*socio=nil Grâce aux*socio=nil économies*socio=ec1 d'*socio=nil échelle,*socio=nil *socio=nil on peut réduire les prix*socio=ec1 de revient moyens*socio=ec1 en produisant de plus grandes*socio=rien quantités de produits*socio=rien et de services*socio=ec1 du même type*socio=rien . Les économies*socio=ec1 de diversification*socio=ec2 permettent de réduire les coûts*socio=ec1 en produisant des produits*socio=rien et des services*socio=ec1 connexes*socio=rien .} *{p.18 } Tous ces changements*socio=uv3 peuvent diminuer les coûts*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 liés à la fourniture*socio=ec1 de *socio=ec1 services financiers.*socio=nil La*socio=nil concurrence *socio=nil oblige alors les institutions*socio=ac à faire profiter leurs clients*socio=ac de ces économies*socio=ec1, de sorte*socio=rien que les marges entre les taux*socio=rien débiteurs*socio=ac et créditeurs, les commissions*socio=ac et les primes*socio=ec1 d'assurance diminuent. La libéralisation*socio=et peut également améliorer la qualité*socio=rien des services*socio=ec1, La concurrence*socio=ec1 plus vive incite les institutions_financières*socio=ac à être*socio=rien plus sensibles*socio=rien aux besoins des consommateurs*socio=ac et à mieux les conseiller*socio=ac sur*socio=rien la façon*socio=rien de personnaliser une gamme*socio=rien de services*socio=ec1 pour répondre à leurs besoins particuliers*socio=rien . Pour les *socio=rien grands projets *socio=nil dans le domaine*socio=rien des assurances, par exemple*socio=rien , le soutien*socio=uv3 pour la prévention, les *socio=rien travaux techniques *socio=nil et la gestion*socio=ec2 des risques*socio=uv4 peut s'avérer très utile*socio=uv4 et il y a lieu*socio=rien de croire que la concurrence*socio=ec1 entraîne une amélioration*socio=uv1 de la qualité*socio=rien (Carter et Dickinson, 1992). Par ailleurs*socio=rien , les déposants*socio=rien peuvent selon toute *socio=rien évidence obtenir de*socio=nil meilleurs conseils*socio=ac sur les*socio=nil stratégies*socio=et d'*socio=nil investissement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil puisque les institutions_financières*socio=ac rivalisent pour attirer leur épargne*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 international*socio=te peut offrir de *socio=rien précieux avantages grâce *socio=nil au transfert de la technologie*socio=ec1 et de connaissances*socio=ec2, notamment de connaissances*socio=ec2 sur*socio=rien les pratiques*socio=et exemplaires en gestion*socio=ec2, en comptabilité*socio=ec1, en traitement*socio=rien des données et dans l'utilisation*socio=rien de nouveaux*socio=rien instruments financiers*socio=ec1. Ces avantages*socio=rien reposent en *socio=rien grande partie sur la*socio=nil présence commerciale*socio=ec1 des*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil et des compagnies*socio=ac d'assurance étrangères*socio=ec1 (Zutshi, 1995; Agosin, Tussie et Crespi, 1995). Plus les marchés*socio=ec1 sont ouverts*socio=rien , plus le nombre*socio=rien de services*socio=ec1 *socio=rien offerts est susceptible *socio=nil d'augmenter, car les consommateurs*socio=ac cherchent des moyens*socio=ec1 d'optimiser leur port feuille de produits*socio=rien financiers*socio=ec1 et d'assurance. L'apparition*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil nouveaux instruments*socio=nil financiers*socio=ec1 devrait*socio=nil être *socio=nil envisagée sous cet angle*socio=rien . Dans un*socio=rien marché*socio=ec1 libre*socio=uv2, les entreprises*socio=ac sont davantage en mesure*socio=rien de choisir une combinaison*socio=rien judicieuse*socio=uv4 de capitaux*socio=ec1 propres*socio=rien , d'obligations*socio=ec1 ou de prêts*socio=ec1 pour financer leurs activités*socio=rien Les instruments dérivés permettent aux agents*socio=ac économiques*socio=ec1 de se protéger contre les risques*socio=uv4 de fluctuation des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ou de change*socio=rien . Edey et Hviding (1995) signalent que les banques*socio=ac tirent davantage de revenus*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 mobilières que des crédits*socio=ec1 bancaires traditionnels*socio=rien depuis qu'elles sont entrées dans de nouvelles*socio=rien sphères d'activité*socio=rien . Les entreprises*socio=ac sont passées*socio=te au financement*socio=ec1 par l'émission d'obligations*socio=ec1 lorsque ce mode*socio=rien de financement*socio=ec1 est*socio=rien devenu plus économique*socio=ec1 que le financement*socio=ec1 par le crédit*socio=ec1, et les petits*socio=rien épargnants*socio=ac ont commencé à investir dans divers types de fonds*socio=ec1 en vue*socio=rien d'obtenir*socio=rien un*socio=rien rendement*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4 que celui des comptes*socio=rien d'épargne*socio=ec1 classiques*socio=rien . Le commerce*socio=ec1 extérieur nil peut aussi atténuer les risques*socio=uv4 systémiques auxquels sont exposés les petits*socio=rien marchés_financiers*socio=ec1 moins en mesure*socio=rien d'absorber les chocs*socio=ec2 violents. En augmentant le volume*socio=rien des transactions*socio=ec1 et la gamme*socio=rien des services*socio=ec1, la libéralisation*socio=et peut aider à renforcer et à élargir les marchés_financiers*socio=ec1, réduisant ainsi leur instabilité*socio=uv3 et leur vulnérabilité*socio=uv1 aux chocs*socio=ec2. Par ailleurs*socio=rien , les chocs*socio=ec2 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 national*socio=te sont également plus faciles*socio=rien à absorber par l'intermédiaire des multinationales*socio=ec1 mères de succursales*socio=ec1 locales*socio=te ou par la réassurance dans les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te (USITC, 1993). *{p.19 } Encadré 3: Libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 au sein*socio=rien de l'union_européenne*socio=et. La libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers au*socio=nil sein*socio=rien *socio=nil de l'union_européenne*socio=et (UE) *socio=rien fait partie *socio=nil de la stratégie*socio=et globale de création d'un*socio=rien marché_unique*socio=ec1 pour les produits*socio=rien , les services*socio=ec1, le travail et les capitaux*socio=ec1 adoptée par PUE. Les premiers*socio=rien efforts déployés en vue*socio=rien de créer un*socio=rien marché_financier*socio=ec1 unique*socio=rien en Europe*socio=ac remontent aux années*socio=rien 70. A l'époque*socio=te, certains pays*socio=ac avaient déjà supprimé leurs restrictions*socio=et sur*socio=rien les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1. A la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, la *socio=ac Communauté européenne *socio=nil faisait de la création d'un*socio=rien marché_unique*socio=ec1 une priorité*socio=uv4. Depuis, une série de directives*socio=et ont achevé la libération*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des banques*socio=ac, de l'assurance et de l'investissement*socio=ec1. La libéralisation*socio=et au sein*socio=rien de l'UE repose sur*socio=rien trois grands*socio=rien principes*socio=ec2: 1) une harmonisation*socio=uv3 minimale*socio=rien des normes*socio=et à l'échelle*socio=rien de l'UE; 2) la reconnaissance*socio=uv1 mutuelle des Etats*socio=et membres*socio=ac; et 3) la supervision*socio=rien des entreprises*socio=ac dans leur pays*socio=ac d'inscription*socio=rien membre*socio=ac de l'UE*socio=et (contrôle*socio=uv3 exercé par le pays*socio=ac d'origine*socio=rien ). Le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et a été*socio=rien complété par l'entrée*socio=rien en vigueur*socio=uv3 de la deuxième*socio=rien directive*socio=et sur*socio=rien le secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1 en 1993, la troisième*socio=rien directive*socio=et sur*socio=rien l'assurance vie et non-vie en 1994 et la directive*socio=et sur*socio=rien les services*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 en 1996. D'autres directives*socio=et définissent*socio=rien les concepts-clés et établissent des exigences*socio=ec2 prudentielles*socio=ec1 essentielles*socio=uv4. Selon le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et, les entreprises*socio=ac de l'UE*socio=et et les filiales*socio=rien étrangères*socio=ec1 constituées en personnes_morales établies dans l'UE*socio=et ont le droit*socio=uv1 d'exercer leurs activités*socio=rien dans tous les pays*socio=ac de l'UE*socio=et même si elles sont inscrites*socio=rien dans *socio=rien un seul pays*socio=ac *socio=nil ("passeport unique*socio=rien "). L'initiative*socio=rien du marché_unique*socio=ec1 a eu une *socio=rien forte incidence sur le*socio=nil secteur financier*socio=ec1 *socio=nil de l'UE. L'impact*socio=rien a été*socio=rien le plus *socio=rien fort sur les*socio=nil services*socio=ec1 aux*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil et relativement faible*socio=rien dans le marché*socio=ec1 des services*socio=ec1 bancaires ou d'assurance aux particuliers*socio=rien (jusqu'en 1997). L'établissement*socio=rien transfrontières de succursales*socio=ec1 de banques*socio=ac et d'établissements*socio=rien de crédit*socio=ec1 de l'UE a augmenté de 50 % entre 1993 et 1996, les institutions_financières*socio=ac tirant parti*socio=et du passeport unique*socio=rien . Des institutions_financières*socio=ac de pays*socio=ac tiers ont étendu leurs activités*socio=rien à partir de *socio=rien filiales existantes *socio=nil (constituées en sociétés*socio=ac dans l'UE) plutôt que de leurs sociétés_mères*socio=ac. Entre 1993 et 1996, 43 banques*socio=ac étrangères*socio=ec1 provenant de 12 pays*socio=ac non membres*socio=ac de 10.3 l'UE ont signifié leur intention d'ouvrir des filiales*socio=rien dans l'UE. Le marché_unique*socio=ec1 a également accru la concurrence*socio=ec1 au sein*socio=rien de l'UE, ce qui a favorisé*socio=rien la consolidation*socio=uv3 au sein*socio=rien du secteur*socio=rien et *socio=rien un nombre croissant *socio=nil de fusions et d'acquisitions*socio=ec1 transfrontières. Les marges bénéficiaires*socio=ac ont diminué et les consommateurs*socio=ac ont profité d'une réduction*socio=ec2 des prix*socio=ec1. Le processus*socio=te d'intégration*socio=ec2 du marché*socio=ec1 n'est*socio=rien pas terminé. Dans le secteur*socio=rien de l'assurance, par exemple*socio=rien , une étude*socio=ec2 menée en 1995 indique que la libéralisation*socio=et devrait entraîner beaucoup d'autres avantages*socio=rien encore. Les trois quarts*socio=rien des compagnies*socio=ac d'assurance visées par l'enquête*socio=ec2 prévoient que les entreprises*socio=ac clientes recevront dans l'avenir*socio=te de meilleurs*socio=rien services*socio=ec1 et à *socio=rien meilleur compte.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil 60 % des entreprises*socio=ac interrogées estiment également qu'une intégration*socio=ec2 accrue du marché*socio=ec1 sera bénéfique*socio=rien pour les clients*socio=ac particuliers*socio=rien . Comme les compagnies*socio=ac offriront davantage de *socio=ec1 services financiers *socio=nil complémentaires, les produits*socio=rien seront plus souples*socio=uv4 et mieux adaptés aux besoins des consommateurs*socio=ac. Le commerce*socio=ec1 basé sur*socio=rien les télécommunications*socio=ec1 prend de l'importance*socio=rien . La consolidation*socio=uv3 du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers continuera*socio=nil vraisemblablement*socio=rien *socio=nil d'avoir une incidence*socio=rien positive*socio=uv4 sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 et l'efficience*socio=uv3. On peut s'attendre à ce que l'introduction*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 unique*socio=rien donne un*socio=rien nouvel élan*socio=rien au commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers au*socio=nil sein*socio=rien *socio=nil de l'UE, ce qui diminuera encore davantage les coûts*socio=ec1 de transaction*socio=ec1 et améliorera la transparence*socio=uv3 au profit*socio=uv3 des consommateurs*socio=ac. Sources*socio=rien : Loheac (1991); OMC*socio=ac (1995 et 1997); Weidenfeld (1996); et Financial Times (11, et 9 juillet*socio=rien 1997). {Fin*socio=rien de l'encadré 3} D'après*socio=rien Goldstein et Turner (Il 996), la participation*socio=uv3 étrangère relativement élevée*socio=uv4 a contribué à maintenir la stabilité*socio=uv3 des systèmes*socio=rien bancaires à *socio=ac Hong Kong (*socio=nil Chine)*socio=nil ,*socio=nil au*socio=nil Chili *socio=nil et en Malaisie*socio=ac. Selon des données empiriques*socio=ec2 se rapportant aux pays_de_l'_ocde*socio=ac, la libéralisation*socio=et a une incidence*socio=rien très favorable*socio=ec2 sur*socio=rien l'efficience*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. La libéralisation*socio=et opérée par les Etats-unis et les autres signataires*socio=rien de l'ALENA*socio=et et entre les pays_membres*socio=ac de l'union_européenne*socio=et est*socio=rien souvent citée dans ce contexte (Harris et Piggot, 1997). L'encadré 3 présente*socio=rien en détail*socio=rien la situation*socio=rien au sein*socio=rien de l'union_européenne*socio=et. La réforme*socio=et financière*socio=ec1 du secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac a entraîné une amélioration*socio=uv1 de la plupart*socio=rien des indicateurs de l'efficacité*socio=uv3 des opérations*socio=rien (Hoj, Kato et Pilat,1995; Levine, 1996). Le tableau*socio=rien 5 indique que les marges d'intérêt*socio=ec1 sont demeurées stables*socio=uv4 malgré une augmentation posés par les prêts*socio=ec1 bancaires (alors que la libéralisation*socio=et élimine la distorsion en faveur*socio=rien des prêts*socio=ec1 à faible*socio=rien risque*socio=uv4 dans de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac), ce qui donne à penser que les marges entre les prêts*socio=ec1 et les dépôts*socio=ec1, ajustés en fonction*socio=rien des risques*socio=uv4, ont diminué (Edey et Hviding, 1995). Le tableau*socio=rien montre aussi que la concurrence*socio=ec1 a entraîné une réduction*socio=ec2 du ratio revenu*socio=ec1 brut*socio=rien /capital*socio=ec1. Elle a forcé les entreprises*socio=ac à se rationaliser. Les dépenses*socio=ec1 de personnel*socio=ac en pourcentage*socio=rien du bénéfice brut*socio=rien sont passées*socio=te de 40 à 34 % en moyenne*socio=rien entre le début*socio=rien des années*socio=rien 80 et celui des années*socio=rien 90. Par ailleurs*socio=rien , la baisse*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 et la concurrence*socio=ec1 ont entraîné une diminution*socio=ec2 des commissions*socio=ac de plus de 50 % au cours*socio=rien de la même période*socio=te, Au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil les guichets automatiques*socio=rien sont devenus courants*socio=te dans tous les pays_industrialisés*socio=ac. Après*socio=rien la libéralisation*socio=et aux États-unis*socio=ac de l'ouverture*socio=uv3 de succursales*socio=ec1 dans les états*socio=et, la proportion*socio=rien de prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4 a diminué de 12 à 38 % et celle des prêts*socio=ec1 privilégiés et Strahan, 1996). *{p.20} Encadré 4: Singapour*socio=ac: La naissance*socio=rien d'un*socio=rien centre*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te. L'impressionnant*socio=rien succès*socio=uv1 économique*socio=ec1 que connaît Singapour*socio=ac depuis 30 *socio=rien ans est en*socio=nil grande partie attribuable au*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil de son secteur*socio=rien financier*socio=ec1, Depuis la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, le gouvernement*socio=ac a mis en *socio=rien oeuvre un certain nombre de*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil et de règlements*socio=et judicieux*socio=uv4 afin de promouvoir Singapour*socio=ac comme centre*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te. En 1968, l'introduction*socio=rien d'un*socio=rien mécanisme bancaire*socio=ec1 international*socio=te (l'unité*socio=rien monétaire*socio=ec1 asiatique*socio=ac) a amorcé une progression*socio=ec2 rapide*socio=rien du marché*socio=ec1 du dollar*socio=ec1 asiatique*socio=ac et du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers de*socio=nil Singapour*socio=ac.*socio=nil De*socio=nil vastes*socio=rien mesures*socio=et de*socio=nil libéralisation*socio=et ont*socio=nil *socio=rien été prises *socio=nil à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70. Les réserves obligatoires, les directives*socio=et sur*socio=rien le crédit*socio=ec1, les ratios de trésorerie*socio=ec1 minimum*socio=rien , la fixation des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien ont été*socio=rien rationalisés ou éliminés. En 1984, le SIMEX (Singapour*socio=ac International*socio=te Monterai Exchange) est*socio=rien devenu le premier*socio=rien marché*socio=ec1 à terme*socio=rien de l'Asie*socio=ac. Les allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et ont aidé, notamment, le développement*socio=uv3 du marché*socio=ec1 offshore. L'attrait*socio=rien de Singapour*socio=ac comme centre*socio=rien financier*socio=ec1 est*socio=rien renforcé par son emplacement*socio=rien stratégique*socio=uv4 dans une région*socio=te en croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien , sa stabilité_politique*socio=et et financière*socio=ec1, sa main-d'_oeuvre*socio=ac qualifiée*socio=uv4 et son profond*socio=rien engagement*socio=uv1 en faveur*socio=rien de l'ouverture*socio=uv3. La place*socio=rien du secteur*socio=rien des services*socio=ec1 passé de 5 % du PIB*socio=ec1 en 1978 à 12 % en 1995, alors que sa part*socio=rien dans l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien passait de 2,7 % à près de 5 % au cours*socio=rien de la même période*socio=te. La productivité*socio=uv3 du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers est*socio=rien *socio=nil environ trois *socio=rien fois supérieure *socio=nil à la moyenne*socio=rien nationale*socio=te. L'engagement*socio=uv1 en faveur*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 macro-économique est*socio=rien l'un*socio=rien des plus *socio=rien importants facteurs *socio=nil expliquant le succès*socio=uv1 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 de Singapour*socio=ac. Au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil n'a cessé de croître au *socio=rien rythme moyen *socio=nil de 7 %. L'inflation*socio=ec2, qui est*socio=rien en moyenne*socio=rien de 4 %, a été*socio=rien peu élevée*socio=uv4 et relativement stable*socio=uv4 pendant cette période*socio=te. Le budget*socio=ec1 affiche un*socio=rien excédent*socio=ec1, avec des dépenses*socio=ec1 et des impôts*socio=et modérés. En outre, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont trouvé un*socio=rien juste*socio=uv2 équilibre*socio=uv3 entre la nécessité*socio=uv1 de procéder à la libéralisation*socio=et et le maintien*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 en adoptant un*socio=rien régime*socio=et strict*socio=rien de réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et de supervision*socio=rien . Singapour*socio=ac est*socio=rien maintenant devenu l'un*socio=rien des plus *socio=rien importants centres financiers*socio=ec1 du*socio=nil monde*socio=te *socio=nil et le quatrième*socio=rien pour les opérations*socio=rien de change*socio=rien . Sources*socio=rien : Bercuson (1995); Economist Intelligence Unit(1996); Euromoneff l994); Financial Times(l 996 et 1997); SICC (1996); OMC*socio=ac (1 996a). Il faut tenir compte*socio=rien du fait*socio=rien que la libéralisation*socio=et entraînera des coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et, du moins à court_terme*socio=te. La concurrence*socio=ec1 nuira sans doute aux institutions_financières*socio=ac peu efficientes*socio=uv4 dont les coûts*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 sont élevés*socio=uv4, et peut-être aussi aux entreprises*socio=ac et aux secteurs*socio=rien qui bénéficiaient par le passé*socio=rien d'un*socio=rien accès*socio=uv1 préférentiel au crédit*socio=ec1. Il est*socio=rien donc probable*socio=uv4 que les gouvernements*socio=ac devront surmonter la résistance de ces groupes*socio=rien à la libéralisation*socio=et. La période*socio=te de transition*socio=uv3 peut également entraîner des *socio=ec1 coûts économiques en*socio=nil raison*socio=rien *socio=nil de la baisse*socio=ec2 de_production*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien jusque-là privilégiés réaffectation des ressources*socio=ec1. Ces facteurs*socio=rien donnent à penser qu'il est*socio=rien indiqué de mettre en place*socio=rien des mesures*socio=et de protection*socio=et afin d'aider les entreprises*socio=ac et les particuliers*socio=rien à faire face*socio=rien aux coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et sans toutefois compromettre les *socio=rien avantages résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. *socio=rien Un secteur financier*socio=ec1 ouvert *socio=nil incite davantage à adopter de meilleurs*socio=rien règlements*socio=et et politiques*socio=et macro-économiques Il y a tout lieu*socio=rien de croire que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil se traduit par une amélioration*socio=uv1 des politiques*socio=et macro-économiques et de la réglementation*socio=et. Il est*socio=rien à prévoir que l'amélioration*socio=uv1 se fera d'abord*socio=rien sentir au chapitre*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1. Le plafonnement*socio=uv4 du crédit*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien souvent utilisé comme instrument de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 pour limiter*socio=rien l'expansion*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 et l'inflation*socio=ec2 dans *socio=rien un système financier*socio=ec1 *socio=nil fermé. La libéralisation*socio=et exige le remplacement*socio=rien de ce type*socio=rien de mesures*socio=et par des instruments indirects, comme les activités*socio=rien d'open*socio=rien market*socio=ec1, afin de gérer la liquidité*socio=ec1. Les mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 indirectes, considérées comme ayant moins d'effet*socio=rien de distorsion, favorisent le développement*socio=uv3 des marchés_financiers*socio=ec1. La libéralisation*socio=et dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 pousse également les gouvernements*socio=ac à adopter des politiques*socio=et prudentes concernant la masse monétaire*socio=ec1, les finances_publiques*socio=et et les taux_de_change*socio=ec1. En outre, on pourrait faire valoir que la libéralisation*socio=et incite les gouvernements*socio=ac à éliminer les interventions ayant des effets*socio=rien de distorsion et à adopter une réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et une supervision*socio=rien judicieuse*socio=uv4 des institutions_financières*socio=ac. Comme nous le verrons plus en détail*socio=rien à la section*socio=rien V, les institutions_financières*socio=ac peuvent être*socio=rien très vulnérables*socio=uv2 en cas*socio=rien d'instabilité*socio=uv3 macro-économique et de réglementations*socio=et inappropriées. On a beaucoup insisté sur*socio=rien les dangers*socio=uv1 auxquels est*socio=rien exposé le système*socio=rien financier*socio=ec1 en cas*socio=rien de carences dans les sphères macro-économique et réglementaire*socio=et, mais on a moins parlé des possibilités*socio=rien que présente*socio=rien l'utilisation*socio=rien de *{p.21} la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil par les gouvernements*socio=ac comme *socio=rien un moyen *socio=nil de prendre un*socio=rien engagement*socio=uv1 préalable*socio=rien d'introduire des réformes*socio=et complémentaires dans ces secteurs*socio=rien . L'engagement*socio=uv1 préalable*socio=rien d'adopter des réformes*socio=et macro-économiques et réglementaires*socio=et et de libéraliser en même temps*socio=rien le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut contribuer à concrétiser les avantages*socio=rien liés à l'accroissement*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 et à l'amélioration*socio=uv1 de la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 et macro-économique. En effet*socio=rien , on estime*socio=rien maintenant que les engagements préalables*socio=rien crédibles*socio=uv2 en faveur*socio=rien de l'adoption de politiques*socio=et saines*socio=uv2 et stables*socio=uv4 sont *socio=rien un facteur *socio=nil déterminant d'une croissance*socio=uv3 et d'un*socio=rien développement*socio=uv3 rapides*socio=rien (voir par exemple*socio=rien Borner, Brunetti et Weder, 1996; banque_mondiale*socio=ac, 1997a). De plus, il semble qu'un*socio=rien marché*socio=ec1 ouvert*socio=rien favorise la stabilité*socio=uv3 économique*socio=ec1. En Indonésie*socio=ac, par exemple*socio=rien , on estime*socio=rien que les marchés_financiers*socio=ec1 ouverts*socio=rien ont eu au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te une incidence*socio=rien positive*socio=uv4 sur*socio=rien la stabilité*socio=uv3 macro-économique (banque_mondiale*socio=ac, 1997). A *socio=ac Hong Kong (*socio=nil Chine)*socio=nil *socio=nil et à Singapour*socio=ac (encadré 4), *socio=rien un secteur des*socio=nil *socio=ec1 services financiers en*socio=nil rapide*socio=rien croissance*socio=uv3,*socio=nil ouvert*socio=rien et*socio=nil bien*socio=rien *socio=nil réglementé, conjugué à la stabilité*socio=uv3 macro-économique, aurait renforcé L'économie*socio=ec1 et favorisé*socio=rien la croissance*socio=uv3. D'autres avantages*socio=rien se font habituellement jour*socio=rien à mesure*socio=rien que l'on élimine dans le contexte de la libéralisation*socio=et les règlements*socio=et nationaux*socio=te causant des distorsions*socio=ec2. Un*socio=rien marché_financier*socio=ec1 très réglementé, par exemple*socio=rien , comporte souvent des mesures*socio=et de contrôle*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et des plafonds*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 pour chaque institution*socio=ac. Les interventions de l'État*socio=ac dans le domaine*socio=rien du crédit*socio=ec1 permettent de canaliser les ressources*socio=ec1 vers les secteurs*socio=rien prioritaires*socio=uv4 ou de financer le déficit*socio=ec1 public*socio=et, ce qui peut avoir des effets*socio=rien de distorsion, en_particulier*socio=rien lorsque les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sont inférieurs au taux*socio=rien du marché*socio=ec1 et exigent un*socio=rien subventionnement au moyen*socio=rien d'autres prêts*socio=ec1. L'utilisation*socio=rien inefficiente de capitaux*socio=ec1 limités dans certains secteurs*socio=rien peut entraîner un*socio=rien rationnement, voire une pénurie*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 dans d'autres. En conséquence*socio=rien , certains investissements*socio=ec1 potentiellement rentables*socio=ec2 ne sont pas effectués. Cherchant d'autres solutions*socio=rien , les investisseurs*socio=ac peuvent se tourner vers l'économie*socio=ec1 informelle*socio=uv2 et emprunter à des particuliers*socio=rien ou à des parents. Cette *socio=rien solution est *socio=nil souvent très coûteuse*socio=ec2 et le champ*socio=rien des investissements*socio=ec1 est*socio=rien alors relativement limité. Pour libéraliser le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil il faut réduire ces types d'interventions *socio=rien directes sur le*socio=nil marché_financier*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil surtout lorsqu'elles ne corrigent pas les imperfections*socio=rien du marché*socio=ec1. Cela modifie les frais*socio=ec1 de financement*socio=ec1 relatifs*socio=rien , et le capital*socio=ec1 est*socio=rien détourné des secteurs*socio=rien auparavant "prioritaires*socio=uv4" vers les investissements*socio=ec1 à rendement*socio=ec1 supérieur*socio=rien (ajusté en fonction*socio=rien des risques*socio=uv4). En conséquence*socio=rien , le coût*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 augmente dans les secteurs*socio=rien qui bénéficiaient auparavant de subventions*socio=ec1. Dans d'autres secteurs*socio=rien , toutefois, les coûts*socio=ec1 d'emprunt*socio=ec1 diminuent et on peut financer une plus grande*socio=rien variété d'investissements*socio=ec1. Il est*socio=rien probable*socio=uv4 que les petits*socio=rien investisseurs*socio=ac et ceux qui ont peu de relations*socio=rien jouiront d'un*socio=rien meilleur*socio=rien accès*socio=uv1 au système*socio=rien financier*socio=ec1 alors qu'ils devaient auparavant se tourner vers l'économie*socio=ec1 informelle*socio=uv2 pour emprunter. Cet état*socio=rien de choses*socio=rien peut avoir une incidence*socio=rien positive*socio=uv4 sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. La libéralisation*socio=et peut améliorer l'affectation intertemporelle et internationale*socio=te des ressources*socio=ec1. Un*socio=rien marché_financier*socio=ec1 ouvert*socio=rien et plus efficient*socio=uv4 a une *socio=rien incidence sur l'*socio=nil épargne*socio=ec1 *socio=nil et l'investissement*socio=ec1 et améliore l'affectation intertemporelle des ressources*socio=ec1. Il est*socio=rien à prévoir que la concurrence*socio=ec1 entre les institutions_financières*socio=ac, la libération*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et l'arrivée*socio=rien de nouveaux*socio=rien instruments d'épargne*socio=ec1 améliorent le rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1. Cette situation*socio=rien favorise l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1, ce qui, par ricochet, stimule la croissance*socio=uv3, Cependant, *socio=rien un meilleur accès*socio=uv1 au*socio=nil crédit*socio=ec1,*socio=nil en_particulier au*socio=nil crédit*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1, peut avoir *socio=rien un effet *socio=nil opposé et réduire l'épargne*socio=ec1 globale. Les données empiriques*socio=ec2 sont ambiguës à cet égard*socio=rien . Selon Hoj, Kato et Pilat (1995), la libéralisation*socio=et n'a aucune incidence*socio=rien marquée sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 globale dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Toutefois, King et Levine (1993) ont constaté une forte*socio=rien corrélation*socio=ec2 entre la quantité de l'investissement*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Des données provenant du Forum économique*socio=ec1 mondial*socio=te (1997) semblent indiquer qu'un*socio=rien secteur*socio=rien financier*socio=ec1 vigoureux*socio=rien et une *socio=ec1 intermédiation financière efficace*socio=uv4 *socio=nil ont une incidence*socio=rien favorable*socio=ec2 sur*socio=rien le niveau*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=ac. Dans les pays*socio=ac occupant les dix *socio=rien premiers rangs *socio=nil pour la qualité*socio=rien du secteur*socio=rien financier*socio=ec1, selon une étude*socio=ec2 réalisée par le Forum, le *socio=rien niveau moyen *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 représentait plus de 33 % du PIB*socio=ec1, contre 22 % pour les dix derniers*socio=rien pays*socio=ac. Même si elle n'affecte pas toujours l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1, la libéralisation*socio=et du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut avoir une incidence*socio=rien positive*socio=uv4 sur*socio=rien les revenus*socio=ec1 des particuliers*socio=rien . Le crédit*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, par exemple*socio=rien , favorise à long_terme*socio=te une consommation*socio=ec1 plus stable*socio=uv4, ce qui *socio=rien est souhaitable *socio=nil pour les particuliers*socio=rien à revenu*socio=ec1 instable*socio=uv4 et ceux qui se trouvent au chômage*socio=ec1 (Edey et Hviding, 1995). Le développement*socio=uv3 rapide*socio=rien du secteur*socio=rien de l'assurance vie et de la prévoyance privée*socio=et depuis quelques années*socio=rien permet aux consommateurs*socio=ac de prendre eux-mêmes des dispositions en prévision*socio=ec2 de leur retraite*socio=ec1 et en cas*socio=rien de maladie*socio=et ou d'accident (Skipper, 1996). En raison*socio=rien du vieillissement rapide*socio=rien de la population*socio=ac dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, en_particulier*socio=rien dans les pays_industrialisés*socio=ac, il ne faut pas sous-estimer l'incidence*socio=rien favorable*socio=ec2 de la libéralisation*socio=et du marché_financier*socio=ec1 sur*socio=rien les possibilités*socio=rien de lissage de la consommation*socio=ec1 et d'assurance pour les particuliers*socio=rien . {11 Il est*socio=rien à signaler qu'une politique*socio=et macro-économique plus stable*socio=uv4 a en général*socio=rien des effets*socio=rien distributifs positifs*socio=uv4 similaires*socio=rien . En effet*socio=rien , dans un*socio=rien contexte inflationniste*socio=ec2, les moins nantis conservent souvent leur actif sous forme*socio=rien de liquidités*socio=ec1 et sont moins en mesure*socio=rien de se prémunir contre la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1.} *{p.22} La libéralisation*socio=et du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil améliore les moyens*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 des risques*socio=uv4 et d'assurance. En ayant accès*socio=uv1 au savoir-faire*socio=uv3 et aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, les institutions_financières*socio=ac peuvent offrir les meilleures*socio=rien stratégies*socio=et d'investissement*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien , les investisseurs*socio=ac peuvent mieux se protéger ou s'assurer contre de nombreux*socio=rien risques*socio=uv4 que dans un*socio=rien marché_financier*socio=ec1 fermé et sont susceptibles*socio=rien de modifier leur portefeuille*socio=ec1 en conséquence*socio=rien . Ils peuvent en outre plus facilement lancer des projets*socio=rien risqués et de très *socio=rien grande envergure *socio=nil qui promettent un*socio=rien rendement*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Cette *socio=rien situation est également*socio=nil avantageuse *socio=nil pour les petits*socio=rien commerçants*socio=ac, qui peuvent obtenir*socio=rien de meilleures*socio=rien assurances à meilleur*socio=rien prix*socio=ec1 pour leurs activités*socio=rien commerciales*socio=ec1 ou leurs investissements*socio=ec1, ou qui peuvent se protéger contre les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ou d'intérêt*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 international*socio=te des *socio=ec1 services financiers *socio=rien présente un *socio=nil autre avantage: il favorise le flux*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 des pays*socio=ac où ils sont en excédent*socio=ec1 vers ceux où il y a pénurie*socio=ec2, ce qui réduit le coût*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 dans ces derniers*socio=rien pays*socio=ac. Les pays*socio=ac où le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 est*socio=rien élevé*socio=uv4 et le rendement*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 relativement faible*socio=rien peuvent exporter des capitaux*socio=ec1 et ainsi' augmenter leur rendement*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 connexes*socio=rien devraient alors tendre à uniformiser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans tous les pays*socio=ac, ce qui semble avoir été*socio=rien le cas*socio=rien au sein*socio=rien de l'union_européenne*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil (Edey et Hviding, 1995). B. Pourquoi le protectionnisme*socio=et n'est*socio=rien pas le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil d'atteindre certains Objectifs*socio=uv4 économiques*socio=ec1 On exprime parfois des réserves au sujet*socio=rien de la libéralisation*socio=et et de son incidence*socio=rien , au point*socio=rien de dire qu'elle devrait être*socio=rien stoppée ou qu'il faudrait même revenir en arrière, On craint notamment que les institutions_financières*socio=ac étrangères*socio=ec1 en arrivent à dominer le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te et qu'elles abusent de la situation*socio=rien . Si les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 sont plus efficients*socio=uv4 que les fournisseurs*socio=ac nationaux*socio=te, ils parviendront sûrement à pénétrer un*socio=rien marché*socio=ec1 devenu plus libre*socio=uv2. Il n'y a toutefois aucune raison*socio=rien de présumer que les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 seront toujours plus efficients*socio=uv4 que les fournisseurs*socio=ac nationaux*socio=te; en fait*socio=rien , leur présence*socio=rien devrait plutôt stimuler l'efficience*socio=uv3 des fournisseurs*socio=ac nationaux*socio=te. Si les entreprises*socio=ac nationales*socio=te ont besoin*socio=rien de temps*socio=rien pour s'adapter*socio=rien à la nouvelle*socio=rien concurrence*socio=ec1, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 peut être*socio=rien échelonnée sur*socio=rien plusieurs années*socio=rien . Par ailleurs*socio=rien , si un*socio=rien gouvernement*socio=ac souhaite maintenir une *socio=rien certaine présence nationale*socio=te sur le*socio=nil marché*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil ou soutenir temporairement*socio=rien les fournisseurs*socio=ac nationaux*socio=te, il est*socio=rien préférable*socio=uv4, du point*socio=rien de vue*socio=rien de l'efficience*socio=uv3, d'adopter des incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1 pour atteindre ces objectifs*socio=uv4 que d'imposer des restrictions*socio=et sur*socio=rien le, commerce*socio=ec1, pourvu que les ressources*socio=ec1 budgétaires*socio=et nécessaires*socio=rien puissent être*socio=rien obtenues par des moyens*socio=ec1 ayant peu d'effets*socio=rien de distorsion. La concurrence*socio=ec1 entre les fournisseurs*socio=ac en place*socio=rien , tant nationaux*socio=te qu'étrangers*socio=uv4, combinée à l'ouverture*socio=uv3 du marché*socio=ec1 aux nouveaux*socio=rien venus, devrait minimiser les risques*socio=uv4 de domination elle ne suffit pas, les gouvernements*socio=ac peuvent adopter des politiques*socio=et pour favoriser la concurrence*socio=ec1. La possibilité*socio=rien d'un*socio=rien écrémage de la part*socio=rien des fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 suscite également des préoccupations*socio=uv4. On craint que ces derniers*socio=rien offrent leurs services*socio=ec1 uniquement*socio=rien dans les segments*socio=rien rentables*socio=ec2 du marché*socio=ec1 et que la pénurie*socio=ec2 de services*socio=ec1 bancaires de détail*socio=rien dans les *socio=te régions rurales *socio=nil qui s'ensuivrait, par exemple*socio=rien , soit préjudiciable*socio=et à l'économie*socio=ec1. Il faut se demander si une telle pénurie*socio=ec2 n'est*socio=rien pas imputable*socio=uv2 à la réglementation*socio=et ou à l'absence*socio=rien de certaines*socio=rien conditions*socio=ec1, ce qui réduit la rentabilité*socio=ec1 dans certains segments*socio=rien du marché*socio=ec1. Certains affirment, par exemple*socio=rien , que l'absence*socio=rien d'un*socio=rien *socio=et pouvoir judiciaire capable*socio=rien *socio=nil de faire exécuter les engagements rend les activités*socio=rien de prêt*socio=ec1 très risquées dans certains segments*socio=rien du marché*socio=ec1 (banque_mondiale*socio=ac, 1997a). S'il *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour d'autres raisons*socio=rien de promouvoir la fourniture*socio=ec1 de *socio=ec1 services financiers *socio=nil dans certains segments*socio=rien du marché*socio=ec1, notamment à cause*socio=rien du coût*socio=ec1 des services*socio=ec1 dans certaines*socio=rien régions*socio=te ou du faible*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac, il semble plus approprié d'avoir recours*socio=ec1 à d'autres mesures*socio=et incitatives que de maintenir le marché_financier*socio=ec1 fermé. Il est*socio=rien également possible*socio=rien d'imposer certaines*socio=rien exigences*socio=ec2, comme une obligation*socio=uv1 de service universel*socio=uv2, aux institutions_financières*socio=ac tant étrangères*socio=ec1 que nationales*socio=te, afin d'atteindre des objectifs*socio=uv4 sociaux*socio=et sans sacrifier les avantages*socio=rien découlant de la concurrence*socio=ec1. La présence*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nombre excessif d'*socio=nil institutions_financières*socio=ac est *socio=nil parfois invoquée comme argument contre la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil *socio=nil Certains soutiennent que l'entrée*socio=rien sur*socio=rien le marché*socio=ec1 d'un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac étrangères*socio=ec1 *socio=nil aggraverait le problème*socio=uv4 de la prolifération des banques*socio=ac ou de la surassurance, par exemple*socio=rien , qu'il y a déjà trop de banques*socio=ac qui essaient de se tailler une place*socio=rien dans un*socio=rien marché_financier*socio=ec1 donné. Dans la mesure*socio=rien où cet argument renvoie à des préoccupations*socio=uv4 quant à la viabilité*socio=uv3 de certaines*socio=rien institutions_financières*socio=ac, il est*socio=rien préférable*socio=uv4 d'adopter des mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 et des mesures*socio=et visant à favoriser une sortie ordonnée du marché*socio=ec1. {11 L'ouverture*socio=uv3 à l'investissement_direct_étranger*socio=te Peut toutefois défavoriser les investisseurs*socio=ac nationaux*socio=te Par rapport*socio=rien aux investisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 dans Lin même secteur*socio=rien en raison*socio=rien des frais*socio=ec1 de financement*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 qu'ils doivent assumer.} *{p.23} Dans certains pays*socio=ac, le régime*socio=et d'agrément ou de liquidation des banques*socio=ac n'est*socio=rien pas adéquat*socio=uv2. Le secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1 est*socio=rien alors encombré de banques*socio=ac peu solvables*socio=ec2. La *socio=rien meilleure solution *socio=nil consiste toutefois à permettre une consolidation*socio=uv3 méthodique*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1, au lieu*socio=rien de se tourner vers le protectionnisme*socio=et. En Russie*socio=ac, par exemple*socio=rien , on a éliminé progressivement 450 des 2 150 banques*socio=ac du pays*socio=ac en 1995 et en 1996. Au cours*socio=rien de la même période*socio=te, le quart*socio=rien des 200 banques*socio=ac d'Argentine*socio=ac ont été*socio=rien fermées. Par ailleurs*socio=rien , en Malaisie*socio=ac et en Corée*socio=ac, on a encouragé les fusions au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil afin de faciliter la consolidation*socio=uv3 et l'augmentation sein*socio=rien du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Enfin, certains affirment que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers a*socio=nil *socio=rien un effet défavorable*socio=uv4 sur la*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 d'*socio=nil un pays*socio=ac.*socio=nil en_principe*socio=ec2,*socio=nil un meilleur accès*socio=uv1 au*socio=nil capital*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil devrait relâcher la pression*socio=ec2 exercée sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1. Dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil des*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil entrent dans le pays*socio=ac au moment*socio=rien où les institutions_financières*socio=ac étrangères*socio=ec1 s'y établissent, et tout porte*socio=rien à croire que leur *socio=rien incidence sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil et les revenus*socio=ec1 générera *socio=rien un supplément de*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil qui compensera amplement, par exemple*socio=rien , les profits*socio=ec1 rapatriés par les institutions_financières*socio=ac étrangères*socio=ec1. *{p.25} V. Les défis de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil *socio=nil A. Comment tirer tous les avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et. Il est*socio=rien à *socio=rien présent bien *socio=nil connu que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil exige une préparation*socio=rien minutieuse (Johnston, 1994; Goldstein et Turner, 1996; banque_mondiale*socio=ac, 1997; BRI*socio=ac, 1997; CNUCED*socio=ac, 1996). Nous tenterons donc, dans la *socio=rien présente section,*socio=nil *socio=nil de dégager certains des éléments*socio=rien essentiels*socio=uv4 à la réussite*socio=uv1 d'une ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Ces*socio=nil éléments*socio=rien *socio=nil incluent la stabilité*socio=uv3 macro-économique et *socio=rien un rôle constructif*socio=uv2 *socio=nil de l'État*socio=ac dans la réglementation*socio=et et le contrôle*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1. En soi*socio=rien , la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil n'entraîne pas de crises*socio=uv2 financières*socio=ec1, mais, en présence*socio=rien de politiques*socio=et macro-économiques et réglementaires*socio=et inadéquates*socio=uv4, elle peut exacerber les problèmes*socio=ec2. Au cours*socio=rien des 15 *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil secteur bancaire*socio=ec1 d'*socio=nil un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=ac,*socio=nil en*socio=nil transition*socio=uv3 *socio=nil ou industrialisés, a connu des problèmes*socio=ec2 consécutifs à la déréglementation*socio=et et à la libéralisation*socio=et. Certains en ont déduit que c'est*socio=rien la libéralisation*socio=et qui cause*socio=rien de tels problèmes*socio=ec2. Cette *socio=rien inquiétude est compréhensible *socio=nil si on sait à quel point*socio=rien le coût*socio=ec1 des crises*socio=uv2 bancaires a grevé les finances_publiques*socio=et et l'économie*socio=ec1 de certains pays*socio=ac dans le passé*socio=rien (tableau*socio=rien 6). Pour l'État*socio=ac, ces coûts*socio=ec1 sont occasionnés pour une *socio=rien large part *socio=nil par le fait*socio=rien qu'il doit renflouer les banques*socio=ac pour éviter que les déposants*socio=rien ne perdent leur argent*socio=ec1. Les crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 peuvent également aggraver le chômage*socio=ec1 et réduire la croissance*socio=uv3, car le dérèglement au moins temporaire*socio=rien de l'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 a des *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil activité économique*socio=ec1 réelle*socio=ec2.*socio=nil Les*socio=nil crise*socio=uv2 *socio=nil les plus graves*socio=rien ont été*socio=rien observées en Argentine*socio=ac et au Chili*socio=ac au début*socio=rien des années*socio=rien 80. Les pays_industrialisés*socio=ac n'ont pas été*socio=rien épargnés, Par exemple*socio=rien , la crise*socio=uv2 des caisses*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 qu'ont connue les États-unis*socio=ac à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80 y a entraîné une baisse*socio=ec2 de plusieurs points*socio=rien de pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec1. Qui plus est*socio=rien , les grosses*socio=rien pertes*socio=ec2 subies par des institutions_financières*socio=ac bien*socio=rien connues sur*socio=rien des opérations*socio=rien internationales*socio=te ont contribué à saper la confiance*socio=uv1 dans l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te. Quels liens*socio=rien peut-on établir entre la libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1? Des politiques*socio=et macro-économiques inopportunes*socio=rien , une réglementation*socio=et et une *socio=et surveillance gouvernementales inadéquates*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil ainsi que des interventions inappropriées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 constituent les *socio=rien principales causes des*socio=nil problèmes*socio=ec2 du*socio=nil secteur financier*socio=ec1 *socio=nil (Galbis, 1994; Harris et Piggot, 1997; Jacquet, 1997; *socio=rien diverses publications *socio=nil de la BRI*socio=ac). Toutefois, la libéralisation*socio=et peut accroître la probabilité*socio=ec2 ou l'ampleur*socio=rien des difficultés*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 trop lâche, par exemple*socio=rien , peut amener les institutions*socio=ac à faire des prêts*socio=ec1 imprudents ou inciter les banques*socio=ac à prendre un*socio=rien risque*socio=uv4 de *socio=rien change excessif,*socio=nil *socio=nil tout spécialement lorsque l'argent*socio=ec1 "facile*socio=rien " provenant des entrées de capitaux*socio=ec1 n'est*socio=rien pas "stérilisé" (neutralisé) par les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1. Des interventions politiques*socio=et inappropriées dans les décisions*socio=rien touchant le crédit*socio=ec1 ou les conditions*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 peuvent également contribuer à affaiblir les institutions_financières*socio=ac et à les rendre inaptes à supporter les *socio=ec2 pressions concurrentielles *socio=nil générées par la libéralisation*socio=et. Ces erreurs*socio=uv4 d'orientation*socio=et et de gestion*socio=ec2 peuvent entraîner une perte*socio=ec2 de confiance*socio=uv1 et ainsi amorcer une crise*socio=uv2. Sans une réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et une surveillance*socio=et adéquates*socio=uv2, les institutions_financières*socio=ac risquent d'agir de manière*socio=rien imprudente. La libéralisation*socio=et réduit la capacité*socio=uv3 des institutions*socio=ac de "survivre" à *socio=rien un revers,*socio=nil la*socio=nil concurrence*socio=ec1 croissante *socio=nil réduisant les rentes*socio=et et la profitabilité du secteur*socio=rien . il peut *socio=rien être nécessaire *socio=nil alors d'améliorer la gestion*socio=ec2 macro-économique et de renforcer la capacité*socio=uv3 de réglementation*socio=et et de contrôle*socio=uv3 des États*socio=ac. La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut également, par ses *socio=rien effets sur les*socio=nil mouvements*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil avoir une influence indirecte sur*socio=rien la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1. Dans la mesure*socio=rien où la libéralisation*socio=et stimule l'entrée*socio=rien de capitaux*socio=ec1, l'inversion*socio=rien de ce mouvement*socio=ec2, dans une période*socio=te de perte*socio=ec2 de confiance*socio=uv1, peut empirer la situation*socio=rien des institutions_financières*socio=ac et ainsi amplifier les *socio=rien effets néfastes de*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil macro-économiques et réglementaires*socio=et *socio=rien inopportunes sur la*socio=nil stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=ac en_particulier*socio=rien , où la taille et la profondeur*socio=rien du marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 sont limitées, les sorties de capitaux*socio=ec1 et la perte*socio=ec2 de confiance*socio=uv1 peuvent se trouver amplifiées par *socio=rien un comportement *socio=nil "grégaire" de la part*socio=rien des investisseurs*socio=ac, encore peu familiers avec ces marchés*socio=ec1 relativement nouveaux*socio=rien (banque_mondiale*socio=ac, 1997). Des *socio=ec2 pressions spéculatives *socio=nil peuvent également exacerber cette situation*socio=rien . On peut cependant faire remarquer que, de *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil de tels mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 constituent *socio=rien un effet *socio=nil plutôt qu'une cause*socio=rien des déséquilibres initiaux*socio=rien des variables économiques*socio=ec1 et financières*socio=ec1, ce qui plaide encore en faveur*socio=rien des bonnes*socio=rien politiques*socio=et macro-économiques et réglementaires*socio=et (banque_mondiale*socio=ac, 1997). {12de *socio=rien façon générale,*socio=nil les*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil touchent l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1 et celle des valeurs*socio=ec1 mobilières davantage que le secteur*socio=rien des assurances. Toutefois, même dans ce *socio=rien dernier secteur,*socio=nil *socio=nil 4 % des compagnies*socio=ac d'assurance 5ur la vie et 2 % des compagnies*socio=ac d'assurance autre que sur*socio=rien la vie ont eu du ma) à survivre au cours*socio=rien de la période*socio=te 1990-1995 aux États-unis*socio=ac (Desiata, 1996).} *{p.26} De plus, il *socio=rien est évident *socio=nil que la prévisibilité*socio=uv3 politique*socio=et contribue à la stabilité*socio=uv3 des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1. Il importe cependant de noter que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et l'ouverture*socio=uv3 du compte*socio=rien capital*socio=ec1 sont deux *socio=rien questions distinctes.*socio=nil L'*socio=nil AGCS*socio=ac *socio=nil met l'accent*socio=rien sur*socio=rien la recherche*socio=ec2 d'améliorations*socio=uv1 des modalités et conditions*socio=ec1 d'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et sur*socio=rien le traitement*socio=rien non discriminatoire*socio=uv2 des fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 de *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil et pas sur*socio=rien la question*socio=rien de savoir*socio=rien jusqu'où et à quel *socio=rien rythme un gouvernement*socio=ac *socio=nil libéralise les opérations*socio=rien du compte*socio=rien capital*socio=ec1. Il *socio=rien est vrai,*socio=nil bien sûr,*socio=nil *socio=nil qu'il est*socio=rien demandé aux Membres*socio=ac d'autoriser les transferts et paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te pour des transactions*socio=ec1 liées à leurs engagements spécifiques*socio=rien dans le cadre*socio=rien de l'AGCS*socio=ac, dont certaines*socio=rien peuvent être*socio=rien des opérations*socio=rien en capital*socio=ec1. Toutefois, ainsi qu'il est*socio=rien dit ailleurs*socio=rien , l'AGCS*socio=ac autorise les Membres*socio=ac à prendre des mesures*socio=et prudentielles*socio=ec1 visant à assurer, entre autres, l'intégrité et la stabilité*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1. En outre, dans le cas*socio=rien où un*socio=rien Membre*socio=ac éprouve ou risque*socio=uv4 d'éprouver des problèmes*socio=ec2 de balance_des_paiements*socio=ec1 et des difficultés*socio=ec2 *socio=ec1 financières externes graves*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil il a le droit*socio=uv1, en vertu*socio=rien de l'article*socio=rien XII de l'AGCS*socio=ac, de maintenir des restrictions*socio=et *socio=rien temporaires sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil services*socio=ec1 au*socio=nil sujet *socio=nil desquels il a pris des engagements, y compris sur*socio=rien les paiements*socio=ec1 et les transferts pour des transactions*socio=ec1 liées à de tels engagements. *socio=rien Sur un plan plus*socio=nil général,*socio=nil *socio=nil on considère communément que la libéralisation*socio=et du compte*socio=rien capital*socio=ec1 ne devrait pas s'opérer trop tôt dans le processus*socio=te de réforme*socio=et (Johnston, 1994; banque_mondiale*socio=ac, 1997; BRI*socio=ac, 1997; Helleiner, 1997). Un*socio=rien choix*socio=uv1 judicieux*socio=uv4 de la période*socio=te de libéralisation*socio=et du compte*socio=rien capital*socio=ec1 devrait également réduire le risque*socio=uv4 qu'il faille par la suite*socio=rien réimposer un*socio=rien contrôle*socio=uv3 des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1. La réintroduction de ce contrôle*socio=uv3 peut à court_terme*socio=te freiner la sortie de capitaux*socio=ec1, mais elle mine la confiance*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac et les incite à exiger une prime de risque*socio=uv4 plus forte*socio=rien , ce qui fait*socio=rien augmenter à la longue*socio=rien le coût*socio=ec1 du capital*socio=ec1 (FMI*socio=ac, 1993). Il faut évaluer avec soin*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 du contrôle*socio=uv3 des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, non seulement parce que les agents*socio=ac économiques*socio=ec1 peuvent souvent le contourner, mais aussi parce qu'il ne s'attaque*socio=rien pas aux problèmes*socio=ec2 de fond*socio=rien qui ont entraîné sa mise en place*socio=rien . *{p.27} Le fonds_monétaire_international*socio=ac joue *socio=rien un rôle de*socio=nil premier plan *socio=nil en ce domaine*socio=rien en conseillant les pays*socio=ac sur*socio=rien les politiques*socio=et relatives*socio=rien à leur compte*socio=rien de capital*socio=ec1. Un*socio=rien processus*socio=te de libéralisation*socio=et bien*socio=rien conçu n'accroît pas la volatilité des marches de capitaux*socio=ec1. On prétend parfois que la libéralisation*socio=et a accru la volatilité des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 et ainsi érodé la stabilité*socio=uv3 macro-économique et celle du système*socio=rien financier*socio=ec1. L'analyse*socio=rien ci-dessus montre qu'après*socio=rien la libéralisation*socio=et les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 peuvent effectivement devenir*socio=rien plus volatiles si l'optimisme*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac stimule d'abord*socio=rien les entrées de capitaux*socio=ec1, le mouvement*socio=ec2 s'inversant ensuite sous l'effet*socio=rien de politiques*socio=et erronées et d'attentes*socio=rien non comblées. Dans l'ensemble*socio=rien cependant, les données empiriques*socio=ec2 ne corroborent pas cet argument. La plupart*socio=rien des indicateurs de volatilité financière*socio=ec1 ont régressé au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te, tant dans les pays_industrialisés*socio=ac que dans les pays_en_développement*socio=ac, même si beaucoup de pays*socio=ac ont libéralisé pendant cette période*socio=te leurs marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Après*socio=rien une*socio=nil hausse*socio=rien *socio=nil de la volatilité des taux_de_change*socio=ec1 au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 (liée à la forte*socio=rien appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 EU), les taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2 sont devenus plus stables*socio=uv4 dans la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac. De *socio=rien façon similaire,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil et les cours*socio=rien des titres*socio=rien sont devenus beaucoup moins volatiles (Edey et Hviding, 1995; Harris et Piggot, 1997). Dans les pays_en_développement*socio=ac, on s'inquiète*socio=rien particulière*socio=rien ment de la volatilité des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 et des réserves. Toutefois, selon la banque_mondiale*socio=ac (1997), la volatilité des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 a décru au cours*socio=rien des années*socio=rien 80 et 90, plus particulièrement en Asie*socio=ac et en Afrique*socio=ac. Les réserves de *socio=ec1 devises étrangères *socio=nil sont également devenues plus stables*socio=uv4 dans économique*socio=ec1 l'ensemble*socio=rien . Seule*socio=rien l'amérique_latine*socio=ac a connu *socio=rien un léger accroissement*socio=ec2 *socio=nil de la volatilité des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et (banque_mondiale*socio=ac, 1997). On cite quelquefois le commerce*socio=ec1 des instruments dérivés comme *socio=rien un domaine *socio=nil particulièrement risqué. Premièrement, il faut remarquer que les instruments dérivés ont entraîné une réduction*socio=ec2 considérable*socio=rien des risques*socio=uv4 auxquels sont exposés les participants*socio=ac au système*socio=rien financier*socio=ec1. Le recours*socio=ec1 à des opérations*socio=rien de couverture*socio=ec1 ainsi rendu possible*socio=rien contribue à réduire de nombreux*socio=rien risques*socio=uv4, liés à l'évolution*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ou des taux_d'_intérêt*socio=ec1, par exemple*socio=rien . Deuxièmement, les *socio=rien activités classiques des*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil les exposent encore à des risques*socio=uv4 beaucoup plus grands*socio=rien que ceux que comportent les instruments dérivés (Harris et Piggot, 1997; The*socio=rien Economist, 27 avril*socio=rien 1996). Comme il a été*socio=rien dit plus haut*socio=rien , la libéralisation*socio=et, dans un*socio=rien environnement*socio=et où sont mises en oeuvre*socio=rien des politiques*socio=et inadéquates*socio=uv4, peut exacerber les effets*socio=rien potentiels*socio=uv4 des bouleversements*socio=rien générés. Cependant, elle renforce également la capacité*socio=uv3 de les absorber. La volatilité des termes_de_l'_échange*socio=ec1, des taux_d'_intérêt*socio=ec1 internationaux*socio=te et des taux_de_change*socio=ec1 peut exercer une pression*socio=ec2 *socio=rien énorme sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 intérieure*socio=te et*socio=nil sur le*socio=nil fardeau*socio=ec2 *socio=nil de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te (Goldstein et Turner, 1996). Caprio et Klingeblel (1996) ont montré que les perturbations*socio=ec2 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 ont exacerbé les problèmes*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 dans beaucoup de pays_en_développement*socio=ac. Les effets*socio=rien de contagion ou de réaction en chaîne*socio=rien , les crises*socio=uv2 s'étendant alors d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, peuvent devenir*socio=rien préoccupants*socio=uv4. Bien*socio=rien que de tels phénomènes*socio=rien soient très importants*socio=rien , on ne peut les résoudre en isolant le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 du système*socio=rien d'échanges*socio=ec1. On peut mieux se prémunir contre les fluctuations*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et de change*socio=rien dans un*socio=rien environnement*socio=et International*socio=te ouvert*socio=rien . Un*socio=rien régime*socio=et autorisant la libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 des capitaux*socio=ec1 peut réduire les problèmes*socio=ec2 à court_terme*socio=te de balance_des_paiements*socio=ec1. De plus, nous avons fait*socio=rien valoir plus haut*socio=rien qu'on peut prendre une "assurance" internationale*socio=te contre les risques*socio=uv4 du système*socio=rien financier*socio=ec1 (ceux qui résultent des perturbations*socio=ec2 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, par exemple*socio=rien ) avec l'aide*socio=uv1 d'institutions*socio=ac étrangères*socio=ec1. Goldstein et Turner (1996) ont, par exemple*socio=rien , constaté que la présence*socio=rien d'institutions*socio=ac étrangères*socio=ec1 a contribué, lors*socio=rien de la crise*socio=uv2 mexicaine de 1994-1995, à stabiliser le système*socio=rien financier*socio=ec1 de plusieurs pays*socio=ac et à éviter que les effets*socio=rien de la crise*socio=uv2 ne se propagent. B. Importance*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 macro-économique. Pour produire tous ses effets*socio=rien positifs*socio=uv4, la libéralisation*socio=et du secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers exige*socio=nil un*socio=rien environnement*socio=et macro-économique*socio=nil stable*socio=uv4 *socio=nil (USITC, 1993; Johnston, 1994; Edey et Hviding, 1995; Goldstein et Turner, 1996; banque_mondiale*socio=ac, 1997).11 Les *socio=ec1 flux financiers internationaux*socio=te *socio=nil peuvent aggraver les *socio=rien effets négatifs *socio=nil de l'inflation*socio=ec2, de déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et excessifs*socio=rien ou des taux_de_change*socio=ec1 irréalistes*socio=uv4 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 et le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. La période*socio=te de transition*socio=uv3 vers *socio=rien un système financier*socio=ec1 ouvert est particulièrement*socio=nil critique*socio=uv2.*socio=nil Les*socio=nil erreurs*socio=uv4 *socio=nil dans la définition des politiques*socio=et sont plus probables*socio=uv4 et plus dommageables*socio=uv4 si les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 sont encore sous-développés, si la confiance*socio=uv1 dans le régime*socio=et instauré par la nouvelle*socio=rien politique*socio=et est*socio=rien encore faible*socio=rien et si l'expérience*socio=ec2 de la gestion*socio=ec2 macro-économique et de la gestion*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 est*socio=rien insuffisante. {13on trouvera une analyse*socio=rien détaillée des activités*socio=rien du FMI*socio=ac dans ce domaine*socio=rien dans les publications*socio=rien de l'organisme*socio=ac. 14 Évidemment, ils peuvent aussi entraîner des pertes*socio=ec2 considérables*socio=rien s'ils ne sont pas utilisés correctement, comme l'ont montré le naufrage de la Barings Bank et les probièmes qu'a connus le comté d'Orange en Californie. 15 Cela est*socio=rien particulièrement important*socio=rien pour l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1 et le marché*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 mobilières dont les liens*socio=rien avec l'économie*socio=ec1 sont relativement étroits*socio=rien .} *{p.28} La rigueur*socio=uv3 macro-économique est*socio=rien donc d'une *socio=rien grande importance *socio=nil pour la réussite*socio=uv1 de la libéralisation*socio=et. La libéralisation*socio=et exige des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 axées sur*socio=rien la stabilité*socio=uv3. Pour que les institutions_financières*socio=ac jouent adéquatement*socio=rien leur rôle*socio=rien d'intermédiation*socio=ec1, elles ont besoin*socio=rien d'un*socio=rien environnement*socio=et dans lequel l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est faible et*socio=nil stable*socio=uv4.*socio=nil C'*socio=nil est surtout*socio=nil grâce *socio=nil à des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 prévisibles*socio=uv4 et axées sur*socio=rien la stabilité*socio=uv3 qu'on peut y arriver. Un*socio=rien crédit*socio=ec1 imprudent*socio=uv2 et l'inflation*socio=ec2 du prix*socio=ec1 des actifs sont deux des principaux*socio=rien dangers*socio=uv1 que les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 expansionnistes*socio=ec2 font courir au système*socio=rien financier*socio=ec1. Le mécanisme typique*socio=rien de transmission*socio=rien des effets*socio=rien de ces politiques*socio=et est*socio=rien le suivant*socio=rien : l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 permet aux banques*socio=ac de faire crédit*socio=ec1 facilement aux entreprises*socio=ac ou au secteur*socio=rien immobilier*socio=ec1 à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 relativement bas*socio=rien , ce qui permet des prêts*socio=ec1 risqués et gonfle le prix*socio=ec1 des actifs, tels que terrains*socio=rien et bâtiments. Il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'après*socio=rien *socio=rien un certain délai,*socio=nil les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 augmenteront également. Pour rétablir la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 doivent alors adopter une politique*socio=et plus restrictive*socio=uv4 en imposant des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4, ce qui freine la demande*socio=ec1. La hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et le ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 créent *socio=rien un écart *socio=nil entre le coût*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 et le rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 des actifs doivent alors baisser, puisque leur rendement*socio=ec1 ne suffit plus à couvrir le coût*socio=ec1 croissant*socio=rien du crédit*socio=ec1. Une *socio=rien offre excédentaire (*socio=nil résultant *socio=nil d'une surchauffe dans l'immobilier*socio=ec1, par exemple*socio=rien ) peut accentuer la correction*socio=ec2. Si cette correction*socio=ec2 se *socio=rien produit après l'*socio=nil apparition *socio=nil d'une "bulle spéculative*socio=ec2", les banques*socio=ac peuvent se retrouver avec un*socio=rien portefeuille*socio=ec1 dont une *socio=rien part considérable est *socio=nil constituée de prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4. La saisie des biens*socio=ec1 hypothéqués risque*socio=uv4 dans un*socio=rien tel cas*socio=rien de ne pas être*socio=rien d'un*socio=rien grand*socio=rien secours, le montant*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 dépassant la valeur*socio=ec1 de l'actif. Plus les banques*socio=ac auront dans *socio=rien un premier temps *socio=nil accordé des prêts*socio=ec1 téméraires, plus le problème*socio=uv4 des créances*socio=ec1 irrécouvrables risquera d'être*socio=rien grave*socio=rien . Dans les *socio=rien cas extrêmes,*socio=nil des*socio=nil banques*socio=ac peuvent*socio=nil devenir *socio=nil insolvables et, si une *socio=rien forte proportion du*socio=nil secteur bancaire*socio=ec1 est *socio=nil touchée, une crise*socio=uv2 du système*socio=rien bancaire*socio=ec1 peut éclater. En fait*socio=rien , *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac développés*socio=uv4 *socio=nil et en développement*socio=uv3 ont connu de telles situations*socio=rien , dites "crises*socio=uv2 bancaires macro-économiques". De telles crises*socio=uv2 peuvent poser de nouveaux*socio=rien dilemmes aux gouvernements*socio=ac. S'ils ont recours*socio=ec1 à la banque_centrale*socio=ac pour tenter de résoudre les problèmes*socio=ec2 du secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1 en rendant le crédit*socio=ec1 plus accessible, ils risquent d'attiser l'inflation*socio=ec2. On peut ainsi entrer dans un*socio=rien cycle*socio=te vicieux*socio=uv4, enchaînement de politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 expansionnistes*socio=ec2 qui stimulent l'inflation*socio=ec2 et de problèmes*socio=ec2 bancaires qui l'aggravent encore. Si le gouvernement*socio=ac laisse les banques*socio=ac faire faillite*socio=ec1, il s'expose à un*socio=rien très fort*socio=rien mécontentement populaire. Il faut toutefois noter qu'il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 qu'un*socio=rien crédit*socio=ec1 imprudent*socio=uv2 résulte uniquement*socio=rien de politiques*socio=et macro-économiques inadéquates*socio=uv4. Celles-ci s'accompagnent habituellement, dans ces situations*socio=rien , d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 bancaire*socio=ec1 insuffisant*socio=uv4; c'est*socio=rien une question*socio=rien que nous analysons ci-dessous. Une saine*socio=uv2 gestion*socio=ec2 des finances_publiques*socio=et et du taux_de_change*socio=ec1 contribue a la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1. Les bonnes*socio=rien *socio=et politiques budgétaires sont*socio=nil essentielles*socio=uv4 *socio=nil à la stabilité*socio=uv3 des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1; elles contribuent donc à la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. A l'opposé, les forts*socio=rien déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et exercent une pression*socio=ec2 sur*socio=rien les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1. Ils font grimper les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et chassent l'investissement_privé*socio=et du marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 favorisent les entrées de capitaux*socio=ec1 et exercent une pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1.*socio=nil Ce*socio=nil dernier phénomène *socio=nil nuit à la compétitivité*socio=uv1 des producteurs*socio=ac et ralentit l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. Il devient alors tentant de réduire les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te et de financer le déficit*socio=ec1 au moyen*socio=rien d'une expansion*socio=ec2 du crédit*socio=ec1. La succession*socio=rien d'événements*socio=rien qui peut alors s'ensuivre est*socio=rien décrite ci-dessus. La politique*socio=et de taux_de_change*socio=ec1 joue également un*socio=rien rôle-clé dans le maintien*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien financier*socio=ec1 stable*socio=uv4. Une parité fixe sert parfois de point*socio=rien d'ancrage de la stabilité*socio=uv3 macro-économique. Elle a pour but*socio=rien d'accroître la confiance*socio=uv1 dans les politiques*socio=et intérieures*socio=te et de couper court*socio=rien aux attentes*socio=rien inflationnistes*socio=ec2. La politique*socio=et monétaire*socio=ec1 doit toutefois demeurer très rigoureuse*socio=uv4 afin d'éviter l'inflation*socio=ec2 et un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 surévalué. Si la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 est*socio=rien laxiste et a pour effet*socio=rien d'accroître l'inflation*socio=ec2 et de diminuer la compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te des producteurs*socio=ac, des problèmes*socio=ec2 peuvent surgir du *socio=rien côté extérieur Une surévaluation*socio=ec2 *socio=nil nuit au secteur*socio=rien exportateur*socio=ec1 *socio=rien et réduit ainsi la*socio=nil croissance*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil ce qui exerce *socio=rien un effet négatif sur le*socio=nil rendement*socio=ec1 des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil et également, de façon*socio=rien indirecte, sur*socio=rien le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Plus grave*socio=rien , une dévaluation*socio=ec2 peut *socio=rien devenir nécessaire,*socio=nil or *socio=nil elle augmente le coût*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te, puisque la valeur*socio=ec1 en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te des obligations*socio=ec1 augmente. Si les banques*socio=ac ou autres entreprises*socio=ac, croyant que le taux_de_change*socio=ec1 demeurerait stable*socio=uv4, n'ont pas couvert leurs futurs*socio=rien engagements en monnaie*socio=ec1 étrangère, elles peuvent subir des pertes*socio=ec2 considérables*socio=rien . {16 L'inflation*socio=ec2 peut également entraïner une voiatilté des taux_de_change*socio=ec1 ou décourager le crédit*socio=ec1 à long_terme*socio=te.} *{p.29} Une politique*socio=et de taux_de_change*socio=ec1 plus souple*socio=uv4 peut aider à éviter certains de ces problèmes*socio=ec2, mais elle aussi a un*socio=rien prix*socio=ec1. La volatilité du taux_de_change*socio=ec1 peut miner rapidement la confiance*socio=uv1 dans la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 nationale*socio=te et la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. Il n'y a cependant aucune recette*socio=rien universelle*socio=uv2 en ce qui concerne la politique*socio=et de taux_de_change*socio=ec1 à appliquer dans le contexte de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil qui dépend beaucoup de la spécificité*socio=uv3 de chaque pays*socio=ac. La stabilité*socio=uv3 macro-économique contribue à Instaurer la confiance*socio=uv1, mais il faut être*socio=rien prudent*socio=ec2, particulièrement dans la période*socio=te de transition*socio=uv3. Le coût*socio=ec1 le plus important*socio=rien des politiques*socio=et macro-économiques inadéquates*socio=uv4 et des problèmes*socio=ec2 qui en résultent pour le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 est*socio=rien probablement l'affaiblissement*socio=rien de la confiance*socio=uv1 dans la compétence*socio=uv4 du gouvernement*socio=ac et dans la libéralisation*socio=et économique*socio=ec1. On imputera probablement à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers une*socio=nil partie*socio=rien des*socio=nil problèmes*socio=ec2 du*socio=nil secteur*socio=rien financier *socio=nil et celle-ci deviendra alors encore plus difficile*socio=rien à mettre en oeuvre*socio=rien par la suite*socio=rien . C'est*socio=rien une raison*socio=rien de plus pour accorder une haute*socio=rien priorité*socio=uv4 à la stabilité*socio=uv3 macro-économique dans un*socio=rien contexte de libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil La*socio=nil gestion*socio=ec2 macro-économique*socio=nil est*socio=rien *socio=nil toutefois particulièrement difficile*socio=rien pendant la période*socio=te de transition*socio=uv3. Au moment*socio=rien où la libéralisation*socio=et s'amorce, les *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil et l'optimisme*socio=uv1 qui règne suscitent habituellement des entrées de capitaux*socio=ec1. Si ces capitaux*socio=ec1 ne sont pas neutralisés ("stérilisés"), ils peuvent gonfler la masse monétaire*socio=ec1 par la voie*socio=rien des dépôts*socio=ec1 auprès des institutions_financières*socio=ac, ce qui peut conduire à accorder des prêts*socio=ec1 imprudents semant les germes d'une crise*socio=uv2 ultérieure*socio=te. Au moment*socio=rien de la libéralisation*socio=et, les changements_structurels*socio=ec2 qui se produisent dans les *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil viennent également compliquer la gestion*socio=ec2 de la masse monétaire*socio=ec1. Ainsi, l'amélioration*socio=uv1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil incite les gens*socio=ac à placer davantage d'argent*socio=ec1 dans les banques*socio=ac au lieu*socio=rien de conserver des espèces*socio=rien . Les épargnants*socio=ac peuvent transférer leurs avoirs*socio=ec1 des comptes*socio=rien d'épargne*socio=ec1 vers des dépôts*socio=ec1 à long_terme*socio=te ou d'autres instruments financiers*socio=ec1. il devient alors difficile*socio=rien d'interpréter les *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil et de surveiller leur évolution*socio=rien . Si les indicateurs surveillés ne sont pas les bons*socio=rien , on risque*socio=uv4 de ne pas capter les signes avant-coureurs d'une expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil *socio=et mesures gouvernementales *socio=nil et de changements*socio=uv3 institutionnels*socio=et visant à renforcer la stabilité*socio=uv3 macro-économique et la confiance*socio=uv1 dans les politiques*socio=et définies*socio=rien ont été*socio=rien recommandés. Les mesures*socio=et de "stérilisation*socio=rien " des effets*socio=rien des entrées de capitaux*socio=ec1 sur*socio=rien la masse monétaire*socio=ec1 et l'observation*socio=ec2 attentive*socio=rien de plusieurs *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil devraient contribuer à améliorer la régulation monétaire*socio=ec1 (Edey et Hviding, 1995; Johnston, 1994). Il est*socio=rien recommandé de maintenir une banque_centrale*socio=ac indépendante*socio=et et de solides*socio=rien institutions*socio=ac budgétaires*socio=et pour étayer des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et budgétaires*socio=et prudentes (Eygffinger et de Hann, 1996; Moser, 1997, sur*socio=rien l'indépendance des banques_centrales*socio=ac; Milesi-feretti, 1996; banque_mondiale*socio=ac, 1997a, sur*socio=rien les institutions*socio=ac budgétaires*socio=et). C. Importance*socio=rien des réformes*socio=et structurelles*socio=ec2. Pour établir *socio=rien un secteur financier*socio=ec1 efficace*socio=uv4 et*socio=nil stable*socio=uv4,*socio=nil il*socio=nil est essentiel*socio=uv4 *socio=nil d'opérer des réformes*socio=et structurelles*socio=ec2 dans trois domaines*socio=rien ." *socio=rien Un premier défi*socio=uv2 *socio=nil consiste à éviter l'utilisation*socio=rien (et l'abus*socio=uv1) du système*socio=rien financier*socio=ec1 pour des objectifs*socio=uv4 sans rapport*socio=rien avec le système*socio=rien lui-même. Deuxièmement, l'État*socio=ac peut jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil en préparant les institutions_financières*socio=ac à un*socio=rien environnement*socio=et plus concurrentiel*socio=ec2 et en instaurant des règles*socio=et du jeu*socio=rien équitables*socio=uv2 pour l'ensemble*socio=rien des institutions*socio=ac. Enfin, l'État*socio=ac peut contribuer à élargir et à approfondir les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 de *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut accompagner ces réformes*socio=et structurelles*socio=ec2 en signifiant un*socio=rien engagement*socio=uv1 en faveur*socio=rien de l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1. Le recours*socio=ec1 des gouvernements*socio=ac à des mesures*socio=et quasi budgétaires*socio=et nuit au système*socio=rien financier*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac font souvent supporter au système*socio=rien financier*socio=ec1 des frais*socio=ec1 qui devraient normalement être*socio=rien imputés au budget*socio=ec1. L'attribution*socio=rien de crédit*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac ou des personnes*socio=ac privilégiées exemple de telles politiques*socio=et. Ce sont ce qu'on appelle les "prêts*socio=ec1 politiques*socio=et" à des entreprises_publiques*socio=et ou privées*socio=et ou à des particuliers*socio=rien , On peut également inciter les banques*socio=ac à accepter des taux_d'_intérêt*socio=ec1 artificiellement bas*socio=rien pour ces prêts*socio=ec1 (Folkerts-landau et coll., 1995). *socio=rien Un type *socio=nil d'intervention connexe*socio=rien vise à alléger le service_de_la_dette*socio=ec1 publique*socio=et. Le moyen*socio=rien le plus couramment employé*socio=rien consiste à forcer les institutions_financières*socio=ac à détenir des titres*socio=rien d'Etat*socio=rien à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 inférieurs à ceux du marché*socio=ec1. Tanzi (1995) signale que certains gouvernements*socio=ac ont aussi réduit leurs dépenses*socio=ec1 d'intérêt*socio=ec1 de plusieurs points*socio=rien de pourcentage*socio=rien du PNB*socio=ec1. D'autre part*socio=rien , certaines*socio=rien politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 peuvent avoir pour effet*socio=rien d'accroître les profits*socio=ec1 de la banque_centrale*socio=ac, qui sont alors transférés au budget*socio=ec1 et réduisent ainsi le déficit*socio=ec1. Goldstein et Turner (1996) font remarquer que le Mexique*socio=ac s'est*socio=rien servi des réserves obligatoires pour financer une *socio=rien part considérable *socio=nil de son déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et au cours*socio=rien des années*socio=rien 80. {17 L'effet*socio=rien positif*socio=uv4 de certaines*socio=rien de ces mesures*socio=et sur*socio=rien l'efficience*socio=uv3 a été*socio=rien analysé dans la *socio=rien section précédente.*socio=nil *socio=nil Ici, l'accent*socio=rien est*socio=rien mis sur*socio=rien la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1.} *{p.30} De telles interventions peuvent avoir des *socio=rien conséquences négatives.*socio=nil *socio=nil Premièrement, elles peuvent fausser l'allocation*socio=et du crédit*socio=ec1 et ainsi réduire le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. Deuxièmement, elles peuvent saper la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Leur coût*socio=ec1 doit être*socio=rien compensé par des gains*socio=ec1 provenant d'autres activités*socio=rien de crédit*socio=ec1, ce qui augmente le coût*socio=ec1 du capital*socio=ec1 pour les investisseurs*socio=ac et revient à imposer une taxe*socio=et aux prêteurs*socio=ac. Si les institutions_financières*socio=ac ne réussissent pas à faire des bénéfices*socio=ec1 compensatoires*socio=et ailleurs*socio=rien , ou si on ne leur permet pas d'en faire, elles peuvent éprouver des difficultés*socio=ec2 financières*socio=ec1, ce qui sape le système*socio=rien financier*socio=ec1. Le gouvernement*socio=ac peut alors devoir*socio=rien supporter indirectement les frais*socio=ec1 de ses interventions en payant pour les prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4 et en sauvant les banques*socio=ac de la faillite*socio=ec1 (Johnston, 1994). En d'autres termes*socio=rien , charger le système*socio=rien financier*socio=ec1 de fonctions*socio=rien quasi budgétaires*socio=et ne peut que différer l'imputation des dépenses*socio=ec1 sur*socio=rien le budget*socio=ec1. On peut aussi recourir à la banque_centrale*socio=ac pour renflouer les banques*socio=ac en leur consentant des crédits*socio=ec1, mais au risque*socio=uv4 de compromettre la stabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1. Si les gouvernements*socio=ac désirent atteindre certains objectifs*socio=uv4 et promouvoir le développement*socio=uv3 de certains secteurs*socio=rien en priorité*socio=uv4, il vaut mieux qu'ils les financent explicitement par le budget*socio=ec1 au lieu*socio=rien de "taxer" le système*socio=rien financier*socio=ec1. Troisièmement, l'élimination*socio=ec2 de telles interventions établit des règles*socio=et du jeu*socio=rien qui sont les mêmes pour toutes les institutions_financières*socio=ac, nationales*socio=te et étrangères*socio=ec1. Si le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers est*socio=rien *socio=nil libéralisé alors que de telles interventions se poursuivent, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que les institutions*socio=ac nationales*socio=te devront supporter une part*socio=rien disproportionnée du fardeau*socio=ec2 (bien*socio=rien que, dans certaines*socio=rien conditions*socio=ec1, le contraire*socio=rien puisse se produire). Si les institutions_financières*socio=ac étrangères*socio=ec1 sont mieux en mesure*socio=rien de se soustraire à la pression*socio=ec2 exercée pour les amener à consentir des prêts*socio=ec1 politiques*socio=et que ne le sont les institutions*socio=ac du pays*socio=ac, ces dernières*socio=rien , même si elles sont bien*socio=rien gérées, sont plus susceptibles*socio=rien de connaître des problèmes*socio=ec2 et s'en trouvent affaiblies par rapport*socio=rien à leur concurrentes*socio=ec2. Les gouvernements*socio=ac peuvent jouer art rôle*socio=rien utile*socio=uv4 en préparant les institutions_financières*socio=ac à opérer dans un*socio=rien environnement*socio=et plus concurrentiel*socio=ec2 et en favorisant l'approfondissement du marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Dans le processus*socio=te de libéralisation*socio=et, les banques*socio=ac et autres institutions_financières*socio=ac peuvent être*socio=rien gênées par l'héritage de l'époque*socio=te des marchés*socio=ec1 fermés. L'Etat*socio=rien peut inciter les institutions*socio=ac à réduire leurs coûts*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 par des gains*socio=ec1 d'efficacité*socio=uv3 ou des investissements*socio=ec1 dans la modernisation*socio=ec2 de leur technologie*socio=ec1. Il se peut que l'État*socio=ac doive reprendre partiellement ou entièrement à son compte*socio=rien les créances*socio=ec1 irrécouvrables de certaines*socio=rien banques*socio=ac, particulièrement si elles résultent de choix*socio=uv1 politiques*socio=et. En outre, on ne devrait pas faire obstacle*socio=rien à la fusion*socio=rien ou même à la fermeture banques*socio=ac si cela devait accroître l'efficacité*socio=uv3 et la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien (BRI*socio=ac, 1997a). De tels ajustements*socio=et réduisent la vulnérabilité*socio=uv1 des institutions_financières*socio=ac dans un*socio=rien environnement*socio=et concurrentiel*socio=ec2, La privatisation*socio=et d'institutions_financières*socio=ac appartenant à l'État*socio=ac (et l'élimination*socio=ec2 des monopoles*socio=ec1) peut aussi contribuer à instaurer *socio=rien un meilleur environnement*socio=et concurrentiel*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Parfois la réglementation*socio=et incite les institutions_financières*socio=ac à *socio=rien un comportement imprudent*socio=uv2 et*socio=nil fausse les*socio=nil incitations*socio=uv3 *socio=nil qui s'adressent aux différents*socio=rien types d'institutions*socio=ac (Harris et Piggot, 1997). Cela peut être*socio=rien particulièrement dommageable*socio=uv4 lorsque les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 sont libéralisés. Les incitations*socio=uv3 fiscales*socio=et, par exemple*socio=rien , peuvent amener les banques*socio=ac et les investisseurs*socio=ac à placer trop de capital*socio=ec1 dans *socio=rien un secteur particulier *socio=nil ou à détenir une dette*socio=ec1 trop élevée*socio=uv4 (dans l'immobilier*socio=ec1 par exemple*socio=rien ). Dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac,*socio=nil des*socio=nil incitations*socio=uv3 aux*socio=nil effets *socio=nil pervers ont contribué à créer des problèmes*socio=ec2 dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac nordiques*socio=te par exemple*socio=rien , les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 après*socio=rien impôt*socio=et étaient très bas*socio=rien ou même négatifs*socio=rien au moment*socio=rien où le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 a été*socio=rien libéralisé, ce qui a alimente une explosion du crédit*socio=ec1, qui a conduit par la suite*socio=rien à une crise*socio=uv2 du système*socio=rien bancaire*socio=ec1 (Drees et Pazarbasioglu, 1995). L'État*socio=ac peut également promouvoir un*socio=rien environnement*socio=et plus stable*socio=uv4 et plus concurrentiel*socio=ec2 en favorisant l'approfondissement du marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Un*socio=rien des principaux*socio=rien moyens*socio=ec1 de le faire consiste à vendre des bons*socio=rien du Trésor*socio=et à échéances*socio=te différentes*socio=rien . L'autorisation*socio=rien des transactions*socio=ec1 secondaires*socio=rien et les opérations*socio=rien d'open*socio=rien market*socio=ec1 contribuent à approfondir les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et fournissent tant aux investisseurs*socio=ac qu'au gouvernement*socio=ac des *socio=rien informations précieuses sur les*socio=nil tendances*socio=ec2 *socio=nil de ces marchés*socio=ec1. Le financement*socio=ec1 d'investissements*socio=ec1 publics*socio=et par le marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 ou par les activités*socio=rien commerciales*socio=ec1 ordinaires*socio=rien des fonds*socio=ec1 de pension*socio=et ou des compagnies*socio=ac d'assurance sur*socio=rien la vie a des *socio=rien effets similaires.*socio=nil *socio=nil Holzmann (1996) a constaté qu'au Chili*socio=ac, au cours*socio=rien de la *socio=rien première moitié des*socio=nil années *socio=nil 90, de telles réformes*socio=et ont considérablement*socio=rien approfondi les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. D. Réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et surveillance*socio=et des institutions_financières*socio=ac. Afin de renforcer la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1, il faut que toute institution*socio=ac qui' assure une *socio=ec1 intermédiation financière *socio=nil et gère des risques*socio=uv4 soit régie*socio=rien par une réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et une surveillance*socio=et adéquates*socio=uv2. *{p.31} Cela est*socio=rien particulièrement important*socio=rien pour les banques*socio=ac, puisque la faillite*socio=ec1 d'une ou de plusieurs institutions*socio=ac peut déclencher une crise*socio=uv2 systémique due à la perte*socio=ec2 de confiance*socio=uv1 et provoquer une panique, menaçant*socio=rien la stabilité*socio=uv3 macro-économique et l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Sur*socio=rien des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 ouverts*socio=rien , une réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et une surveillance*socio=et adéquates*socio=uv2 deviennent particulièrement importantes*socio=rien , Dans un*socio=rien environnement*socio=et libéralisé, l'interdépendance*socio=uv3 entre la situation*socio=rien macro-économique et la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 s'accroît. Parallèlement, la concurrence*socio=ec1 érode les rentes*socio=et qui dans le passé*socio=rien aidaient le secteur*socio=rien à absorber les coûts*socio=ec1 des erreurs*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 ou d'orientation*socio=et. Dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil libéralisé, une surveillance*socio=et efficace*socio=uv4 contribue à l'amélioration*socio=uv1 de la gestion*socio=ec2 des institutions_financières*socio=ac et à la détection précoce*socio=rien des problèmes*socio=ec2. Il est*socio=rien ainsi possible*socio=rien d'apporter des mesures*socio=et correctives*socio=ec2 plus rapidement et de réduire la probabilité*socio=ec2 et l'ampleur*socio=rien d'éventuelles*socio=rien difficultés*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Beaucoup d'études*socio=ec2 ont montré qu'une réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et une surveillance*socio=et adéquates*socio=uv2 renforcent la stabilité*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1 (Goldstein et Turner, 1996; Caprio et Klingeblel, 1996; CNUCED*socio=ac, 1996). Cependant, l'expérience*socio=ec2 montre également qu'à elles seules*socio=rien les règles*socio=et de prudence*socio=uv1 pertinentes*socio=rien ne suffisent pas. Elles doivent également être*socio=rien appliquées de manière*socio=rien efficace*socio=uv4. On peut à ce sujet*socio=rien faire une *socio=rien comparaison intéressante *socio=nil entre le Danemark*socio=ac et les trois autres pays*socio=ac scandinaves. Ces quatre pays*socio=ac ont connu une évolution*socio=rien macro-économique similaire*socio=rien à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80. Au Danemark*socio=ac, *socio=rien un bon contrôle*socio=uv3 *socio=nil couplé à des normes*socio=et prudentielles*socio=ec1 rigoureuses*socio=uv4 et bien*socio=rien appliquées a évité une crise*socio=uv2, mais des défaillances*socio=rien à ce niveau*socio=rien ont été*socio=rien en partie*socio=rien responsables*socio=uv2 des difficultés*socio=ec2 qu'ont connues les secteurs*socio=rien financiers*socio=ec1 en Finlande*socio=ac, en Norvège*socio=ac et en Suède*socio=ac au début*socio=rien des années*socio=rien 90 (Edey et Hviding, 1995). Dans beaucoup de pays*socio=ac, l'amélioration*socio=uv1 de la réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et du contrôle*socio=uv3 bancaire*socio=ec1 (accompagnée de réformes*socio=et structurelles*socio=ec2 et macro-économiques) a joué un*socio=rien rôle-clé dans le règlement des problèmes*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 (encadré 5). L'adhésion aux principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 fait*socio=rien démarrer la libéralisation*socio=et sur*socio=rien le *socio=rien bon pied.*socio=nil Un certain nombre de*socio=nil principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 *socio=nil (dits "principes*socio=ec2 de Bâle") ont été*socio=rien élaborés pour promouvoir un*socio=rien contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 des activités*socio=rien bancaires." Le Comité*socio=ac de Bâle sur*socio=rien les règles*socio=et et pratiques*socio=et de contrôle*socio=uv3 des opérations*socio=rien bancaires (Comité*socio=ac de Bâle) a joué *socio=rien un rôle *socio=nil déterminant en cette matière*socio=rien (encadré 6). Ces principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 proposent des normes*socio=et minimales*socio=rien pour l'agrément, le transfert de propriété*socio=ec1 et la liquidation. Ils suggèrent également des règles*socio=et et des obligations*socio=uv1 prudentielles*socio=ec1, des méthodes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 ainsi que des obligations*socio=uv1 d'information*socio=rien et de divulgation*socio=et, tant pour les activités*socio=rien intérieures*socio=te que pour les activités*socio=rien transfrontalières. Bien*socio=rien qu'ils aient été*socio=rien conçus pour les banques*socio=ac, fondamentalement, ils s'appliquent à tous les genres*socio=rien d'institutions_financières*socio=ac." Ils sont appuyés par *socio=rien un grand nombre de*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil et de banques_centrales*socio=ac dans les pays_industrialisés*socio=ac et en développement*socio=uv3, et sont tout à *socio=rien fait compatibles *socio=nil avec les obligations*socio=uv1 et les engagements multilatéraux reposant sur*socio=rien les forces_du_marché*socio=ec1 peut compléter le contrôle*socio=uv3 exercé par les pouvoirs_publics*socio=et (voir également BRI*socio=ac, 1996, 1997, 1997b, et Crockett, 1996). Des règles*socio=et adéquates*socio=uv2 d'entrée*socio=rien et de sortie fortifient le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Les règles*socio=et relatives*socio=rien à l'agrément, aux transferts de propriété*socio=ec1 et aux faillites*socio=ec1 sont très importantes*socio=rien pour exclure du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 les sociétés*socio=ac inaptes. Si les banques*socio=ac ne sont pas soumises à des règles*socio=et d'agrément adéquates*socio=uv2 ou si elles ne peuvent se retirer du marché*socio=ec1, il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'on verra apparaître des institutions*socio=ac peu fiables*socio=rien , ce qui peut créer un*socio=rien "risque*socio=uv4 moral , les*socio=rien gouvernements*socio=ac sont*socio=rien tentés de sauver les*socio=rien institutions*socio=ac qui éprouvent des*socio=rien problèmes*socio=ec2, ce qui *socio=rien peut avoir pour effet d'inciter*socio=nil ces*socio=nil institutions*socio=ac *socio=nil à faire preuve*socio=ec2 de moins*socio=rien de *socio=rien vigilance dans leurs*socio=nil activités.*socio=nil Les règles*socio=et d'agrément*socio=nil devraient donner aux responsables*socio=ac du*socio=nil contrôle*socio=uv3 la*socio=nil possibilité *socio=nil de refuser la venue sur*socio=rien le marché*socio=ec1 d'*socio=rien entreprises*socio=ac *socio=rien susceptibles d'être fragiles.*socio=nil Le*socio=nil Comité*socio=ac *socio=nil de Bâle préconise de faire *socio=rien une analyse minutieuse*socio=nil des aptitudes et *socio=nil de la *socio=ec1 capacité financière des*socio=nil actionnaires*socio=ac,*socio=nil *socio=nil de la structure*socio=ec1 juridique*socio=et et opérationnelle*socio=rien de l'institution*socio=ac à créer, ainsi que des compétences*socio=uv4 et de l'intégrité de sa future*socio=rien direction. Pour les demandes*socio=et d'agrément présentées par des banques*socio=ac étrangères*socio=ec1, il convient d'obtenir*socio=rien une information*socio=rien adéquate*socio=uv2 et une approbation*socio=uv1 préalable*socio=rien des autorités*socio=et de contrôle*socio=uv3 du pays*socio=ac d'origine*socio=rien . Les autorités*socio=et de contrôle*socio=uv3 doivent avoir le pouvoir*socio=et d'empêcher que des banques*socio=ac agréées soient cédées à des actionnaires*socio=ac indésirables*socio=uv4. De plus, les acquisitions*socio=ec1 et Investissements*socio=ec1 majeurs*socio=rien ne devraient pas exposer les banques*socio=ac à des risques*socio=uv4 excessifs*socio=rien . Si des banques*socio=ac ou d'autres institutions_financières*socio=ac éprouvent des difficultés*socio=ec2, des mesures*socio=et correctives*socio=ec2 doivent être*socio=rien apportées et, dans le pire*socio=rien des cas*socio=rien , on doit les liquider. {18 Les principes*socio=ec2 de Bâle sont des normes*socio=et minimales*socio=rien volontaires*socio=uv4 qui autorisent une très grande*socio=rien diversité*socio=uv1. Ils peuvent être*socio=rien adaptés aux conditions*socio=ec1 particulières*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac et permettre *socio=rien un certain degré d'*socio=nil expérimentation sur *socio=nil "ce qui fonctionne le mieux" (Lewis, 1993). White (1996) analyse*socio=rien les arguments*socio=ec2 pour et contre une réglementation*socio=et internationale*socio=te par opposition*socio=rien à une reconnaissance*socio=uv1 mutuelle concurrence*socio=ec1 des réglementations*socio=et". 19 L'organisation_internationale*socio=ac des commissions*socio=ac de valeurs*socio=ec1 (OICV) et l'International*socio=te Association of Insurance Supervisors (IASA) font unn travail similaire*socio=rien dans les domaines*socio=rien des valeurs*socio=ec1 mobilières et de l'assurance.} *{p.32} Les autorités*socio=et de contrôle*socio=uv3 doivent pouvoir*socio=rien demander des mesures*socio=et correctives*socio=ec2 pour protéger les déposants*socio=rien et les créanciers*socio=ac. Si les mesures*socio=et correctives*socio=ec2 et les réformes*socio=et internes*socio=te n'ont pas le succès*socio=uv1 escompté et que l'institution*socio=ac n'est*socio=rien plus viable*socio=uv4, elles doivent pouvoir*socio=rien exiger une reprise, une fusion*socio=rien ou la fermeture de l'institution*socio=ac. Les*socio=rien règles*socio=et prudentielles*socio=ec1 et*socio=rien la divulgation*socio=et de l'information*socio=rien *socio=rien devraient favoriser les bonnes banques*socio=ac.*socio=nil Les règles*socio=et prudentielles*socio=ec1 aident les institutions_financières*socio=ac à*socio=nil mesurer et à*socio=nil gérer les risques*socio=uv4 auxquels elles*socio=nil sont *socio=nil exposées. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil règles*socio=et *socio=nil et d'indicateurs importants*socio=rien ont été*socio=rien mis au point*socio=rien pour mesurer ces risques*socio=uv4. La règle la mieux connue est*socio=rien le ratio minimum*socio=rien de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien de 8 % recommandé par le Comité*socio=ac de Bâle. De nombreux*socio=rien observateurs soutiennent que ce ratio devrait être*socio=rien beaucoup plus élevé*socio=uv4 dans certains pays_en_développement*socio=ac dont le marché*socio=ec1 est*socio=rien très volatile et OÙ règne l'incertitude*socio=uv3 politique*socio=et (Goldstein, 1997). Le tableau*socio=rien 7 montre que les ratios de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien sont habituellement de 8 % ou plus. Il faut remarquer que leur *socio=rien niveau effectif *socio=nil (pondéré en fonction*socio=rien des risques*socio=uv4) dépasse considérablement*socio=rien les 8 % dans beaucoup de pays_industrialisés*socio=ac ou en développement*socio=uv3 et atteint presque 20 % en Argentine*socio=ac ou à Singapour*socio=ac. L'évaluation*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4 et la constitution*socio=rien de provisions*socio=rien pour ces prêts*socio=ec1 sont un*socio=rien autre *socio=rien élément important *socio=nil de la réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1. Même la meilleure*socio=rien des banques*socio=ac ne peut garantir le respect*socio=uv1 intégral*socio=rien de toutes les échéances*socio=te sur*socio=rien tous ses prêts*socio=ec1. Une fois*socio=rien qu'on s'est*socio=rien rendu compte*socio=rien de l'existence*socio=rien de prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4, il faut constituer des réserves suffisantes*socio=rien pour les couvrir. Dans beaucoup de pays*socio=ac, cependant, les directives*socio=et sur*socio=rien la façon*socio=rien d'évaluer ces prêts*socio=ec1 et de constituer des provisions*socio=rien en conséquence*socio=rien ne sont pas suffisamment précises*socio=rien ou sont inexistantes*socio=rien (Goldstein, 1997). Le tableau*socio=rien 8 montre que beaucoup de pays*socio=ac disposant de marchés_financiers*socio=ec1 relativement bien*socio=rien développés*socio=uv4 et libéralisés ont *socio=rien un taux de*socio=nil couverture*socio=ec1 *socio=nil se situant près de la parité, c'est-à-dire que des provisions*socio=rien couvrent tous les prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4 repérés. *{p.33} Encadré 5: Crises*socio=uv2 et réforme*socio=et des systèmes*socio=rien bancaires: cinq*socio=rien études*socio=ec2 de cas*socio=rien . *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil à divers stades*socio=te de développement*socio=uv3 ont connu des crises*socio=uv2 de leur secteur*socio=rien financier*socio=ec1 au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te. Ce n'est*socio=rien pas la libéralisation*socio=et en soi*socio=rien qui a été*socio=rien la cause*socio=rien de ces difficultés*socio=ec2, mais elle les a quelquefois exacerbées. Elles sont souvent dues à un*socio=rien environnement*socio=et économico-politique malsain: gestion*socio=ec2 macro-économique déficiente, interventions gouvernementales*socio=et excessives*socio=rien , contrôle*socio=uv3 prudentiel*socio=ec1 inefficace*socio=uv4 ou une combinaison*socio=rien de ces facteurs*socio=rien . Parfois, des bouleversements*socio=rien externes*socio=ec1 aggravent la crise*socio=uv2. Beaucoup de pays*socio=ac ont cependant surmonté leurs difficultés*socio=ec2 et stabilisé leur système*socio=rien financier*socio=ec1 grâce*socio=rien à la mise en oeuvre*socio=rien de politiques*socio=et saines*socio=uv2. a) Chili*socio=ac (1981-1983) - Au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, après*socio=rien la libéralisation*socio=et du système*socio=rien financier*socio=ec1, la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 suivie et l'insuffisance*socio=uv4 du contrôle*socio=uv3 ont favorisé*socio=rien une expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien du crédit*socio=ec1 et une prise*socio=rien de risques*socio=uv4 excessive*socio=rien de la part*socio=rien des institutions_financières*socio=ac. Une *socio=rien large part des*socio=nil prêts*socio=ec1 est *socio=nil allée à des entreprises*socio=ac sous-capitalisées et fortement endettées. Entre 1977 et 1981, la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien du crédit*socio=ec1 a aussi entraîné une augmentation actions et des prix*socio=ec1 des actifs. Vers la fin*socio=rien de cette période*socio=te, une forte*socio=rien appréciation*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 ont érodé la capacité*socio=ec1 de remboursement*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et. Au moment*socio=rien où la crise*socio=uv2 de l'endettement*socio=ec1 s'est*socio=rien déclarée, en 1981, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 mondiaux*socio=te ont augmenté, le prix*socio=ec1 du cuivre*socio=rien s'est*socio=rien effondré, les entrées de capitaux*socio=ec1 ont diminué et les prix*socio=ec1 des actifs ont chuté. L'économie*socio=ec1 *socio=rien est entrée *socio=nil dans une profonde*socio=rien récession*socio=ec2 et une crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 s'est*socio=rien ensuivie, L'Etat*socio=rien a soutenu les banques*socio=ac en difficulté*socio=ec2 par des subventions*socio=ec1 et des recapitalisations et a liquidé trois d'entre elles. *socio=rien Un système *socio=nil de classification des risques*socio=uv4 et d'alerte rapide*socio=rien pour les normes*socio=et prudentielles*socio=ec1, une nouvelle*socio=rien loi*socio=et sur*socio=rien les banques*socio=ac et la rationalisation*socio=uv3 de la garantie des dépôts*socio=ec1 comptent parmi les améliorations*socio=uv1 qui ont été*socio=rien apportées à la réglementation*socio=et et au contrôle*socio=uv3 prudentiels*socio=ec1. Aujourd'hui, le Chili*socio=ac est*socio=rien doté d'un*socio=rien système*socio=rien financier*socio=ec1 ouvert*socio=rien et stable*socio=uv4 qui contribue beaucoup à son succès*socio=uv1 économique*socio=ec1. b) Estonie (1992-1994) - Après*socio=rien l'accès*socio=uv1 à l'indépendance de l'Estonie, une politique*socio=et d'agrément libérale*socio=et a conduit à une prolifération de banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ne disposant ni du capital*socio=ec1, ni des compétences*socio=uv4 bancaires, ni des *socio=rien méthodes comptables *socio=nil ou des mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 interne*socio=te appropriés. Le manque*socio=rien de discipline*socio=uv1 du marché*socio=ec1 et de contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 de l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1 dans le nouvel environnement*socio=et économique*socio=ec1 a favorisé*socio=rien la prise*socio=rien de risques*socio=uv4 excessifs*socio=rien , des politiques*socio=et de crédit*socio=ec1 malsaines et la fraude. La première*socio=rien crise*socio=uv2, survenue en 1992, avait dans une *socio=rien certaine mesure une*socio=nil cause extérieure*socio=te,*socio=nil *socio=nil les actifs des deux principales*socio=rien banques*socio=ac estoniennes ayant été*socio=rien gelés à l'étranger*socio=te. En 1994, une autre crise*socio=uv2 a éclaté, déclenchée cette fois*socio=rien par le naufrage de la deuxième*socio=rien banque*socio=ac du pays*socio=ac. Le gouvernement*socio=ac a réagi de façon*socio=rien énergique*socio=ec1. Le secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1 a été*socio=rien consolidé au moyen*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et comprenant liquidations, fusions et quelques opérations*socio=rien limitées de sauvetage*socio=uv1. Pour rétablir la confiance*socio=uv1 du public*socio=et dans le système*socio=rien bancaire*socio=ec1, les autorités*socio=et ont partiellement indemnisé les déposants*socio=rien et renforcé les mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 et d'application*socio=rien des lois*socio=et et des règlements*socio=et. c) Ghana (Il983-1989) -jusqu'aux années*socio=rien 80, l'intervention de l'État*socio=ac (taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 négatifs*socio=rien , contrôle*socio=uv3 du crédit*socio=ec1 et prêts*socio=ec1 politiques*socio=et) avait engendré une forte*socio=rien répression financière*socio=ec1 et une désintermédiation du système*socio=rien bancaire*socio=ec1. De graves*socio=rien lacunes*socio=ec2 dans les lois*socio=et régissant*socio=rien l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1 et dans les moyens*socio=ec1 de contrôle*socio=uv3 ont contribué à l'accumulation*socio=ec2 de créances*socio=ec1 irrécouvrables et de pertes*socio=ec2 importantes*socio=rien pour les banques*socio=ac. L'instabilité*socio=uv3 macro-économique et la faiblesse*socio=rien des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 ont placé les entreprises*socio=ac et, indirectement, le système*socio=rien financier*socio=ec1, dans une *socio=rien position difficile.*socio=nil *socio=nil Avec l'aide*socio=uv1 de la banque_mondiale*socio=ac et d'autres organismes*socio=ac, les banques*socio=ac en difficulté*socio=ec2 ont été*socio=rien restructurées. Les banques*socio=ac ont adopté de *socio=rien nouveaux systèmes d'*socio=nil information prudentielle*socio=ec1 *socio=nil et de nouvelles*socio=rien normes*socio=et comptables*socio=rien , y compris des normes*socio=et de vérification*socio=rien internationalement reconnues pour les vérifications externes*socio=ec1. La stabilité*socio=uv3 macro-économique a été*socio=rien rétablie grâce*socio=rien à la réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et et au resserrement*socio=ec2 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1, qui a contribué à réduire l'inflation*socio=ec2. d) Malaisie*socio=ac (1985-1988) - La Malaisie*socio=ac a connu une flambée du cours*socio=rien des actions*socio=rien et du prix*socio=ec1 des *socio=ec1 biens immobiliers au*socio=nil cours*socio=rien *socio=nil de la *socio=rien première moitié des*socio=nil années *socio=nil 80. De gros*socio=rien déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et et un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 ont exercé une pression*socio=ec2 sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1. Lorsque la bulle spéculative*socio=ec2 a crevé en 1985, le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 a subi de lourdes pertes*socio=ec2, la valeur*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4 s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 bien*socio=rien au-dessus de celle des provisions*socio=rien pour créances*socio=ec1 douteuses*socio=uv2 et *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil institutions_financières*socio=ac *socio=nil sont devenues insolvables. La déficience*socio=rien de la gestion*socio=ec2 et du contrôle*socio=uv3 interne*socio=te avait jusque-là masqué l'ampleur*socio=rien du problème*socio=uv4. La baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et la hausse*socio=rien du coût*socio=ec1 du service_de_la_dette*socio=ec1 découlant de la dévaluation*socio=ec2 ultérieure*socio=te ont exacerbé les difficultés*socio=ec2 des institutions_financières*socio=ac. Le gouvernement*socio=ac a réagi en recapitalisant les banques*socio=ac en difficulté*socio=ec2. La réglementation*socio=et et le contrôle*socio=uv3 prudentiels*socio=ec1 ont *socio=rien été considérablement *socio=nil renforcés, tandis les *socio=et compressions budgétaires *socio=nil et la dépréciation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 contribuaient à rétablir la stabilité*socio=uv3 macro-économique. e) Pays*socio=ac nordiques*socio=te (fin*socio=rien des années*socio=rien 80 - début*socio=rien des années*socio=rien 90) - Des crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 ont éclaté dans ces pays*socio=ac après*socio=rien une libéralisation*socio=et du système*socio=rien financier*socio=ec1 non accompagnée d'un*socio=rien renforcement adéquat*socio=uv2 du cadre*socio=rien réglementaire*socio=et et des mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3. Cette situation*socio=rien , aggravée par une gestion*socio=ec2 inadéquate*socio=rien des risques*socio=uv4, des incitations*socio=uv3 fiscales*socio=et et des politiques*socio=et de faible*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1, a entraîné une application*socio=rien imprudente du crédit*socio=ec1 et une flambée spéculative*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des actifs et de l'immobilier*socio=ec1. Dans les trois pays*socio=ac nordiques*socio=te, l'État*socio=ac a recapitalisé *socio=rien un certain nombre de*socio=nil grandes banques*socio=ac *socio=nil ou en a pris le contrôle*socio=uv3, a émis des garanties et a amélioré le contrôle*socio=uv3 interne*socio=te et la gestion*socio=ec2 des institutions*socio=ac. Le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et a également été*socio=rien renforcé. La Norvège*socio=ac, par exemple*socio=rien , a resserré les règles*socio=et de divulgation*socio=et et le contrôle*socio=uv3 prudentiel*socio=ec1 et mis au point*socio=rien des indicateurs prudentiels*socio=ec1 et macro-économiques pour la détection précoce*socio=rien des problèmes*socio=ec2 éventuels*socio=rien . {Sources*socio=rien : De Castel Io Branco et al. (1996); Drees et Pazarbasioglu (1995); Flemming et al. (1996),- Li ndgren et al. (1996); Sheng (1996 et 1 996a),- Sheng et Tannor (1996); Velasco (1992).} *{p.34} Encadré 6: Les Principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 de Bâle pour un*socio=rien contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 des opérations*socio=rien bancaires et le rôle*socio=rien de la BRI*socio=ac. Le *socio=rien grand nombre de*socio=nil crises*socio=uv2 *socio=nil bancaires survenues depuis les années*socio=rien 80, tant dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 que dans les pays_en_développement*socio=ac, a incité les banques_centrales*socio=ac et d'autres organes de contrôle*socio=uv3 à améliorer la qualité*socio=rien du contrôle*socio=uv3 des opérations*socio=rien bancaires grâce*socio=rien à la définition de normes*socio=et internationales*socio=te régissant*socio=rien ces opérations*socio=rien . La banque_des_règlements_internationaux*socio=ac (BRI*socio=ac) a joué un*socio=rien rôle-clé dans ce processus*socio=te qui a abouti à l'adhésion de ses membres*socio=ac et d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre *socio=nil d'autres organes de contrôle*socio=uv3 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 aux Principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 de Bâle pour un*socio=rien contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 des opérations*socio=rien bancaires. La BRI*socio=ac a été*socio=rien fondée à Bâle (Suisse*socio=ac) en 1930, à titre*socio=rien d'organisation*socio=ec2 financière*socio=ec1 internationale*socio=te chargée de régler le paiement*socio=ec1 des réparations exigées de l'Allemagne*socio=ac après*socio=rien la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, Au cours*socio=rien des années*socio=rien 70 et 80, elle s'est*socio=rien transformée en cadre*socio=rien où se réunissent les responsables*socio=ac des banques_centrales*socio=ac pour analyser et coordonner la réglementation*socio=et de l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1 et promouvoir la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 internationale*socio=te. Comme ce sont les banques_centrales*socio=ac qui possèdent et contrôlent la BRI*socio=ac, on la désigne souvent sous le nom*socio=rien de "banque_centrale*socio=ac des banques_centrales*socio=ac". Jusque récemment, elle comptait 32 membres*socio=ac: les pays_industrialisés*socio=ac, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de l'europe_de_l'_est*socio=te, la Turquie*socio=ac et l'afrique_du_sud *socio=rien importance grandissante des*socio=nil pays_en_développement*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil BRI*socio=ac *socio=nil a invité neuf*socio=rien autres banques_centrales*socio=ac, dont celles de la Russie*socio=ac et d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil *socio=ac pays asiatiques et*socio=nil latino-américains,*socio=nil à*socio=nil devenir*socio=rien actionnaires.*socio=nil *socio=nil Outre qu'elle constitue *socio=rien un cadre *socio=nil pour la coopération*socio=uv1 financière*socio=ec1 internationale*socio=te, la BRI*socio=ac est*socio=rien aussi une banque*socio=ac qui détient 7 à 8 % des réserves mondiales*socio=te d'or*socio=rien et de devises*socio=ec1. Les gouverneurs des banques_centrales*socio=ac du G-10 ont créé en 1974 le Comité*socio=ac de Bâle sur*socio=rien les règles*socio=et et pratiques*socio=et de contrôle*socio=uv3 des opérations*socio=rien bancaires (Comité*socio=ac de Bâle) à la suite*socio=rien de graves*socio=rien perturbations*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te des devises*socio=ec1 et des services*socio=ec1 bancaires. Ce comité*socio=ac avait pour mandat*socio=rien d'élaborer des normes*socio=et et des *socio=rien lignes directrices générales sur le*socio=nil contrôle*socio=uv3 des*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil afin de combler les lacunes*socio=ec2 de ce contrôle*socio=uv3 et d'en améliorer la compréhension*socio=rien et la qualité*socio=rien . Lorsqu'a éclaté la crise*socio=uv2 de l'endettement*socio=ec1 au début*socio=rien des années*socio=rien 80, son *socio=rien rôle est *socio=nil devenu plus important*socio=rien . En 1983, il a adopté le Concordat de Bâle sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 de la responsabilité*socio=uv1 du contrôle*socio=uv3 des banques*socio=ac dont les activités*socio=rien s'étendent au-delà des *socio=te frontières nationales.*socio=nil *socio=nil En 1988, il a établi des normes*socio=et de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien (non obligatoires) connues sous le nom*socio=rien de ratios de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien de Bâle ou "Accord*socio=et de Bâle". En 1992, il a élaboré une première*socio=rien série de normes*socio=et *socio=rien minimales sur le*socio=nil contrôle*socio=uv3 *socio=nil transfrontières. En octobre*socio=rien 1996, le Comité*socio=ac de Bâle et l'Offshore Group of Banking Supervisors (qui comprend des responsables*socio=ac du contrôle*socio=uv3 des principales*socio=rien places extraterritoriales) a publié *socio=rien un rapport sur le*socio=nil contrôle*socio=uv3 des*socio=nil opérations *socio=nil bancaires transfrontières. Il contient 29 *socio=rien recommandations destinées *socio=nil à améliorer le contrôle*socio=uv3, par les autorités*socio=et compétentes*socio=uv4 du pays*socio=ac d'origine*socio=rien et du pays*socio=ac hôte*socio=rien , des banques*socio=ac exerçant des activités*socio=rien au-delà de leurs *socio=te frontières nationales.*socio=nil *socio=nil Inspiré des normes*socio=et minimales*socio=rien de 1992, il *socio=rien porte en_particulier sur la*socio=nil nécessité*socio=uv1 *socio=nil pour les organes de contrôle*socio=uv3 du pays*socio=ac d'origine*socio=rien d'avoir pleinement accès*socio=uv1 aux *socio=rien informations pertinentes.*socio=nil Il*socio=nil définit des*socio=nil procédures*socio=et *socio=nil permettant aux responsables*socio=ac du pays*socio=ac d'origine*socio=rien d'inspecter les agences ou succursales*socio=ec1 établies à l'étranger*socio=te. Il vise à faire en sorte*socio=rien que le contrôle*socio=uv3 exercé par le pays*socio=ac d'origine*socio=rien et le pays*socio=ac *socio=rien hôte sur *socio=nil toutes les opérations*socio=rien bancaires transfrontières soit plus efficace*socio=uv4. On y trouve également des *socio=rien recommandations sur la*socio=nil façon *socio=nil de déterminer l'efficacité*socio=uv3 du contrôle*socio=uv3 exercé par le pays*socio=ac d'origine*socio=rien , sur*socio=rien la surveillance*socio=et des normes*socio=et de contrôle*socio=uv3 appliquées par le pays*socio=ac hâte et sur*socio=rien les mesures*socio=et à prendre à l'égard*socio=rien des institutions*socio=ac dont la structure*socio=ec1 *socio=rien est susceptible *socio=nil de laisser subsister des lacunes*socio=ec2 dans les mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3. En avril*socio=rien 1997, le Comité*socio=ac de Bâle, en étroite*socio=rien collaboration*socio=uv1 avec les organes de contrôle*socio=uv3 de 15 pays_en_développement*socio=ac d'europe_de_l'_est*socio=te, d'amérique_latine*socio=ac et d'Asie*socio=ac, a publié les Principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 de Bâle pour un*socio=rien contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 des opérations*socio=rien bancaires, Ces principes*socio=ec2 sont destinés à servir de référence*socio=rien aux organes de contrôle*socio=uv3 de tous les pays*socio=ac pour la surveillance*socio=et des banques*socio=ac relevant de leur compétence*socio=uv4. Le document*socio=rien établit 25 principes*socio=ec2 qui constituent les éléments*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 d'un*socio=rien système*socio=rien de contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 et traite sept *socio=rien grands points:*socio=nil *socio=nil 1) les conditions*socio=ec1 préalables*socio=rien d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 de l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1; 2) l'agrément et la structure*socio=ec1 des institutions*socio=ac; 3) les règles*socio=et et obligations*socio=uv1 prudentielles*socio=ec1; 4) les méthodes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 permanent*socio=rien de l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1; 5) les besoins en information*socio=rien ; 6) les compétences*socio=uv4 officielles des responsables*socio=ac du contrôle*socio=uv3; 7) les activités*socio=rien bancaires transfrontières. Les Principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 sont des exigences*socio=ec2 minimales*socio=rien et, dans beaucoup de cas*socio=rien , il peut s'avérer nécessaire*socio=rien de les compléter par d'autres mesures*socio=et tenant compte*socio=rien des conditions*socio=ec1 et des risques*socio=uv4 propres*socio=rien au système*socio=rien financier*socio=ec1 de chaque pays*socio=ac. Ils devraient être*socio=rien entérinés dans le monde*socio=te entier*socio=rien par les organes de contrôle*socio=uv3 des banques*socio=ac en 1998. {Sources*socio=rien : banque_des_règlements_internationaux*socio=ac (1996, 1997a et 1997b).} *{p.35} Une concentration*socio=ec2 excessive*socio=rien des prêts*socio=ec1 sur*socio=rien certains emprunteurs*socio=ac peut également causer des difficultés*socio=ec2 aux institutions_financières*socio=ac. Si le montant*socio=ec1 prêté à un*socio=rien emprunteur*socio=ac est*socio=rien élevé*socio=uv4 et que ce dernier*socio=rien devient insolvable il peut se produire une réaction en chaîne*socio=rien entraînant l'insolvabilité de la banque*socio=ac elle-même. En conséquence*socio=rien , beaucoup de pays*socio=ac ont adopté des règles*socio=et qui établissent une limite pour les prêts*socio=ec1 accordés à un*socio=rien même emprunteur*socio=ac. Cette limite est*socio=rien habituellement égale*socio=rien ou inférieure à 25 % du capital*socio=ec1, mais elle ne dépasse pas 5 % au Chili*socio=ac (tableau*socio=rien 9). Les prêts*socio=ec1 à des emprunteurs*socio=ac liés à la banque*socio=ac, tels ses directeurs ou employés*socio=ac (prêts*socio=ec1 privilégiés de restrictions*socio=et. Goldstein et*socio=rien Turner (*socio=rien 1996)*socio=rien signalent que les*socio=rien prêts*socio=ec1 *socio=rien privilégiés des causes des problèmes*socio=ec2 du*socio=nil secteur financier*socio=ec1 dans*socio=nil un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=ac *socio=nil ou industrialisés. Le contrôle*socio=uv3 des institutions*socio=ac multinationales*socio=ec1 pose des problèmes*socio=ec2 particuliers*socio=rien , tant dans le pays*socio=ac d'origine*socio=rien que dans le pays*socio=ac hôte*socio=rien . Normalement, ce sont les règles*socio=et du pays*socio=ac d'origine*socio=rien qui devraient s'appliquer, le contrôle*socio=uv3 de toutes les opérations*socio=rien à travers*socio=rien le monde*socio=te étant supervisé à partir du pays*socio=ac d'inscription*socio=rien . Le contrôle*socio=uv3 d'ensemble*socio=rien exige donc l'application*socio=rien de normes*socio=et prudentielles*socio=ec1 tant aux opérations*socio=rien nationales*socio=te qu'aux opérations*socio=rien à l'étranger*socio=te. Dans le pays*socio=ac hâte, les établissements*socio=rien étrangers*socio=uv4 devraient être*socio=rien soumis à des inspections sur*socio=rien le respect*socio=uv1 de la réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et à des exigences*socio=ec2 de divulgation*socio=et similaires*socio=rien à celles qui sont imposées aux institutions*socio=ac nationales*socio=te, compte*socio=rien tenu des différences*socio=uv1 évidentes*socio=rien dues par exemple*socio=rien au fait*socio=rien que les succursales*socio=ec1 ne sont pas constituées en sociétés*socio=ac distinctes*socio=rien . Les contacts*socio=rien et les échanges_de_renseignements entre les organes de contrôle*socio=uv3 du pays*socio=ac d'origine*socio=rien et ceux du pays*socio=ac hôte*socio=rien sont essentiels*socio=uv4 au succès*socio=uv1 du contrôle*socio=uv3 transfrontières (BRI*socio=ac, 1996). En raison*socio=rien des problèmes*socio=ec2 particuliers*socio=rien que pose le contrôle*socio=uv3 des grandes*socio=rien institutions*socio=ac d'envergure*socio=rien mondiale*socio=te, le "Groupe*socio=rien des 30", constitué de banquiers*socio=ac, de hauts_fonctionnaires*socio=ac et d'universitaires*socio=et, a dressé une liste de normes*socio=et de contrôle*socio=uv3 conçues spécialement pour cette catégorie*socio=rien d'institutions_financières*socio=ac. Un*socio=rien contrôle*socio=uv3 efficace*socio=uv4 exige une *socio=rien information fiable sur la*socio=nil situation financière*socio=ec1 des*socio=nil institutions*socio=ac.*socio=nil Le*socio=nil Comité*socio=ac *socio=nil de Bâle a *socio=rien défini un certain nombre d'*socio=nil exigences*socio=ec2 essentielles*socio=uv4 (*socio=nil BRI*socio=ac,*socio=nil *socio=nil 1997b). Celles-ci comprennent l'accès*socio=uv1 aux livres et la publication*socio=rien régulière*socio=ec2 d'états*socio=et financiers*socio=ec1 rédigés selon des normes*socio=et comptables*socio=rien reconnues. Les renseignements*socio=ec2 fournis doivent être*socio=rien "exacts, complets et à jour*socio=rien ". lis doivent également constituer un*socio=rien "exposé exact*socio=rien et impartial de la situation*socio=rien financière*socio=ec1" (BRI*socio=ac 1997b). Les contrôles*socio=et internes*socio=te et les vérifications externes*socio=ec1 doivent faciliter la surveillance*socio=et des risques*socio=uv4 de crédit*socio=ec1. {20 Il faut toutefois noter que dans certains pays*socio=ac le taux*socio=rien de couverture*socio=ec1 est*socio=rien nettement inférieur*socio=rien à 1. De plus, dans certains cas*socio=rien , la part*socio=rien des prêts*socio=ec1 non productifs*socio=uv4 est*socio=rien sous-estimée, ce qui donne un*socio=rien portrait "officiel" exagérément optimiste*socio=uv2 du provisionnement (Goldstein, 1997).} Les régimes*socio=et d'assurance-dépôts peuvent offrir *socio=rien un filet de*socio=nil protection*socio=et *socio=nil contre les faillites*socio=ec1 des banques*socio=ac. Les faillites*socio=ec1 d'institutions_financières*socio=ac peuvent se produire en dépit*socio=rien de l'existence*socio=rien de règles*socio=et adéquates*socio=uv2 et d'une surveillance*socio=et efficace*socio=uv4. Si une banque*socio=ac fait*socio=rien faillite*socio=ec1, les déposants*socio=rien peuvent également perdre confiance*socio=uv1 dans les autres banques*socio=ac. Une réaction en chaîne*socio=rien peut s'ensuivre et toucher même des institutions*socio=ac qui seraient saines*socio=uv2 dans des conditions*socio=ec1 normales*socio=rien . Un*socio=rien régime*socio=et d'assurance-dépôts peut contribuer à empêcher une telle réaction en chaîne*socio=rien . L'existence*socio=rien d'un*socio=rien tel régime*socio=et a aussi *socio=rien un effet secondaire positif*socio=uv4:*socio=nil il*socio=nil est plus*socio=nil facile *socio=nil de laisser les banques*socio=ac insolvables faire faillite*socio=ec1. L'assurance-dépôts peut cependant créer un*socio=rien risque*socio=uv4 moral probable*socio=uv4 que les déposants*socio=rien examineront de moins près ce que font leurs banques*socio=ac et celles-ci, si la surveillance*socio=et exercée par les clients*socio=ac s'affaiblit, peuvent en arriver à prendre des risques*socio=uv4 trop grands*socio=rien . Les régimes*socio=et de "co-assurance", qui laissent une part*socio=rien du risque*socio=uv4 aux déposants*socio=rien , pourraient réduire l'ampleur*socio=rien de ce problème*socio=uv4. Les régimes*socio=et d'assurance-dépôts dont la couverture*socio=ec1 comporte un*socio=rien plafond*socio=ec1 ou ne correspond qu'à *socio=rien un certain pourcentage des*socio=nil dépôts*socio=ec1 *socio=nil (90 % par exemple*socio=rien ) sont des exemples*socio=rien de co-assurance (BRI*socio=ac, 1 997b). Le développement*socio=uv3 du savoir-faire*socio=uv3 et de la technologie*socio=ec1 renforce le système*socio=rien financier*socio=ec1. La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil peut exiger une amélioration*socio=uv1 de la gestion*socio=ec2, de contrôle*socio=uv3 et des capacités techniques*socio=rien . La connaissance*socio=ec2 des nouveaux*socio=rien instruments financiers*socio=ec1 et de leur *socio=rien effets sur le*socio=nil risque*socio=uv4 est *socio=nil une des nouvelles*socio=rien compétences*socio=uv4 à acquérir. Les besoins techniques*socio=rien en matière*socio=rien de *socio=rien traitement électronique *socio=nil des données et de systèmes*socio=rien de paiement*socio=ec1 augmentent également. Il peut *socio=rien être nécessaire en_particulier *socio=nil de moderniser les systèmes*socio=rien de paiement*socio=ec1 pour faciliter la compensation*socio=rien et le règlement des transactions*socio=ec1 internationales*socio=te dont l'importance*socio=rien croit continuellement (Johnston, 1994). En 1995-1996, les transactions*socio=ec1 quotidiennes*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien du monde*socio=te ont atteint environ 6 000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU (The*socio=rien Economist, 27 avril*socio=rien 1996), soit plus que la valeur*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te de marchandises*socio=ec1 et de services*socio=ec1 pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1996. Les organes de contrôle*socio=uv3 doivent disposer de connaissances*socio=ec2 et de moyens*socio=ec1 adéquats*socio=uv2 pour *socio=rien pouvoir adapter *socio=nil leur travail à un*socio=rien nouvel environnement*socio=et. A cet égard*socio=rien , une assistance*socio=uv1 technique*socio=rien internationale*socio=te, et notamment des échanges*socio=ec1 de données d'expérience*socio=ec2, peut s'avérer très utile*socio=uv4. Un*socio=rien contrôle*socio=uv3 international*socio=te reposant sur*socio=rien les mécanismes*socio=rien du marché*socio=ec1 peut compléter le contrôle*socio=uv3 exercé par l'État*socio=ac. Le contrôle*socio=uv3 des institutions_financières*socio=ac par les forces_du_marché*socio=ec1 peut accroître leur stabilité*socio=uv3 et compléter le contrôle*socio=uv3 exercé par l'Etat*socio=rien (Crockett, 1996). Si, par exemple*socio=rien , des agences privées*socio=et de notation*socio=rien évaluent les banques*socio=ac de façon*socio=rien régulière*socio=ec2, elles fournissent aux clients*socio=ac et aux organismes*socio=ac de réglementation*socio=et des renseignements*socio=ec2 *socio=rien précieux sur leur*socio=nil solidité,*socio=nil Les*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil sont alors incitées à améliorer leur performance*socio=uv3. {21 Goldstein (l 997) présente*socio=rien des solutions*socio=rien plus sophistiquées. Il est*socio=rien également possible*socio=rien de faire jouer à la banque_centrale*socio=ac le rôle*socio=rien de prêteur de dernier*socio=rien recours*socio=ec1 s'il n'y a pas d'assurance-dépôts (Edey et Hviding, 1995).} *{p.37} L'émission régulière*socio=ec2, par les institutions_financières*socio=ac, d'obligations*socio=ec1 dont le prix*socio=ec1 reflète la perception de la santé*socio=et financière*socio=ec1 de ces institutions*socio=ac, est*socio=rien une autre méthode*socio=rien . Les institutions_financières*socio=ac d'envergure*socio=rien mondiale*socio=te pourraient également s'imposer volontairement des normes*socio=et plus rigoureuses*socio=uv4, de façon*socio=rien à protéger la stabilité*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1 mondial*socio=te. La pression*socio=ec2 des autres institutions*socio=ac ou des pénalités pourraient contribuer à imposer le respect*socio=uv1 de telles normes*socio=et (Financial Times, 6 juin*socio=rien 1997). La surveillance*socio=et et l'assistance*socio=uv1 internationales*socio=te sont également bénéfiques. A titre*socio=rien d'exemple*socio=rien , la surveillance*socio=et exercée par le FMI*socio=ac sur*socio=rien la situation*socio=rien macro-économique et financière*socio=ec1 des pays_membres*socio=ac et la mise en *socio=rien application récente de*socio=nil normes*socio=et de*socio=nil diffusion *socio=nil des données augmentent la transparence*socio=uv3. Ces mécanismes*socio=rien contribuent à une détection précoce*socio=rien des problèmes*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. E. Choix*socio=uv1 d'une stratégie*socio=et de libéralisation*socio=et. Étant donné les *socio=rien énormes avantages qu'*socio=nil offre la*socio=nil libéralisation*socio=et du*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ec1 services financiers *socio=nil et les problèmes*socio=ec2 considérables*socio=rien qu'elle pose, il faut s'interroger sur*socio=rien les modalités de sa mise en oeuvre*socio=rien et de celle des réformes*socio=et qui l'accompagnent, de manière*socio=rien à en tirer un*socio=rien bénéfice maximal. Il n'existe pas de règles*socio=et universelles l'élaboration d'une stratégie*socio=et optimale*socio=uv4. Cependant, quelques principes*socio=ec2 de base*socio=rien semblent généralement admis. La libéralisation*socio=et ne peut s'opérer efficacement en période*socio=te d'importants*socio=rien bouleversements*socio=rien politiques*socio=et et économiques*socio=ec1, tels un*socio=rien conflit*socio=uv1 militaire ou une inflation*socio=ec2 galopante. Comme on l'a vu, une gestion*socio=ec2 macro-économique saine*socio=uv2, *socio=rien un système adéquat*socio=uv2 de*socio=nil contrôle*socio=uv3 *socio=nil de l'activité*socio=rien bancaire*socio=ec1, une mise en oeuvre*socio=rien efficace*socio=uv4 de ce contrôle*socio=uv3 et l'absence*socio=rien d'importants*socio=rien "prêts*socio=ec1 politiques*socio=et" ou autres distorsions*socio=ec2 du système*socio=rien financier*socio=ec1 sont autant de conditions*socio=ec1 nécessaires*socio=rien au succès*socio=uv1 de la libéralisation*socio=et. Il convient de s'interroger sur*socio=rien les *socio=rien avantages respectifs *socio=nil de la méthode*socio=rien du "big bang" et d'une méthode*socio=rien de libéralisation*socio=et plus graduelle*socio=rien . La méthode*socio=rien du big bang, par laquelle toutes les réformes*socio=et nécessaires*socio=rien sont mises en oeuvre*socio=rien simultanément ou très rapidement, *socio=rien offre un certain nombre d'*socio=nil avantages.*socio=nil *socio=nil On évite les réformes*socio=et incomplètes et les groupes_d'_intérêts*socio=ac n'ont pas le temps*socio=rien de s'organiser pour s'opposer aux réformes*socio=et (Galbis, 1994). Les pays*socio=ac où l'épargne*socio=ec1 *socio=rien est faible *socio=nil et où le système*socio=rien financier*socio=ec1 structuré *socio=rien est petit *socio=nil et ne fonctionne pas très bien*socio=rien peuvent tirer des *socio=rien avantages considérables *socio=nil d'une libéralisation*socio=et rapide*socio=rien (Johnston, 1994). Des réformes*socio=et graduelles peuvent également offrir d'importants*socio=rien avantages*socio=rien . Si l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te est*socio=rien élevée*socio=uv4 et si le système*socio=rien financier*socio=ec1 est*socio=rien efficace*socio=uv4, les risques*socio=uv4 d'une libéralisation*socio=et hâtive peuvent l'emporter sur*socio=rien les avantages*socio=rien d'une réforme*socio=et rapide*socio=rien . De plus, la *socio=rien méthode graduelle *socio=nil donne du temps*socio=rien pour s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien conditions*socio=ec1. Il devient possible*socio=rien de forger un*socio=rien consensus*socio=uv1 social*socio=et et politique*socio=et, ce qui accroît la confiance*socio=uv1 envers la volonté de réforme*socio=et et la possibilité*socio=rien de les mettre en oeuvre*socio=rien efficacement. Ainsi, dans l'union_européenne*socio=et, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil étalée avec succès*socio=uv1 *socio=rien sur un certain nombre d'*socio=nil années,*socio=nil *socio=nil beaucoup d'efforts ayant été*socio=rien accomplis pour convaincre le public*socio=et de ses avantages*socio=rien . L'importance*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 macro-économique et de l'efficacité*socio=uv3 de la réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et de la surveillance*socio=et à chaque étape*socio=te donnée du processus*socio=te de libéralisation*socio=et est*socio=rien également fonction*socio=rien de la spécificité*socio=uv3 du pays*socio=ac en cause*socio=rien . Les pays*socio=ac qui ont connu des crises*socio=uv2 macro-économiques et dont le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et et la structure*socio=ec1 institutionnelle*socio=ac sont faibles*socio=rien devront probablement faire davantage pour réunir les conditions*socio=ec1 préalables*socio=rien avant d'entreprendre *socio=rien un important *socio=nil effort de libéralisation*socio=et. D'autres préféreront probablement une plus *socio=rien grande simultanéité des*socio=nil réformes*socio=et.*socio=nil *socio=nil Il faut cependant faire remarquer que la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 avec l'étranger*socio=te peut en fait*socio=rien contribuer à accélérer les réformes*socio=et nécessaires*socio=rien des politiques*socio=et et des réglementations*socio=et intérieures*socio=te. Comme on l'a vu, l'engagement*socio=uv1 préalable*socio=rien en faveur*socio=rien de la libéralisation*socio=et, y compris dans le cadre*socio=rien des négociations*socio=et de l'AGCS*socio=ac, peut *socio=rien être fort utile*socio=uv4 *socio=nil pour la mise en oeuvre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et cohérent*socio=rien et durable*socio=uv4 de réforme*socio=et intérieure*socio=te. *{p.39} VI. Conclusion. Les économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2 ont besoin*socio=rien d'un*socio=rien secteur*socio=rien financier*socio=ec1 efficace*socio=uv4. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te, les *socio=ec1 services financiers *socio=nil ont connu une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 dans presque tous les pays*socio=ac. Le commerce*socio=ec1 international*socio=te de ces services*socio=ec1 est*socio=rien également en expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien . De plus, les progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1, la création de nouveaux*socio=rien instruments financiers*socio=ec1 et la libéralisation*socio=et ont encore élargi les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 de ce secteur*socio=rien , tant sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te que sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te. Il est*socio=rien probable*socio=uv4 que cette tendance*socio=ec2 se maintiendra dans l'avenir*socio=te, surtout si les marchés*socio=ec1 s'ouvrent davantage. La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil devrait apporter des *socio=rien avantages importants.*socio=nil *socio=nil Premièrement, l'efficacité*socio=uv3 accrue du secteur*socio=rien due à une plus forte*socio=rien concurrence*socio=ec1 va se traduire par une réduction*socio=ec2 des coûts*socio=ec1, une *socio=rien meilleure qualité et*socio=nil un choix*socio=uv1 plus*socio=nil vaste de*socio=nil *socio=ec1 services financiers.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, la libéralisation*socio=et va accroître les possibilités*socio=rien d'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1 grâce*socio=rien à une meilleure*socio=rien allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 entre les secteurs*socio=rien , entre les pays*socio=ac et dans le temps*socio=rien , ainsi qu'à de meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 des risques*socio=uv4 et d'absorption des chocs*socio=ec2. Troisièmement, l'ouverture*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 va inciter les gouvernements*socio=ac à améliorer leur gestion*socio=ec2 macro-économique, leurs interventions sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te du crédit*socio=ec1 et la réglementation*socio=et et le contrôle*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Cependant, pour tirer profit*socio=uv3 au maximum*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, les pays*socio=ac devront relever *socio=rien un certain nombre *socio=nil de défis. La stabilité*socio=uv3 macro-économique, des politiques*socio=et structurelles qui minimisent les interventions créant des distorsions*socio=ec2 dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, la réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et le contrôle*socio=uv3 sont indispensables*socio=uv4; sans eux, la libéralisation*socio=et risque*socio=uv4 d'exacerber les problèmes*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 ou de l'économie*socio=ec1. Il n'y a pas de stratégie*socio=et de libéralisation*socio=et universellement applicable*socio=rien , la situation*socio=rien de chaque pays*socio=ac devant*socio=rien déterminer l'ordre*socio=rien des réformes*socio=et et leur étalement dans le temps*socio=rien . L'AGCS*socio=ac offre*socio=rien une *socio=rien bonne occasion *socio=nil de prendre des engagements en faveur*socio=rien de la libéralisation*socio=et dans *socio=rien un cadre multilatéral nil*socio=nil Grâce *socio=nil à l'application*socio=rien du principe*socio=ec2 NPF*socio=et, les engagements pris en vertu*socio=rien de l'AGCS*socio=ac offrent l'avantage particulier*socio=rien de garantir *socio=rien un traitement non*socio=nil discriminatoire*socio=uv2 *socio=nil à tous les pays_membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac, grands*socio=rien et petits*socio=rien . Les engagements qui fixent les niveaux*socio=rien actuels*socio=te d'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et la libéralisation*socio=et à venir offrent sécurité*socio=uv1 et prévisibilité*socio=uv3. Un*socio=rien environnement*socio=et plus sûr*socio=rien favorise l'intensification*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1. Qui plus est*socio=rien , les engagements pris *socio=rien sur un plan multilatéral *socio=nil à affaiblir le pouvoir*socio=et des*socio=rien groupes_d'_intérêts*socio=ac favorisant l'accroissement*socio=ec2 du bien-être*socio=rien . Ils *socio=rien peuvent aussi contribuer à*socio=nil donner *socio=nil plus de rigueur*socio=uv3 *socio=rien aux futures politiques*socio=et *socio=nil macro-économiques, structurelles et*socio=rien prudentielles*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te du pays*socio=ac. Enfin, ils *socio=rien sont bénéfiques parce *socio=nil qu'ils ouvrent le marché*socio=ec1 national*socio=te *socio=rien et peuvent créer des nouveaux débouchés*socio=ec1 *socio=nil à l'étranger*socio=te. Des*socio=rien négociations*socio=et *socio=rien sur les *socio=ec1 services financiers *socio=nil sont actuellement en cours*socio=rien dans le cadre*socio=rien de l'OMC*socio=ac, le 12 décembre*socio=rien 1997 étant la date butoir. Quels qu'en soient les résultats*socio=rien , l'article*socio=rien XIX de l'AGCS*socio=ac prévoit d'autres cycles*socio=te de *socio=et négociations multilatérales *socio=nil visant à libéraliser le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1, y compris les *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Le*socio=nil prochain*socio=rien cycle*socio=te *socio=nil devrait débuter en l'an*socio=rien 2000. Bien*socio=rien que des négociations*socio=et élargies doivent commencer dans à peine plus de deux ans*socio=rien et que cela puisse paraître atténuer l'urgence*socio=rien de prendre des engagements dès maintenant, il faut garder à l'esprit*socio=rien deux considérations*socio=rien . Premièrement, tout report*socio=rien des engagements, que ce soit en faveur*socio=rien d'une libéralisation*socio=et immédiate*socio=rien ou d'une libéralisation*socio=et future*socio=rien , en remet à plus tard les avantages*socio=rien . *socio=rien Un écart grandissant *socio=nil entre la libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et les engagements multilatéraux Membres*socio=ac ajouterait à l'incertitude*socio=uv3 dans le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, même si les négociations*socio=et sur*socio=rien les services*socio=ec1 doivent débuter en l'an*socio=rien 2000, il est*socio=rien raisonnable*socio=uv4 de s'attendre à ce qu'elles s'intègrent dans des négociations*socio=et complexes et éventuellement élargies portant sur*socio=rien la libéralisation*socio=et aussi bien*socio=rien que d'autres aspects*socio=rien des règles*socio=et de l'OMC*socio=ac et mettent donc quelques années*socio=rien à aboutir. Il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que de nouveaux*socio=rien engagements soient pris dans l'intervalle. Dans le monde*socio=te des marchés_financiers*socio=ec1, *socio=rien cinq ans *socio=nil ou plus constituent une très longue*socio=rien période*socio=te. Enfin, l'absence*socio=rien de progrès*socio=uv1 dans ce secteur*socio=rien clef aura probablement des *socio=rien effets négatifs sur *socio=nil la crédibilité du système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=rien .