*{OMC, Rapport annuel 1998, Genève, 1999, pp.26-70.} *{p.26} Évolution*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1. Introduction*socio=rien . Depuis le *socio=rien dernier rapport annuel *socio=nil de l'OMC*socio=ac, la situation*socio=rien du commerce*socio=ec1 et, partant, les conditions*socio=ec1 d'élaboration de la politique_commerciale*socio=ec1, sont devenues beaucoup plus difficiles*socio=rien . Les effets*socio=rien de la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 et économique*socio=ec1 touchant les marchés*socio=ec1 émergents*socio=ec2 et de la récession*socio=ec2 économique*socio=ec1 au Japon*socio=ac sont loin*socio=rien d'avoir été*socio=rien pleinement surmontés et influent sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 de la croissance_économique*socio=ec1 mondiale*socio=te, ainsi que sur*socio=rien les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et les marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien (chapitre*socio=rien II). Toutefois, bien*socio=rien que l'on ait ici ou là *socio=rien fait marche *socio=nil arrière dans la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral autant que le montre l'évolution*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et - semblait, en septembre*socio=rien 1998, avoir assez bien*socio=rien résisté aux soubresauts des marchés_financiers*socio=ec1 et commerciaux*socio=ec1. Le facteur*socio=rien qui a le plus lourdement pesé sur*socio=rien les perspectives*socio=te commerciales*socio=ec1 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien écoulée est*socio=rien la contraction*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien de la demande*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 dans les pays*socio=ac touchés par la crise*socio=uv2, par suite*socio=rien de la récession*socio=ec2 et de la dévaluation*socio=ec2, et de l'aggravation*socio=ec2 de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te au Japon*socio=ac, Comme on l'a vu plus en détail*socio=rien aux chapitres*socio=rien 1 et il, cette situation*socio=rien a déjà eu des *socio=rien effets majeurs sur les*socio=nil *socio=ec1 flux commerciaux de*socio=nil marchandises *socio=nil et leur répartition*socio=uv3, sur*socio=rien les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 ainsi que sur*socio=rien la production*socio=ec1 de certains produits*socio=rien de base*socio=rien et produits*socio=rien manufacturés et de certains services*socio=ec1, en_particulier*socio=rien les produits*socio=rien de haute*socio=rien technologie*socio=ec1 comme les microprocesseurs, ou encore le tourisme*socio=ec1. Si ces tendances*socio=ec2 ne sont pas enrayées, elles risquent d'avoir de sérieuses*socio=uv4 répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 et la croissance_économique*socio=ec1 mondiale*socio=te en 1998 et 1999. L'an*socio=rien dernier*socio=rien , la tendance*socio=ec2 à l'ouverture*socio=uv3 unilatérale*socio=et, régionale*socio=te et multilatérale*socio=et des marchés*socio=ec1 s'est*socio=rien poursuivie. Il n'y a pas eu de réorientation*socio=et fondamentale*socio=uv4 de la politique_commerciale*socio=ec1 même dans les Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac les plus directement touchés par la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 et, au mois*socio=rien de septembre*socio=rien 1998, il n'existait aucun signe *socio=rien véritablement inquiétant *socio=nil de fermeture des marchés*socio=ec1 dans le reste*socio=rien du monde*socio=te, Tout cela est*socio=rien rassurant et montre que le système*socio=rien commercial*socio=ec1 contient de solides*socio=rien garde-fous Toutefois, quelques Membres*socio=ac ont renforcé ici ou là leurs mesures*socio=et de protection*socio=et du commerce*socio=ec1 en vue*socio=rien de se prémunir contre des augmentations des importations*socio=ec1 jugées inéquitables et il faut s'attendre à ce qu'il y ait d'autres initiatives*socio=rien en ce sens*socio=rien ; la *socio=rien chose est *socio=nil à surveiller de près. *socio=rien Un fait marquant *socio=nil dans le domaine*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1 a été*socio=rien l'introduction*socio=rien par la Malaisie*socio=ac, au début*socio=rien du mois*socio=rien de septembre*socio=rien , d'un*socio=rien système*socio=rien étendu de contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien , prévoyant notamment l'obligation*socio=uv1 de régler tous les comptes*socio=rien commerciaux*socio=ec1 en *socio=ec1 devises étrangères.*socio=nil *socio=nil Jusqu'ici, toutefois, aucun autre pays*socio=ac n'a suivi cet exemple*socio=rien , et beaucoup ont même annoncé clairement leur intention de ne pas introduire de telles restrictions*socio=et. L'an*socio=rien dernier*socio=rien , les efforts unilatéraux (autonomes*socio=uv2) de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 se sont généralement poursuivis - y compris dans la plupart*socio=rien des *socio=ac pays asiatiques en*socio=nil crise*socio=uv2 *socio=nil - et plusieurs avancées majeures*socio=rien ont été*socio=rien enregistrées dans la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 multilatéral et de services*socio=ec1 sur*socio=rien une base*socio=rien NPF*socio=et. Toutefois, les processus*socio=te d'intégration*socio=ec2 régionale*socio=te se sont aussi accélérés et intensifiés. À cet égard*socio=rien , il *socio=rien est important *socio=nil que le principe*socio=ec2 multilatéral non-discrimination*socio=uv3 continue*socio=rien à sous-tendre les politiques_commerciales*socio=et internationales*socio=te. Dans ce chapitre*socio=rien , nous essaierons d'abord*socio=rien d'illustrer l'évolution*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et en présentant les *socio=rien faits nouveaux *socio=nil survenus au sein*socio=rien du système*socio=rien de l'OMC*socio=ac ainsi que les nouvelles*socio=rien tendances*socio=ec2 enregistrées dans certains Membres*socio=ac de l'organisation_mondiale_du_commerce*socio=ac, sur*socio=rien la base*socio=rien des examens*socio=ec2 de politique_commerciale*socio=ec1 effectués depuis le *socio=rien dernier rapport *socio=nil annuel'; nous examinerons ensuite les effets*socio=rien de la crise*socio=uv2 asiatique*socio=ac sur*socio=rien les politiques_commerciales*socio=et; enfin, nous verrons comment les accords*socio=et régionaux*socio=te ont évolué et quelles conséquences*socio=rien ils ont (et quels défis ils entraînent) pour le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral Évolution*socio=rien du commerce*socio=ec1 et des politiques_commerciales*socio=et. Le Secrétariat*socio=ac a noté à plusieurs reprises qu'il y avait eu de profonds*socio=rien changements*socio=uv3 dans l'attitude des Membres*socio=ac à l'égard*socio=rien du commerce*socio=ec1 et des politiques_commerciales*socio=et, avec davantage d'importance*socio=rien accordée aux marchés*socio=ec1 et un*socio=rien recours*socio=ec1 plus fréquent*socio=rien aux droits*socio=uv1 de douane*socio=ac - plutôt qu'aux mesures*socio=et quantitatives - comme instruments de protection*socio=et. À la suite*socio=rien des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac, les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac ont massivement remplacé les restrictions*socio=et quantitatives sur*socio=rien les produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 et on assiste actuellement à une réduction*socio=ec2 ou à une élimination*socio=ec2 progressive*socio=rien des *socio=rien principaux obstacles non*socio=nil tarifaires*socio=et *socio=nil dans de *socio=rien nombreux secteurs du*socio=nil commerce*socio=ec1;*socio=nil le*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil services*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil intégré dans le système*socio=rien multilatéral ont été*socio=rien progressivement soumis aux disciplines*socio=rien multilatérales*socio=et; les *socio=ec2 examens réguliers des*socio=nil politiques_commerciales*socio=et des*socio=nil Membres*socio=ac *socio=nil de l'OMC*socio=ac ont introduit plus de transparence*socio=uv3 dans le système*socio=rien commercial*socio=ec1 et le mécanisme*socio=et amélioré de règlement des différends*socio=uv2 a montré son efficacité*socio=uv3. *{p.27} Les réformes*socio=et de la politique_commerciale*socio=ec1 produisent évidemment les *socio=rien meilleurs résultats dans*socio=nil certaines conditions*socio=ec1 bien définies,*socio=nil à*socio=nil savoir:*socio=nil *socio=nil - des politiques*socio=et à long_terme*socio=te stables*socio=uv4 (y compris les politiques*socio=et macro-économiques et structurelles) donnant aux *socio=rien différents secteurs d'*socio=nil activité le*socio=nil temps *socio=nil de s'adapter*socio=rien à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et permettant d'avoir à la fois*socio=rien une plus grande*socio=rien transparence*socio=uv3 et *socio=rien un meilleur contrôle*socio=uv3;*socio=nil l'*socio=nil absence d'*socio=nil exceptions susceptibles *socio=nil d'entraîner des dérapages*socio=uv4 politiques*socio=et majeurs*socio=rien ; le comblement des brèches pouvant laisser la porte*socio=rien ouverte*socio=uv4 à de *socio=rien nouvelles formes de*socio=nil protection*socio=et;*socio=nil -*socio=nil un cadre clair et*socio=nil transparent*socio=uv4 *socio=nil pour l'élaboration et le contrôle*socio=uv3 des politiques*socio=et; et des processus*socio=te de libéralisation*socio=et et de *socio=et déréglementation unilatérale,*socio=nil régionale*socio=te et*socio=nil multilatérale *socio=nil se renforçant mutuellement. Un*socio=rien autre élément*socio=rien essentiel*socio=uv4 qu'il faut ajouter à ces conditions*socio=ec1 est*socio=rien la non-discrimination*socio=uv3 entre les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4, d'une part*socio=rien , et entre les fournisseurs*socio=ac et investisseurs*socio=ac nationaux*socio=te et étrangers*socio=uv4, d'autre part*socio=rien , conformément aux principes*socio=ec2 de la nation_la_plus_favorisée*socio=et et du traitement*socio=rien national*socio=te reconnus par l'OMC*socio=ac. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil les*socio=nil Membres*socio=ac *socio=nil de l'OMC*socio=ac ont continué, l'an*socio=rien dernier*socio=rien , à libéraliser leur commerce*socio=ec1 au même rythme*socio=rien que les *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil Les engagements pris dans le cadre*socio=rien de l'OMC*socio=ac sont généralement respectés; les procédures*socio=et de règlement des différends*socio=uv2 remplissent leur rôle*socio=rien ; et la surveillance*socio=et régulière*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et par le truchement du mécanisme*socio=et d'examen*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et s'avère *socio=rien un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil d'assurer une pression*socio=ec2 par les pairs*socio=rien et d'accroître la transparence*socio=uv3. A la suite*socio=rien des négociations*socio=et du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, le processus*socio=te de *socio=et libéralisation multilatérale du*socio=nil commerce*socio=ec1 de*socio=nil marchandises*socio=ec1 *socio=nil et de services*socio=ec1 sur*socio=rien une *socio=rien base sectorielle s'*socio=nil est *socio=nil poursuivi. De nouveaux*socio=rien engagements concernant les marchandises*socio=ec1 ont été*socio=rien pris par 44 participants*socio=ac, y compris deux non-membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac, dans la Déclaration de l'OMC*socio=ac sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien des technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien (ATI). En ce qui concerne les services*socio=ec1, des engagements ont également été*socio=rien pris par 70 Membres*socio=ac dans le cadre*socio=rien de l'Accord*socio=et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et par 78 Membres*socio=ac dans le cadre*socio=rien de l'Accord*socio=et sur*socio=rien les services*socio=ec1 de télécommunication*socio=ec1. En outre, 22 Membres*socio=ac ont pris de nouveaux*socio=rien engagements Il zéro*socio=rien pour zéro*socio=rien " pour toute une gamme*socio=rien de produits*socio=rien pharmaceutiques*socio=ec1. Ces accords*socio=et ont étendu la portée*socio=rien des engagements pris dans le cadre*socio=rien des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac et permettront d'accroître notablement*socio=rien le commerce*socio=ec1 en franchise de droits*socio=uv1 pour les produits*socio=rien industriels*socio=ec1 ainsi que les échanges*socio=ec1 libéralisés dans deux *socio=rien importants secteurs de*socio=nil services*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En outre, l'" intégration*socio=ec2" du secteur*socio=rien des textiles*socio=ec1 et du vêtement*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de l'Accord*socio=et sur*socio=rien les textiles*socio=ec1 et les vêtements*socio=ec1 s'est*socio=rien poursuivie, avec le commencement*socio=rien de la deuxième*socio=rien étape*socio=te au 1janvier 1998. Au cours*socio=rien des deux premières*socio=rien étapes*socio=te, 33 % des importations*socio=ec1 totales*socio=rien de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1 des Membres*socio=ac ont déjà été*socio=rien mises pleinement en conformité avec les règles*socio=et du GATT*socio=et de 1994; lorsque les produits*socio=rien "intégrés" étaient soumis à des contingents*socio=ec2, ceux-ci ont été*socio=rien supprimés. La troisième*socio=rien étape*socio=te du processus*socio=te d'intégration*socio=ec2 prévu par l'Accord*socio=et, qui portera sur*socio=rien 51 % du *socio=rien volume total des*socio=nil importations*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil commencera le 1er janvier*socio=rien 2002, tous les *socio=rien produits restants devant être *socio=nil pleinement intégrés d'ici au 31 décembre*socio=rien 2004, date à laquelle l'Accord*socio=et arrivera à expiration*socio=rien . Les contingents*socio=ec2 restants*socio=rien , appliqués par le Canada*socio=ac, l'union_européenne*socio=et, la Norvège*socio=ac et les États-unis*socio=ac, ont aussi été*socio=rien accrus progressivement au début*socio=rien de chacune des deux premières*socio=rien étapes*socio=te. La Norvège*socio=ac éliminera pratiquement toutes ses restrictions*socio=et restantes d'ici à la fin*socio=rien 1998. Le recours*socio=ec1 au mécanisme de sauvegarde*socio=et transitoire prévu par l'Accord*socio=et a été*socio=rien beaucoup moins fréquent*socio=rien - deux fois*socio=rien entre janvier*socio=rien et juillet*socio=rien 1998 (par la Colombie*socio=ac) et deux fois*socio=rien en 1997 (par les États-unis*socio=ac), contre huit fois*socio=rien en 1996 (sept fois*socio=rien par le Brésil*socio=ac et une fois*socio=rien par les États-unis*socio=ac) et 24 fois*socio=rien en 1995 (par les États-unis*socio=ac). Ces nouveaux*socio=rien engagements, auxquels il faut ajouter la conversion*socio=ec2 en droits*socio=uv1 de douane*socio=ac des mesures*socio=et non tarifaires*socio=et applicables*socio=rien aux produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 à la suite*socio=rien des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac et la *socio=rien généralisation progressive des*socio=nil réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et *socio=nil pour les produits*socio=rien industriels*socio=ec1, ont eu pour effet*socio=rien de réduire de *socio=rien manière spectaculaire la*socio=nil portée des*socio=nil restrictions*socio=et *socio=nil quantitatives appliquées par les pays_industrialisés*socio=ac et de faire baisser régulièrement le *socio=rien niveau moyen des*socio=nil droits*socio=uv1 de*socio=nil douane*socio=ac applicables aux*socio=nil produits *socio=nil manufacturés. Toutefois, ces droits*socio=uv1 demeurent généralement supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien pour les textiles*socio=ec1, les vêtements*socio=ec1 et les chaussures*socio=ec1 et, s'agissant des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 et agro-industriels, la "tarification*socio=et" - tout en permettant d'assurer plus de transparence*socio=uv3 et de clarté*socio=rien - s'est*socio=rien souvent traduite par l'application*socio=rien de droits*socio=uv1 très élevés*socio=uv4. *{p.28} quantitatives, licences*socio=et d'importation*socio=ec1, etc.) appliquées par ces pays*socio=ac, même si certains d'entre eux ont maintenu leur régime*socio=et de licences*socio=et non automatiques*socio=rien pour *socio=rien un nombre *socio=nil restreint mais encore non négligeable*socio=rien de lignes*socio=rien tarifaires*socio=et. La proportion*socio=rien des droits*socio=uv1 "consolidés" a beaucoup augmenté à la suite*socio=rien des négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac (la majorité*socio=rien des pays_en_développement*socio=ac maintenant toutefois des *socio=rien écarts importants *socio=nil entre les "taux*socio=rien plafonds*socio=ec1" consolidés et les taux*socio=rien effectivement appliqués, ce qui leur donne une certaine*socio=rien marge de manoeuvre*socio=rien pour augmenter leurs droits*socio=uv1 de douane*socio=ac sans enfreindre les règles*socio=et de l'OMC*socio=ac). Certains Membres*socio=ac en développement*socio=uv3 mettent aussi davantage l'accent*socio=rien sur*socio=rien les mesures*socio=et de sauvegarde*socio=et ou les procédures*socio=et antidumping, y compris les mécanismes*socio=rien de prix*socio=ec1 de référence*socio=rien comme on le verra plus loin*socio=rien ; toutefois, le recours*socio=ec1 à ces mesures*socio=et n'a pas, dans l'ensemble*socio=rien , entravé le mouvement*socio=ec2 général*socio=rien de libéralisation*socio=et. Mais, étant donné que l'application*socio=rien de mesures*socio=et de sauvegarde*socio=et ou de mesures*socio=et antidumping et compensatoires*socio=et tend généralement à diminuer dans les périodes*socio=te de croissance_économique*socio=ec1 et à augmenter dans les périodes*socio=te de stagnation*socio=ec2 ou de récession*socio=ec2, il faudra surveiller de près l'utilisation*socio=rien de ces types de mesures*socio=et par tous les Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac l'an*socio=rien prochain*socio=rien . Les analyses*socio=rien effectuées par l'Organe d'examen*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et ont confirmé que grâce*socio=rien aux effets*socio=rien conjugués de la *socio=et libéralisation multilatérale *socio=nil menée dans le cadre*socio=rien du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac et des négociations*socio=et sectorielles*socio=rien qui ont suivi, des accords*socio=et régionaux*socio=te, dont certaines*socio=rien dispositions pourraient être*socio=rien étendues sur*socio=rien une base*socio=rien NPF*socio=et et des réformes*socio=et commerciales*socio=ec1 entreprises*socio=ac de manière*socio=rien autonome (quelquefois sous l'égide*socio=rien du FMI*socio=ac et/ou de la banque_mondiale*socio=ac), le processus*socio=te d'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 avait pu se poursuivre et, qu'en dehors de quelques *socio=rien petits écarts,*socio=nil aucun*socio=nil renversement majeur de*socio=nil tendance*socio=ec2 *socio=nil n'était à noter. Les examens*socio=ec2 ont aussi souligné l'opportunité*socio=uv3 de mener de pair*socio=rien libéralisation*socio=et extérieure*socio=te et déréglementation*socio=et interne*socio=te, afin que les avantages*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 extérieure*socio=te se répercutent sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. En dehors des *socio=rien domaines traditionnels *socio=nil de la politique_commerciale*socio=ec1, comme les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac ou les mesures*socio=et aux frontières*socio=te, ces examens*socio=ec2 ont donc porté sur*socio=rien des sujets*socio=rien tels que la privatisation*socio=et ou la rupture du monopole*socio=ec1 des entreprises*socio=ac d'État*socio=ac, y compris les fournisseurs*socio=ac de services*socio=ec1 et les offices*socio=rien de commercialisation*socio=ec1, etc.; les conditions*socio=ec1 de la concurrence*socio=ec1 dans les marchés*socio=ec1 publics*socio=et (que les Membres*socio=ac examinés soient ou non parties*socio=rien à l'accord*socio=et plurilatéral pertinent*socio=rien ) ou encore la structure*socio=ec1 des taxes*socio=et intérieures*socio=te sur*socio=rien les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 ou les incitations*socio=uv3 à l'exportation*socio=ec1 ou à l'investissement*socio=ec1. Ils ont aussi montré que dans certains cas*socio=rien (notamment dans le domaine*socio=rien des *socio=ec1 services financiers)*socio=nil ,*socio=nil une*socio=nil réglementation*socio=et plus*socio=nil efficace*socio=uv4 serait*socio=nil nécessaire*socio=rien *socio=nil afin d'assurer plus de stabilité*socio=uv3 pour le commerce*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1. Beaucoup de ces points*socio=rien sont illustrés par les examens*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et de l'union_européenne*socio=et et du Japon*socio=ac effectués respectivement en 1997 et au début*socio=rien de 1998. Les politiques*socio=et menées par ces puissances*socio=et économiques*socio=ec1 qui comptent pour près de 50 % du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en valeur*socio=ec1 ont indéniablement des *socio=rien effets importants sur la*socio=nil situation du*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil et les politiques_commerciales*socio=et des autres pays*socio=ac. L'examen*socio=ec2 de la politique_commerciale*socio=ec1 de l'union_européenne*socio=et (EU) en décembre*socio=rien 1997 a montré que la création du marché_unique*socio=ec1 avait eu des effets*socio=rien très positifs*socio=uv4 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des Membres*socio=ac en créant un*socio=rien environnement*socio=et à la fois*socio=rien plus sûr*socio=rien et plus stable*socio=uv4 pour les échanges*socio=ec1. Les pays*socio=ac tiers ont bénéficié de l'abaissement*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac sur*socio=rien une base*socio=rien NPF*socio=et dans le cadre*socio=rien des concessions*socio=uv1 du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, de l'Accord*socio=et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien des technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien (ATI), ou d'autres concessions*socio=uv1 "zéro*socio=rien pour zéro*socio=rien " sur*socio=rien des produits*socio=rien tels que les produits*socio=rien pharmaceutiques*socio=ec1, de la libéralisation*socio=et des *socio=ec1 services financiers *socio=nil et de télécommunication*socio=ec1, et de l'harmonisation*socio=uv3 interne*socio=te des normes*socio=et industrielles*socio=ec1 et, de *socio=et santé publique.*socio=nil *socio=nil Toutefois, l'importance*socio=rien de l'union_européenne*socio=et dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te rend les autres Membres*socio=ac encore plus sensibles*socio=rien aux aspects*socio=rien de sa politique*socio=et qui sont susceptibles*socio=rien de fausser les échanges*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi des préoccupations*socio=uv4 ont été*socio=rien exprimées concernant l'expansion*socio=ec2 du réseau*socio=rien d'accords*socio=et préférentiels*socio=et, qui conduit à la création d'une zone*socio=te préférentielle toujours plus large*socio=rien avec des règles*socio=et d'origine*socio=rien de plus en plus harmonisées et "cumulatives*socio=rien ", la persistance*socio=ec2 de restrictions*socio=et et de traitements*socio=rien très différenciés dans le secteur*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 et la *socio=rien vaste panoplie d'*socio=nil aides*socio=uv1 nationales*socio=te et*socio=nil communautaires*socio=ac *socio=nil à l'industrie*socio=ec1. Le développement*socio=uv3 du réseau*socio=rien européen*socio=ac d'accords*socio=et régionaux*socio=te et ses *socio=rien effets sur *socio=nil la création ou le détournement de courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 ont également été*socio=rien évoqués dans les examens*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et de Chypre et de la Hongrie*socio=ac. L'examen*socio=ec2 de la politique_commerciale*socio=ec1 du Japon*socio=ac en février*socio=rien 1998 - intervenant*socio=rien dans une période*socio=te de stagnation*socio=ec2 et de récession*socio=ec2 latente*socio=rien aggravée par la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 en Asie*socio=ac (et y contribuant à son tour*socio=rien ) - a fait*socio=rien planer de sérieux*socio=uv4 doutes sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 des mesures*socio=et de stimulation*socio=rien économique*socio=ec1 mises en oeuvre*socio=rien et a fait*socio=rien ressortir les *socio=rien liens existant *socio=nil entre les réformes*socio=et macro-économiques et structurelles, la réglementation*socio=et et la stimulation*socio=rien des marchés*socio=ec1. L'Organe d'examen*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et a clairement souligné les dangers*socio=uv1 qu'une stagnation*socio=ec2 durable*socio=uv4 au Japon*socio=ac ferait courir à l'économie*socio=ec1 asiatique*socio=ac et mondiale*socio=te, et a insisté sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de stimuler l'économie*socio=ec1 par des *socio=et réformes budgétaires *socio=nil et structurelles et de poursuivre les efforts internes*socio=te de déréglementation*socio=et et de réforme*socio=et, notamment dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, pour accompagner la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et soutenir les autres actions*socio=rien . *{p.29} D'un*socio=rien autre côté*socio=rien , l'Organe a reconnu que le Japon*socio=ac, comme l'union_européenne*socio=et et de nombreux*socio=rien autres Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac, avait continué à libéraliser son commerce*socio=ec1 sur*socio=rien une base*socio=rien NPF*socio=et dans le cadre*socio=rien des concessions*socio=uv1 découlant du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, de l'ATI et d'autres *socio=rien initiatives sectorielles;*socio=nil de*socio=nil fait,*socio=nil le*socio=nil Japon*socio=ac *socio=nil s'était engagé, au titre*socio=rien des dispositions de l'APEC, à appliquer les concessions*socio=uv1 *socio=rien définies lors du*socio=nil Cycle*socio=te d'*socio=nil Uruguay*socio=ac *socio=nil jusqu'à deux ans*socio=rien plus tôt que prévu. La crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 asiatique*socio=ac a aussi été*socio=rien au coeur de l'examen*socio=ec2 de la politique_commerciale*socio=ec1 de la Malaisie*socio=ac en décembre*socio=rien 1997, et occupera également une *socio=rien place centrale *socio=nil dans les examens*socio=ec2 de l'Indonésie*socio=ac et de *socio=ac Hong Kong,*socio=nil Chine *socio=nil qui doivent avoir lieu*socio=rien à l'automne*socio=rien 1998. Lorsque sa situation*socio=rien a été*socio=rien examinée, la Malaisie*socio=ac venait juste*socio=rien d'annoncer, dans le cadre*socio=rien de son budget*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien 1998, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil sélectives visant à réduire ses importations*socio=ec1 et à accroître ses exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1. Ces mesures*socio=et comprenaient des augmentations des droits*socio=uv1 d'importation*socio=ec1 sur*socio=rien certains biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1, y compris les voitures*socio=rien et divers biens*socio=ec1 durables*socio=uv4, ainsi que sur*socio=rien les matériaux*socio=ec1 de construction*socio=ec1 et les engins de chantier*socio=rien ; les importations*socio=ec1 de ces engins allaient également être*socio=rien soumises à des autorisations gouvernementales*socio=et, lesquelles seraient accordées uniquement*socio=rien s'il n'était pas possible*socio=rien de se procurer ces machines*socio=ec1 *socio=rien sur place.*socio=nil *socio=nil Les augmentations sélectives de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac restaient dans les limites des "plafonds*socio=ec1 consolidés" autorisés par l'OMC*socio=ac. Lorsque ce point*socio=rien a été*socio=rien discuté, une nette*socio=rien divergence*socio=uv1 de *socio=rien vues est *socio=nil apparue entre les Membres*socio=ac qui estimaient que l'imposition*socio=et de toute mesure*socio=rien de restriction*socio=et des échanges*socio=ec1 donnait un*socio=rien Il *socio=rien mauvais signal"*socio=nil *socio=nil aux négociants et aux investisseurs*socio=ac et ceux qui pensaient que le système*socio=rien du GATT*socio=et devait offrir un*socio=rien environnement*socio=et souple*socio=uv4 et apporter un*socio=rien soutien*socio=uv3 aux Membres*socio=ac confrontés à des difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 à la suite*socio=rien de facteurs*socio=rien indépendants*socio=et de leur volonté. Plus récemment, en septembre*socio=rien 1998, la Malaisie*socio=ac a introduit toute une série de mesures*socio=et de contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien , dans le but*socio=rien déclaré de protéger son économie*socio=ec1 contre la *socio=ec1 spéculation monétaire *socio=nil et la "contagion" extérieure*socio=te. Ces mesures*socio=et concernent essentiellement le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 mais comprennent aussi une disposition imposant de régler toutes les exportations*socio=ec1 et importations*socio=ec1 en devises*socio=ec1. Dans d'autres examens*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et, l'OEPC s'est*socio=rien appliqué à faire ressortir les *socio=rien liens existant *socio=nil entre des politiques*socio=et macro-économiques stables*socio=uv4 et la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et la croissance_économique*socio=ec1 et à montrer le rôle*socio=rien joué par la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et la déréglementation*socio=et dans les programmes*socio=et de réforme*socio=et structurelle*socio=ec2. Ainsi par exemple*socio=rien : - Dans l'examen*socio=ec2 de la politique_commerciale*socio=ec1 du Mexique*socio=ac, l'accent*socio=rien a été*socio=rien mis sur*socio=rien les avantages*socio=rien d'une *socio=et politique budgétaire et*socio=nil monétaire*socio=ec1 stable*socio=uv4 *socio=nil qui avait aidé le pays*socio=ac à surmonter la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 de 1995 (lors*socio=rien de cette crise*socio=uv2, il n'y avait pas eu non plus de réorientation*socio=et majeure*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1, même si des augmentations de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac avaient été*socio=rien introduites en 1995 sur*socio=rien les textiles*socio=ec1, les vêtements*socio=ec1 et les chaussures*socio=ec1); sur*socio=rien la *socio=et libéralisation NPF *socio=nil de 1 200 lignes*socio=rien tarifaires*socio=et concernant certains composants*socio=rien et machines*socio=ec1; et sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 d'intégrer davantage les "maquiladoras", ces industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 travaillant pour l'exportation*socio=ec1, dans l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te. - Plus récemment, en 1998, le Mexique*socio=ac a renforcé son arsenal de mesures*socio=et sélectives contre les pratiques_commerciales*socio=et "déloyales*socio=uv2" en introduisant *socio=rien un système *socio=nil d'inspection des prix*socio=ec1 et de contrôle*socio=uv3 à posteriori pour les importations*socio=ec1 d'articles*socio=rien provenant de pays*socio=ac pour lesquels il pouvait exister des présomptions de pratiques_commerciales*socio=et déloyales*socio=uv2 ou de sousfacturation; *socio=rien un système de*socio=nil préavis *socio=nil pour les importations*socio=ec1 de textiles*socio=ec1, de vêtements*socio=ec1, de *socio=rien produits chimiques,*socio=nil d'*socio=nil acier*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de bicyclettes, de produits*socio=rien en céramique, de chaussures*socio=ec1, de verrerie et de bois*socio=rien d'oeuvre*socio=rien ; et une *socio=rien prescription technique sur l'*socio=nil étiquetage permanent *socio=nil de toutes les chaussures*socio=ec1 importées. Des bureaux*socio=rien douaniers*socio=et spéciaux*socio=rien pour les chaussures*socio=ec1 ont par *socio=rien ailleurs été *socio=nil établis. - Le Chili*socio=ac a été*socio=rien félicité pour sa croissance_économique*socio=ec1 remarquable*socio=rien qui s'accompagne d'une plus grande*socio=rien justice_sociale*socio=et et d'une réduction*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 et de l'inflation*socio=ec2. Ayant présents*socio=rien à l'esprit*socio=rien les causes*socio=rien et les effets*socio=rien de la crise*socio=uv2 asiatique*socio=ac, les Membres*socio=ac ont aussi reconnu que le système*socio=rien chilien de dépôt*socio=ec1 obligatoire*socio=uv2 pour les investissements*socio=ec1 de portefeuille*socio=ec1 à court_terme*socio=te pourrait constituer une mesure*socio=rien de stabilisation*socio=et économique*socio=ec1 utile*socio=uv4 dont les autres pays*socio=ac pourraient s'inspirer. - En septembre*socio=rien 1998, la Chambre des représentants chilienne a adopté un*socio=rien projet_de_loi*socio=et tendant à ramener le taux*socio=rien de droit*socio=uv1 uniforme*socio=uv4 appliqué par le Chili*socio=ac de 11 à 6 % entre 1999 et 2003. Cette mesure*socio=rien permettra de réduire l'écart*socio=rien existant*socio=rien actuellement, pour ce qui est*socio=rien des conditions*socio=ec1 d'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 chilien, entre les bénéficiaires*socio=ac du traitement*socio=rien NPF*socio=et et les partenaires*socio=ac de la zone*socio=te de libre-échange*socio=et (les taux*socio=rien de droits*socio=uv1 NPF*socio=et du Chili*socio=ac sont actuellement consolidés à 35 %). - Les réformes*socio=et économiques*socio=ec1 de l'Inde*socio=ac, et leur contribution*socio=uv1 à une croissance_économique*socio=ec1 saine*socio=uv2, ont été*socio=rien saluées. L'OEPC s'est*socio=rien félicité des importantes*socio=rien *socio=et réformes tarifaires entreprises*socio=ac *socio=nil par ce pays*socio=ac de la réduction*socio=ec2 commune du nombre*socio=rien de produits*socio=rien soumis à des mesures*socio=et d'importation*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 (dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et de *socio=rien suppression progressive *socio=nil de ces restrictions*socio=et convenu avec la plupart*socio=rien de ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1) tout en notant que les licences*socio=et d'importation*socio=ec1 continuaient à viser surtout les biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1. *{p.30} L'accent*socio=rien mis sur*socio=rien la promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 dans la politique_commerciale*socio=ec1 de l'Inde*socio=ac a suscité des interrogations et la nécessité*socio=uv1 d'accompagner la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 d'une déréglementation*socio=et interne*socio=te a été*socio=rien soulignée. Depuis l'examen*socio=ec2, *socio=rien un nouveau *socio=nil pas a été*socio=rien franchi dans la protection*socio=et intérieure*socio=te et la promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 avec l'introduction*socio=rien dans le budget*socio=ec1 de 1998 d'un*socio=rien "droit*socio=uv1 *socio=rien additionnel spécial"*socio=nil *socio=nil de 4 %, sauf pour les intrants utilisés pour la production*socio=ec1 de produits*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Bien*socio=rien que l'objectif*socio=uv4 déclaré du gouvernement*socio=ac soit toujours d'aligner les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac de l'Inde*socio=ac sur*socio=rien les taux*socio=rien moyens*socio=ec1 de l'ANASE d'ici à l'an*socio=rien 2000, ces droits*socio=uv1 restent dans l'ensemble*socio=rien très élevés*socio=uv4. L'Inde*socio=ac a récemment annoncé qu'elle supprimerait les restrictions*socio=et quantitatives sur*socio=rien 2 000 produits*socio=rien pour les pays_membres*socio=ac de l'Association sudasiatique de coopération*socio=uv1 régionale*socio=te (ASACR) à partir du 1 août*socio=rien 1998. La crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 asiatique*socio=ac et le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral Les répercussions*socio=ec2 de la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 asiatique*socio=ac, qui a démarré à la mi-1997, ont commencé à se faire sentir sur*socio=rien les *socio=ec1 flux commerciaux au*socio=nil début*socio=rien *socio=nil de 1998. Dans toutes les estimations*socio=ec2 internationales*socio=te faites depuis le commencement*socio=rien de la crise*socio=uv2, on a eu tendance*socio=ec2 à sous-estimer l'ampleur*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de la croissance_économique*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1. Il *socio=rien est clair *socio=nil maintenant qu'avec une réduction*socio=ec2 substantielle*socio=rien de la croissance_économique*socio=ec1 mondiale*socio=te, il faut s'attendre à une baisse*socio=ec2 généralisée de la valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 EU du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en 1998, résultant*socio=rien de l'effondrement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 asiatiques*socio=ac et du *socio=rien fléchissement général des*socio=nil prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et d'autres matières_premières*socio=ec1. Le ralentissement*socio=ec2 sera plus marqué dans certaines*socio=rien régions*socio=te du monde*socio=te que dans d'autres, en_particulier*socio=rien dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil Asie *socio=nil et le Pacifique*socio=te, l'amérique_du_nord*socio=ac, le Moyen-orient*socio=ac et d'autres régions*socio=te productrices*socio=ac de produits*socio=rien de base*socio=rien ", reflétant la répartition*socio=uv3 géographique*socio=te du commerce*socio=ec1 asiatique*socio=ac. . Les effets*socio=rien de la crise*socio=uv2 sont bien*socio=rien entendu les plus graves*socio=rien dans les économies*socio=ec1 asiatiques*socio=ac elles-mêmes, celles que l'on avait coutume d'appeler les "tigres" d'Asie*socio=ac. Certaines*socio=rien d'entre elles, comme l'Indonésie*socio=ac et la République*socio=ac de Corée*socio=ac, connaissent une très grave*socio=rien récession*socio=ec2. Ainsi, en Indonésie*socio=ac, le taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 a chuté de 23 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien entre 1996 et 1998, et des millions*socio=rien d'employés*socio=ac se retrouvent au chômage*socio=ec1 (tableau*socio=rien III.1). La crise*socio=uv2 dans les anciens*socio=rien "tigres" asiatiques*socio=ac a été*socio=rien exacerbée par le nouveau*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 et l'atonie de la demande*socio=ec1 au Japon*socio=ac. Les effets*socio=rien de la crise*socio=uv2 commencent également à se faire sentir dans les pays*socio=ac voisins*socio=rien ; ainsi, on estime*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 du PIB*socio=ec1 en Chine*socio=ac (qui, avec sa monnaie*socio=ec1 non convertible, est*socio=rien largement protégée*socio=rien contre les attaques*socio=rien spéculatives*socio=ec2) s'est*socio=rien ralenti, tombant à 5,5 %; le PIB*socio=ec1 de *socio=ac Hong Kong,*socio=nil Chine *socio=nil devrait diminuer de 5 % en 1998 et les autorités*socio=et ont dû prendre des mesures*socio=et énergiques*socio=ec1 pour maintenir la "parité" entre le dollar*socio=ec1 de Hong-kong*socio=ac et le dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. *{p.31} Le gouvernement*socio=ac australien prévoit quant à lui un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 d'environ 1 % à la suite*socio=rien de la crise*socio=uv2. Même l'économie*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, qui progressait antérieurement à des taux*socio=rien de plus de 3 à 4 % par an*socio=rien , s'est*socio=rien sensiblement ralentie au second*socio=rien trimestre*socio=te de 1998 avec une diminution*socio=ec2 de la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 aux deux premiers*socio=rien trimestres*socio=te qui a obligé à revoir à la baisse*socio=ec2 les prévisions*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien . Cette évolution*socio=rien n'est*socio=rien pas surprenante*socio=rien . La combinaison*socio=rien d'une croissance_économique*socio=ec1 rapide*socio=rien et d'une intégration*socio=ec2 croissante*socio=rien entre les économies*socio=ec1 asiatiques*socio=ac, avec notamment l'établissement*socio=rien de *socio=rien liens étroits *socio=nil avec le Japon*socio=ac, avait permis, depuis la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, une profonde*socio=rien transformation*socio=ec2 économique*socio=ec1 soutenue par le processus*socio=te de mondialisation*socio=te et par l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te, d'abord*socio=rien en provenance*socio=rien du Japon*socio=ac, mais aussi par la suite*socio=rien en provenance*socio=rien des États-unis*socio=ac, d'Europe*socio=ac, d'Australie*socio=ac et des marchés*socio=ec1 en développement*socio=uv3 d'Asie*socio=ac eux-mêmes. Les économies*socio=ec1 asiatiques*socio=ac ont renforcé leurs liens*socio=rien avec les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te, occupant notamment une *socio=rien place grandissante *socio=nil dans le commerce*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 régional*socio=te: le rapport*socio=rien entre la croissance*socio=uv3 de leur commerce*socio=ec1 et celle de leur PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien amélioré et leur part*socio=rien dans les échanges*socio=ec1 intrasectoriels s'est*socio=rien accrue. Cela s'est*socio=rien accompagné d'un*socio=rien *socio=rien degré croissant d'*socio=nil intégration*socio=ec2 financière*socio=ec1 *socio=nil et d'une augmentation *socio=ec1 flux financiers.*socio=nil *socio=nil On pouvait donc s'attendre à ce que toute évolution*socio=rien positive*socio=uv4 ou négative*socio=rien dans une quelconque des économies*socio=ec1 asiatiques*socio=ac ait des répercussions*socio=ec2 *socio=rien importantes sur *socio=nil les autres pays*socio=ac de la région*socio=te ainsi que sur*socio=rien leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Réaction du *socio=rien système multilatéral uv2*socio=nil asiatique*socio=ac.*socio=nil Une des conséquences *socio=nil de la crise*socio=uv2 asiatique*socio=ac a *socio=rien été une brusque*socio=nil modification *socio=nil de la compétitivité*socio=uv1 extérieure*socio=te apparente des*socio=rien exportations*socio=ec1 des*socio=rien pays*socio=ac concernés. Les*socio=rien flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 se sont*socio=rien inversés et*socio=rien il y a eu *socio=rien une forte dépréciation*socio=ec2 en termes réels*socio=ec2 des principales monnaies*socio=ec1 asiatiques*socio=ac par*socio=nil rapport au*socio=nil dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et aux monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac (graphique III.1*socio=nil ),*socio=nil *socio=nil ce qui a entraîné *socio=rien d'importants changements*socio=uv3 au*socio=nil niveau *socio=nil de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil de ces pays*socio=ac. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil leur*socio=nil commerce*socio=ec1 extérieur devenus*socio=nil moins déficitaires*socio=nil (ou*socio=nil plus*socio=nil excédentaires*socio=ec2) *socio=nil à la *socio=rien suite d'une forte diminution*socio=ec2 des importations*socio=ec1.*socio=nil Comme *socio=nil on pouvait s'y attendre*socio=rien , la dépréciation*socio=ec2 des*socio=rien monnaies*socio=ec1 a *socio=rien rendu dans un premier temps les*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil moins chères et les importations*socio=ec1 plus chères; toutefois, l'effet*socio=rien dopant de la dévaluation*socio=ec2 sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 a été*socio=rien quelque peu tempéré par les difficultés*socio=ec2 d'accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1 résultant*socio=rien de la crise*socio=uv2 du secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1 et par le fait*socio=rien que beaucoup d'exportations*socio=ec1 de l'Asie*socio=ac orientale*socio=et ont *socio=rien un fort *socio=nil contenu en produits*socio=rien importés. Un*socio=rien autre facteur*socio=rien qui a entravé la croissance*socio=uv3 en volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 est*socio=rien la faiblesse*socio=rien des infrastructures*socio=et (manque*socio=rien de conteneurs ou capacité*socio=uv3 de transport*socio=ec1 maritime insuffisante dus en partie*socio=rien à l'absence*socio=rien d'importations*socio=ec1). D'un*socio=rien autre côté*socio=rien , la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien exportés a profité aux consommateurs*socio=ac et soulagé les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil dans les grands*socio=rien *socio=ac pays importateurs *socio=nil comme les États-unis*socio=ac ou le Royaume-uni*socio=ac dont l'économie*socio=ec1 fonctionnait pratiquement à 100 % au début*socio=rien de 1998. *{p.32} Lorsque la crise*socio=uv2 asiatique*socio=ac a éclaté, on a craint que le ralentissement*socio=ec2 qu'elle engendrerait dans les pays*socio=ac directement touchés n'entraîne un*socio=rien regain*socio=ec2 de protectionnisme*socio=et. Toutefois, plus d'un*socio=rien *socio=rien an après le*socio=nil début *socio=nil de la crise*socio=uv2, cela ne semble toujours pas être*socio=rien le cas*socio=rien , ni dans les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac du Sud-est directement affectés, ni dans d'autres pays*socio=ac qui importent de cette région*socio=te. Bien*socio=rien au contraire*socio=rien , la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Asie*socio=ac ont accepté, soit unilatéralement dans le cadre*socio=rien de programmes*socio=et d'ajustement*socio=et patronnés par le FMI*socio=ac, soit à la suite*socio=rien des récentes*socio=rien négociations*socio=et sectorielles*socio=rien menées au sein*socio=rien de l'OMC*socio=ac et de l'APEC, de libéraliser de *socio=rien façon substantielle leur*socio=nil politique_commerciale*socio=ec1 *socio=nil et d'investissement*socio=ec1 et se sont même engagés à aller encore plus loin*socio=rien dans cette voie*socio=rien . L'Indonésie*socio=ac, le Membre*socio=ac de l'OMC*socio=ac le plus durement touché par la crise*socio=uv2, est*socio=rien aussi le pays*socio=ac qui a entrepris de libéraliser le plus son commerce*socio=ec1. Elle a amélioré ses engagements concernant les *socio=ec1 services financiers au*socio=nil sein*socio=rien *socio=nil de l'OMC*socio=ac et a introduit toute une série de mesures*socio=et commerciales*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien du programme*socio=et convenu avec le FMI*socio=ac. Cette série de mesures*socio=et comprend, notamment, la libéralisation*socio=et de l'agriculture*socio=ec1, l'élimination*socio=ec2 de pratiquement tous les obstacles*socio=rien non tarifaires*socio=et au commerce*socio=ec1, la suppression*socio=rien des restrictions*socio=et à l'exportation*socio=ec1 et la libéralisation*socio=et de l'investissement*socio=ec1. Si ces réformes*socio=et sont mises en oeuvre*socio=rien selon le calendrier*socio=et prévu, l'Indonésie*socio=ac aura l'un*socio=rien des régimes*socio=et de politique_commerciale*socio=ec1 les plus libéraux*socio=et de tous les pays_en_développement*socio=ac d'ici à la fin*socio=rien du siècle*socio=rien . La République*socio=ac de Corée*socio=ac s'est*socio=rien engagée à supprimer toutes ses conditions*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 pour l'obtention*socio=rien de licences*socio=et d'importation*socio=ec1 sur*socio=rien 113 lignes*socio=rien tarifaires*socio=et, à améliorer la transparence*socio=uv3 de ses procédures*socio=et de certification des importations*socio=ec1, à fixer un*socio=rien calendrier*socio=et pour la *socio=rien suppression progressive de*socio=nil certaines subventions*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1, à éliminer le programme*socio=et discriminatoire*socio=uv2 de "diversification*socio=ec2 des importations*socio=ec1" et à libéraliser de *socio=rien manière substantielle l'*socio=nil investissement_étranger_direct*socio=ec1.*socio=nil *{p.33} La*socio=nil Corée*socio=ac *socio=nil a aussi pris de nouveaux*socio=rien engagements importants*socio=rien dans le cadre*socio=rien de la récente*socio=rien négociation*socio=et de l'OMC*socio=ac sur*socio=rien les *socio=ec1 services financiers *socio=nil et a accepté de consolider au sein*socio=rien de l'OMC*socio=ac les engagements pris lors*socio=rien de l'accession à l'OCDE*socio=ac. Elle soumettra prochainement une nouvelle*socio=rien liste d'engagements révisée. La Thaïlande*socio=ac a elle aussi participé à l'Accord*socio=et de l'OMC*socio=ac sur*socio=rien les *socio=ec1 services financiers *socio=nil et a pris des mesures*socio=et pour libéraliser davantage l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te. En outre, elle a abaissé ses droits*socio=uv1 de douane*socio=ac sur*socio=rien les matières_premières*socio=ec1 pour compenser en partie*socio=rien l'augmentation des coûts*socio=ec1 des intrants importés consécutive à la dépréciation*socio=ec2 de sa monnaie*socio=ec1. À la suite*socio=rien de la crise*socio=uv2, certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac ont relevé de *socio=rien façon sélective ou*socio=nil générale leurs*socio=nil niveaux de*socio=nil *socio=et protection tarifaire *socio=nil tout en restant dans la limite des "plafonds*socio=ec1 consolidés" fixés dans le cadre*socio=rien de l'OMC*socio=ac. Ces initiatives*socio=rien sont préoccupantes*socio=rien dans la mesure*socio=rien où elles pourraient fausser les schémas*socio=rien de_production*socio=ec1 et d'échanges*socio=ec1. Ainsi, la Malaisie*socio=ac et la Thaïlande*socio=ac ont augmenté sélectivement leurs droits*socio=uv1 d'importation*socio=ec1 pour des raisons*socio=rien budgétaires*socio=et. Comme on l'a déjà vu, la Malaisie*socio=ac a aussi introduit un*socio=rien contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien élargi qui a des répercussions*socio=ec2 aussi *socio=rien bien sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 que*socio=nil sur les*socio=nil *socio=ec1 flux financiers.*socio=nil Les*socio=nil Philippines*socio=ac,*socio=nil *socio=nil conformément à leur engagement*socio=uv1 de parvenir à l'application*socio=rien d'un*socio=rien taux*socio=rien de droit*socio=uv1 uniforme*socio=uv4 de 5 % d'ici à janvier*socio=rien 2004, ont modulé le rythme*socio=rien de réduction*socio=ec2 (ou d'accroissement*socio=ec2) de leurs droits*socio=uv1 sur*socio=rien certains *socio=rien produits sensibles *socio=nil (y compris certains textiles*socio=ec1 et vêtements*socio=ec1, les produits*socio=rien en bois*socio=rien et les véhicules entièrement en pièces*socio=rien détachées), tout en réduisant certains autres taux*socio=rien de droits*socio=uv1. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil toutefois, les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac du Sud-est n'ont pas profité massivement de la marge de manoeuvre*socio=rien que leur laissait l'écart*socio=rien entre les *socio=rien taux applicables *socio=nil et les taux*socio=rien consolidés pour augmenter les premiers*socio=rien . (Dans le cas*socio=rien de l'Indonésie*socio=ac par exemple*socio=rien , le gouvernement*socio=ac aurait théoriquement pu augmenter ses taux*socio=rien moyens*socio=ec1 applicables*socio=rien de 25 % sans manquer à ses obligations*socio=uv1 vis-à-vis de l'OMC*socio=ac.) D'autres Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac de la région*socio=te, comme Singapour*socio=ac et *socio=ac Hong Kong,*socio=nil Chine,*socio=nil *socio=nil ont poursuivi leur politique_commerciale*socio=ec1 traditionnellement ouverte*socio=uv4 et la Chine*socio=ac elle-même ne semble pas avoir introduit de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et de restriction*socio=et du commerce*socio=ec1. Aucune réaction défensive importante*socio=rien ou étendue n'a par *socio=rien ailleurs été *socio=nil enregistrée jusqu'ici dans le reste*socio=rien du monde*socio=te. Aux premiers*socio=rien stades*socio=te de la crise*socio=uv2, on avait craint que les partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 n'adoptent une position*socio=rien défensive et prennent par exemple*socio=rien des mesures*socio=et antidumping ou des mesures*socio=et de sauvegarde*socio=et pour se prémunir contre une brusque augmentation en crise*socio=uv2. Mais, en fin*socio=rien de compte*socio=rien , cette montée en flèche des exportations*socio=ec1 ne s'est*socio=rien pas encore matérialisée et il n'y a pas eu de réactions défensives à *socio=rien grande échelle.*socio=nil *socio=nil Cela prouve à la fois*socio=rien le *socio=rien bon sens des*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil et la solidité*socio=rien des *socio=et règles multilatérales et*socio=nil régionales*socio=te.*socio=nil Les*socio=nil Accords *socio=nil de l'OMC*socio=ac, en rendant plus strictes*socio=rien les conditions*socio=ec1 dans lesquelles des mesures*socio=et de protection*socio=et peuvent *socio=rien être prises *socio=nil par n'importe quel Membre*socio=ac de l'Organisation*socio=ac, en proscrivant les restrictions*socio=et "volontaires*socio=uv4" des exportations*socio=ec1 et en réglementant l'utilisation*socio=rien des autres mesures*socio=et de sauvegarde*socio=et, ont empêché que le système*socio=rien ne soit utilisé abusivement; et, en Asie*socio=ac, les disciplines*socio=rien introduites par l'ANASE et l'APEC, également sur*socio=rien la base*socio=rien des règles*socio=et de l'OMC*socio=ac, constituent aussi *socio=rien un solide *socio=nil rempart contre d'éventuelles*socio=rien réactions politiques*socio=et négatives*socio=rien . De plus, peu de gouvernements*socio=ac actuellement au pouvoir*socio=et dans les pays*socio=ac avancés ou en développement*socio=uv3 verraient un*socio=rien avantage à revenir à une politique*socio=et d'autarcie*socio=uv1: le pouvoir*socio=et "amortisseur" d'un*socio=rien système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral largement reconnu. Évolution*socio=rien au niveau*socio=rien des groupes*socio=rien régionaux*socio=te et de leurs liens*socio=rien avec le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral L'an*socio=rien dernier*socio=rien , la tendance*socio=ec2 au renforcement des accords*socio=et commerciaux*socio=ec1 régionaux*socio=te s'est*socio=rien poursuivie sur*socio=rien tous les continents*socio=ac. Ainsi, par exemple*socio=rien : - En Afrique*socio=ac)on va vers une intégration*socio=ec2 plus étroite*socio=rien de tous les pays*socio=ac du cône austral dans le cadre*socio=rien d'une zone*socio=te de libre-échange*socio=et entre les membres*socio=ac de la Communauté*socio=ac du développement*socio=uv3 de l'Afrique*socio=ac australe*socio=te (SADC*socio=ac); au sein*socio=rien de ce groupe*socio=rien , les *socio=ac États membres *socio=nil de l'Union douanière*socio=et d'Afrique*socio=ac australe*socio=te renégocient les modalités de cette union. Dans d'autres parties*socio=rien de l'Afrique*socio=ac, on assiste également à une relance*socio=uv3 du processus*socio=te d'intégration*socio=ec2 régionale*socio=te. Ainsi par exemple*socio=rien , en Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te, la nouvelle*socio=rien Union économique*socio=ec1 et monétaire*socio=ec1 (UEMOA) prévoit de mettre en *socio=rien place un tarif*socio=et extérieur *socio=nil de créer une Commission*socio=ac conjointe et d'adopter de *socio=rien nombreux éléments du*socio=nil système européen*socio=ac *socio=nil (une monnaie*socio=ec1 commune, le franc CFA, existe déjà). Les *socio=ac États membres *socio=nil de la Coopération*socio=uv1 de l'Afrique*socio=ac de l'_est*socio=te (Kenya, Tanzanie et Ouganda) qui ont relancé leur mouvement*socio=ec2 en vue*socio=rien de la création d'une union économique*socio=ec1 et monétaire*socio=ec1 avec une monnaie*socio=ec1 commune ont poursuivi leur action*socio=rien . Le groupement*socio=rien COMESA, avec 20 *socio=ac États membres,*socio=nil *socio=nil demeure la plus *socio=rien grande entité régionale*socio=te en*socio=nil Afrique*socio=ac *socio=nil et s'est*socio=rien donné pour objectif*socio=uv4 l'établissement*socio=rien d'une union douanière*socio=et avec un*socio=rien tarif*socio=et extérieur *{p.34} Aux Amériques, on continue*socio=rien à compléter le MERCOSUR*socio=et et 34 pays*socio=ac ont signé en avril*socio=rien 1998 un*socio=rien accord*socio=et visant à établir une zone*socio=te de libre-échange*socio=et des Amériques (ZLEA) d'ici à l'an*socio=rien 2005. Plusieurs accords*socio=et ont déjà été*socio=rien conclus entre des pays*socio=ac de la région*socio=te à titre*socio=rien individuel*socio=uv2 ou entre des groupements*socio=rien sous-régionaux préexistants et devraient, d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil être *socio=nil pleinement mis en oeuvre*socio=rien avant cette date. Ainsi par exemple*socio=rien , le MERCOSUR*socio=et a signé des accords*socio=et avec la Communauté*socio=ac andine (en vue*socio=rien de l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien libre-échange*socio=et intégral*socio=rien d'ici à l'an*socio=rien 2000) et avec le marché_commun*socio=ec1 centraméricain (pour lancer un*socio=rien programme*socio=et de réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et devant*socio=rien également déboucher *socio=rien sur un accord*socio=et de*socio=nil libre-échange*socio=et)*socio=nil ;*socio=nil des*socio=nil accords_de_libre-échange*socio=et *socio=nil ont aussi été*socio=rien conclus avec la Bolivie*socio=ac et le Chili*socio=ac. La Communauté*socio=ac andine elle-même est*socio=rien convenue d'évoluer vers un*socio=rien marché_commun*socio=ec1 d'ici à l'an*socio=rien 2005 et a signé un*socio=rien accord-cadre avec le Panama*socio=ac en vue*socio=rien de la pleine*socio=rien intégration*socio=ec2 de ce pays*socio=ac dans la Communauté*socio=ac. Parmi les membres*socio=ac de l'ALENA*socio=et, le Canada*socio=ac a signé un*socio=rien accord*socio=et de libre-échange*socio=et avec le Chili*socio=ac tandis que le Mexique*socio=ac a engagé un*socio=rien processus*socio=te d'intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 plus étroite*socio=rien a certains partenaires*socio=ac d'Amérique*socio=ac du Sud. En Asie*socio=ac, malgré la crise*socio=uv2, les principes*socio=ec2 et mécanismes*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 qui sous-tendent le processus*socio=te d'intégration*socio=ec2 de l'ANASE n'ont pas été*socio=rien remis en cause*socio=rien et les objectifs*socio=uv4 concernant la zone*socio=te de libre-échange*socio=et de l'ANASE restent à l'ordre*socio=rien du jour*socio=rien . Les responsables*socio=ac de l'APEC sont convenus de mettre en *socio=rien oeuvre un programme*socio=et *socio=nil accéléré de libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 dans *socio=rien neuf secteurs prioritaires*socio=uv4 *socio=nil d'ici à novembre*socio=rien 1998 (ce programme*socio=et avait été*socio=rien initialement prévu pour juin*socio=rien ). En Asie*socio=ac centrale*socio=rien , cinq*socio=rien Étais nouvellement indépendants*socio=et (le Kazakhstan*socio=ac, le Kirghizistan*socio=ac, le Tadjikistan*socio=ac, le Turkménistan et l'Ouzbékistan*socio=ac) se sont joints à l'Iran*socio=ac, au Pakistan*socio=ac et à la Turquie*socio=ac en vue*socio=rien de développer des liens*socio=rien commerciaux*socio=ec1. En Europe*socio=ac, processus*socio=te d'élargissement*socio=ec2 de la *socio=ac Communauté européenne s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil poursuivi avec la décision*socio=rien d'intégrer, dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil la*socio=nil *socio=ac République tchèque,*socio=nil *socio=nil l'Estonie, la Hongrie*socio=ac, la Pologne*socio=ac, la Slovénie et Chypre dans le marché*socio=ec1 communautaire*socio=ac. La Communauté*socio=ac maintient aussi son union douanière*socio=et avec la Turquie*socio=ac et a continué à conclure une nouvelle*socio=rien génération*socio=ac d'accords_de_libre-échange*socio=et avec d'autres partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 de la région*socio=te méditerranéenne. Dans la même veine, *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil accords*socio=et ont*socio=nil été *socio=nil signés ou sont à un*socio=rien stade*socio=te avancé de négociation*socio=et entre les *socio=ac États membres *socio=nil de la Zone*socio=te européenne*socio=ac de libre-échange*socio=et et des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=et et de la Méditerranée. Parmi les initiatives*socio=rien d'intégration*socio=ec2 intercontinentales, le Forum de l'APEC *socio=rien reste un cas unique.*socio=nil *socio=nil À la différence*socio=rien des autres groupements*socio=rien régionaux*socio=te, l'APEC ne vise pas à établir une union douanière*socio=et ou une zone*socio=te de libre-échange*socio=et, mais plutôt à réduire les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et les autres obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 sur*socio=rien une base*socio=rien NPF*socio=et dans le cadre*socio=rien de plans*socio=rien d'action*socio=rien individuels*socio=uv2 et collectifs*socio=uv2 élaborés en concertation*socio=uv1. Le *socio=rien but est *socio=nil de parvenir au libre-échange*socio=et d'ici à l'an*socio=rien 2010 pour les pays*socio=ac développés*socio=uv4 et d'ici à l'an*socio=rien 2020 pour les pays_en_développement*socio=ac. L'union_européenne*socio=et *socio=rien est partie *socio=nil prenante dans la plupart*socio=rien des autres initiatives*socio=rien intercontinentales. Dans le cadre*socio=rien de la renégociation de la Convention*socio=et de Lomé actuellement en cours*socio=rien , la conclusion d'accords_de_libre-échange*socio=et est*socio=rien l'une des options*socio=rien proposées par l'UE pour renouveler la composante*socio=rien commerciale*socio=ec1 du partenariat*socio=uv3. Un*socio=rien nouvel accord*socio=et de libre-échange*socio=et est*socio=rien actuellement négocié avec l'afrique_du_sud avec le MERCOSUR*socio=et et le Canada*socio=ac. On discute aussi périodiquement de l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien accord*socio=et de libre-échange*socio=et entre l'union_européenne*socio=et et les États-unis*socio=ac dans le cadre*socio=rien du partenariat*socio=uv3 économique*socio=ec1 transatlantique. Un*socio=rien peu plus de 100 accords*socio=et commerciaux*socio=ec1 régionaux*socio=te en vigueur*socio=uv3 au mois*socio=rien de juin*socio=rien 1998 ont été*socio=rien notifiés à l'OMC*socio=ac ou, antérieurement, au GATT*socio=et. En outre, un*socio=rien très *socio=rien grand nombre *socio=nil d'autres accords*socio=et n'ont pas encore été*socio=rien notifiés mais sont néanmoins en vigueur*socio=uv3 (même s'ils ne sont pas encore tous pleinement appliqués). La plupart*socio=rien de ces accords*socio=et concernent des pays_en_développement*socio=ac et ont été*socio=rien conclus dans le cadre*socio=rien de la Clause d'habilitation. Il est*socio=rien manifeste que la volonté*socio=uv1 politique*socio=et de conclure des accords*socio=et commerciaux*socio=ec1 régionaux*socio=te ne faiblit pas et a au contraire*socio=rien tendance*socio=ec2 à se renforcer. Cela peut s'expliquer par plusieurs facteurs*socio=rien . L'un*socio=rien de ces *socio=rien facteurs est essentiellement*socio=nil politique*socio=et:*socio=nil *socio=nil ainsi, ce sont probablement des considérations*socio=rien politiques*socio=et qui ont été*socio=rien à l'origine*socio=rien du désir*socio=rien de renforcer la coopération*socio=uv1 économique*socio=ec1 et politique*socio=et en Europe*socio=ac depuis là fin*socio=rien de la guerre*socio=et froide*socio=rien . Un*socio=rien autre *socio=rien facteur est le*socio=nil fait *socio=nil que, dans une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te qui se globalise, beaucoup de gouvernements*socio=ac se rendent compte*socio=rien que la taille a de l'importance*socio=rien et craignent qu'en restant petits*socio=rien et en ne s'alignant pas sur*socio=rien une base*socio=rien régionale*socio=te, ils désavantagent leurs producteurs*socio=ac par rapport*socio=rien à des concurrents*socio=ac extérieurs*socio=te travaillant à une plus *socio=rien large échelle.*socio=nil *socio=nil Cet argument vaut peut-être pour les pays*socio=ac où il *socio=rien est impossible *socio=nil de réaliser des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien au niveau*socio=rien national*socio=te, mais les gouvernements*socio=ac doivent garder les yeux*socio=rien fixés sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te et ne pas s'imaginer que le fait*socio=rien de produire à l'échelon régional*socio=te résout tous les problèmes*socio=ec2: en réalité*socio=ec2, cette solution*socio=rien peut facilement conduire à des demandes*socio=et de protection*socio=et du marché*socio=ec1 régional*socio=te (protection*socio=et générale*socio=rien ou sectorielle*socio=rien ) et favoriser ainsi l'émergence*socio=ec2 d'entreprises*socio=ac qui ne seront pas concurrentielles*socio=ec2 au niveau*socio=rien mondial*socio=te (le problème*socio=uv4 du remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 n'étant, finalement, que déplacé du niveau*socio=rien national*socio=te au niveau*socio=rien régional*socio=te). *{p.35} Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil contrairement à ce que l'on avait connu dans les années*socio=rien 60 et 70, les mouvements*socio=ec2 de *socio=et libéralisation unilatérale,*socio=nil régionale*socio=te et*socio=nil multilatérale du*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil sont allés de pair*socio=rien et l'un*socio=rien des éléments*socio=rien positifs*socio=uv4 de cette *socio=rien évolution est le*socio=nil désir *socio=nil de beaucoup de pays*socio=ac d'utiliser les accords*socio=et régionaux*socio=te pour "consolider" et même étendre la *socio=et libéralisation multilatérale opérée*socio=nil lors*socio=rien des*socio=nil négociations d'*socio=nil Uruguay*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Ainsi, par exemple*socio=rien , le processus*socio=te de *socio=et libéralisation unilatérale du*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil et de *socio=et réforme tarifaire en*socio=nil amérique_latine*socio=ac,*socio=nil *socio=nil y compris les réductions*socio=ec2 de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et l'élimination*socio=ec2 des restrictions*socio=et quantitatives ou autres sur*socio=rien une base*socio=rien NPF*socio=et, a coïncidé avec une relance*socio=uv3 des accords*socio=et commerciaux*socio=ec1 régionaux*socio=te tels que le MERCOSUR*socio=et et une consolidation*socio=uv3 des acquis*socio=uv2 du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac. De même, l'expansion*socio=ec2 du réseau*socio=rien d'accords*socio=et entre l'union_européenne*socio=et et l'AELE, les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=et et les *socio=ac pays méditerranéens est*socio=rien *socio=nil allée de concert*socio=uv1 avec les engagements de réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et pris par l'union_européenne*socio=et dans le cadre*socio=rien du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, y compris les engagements "zéro*socio=rien pour zéro*socio=rien " et la suppression*socio=rien des droits*socio=uv1 dans le cadre*socio=rien de l'Accord*socio=et sur*socio=rien les technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien . Enfin, des engagements concernant l'élimination*socio=ec2 progressive*socio=rien des restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 sur*socio=rien une base*socio=rien NPF*socio=et ont parfois été*socio=rien pris à l'occasion*socio=rien de l'entrée*socio=rien dans *socio=rien un groupe régional*socio=te.*socio=nil *socio=nil D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil on peut dire que plus une entité*socio=rien régionale*socio=te tend à *socio=rien devenir un marché_unique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil plus la libéralisation*socio=et régionale*socio=te et la *socio=et libéralisation multilatérale peuvent*socio=nil être*socio=rien *socio=nil étroitement combinées ou coordonnées et plus la libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te de la région*socio=te profite aux outsiders en même temps*socio=rien qu'aux membres*socio=ac de cette région*socio=te. L'harmonisation*socio=uv3 ou l'unification*socio=et des réglementations*socio=et au sein*socio=rien d'une entité*socio=rien régionale*socio=te ou d'un*socio=rien groupement*socio=rien régional*socio=te (dans des domaines*socio=rien tels que les documents*socio=rien douaniers*socio=et, la taxation*socio=et interne*socio=te, la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien , les marchés*socio=ec1 publics*socio=et, les aides*socio=uv1 de l'État*socio=ac, les règles*socio=et d'origine*socio=rien , les normes*socio=et, les règlements*socio=et sanitaires*socio=uv2, les règlements*socio=et bancaires ou d'assurance, ou les politiques*socio=et de la concurrence*socio=ec1) peut améliorer les conditions*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 non seulement pour les partenaires*socio=ac régionaux*socio=te mais aussi pour les autres Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac. D'un*socio=rien autre côté*socio=rien , la modification*socio=rien des règles*socio=et ou des procédures*socio=et nationales*socio=te à l'occasion*socio=rien de l'entrée*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac dans *socio=rien un groupement régional*socio=te *socio=nil peut aussi avoir l'effet*socio=rien inverse si l'harmonisation*socio=uv3 des règles*socio=et de cet outsider fait*socio=rien que ses producteurs*socio=ac nationaux*socio=te ont davantage intérêt*socio=rien à commercer avec des partenaires*socio=ac régionaux*socio=te qu'avec des partenaires*socio=ac NPF*socio=et. Si l'intégration*socio=ec2 régionale*socio=te continue*socio=rien à progresser, cela pourrait beaucoup changer la face*socio=rien du système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=rien la prochaine*socio=rien décennie*socio=te *socio=rien et modifier l'*socio=nil équilibre*socio=uv3 des intérêts lors de*socio=nil nouvelles négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 sectorielles ou*socio=nil générales,*socio=nil du*socio=nil moins dans la*socio=nil mesure où les groupements régionaux*socio=te *socio=nil parviendront à parler *socio=rien d'une seule voix *socio=nil (ou en tout cas*socio=rien de manière*socio=rien concertée) dans des tribunes internationales*socio=te telles que l'OMC*socio=ac. Il n'est*socio=rien pas impossible*socio=rien par exemple*socio=rien d'envisager que, dans une négociation*socio=et commerciale*socio=ec1, la majorité*socio=rien des *socio=ac pays européens *socio=nil parlent d'une *socio=rien seule voix sur de*socio=nil nombreuses questions;*socio=nil *socio=nil que les membres*socio=ac du MERCOSUR*socio=et adoptent une position*socio=rien de négociation*socio=et commune sur*socio=rien beaucoup de *socio=rien points importants,*socio=nil *socio=nil sinon tous, et que les pays*socio=ac de l'ANASE ou même le groupe*socio=rien plus large*socio=rien des pays*socio=ac de VAPEC présentent une position*socio=rien concertée dans tel ou tel domaine*socio=rien ; enfin, que beaucoup des Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac extérieurs*socio=te à ces groupements*socio=rien d'intégration*socio=ec2 arrêtent leur position*socio=rien de négociation*socio=et en ayant au moins *socio=rien un oeil fixé*socio=nil sur ces*socio=nil entités plus*socio=nil larges.*socio=nil *socio=nil Qui plus est*socio=rien , les groupements*socio=rien régionaux*socio=te, qui sont allés plus loin*socio=rien que leurs partenaires*socio=ac dans la libéralisation*socio=et de leur législation*socio=et interne*socio=te concernant le commerce*socio=ec1 des biens*socio=ec1 ou des services*socio=ec1, se trouveraient dans une position*socio=rien beaucoup plus forte*socio=rien dans des *socio=et négociations multilatérales.*socio=nil *socio=nil Il existe tout de même un*socio=rien risque*socio=uv4 qu'avec la multiplication*socio=rien des accords*socio=et régionaux*socio=te, la discrimination*socio=uv1 ne devienne la règle plutôt que l'exception*socio=rien dans les relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te. Les échanges*socio=ec1 au sein*socio=rien de l'ALENA*socio=et, de l'union_européenne*socio=et, de l'AELE, de l'ALEEC et du MERCOSUR*socio=et représentent quelque 36 % des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te et la part*socio=rien combinée de ces *socio=rien cinq groupes *socio=nil dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te totales*socio=rien atteint 70 %. Or*socio=rien , *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil y compris beaucoup de pays*socio=ac parmi les plus pauvres ou les moins avancés, ne font pas encore partie*socio=rien de ces groupements*socio=rien régionaux*socio=te et pourraient se heurter à la fois*socio=rien à des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac élevés*socio=uv4 à l'entrée*socio=rien sur*socio=rien ces marchés*socio=ec1 et à une discrimination*socio=uv1 croissante*socio=rien de leur part*socio=rien , par l'application*socio=rien de mesures*socio=et telles que des règles*socio=et d'origine*socio=rien . Pour empêcher que cette discrimination*socio=uv1 ne s'étende, il *socio=rien est important *socio=nil de réaffirmer à la fois*socio=rien le principe*socio=ec2 du traitement*socio=rien national*socio=te et le principe*socio=ec2 de la nation_la_plus_favorisée*socio=et qui sous-tendent les Accords*socio=et de l'OMC*socio=ac et de veiller à ce que la *socio=et libéralisation NPF *socio=nil et la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 régional*socio=te aillent de pair*socio=rien , dans tous les secteurs*socio=rien . Il y a donc un*socio=rien équilibre*socio=uv3 à trouver entre les *socio=et politiques_commerciales unilatérales (*socio=nil autonomes*socio=uv2)*socio=nil ,*socio=nil régionales*socio=te et*socio=nil multilatérales.*socio=nil *socio=nil La "consolidation*socio=uv3" au niveau*socio=rien régional*socio=te ou multilatéral de *socio=et libéralisation unilatérale du*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=rien est un facteur de*socio=nil stabilité*socio=uv3 *socio=nil et contribue à limiter*socio=rien au maximum*socio=rien les renversements de tendance*socio=ec2. Les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 régionales*socio=te et multilatérales*socio=et peuvent aussi être*socio=rien complémentaires. Ainsi, par exemple*socio=rien , des *socio=et négociations multilatérales sur*socio=rien l'*socio=nil agriculture*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui se déroulent dans un*socio=rien contexte plus large*socio=rien , peuvent être*socio=rien plus faciles*socio=rien à mener que des négociations*socio=et régionales*socio=te, du fait*socio=rien qu'il existe un*socio=rien plus grand*socio=rien équilibre*socio=uv3 des intérêts en présence*socio=rien ; des négociations*socio=et régionales*socio=te dans *socio=rien un secteur ou*socio=nil sur un sujet particulier *socio=nil peuvent, de leur côté*socio=rien , ouvrir la vole à des négociations*socio=et au niveau*socio=rien multilatéral *{p.36} Et un*socio=rien processus*socio=te de *socio=et libéralisation multilatérale *socio=nil accompagnant les accords*socio=et régionaux*socio=te contribue à limiter*socio=rien la discrimination*socio=uv1 et autres *socio=rien phénomènes susceptibles *socio=nil de fausser les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. Ces considérations*socio=rien seront importantes*socio=rien dans toute nouvelle*socio=rien série de *socio=et négociations multilatérales,*socio=nil Les*socio=nil principaux*socio=rien *socio=nil défis auxquels le système*socio=rien multilatéral années seront de poursuivre la libéralisation*socio=et commerciale*socio=ec1 multilatérale*socio=et en dépit*socio=rien des répercussions*socio=ec2 possibles*socio=rien de la crise*socio=uv2 asiatique*socio=ac, de maintenir la prééminence du système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=rien à des accords*socio=et régionaux*socio=te en *socio=rien constante évolution *socio=nil et de veiller à ce que les avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 soient à la fois*socio=rien équitablement répartis et universellement reconnus. *{p.38} Mondialisation*socio=te et commerce*socio=ec1 international*socio=te. 1. Introduction*socio=rien et résumé. L'année*socio=rien 1998 marque*socio=rien le cinquantenaire du système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=rien puis l'OMC*socio=ac ont fourni le cadre*socio=rien des relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 dans un*socio=rien monde*socio=te de plus en plus complexe et interdépendant*socio=uv4 - un*socio=rien monde*socio=te dans lequel le commerce*socio=ec1 international*socio=te a été*socio=rien multiplié par 17 depuis la fondation*socio=rien du système*socio=rien et l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 a été*socio=rien multiplié par cinq*socio=rien au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te. En même temps*socio=rien , les forces*socio=uv1 de la mondialisation*socio=te ont créé d'extraordinaires *socio=rien possibilités nouvelles.*socio=nil *socio=nil Certes, il *socio=rien est vrai *socio=nil que l'accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 mondiaux*socio=te n'a pas *socio=rien été constant *socio=nil ou ininterrompu tout au long*socio=rien de la période*socio=te d'après-guerre*socio=te. Il y a eu des périodes*socio=te de difficultés*socio=ec2 et de perturbations*socio=ec2, posant de sérieux*socio=uv4 problèmes*socio=ec2 aux responsables*socio=ac. La crise*socio=uv2 économique*socio=ec1 actuelle*socio=te qui affecte une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Asie*socio=ac et la Russie*socio=ac et exerce des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les économies*socio=ec1 de nombreux*socio=rien autres pays*socio=ac dans différentes*socio=rien régions*socio=te constitue une des situations*socio=rien les plus délicates*socio=rien dans laquelle se soit trouvée l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te depuis plusieurs décennies*socio=te. La crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 en Asie*socio=ac du Sud-est, la récession*socio=ec2 au Japon*socio=ac, le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 en Asie*socio=ac de *socio=rien façon générale *socio=nil ainsi que dans divers pays*socio=ac d'autres régions*socio=te, et la crise*socio=uv2 économique*socio=ec1 en Russie*socio=ac créent ensemble*socio=rien une situation*socio=rien qui pourrait entraîner l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans une période*socio=te de contraction*socio=ec2. Toutefois, si des politiques*socio=et judicieuses*socio=uv4 sont mises en oeuvre*socio=rien , calmant les craintes des investisseurs*socio=ac et rétablissant la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1, on a de *socio=rien bonnes chances *socio=nil d'éviter une profonde*socio=rien dépression mondiale*socio=te, même si l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te passera par une période*socio=te de croissance*socio=uv3 ralentie, accompagnée par un*socio=rien processus*socio=te d'ajustement*socio=et douloureux*socio=uv2 dans certains pays*socio=ac. Une partie*socio=rien du problème*socio=uv4 qui se pose aujourd'hui concerne directement le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 que les gouvernements*socio=ac résistent à la tentation*socio=rien de revenir sur*socio=rien leurs engagements de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. S'ils cèdent aux pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et ou succombent à l'illusion éphémère*socio=uv4 que des restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 pourraient constituer *socio=rien un début de*socio=nil solution,*socio=nil *socio=nil ils aggraveront la contraction*socio=ec2 économique*socio=ec1 et prolongeront la phase*socio=te de redressement*socio=ec2. Le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral rien rôle-clé dans la promotion*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 et la création de *socio=rien possibilités nouvelles *socio=nil dans la période*socio=te de l'après-guerre*socio=te, et il n'a cessé d'évoluer pour répondre aux défis de la mondialisation*socio=te. Le processus*socio=te de libéralisation*socio=et ne se limite plus à son *socio=rien objet premier,*socio=nil l'*socio=nil élimination*socio=ec2 des*socio=nil droits*socio=uv1 de*socio=nil douane*socio=ac *socio=nil et des restrictions*socio=et quantitatives appliquées aux marchandises*socio=ec1 à la frontière*socio=te, et porte*socio=rien davantage *socio=rien sur un éventail *socio=nil toujours plus large*socio=rien de mesures*socio=et qui ont une *socio=rien incidence sur les*socio=nil conditions*socio=ec1 d'*socio=nil accès*socio=uv1 aux*socio=nil marchés*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil comme les normes*socio=et et règlements*socio=et, les subventions*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 et la protection*socio=et de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien , Des domaines*socio=rien d'intervention comme l'investissement*socio=ec1 et la concurrence*socio=ec1 font l'objet*socio=rien d'une attention*socio=rien accrue. La puissante*socio=rien influence des technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien et de la communication*socio=ec1, qui rapprochent les nations*socio=te, se répercute sur*socio=rien les activités*socio=rien de l'OMC*socio=ac, par exemple*socio=rien sous la forme*socio=rien de négociations*socio=et visant à libéraliser les services*socio=ec1 de télécommunication*socio=ec1 de base*socio=rien et le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien des technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien , ainsi que d'un*socio=rien programme*socio=et de travail sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 électronique*socio=rien . Pourtant, au coeur de cet écheveau de plus en plus complexe et de ces défis multiples*socio=rien , le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral rien mission première, qui est de promouvoir une libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 fondé sur*socio=rien des règles*socio=et en vue*socio=rien de relever les niveaux_de_vie*socio=uv1. Alors que la mondialisation*socio=te s'est*socio=rien imposée et que la nécessité*socio=uv1 d'une coopération*socio=uv1 entre les nations*socio=te dans de *socio=rien nombreux domaines *socio=nil liés entre eux s'est*socio=rien intensifiée, certains milieux*socio=rien s'inquiètent du coût*socio=ec1 de la libéralisation*socio=et, de l'interdépendance*socio=uv3 dictée par la technologie*socio=ec1 et de la spécialisation*socio=uv3 économique*socio=ec1. Les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de la mondialisation*socio=te, même si l'on reconnaît généralement qu'ils sont très considérables*socio=rien globalement, n'ont pas été*socio=rien répartis de façon*socio=rien uniforme*socio=uv4 - le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien et la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 n'ont pas toujours été*socio=rien des bienfaits*socio=uv2 pour tous les groupes*socio=rien économiques*socio=ec1 et pour tous les individus*socio=ac. Pour certains, le changement*socio=uv3 a entraîné des perturbations*socio=ec2, exigeant*socio=rien qu'ils déménagent ou acquièrent une nouvelle*socio=rien formation*socio=et. D'autres, dont les compétences*socio=uv4 n'étaient plus adaptées aux nouvelles*socio=rien exigences*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1, ont subi une perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1. La promotion*socio=uv3 du développement*socio=uv3 des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et leur protection*socio=et contre la marginalisation*socio=uv1 constituent un*socio=rien autre défi*socio=uv2 permanent*socio=rien . De nouvelles*socio=rien préoccupations*socio=uv4 sont également apparues, par exemple*socio=rien l'incidence*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 et de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te sur*socio=rien la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et, et les relations*socio=rien entre commerce*socio=ec1 international*socio=te et normes_du_travail*socio=et. On s'est*socio=rien également inquiété des répercussions*socio=ec2 de la mondialisation*socio=te sur*socio=rien la souveraineté*socio=et nationale*socio=te et sur*socio=rien la capacité*socio=ec1 des sociétés*socio=ac de faire des choix*socio=uv1 et de déterminer leur avenir*socio=te. À l'occasion*socio=rien du cinquantième anniversaire*socio=rien du système*socio=rien commercial*socio=ec1, le *socio=rien dossier spécial du*socio=nil rapport annuel *socio=nil de l'OMC*socio=ac est*socio=rien consacré à un*socio=rien examen*socio=ec2 du processus*socio=te de mondialisation*socio=te, de la façon*socio=rien dont la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 a contribué à ce processus*socio=te et des principaux*socio=rien problèmes*socio=ec2 qui se posent aux gouvernements*socio=ac qui doivent gérer le changement*socio=uv3 et sauvegarder les avantages*socio=rien découlant de l'accroissement*socio=ec2 de l'interdépendance*socio=uv3 mondiale*socio=te. La structure*socio=ec1 du chapitre*socio=rien . Le reste*socio=rien du *socio=rien chapitre est *socio=nil divisé en trois sections*socio=rien . La section*socio=rien Il analyse*socio=rien la nature*socio=rien de la mondialisation*socio=te et les principales*socio=rien forces*socio=uv1 économiques*socio=ec1 qui régissent le processus*socio=te. Elle commence par une analyse*socio=rien de l'évolution*socio=rien des revenus*socio=ec1, du commerce*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 dans la période*socio=te de l'après-guerre*socio=te et fait*socio=rien ressortir l'importance*socio=rien croissante*socio=rien du commerce*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te dans l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te en général*socio=rien . Elle examine ensuite les principaux*socio=rien moteurs de la mondialisation*socio=te - le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien , les politiques*socio=et favorisant la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te et l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 en général*socio=rien et l'internationalisation*socio=te croissante*socio=rien des affaires*socio=ec1. L'évolution*socio=rien technologique*socio=ec1 a probablement été*socio=rien le facteur*socio=rien le plus important*socio=rien conduisant à l'internationalisation*socio=te de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Les progrès*socio=uv1 des transports*socio=ec1, des télécommunications*socio=ec1 et des technologies*socio=ec1 liées à l'information*socio=rien ont eu une importance*socio=rien fondamentale*socio=uv4. En même temps*socio=rien , l'explosion du commerce*socio=ec1 international*socio=te et de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te qui a caractérisé ces *socio=rien dernières années *socio=nil n'aurait pas eu lieu*socio=rien en l'absence*socio=rien du mouvement*socio=ec2 de libéralisation*socio=et économique*socio=ec1 et commerciale*socio=ec1 qui s'est*socio=rien généralisé. *{p.39} Le système*socio=rien commercial*socio=ec1 du GATT*socio=et/de l'OMC*socio=ac a joué *socio=rien un rôle important au*socio=nil cours des*socio=nil années *socio=nil en mettant en place*socio=rien les conditions*socio=ec1 préalables*socio=rien de la libéralisation*socio=et. Il ne faut pas oublier, bien*socio=rien entendu, que l'évolution*socio=rien positive*socio=uv4 du commerce*socio=ec1, de l'investissement*socio=ec1 et de la croissance*socio=uv3 a été*socio=rien de temps*socio=rien à autre interrompue par des périodes*socio=te difficiles*socio=rien , comme dans le cas*socio=rien des actuels*socio=te problèmes*socio=ec2 économiques*socio=ec1. Enfin, les entreprises*socio=ac ont tiré parti*socio=et de la technologie*socio=ec1 et d'un*socio=rien environnement*socio=et plus ouvert*socio=rien pour déployer les processus*socio=te de_production*socio=ec1 sur*socio=rien toute la planète*socio=te. Elles ont atténué la distinction*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et investissement*socio=ec1 en tant que moyen*socio=rien d'accéder aux marchés*socio=ec1 en créant une complémentarité*socio=rien qui a renforcé l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 entre les pays*socio=ac. Elles ont de plus en plus recours*socio=ec1 à la sous-traitance*socio=ec1 à travers*socio=rien les *socio=te frontières nationales *socio=nil pour réduire les coûts*socio=ec1 et accroître l'efficience*socio=uv3, ce qui a encore accentué la fusion*socio=rien des économies*socio=ec1 nationales*socio=te. La section*socio=rien III met l'accent*socio=rien sur*socio=rien la contribution*socio=uv1 de la libéralisation*socio=et commerciale*socio=ec1 à la mondialisation*socio=te. Elle commence par inscrire la libéralisation*socio=et commerciale*socio=ec1 dans *socio=rien un large contexte*socio=nil politique*socio=et,*socio=nil *socio=nil indiquant comment l'intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 cimente les relations*socio=rien entre les nations*socio=te, contribuant à la paix*socio=uv1 et réduisant l'éventail*socio=rien des *socio=rien situations susceptibles *socio=nil de provoquer un*socio=rien conflit*socio=uv1. Elle examine ensuite les mécanismes*socio=rien et relations*socio=rien au moyen*socio=rien desquels le commerce*socio=ec1 contribue à l'accroissement*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 et de la richesse*socio=ec1. Cette *socio=rien analyse porte également*socio=nil sur de*socio=nil nombreux travaux empiriques*socio=ec2 *socio=nil qui ont été*socio=rien entrepris dans ce domaine*socio=rien . On examine comment la spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te accroît l'efficience*socio=uv3 de la production*socio=ec1. On analyse*socio=rien la façon*socio=rien dont les imperfections*socio=rien du marché*socio=ec1 et les économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien se répercutent sur*socio=rien les gains*socio=ec1 pouvant résulter du commerce*socio=ec1 international*socio=te et l'on répond aux arguments*socio=ec2 qui ont été*socio=rien formulés en faveur*socio=rien de restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 ciblées lorsque le marché*socio=ec1 présente*socio=rien de telles caractéristiques*socio=rien . La section*socio=rien arrive à la conclusion que les arguments*socio=ec2 théoriques qui peuvent justifier une protection*socio=et dans de telles situations*socio=rien n'ont qu'une *socio=rien application pratique *socio=nil limitée. On examine aussi comment la protection*socio=et commerciale*socio=ec1 peut favoriser des activités*socio=rien coûteuses*socio=ec2 et gaspilleuses de groupes_d'_intérêts_particuliers et au détriment*socio=uv2 de l'économie*socio=ec1 en général*socio=rien . Enfin, la section*socio=rien III explique pourquoi les gains*socio=ec1 de revenus*socio=ec1 découlant du commerce*socio=ec1 découlent surtout des effets*socio=rien dynamiques*socio=uv4 du processus*socio=te de croissance*socio=uv3 lui-même, dans lequel l'investissement*socio=ec1 et la technologie*socio=ec1 jouent un*socio=rien rôle-clé. La section*socio=rien IV est*socio=rien consacrée à l'examen*socio=ec2 d'un*socio=rien éventail*socio=rien de problèmes*socio=ec2 politiques*socio=et découlant de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et du processus*socio=te de mondialisation*socio=te plus généralement. Il y est*socio=rien indiqué qu'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil questions *socio=nil telles que la répartition*socio=uv3 des avantages*socio=rien , la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et, certains aspects*socio=rien de la politique_sociale*socio=et, la souveraineté*socio=et et les liens*socio=rien entre le commerce*socio=ec1 et le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 doivent être*socio=rien étudiés avec soin*socio=rien . En outre, si ces questions*socio=rien ne sont pas réglées de façon*socio=rien satisfaisante*socio=uv4, il deviendra de plus en plus difficile*socio=rien de préserver l'appui*socio=uv1 au système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral adoptée dans cette section*socio=rien consiste à décrire brièvement la nature*socio=rien des différents*socio=rien enjeux et défis puis à voir dans quelle mesure*socio=rien ils sont liés à la politique_commerciale*socio=ec1. Dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil *socio=nil on montre que les liens*socio=rien avec la politique_commerciale*socio=ec1 sont ténus ou moins importants*socio=rien que certains ne le soutiennent. Cependant, même lorsque le commerce*socio=ec1 est*socio=rien ~a *socio=rien cause immédiate d'*socio=nil un problème*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil il faut se demander dans quelle mesure*socio=rien la politique_commerciale*socio=ec1 et l'OMC*socio=ac sont les instruments appropriés pour régler ce problème*socio=uv4. En général*socio=rien , la politique_commerciale*socio=ec1 n'est*socio=rien pas le meilleur*socio=rien instrument. Différentes*socio=rien sous-sections traitent du coût*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et, du commerce*socio=ec1 extérieur la cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et, des relations*socio=rien entre le commerce*socio=ec1 international*socio=te et le problème*socio=uv4 de la marginalisation*socio=uv1 de certains pays*socio=ac à bas*socio=rien revenus*socio=ec1, et des relations*socio=rien entre le commerce*socio=ec1 et l'environnement*socio=et, entre le commerce*socio=ec1 et les normes_du_travail*socio=et, entre le commerce*socio=ec1 et le système*socio=rien financier*socio=ec1 et entre le commerce*socio=ec1, la souveraineté*socio=et et le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac. Il. La mondialisation*socio=te de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. A. Mondialisation*socio=te, commerce*socio=ec1 international*socio=te et croissance*socio=uv3. La mondialisation*socio=te est*socio=rien une notion*socio=rien complexe dans la mesure*socio=rien où elle décrit à la fois*socio=rien des phénomènes*socio=rien économiques*socio=ec1 et leurs conséquences*socio=rien sociales*socio=et, politiques*socio=et et en termes*socio=rien de répartition*socio=uv3. La *socio=rien présente section porte essentiellement*socio=nil sur l'*socio=nil aspect économique*socio=ec1 *socio=nil de la mondialisation*socio=te, qui peut être*socio=rien mesurée par les flux*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1, de services*socio=ec1 et de capitaux*socio=ec1, ainsi que les flux_migratoires*socio=et dans le monde*socio=te. Les statistiques*socio=ec2 montrent que l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 international*socio=te et des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 dans un*socio=rien *socio=et environnement réglementaire *socio=nil approprié coïncide généralement avec une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 et une stabilité_politique*socio=et, en_particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac qui ont adhéré à la libéralisation*socio=et et au changement*socio=uv3 technologique*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 international*socio=te a toujours été*socio=rien plus forte*socio=rien que la croissance_économique*socio=ec1 globale depuis au moins 250 ans*socio=rien , sauf pendant une période*socio=te relativement brève*socio=rien s'étendant de 1913 à 1950 (graphique*socio=rien IV.1). Entre 1720 et 1913, la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 international*socio=te représentait environ une fois*socio=rien et demie*socio=rien celle du PIB*socio=ec1. La faible*socio=rien croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 entre 1913 et 1950 - qui est*socio=rien la période*socio=te de plus faible*socio=rien croissance_économique*socio=ec1 moyenne*socio=rien depuis 1820 - s'est*socio=rien accompagnée d'une croissance*socio=uv3 encore plus faible*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te, entravé par la guerre*socio=et et le protectionnisme*socio=et. C'est*socio=rien pendant cette période*socio=te que s'est*socio=rien produite la grande*socio=rien dépression, durant laquelle le commerce*socio=ec1 international*socio=te a diminué de 60 % en volume*socio=rien , ce qui représente une contraction*socio=ec2 sans précédent*socio=rien , les pays*socio=ac essayant d'exporter leur crise*socio=uv2 économique*socio=ec1 et leur chômage*socio=ec1 au moyen*socio=rien de *socio=et barrières protectionnistes.*socio=nil Au*socio=nil cours*socio=rien *socio=nil des 50 *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil a crû nettement plus vite que la production*socio=ec1, ce qui a fait*socio=rien augmenter la dépendance*socio=uv1 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 globale des pays*socio=ac envers le commerce*socio=ec1 international*socio=te. En *socio=rien moyenne annuelle,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil marchandises*socio=ec1 *socio=nil ont progressé de 6 % en termes*socio=rien réels*socio=ec2 entre 1948 et 1997 alors que la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien de la production*socio=ec1 n'a été*socio=rien que de 3,7 %. En d'autres termes*socio=rien , le commerce*socio=ec1 a été*socio=rien multiplié par 17 tandis que la production*socio=ec1 n'a été*socio=rien multipliée que par six environ durant cette période*socio=te. Dans le cas*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés, le commerce*socio=ec1 a été*socio=rien multiplié par 30 et la production*socio=ec1 par huit. Les chiffres relatifs*socio=rien à l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 (IED*socio=ec1) confirment cette intensification*socio=ec2 de l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 internationale*socio=te. Malheureusement, on ne dispose pas de données pour toute la période*socio=te depuis 1948, mais les flux*socio=ec1 annuels*socio=rien d'IED*socio=ec1 ont été*socio=rien multipliés par près de 17 entre 1973 et 1996, passant de 21,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU à presque 350 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. Cela correspond à une croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle moyenne *socio=nil de plus de 12 %. Le stock*socio=ec1 d'IED*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil de 165 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à la fin*socio=rien de 1973 à 3 205 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1996. *{p.40} Ce n'est*socio=rien pas seulement l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 qui a augmenté rapidement. Les autres flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, à long_terme*socio=te et à court_terme*socio=te, ont aussi progressé, en_particulier*socio=rien ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Ainsi, le chiffre_d'_affaires*socio=ec1 quotidien *socio=rien moyen sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil changes est passé *socio=nil d'environ 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 à plus de 1 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU en 1996, ce qui correspond à 80 % du total*socio=rien des réserves de change*socio=rien de tous les pays*socio=ac et montre à quelles difficultés*socio=ec2 se heurtent les pays*socio=ac lorsqu'ils veulent influencer le taux_de_change*socio=ec1 de leurs monnaies*socio=ec1. L'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 international*socio=te et de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te s'est*socio=rien traduite par une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 des transports*socio=ec1 internationaux*socio=te. On estime*socio=rien qu'en 1948 les transports*socio=ec1 internationaux*socio=te de marchandises*socio=ec1 ont représenté 490 millions*socio=rien de tonnes. En 1997, le chiffre était de 4 491 millions*socio=rien de tonnes, soit dix fois*socio=rien plus. Pour ce qui est*socio=rien du transport*socio=ec1 aérien, le nombre*socio=rien de kilomètres parcourus a augmenté de près de 23 % par an*socio=rien entre 1958 et 1997. Mesuré en tonnes de fret par kilomètre, le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien annuel moyen est *socio=nil estimé à 13 % sur*socio=rien cette période*socio=te. La progression*socio=ec2 du "transport*socio=ec1" d'information*socio=rien par les réseaux*socio=rien de télécommunication*socio=ec1 a été*socio=rien encore plus rapide*socio=rien . Ces chiffres montrent que les pays*socio=ac sont généralement beaucoup plus dépendants du commerce*socio=ec1 aujourd'hui qu'à aucun autre moment*socio=rien depuis la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te et probablement qu'à aucun moment*socio=rien de l'histoire*socio=te. Le phénomène*socio=rien de la mondialisation*socio=te s'est*socio=rien étendu à de nombreux*socio=rien pays*socio=ac et a été*socio=rien largement partagé. Le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 des pays*socio=ac développés*socio=uv4, mesuré par le ratio entre le commerce*socio=ec1 extérieur *socio=rien est passé *socio=nil de 16,6 à 24,1 % entre 1985 et 1997. Dans les pays_en_développement*socio=ac, cet *socio=rien indicateur est passé *socio=nil de 22,8 à 38,0 % durant la même période*socio=te. La croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien des pays_en_développement*socio=ac explique pourquoi leur part*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien passée de moins d'un*socio=rien quart*socio=rien à près de 30 % durant la même période*socio=te. Ces chiffres mondiaux*socio=te masquent certaines*socio=rien différences*socio=uv1 entre régions*socio=te. Les parts*socio=rien de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et de l'amérique_du_nord*socio=ac dans les importations*socio=ec1 mondiales*socio=te sont restées assez stables*socio=uv4 durant cette période*socio=te, fluctuant entre 40 et 46 % pour l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et entre 15 et 20 % pour les États-unis*socio=ac. La part*socio=rien de l'Asie*socio=ac dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien passée d'environ 15 % en 1948 à 27 % en 1996. Durant la même période*socio=te, la part*socio=rien de l'amérique_latine*socio=ac est*socio=rien tombée de 11 à 5 % et celle de l'Afrique*socio=ac de 8 à 2 %. La part*socio=rien de l'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=et a augmenté entre 1948 et 1968, puis elle a diminué; ce déclin*socio=ec2 s'est*socio=rien brutalement accéléré dans les années*socio=rien 90, au début*socio=rien de la restructuration*socio=et qui a suivi la chute du mur de Berlin. Il convient de noter toutefois que, malgré le déclin*socio=ec2 des *socio=rien parts relatives,*socio=nil la*socio=nil valeur*socio=ec1 du*socio=nil commerce*socio=ec1 extérieur dans toutes les régions*socio=te.*socio=nil *socio=nil Enfin, la composition*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te a profondément évolué durant la période*socio=te considérée, en_particulier*socio=rien pour l'agriculture*socio=ec1 et les produits*socio=rien manufacturés. Les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 représentaient près de 47 % du total*socio=rien des exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 en 1950 et leur part*socio=rien était tombée à 12 % en 1996. En revanche, les produits*socio=rien manufacturés représentaient 38 % des exportations*socio=ec1 en 1950 et 77 % en 1996. La part*socio=rien des industries*socio=ec1 extractives dans le total*socio=rien des exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 est*socio=rien restée plus stable*socio=uv4, avec des fluctuations*socio=ec2 dues principalement à des variations*socio=rien de prix*socio=ec1, en_particulier*socio=rien dans le cas*socio=rien du pétrole*socio=ec1. *{p.41} Enfin, il convient de noter que dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 a augmenté près de deux fois*socio=rien plus vite que le commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 entre 1980 et 1995. En 1995, le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 dépassait 1000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU, soit 23 % du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Il convient de noter que les chiffres relatifs*socio=rien au commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 ne visent que le commerce*socio=ec1 transfrontières et n'englobent pas les ventes*socio=ec1 des entreprises*socio=ac étrangères*socio=ec1 qui ont établi une présence*socio=rien commerciale*socio=ec1 dans le pays*socio=ac importateur*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 remarquable*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te ces dernières*socio=rien décennies*socio=te s'est*socio=rien accompagnée d'une forte*socio=rien expansion*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et à la section*socio=rien III ci-après nous décrirons plus en détail*socio=rien les liens*socio=rien entre les deux. À ce stade*socio=te, il suffit de noter que le PIB*socio=ec1 mondial*socio=te, mesuré à prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 et ajusté pour tenir compte*socio=rien de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1, a progressé de 2 % par an*socio=rien en moyenne*socio=rien entre 1948 et 1997. Ce chiffre *socio=rien est historiquement élevé*socio=uv4;*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac a*socio=nil été *socio=nil inférieure à la moitié*socio=rien de ce chiffre (0,9 % par an*socio=rien ) dans la période*socio=te 1820-1913. Toutefois, la croissance*socio=uv3 au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières décennies*socio=te a*socio=nil été irrégulière.*socio=nil *socio=nil Entre la période*socio=te de reconstruction*socio=uv3 postérieure à la Deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te et la *socio=rien première hausse du*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1973, le PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac a augmenté de près de 3 % par an*socio=rien . Il y a eu ensuite un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 prononcé de la croissance*socio=uv3 dû aux deux chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1 puis, de 1989 à 1996, la croissance*socio=uv3 par habitant*socio=ac s'est*socio=rien de nouveau*socio=rien accélérée pour atteindre environ 1,5% et ce chiffre a encore augmenté dans la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 90. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=ac très*socio=nil ouverts sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 extérieur principalement en Asie*socio=ac,*socio=nil ont obtenu*socio=nil des résultats remarquables avec des *socio=ec1 taux_de_croissance moyens *socio=nil compris entre 5 et 7 % par an*socio=rien depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 60, Cela a entraîné *socio=rien un recul spectaculaire *socio=nil de la pauvreté*socio=uv1 en Asie*socio=ac. Entre 1975 et 1995, la pauvreté*socio=uv1 a diminué de moitié*socio=rien . La récente*socio=rien crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 qu'a connue une partie*socio=rien de la région*socio=te pourrait entraîner une certaine*socio=rien régression*socio=ec2. Au contraire*socio=rien , les pays*socio=ac moins ouverts*socio=rien au commerce*socio=ec1 ont enregistré une croissance*socio=uv3 relativement médiocre. Si nous replaçons ces observations dans une perspective*socio=rien historique*socio=te à plus long_terme*socio=te, nous voyons que le commerce*socio=ec1 international*socio=te a souvent joué *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil dans le développement*socio=uv3 de pays*socio=ac ou de régions*socio=te, au moins depuis le moyen_âge. Des villes-états comme Gênes, Amalfi et Venise ont vu leur économie*socio=ec1 se développer et décliner parallèlement à leur importance*socio=rien commerciale*socio=ec1. On a aussi reconnu que le commerce*socio=ec1 extérieur industrialisation*socio=ec2. Les *socio=rien effets nocifs *socio=nil de la protection*socio=et commerciale*socio=ec1 sont connus depuis longtemps. Ainsi, en 1898, Sir*socio=rien Robert Giffen a fait*socio=rien observer que dans les nouveaux*socio=rien pays*socio=ac on ne pouvait pas promouvoir l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 au moyen*socio=rien de droits*socio=uv1 protecteurs; dans les pays*socio=ac ayant une longue*socio=rien tradition*socio=uv1 manufacturière*socio=ec1, cela n'est*socio=rien pas non plus possible*socio=rien car ces pays*socio=ac, s'ils veulent progresser, doivent fabriquer pour l'exportation*socio=ec1. L'évolution*socio=rien de la composition*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te s'est*socio=rien aussi accompagnée d'une évolution*socio=rien des *socio=ec1 structures de_production *socio=nil et de la composition*socio=rien du PIB*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, l'essentiel*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 au cours*socio=rien des 25 *socio=rien dernières années s'*socio=nil est *socio=nil réalisé dans des secteurs*socio=rien dans lesquels la technologie*socio=ec1 progressait rapidement ainsi que dans les secteurs*socio=rien des services*socio=ec1. Parallèlement, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=ac se sont mis à produire des articles*socio=rien manufacturés pour lesquels les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 étaient autrefois les principaux*socio=rien fournisseurs*socio=ac comme les vêtements*socio=ec1, les produits*socio=rien en métaux*socio=ec1 ou les *socio=rien produits électroniques grand public*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil expansion*socio=ec2 des*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil produits *socio=nil manufacturés des pays_en_développement*socio=ac a *socio=rien été remarquable.*socio=nil En*socio=nil fait,*socio=nil *socio=nil il y a déjà eu *socio=rien un important ajustement*socio=et *socio=nil lié au commerce*socio=ec1 international*socio=te et à la mondialisation*socio=te puisque la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 international*socio=te a évolué. Malgré la guerre*socio=et froide*socio=rien , la période*socio=te postérieure à 1945 a été*socio=rien une période*socio=te de stabilité_politique*socio=et et de paix*socio=uv1 pour la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, sans précédent*socio=rien dans ce siècle*socio=rien agité. Il n'y a pas eu de véritables*socio=rien guerres*socio=et entre pays*socio=ac industriels*socio=ec1 durant cette période*socio=te. Malheureusement, le *socio=rien tableau est *socio=nil gâché par les conflits*socio=uv1 internationaux*socio=te ou intérieurs*socio=te qu'ont connu beaucoup des pays*socio=ac les plus pauvres. La façon*socio=rien dont le commerce*socio=ec1 international*socio=te s'inscrit*socio=rien dans ce tableau*socio=rien sera examinée brièvement à la section*socio=rien III ci-après. B. Les forces*socio=uv1 motrices de la mondialisation*socio=te. Sur*socio=rien le plan*socio=rien économique*socio=ec1, on peut cerner trois tendances*socio=ec2 fondamentales*socio=uv4 qui sont les forces*socio=uv1 motrices de la mondialisation*socio=te. La première*socio=rien influence, qui est*socio=rien peut-être la plus profonde*socio=rien , est*socio=rien le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien . Deuxièmement, *socio=rien un nombre croissant de*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil ont adopté des politiques*socio=et de libéralisation*socio=et, d'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 et d'élimination*socio=ec2 des obstacles*socio=rien réglementaires*socio=et entravant l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Troisièmement, la combinaison*socio=rien des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 et de marchés*socio=ec1 plus libres*socio=uv2 a permis aux entreprises*socio=ac d'un*socio=rien *socio=rien nombre croissant de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil d'internationaliser leurs activités*socio=rien , tissant *socio=rien un réseau *socio=nil toujours plus complexe d'activités*socio=rien interconnectées tout autour de la planète*socio=te. L'effet*socio=rien combiné de ces différentes*socio=rien forces*socio=uv1 a été*socio=rien d'accroître l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des nations*socio=te et d'ouvrir des possibilités*socio=rien sans précédent*socio=rien tout en donnant naissance*socio=rien à de nouveaux*socio=rien problèmes*socio=ec2 économiques*socio=ec1, politiques*socio=et et sociaux*socio=et. 1. Le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien . Depuis la révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1 de la fin*socio=rien du XVIII, et du début*socio=rien du XIX, siècle*socio=rien , l'innovation*socio=uv3 technique*socio=rien a entraîné une explosion de la productivité*socio=uv3 et une diminution*socio=ec2 considérable*socio=rien des coûts*socio=ec1 de transport*socio=ec1. Le moteur*socio=ec2 à vapeur a permis le chemin*socio=rien de fer*socio=rien et la mécanisation d'un*socio=rien *socio=rien nombre croissant d'*socio=nil activités *socio=nil qui exigeaient auparavant l'emploi*socio=ec1 de la force*socio=uv1 musculaire. Des découvertes et inventions ultérieures*socio=te comme l'électricité*socio=ec1, le téléphone*socio=rien , l'automobile*socio=ec1, les porte-conteneurs et les pipelines ont transformé la production*socio=ec1, la communication*socio=ec1 et les transports*socio=ec1 d'une manière*socio=rien inimaginable pour les générations antérieures*socio=te. Plus récemment, les progrès*socio=uv1 rapides*socio=rien de l'informatique*socio=ec1 et des technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien et de la communication*socio=ec1 ont encore réduit les obstacles*socio=rien qu'opposaient le temps*socio=rien et la géographie à la capacité*socio=uv3 des individus*socio=ac et des entreprises*socio=ac d'entrer en contact*socio=rien et de mener des transactions*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. Le processus*socio=te d'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1 est*socio=rien voué à se poursuivre, et pas seulement dans les secteurs*socio=rien liés à l'information*socio=rien . De nouvelles*socio=rien vagues d'innovation*socio=uv3 continueront à accroître les revenus*socio=ec1 et à enrichir la vie de chacun. La biotechnologie*socio=rien et la miniaturisation découlant des systèmes*socio=rien micro-électrochimiques, par exemple*socio=rien , donneront naissance*socio=rien à des activités*socio=rien et des industries*socio=ec1 entièrement nouvelles*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien à venir. *{p.42} Le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien a entraîné une réduction*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien des coûts*socio=ec1 de transport*socio=ec1 et de communication*socio=ec1 depuis la révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1. Au Xixe siècle*socio=rien , le transport*socio=ec1 ferroviaire coûts*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 de 85 à 95 %. De même, les bateaux à vapeur et l'ouverture*socio=uv3 de *socio=rien nouvelles voies *socio=nil de navigation comme le Canal*socio=ec1 de Panama*socio=ac ont réduit le coût*socio=ec1 des transports*socio=ec1 maritimes*socio=ac. Plus récemment, au cours*socio=rien des dix à 15 *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil *socio=ec1 coût unitaire du*socio=nil transport *socio=nil par voie_maritime diminué de près de 70 % en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Durant la même période*socio=te, les *socio=ec1 coûts unitaires *socio=nil du fret aérien ont baissé de 3 à 4 % par an*socio=rien . Toutefois, c'est*socio=rien dans les secteurs*socio=rien des technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien et des télécommunications*socio=ec1 que l'évolution*socio=rien a été*socio=rien le plus rapide*socio=rien . Par exemple*socio=rien , le coût*socio=ec1 d'une unité*socio=rien de puissance*socio=uv1 de calcul*socio=rien a chuté de 99 % entre 1960 et 1990. Les ventes*socio=ec1 annuelles*socio=rien de micro-ordinateurs dans le monde*socio=te ont dépassé les 50 millions*socio=rien et il s'en vend aujourd'hui plus que de voitures*socio=rien . Il existe dans le monde*socio=te 1 milliard*socio=rien de raccordements téléphoniques ou de téléphones mobiles*socio=uv4. On s'attend à ce que, après*socio=rien l'an*socio=rien 2000, 300 millions*socio=rien de personnes*socio=rien , soit 5 % de la population*socio=ac mondiale*socio=te, soit raccordées à l'Internet*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 dans le secteur*socio=rien de l'informatique*socio=ec1, estimée à près de 5 % par *socio=rien an sur la*socio=nil période*socio=te *socio=nil 1973-93 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, a *socio=rien été cinq fois plus*socio=nil élevée*socio=uv4 *socio=nil que la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 globale. En conséquence*socio=rien , ce secteur*socio=rien assure maintenant *socio=rien un quart *socio=nil de la croissance_économique*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien ayant élargi la gamme*socio=rien de ce qui peut *socio=rien être produit *socio=nil et les choix*socio=uv1 possibles*socio=rien en matière*socio=rien de lieu*socio=rien de_production*socio=ec1, et les avancées de la technique*socio=rien de transports*socio=ec1 continuant à rapprocher les gens*socio=ac et les entreprises*socio=ac, l'univers pouvant faire l'objet*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te s'est*socio=rien considérablement*socio=rien agrandi. Avant la révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 international*socio=te était pour l'essentiel*socio=uv4 limité à des articles*socio=rien de *socio=rien faible poids *socio=nil et de valeur*socio=ec1 élevée*socio=uv4 comme les épices, l'or*socio=rien et les tissus. Les chemins*socio=rien de fer*socio=rien , les navires*socio=ec1 porte-conteneurs et les pipelines ont entraîné un*socio=rien développement*socio=uv3 considérable*socio=rien du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien en vrac. Plus récemment, la baisse*socio=ec2 du coût*socio=ec1 des voyages*socio=rien et des télécommunications*socio=ec1 a favorisé*socio=rien le commerce*socio=ec1 de nombreux*socio=rien services*socio=ec1 nouveaux*socio=rien comme les services*socio=ec1 touristiques ou les *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Le*socio=nil commerce électronique*socio=rien *socio=nil par le biais*socio=rien de l'Internet*socio=ec1 est*socio=rien l'aspect*socio=rien le plus récent*socio=rien de l'apparition*socio=rien d'une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te de plus en plus sans frontière*socio=te. On estime*socio=rien que quelque 300 millions*socio=rien d'utilisateurs*socio=rien de l'Internet*socio=ec1 participeront au commerce*socio=ec1 électronique*socio=rien d'ici la fin*socio=rien du siècle*socio=rien et que cette activité*socio=rien générera alors un*socio=rien chiffre_d'_affaires*socio=ec1 supérieur*socio=rien à 300 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. Le développement*socio=uv3 de ce moyen*socio=rien d'échange*socio=ec1 soulève d'importantes*socio=rien difficultés*socio=ec2 pour les gouvernements*socio=ac qui cherchent à assurer la concrétisation*socio=rien des avantages*socio=rien économiques*socio=ec1 considérables*socio=rien pouvant découler du commerce*socio=ec1 électronique*socio=rien sans compromettre la réalisation*socio=uv1 de leurs objectifs*socio=uv4 de *socio=et politique publique.*socio=nil *socio=nil 2. Libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1. La poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 se traduit par un*socio=rien *socio=et environnement réglementaire *socio=nil qui oppose de moins en moins d'obstacles*socio=rien aux relations*socio=rien économiques*socio=ec1 entre pays*socio=ac. La libéralisation*socio=et a permis d'exploiter de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 sur*socio=rien des marchés*socio=ec1 mondialisés à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=te. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont évolué inexorablement vers une plus grande*socio=rien dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, afin de mettre en place*socio=rien des conditions*socio=ec1 favorables*socio=ec2 à la croissance*socio=uv3 et au développement*socio=uv3. La libéralisation*socio=et a principalement porté sur*socio=rien les régimes*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur et d'investissement*socio=ec1 ainsi que sur*socio=rien divers aspects*socio=rien de la réglementation*socio=et, et le système*socio=rien commercial*socio=ec1 du GATT*socio=et et de l'OMC*socio=ac a joué *socio=rien un rôle central *socio=nil dans ce processus*socio=te. Le système*socio=rien du GATT*socio=et/de l'OMC*socio=ac a permis de réaliser d'importants*socio=rien progrès*socio=uv1 dans la réduction*socio=ec2 ou l'élimination*socio=ec2 des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 à la frontière*socio=te grâce*socio=rien à huit cycles*socio=te de négociations_commerciales_multilatérales*socio=et. Les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac pratiqués par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sont tombés de plusieurs dizaines*socio=rien de pour-cent dans l'immédiat*socio=rien après-guerre*socio=te à moins de 10 % à la fin*socio=rien des années*socio=rien 60 et ils ne dépasseront pas 4 % lorsque les résultats*socio=rien du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac auront été*socio=rien intégralement mis en oeuvre*socio=rien . En même temps*socio=rien , la plupart*socio=rien des restrictions*socio=et quantitatives autres que celles imposées pour des raisons*socio=rien de santé*socio=et, de sécurité*socio=uv1 ou d'autres motifs*socio=rien d'intérêt*socio=uv1 général*socio=rien ont été*socio=rien supprimés. Depuis le Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, les secteurs*socio=rien des textiles*socio=ec1 et vêtements*socio=ec1 et de l'agriculture*socio=ec1 sont intégrés dans le cadre*socio=rien multilatéral progressive*socio=rien . Le Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac a en outre introduit de *socio=rien nouvelles disciplines *socio=nil pour la protection*socio=et des droits_de_propriété*socio=et intellectuelle*socio=rien liés au commerce*socio=ec1. Des règles*socio=et concernant le commerce*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien des services*socio=ec1 ont été*socio=rien élaborées dans le cadre*socio=rien de l'accord_général_sur_le_commerce_des services*socio=ec1 (AGCS*socio=ac). En outre, les gouvernements*socio=ac ont entrepris de libéraliser le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien ainsi défini*socio=rien . Les accords*socio=et récemment conclus sur*socio=rien les télécommunications*socio=ec1 de base*socio=rien et les *socio=ec1 services financiers *socio=nil ont encouragé l'évolution*socio=rien vers une plus grande*socio=rien ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de services*socio=ec1. Dans le domaine*socio=rien des marchandises*socio=ec1, les engagements pris après*socio=rien le Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac d'éliminer les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac *socio=rien sur un large éventail de*socio=nil produits des*socio=nil technologies*socio=ec1 *socio=nil de l'information*socio=rien aident aussi à préparer des économies*socio=ec1 nationales*socio=te aux possibilités*socio=rien et aux défis que leur réserve*socio=rien le Xxie siècle*socio=rien . Il *socio=rien est difficile *socio=nil d'évaluer avec précision*socio=rien la contribution*socio=uv1 économique*socio=ec1 globale des résultats*socio=rien d'une négociation*socio=et commerciale*socio=ec1 comme celle du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac. Cela est*socio=rien dû à la fois*socio=rien aux difficultés*socio=ec2 inhérentes*socio=rien aux méthodes*socio=rien de mesure*socio=rien et au fait*socio=rien que, dans la pratique*socio=et, de *socio=rien nombreux facteurs différents,*socio=nil *socio=nil qui ne peuvent pas tous être*socio=rien aisément et précisément pris en considération*socio=rien , influencent les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1. Néanmoins, des simulations*socio=rien ont été*socio=rien faites pour évaluer l'impact*socio=rien économique*socio=ec1 du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac. Les diverses*socio=rien estimations*socio=ec2 concluent que, lorsqu'elles seront pleinement mises en oeuvre*socio=rien , les mesures*socio=et de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 convenues par les gouvernements*socio=ac pourraient accroître le revenu*socio=ec1 mondial*socio=te dans des proportions*socio=rien allant jusqu'à 1 % par an*socio=rien , soit d'un*socio=rien montant*socio=ec1 compris entre 200 et 500 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. Le volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te augmenterait de 6 à 20 %. Plus d'un*socio=rien tiers des gains*socio=ec1 résulterait de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des textiles*socio=ec1 et vêtements*socio=ec1 et un*socio=rien autre tiers de la libéralisation*socio=et d'autres produits*socio=rien manufacturés. Les effets*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 représenteraient 10 à 30 % des gains*socio=ec1. *{p.43} Comme on pouvait s'y attendre, les pays*socio=ac qui libéralisent le plus leur commerce*socio=ec1 extérieur grands*socio=rien gains*socio=ec1. Il convient de noter que ces estimations*socio=ec2 ne tiennent pas compte*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1. La mondialisation*socio=te a aussi *socio=rien été favorisée *socio=nil par la libéralisation*socio=et généralisée des opérations*socio=rien courantes*socio=te et des opérations*socio=rien en capital*socio=ec1 et par le développement*socio=uv3 des marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te. Aujourd'hui, plus de 140 pays*socio=ac appliquent l'article*socio=rien VIII des Statuts*socio=et du FMI*socio=ac (liberté*socio=uv1 des transactions*socio=ec1 courantes*socio=te). Ce chiffre est*socio=rien plus de deux fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 qu'en 1990 et représente plus des trois quarts*socio=rien des membres*socio=ac du FMI*socio=ac. Les transactions*socio=ec1 en capital*socio=ec1 et les transactions*socio=ec1 de change*socio=rien ont été*socio=rien libéralisées dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac depuis les années*socio=rien 70, si bien*socio=rien que les taux_de_change*socio=ec1 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sont de plus en plus déterminés par le marché*socio=ec1 et de nouveaux*socio=rien instruments financiers*socio=ec1 sont apparus. Ces facteurs*socio=rien ont facilité le commerce*socio=ec1 international*socio=te en améliorant la disponibilité*socio=rien du financement*socio=ec1 et en réduisant son coût*socio=ec1. 3. L'internationalisation*socio=te des activités*socio=rien des entreprises*socio=ac. L'abaissement*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 et la libéralisation*socio=et de façon*socio=rien plus générale*socio=rien ont permis à *socio=rien un nombre croissant d'*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil de mondialiser leurs *socio=ec1 structures de_production *socio=nil en investissant à l'étranger*socio=te, ce qui a stimulé encore davantage le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Sur*socio=rien le plan*socio=rien technologique*socio=ec1, l'intensification*socio=ec2 des flux*socio=ec1 d'information*socio=rien et le fait*socio=rien qu'il est*socio=rien devenu plus facile*socio=rien d'exporter des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 ont eu une influence *socio=rien profonde sur les*socio=nil décisions d'*socio=nil implantation des*socio=nil unités de_production*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil De plus en plus, les entreprises*socio=ac peuvent implanter les *socio=rien différents éléments *socio=nil de leur processus*socio=te de_production*socio=ec1 dans différents*socio=rien pays*socio=ac et régions*socio=te tout en conservant leur identité*socio=ac. Lorsque des entreprises*socio=ac confient une partie*socio=rien de leur processus*socio=te de_production*socio=ec1 à leurs filiales*socio=rien ou à d'autres entreprises*socio=ac à l'étranger*socio=te, cela entraîne des transferts d'emplois*socio=ec1, de technologies*socio=ec1, de capitaux*socio=ec1 et de compétences*socio=uv4 à l'échelle*socio=rien de la planète*socio=te. Aujourd'hui, le nombre*socio=rien de produits*socio=rien qui peuvent être*socio=rien fabriqués de façon*socio=rien compétitive*socio=uv4 en employant uniquement*socio=rien des intrants d'origine*socio=rien nationale*socio=te ne cesse de diminuer. Par exemple*socio=rien , la production*socio=ec1 d'un*socio=rien modèle*socio=rien fabriqué par l'un*socio=rien des grands*socio=rien constructeurs*socio=ac automobiles*socio=ec1 des États-unis*socio=ac fait*socio=rien intervenir pas moins de neuf*socio=rien pays*socio=ac à différents*socio=rien stades*socio=te de la production*socio=ec1, de la commercialisation*socio=ec1 et de la vente*socio=ec1. Trente % de la valeur*socio=ec1 de l'automobile*socio=ec1 reviennent à la Corée*socio=ac pour le montage, 17,5 % au Japon*socio=ac pour des composants*socio=rien et des technologies*socio=ec1 avancées, 7,5 % à l'Allemagne*socio=ac pour la conception*socio=ec2 4 % à Taiwan*socio=ac et à Singapour*socio=ac pour des *socio=rien pièces mineures,*socio=nil *socio=nil 2,5 % au Royaume-uni*socio=ac pour la publicité*socio=rien et la commercialisation*socio=ec1 et 1,52 % à l'Irlande et à la Barbade pour le traitement*socio=rien des données. Cela signifie que seuls*socio=rien 37 % de la valeur*socio=ec1 de cette voiture "américaine*socio=ac" ont leur origine*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Cet exemple*socio=rien montre pourquoi une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te efficace*socio=uv4 est*socio=rien si dépendante de l'ouverture*socio=uv3 des régimes*socio=et de commerce*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1. Quelle est*socio=rien l'importance*socio=rien du partage*socio=uv1 de la production*socio=ec1 dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te? Un*socio=rien des moyens*socio=ec1 de mesurer ce phénomène*socio=rien consiste à calculer la part*socio=rien de la production*socio=ec1 des filiales*socio=rien d'entreprises*socio=ac multinationales*socio=ec1 dans la production*socio=ec1 mondiale*socio=te. Cette production*socio=ec1 représentait, selon les estimations*socio=ec2, 7,5 % du PIB*socio=ec1 mondial*socio=te et environ 20 % de la *socio=ec1 production manufacturière mondiale*socio=te *socio=nil en 1995. Yeats (1988) a estimé le partage*socio=uv1 de la production*socio=ec1 au niveau*socio=rien mondial*socio=te en calculant la part*socio=rien des composants*socio=rien et pièces*socio=rien détachées dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te. Il en a conclu que cette part*socio=rien représentait plus de 800 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU, soit quelque 30 % du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te de produits*socio=rien manufacturés. En outre, le commerce*socio=ec1 des composants*socio=rien et pièces*socio=rien détachées augmente sensiblement plus vite que le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien finis, ce qui souligne l'interdépendance*socio=uv3 croissante*socio=rien des pays*socio=ac par le biais*socio=rien de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Il importe de noter que ces chiffres ne tiennent pas compte*socio=rien du commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1, qui présente*socio=rien aussi des caractères similaires*socio=rien . Enfin, les opérations*socio=rien d'assemblage constituent une *socio=rien forme particulière de*socio=nil partage*socio=uv1 *socio=nil de la production*socio=ec1 qui revêt une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 pour certains pays_en_développement*socio=ac, qui importent des composants*socio=rien et des pièces*socio=rien détachées puis réexportent le produit*socio=ec1 fini vers le pays*socio=ac d'origine*socio=rien . Parfois, les composants*socio=rien et pièces*socio=rien détachées incorporés dans le produit*socio=ec1 fini sont importés en franchise de droit*socio=uv1 de douane*socio=ac. D'après*socio=rien Yeats, cette activité*socio=rien représentait plus de 40 % des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés de la République*socio=ac dominicaine, d'El Salvador*socio=ac, d'Haïti, de la Jamaïque*socio=ac et du Mexique*socio=ac. III. La contribution*socio=uv1 de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Durant ses cinq*socio=rien décennies*socio=te d'existence*socio=rien , le GATT*socio=et/l'OMC*socio=ac a milité en faveur*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. Cela a même été*socio=rien son objectif*socio=uv4 premier*socio=rien et les résultats*socio=rien qu'il a obtenus à cet égard*socio=rien sont à l'origine*socio=rien de sa réussite*socio=uv1 en tant qu'institution*socio=ac. À l'occasion*socio=rien du cinquantenaire du système*socio=rien commercial*socio=ec1 *socio=rien multilatéral convient peut-être *socio=nil de se rappeler *socio=rien quelle est la*socio=nil justification*socio=uv3 fondamentale*socio=uv4 *socio=nil de la promotion*socio=uv3 de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. Pourquoi*socio=rien importe-t-il de libéraliser le commerce*socio=ec1 international*socio=te?*socio=rien Comme*socio=rien nous l'avons vu*socio=rien à la section*socio=rien II, la *socio=rien volonté des gouvernements*socio=ac d'ouvrir progressivement les marchés*socio=ec1 *socio=nil à la concurrence*socio=ec1 étrangère et*socio=rien de les*socio=rien garder ouverts*socio=rien a été*socio=rien essentielle*socio=uv4 pour*socio=rien la *socio=rien concrétisation des gains*socio=ec1 *socio=nil découlant de la mondialisation*socio=te. La *socio=rien présente section est *socio=nil consacrée à la justification*socio=uv3 politique*socio=et et économique*socio=ec1 du libre-échange*socio=et. A. Commerce*socio=ec1 international*socio=te, stabilité_politique*socio=et et système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral On oublie parfois que le commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=rien fait partie *socio=nil d'une stratégie*socio=et mondiale*socio=te visant à promouvoir à la fois*socio=rien la prospérité*socio=ec2 économique*socio=ec1 et la stabilité_politique*socio=et. Dans les années*socio=rien 40 et 50 en_particulier*socio=rien , le commerce*socio=ec1 international*socio=te était considéré comme *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil pour le maintien*socio=rien et la promotion*socio=uv3 de la paix*socio=uv1 entre les nations*socio=te. Cela a *socio=rien été un des*socio=nil facteurs *socio=nil déterminants de la volonté d'instaurer le libre-échange*socio=et multilatéral des États-unis*socio=ac Truman a soutenu en 1947 que le commerce*socio=ec1 international*socio=te et la paix*socio=uv1 étaient inextricablement liés. C'est*socio=rien principalement pour cette raison*socio=rien qu'il était très favorable*socio=ec2 à la création de l'organisation_internationale*socio=ac du commerce*socio=ec1 qui était envisagée à l'époque*socio=te. Il existe au moins trois raisons*socio=rien pour lesquelles le commerce*socio=ec1 international*socio=te et la paix*socio=uv1 sont si étroitement liés entre eux et l'intégration*socio=ec2 par le biais*socio=rien du commerce*socio=ec1 favorise la paix*socio=uv1 mondiale*socio=te. Premièrement, le commerce*socio=ec1 réduit la probabilité*socio=ec2 de conflit*socio=uv1 en donnant aux *socio=rien différentes parties des*socio=nil raisons de*socio=nil vouloir *socio=nil préserver le bien-être et la prospérité*socio=ec2 qu'il a aidé à instaurer. Deuxièmement, le commerce*socio=ec1 fournit des *socio=rien informations sur *socio=nil les autres pays*socio=ac et cultures et établit des relations*socio=rien entre les peuples*socio=ac. *{p.44} Troisièmement, il aide*socio=uv1 à édifier des institutions*socio=ac propices*socio=rien à la paix*socio=uv1, notamment des règles*socio=et internationales*socio=te. En résumé, des échanges*socio=ec1 mutuellement bénéfiques favorisent la coopération*socio=uv1 et non le conflit*socio=uv1. D'autres facteurs*socio=rien sont évidemment essentiels*socio=uv4 pour la préservation*socio=uv1 de la paix*socio=uv1. La qualité*socio=rien de l'éducation*socio=et et la nature*socio=rien du système_politique en sont deux exemples*socio=rien . En outre, les liens*socio=rien de causalité*socio=rien entre le commerce*socio=ec1 international*socio=te et la paix*socio=uv1 peuvent être*socio=rien indirects. Le commerce*socio=ec1 enrichit les pays*socio=ac et une *socio=rien grande partie *socio=nil de leur population*socio=ac, ce qui améliore les chances*socio=rien de la démocratie*socio=uv1. Les sociétés*socio=ac démocratiques*socio=uv2 dans lesquelles les processus*socio=te de prise*socio=rien de décisions*socio=rien sont pluralistes sont moins tentées par la guerre*socio=et que les sociétés*socio=ac autocratiques dans lesquelles règne la démagogie. Lorsqu'un*socio=rien large*socio=rien public*socio=et participe à l'élaboration des décisions*socio=rien , l'extrémisme et le bellicisme sont généralement marginalisés. La plupart*socio=rien des guerres*socio=et ont été*socio=rien motivées au moins en partie*socio=rien par des considérations*socio=rien économiques*socio=ec1. Avant la révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1, les guerres*socio=et visaient en *socio=rien grande partie *socio=nil à redistribuer la richesse*socio=ec1 existante*socio=rien . Les pays*socio=ac se battaient pour de la terre*socio=ec1 ou pour obtenir*socio=rien accès*socio=uv1 à des *socio=rien produits primaires précieux.*socio=nil *socio=nil Les itinéraires commerciaux*socio=ec1 et les monopoles*socio=ec1 ont *socio=rien été un objet de*socio=nil conflit*socio=uv1 *socio=nil depuis le moyen_âge. Trois siècles de colonialisme, qui a touché les régions*socio=te les plus éloignées du monde*socio=te, ont été*socio=rien intimement liés à la protection*socio=et des intérêts commerciaux*socio=ec1 et de l'accès*socio=uv1 aux ressources_naturelles*socio=ec1. Dans les temps*socio=rien modernes*socio=uv2, la maîtrise*socio=rien des ressources_naturelles*socio=ec1 semble être*socio=rien encore *socio=rien un important motif de*socio=nil guerre*socio=et dans*socio=nil certaines régions*socio=te du*socio=nil monde*socio=te.*socio=nil *socio=nil Toutefois, depuis la révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1, le *socio=ec1 coût économique *socio=nil de la guerre*socio=et a augmenté, en partie*socio=rien pour des raisons*socio=rien liées au commerce*socio=ec1. Les revenus*socio=ec1 et la richesse*socio=ec1 dépendent de plus en plus du capital*socio=ec1 physique*socio=rien et humain*socio=uv1 plutôt que de la terre*socio=ec1, des ressources_naturelles*socio=ec1 ou des *socio=ec1 monopoles commerciaux,*socio=nil évolution*socio=rien *socio=nil à laquelle le commerce*socio=ec1 international*socio=te a apporté une contribution*socio=uv1 importante*socio=rien . Les rapides*socio=rien gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 et du capital*socio=ec1 ont favorisé*socio=rien la création de nouvelles*socio=rien richesses*socio=ec1 par l'accumulation*socio=ec2 de capital*socio=ec1 physique*socio=rien et humain*socio=uv1. Cela a rendu la redistribution*socio=et de la richesse*socio=ec1 par le moyen*socio=rien de la guerre*socio=et moins intéressante*socio=rien . La baisse*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de transport*socio=ec1 a aussi facilité le commerce*socio=ec1 international*socio=te, ce qui incite davantage les nations*socio=te à préserver les conditions*socio=ec1 dans lesquelles les gains*socio=ec1 qui résultent de la spécialisation*socio=uv3 induite par le commerce*socio=ec1 peuvent être*socio=rien réalisés. Cette évolution*socio=rien a considérablement*socio=rien accru le coût*socio=ec1 des conflits*socio=uv1 militaires*socio=et en termes*socio=rien de destruction de richesses*socio=ec1 et de capital*socio=ec1. Plus le commerce*socio=ec1 joue *socio=rien un rôle important *socio=nil dans une économie*socio=ec1, plus le coût*socio=ec1 potentiel*socio=uv4 de la perturbation*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 liée aux conflits*socio=uv1 *socio=rien est grand.*socio=nil L'*socio=nil intégration*socio=ec2 résultant du*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil et de l'investissement*socio=ec1, s'ajoutant aux progrès*socio=uv1 techniques*socio=rien , a entraîné un*socio=rien développement*socio=uv3 incessant des voyages*socio=rien d'affaires*socio=ec1, du tourisme*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te sous forme*socio=rien de télécommunications*socio=ec1, émissions de télévision, etc. Ces échanges*socio=ec1 permettent d'apprendre à connaître d'autres sociétés*socio=ac. Les relations*socio=rien humaines*socio=uv2 se forgent à travers*socio=rien les frontières*socio=te et les cultures. Cela contribue à réduire les malentendus et les préjugés et à renforcer la compréhension*socio=rien mutuelle qu'il est*socio=rien plus difficile*socio=rien aux gouvernements*socio=ac à obtenir*socio=rien guerre*socio=et. *{p.44} Le commerce*socio=ec1 avec les pays*socio=ac communistes durant la guerre*socio=et froide*socio=rien était considéré par beaucoup comme un*socio=rien investissement*socio=ec1 dans la paix*socio=uv1. Mais le commerce*socio=ec1 n'a pas seulement une influence sur*socio=rien l'information*socio=rien dont dispose la société*socio=ac sur*socio=rien les autres pays*socio=ac et sur*socio=rien la promotion*socio=uv3 des relations*socio=rien interpersonnelles. Il influe aussi sur*socio=rien les structures*socio=ec1 et institutions_politiques*socio=ac. Le commerce*socio=ec1 entraîne la création d'associations professionnelles*socio=ec1 réunissant producteurs*socio=ac et négociants et d'institutions_publiques*socio=et telles que les Ministères*socio=ac du commerce*socio=ec1 extérieur doivent leur existence*socio=rien au commerce*socio=ec1 international*socio=te et ont donc intérêt*socio=rien à préserver ce commerce*socio=ec1 et à prévenir les conflits*socio=uv1 armés. En d'autres termes*socio=rien , elle déplace l'équilibre*socio=uv3 politique*socio=et interne*socio=te de façon*socio=rien qu'il devienne plus favorable*socio=ec2 à l'ouverture*socio=uv3 et à la paix*socio=uv1. Enfin, il faut se demander dans quelle *socio=rien mesure un engagement*socio=uv1 préalable au*socio=nil niveau international*socio=te sur un ensemble de*socio=nil règles*socio=et commerciales*socio=ec1 est nécessaire *socio=nil pour que le commerce*socio=ec1 et sa libéralisation*socio=et contribuent à la paix*socio=uv1 et à la stabilité*socio=uv3. Les enjeux commerciaux*socio=ec1 peuvent être*socio=rien une cause*socio=rien d'instabilité*socio=uv3 et de conflits*socio=uv1 internationaux*socio=te si les politiques*socio=et ne sont pas consolidées dans un*socio=rien contexte multilatéral mesures protectionnistes et les revirements de la politique_commerciale*socio=ec1 ont des *socio=rien effets négatifs sur les*socio=nil producteurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 *socio=nil et accroissent donc les tensions*socio=uv3 entre pays*socio=ac. L'absence*socio=rien de mécanismes*socio=rien pour régler les différends*socio=uv2 résultant*socio=rien du protectionnisme*socio=et a contribué à déclencher des conflits*socio=uv1 militaires*socio=et au XIX siècle*socio=rien et dans la *socio=rien première moitié *socio=nil du Xxe siècle*socio=rien . Par exemple*socio=rien , le protectionnisme*socio=et a provoqué de graves*socio=rien problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et et des perturbations*socio=ec2 importantes*socio=rien durant la grande*socio=rien dépression, qui a détruit les emplois*socio=ec1 et menacé les moyens*socio=ec1 d'existence*socio=rien de chacun. Cela a déclenché une escalade du protectionnisme*socio=et et des dévaluations*socio=ec2 compétitives*socio=uv4 qui ont entraîné un*socio=rien effondrement*socio=ec2 total*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te. On considère aujourd'hui que le déclin*socio=ec2 de 60 % du volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te au début*socio=rien des années*socio=rien 30 est*socio=rien une des *socio=rien grandes raisons *socio=nil de la profondeur*socio=rien de la dépression à cette époque*socio=te et de la montée du nationalisme qui a conduit à la Deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te. Compte*socio=rien tenu de ces enseignements*socio=et, le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral doit être*socio=rien compris comme *socio=rien un élément *socio=nil de l'ordre*socio=rien de l'après-guerre*socio=te pour lequel la promotion*socio=uv3 de la paix*socio=uv1 était un*socio=rien objectif*socio=uv4 fondamental. Le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral en partie*socio=rien dans cette perspective*socio=rien . La règle du consensus*socio=uv1 réduit les possibilités*socio=rien de coercition et renforce le rôle*socio=rien des petits*socio=rien pays*socio=ac. Les règles*socio=et durables*socio=uv4 consolidant les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et les engagements de libéralisation*socio=et améliorent la prévisibilité*socio=uv3 en matière*socio=rien d'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1. Le mécanisme*socio=et de règlement des différends*socio=uv2 peut être*socio=rien considéré à certains égards*socio=rien comme une institution*socio=ac judiciaire*socio=et internationale*socio=te qui régit le comportement*socio=rien des pays*socio=ac en matière*socio=rien de commerce*socio=ec1 international*socio=te et réduit par conséquent*socio=rien les risques*socio=uv4 de conflits*socio=uv1 destructeurs. En faisant de la non-discrimination*socio=uv3 le fondement*socio=uv4 du système*socio=rien , la règle NPF*socio=et aide*socio=uv1 à dépolitiser le commerce*socio=ec1 international*socio=te et substitue des règles*socio=et aux rapports_de_force*socio=et. En outre, il réduit l'incertitude*socio=uv3 découlant de l'évolution*socio=rien du pouvoir*socio=et de négociation*socio=et et des coalitions internationales*socio=te et introduit une certaine*socio=rien équité*socio=uv1 dans la politique_commerciale*socio=ec1. Enfin, il fait*socio=rien qu'il est*socio=rien plus coûteux*socio=ec2 aux gouvernements*socio=ac de revenir sur*socio=rien leurs engagements de politique_commerciale*socio=ec1. Le principe*socio=ec2 du traitement*socio=rien national*socio=te permet d'éviter les conflits*socio=uv1 qui découleraient de politiques*socio=et intérieures*socio=te visant à contourner les mesures*socio=et de libéralisation*socio=et commerciale*socio=ec1. Les dispositions concernant les sauvegardes*socio=et visent à maîtriser*socio=rien et à limiter*socio=rien le retour*socio=rien au protectionnisme*socio=et tout en admettant que des considérations*socio=rien intérieures*socio=te prépondérantes peuvent exiger une *socio=rien suspension temporaire *socio=nil des engagements. Enfin, la libéralisation*socio=et progressive*socio=rien incite les pays*socio=ac à consacrer leur énergie*socio=ec1 à la concurrence*socio=ec1 *socio=rien sur un marché*socio=ec1 mondial*socio=te *socio=nil de plus en plus ouvert*socio=rien , qui entraîne une augmentation nil si bien que la redistribution*socio=et de la richesse*socio=ec1 *socio=rien existante présente *socio=nil moins d'intérêt*socio=rien que dans un*socio=rien monde*socio=te stagnant. *{p.45} B. Libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te et bien-être économique*socio=ec1. Dans le reste*socio=rien de cette section*socio=rien , nous examinerons les mécanismes*socio=rien économiques*socio=ec1 par le biais*socio=rien desquels la libéralisation*socio=et commerciale*socio=ec1 accroît les revenus*socio=ec1 et la richesse*socio=ec1. Nous chercherons à expliquer comment le commerce*socio=ec1 international*socio=te accroît le bien-être, en examinant tant les arguments*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 en faveur*socio=rien de la libéralisation*socio=et que les *socio=ec2 études empiriques *socio=nil qui confirment en *socio=rien grande partie ces*socio=nil arguments*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil 1. Le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien . On peut faire une distinction*socio=rien entre deux formes*socio=rien de gains*socio=ec1 classiques*socio=rien qui résultent du commerce*socio=ec1, ceux qui sont liés à l'échange*socio=ec1 pur*socio=rien et ceux qui sont liés à la spécialisation*socio=uv3. Dans les deux cas*socio=rien , les pays*socio=ac retirent un*socio=rien avantage du commerce*socio=ec1 international*socio=te car celui-ci leur permet d'exploiter des différences*socio=uv1 de goûts*socio=rien , de technologie*socio=ec1 ou de dotation de facteurs*socio=rien dans leur intérêt*socio=uv1 mutuel. Ces différences*socio=uv1 sont ce qui fait*socio=rien que les pays*socio=ac détiennent un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2 dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Voyons d'abord*socio=rien les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'échange*socio=ec1 pur*socio=rien . Dès lors*socio=rien que deux parties*socio=rien , qu'il s'agisse d'individus*socio=ac ou de pays*socio=ac, évaluent différemment leurs dotations, il peut y avoir échange*socio=ec1 mutuellement bénéfique*socio=rien . Chaque partie*socio=rien renonce à une certaine*socio=rien consommation*socio=ec1 (exporte) pour obtenir*socio=rien des biens*socio=ec1 qui sont plus désirables*socio=rien (ceux qu'elle importe). Il peut y avoir des différences*socio=uv1 d'évaluation*socio=ec2 lorsque les goûts*socio=rien sont les mêmes mais que les dotations varient, mais ces différences*socio=uv1 peuvent aussi être*socio=rien dues uniquement*socio=rien à des différences*socio=uv1 de goûts*socio=rien . Dans *socio=rien un cas *socio=nil comme dans l'autre, les consommateurs*socio=ac sont incités à commercer avec d'autres pays*socio=ac. Du point*socio=rien de vue*socio=rien empirique*socio=ec2, les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3 de la production*socio=ec1 sont plus importants*socio=rien . Si chaque pays*socio=ac se spécialise dans les produits*socio=rien qu'il fabrique le plus efficacement, la production*socio=ec1 mondiale*socio=te de tous les produits*socio=rien peut augmenter et tous les pays*socio=ac sont gagnants*socio=rien . C'est*socio=rien la loi*socio=et familière de l'avantage_comparatif*socio=ec2, qui est*socio=rien une des propositions les plus solides*socio=rien de la science*socio=ec2 économique*socio=ec1. Le principe*socio=ec2 de l'avantage_comparatif*socio=ec2 est*socio=rien apparemment simple*socio=rien , mais il est*socio=rien souvent mal*socio=rien compris. Il s'appuie fondamentalement sur*socio=rien l'observation*socio=ec2 que le commerce*socio=ec1 peut *socio=rien être bénéfique *socio=nil pour tous les partenaires*socio=ac, quel que soit leur classement*socio=rien dans l'absolu*socio=rien . La littérature*socio=ec2 économique*socio=ec1 identifie deux *socio=rien causes majeures *socio=nil pouvant expliquer des écarts*socio=rien de productivité*socio=uv3 entre les pays*socio=ac: les différences*socio=uv1 de technologie*socio=ec1 et les différences*socio=uv1 de dotation de facteurs*socio=rien . Selon le principe*socio=ec2 de l'avantage_comparatif*socio=ec2, l'échange*socio=ec1 peut *socio=rien être bénéfique *socio=nil pour tous les pays*socio=ac même si certains d'entre eux sont moins efficients*socio=uv4 dans tous les secteurs*socio=rien d'activités*socio=rien ou sont moins bien*socio=rien dotés pour tous les facteurs*socio=rien . Pour qu'il y ait possibilité*socio=rien d'un*socio=rien gain*socio=ec1 mutuel dans l'échange*socio=ec1, il suffit qu'il existe des différences*socio=uv1 dans le degré*socio=rien d'efficience*socio=uv3 relative*socio=rien de la production*socio=ec1 ou dans les dotations de *socio=rien facteurs relatives des*socio=nil différents pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Comme aucun pays*socio=ac n'est*socio=rien identique*socio=rien à un*socio=rien autre pour tous ces aspects*socio=rien , l'argumentation*socio=ec2 en faveur*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3 liée au commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=rien est valable *socio=nil pour tous les pays*socio=ac. Jusqu'à présent*socio=rien , nous avons examiné uniquement*socio=rien la possibilité*socio=rien de réaliser un*socio=rien gain*socio=ec1 grâce*socio=rien à l'échange*socio=ec1 international*socio=te. Toutefois, pour que ces gains*socio=ec1 puissent être*socio=rien pleinement réalisés, il faut que l'échange*socio=ec1 international*socio=te ne soit pas entravé par des *socio=rien obstacles artificiels *socio=nil et que les facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 soient correctement alloués. Le coût*socio=ec1 fondamental du protectionnisme*socio=et tient au fait*socio=rien qu'il fausse*socio=rien les incitations*socio=uv3 offertes*socio=rien aux *socio=rien différents facteurs *socio=nil et attire des ressources*socio=ec1 vers des *socio=rien secteurs protégés *socio=nil plutôt que vers ceux dans lesquels le pays*socio=ac détient *socio=rien véritablement un avantage_comparatif*socio=ec2.*socio=nil Le*socio=nil rôle *socio=nil classique de la libéralisation*socio=et commerciale*socio=ec1, défini*socio=rien il y a déjà plusieurs siècles, est*socio=rien d'éliminer ces entraves*socio=ec2 et donc d'accroître les revenus*socio=ec1 et de stimuler l'expansion*socio=ec2. Si l'on se concentre sur*socio=rien les effets*socio=rien de la libéralisation*socio=et dans un*socio=rien marché*socio=ec1 donné, en ignorant pour le moment*socio=rien les interactions entre ce marché*socio=ec1 et les autres marchés*socio=ec1, l'effet*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac peut être*socio=rien décrit de la *socio=rien façon suivante:*socio=nil *socio=nil lorsque le droit*socio=uv1 est*socio=rien supprimé, le prix*socio=ec1 intérieur*socio=te tend à baisser pour s'aligner sur*socio=rien le cours*socio=rien mondial*socio=te. Cette baisse*socio=ec2 du prix*socio=ec1 stimule la demande*socio=ec1 et réduit l'offre*socio=rien intérieure*socio=te. Les quantités importées augmentent. Les consommateurs*socio=ac sont les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac car la libéralisation*socio=et leur permet de consommer davantage à un*socio=rien prix*socio=ec1 réduit. Voyons maintenant comment se décompose le gain*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac. Une partie*socio=rien de ce gain*socio=ec1 correspond à un*socio=rien transfert au détriment*socio=uv2 des producteurs*socio=ac dont les bénéfices*socio=ec1 diminuent. Une autre partie*socio=rien correspond au transfert des contribuables*socio=ac, puisque les recettes*socio=ec1 douanières*socio=et précédemment perçues sur*socio=rien les importations*socio=ec1 vont diminuer. Toutefois, les économistes*socio=ac ont montré qu'il existe *socio=rien un troisième élément *socio=nil correspondant à un*socio=rien gain*socio=ec1 *socio=rien net résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et. En d'autres termes*socio=rien , les pertes*socio=ec2 subies par les producteurs*socio=ac et les contribuables*socio=ac sont moins importantes*socio=rien que les gains*socio=ec1 réalisés par les consommateurs*socio=ac. Ou réciproquement, la protection*socio=et entraîne pour les producteurs*socio=ac et les contribuables*socio=ac un*socio=rien gain*socio=ec1 qui *socio=rien est inférieur *socio=nil à son coût*socio=ec1 pour les consommateurs*socio=ac. La perte*socio=ec2 *socio=rien nette résultant *socio=nil de la protection*socio=et est*socio=rien souvent appelée perte*socio=ec2 sèche liée aux droits*socio=uv1 de douane*socio=ac. Le coût*socio=ec1 estimatif*socio=rien du niveau*socio=rien actuel*socio=te des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac aux États-unis*socio=ac, qui sont très faibles*socio=rien , est*socio=rien minime - il ne représente qu'une fraction*socio=rien de 1 % du PIB*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi les gains*socio=ec1 futurs*socio=rien résulteront davantage de l'élimination*socio=ec2 d'autres obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1, tels que les contingents*socio=ec2, les protections conditionnelles*socio=rien , les régimes*socio=et de licences*socio=et, les restrictions*socio=et de change*socio=rien , les prescriptions de teneur*socio=rien en produits*socio=rien d'origine*socio=rien nationale*socio=te et toutes sortes*socio=rien d'autres mesures*socio=et hybrides. En fait*socio=rien , l'évolution*socio=rien du système*socio=rien du GATT*socio=et peut être*socio=rien comprise en partie*socio=rien comme une adaptation*socio=uv3 au fait*socio=rien que les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac sont progressivement abandonnés au profit*socio=uv3 d'autres mesures*socio=et de protection*socio=et non tarifaires*socio=et. Les répercussions*socio=ec2 de ces mesures*socio=et sur*socio=rien le bien-être peuvent être*socio=rien beaucoup plus importantes*socio=rien et plus complexes que celles des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac dont nous avons parlé plus haut*socio=rien . En outre, certaines*socio=rien mesures*socio=et administratives*socio=rien peuvent aussi accroître sensiblement les frais*socio=ec1 de commercialisation*socio=ec1 (encadré IV. 1). L'Accord*socio=et de l'OMC*socio=ac, comme le GATT*socio=et avant lui, interdit le recours*socio=ec1 à des restrictions*socio=et quantitatives et donne la préférence aux droits*socio=uv1 de douane*socio=ac lorsque des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 sont maintenus. Le choix*socio=uv1 de cet instrument *socio=rien est solidement *socio=nil justifié du point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1. Pour voir en quoi les incidences d'une restriction*socio=et quantitative sur*socio=rien le bien-être diffèrent de celles d'un*socio=rien droit*socio=uv1 de douane*socio=ac, examinons ce qui se passe lorsqu'on applique un*socio=rien contingent*socio=ec2 plutôt qu'un*socio=rien droit*socio=uv1 de douane*socio=ac. Pour simplifier la comparaison*socio=rien , postulons que ce contingent*socio=ec2 est*socio=rien "équivalent*socio=rien " au droit*socio=uv1 de douane*socio=ac, c'est-à-dire qu'il permet la même quantité d'importations*socio=ec1 que le droit*socio=uv1 de douane*socio=ac. *{p.46} Il y aura toujours *socio=rien un écart *socio=nil entre le prix*socio=ec1 mondial*socio=te et le prix*socio=ec1 intérieur*socio=te car la restriction*socio=et des importations*socio=ec1 entraîne une hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 intérieur*socio=te. Cette différence*socio=rien de prix*socio=ec1, qui *socio=rien est égale au*socio=nil droit*socio=uv1 de*socio=nil douane*socio=ac équivalent,*socio=nil est *socio=nil appelée par les économistes*socio=ac "écart*socio=rien de prix*socio=ec1 dû au contingentement*socio=ec2". Cet écart*socio=rien de prix*socio=ec1, multiplié par la valeur*socio=ec1 des importations*socio=ec1 au cours*socio=rien mondial*socio=te, donne une indication*socio=rien de la valeur*socio=ec1 de la licence*socio=et d'importation*socio=ec1. Cette valeur*socio=ec1 n'est*socio=rien plus perçue sous la forme*socio=rien d'une recette*socio=rien douanière*socio=et et revient au détenteur de la licence*socio=et d'importation*socio=ec1. Il y a donc une rente*socio=et économique*socio=ec1 qui peut profiter à des étrangers*socio=uv4, comme dans le cas*socio=rien de l'autolimitation des exportations*socio=ec1 ou lorsque le titulaire de la licence*socio=et *socio=rien est un exportateur*socio=ec1 étranger*socio=te.*socio=nil Aux*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil presque tous les principaux*socio=rien programmes*socio=et de contingentement*socio=ec2 ont créé une rente*socio=et qui est*socio=rien revenue à des étrangers*socio=uv4. Toutefois, cette rente*socio=et peut aussi profiter aux importateurs*socio=ac. Quoi qu'il en soit, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que différents*socio=rien groupes_d'_intérêts*socio=ac rivaliseront pour s'approprier la rente*socio=et. La *socio=et protection tarifaire *socio=nil (et les mesures*socio=et de protection*socio=et *socio=rien conditionnelles connexes)*socio=nil *socio=nil suscite aussi ce genre*socio=rien d'activités*socio=rien , mais dans le cas*socio=rien des rentes*socio=et liées au contingentement*socio=ec2, les groupes_de_pression*socio=ec2 ont davantage à gagner, si bien*socio=rien qu'on peut s'attendre à ce que davantage de ressources*socio=ec1 soient consacrées à des pressions*socio=ec2 en faveur*socio=rien de l'instauration d'une protection*socio=et. La suppression*socio=rien d'un*socio=rien contingent*socio=ec2 produit*socio=rien des *socio=rien effets similaires *socio=nil à ceux d'un*socio=rien abaissement*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac. Le prix*socio=ec1 intérieur*socio=te tombe au niveau*socio=rien du cours*socio=rien mondial*socio=te et la quantité importée augmente. Là encore, les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac sont les consommateurs*socio=ac. lis y gagnent au détriment*socio=uv2 des producteurs*socio=ac et des détenteurs*socio=ac de licences*socio=et qui perdent leurs rentes*socio=et. Si la rente*socio=et de contingentement*socio=ec2 était captée par les importateurs*socio=ac, le *socio=rien résultat net est *socio=nil égal au gain*socio=ec1 découlant de la suppression*socio=rien d'un*socio=rien droit*socio=uv1 de douane*socio=ac équivalent*socio=rien . Toutefois, si la rente*socio=et profitait à des étrangers*socio=uv4, le gain*socio=ec1 du pays*socio=ac qui supprime le contingent*socio=ec2 est*socio=rien plus important*socio=rien que celui qui correspondrait à l'élimination*socio=ec2 d'un*socio=rien droit*socio=uv1 de douane*socio=ac équivalent*socio=rien car il comprend non seulement la perte*socio=ec2 sèche mais aussi la rente*socio=et que perdent les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4. De *socio=rien façon générale,*socio=nil on*socio=nil estime *socio=nil que la perte*socio=ec2 sèche due aux restrictions*socio=et quantitatives représente entre dix et 20 fois*socio=rien celle qui correspond à des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac pour le pays*socio=ac qui applique ces obstacles*socio=rien . Magee (1972) a estimé qu'à long_terme*socio=te la perte*socio=ec2 sèche résultant*socio=rien des restrictions*socio=et contingentaires appliquées aux importations*socio=ec1 des États-unis*socio=ac représentait 0,2 % du PIB*socio=ec1 en 1971. De toutes les restrictions*socio=et quantitatives appliquées par les États-unis*socio=ac, celles qui entraînaient la perte*socio=ec2 sèche la plus importante*socio=rien aux alentours*socio=rien de 1990 étaient les mesures*socio=et d'autolimitation des exportations*socio=ec1 de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1. D'après*socio=rien des estimations*socio=ec2 récentes*socio=rien , la perte*socio=ec2 sèche associée*socio=rien à ces mesures*socio=et était comprise entre 0,05 et 0,1 % du PIB*socio=ec1 de 1990. La valeur*socio=ec1 des rentes*socio=et découlant du contingentement*socio=ec2 peut être*socio=rien encore plus élevée*socio=uv4 que la perte*socio=ec2 sèche mentionnée au *socio=rien paragraphe précédent.*socio=nil *socio=nil Hufbauer et Elliot (1994) estiment qu'en moyenne*socio=rien elle représente deux fois*socio=rien la perte*socio=ec2 sèche correspondante*socio=rien . On a estimé par exemple*socio=rien que les contingents*socio=ec2 appliqués par les États-unis*socio=ac dans le cadre*socio=rien de l'Accord*socio=et multifibres aux importations*socio=ec1 de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1 réduisaient le bien-être des États-unis*socio=ac de 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU et celui des pays*socio=ac étrangers*socio=uv4 de 5,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. Globalement, Hufbauer et Elliot (1994) ont estimé que le gain*socio=ec1 que réaliseraient les consommateurs*socio=ac si les États-unis*socio=ac éliminaient tous leurs droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et restrictions*socio=et quantitatives représenterait 1,3 % du PIB*socio=ec1 des États-unis*socio=ac en 1990. Dans le cas*socio=rien du Japon*socio=ac, on a estimé que le gain*socio=ec1 qui Scan p.46 pourrait résulter de la libéralisation*socio=et pour le consommateur*socio=ac était compris entre 2 et 4 % du PIB*socio=ec1, soit un*socio=rien peu plus qu'aux États-unis*socio=ac. *{p.47} Les estimations*socio=ec2 mentionnées jusqu'ici sont fondées sur*socio=rien des modèles*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 partiel*socio=rien , ce qui signifie qu'elles ne tiennent pas compte*socio=rien des interactions entre différents*socio=rien marchés*socio=ec1. Différentes*socio=rien études*socio=ec2 ont été*socio=rien faites pour estimer le coût*socio=ec1 de la protection*socio=et des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 les plus protégées*socio=rien aux États-unis*socio=ac au moyen*socio=rien de modèles*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 général*socio=rien qui peuvent tenir compte*socio=rien de ces interactions. Le gain*socio=ec1 de bien-être global*socio=te résultant*socio=rien de la *socio=rien suppression simultanée *socio=nil de tous les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 importants*socio=rien aux États-unis*socio=ac a été*socio=rien estimé à 0,3 % du PIB*socio=ec1. De même, d'après*socio=rien des analyses*socio=rien des effets*socio=rien des réductions*socio=ec2 de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac du tokyo_round*socio=et, les gains*socio=ec1 statiques estimatifs*socio=rien seraient compris entre 0,3 et 0,5 % du PNB*socio=ec1 pour les *socio=ac pays participants.*socio=nil La*socio=nil littérature*socio=ec2 *socio=nil consacrée au Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac donne *socio=rien un éventail d'*socio=nil estimations*socio=ec2 similaires.*socio=nil Ces*socio=nil estimations*socio=ec2 des*socio=nil gains*socio=ec1 résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 sont moins élevées*socio=uv4 que ce à quoi s'attendraient la plupart*socio=rien des économistes*socio=ac en se fondant sur*socio=rien leur intuition. Toutefois, les mesures*socio=et évoquées jusqu'à présent*socio=rien ne tiennent pas compte*socio=rien de tous les coûts*socio=ec1 associés au protectionnisme*socio=et. Dans les paragraphes*socio=rien ci-après, nous aborderons les effets*socio=rien structurels de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te et, à la section*socio=rien C, nous examinerons ses *socio=rien effets sur la*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil Ces*socio=nil analyses plus*socio=nil larges *socio=nil donnent à penser que le coût*socio=ec1 d'une *socio=et politique protectionniste est*socio=rien *socio=nil nettement plus élevé*socio=uv4. 2. Libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1. Jusqu'à présent*socio=rien , nous avons étudié les avantages*socio=rien découlant de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 dans une situation*socio=rien de concurrence*socio=ec1 parfaite*socio=rien et d'absence*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien . En d'autres termes*socio=rien , nous avons postulé que les marchés*socio=ec1 sont constitués d'un*socio=rien très *socio=rien grand nombre de*socio=nil petits acteurs*socio=ac *socio=nil ayant une *socio=rien information parfaite,*socio=nil *socio=nil dont aucun ne peut influencer le fonctionnement*socio=rien du marché*socio=ec1, et que les coûts*socio=ec1 unitaires de_production*socio=ec1 restent constants*socio=ec2 quel que soit le niveau*socio=rien de la production*socio=ec1. Dans la pratique*socio=et, il peut exister des monopoles*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1 international*socio=te permet de limiter*socio=rien dans une *socio=rien certaine mesure le*socio=nil pouvoir*socio=et *socio=nil de ces monopoles*socio=ec1. De même, l'amélioration*socio=uv1 de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 peut permettre aux entreprises*socio=ac d'exploiter des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien . Dans une situation*socio=rien de concurrence*socio=ec1 imparfaite*socio=rien et en présence*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien , l'analyse*socio=rien des effets*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1 devient très complexe. En théorie*socio=ec2, les gains*socio=ec1 découlant du commerce*socio=ec1 international*socio=te peuvent être*socio=rien tant plus grands*socio=rien que plus petits*socio=rien lorsqu'on postule qu'il existe des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien et que la concurrence*socio=ec1 *socio=rien est imparfaite.*socio=nil *socio=nil Toutefois, les éléments*socio=rien dont on dispose donnent à penser que, dans cette situation*socio=rien , les gains*socio=ec1 découlant de la libéralisation*socio=et peuvent être*socio=rien deux à trois fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 que dans une situation*socio=rien de concurrence*socio=ec1 parfaite*socio=rien . Le principal problème*socio=uv4 que pose la présence*socio=rien d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 ou d'autres formes*socio=rien de concurrence*socio=ec1 *socio=rien imparfaite est *socio=nil la sousproduction. Les entreprises*socio=ac qui dominent le marché*socio=ec1 en tirent généralement avantage en limitant leur production*socio=ec1 pour obtenir*socio=rien des prix*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4, Cela entraîne une perte*socio=ec2 d'efficience*socio=uv3, puisque le prix*socio=ec1 auquel les producteurs*socio=ac monopolistiques*socio=ec2 vendent leurs produits*socio=rien dépasse le coût*socio=ec1 marginal*socio=rien , c'est-à-dire le coût*socio=ec1 de la *socio=rien dernière unité *socio=nil fabriquée. Si le pouvoir*socio=et monopolistique*socio=ec2 est*socio=rien atténué et la production*socio=ec1 accrue, il en résulte un*socio=rien gain*socio=ec1 pour les consommateurs*socio=ac qui dépasse le coût*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour produire ces *socio=rien produits additionnels.*socio=nil Il*socio=nil est probable*socio=uv4 *socio=nil que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te exposera les entreprises*socio=ac monopolistiques*socio=ec2 protégées*socio=rien à des *socio=ec2 pressions concurrentielles *socio=nil et le renforcement de la présence*socio=rien des entreprises*socio=ac étrangères*socio=ec1 incitera le monopole*socio=ec1 préexistant à réduire ses prix*socio=ec1 et à accroître sa production*socio=ec1. En conséquence*socio=rien , l'offre*socio=rien augmentera et le prix*socio=ec1 que les consommateurs*socio=ac sont prêts*socio=rien à payer*socio=rien pour une consommation*socio=ec1 additionnelle*socio=rien tendra à se rapprocher des *socio=ec1 coûts de_production correspondants*socio=rien .*socio=nil *socio=nil L'augmentation consécutive à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 peut entraîner des gains*socio=ec1 encore plus grands*socio=rien si la technologie*socio=ec1 employée est*socio=rien telle qu'il existe des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien . Il existe des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien par exemple*socio=rien lorsque les entreprises*socio=ac ont des coûts*socio=ec1 fixes importants*socio=rien . Si ces coûts*socio=ec1 peuvent être*socio=rien répartis sur*socio=rien une production*socio=ec1 plus importante*socio=rien , le prix*socio=ec1 de revient moyen*socio=rien diminue. Les effets*socio=rien qui découlent de l'existence*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien et/ou d'une concurrence*socio=ec1 imparfaite*socio=rien peuvent être*socio=rien qualifiés*socio=uv4 d'effets*socio=rien favorables*socio=ec2 à la concurrence*socio=ec1. De nombreuses*socio=rien études*socio=ec2 ont été*socio=rien faites pour évaluer les effets*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 en présence*socio=rien d'une concurrence*socio=ec1 imparfaite*socio=rien et d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien . Dans une analyse*socio=rien novatrice, Harris et Cox (1984) ont constaté que le libre-échange*socio=et unilatéral se traduirait par un*socio=rien gain*socio=ec1 de bien-être nul*socio=rien pour le Canada*socio=ac si la concurrence*socio=ec1 *socio=rien est parfaite *socio=nil et s'il n'y a pas d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien , alors qu'il entraînerait une augmentation de ces hypothèses. Ces résultats*socio=rien ont suscité un*socio=rien débat*socio=et très animé au sujet*socio=rien de l'ampleur*socio=rien des gains*socio=ec1 résultant*socio=rien des effets*socio=rien favorables*socio=ec2 à la concurrence*socio=ec1. Les travaux*socio=rien réalisés dans ce domaine*socio=rien ont abouti à deux conclusions principales*socio=rien . Premièrement, la plupart*socio=rien des spécialistes*socio=ac s'accordent*socio=rien à penser que les gains*socio=ec1 découlant de la libéralisation*socio=et sont beaucoup plus importants*socio=rien lorsqu'on tient compte*socio=rien , dans les modèles*socio=rien , de l'existence*socio=rien d'une concurrence*socio=ec1 imparfaite*socio=rien et d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien , que lorsqu'on ne le fait*socio=rien pas. Deuxièmement, comme on peut s'y attendre, l'ampleur*socio=rien des gains*socio=ec1 dépend de la spécification*socio=rien du modèle*socio=rien . Les *socio=ec2 études économétriques *socio=nil consacrées à cette question*socio=rien ont aussi confirmé l'idée*socio=rien intuitive que les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui sont plus exposées à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te ont des marges bénéficiaires*socio=ac moins élevées*socio=uv4, ce qui donne à penser que leur pouvoir*socio=et monopolistique*socio=ec2 est*socio=rien réduit et qu'il en résulte un*socio=rien gain*socio=ec1 pour les consommateurs*socio=ac. *{p.48} Roberts et Tybout (1996), récapitulant les résultats*socio=rien de cinq*socio=rien études*socio=ec2 de cas*socio=rien portant sur*socio=rien des pays*socio=ac semi-industriels, constatent que dans chacun des pays*socio=ac étudiés, lorsqu'une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 est*socio=rien exposée à une concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te relativement forte*socio=rien , les marges bénéficiaires*socio=ac sont moins élevées*socio=uv4 et cet *socio=rien effet est *socio=nil particulièrement marqué dans le cas*socio=rien des grandes*socio=rien usines. Le commerce*socio=ec1 international*socio=te a un*socio=rien autre *socio=rien effet important *socio=nil qui consiste à élargir la gamme*socio=rien des *socio=rien produits disponibles.*socio=nil *socio=nil Cela a des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 directs sur*socio=rien les consommateurs*socio=ac qui peuvent consommer des produits*socio=rien mieux adaptés à leurs besoins et qui peuvent aussi juger positive*socio=uv4 la diversité*socio=uv1 en soi*socio=rien . Cela a aussi des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 indirects, car les entreprises*socio=ac peuvent acheter des intrants intermédiaires correspondant mieux à leurs besoins. De *socio=rien façon générale,*socio=nil les*socio=nil études*socio=ec2 *socio=nil donnent à penser que les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et sont plus importants*socio=rien lorsqu'on tient compte*socio=rien de la diversification*socio=ec2 des produits*socio=rien . Il y a encore un*socio=rien autre mécanisme qui intervient si l'on tient compte*socio=rien de la diversification*socio=ec2 des produits*socio=rien , c'est*socio=rien celui de l'amélioration*socio=uv1 de la qualité*socio=rien . Comme les restrictions*socio=et limitent le nombre*socio=rien d'unités*socio=rien qui peuvent être*socio=rien vendues *socio=rien sur un marché*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil une des réactions des exportateurs*socio=ac a consisté à améliorer la qualité*socio=rien des produits*socio=rien vendus, de façon*socio=rien à accroître la valeur*socio=ec1 du contingent*socio=ec2 fixé. Dinopoulos et Kreinen (1988) ont estimé que les améliorations*socio=uv1 de la qualité*socio=rien consécutives aux restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 appliquées par les États-unis*socio=ac ont entraîné une augmentation des automobiles*socio=ec1 européennes*socio=ac vendues dans ce pays*socio=ac, ce qui lui a coûté environ 34 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. 3. Les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de la réduction*socio=ec2 des activités*socio=rien visant à maximiser les rentes*socio=et. Jusqu'à présent*socio=rien , nous avons examiné les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te par le biais*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3 et de l'augmentation . Un*socio=rien des postulats*socio=rien implicites était que le processus*socio=te de formulation*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1 ne consomme en lui-même aucune ressource*socio=ec1. Toutefois, les efforts visant à obtenir*socio=rien ou à préserver une protection*socio=et ont , peuvent*socio=rien dépenser des*socio=rien ressources*socio=ec1 pour*socio=rien essayer *socio=rien d'obtenir une protection*socio=et commerciale*socio=ec1 *socio=nil qui leur permettra*socio=rien de réaliser un*socio=rien surprofit, *socio=rien c'est-à-dire d'obtenir une rente*socio=et.*socio=nil Une fois protégés,*socio=nil il*socio=nil est probable*socio=uv4 *socio=nil que les producteurs*socio=ac investiront des ressources*socio=ec1 pour préserver leurs rentes*socio=et en militant contre la libéralisation*socio=et. Certaines*socio=rien de ces ressources*socio=ec1 sont peut-être transférées des consommateurs*socio=ac aux producteurs*socio=ac, mais une *socio=rien grande partie est *socio=nil tout simplement gaspillée. L'incitation*socio=uv3 à obtenir*socio=rien des rentes*socio=et au moyen*socio=rien de la protection*socio=et a été*socio=rien analysée par Tullock (1967) et cette activité*socio=rien a été*socio=rien appelée "recherche de rentes*socio=et" par Krueger (1974). Si la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 paraît crédible*socio=uv2 et difficilement réversible, les intérêts protectionnistes*socio=et sont moins enclins à investir des ressources*socio=ec1 dans la recherche de rentes*socio=et. À cet égard*socio=rien , il ne faut pas négliger la contribution*socio=uv1 du système*socio=rien commercial*socio=ec1 *socio=rien multilatéral engagements de*socio=nil politique_commerciale*socio=ec1.*socio=nil Les gains*socio=ec1 résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et que nous avons évoqués *socio=rien dans les sections précédentes *socio=nil sont sous-estimés car ils ne comprennent pas les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 de la recherche de rentes*socio=et. Quel est*socio=rien le coût*socio=ec1 de la recherche de rentes*socio=et? Dans son étude*socio=ec2 de 1974, Krueger a estimé, en termes*socio=rien de bien-être, le coût*socio=ec1 de la recherche*socio=ec2 de *socio=et rentes protectionnistes sous*socio=nil forme*socio=rien de*socio=nil licences d'*socio=nil importation*socio=ec1 en*socio=nil Turquie*socio=ac *socio=nil et en Inde*socio=ac. Elle a conclu que ce coût*socio=ec1 représentait 7 % du PIB*socio=ec1 dans le cas*socio=rien de l'Inde*socio=ac et 15 % dans le cas*socio=rien de la Turquie*socio=ac à la fin*socio=rien des années*socio=rien 60. En Turquie*socio=ac, le prix*socio=ec1 de gros*socio=rien des produits*socio=rien importés pour lesquels une licence*socio=et était exigée était en moyenne*socio=rien se lit fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que le prix*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 c.a.f. et la valeur*socio=ec1 totale*socio=rien des rentes*socio=et pour les importateurs*socio=ac représentait trois fois*socio=rien la valeur*socio=ec1 c.a.f. des produits*socio=rien importés sous licence*socio=et. Dans une étude*socio=ec2 ultérieure*socio=te, Mohammed et Whalley (1984) estiment que la recherche de rentes*socio=et liées au commerce*socio=ec1 en Inde*socio=ac n'absorbait "que" 4 % du PIB*socio=ec1 au début*socio=rien des années*socio=rien 80, après*socio=rien la libéralisation*socio=et de la fin*socio=rien des années*socio=rien 70. Les auteurs*socio=rien de ces études*socio=ec2 estiment les rentes*socio=et créées par les mesures*socio=et de restriction*socio=et et postulent que l'intégralité du transfert est*socio=rien consacrée à la recherche de rentes*socio=et. Ces estimations*socio=ec2 constituent donc la limite supérieure*socio=rien du coût*socio=ec1 de la recherche de rentes*socio=et. Toutefois, même si le coût*socio=ec1 effectif*socio=rien ne représente qu'une fraction*socio=rien de ces chiffres, il montre que les activités*socio=rien de recherche de rentes*socio=et peuvent être*socio=rien très coûteuses*socio=ec2 et indiquent l'ampleur*socio=rien des gains*socio=ec1 qui peuvent être*socio=rien réalisés grâce*socio=rien à la libéralisation*socio=et qui réduit ces activités*socio=rien . Ces gains*socio=ec1 doivent être*socio=rien ajoutés aux gains*socio=ec1 de bien-être statique résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et. 4. Des politiques*socio=et d'interventions ciblées peuvent-elles être*socio=rien justifiées? Nous examinerons ici trois cas*socio=rien de figures dans lesquels il a été*socio=rien soutenu que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 extérieur bien-être d'un*socio=rien pays*socio=ac. Le *socio=rien premier est *socio=nil celui d'un*socio=rien grand*socio=rien pays*socio=ac qui manipule ses termes_de_l'_échange*socio=ec1. Le *socio=rien deuxième est *socio=nil celui de la protection*socio=et des industries*socio=ec1 naissantes*socio=rien . Le *socio=rien troisième est *socio=nil celui de la politique_commerciale*socio=ec1 stratégique*socio=uv4. Dans chaque cas*socio=rien , nous montrons que, si en théorie*socio=ec2 l'intervention peut être*socio=rien justifiée, empiriquement il apparaît que de telles politiques*socio=et n'ont guère de chance*socio=rien d'avoir des effets*socio=rien notables sur*socio=rien le bien-être. En outre, les gains*socio=ec1 théoriques seraient très difficiles*socio=rien à réaliser en pratique*socio=rien . Certains auteurs*socio=rien ont soutenu qu'un*socio=rien pays*socio=ac pouvait employer les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac pour améliorer ses termes_de_l'_échange*socio=ec1 au détriment*socio=uv2 de ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Cet argument s'applique aux pays*socio=ac suffisamment grands*socio=rien pour exercer *socio=rien un certain pouvoir*socio=et sur le*socio=nil marché*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil idée de*socio=nil base est *socio=nil que, lorsqu'un*socio=rien grand*socio=rien pays*socio=ac impose un*socio=rien droit*socio=uv1 de douane*socio=ac, les producteurs*socio=ac qui exportent vers ce marché*socio=ec1 réagissent en absorbant une partie*socio=rien du droit*socio=uv1 de douane*socio=ac, c'est-à-dire en réduisant leurs prix*socio=ec1 hors douane*socio=ac. En théorie*socio=ec2, une telle mesure*socio=rien pourrait accroître le bien-être national*socio=te si l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 est*socio=rien plus grande*socio=rien que la perte*socio=ec2 pour le consommateur*socio=ac. Du point*socio=rien de vue*socio=rien du pays*socio=ac importateur*socio=ec1, cela implique qu'un*socio=rien abaissement*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac pourrait effectivement réduire le bien-être. Toutefois, les données empiriques*socio=ec2 tendent à montrer que les gains*socio=ec1 réalisés par un*socio=rien pays*socio=ac importateur*socio=ec1 qui manipule ces termes_de_l'_échange*socio=ec1 sont généralement faibles*socio=rien , même dans le cas*socio=rien de très grands*socio=rien pays*socio=ac. La plupart*socio=rien des études*socio=ec2 des gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 extérieur termes_de_l'_échange*socio=ec1 ont porté sur*socio=rien les États-unis*socio=ac et l'union_européenne*socio=et. Dans une étude*socio=ec2 du coût*socio=ec1 de la protection*socio=et pour les États-unis*socio=ac, Hufbauer et Elliot (1994) montrent que le prix*socio=ec1 mondial*socio=te des produits*socio=rien des *socio=rien secteurs protégés *socio=nil qui sont importés augmenterait en moyenne*socio=rien de 9 % par suite*socio=rien d'une *socio=et libéralisation unilatérale.*socio=nil *socio=nil Ils estiment que la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 pour les États-unis*socio=ac *{p.50} qu'au Japon*socio=ac, De même, dans la première*socio=rien *socio=ec2 étude économétrique *socio=nil détaillée de la politique_commerciale*socio=ec1 stratégique*socio=uv4, Berry et al. (1997) montrent que l'autolimitation des exportations*socio=ec1 japonaises*socio=ac d'automobiles*socio=ec1 vers les États-unis*socio=ac a entraîné pour ce dernier*socio=rien pays*socio=ac une perte*socio=ec2 de bien-être de 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU. L'augmentation bénéfice net*socio=rien des *socio=ac entreprises américaines *socio=nil (10,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) était plus que compensée par les pertes*socio=ec2 subies par les consommateurs*socio=ac (13,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1). Une des conclusions importantes*socio=rien de cette littérature*socio=ec2 est*socio=rien donc que les éventuels*socio=rien gains*socio=ec1 résultant*socio=rien d'une politique_commerciale*socio=ec1 stratégique*socio=uv4 sont probablement minimes. En outre, même si la littérature*socio=ec2 relative*socio=rien aux politiques_commerciales*socio=et stratégiques*socio=uv4 donne à penser que des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et/ou des subventions*socio=ec1 modérés, à condition*socio=rien d'être*socio=rien pratiqués unilatéralement, peuvent entraîner une amélioration*socio=uv1 modeste*socio=rien du bien-être national*socio=te, Krugman (1987) et d'autres ont soutenu que le libre-échange*socio=et reste*socio=rien la politique*socio=et préférable*socio=uv4 dans la pratique*socio=et. Premièrement, les gains*socio=ec1 *socio=rien éventuels résultant *socio=nil d'une intervention stratégique*socio=uv4 sont généralement très petits*socio=rien . Deuxièmement, dans la pratique*socio=et, il sera presque impossible*socio=rien de réaliser ces gains*socio=ec1 car la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique_commerciale*socio=ec1 stratégique*socio=uv4 ciblée se heurte à d'énormes*socio=rien difficultés*socio=ec2. La prescription*socio=rien théorique est*socio=rien extrêmement sensible*socio=rien aux hypothèses relatives*socio=rien aux comportements et à la valeur*socio=ec1 des élasticités et autres paramètres*socio=rien . Généralement, on ne possède pas suffisamment d'informations*socio=rien sur*socio=rien ces aspects*socio=rien . Troisièmement, l'expansion*socio=ec2 de certains secteurs*socio=rien implique de fait*socio=rien une contraction*socio=ec2 des autres secteurs*socio=rien . L'expansion*socio=ec2 d'un*socio=rien *socio=rien secteur fait *socio=nil monter les prix*socio=ec1 des facteurs*socio=rien et attire des ressources*socio=ec1 rares*socio=rien , ce qui tend à contracter l'activité*socio=rien dans les autres secteurs*socio=rien . Quatrièmement, ces politiques*socio=et entraînent souvent des pertes*socio=ec2 pour les *socio=ac pays partenaires,*socio=nil *socio=nil qui peuvent être*socio=rien amenés à prendre des mesures*socio=et de rétorsion, ce qui peut créer des situations*socio=rien moins favorables*socio=ec2 que le libre-échange*socio=et pour les deux pays*socio=ac. Enfin, il est*socio=rien toujours risqué d'ouvrir la porte*socio=rien à des intérêts catégoriels, car lorsqu'on a accordé des privilèges*socio=uv2 spéciaux*socio=rien à certains groupes*socio=rien ciblés, il peut *socio=rien devenir difficile *socio=nil de résister aux pressions*socio=ec2 d'autres groupes*socio=rien . Un*socio=rien engagement*socio=uv1 multilatéral politique_commerciale*socio=ec1 libérale*socio=et *socio=rien est un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil de résister aux pressions*socio=ec2 des intérêts catégoriels. C. Libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et croissance*socio=uv3. Des observations de plus en plus nombreuses*socio=rien donnent à penser que le principal avantage de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 ne se manifeste pas immédiatement mais sur*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te, en stimulant l'investissement*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. Une variation*socio=rien même modeste*socio=rien du taux_de_croissance*socio=ec1 peut entraîner des gains*socio=ec1 beaucoup plus importants*socio=rien que les gains*socio=ec1 statiques que nous avons analysés jusqu'à présent*socio=rien . Pour apprécier l'importance*socio=rien des politiques*socio=et qui sont favorables*socio=ec2 à la croissance_économique*socio=ec1, il peut être*socio=rien utile*socio=uv4 d'examiner combien de temps*socio=rien il faut pour doubler le revenu*socio=ec1 national*socio=te avec divers taux_de_croissance*socio=ec1. Par exemple*socio=rien , avec une croissance*socio=uv3 annuelle*socio=rien de 1 %, il faut près de 70 ans*socio=rien . Si des réformes*socio=et économiques*socio=ec1 peuvent faire passer le taux_de_croissance*socio=ec1 de 1 à 2 %, les revenus*socio=ec1 doublent en 35 ans*socio=rien seulement. Et 2 % est*socio=rien encore un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 très modeste*socio=rien , du moins pour des pays_en_développement*socio=ac ayant *socio=rien un grand potentiel*socio=uv4 de*socio=nil rattrapage.*socio=nil D'*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil avant la récente*socio=rien crise*socio=uv2 financière*socio=ec1, les "tigres" d'Asie*socio=ac orientale*socio=et avaient enregistré des taux_de_croissance*socio=ec1 de 6 à 7 % pendant plusieurs décennies*socio=te à la suite*socio=rien de la déréglementation*socio=et de leur économie*socio=ec1 et de leur intégration*socio=ec2 dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, Avec de tels taux_de_croissance*socio=ec1, le revenu*socio=ec1 double*socio=rien environ tous les dix ans*socio=rien . Le succès*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=ac dynamiques*socio=uv4 dépendant de *socio=rien nombreux facteurs,*socio=nil *socio=nil notamment d'importants*socio=rien investissements*socio=ec1 dans le capital*socio=ec1 physique*socio=rien et humain*socio=uv1, il ne fait*socio=rien guère de doute que l'ouverture*socio=uv3 sur*socio=rien l'extérieur a joué *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4.*socio=nil En*socio=nil fait,*socio=nil la*socio=nil plupart des*socio=nil *socio=ec2 études empiriques *socio=nil constatent l'existence*socio=rien d'une rétroaction positive*socio=uv4 entre l'ouverture*socio=uv3 du régime*socio=et commercial*socio=ec1 et la croissance_économique*socio=ec1. Dans le graphique*socio=rien IV.2, la banque_mondiale*socio=ac (1987) a classé 41 pays_en_développement*socio=ac en quatre catégories*socio=rien selon leur degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 commerciale*socio=ec1: 1) pays*socio=ac très tournés vers l'intérieur*socio=te, 2) pays*socio=ac modérément tournés vers l'intérieur*socio=te, 3) pays*socio=ac modérément tournés vers l'extérieur très tournés vers l'extérieur ouverture*socio=uv3 avec le taux_de_croissance*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien moyen sur trois*socio=nil périodes*socio=te,*socio=nil *socio=nil 1963-73, 1974-85 et 1986-92. (La dernière*socio=rien période*socio=te a été*socio=rien ajoutée par le FMI*socio=ac (1993).) Le *socio=rien graphique est *socio=nil très parlant: les pays*socio=ac tournés vers l'extérieur croissent en moyenne*socio=rien plus rapidement que les pays*socio=ac tournés vers l'intérieur*socio=te. Toutefois, le gain*socio=ec1 de croissance*socio=uv3 est*socio=rien moins élevé*socio=uv4 que ne le laisse penser ce graphique*socio=rien . L'étude*socio=ec2 ne tient pas compte*socio=rien d'autres facteurs*socio=rien et l'indicateur*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 peut saisir l'influence conjointe du régime*socio=et commercial*socio=ec1 et d'autres variables omises qui sont corrélées avec le régime*socio=et commercial*socio=ec1. Par exemple*socio=rien , il y a probablement une corrélation*socio=ec2 entre *socio=rien un bon régime*socio=et de*socio=nil commerce*socio=ec1 extérieur politique_économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui a *socio=rien aussi une influence sur la*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil D'ailleurs,*socio=nil les études*socio=ec2 qui*socio=nil tiennent compte d'autres variables *socio=nil constatent que le régime*socio=et de commerce*socio=ec1 *socio=rien extérieur prononcée,*socio=nil *socio=nil mais quand même importante*socio=rien . Nous passerons en*socio=rien revue *socio=rien les données empiriques*socio=ec2 plus*socio=nil loin *socio=nil mais il *socio=rien peut être utile*socio=uv4 de*socio=nil commencer *socio=nil par la théorie*socio=ec2 de *socio=rien base: quel est le*socio=nil moteur*socio=ec2 *socio=nil de la croissance_économique*socio=ec1 *socio=rien et quel est le*socio=nil rôle du*socio=nil commerce*socio=ec1 extérieur *socio=nil 1. Commerce*socio=ec1 extérieur *socio=rien modèles traditionnels *socio=nil de la croissance*socio=uv3. Les *socio=rien modèles traditionnels *socio=nil (néo-classiques) de la croissance_économique*socio=ec1 considèrent l'accumulation*socio=ec2 de capital*socio=ec1 comme le moteur*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. On postule que les investissements*socio=ec1 sont intégralement financés par l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. Le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te joue donc *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil pour la croissance*socio=uv3. *{p.51} Les pays*socio=ac qui épargnent davantage pourront investir davantage et donc croître plus vite. Dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil le*socio=nil rendement*socio=ec1 des*socio=nil investissements*socio=ec1 est élevé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil puis il diminue à mesure*socio=rien que le stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 augmente. En effet*socio=rien , l'investissement*socio=ec1 a un*socio=rien rendement*socio=ec1 décroissant. Par conséquent*socio=rien , le taux_de_croissance*socio=ec1 diminue à mesure*socio=rien que le pays*socio=ac s'enrichit. Ce modèle*socio=rien identifie deux raisons*socio=rien fondamentales*socio=uv4 pour lesquelles différents*socio=rien pays*socio=ac peuvent ne pas parvenir au même revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac, même à long_terme*socio=te. Premièrement, la productivité*socio=uv3 des facteurs*socio=rien peut différer pour *socio=rien diverses raisons,*socio=nil *socio=nil la plus évidente*socio=rien étant les différences*socio=uv1 en capital_humain*socio=uv1. Il existe une forte*socio=rien corrélation*socio=ec2 entre le capital_humain*socio=uv1 et le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Les autres variables qui ont une influence sur*socio=rien la productivité*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3 sont notamment les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et (corrélation*socio=ec2 négative*socio=rien avec la croissance*socio=uv3 globalement mais positive*socio=uv4 pour *socio=rien certaines catégories de*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil comme les dépenses*socio=ec1 d'éducation*socio=et et d'infrastructure*socio=ec1), l'inflation*socio=ec2 (corrélation*socio=ec2 négative*socio=rien en cas*socio=rien de taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevé*socio=uv4), la primauté*socio=uv4 du droit*socio=uv1 (corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4), les rigidités du marché_du_travail*socio=ec1 (corrélation*socio=ec2 négative*socio=rien ), le développement*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 (corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4), et l'ouverture*socio=uv3 du régime*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur positive*socio=uv4). Deuxièmement, le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac augmente avec l'intensité*socio=rien de capital*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 et donc indirectement avec le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1. Les énormes*socio=rien différences*socio=uv1 de taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1, qui vont de moins de 5 % du PIB*socio=ec1 dans certains des pays*socio=ac les plus pauvres du monde*socio=te, à plus de 45 % dans certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'_est*socio=te, sont *socio=rien un facteur essentiel*socio=uv4 *socio=nil pour expliquer les écarts*socio=rien de taux_de_croissance*socio=ec1 et de revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac entre les différents*socio=rien pays*socio=ac. Tant que ces différences*socio=uv1 subsistent, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que les revenus*socio=ec1 convergeront à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. En fait*socio=rien , comme nous le verrons à la section*socio=rien IV ci-après, jusqu'à présent*socio=rien les revenus*socio=ec1 ne convergent qu'entre des pays*socio=ac ayant une situation_socioéconomique similaire*socio=rien (capital_humain*socio=uv1, *socio=et politiques publiques,*socio=nil taux*socio=rien d'*socio=nil épargne*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil etc.), comme le prédit la théorie*socio=ec2. Dans ces modèles*socio=rien , la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 extérieur influencer indirectement la croissance_économique*socio=ec1. Toute politique*socio=et qui augmente l'efficience*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1, y compris de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, entraînera une croissance*socio=uv3 plus *socio=rien rapide temporairement,*socio=nil le*socio=nil revenu*socio=ec1 additionnel *socio=nil se traduisant par une augmentation de l'investissement*socio=ec1. Ce processus*socio=te correspond à une version*socio=rien dynamique*socio=uv4 du *socio=rien célèbre multiplicateur *socio=nil keynésien, c'est-à-dire le mécanisme par lequel une injection d'argent*socio=ec1 public*socio=et peut accroître le PIB*socio=ec1 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 supérieur*socio=rien à l'injection initiale*socio=rien en stimulant l'économie*socio=ec1, particulièrement en période*socio=te de chômage*socio=ec1 généralisé. Toutefois, l'effet*socio=rien de multiplication*socio=rien des investissements*socio=ec1 n'est*socio=rien pas suffisant*socio=rien pour expliquer les différences*socio=uv1 de croissance*socio=uv3 entre économies*socio=ec1 ouvertes*socio=rien et économies*socio=ec1 fermées. Les versions multisectorielles du modèle*socio=rien font apparaître un*socio=rien autre lien*socio=rien entre la croissance*socio=uv3 et le commerce*socio=ec1 extérieur Dans ce cadre*socio=rien , l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 extérieur de l'économie*socio=ec1 qu'elle accompagne peuvent stimuler la croissance*socio=uv3 pendant plusieurs décennies*socio=te, comme cela a été*socio=rien le cas*socio=rien en Asie*socio=ac de l'_est*socio=te. Les limites de la croissance*socio=uv3 sont déterminées par la disponibilité*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te pour financer les secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2 et par la saturation du marché*socio=ec1 mondial*socio=te. Cependant, une fois*socio=rien l'économie*socio=ec1 restructurée, les taux_de_croissance*socio=ec1 retomberont inévitablement à *socio=rien un niveau plus*socio=nil normal.*socio=nil *socio=nil Il n'en reste*socio=rien pas moins que le pays*socio=ac ne sera peut-être plus pauvre ou du moins plus aussi pauvre qu'avant les réformes*socio=et commerciales*socio=ec1. *{p.52} Il convient de souligner que rien*socio=rien dans cette catégorie*socio=rien de modèles*socio=rien ne laisse penser que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 extérieur croissance*socio=uv3 de façon*socio=rien permanente*socio=te. L'impulsion donnée à la croissance*socio=uv3 finira par s'épuiser une fois*socio=rien l'économie*socio=ec1 restructurée et intégrée dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Néanmoins, les analyses*socio=rien empiriques*socio=ec2 montrent que les économies*socio=ec1 ouvertes*socio=rien croissent plus rapidement que les économies*socio=ec1 fermées pendant de longues*socio=rien périodes*socio=te, peut-être plus longues*socio=rien que ne peut l'expliquer la dynamique*socio=uv4 du modèle*socio=rien de croissance*socio=uv3 traditionnel. Cela peut être*socio=rien dû au fait*socio=rien que la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te force*socio=uv1 les entreprises*socio=ac à être*socio=rien plus novatrices et ouvertes*socio=rien à des idées*socio=rien et *socio=ec1 technologies étrangères,*socio=nil *socio=nil alors que la protection*socio=et peut encourager la complaisance et la stagnation*socio=ec2 technologique*socio=ec1. Les modèles*socio=rien de croissance*socio=uv3 traditionnels*socio=rien , qui traitent le changement*socio=uv3 technologique*socio=ec1 comme un*socio=rien processus*socio=te exogène ou indépendant qui ne réagit pas aux forces_du_marché*socio=ec1 et aux *socio=et politiques publiques,*socio=nil *socio=nil ne comportent pas de lien*socio=rien de ce genre*socio=rien . Il y a là évidemment une abstraction*socio=rien , comme le montre la littérature*socio=ec2 visant à expliquer la croissance*socio=uv3 qui attribue une *socio=rien large part *socio=nil de celle-ci au progrès*socio=uv1 technique*socio=rien , en_particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 où l'accumulation*socio=ec2 de capital*socio=ec1 traditionnel n'est*socio=rien plus le moteur*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. Ainsi, les modèles*socio=rien de la croissance*socio=uv3 plus anciens*socio=rien peuvent expliquer certaines*socio=rien observations empiriques*socio=ec2, comme la convergence*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 entre pays*socio=ac similaires*socio=rien , mais ils n'expliquent guère des différences*socio=uv1 persistantes de taux_de_croissance*socio=ec1 ou la façon*socio=rien dont ces différences*socio=uv1 sont liées à la politique_commerciale*socio=ec1. Nous allons maintenant passer en revue des modèles*socio=rien plus récents*socio=rien qui apportent un*socio=rien nouvel éclairage*socio=rien à cette question*socio=rien . 2. Le commerce*socio=ec1 international*socio=te et la croissance*socio=uv3 dans les *socio=rien nouveaux modèles *socio=nil de la croissance*socio=uv3. Au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, il y a eu d'importants*socio=rien progrès*socio=uv1 dans la théorie*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. L'évolution*socio=rien a consisté essentiellement à remplacer le postulat*socio=rien traditionnel d'une progression*socio=ec2 exogène (indépendante*socio=et) de la productivité*socio=uv3 (déterminée par une *socio=rien évolution technique *socio=nil inexpliquée) par un*socio=rien processus*socio=te endogène (dépendant), déterminé par les forces_du_marché*socio=ec1. Ces modèles*socio=rien sont donc appelés "modèles*socio=rien de croissance*socio=uv3 endogènes". Ils ont *socio=rien été employés *socio=nil pour étudier les répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 d'un*socio=rien *socio=rien large éventail de*socio=nil politiques*socio=et,*socio=nil *socio=nil notamment les *socio=et politiques fiscales,*socio=nil les*socio=nil politiques de*socio=nil dépenses*socio=ec1 publiques,*socio=nil les*socio=nil politiques *socio=nil de l'éducation*socio=et et les politiques_commerciales*socio=et. Dans la présente*socio=rien sous-section, nous passerons en revue la litteratute qui est*socio=rien directement applicable*socio=rien aux relations*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et croissance*socio=uv3. Il convient de souligner toutefois que le commerce*socio=ec1 extérieur est*socio=rien qu'un*socio=rien élément*socio=rien de l'équation de la croissance*socio=uv3. Comme on l'a déjà signalé, le *socio=rien grand nombre *socio=nil des variables qui sont corrélées avec la croissance*socio=uv3 donne à penser que les résultats*socio=rien obtenus par un*socio=rien pays*socio=ac dépendent de la qualité*socio=rien globale de sa politique_économique*socio=ec1 et sociale*socio=et et notamment de la qualité*socio=rien de son enseignement*socio=et, de sa stabilité*socio=uv3 macro-économique, de son ouverture*socio=uv3 à l'investissement_étranger_direct*socio=ec1, de la primauté*socio=uv4 du droit*socio=uv1, de la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1, de la qualité*socio=rien des infrastructures*socio=et, etc. Une politique*socio=et de libre-échange*socio=et ne peut certainement pas compenser des défaillances*socio=rien dans d'autres domaines*socio=rien . On peut établir *socio=rien un lien *socio=nil entre les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 et les forces_du_marché*socio=ec1 en postulant *socio=rien un simple processus*socio=te d'*socio=nil apprentissage*socio=uv3 *socio=nil par l'expérience*socio=ec2: plus un*socio=rien pays*socio=ac fabrique *socio=rien un certain produit*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mieux il le fabrique. On connaît bien*socio=rien les exemples*socio=rien de l'assemblage d'avions ou de la fabrication*socio=ec1 de microprocesseurs, secteurs*socio=rien dans lesquels il est*socio=rien connu que les coûts*socio=ec1 baissent de *socio=rien façon spectaculaire à*socio=nil mesure *socio=nil que les producteurs*socio=ac acquièrent de l'expérience*socio=ec2. Le commerce*socio=ec1 intervient de deux *socio=rien manières directes.*socio=nil *socio=nil Premièrement, un*socio=rien pays*socio=ac apprendra plus rapidement dans les secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2 et plus lentement dans les secteurs*socio=rien qui se contractent. L'effet*socio=rien *socio=rien net sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil dépend de la marge d'apprentissage*socio=uv3 dans les secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2 comparée à celle qui existe dans les secteurs*socio=rien en déclin*socio=ec2. Deuxièmement, si le commerce*socio=ec1 facilite la diffusion*socio=rien de la technologie*socio=ec1, et cela semble de plus en plus probable*socio=uv4, les pays*socio=ac apprendront non seulement grâce*socio=rien à l'expérience*socio=ec2 qu'ils acquièrent en produisant, mais aussi grâce*socio=rien à celle de leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil qui ont de l'avance*socio=rien dans des industries*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 profiteront davantage de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 en accroissant leur part*socio=rien de marché*socio=ec1 dans ces secteurs*socio=rien . Toutefois, les autres pays*socio=ac qui se spécialisent dans des industries*socio=ec1 traditionnelles*socio=rien et mûres profiteront indirectement de la libéralisation*socio=et grâce*socio=rien à la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 de produits*socio=rien pour lesquels la productivité*socio=uv3 augmente rapidement. Par exemple*socio=rien , la chute du prix*socio=ec1 des ordinateurs*socio=rien et autres produits*socio=rien de haute*socio=rien technologie*socio=ec1 réduit la facture d'importation*socio=ec1 des pays*socio=ac qui se spécialisent dans les industries*socio=ec1 mûres et traditionnelles*socio=rien . Ce *socio=rien modèle amène *socio=nil à conclure que tous les pays*socio=ac bénéficient à long_terme*socio=te d'une intensification*socio=ec2 de la spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te car celle-ci accélère l'apprentissage*socio=uv3 et le progrès*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3. Cela est*socio=rien particulièrement vrai*socio=rien si le commerce*socio=ec1 facilite la diffusion*socio=rien de technologies*socio=ec1 et de savoir*socio=rien entre les pays*socio=ac. Les modèles*socio=rien fondés sur*socio=rien l'apprentissage*socio=uv3 par l'expérience*socio=ec2 sont un*socio=rien peu particuliers*socio=rien car ils considèrent que l'apprentissage*socio=uv3 n'est*socio=rien qu'un*socio=rien sous-produit de la production*socio=ec1. En fait*socio=rien , l'apprentissage*socio=uv3 n'est*socio=rien pas seulement *socio=rien un effet secondaire,*socio=nil *socio=nil car les entreprises*socio=ac consacrent aussi des ressources*socio=ec1 importantes*socio=rien à la rechérche-développement (R&D) pour trouver de *socio=rien nouvelles manières *socio=nil de produire (innovation*socio=uv3 concernant les processus*socio=te) et de nouveaux*socio=rien objets à produire (innovation*socio=uv3 concernant les produits*socio=rien ). Les dépenses*socio=ec1 de R&D peuvent dépasser 2 % de la *socio=ec1 valeur_ajoutée industrielle *socio=nil dans les pays*socio=ac avancés, parfois beaucoup plus, et de *socio=rien façon générale *socio=nil elles ont tendance*socio=ec2 à augmenter. Plusieurs *socio=rien modèles récents *socio=nil considèrent la R&D comme le moteur*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. Un*socio=rien des postulats*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 de ces *socio=rien modèles est *socio=nil que la R&D produit*socio=rien deux types de *socio=rien résultats connexes.*socio=nil Le*socio=nil premier est le*socio=nil nouveau *socio=nil procédé ou produit*socio=ec1. Il est*socio=rien admis que l'innovateur reçoit un*socio=rien droit*socio=uv1 exclusif*socio=rien de commercialisation*socio=ec1, par exemple*socio=rien au moyen*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien de protection*socio=et par brevet*socio=et. La *socio=et protection juridique des*socio=nil droits_de_propriété *socio=rien intellectuelle est nécessaire *socio=nil pour permettre aux entreprises*socio=ac novatrices de récupérer leurs dépenses*socio=ec1 de R&D et donc pour les inciter à faire de la R&D. Le *socio=rien second type de*socio=nil résultat *socio=nil consiste en l'information*socio=rien technique*socio=rien qui est*socio=rien incorporée dans les produits*socio=rien et qu'il peut être*socio=rien beaucoup plus difficile*socio=rien de s*socio=rien approprier. Par exemple*socio=rien , même si un*socio=rien médicament *socio=rien est protégé par*socio=nil un brevet*socio=et,*socio=nil *socio=nil l'inventeur ne peut pas nécessairement empêcher les compagnies*socio=ac pharmaceutiques*socio=ec1 rivales d'en apprendre les principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4. Une analyse*socio=rien de la composition*socio=rien chimique et un*socio=rien examen*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de brevet*socio=et et des documents*socio=rien qui l'étayent peuvent permettre d'apprendre à peu près tout ce qu'on peut savoir*socio=rien de ce médicament. Grâce*socio=rien à cette information*socio=rien , les entreprises*socio=ac rivales peuvent mettre au point*socio=rien des médicaments concurrents*socio=ac mais assez différents*socio=rien pour ne pas être*socio=rien visés par le brevet*socio=et. Dans cette catégorie*socio=rien de modèles*socio=rien , c'est*socio=rien cette interaction entre l'innovation*socio=uv3, la diffusion*socio=rien de la technologie*socio=ec1 incorporée et les nouvelles*socio=rien innovations*socio=uv3 qui constitue le moteur*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. Toute mesure*socio=rien ayant une *socio=rien incidence sur l'*socio=nil incitation*socio=uv3 *socio=nil à investir dans la R&D aura aussi des *socio=rien effets sur la*socio=nil croissance_économique*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil exemple classique*socio=nil est *socio=nil celui de la protection*socio=et par brevet*socio=et qui vise à empêcher les contrefaçons, lesquelles découragent la recherche*socio=ec2 originale. On peut mentionner d'autres exemples*socio=rien , comme les aides*socio=uv1 publiques*socio=et visant à favoriser l'enseignement*socio=et des sciences de la nature*socio=rien , la recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 et la diffusion*socio=rien des résultats*socio=rien de la recherche*socio=ec2. Les autres instruments couramment employés*socio=rien sont les subventions*socio=ec1 ou allègements fiscaux*socio=et accordés aux entreprises_privées*socio=et pour la recherche*socio=ec2 appliquée. Tous ces instruments agissent plus ou moins directement soit sur*socio=rien le coût*socio=ec1 soit sur*socio=rien la rentabilité*socio=ec1 des activités*socio=rien de R&D. En outre, il existe *socio=rien un certain nombre *socio=nil d'instruments indirects qui, d'une façon*socio=rien ou d'une autre, influencent l'incitation*socio=uv3 à investir dans la R&D, l'un*socio=rien d'entre eux étant la politique_commerciale*socio=ec1. Comme l'expliquent succinctement Grossman et Helpman (1995), on peut présumer que l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te a une influence tant sur*socio=rien les incitations*socio=uv3 privées*socio=et à investir dans la technologie*socio=ec1 que sur*socio=rien ses retombées*socio=rien sociales*socio=et. Du côté*socio=rien positif*socio=uv4, l'intégration*socio=ec2 élargit le marché*socio=ec1 et accroît donc le bénéfice potentiel*socio=uv4 d'une entreprise*socio=ac qui réussit à inventer *socio=rien un nouveau produit*socio=ec1 *socio=nil ou procédé. En outre, un*socio=rien pays*socio=ac qui s'intègre*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te peut souvent tirer avantage d'un*socio=rien apprentissage*socio=uv3 qui s'est*socio=rien fait*socio=rien en dehors de ses frontières*socio=te. Du *socio=rien côté négatif,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil mentionnent souvent la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te comme étant l'un*socio=rien des grands*socio=rien risques*socio=uv4 associés à l'investissement*socio=ec1 dans les technologies*socio=ec1 avancées et comme un*socio=rien des arguments*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'une intervention accrue des pouvoirs_publics*socio=et dans la mise au point*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1. Dans cette catégorie*socio=rien de modèles*socio=rien , la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te peut stimuler l'innovation*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3 dans une série de pays*socio=ac et les retarder dans d'autres pays*socio=ac. Il est*socio=rien plus probable*socio=uv4 que l'effet*socio=rien sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 sera positif*socio=uv4 pour tous les *socio=ac pays participants *socio=nil si le commerce*socio=ec1 international*socio=te facilite la diffusion*socio=rien de la technologie*socio=ec1 et du savoir*socio=rien . Sinon, il y a très peu de résultats*socio=rien qui restent valables*socio=rien lorsqu'on modifie les postulats*socio=rien . Giossman et Helpman (1995) résument l'ambiguïté*socio=rien théorique actuelle*socio=te en disant que, lorsque les retombées*socio=rien du savoir*socio=rien - qu'il s'agisse de l'apprentissage*socio=uv3 par l'expérience*socio=ec2 ou des résultats*socio=rien de la recherche*socio=ec2 - sont localisées, le commerce*socio=ec1 international*socio=te peut freiner le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien dans *socio=rien un petit pays*socio=ac ou*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil qui commence avec un*socio=rien handicap*socio=uv2 technologique*socio=ec1, car les forces*socio=uv1 de la concurrence*socio=ec1 font qu'il consacrera ses ressources*socio=ec1 à des activités*socio=rien plus traditionnelles*socio=rien à faible*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1. En revanche, lorsque le processus*socio=te d'apprentissage*socio=uv3 se caractérise par des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien dynamiques*socio=uv4, les possibilités*socio=rien de gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 et du commerce*socio=ec1 internationaux*socio=te peuvent être*socio=rien plusieurs fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 que ne le laissent entendre les modèles*socio=rien statiques du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Le résultat*socio=rien dépend de la nature*socio=rien et de l'ampleur*socio=rien des retombées*socio=rien technologiques*socio=ec1, au sujet*socio=rien desquelles on commence seulement à accumuler des données empiriques*socio=ec2. 3. Commerce*socio=ec1 international*socio=te et croissance*socio=uv3: données empiriques*socio=ec2. Comme la théorie*socio=ec2 ne peut pas dire sans ambiguïté*socio=rien si la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, ou l'intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1 plus généralement, stimule la croissance*socio=uv3 pour tous les pays*socio=ac, nous allons passer en revue la *socio=ec2 littérature empirique *socio=nil pour essayer d'y voir plus clair*socio=rien . Il convient de noter d'emblée*socio=rien que la *socio=ec2 littérature empirique sur*socio=rien le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil et la croissance*socio=uv3 se heurte à plusieurs problèmes*socio=ec2 conceptuels ainsi qu'à des problèmes*socio=ec2 de données. Le *socio=uv4 problème essentiel est*socio=rien *socio=nil l'étalonnage de la politique_commerciale*socio=ec1, pour lequel il faut traduire les *socio=rien innombrables obstacles au*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil visant des milliers*socio=rien de lignes*socio=rien tarifaires*socio=et en un*socio=rien indice global*socio=te d'ouverture*socio=uv3 du régime*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur récapitulées au tableau*socio=rien II de l'Appendice*socio=rien . La méthode*socio=rien la plus simple*socio=rien pour déterminer le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 d'un*socio=rien pays*socio=ac consiste à utiliser comme indicateur*socio=rien de substitution*socio=rien ses *socio=ec1 flux commerciaux effectifs*socio=rien ,*socio=nil l'*socio=nil idée*socio=rien *socio=nil étant que les économies*socio=ec1 libéralisées croissent plus vite que celles qui le sont peu. L'existence*socio=rien d'une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 entre la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et celle du PIB*socio=ec1 est*socio=rien alors considérée comme une preuve*socio=ec2 que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 stimule la croissance*socio=uv3. Plusieurs études*socio=ec2 ont abouti à des résultats*socio=rien de ce type*socio=rien . Le *socio=rien défaut évident *socio=nil de cette *socio=rien méthode est *socio=nil que les flux*socio=ec1 d'échanges*socio=ec1 sont au mieux *socio=rien un indicateur imparfait du*socio=nil degré d'*socio=nil ouverture*socio=uv3 *socio=nil de la politique_commerciale*socio=ec1. Par exemple*socio=rien , en général*socio=rien , les petits*socio=rien pays*socio=ac exportent et importent davantage que les grands*socio=rien pays*socio=ac, tant pour des raisons*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien que par manque*socio=rien de ressources*socio=ec1. Toutefois, les études*socio=ec2 qui comportent des ajustements*socio=et pour tenir compte*socio=rien des différences*socio=uv1 naturelles*socio=rien de la propension*socio=ec1 à commercer trouvent toujours une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 entre la croissance*socio=uv3 et le commerce*socio=ec1 extérieur la prime de croissance*socio=uv3 liée à l'ouverture*socio=uv3 vers l'extérieur 0,2 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien pour les grands*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=rien manufacturés à 1,4 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien pour les petits*socio=rien exportateurs*socio=ac de *socio=rien produits primaires.*socio=nil *socio=nil Une autre méthode*socio=rien consiste à déduire le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 en comparant l'écart*socio=rien entre les exportations*socio=ec1 effectives*socio=rien et celles que prédirait *socio=rien un modèle *socio=nil théorique du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien positif*socio=uv4, on considère que le pays*socio=ac *socio=rien est particulièrement ouvert et vice*socio=uv3 *socio=nil versa. Les*socio=rien études*socio=ec2 fondées sur*socio=rien cette *socio=rien méthode ont aussi *socio=nil confirmé l'existence*socio=rien *socio=rien d'une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 *socio=nil entre l'ouverture*socio=uv3 du régime*socio=et de commerce*socio=ec1 *socio=rien extérieur encore *socio=nil consiste à *socio=rien élaborer un indice*socio=nil d'ouverture*socio=uv3 sur la*socio=nil base de*socio=nil critères multiples,*socio=nil *socio=nil comme l'importance*socio=rien des obstacles*socio=rien non tarifaires*socio=et, les taux*socio=rien moyens*socio=ec1 de droits*socio=uv1, l'écart*socio=rien entre le taux_de_change*socio=ec1 du marché_noir officiel et l'importance*socio=rien des entreprises*socio=ac commerciales*socio=ec1 d'État*socio=ac. *{p.54} Une étude*socio=ec2 employant cette méthode*socio=rien a montré que les économies*socio=ec1 ouvertes*socio=rien croissent de 2 à 2,5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien par an*socio=rien plus vite que les économies*socio=ec1 fermées, après*socio=rien ajustement*socio=et pour tenir compte*socio=rien des autres facteurs*socio=rien . Une étude*socio=ec2 similaire*socio=rien a montré que les économies*socio=ec1 ouvertes*socio=rien convergent progressivement vers *socio=rien un niveau de*socio=nil revenu*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que les économies*socio=ec1 fermées. Enfin, il existe encore une autre méthode*socio=rien consistant à mesurer l'ouverture*socio=uv3 en comparant les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te et les prix*socio=ec1 internationaux*socio=te. Les pays*socio=ac dans lesquels les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien sont les plus proches*socio=rien des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te enregistrent une croissance*socio=uv3 nettement plus rapide*socio=rien . en_particulier*socio=rien , les petits*socio=rien pays*socio=ac pauvres en ressources*socio=ec1 semblent souffrir des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1, probablement parce que leur production*socio=ec1 est*socio=rien davantage tributaire*socio=rien des intrants étrangers*socio=uv4. La robustesse (sensibilité) de ces résultats*socio=rien a été*socio=rien vérifiée dans plusieurs études*socio=ec2 employant des indices multiples*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 extérieur rien d'estimation*socio=ec2 et la période*socio=te, la corrélation*socio=ec2 entre le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3 est*socio=rien dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien positive*socio=uv4 et, lorsqu'elle *socio=rien est négative,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil dans des proportions*socio=rien statistiquement insignifiantes. En outre, il semble y avoir *socio=rien un cercle vertueux*socio=uv2 de*socio=nil libéralisation*socio=et *socio=nil et de croissance*socio=uv3: les périodes*socio=te de forte*socio=rien croissance*socio=uv3 semblent encourager l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 (probablement parce que la croissance*socio=uv3 atténue les problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et et réduit la résistance aux changements*socio=uv3) et l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 elle-même favorise la croissance*socio=uv3. Certains auteurs*socio=rien se sont demandés si la corrélation*socio=ec2 entre commerce*socio=ec1 et croissance*socio=uv3 était valable*socio=rien pour les pays*socio=ac les moins avancés, soutenant qu'il faut avoir atteint *socio=rien un certain niveau de*socio=nil développement*socio=uv3 pour*socio=nil pouvoir *socio=nil pleinement tirer parti*socio=et des avantages*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Il existe en effet*socio=rien quelques études*socio=ec2 relativement anciennes qui donnent à penser que la corrélation*socio=ec2 est*socio=rien plus forte*socio=rien pour les pays*socio=ac à *socio=ec1 revenus moyens *socio=nil que pour les pays*socio=ac à bas*socio=rien revenus*socio=ec1. Toutefois, il s'agit probablement d'une constatation*socio=rien non valide liée au fait*socio=rien que les politiques_économiques*socio=et pratiquées dans les pays*socio=ac à *socio=ec1 revenus moyens *socio=nil sont plus cohérentes*socio=rien et sont poursuivies plus longtemps, ce qui laisse aux *socio=rien effets sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 le*socio=nil temps *socio=nil de se manifester. En effet*socio=rien , des études*socio=ec2 plus récentes*socio=rien tenant compte*socio=rien d'un*socio=rien ensemble*socio=rien plus large*socio=rien de variables affectant la croissance*socio=uv3 ne constatent aucun affaiblissement*socio=rien de la corrélation*socio=ec2 entre commerce*socio=ec1 et croissance*socio=uv3 même pour les pays*socio=ac les plus pauvres d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te. Il y a aussi quelques études*socio=ec2 qui cherchent à déterminer exactement pourquoi les économies*socio=ec1 ouvertes*socio=rien croissent plus vite que les économies*socio=ec1 fermées. L'une des conclusions, conforme*socio=uv4 aux *socio=rien modèles traditionnels *socio=nil de la croissance*socio=uv3, est*socio=rien que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 extérieur l'investissement*socio=ec1 et donc indirectement la croissance_économique*socio=ec1. En outre, il semble qu'un*socio=rien régime*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur des investissements*socio=ec1. Une étude*socio=ec2 portant sur*socio=rien 34 pays_en_développement*socio=ac a montré que les investissements_étrangers_directs*socio=ec1 avaient *socio=rien un impact positif*socio=uv4 sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil pour les pays*socio=ac tournés vers l'extérieur avaient pas pour les pays*socio=ac tournés vers l'intérieur*socio=te. En outre, on a de plus en plus d'indices montrant que le commerce*socio=ec1 induit des transferts de technologie*socio=ec1, ingrédient important*socio=rien dans les modèles*socio=rien de croissance*socio=uv3 endogène. Une étude*socio=ec2 a montré que la productivité*socio=uv3 des facteurs*socio=rien intérieurs*socio=te était positivement influencée par la somme*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de R&D des partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 pondérée par les importations*socio=ec1. Une autre étude*socio=ec2 a montré que les *socio=ec1 dépenses étrangères *socio=nil de R&D dans une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 améliorent la productivité*socio=uv3 nationale*socio=te dans la même branche*socio=rien , mais aussi dans d'autres branches*socio=rien de_production*socio=ec1 connexes*socio=rien en amont ou en aval*socio=rien . Cette constatation*socio=rien confirme l'idée*socio=rien que le commerce*socio=ec1 facilite la diffusion*socio=rien de la technologie*socio=ec1 dans le monde*socio=te et renforce la conclusion selon laquelle il a des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 des pays*socio=ac qui s'intègrent dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. En résumé, *socio=rien un large éventail d'*socio=nil études*socio=ec2 très*socio=nil différentes *socio=nil les unes des autres arrivent toute à la même conclusion fondamentale*socio=uv4, à savoir*socio=rien qu'un*socio=rien régime*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur la croissance*socio=uv3. En outre, la *socio=ec2 littérature empirique *socio=nil infirme le point*socio=rien de vue*socio=rien pessimiste*socio=uv2 selon lequel la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 compromet les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=ac. Au contraire*socio=rien , les pays_en_développement*socio=ac ouverts*socio=rien ont des résultats*socio=rien nettement meilleurs*socio=rien que les pays_en_développement*socio=ac fermés. Enfin, il ne faut pas oublier qu'un*socio=rien régime*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur pas *socio=rien une panacée;*socio=nil pour que*socio=nil les forces*socio=uv1 productives*socio=uv4 *socio=nil de l'économie*socio=ec1 puissent*socio=rien se déployer sans*socio=rien entrave*socio=ec2, il faut*socio=rien que *socio=rien les autres éléments *socio=nil de la politique_économique*socio=ec1 s'y prêtent. IV. *socio=rien Comment répondre aux problèmes*socio=ec2 que*socio=nil pose la*socio=nil libéralisation*socio=et du*socio=nil commerce*socio=ec1? *socio=nil Si la mondialisation*socio=te et*socio=rien la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 qui *socio=rien en fait partie *socio=nil présentent de tels avantages*socio=rien en terme*socio=rien d'élévation*socio=rien des revenus*socio=ec1 et d'amélioration*socio=uv1 des chances*socio=rien , pourquoi y a-t-il tant de controverses*socio=uv1 à propos*socio=rien des aspects*socio=rien essentiels*socio=uv4 du débat*socio=et sur*socio=rien la mondialisation*socio=te? Cela est*socio=rien dû au fait*socio=rien que tout processus*socio=te de changement*socio=uv3, y compris s'il promet de meilleures*socio=rien perspectives*socio=te à l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, pose des problèmes*socio=ec2 de gestion_publique*socio=et. Dans la *socio=rien présente section,*socio=nil *socio=nil nous examinerons ces problèmes*socio=ec2. L'argumentaire opposé à la mondialisation*socio=te se fonde sur*socio=rien trois préoccupations*socio=uv4 générales*socio=rien . Premièrement, la mondialisation*socio=te entraîne une redistribution*socio=et. La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 international*socio=te crée des gagnants*socio=rien et des perdants*socio=rien et pour les perdants*socio=rien ce n'est*socio=rien pas une consolation de savoir*socio=rien que leurs pertes*socio=ec2 seront peut-être temporaires*socio=rien ou que les gagnants*socio=rien gagnent plus qu'eux-mêmes ne perdent. En outre, dans l'esprit*socio=rien de certains, le processus*socio=te de mondialisation*socio=te *socio=rien est associé *socio=nil à la notion*socio=rien de marginalisation*socio=uv1. Les avantages*socio=rien découlant de la mondialisation*socio=te ne sont pas équitablement partagés entre tous les pays*socio=ac et l'on présume souvent implicitement que la marginalisation*socio=uv1 de certains pays*socio=ac *socio=rien est inhérente au*socio=nil processus*socio=te de*socio=nil mondialisation*socio=te *socio=nil lui-même. Deuxièmement, en stimulant la croissance*socio=uv3 et le développement*socio=uv3, le processus*socio=te de mondialisation*socio=te peut porter atteinte à l'environnement*socio=et. Si l'on ne prête*socio=rien pas attention*socio=rien à la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et et aux coûts*socio=ec1 environnementaux*socio=et de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, on risque*socio=uv4 de causer des dommages*socio=ec2 considérables*socio=rien et, à long_terme*socio=te, de compromettre la croissance*socio=uv3 et le développement*socio=uv3. *{p.55} Troisièmement, certains considèrent que la mondialisation*socio=te et la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 menacent la diversité*socio=uv1 des valeurs*socio=ec1 sociales*socio=et à l'intérieur*socio=te des pays*socio=ac et entre pays*socio=ac. On craint notamment que les forces_du_marché*socio=ec1, si elles ne sont pas maîtrisées, obligent les pays*socio=ac à adopter des normes*socio=et moins exigeantes pour soutenir la concurrence*socio=ec1 et que la saine*socio=uv2 gestion*socio=ec2 des affaires_publiques*socio=et cède la place*socio=rien au laxisme*socio=uv3 réglementaire*socio=et. Cette idée*socio=rien de dumping*socio=ec1 social*socio=et s'exprime dans le débat*socio=et sur*socio=rien les relations*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et environnement*socio=et et à propos*socio=rien des normes_du_travail*socio=et. En outre, certains craignent que la diversité_culturelle soit menacée par une uniformité imposée. Enfin, il y a la question*socio=rien de la souveraineté*socio=et et la crainte*socio=uv1 que la mondialisation*socio=te n'affaiblisse les gouvernements*socio=ac et leur capacité*socio=uv3 de s'acquitter de leurs responsabilités_sociales et économiques*socio=ec1. Les problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 peut avoir des effets*socio=rien de redistribution*socio=et négatifs*socio=rien qui sont jugés suffisamment importants*socio=rien pour que certains groupes*socio=rien y résistent et exigent une protection*socio=et. Le principal problème*socio=uv4 à cet égard*socio=rien consiste à trouver le moyen*socio=rien de réaliser les gains*socio=ec1 globaux*socio=te résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et malgré les pertes*socio=ec2 subies par ceux qui sont exposés à une concurrence*socio=ec1 accrue des importations*socio=ec1. Il faut venir en aide*socio=uv1 à ceux qui sont pénalisés par la libéralisation*socio=et et en_particulier*socio=rien à ceux qui sont le moins capables*socio=rien de surmonter les *socio=rien effets négatifs du*socio=nil changement*socio=uv3;*socio=nil cela*socio=nil est essentiel*socio=uv4 *socio=nil non seulement en soi*socio=rien , pour des raisons*socio=rien de *socio=et politique publique,*socio=nil *socio=nil mais aussi pour préserver l'appui*socio=uv1 politique*socio=et à la libéralisation*socio=et, Toutefois, le protectionnisme*socio=et n'est*socio=rien pas la solution*socio=rien aux problèmes*socio=ec2 de redistribution*socio=et, car il ferait tout simplement disparaître les gains*socio=ec1 globaux*socio=te, plus importants*socio=rien , résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et. Ce qu'il faut faire, c'est*socio=rien mettre en place*socio=rien des filets de sécurité*socio=uv1 et faciliter l'adaptation*socio=uv3 à un*socio=rien monde*socio=te en évolution*socio=rien par la formation*socio=et et la flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et du marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Les coûts*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et. Les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 passent forcément par des changements*socio=uv3 dans les structures*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et de la consommation*socio=ec1, Lorsque la main-d'_oeuvre*socio=ac et les capitaux*socio=ec1 changent d'affectation, ils peuvent être*socio=rien inemployés pendant *socio=rien un certain temps.*socio=nil *socio=nil Il peut en résulter une réduction*socio=ec2 temporaire*socio=rien de la production*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Cette réduction*socio=ec2 sera probablement d'autant plus importante*socio=rien que les facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 sont spécialisés*socio=uv4 et que leur réaffectation est*socio=rien coûteuse*socio=ec2 et longue*socio=rien . Par exemple*socio=rien , un*socio=rien technicien très spécialisé*socio=rien dans la production*socio=ec1 d'acier*socio=ec1 aura peut-être besoin*socio=rien d'une formation*socio=et longue*socio=rien et poussée avant de *socio=rien pouvoir obtenir un revenu*socio=ec1 similaire dans*socio=nil un nouvel*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil De même, la réaffectation du capital*socio=ec1, par exemple*socio=rien de la sidérurgie*socio=ec1 à la production*socio=ec1 d'ordinateurs*socio=rien , peut demander beaucoup de temps*socio=rien et être*socio=rien très coûteuse*socio=ec2. Ces coûts*socio=ec1 sont appelés les coûts_sociaux*socio=et de l'ajustement*socio=et. Il faut en tenir compte*socio=rien dans le calcul*socio=rien des coûts*socio=ec1 et des avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. Ils peuvent être*socio=rien considérés comme un*socio=rien investissement*socio=ec1 dans *socio=rien un mode de_production*socio=ec1 *socio=nil et de consommation*socio=ec1 plus efficient*socio=uv4 et cet investissement*socio=ec1 est*socio=rien rentable*socio=ec2 à condition*socio=rien d'être*socio=rien intérieur*socio=te aux *socio=rien avantages résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et. Traditionnellement, on mesure*socio=rien les coûts_sociaux*socio=et de l'ajustement*socio=et d'après*socio=rien la valeur*socio=ec1 de la production*socio=ec1 sacrifiée dans la transition*socio=uv3 vers une nouvelle*socio=rien *socio=ec1 structure de_production,*socio=nil transition*socio=uv3 *socio=nil pendant laquelle la main-d'_oeuvre*socio=ac et le capital*socio=ec1 sont provisoirement "inemployés". Considérons un*socio=rien pays*socio=ac qui libéralise une *socio=rien seule branche de_production*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont le poids*socio=rien économique*socio=ec1 est*socio=rien relativement faible*socio=rien si bien*socio=rien que les répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1 sont minimes. Supposons qu'il faille *socio=rien un an aux*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil pour trouver un*socio=rien nouvel emploi*socio=ec1 après*socio=rien avoir perdu leur poste*socio=rien en raison*socio=rien de la libéralisation*socio=et. Supposons aussi que durant le processus*socio=te d'ajustement*socio=et ces travailleurs*socio=ac auraient pu produire pour 1 million*socio=rien de dollars*socio=ec1 s'ils avaient *socio=rien été employés *socio=nil dans leur nouveau*socio=rien métier. C'est*socio=rien là le coût*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et qu'il faut déduire des gains*socio=ec1 statiques et dynamiques*socio=uv4 résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et. Pour calculer le gain*socio=ec1 *socio=rien net résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et, il faut comparer les gains*socio=ec1 *socio=rien annuels futurs,*socio=nil *socio=nil actualisés - c'est-à-dire le "bénéfice brut*socio=rien " de la libéralisation*socio=et - à l'investissement*socio=ec1 initial*socio=rien (ou coût_social*socio=et de l'ajustement*socio=et) de 1 million*socio=rien de dollars*socio=ec1. Tant que la valeur*socio=ec1 actualisée nette*socio=rien des gains*socio=ec1 *socio=rien futurs résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et dépasse 1 million*socio=rien de dollars*socio=ec1, la libéralisation*socio=et est*socio=rien socialement souhaitable*socio=rien . En théorie*socio=ec2, elle peut entraîner une perte*socio=ec2 nette*socio=rien de bien-être si les coûts_sociaux*socio=et sont très importants*socio=rien ou si le taux*socio=rien d'actualisation est*socio=rien élevé*socio=uv4. On peut aussi examiner les coûts*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et du point*socio=rien de vue*socio=rien des individus*socio=ac qui doivent s'adapter*socio=rien à l'évolution*socio=rien de leur environnement*socio=et économique*socio=ec1 causé par le commerce*socio=ec1. Si un*socio=rien travailleur*socio=ac de la sidérurgie*socio=ec1 ou un*socio=rien agriculteur perd son gagne-pain parce que sa production*socio=ec1 ne peut pas soutenir la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1, il doit chercher un*socio=rien nouvel emploi*socio=ec1. Les coûts*socio=ec1 correspondants*socio=rien sont appelés coûts*socio=ec1 privés*socio=et de l'ajustement*socio=et. Ces coûts*socio=ec1 peuvent *socio=rien être importants,*socio=nil en_particulier *socio=nil si l'on tient compte*socio=rien de leur distribution sous l'angle*socio=rien de l'équité*socio=uv1. Il peut y avoir de grandes*socio=rien différences*socio=uv1 entre régions*socio=te en matière*socio=rien de coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et. Dans une région*socio=te qui vit exclusivement de l'agriculture*socio=ec1, les coûts*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 seront beaucoup plus élevés*socio=uv4 que dans une région*socio=te bien*socio=rien diversifiée qui peut aussi offrir des emplois*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 et les services*socio=ec1. En outre, la libéralisation*socio=et peut pénaliser davantage les catégories*socio=rien de la population*socio=ac qui sont le moins capable*socio=rien de s'adapter*socio=rien , comme les travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 dont la mobilité*socio=uv3 est*socio=rien limitée. De plus, les travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont en général*socio=rien moins d'économies*socio=ec1 pour faire face*socio=rien à l'ajustement*socio=et que leurs collègues plus qualifiés*socio=uv4 et mieux payés. Enfin, les marchés*socio=ec1 des facteurs*socio=rien sont parfois peu efficaces*socio=uv4 lorsqu'il s'agit de réaffecter les ressources*socio=ec1 rendues disponibles*socio=rien par la libéralisation*socio=et. Par exemple*socio=rien , il peut être*socio=rien plus facile*socio=rien de trouver un*socio=rien nouvel emploi*socio=ec1 dans un*socio=rien pays*socio=ac dont le marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien flexible*socio=uv4 que là où il est*socio=rien rigide*socio=uv4. En fait*socio=rien , la rigidité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 peut facilement transformer le chômage*socio=ec1 transitoire en un*socio=rien chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te entraînant d'importantes*socio=rien pertes*socio=ec2 de_production*socio=ec1 et beaucoup de souffrances sociales*socio=et et personnelles. Les coûts*socio=ec1 privés*socio=et de l'ajustement*socio=et sont très importants*socio=rien du point*socio=rien de vue*socio=rien politique*socio=et. Même s'ils n'annulent pas les gains*socio=ec1 *socio=rien nets résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et pour l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, ils sont souvent à l'origine*socio=rien de la résistance à la libéralisation*socio=et de certains groupes*socio=rien , tels que les agriculteurs*socio=ac, les travailleurs*socio=ac de la sidérurgie*socio=ec1 ou les mineurs*socio=rien de charbon*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Les données empiriques*socio=ec2 tendent à montrer que la libéralisation*socio=et peut entraîner des coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et non négligeables*socio=rien pour certains groupes*socio=rien . Toutefois, ces coûts*socio=ec1 ne représentent en général*socio=rien qu'une *socio=rien petite fraction du*socio=nil gain*socio=ec1 global*socio=te résultant *socio=nil de la libéralisation*socio=et, Takacs et Winters (1990), par exemple*socio=rien , ont étudié les effets*socio=rien probables*socio=uv4 de l'élimination*socio=ec2 des restrictions*socio=et quantitatives dans l'industrie*socio=ec1 britannique*socio=ac de la chaussure. *{p.56} pessimiste*socio=uv2, les coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et sont minimes comparés aux gains*socio=ec1 pouvant résulter de la libéralisation*socio=et, soit moins de 10 millions*socio=rien de livres contre 570 millions*socio=rien de livres. D'après*socio=rien plusieurs études*socio=ec2, les travailleurs*socio=ac réaffectés peuvent gagner sensiblement moins dans leur nouveau*socio=rien métier, même après*socio=rien plusieurs années*socio=rien . D'autres études*socio=ec2 ont estimé la perte*socio=ec2 de revenus*socio=ec1 temporaire*socio=rien . Bale (1976) a calculé que la perte*socio=ec2 moyenne*socio=rien de revenus*socio=ec1 pour un*socio=rien *socio=ac travailleur américain *socio=nil qui a dû changer d'emploi*socio=ec1 à cause*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1 en 1969-70 était de 3 370 dollars*socio=ec1 EU, compte*socio=rien non tenu de facteurs*socio=rien tels que les aides*socio=uv1 à l'ajustement*socio=et et l'assurance chômage*socio=ec1. *socio=rien Un moyen plus*socio=nil indirect *socio=nil d'évaluer l'ampleur*socio=rien des coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et consiste à estimer la part*socio=rien de la restructuration*socio=et du commerce*socio=ec1 qui se fait*socio=rien à l'intérieur*socio=te d'une branche*socio=rien de_production*socio=ec1. Les auteurs*socio=rien font observer qu'il est*socio=rien plus facile*socio=rien de changer de métier à l'intérieur*socio=te de la même branche*socio=rien de_production*socio=ec1 que de changer de branche*socio=rien de_production*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=ec1, on devrait s'attendre à ce que l'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 entre pays*socio=ac développés*socio=uv4 entraîne des coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et relativement faibles*socio=rien , car une *socio=rien grande partie du*socio=nil commerce*socio=ec1 additionnel est un commerce*socio=ec1 *socio=nil intrabranches. En revanche, l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 avec des pays_en_développement*socio=ac concerne principalement les échanges*socio=ec1 interbranches et devrait donc entraîner des coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et plus élevés*socio=uv4. 2. Les réponses aux problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et. Certains observateurs soutiennent que les coûts*socio=ec1 privés*socio=et de l'ajustement*socio=et appellent une forme*socio=rien d'intervention gouvernementale*socio=ac pour des raisons*socio=rien d'équité*socio=uv1, tandis que les coûts_sociaux*socio=et de l'ajustement*socio=et peuvent nécessiter des *socio=et mesures publiques *socio=nil pour des motifs*socio=rien d'efficience*socio=uv3. Quoi qu'il en soit, il *socio=rien est certain *socio=nil que les coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et sont un*socio=rien des *socio=rien principaux facteurs *socio=nil qui suscitent une résistance à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent agir sur*socio=rien deux plans*socio=rien pour atténuer les problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et des travailleurs*socio=ac mis au chômage*socio=ec1 par la libéralisation*socio=et: i) atténuer les effets*socio=rien de la perte*socio=ec2 de revenus*socio=ec1 temporaire*socio=rien , en_particulier*socio=rien pour les catégories_sociales*socio=et les plus défavorisées*socio=uv2, au moyen*socio=rien d'un*socio=rien filet*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et; ii) créer ou renforcer des mécanismes*socio=rien pour abréger la période*socio=te d'ajustement*socio=et et permettre aux travailleurs*socio=ac de retrouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 avec *socio=rien un niveau de*socio=nil rémunération*socio=ec1 similaire *socio=nil à ce qu'ils avaient auparavant. Revenir en arrière ou éviter la libéralisation*socio=et ne sont pas des options*socio=rien viables si les sociétés*socio=ac veulent progresser et tirer avantage de la mondialisation*socio=te. Toutefois, de nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac optent pour une politique*socio=et de libéralisation*socio=et progressive*socio=rien afin d'atténuer l'impact*socio=rien de l'ajustement*socio=et. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac, en_particulier*socio=rien les pays*socio=ac développés*socio=uv4, ont mis en *socio=rien place un filet de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et *socio=nil qui empêche la population*socio=ac de tomber dans la misère. Ces filets comprennent une assurance chômage*socio=ec1, des aides*socio=uv1 sociales*socio=et et des programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 à l'ajustement*socio=et expressément destinés à ceux qui perdent leur emploi*socio=ec1 à cause*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1. Aux États*socio=ac des indemnités*socio=ec1 et une formation*socio=et aux travailleurs*socio=ac qui perdent leur emploi*socio=ec1 en raison*socio=rien du commerce*socio=ec1. Ceux-ci peuvent en outre bénéficier d'une prolongation*socio=rien de l'assurance chômage*socio=ec1, d'une prise_en_charge*socio=uv3 des coûts*socio=ec1 de déménagement, d'une aide*socio=uv1 à la recherche d'emploi*socio=ec1 et de cours*socio=rien de recyclage*socio=et. Le recyclage*socio=et ou le *socio=rien perfectionnement est un autre*socio=nil moyen important *socio=nil d'abréger la période*socio=te d'ajustement*socio=et et de réduire les *socio=rien effets négatifs sur les*socio=nil revenus*socio=ec1 futurs.*socio=nil Un certain nombre *socio=nil d'autres pays*socio=ac, particulièrement en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, ont aussi adopté de telles politiques*socio=et actives*socio=uv4 du marché_du_travail*socio=ec1. Toutefois, beaucoup de ces programmes*socio=et n'atteignent pas les groupes*socio=rien cibles et il faut apporter *socio=rien un grand soin *socio=nil à leur conception*socio=rien pour assurer leur succès*socio=uv1. La plupart*socio=rien des *socio=et prestations sociales *socio=nil sont conçues pour les classes_moyennes plutôt que pour les pauvres et ne règlent pas efficacement les problèmes*socio=ec2 de ceux qui perdent leur emploi*socio=ec1 en raison*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1. Ainsi, Burtless, Lawrence, Litan et Shapiro (1998) soutiennent que l'aide*socio=uv1 à l'ajustement*socio=et des États-unis*socio=ac pourrait *socio=rien être considérablement *socio=nil améliorée pour un*socio=rien coût*socio=ec1 limité. Ils suggèrent d'adopter *socio=rien un système de*socio=nil complément de*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil pour une période*socio=te définie*socio=rien , qui offrirait une sorte*socio=rien de garantie partielle*socio=rien de revenus*socio=ec1. Des subventions*socio=ec1 versées aux travailleurs*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et une couverture*socio=ec1 maladie*socio=et pour les chômeurs*socio=ac ou ceux à qui leur employeur*socio=ac n'offre*socio=rien pas d'assurance maladie*socio=et contribueraient aussi à atténuer les craintes d'un*socio=rien déclin*socio=ec2 social*socio=et et l'incertitude*socio=uv3 due à l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Les propriétaires*socio=ac d'un*socio=rien outil*socio=rien de_production*socio=ec1 dont le stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1 se dévalorise en raison*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1 peuvent aussi résister à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et demander à être*socio=rien indemnisés des pertes*socio=ec2 subies. Les secteurs*socio=rien dans lesquels les investissements*socio=ec1 fixes sont importants*socio=rien , comme la sidérurgie*socio=ec1 ou l'agriculture*socio=ec1, sont particulièrement exposés à une dévalorisation subite du stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1. Une libéralisation*socio=et progressive*socio=rien , ou un*socio=rien engagement*socio=uv1 préalable*socio=rien de libéraliser à l'avenir*socio=te, facilite l'ajustement*socio=et pour les propriétaires*socio=ac de capitaux*socio=ec1 qui peuvent adapter*socio=rien leurs décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 plus facilement et quitter plus graduellement les secteurs*socio=rien en déclin*socio=ec2. Selon certains observateurs, une stratégie*socio=et de libéralisation*socio=et de ce type*socio=rien a contribué à l'acceptabilité politique*socio=et du marché_unique*socio=ec1 européen*socio=ac mis en place*socio=rien entre 1986 et 1992. Toutefois, la question*socio=rien du calendrier*socio=et et du rythme*socio=rien de la libéralisation*socio=et *socio=rien est délicate *socio=nil et il faut annoncer à l'avance*socio=rien , de façon*socio=rien politiquement*socio=et crédible*socio=uv2, les mesures*socio=et de libéralisation*socio=et progressive*socio=rien . Les gouvernements*socio=ac peuvent intervenir de diverses*socio=rien autres manières*socio=rien pour faciliter l'ajustement*socio=et lié au commerce*socio=ec1. Les institutions_sociales et économiques*socio=ec1 influent sur*socio=rien l'adaptabilité*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac et sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et du marché*socio=ec1 de l'éducation*socio=et de fournir les compétences*socio=uv4 et les emplois*socio=ec1 nécessaires*socio=rien . Le *socio=rien cadre institutionnel *socio=nil varie selon les pays*socio=ac en raison*socio=rien de la diversité*socio=uv1 des systèmes*socio=rien d'éducation*socio=et et de formation*socio=et, des attentes*socio=rien culturelles*socio=et, des régimes*socio=et de sécurité_sociale*socio=et, des relations*socio=rien entre patronat*socio=ac et salariés*socio=ac et de la réglementation*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1. La flexibilité*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et du marché*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 semble être*socio=rien particulièrement importante*socio=rien . Si les entreprises*socio=ac opérant dans des secteurs*socio=rien qui ont un*socio=rien potentiel*socio=uv4 d'expansion*socio=ec2 hésitent à embaucher, par exemple*socio=rien en raison*socio=rien de la réglementation*socio=et ou des contraintes*socio=uv1 du marché_du_travail*socio=ec1, l'ajustement*socio=et sera plus coûteux*socio=ec2 que dans le *socio=rien cas contraire.*socio=nil *socio=nil De même, les entreprises*socio=ac ont besoin*socio=rien d'investir pour exploiter les *socio=rien nouvelles possibilités *socio=nil qui s'offrent et cela exige un*socio=rien marché*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 efficace*socio=uv4. La rapidité*socio=rien de l'ajustement*socio=et dépend aussi du fonctionnement*socio=rien d'autres marchés*socio=ec1. Par exemple*socio=rien , la possibilité*socio=rien de changer d'emploi*socio=ec1 peut *socio=rien être conditionnée *socio=nil par le marché*socio=ec1 du logement*socio=ec1. Le *socio=rien bon fonctionnement du*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil de la formation_professionnelle*socio=et peut aussi faciliter considérablement*socio=rien l'ajustement*socio=et. *{p.57} Le système*socio=rien commercial*socio=ec1 du GATT*socio=et/de l'OMC*socio=ac est*socio=rien conçu pour permettre aux gouvernements*socio=ac de gérer l'ajustement*socio=et. Dans le cadre*socio=rien du GATT*socio=et comme dans celui de l'AGCS*socio=ac, il *socio=rien est courant *socio=nil que les gouvernements*socio=ac s'engagent à l'avance*socio=rien sur*socio=rien une libéralisation*socio=et future*socio=rien . L'AGCS*socio=ac mentionne expressément l'objectif*socio=uv4 d'une libéralisation*socio=et progressive*socio=rien . En outre, il existe diverses*socio=rien dispositions de sauvegarde*socio=et temporaire*socio=rien qui permettent aux gouvernements*socio=ac de suspendre ou de différer la mise en oeuvre*socio=rien de leurs engagements de libéralisation*socio=et pour résoudre les problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et causés par celle-ci. En résumé, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 peut entraîner d'importants*socio=rien coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et et avoir des effets*socio=rien de redistribution*socio=et négatifs*socio=rien . Toutefois, en général*socio=rien , ces coûts*socio=ec1 sont largement inférieurs aux avantages*socio=rien découlant de la libéralisation*socio=et. En aidant les victimes*socio=ac de la libéralisation*socio=et, on contribue à la rendre acceptable*socio=uv2, ce qui *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour qu'elle puisse se poursuivre. Les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te et de la mondialisation*socio=te au sens*socio=rien le plus large*socio=rien sont trop importants*socio=rien pour être*socio=rien sacrifiés en raison*socio=rien des coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et temporaires*socio=rien qui l'accompagnent. Il importe donc, pour préserver l'ouverture*socio=uv3 du système*socio=rien commercial*socio=ec1, d'apporter à ce problème*socio=uv4 des solutions*socio=rien appropriées. B. Commerce*socio=ec1 international*socio=te, salaires*socio=ec1 et cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et. Dans la *socio=rien précédente section,*socio=nil *socio=nil nous avons examiné les perturbations*socio=ec2 essentiellement temporaires*socio=rien qui peuvent résulter de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, Ici, nous nous pencherons sur*socio=rien la redistribution*socio=et plus durable*socio=uv4 des revenus*socio=ec1 susceptible*socio=rien d'être*socio=rien associée*socio=rien à la libéralisation*socio=et. L'impact*socio=rien supposé de la libéralisation*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1, la distribution des revenus*socio=ec1 et la stabilité*socio=uv3 sociale*socio=et est*socio=rien devenu une question*socio=rien épineuse pour les politiciens*socio=ac, les syndicats*socio=ac, les groupes_d'_intérêts*socio=ac et les économistes*socio=ac des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. en_particulier*socio=rien , la concurrence*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=ac à bas*socio=rien salaire*socio=ec1 est*socio=rien accusée de provoquer le déclin*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 de la main-d'_oeuvre*socio=ac peu qualifiée*socio=uv4 aux États-unis*socio=ac et l'accroissement*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 en Europe*socio=ac continentale, ce qui sape la cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et et la stabilité*socio=uv3. En d'autres termes*socio=rien , le commerce*socio=ec1 international*socio=te a des coûts_sociaux*socio=et qui, selon certains critiques*socio=rien , font pencher la balance*socio=ec1 en faveur*socio=rien de la protection*socio=et. Il y a là un*socio=rien autre *socio=rien obstacle majeur *socio=nil à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 qu'il ne faut pas prendre à la légère*socio=rien . Toutefois, la plupart*socio=rien des économistes*socio=ac conviennent aujourd'hui que: i) le commerce*socio=ec1 n'est*socio=rien pas la *socio=rien principale cause du*socio=nil déclin*socio=ec2 des*socio=nil salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil ou du chômage*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1; et ii) le protectionnisme*socio=et n'est*socio=rien pas la politique*socio=et appropriée pour lutter contre le déclin*socio=ec2 relatif*socio=rien ou absolu*socio=rien des salaires*socio=ec1 ou l'accroissement*socio=ec2 du chômage*socio=ec1. 1. Commerce*socio=ec1 et salaires*socio=ec1. Selon la théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1, les pays*socio=ac riches en main-d'_oeuvre*socio=ac se spécialisent dans la production*socio=ec1 et l'exportation*socio=ec1 d'articles*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil comme les vêtements*socio=ec1, tandis que les pays*socio=ac riches en capital*socio=ec1 produisent et exportent principalement (voire exclusivement) des produits*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil comme les ordinateurs*socio=rien . Si les vêtements*socio=ec1 sont produits*socio=rien principalement par de la main-d'_oeuvre*socio=ac relativement peu qualifiée*socio=uv4, un*socio=rien relèvement*socio=ec2 du droit*socio=uv1 de douane*socio=ac sur*socio=rien les vêtements*socio=ec1 importés entraîne un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du salaire*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4. Réciproquement, la suppression*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac sur*socio=rien les vêtements*socio=ec1 importés réduit le salaire*socio=ec1 de ces travailleurs*socio=ac. Sur*socio=rien la base*socio=rien de cet argument, certains craignent que le commerce*socio=ec1 international*socio=te ne fasse tomber les salaires*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 au niveau*socio=rien des bas*socio=rien salaires*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=ac. Par exemple*socio=rien , le libre-échange*socio=et entre les États-unis*socio=ac et le Mexique*socio=ac pourrait entraîner une baisse*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac pour les travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4. C'est*socio=rien la raison*socio=rien pour laquelle on s'est*socio=rien tellement préoccupé des incidences de l'ALENA*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1. Ce débat*socio=et a suscité *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil études*socio=ec2 empiriques*socio=ec2,*socio=nil D'*socio=nil après cette*socio=nil littérature*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil il semble que des facteurs*socio=rien autres que le commerce*socio=ec1 expliquent l'essentiel*socio=uv4 de l'augmentation des*socio=rien salaires*socio=ec1 et*socio=rien du chômage*socio=ec1 observé aux*socio=rien États-unis*socio=ac *socio=rien et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te respectivement.*socio=nil Plusieurs études*socio=ec2 *socio=nil donnent à penser*socio=rien que l'accroissement*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 *socio=rien avec les pays_en_développement*socio=ac explique peut-être *socio=nil 10 à *socio=rien 20 % des changements*socio=uv3 observés*socio=nil dans la*socio=nil distribution des salaires*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 dans les pays*socio=ac *socio=nil avancés, A contrario, ce qui *socio=rien est peut-être *socio=nil plus parlant, 80*socio=rien à *socio=rien 90 % des changements*socio=uv3 observés*socio=nil dans la*socio=nil distribution des salaires*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 ces*socio=nil dernières années *socio=nil dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac sont imputables*socio=uv2 à des facteurs*socio=rien autres que le commerce*socio=ec1 avec les pays_en_développement*socio=ac. Feenstra et Hansen (1995), par exemple*socio=rien , concluent que le recours*socio=ec1 à des biens*socio=ec1 intermédiaires importés explique environ 20 % du déplacement*socio=rien de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac au profit*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 aux États-unis*socio=ac dans les années*socio=rien 80, Campa et Goldberg (1997) confirment l'accroissement*socio=ec2 de la *socio=ec1 sous-traitance multinationale *socio=nil pour les États-unis*socio=ac, le Canada*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac, mais pas pour le Japon*socio=ac. Au contraire*socio=rien , Slaughter (1995) conclut que la *socio=ec1 sous-traitance multinationale *socio=nil a très peu contribué à l'augmentation la dispersion*socio=rien des salaires*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. La progression*socio=ec2 des importations*socio=ec1 provenant des pays_en_développement*socio=ac peut être*socio=rien liée à une certaine*socio=rien érosion*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 dans certains secteurs*socio=rien à *socio=rien faible intensité de*socio=nil technologie*socio=ec1.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil l'*socio=nil OCDE*socio=ac *socio=nil (1992, 1994) signale de tels effets*socio=rien pour les vêtements*socio=ec1, les chaussures*socio=ec1, les textiles*socio=ec1, les *socio=ec1 métaux ferreux,*socio=nil le*socio=nil bois*socio=rien *socio=nil et le mobilier, les produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1, les boissons*socio=ec1 et les tabacs. L'augmentation rien due non pas au commerce*socio=ec1 international*socio=te mais à l'augmentation main-d'_oeuvre*socio=ac qualifiée*socio=uv4 à mesure*socio=rien que le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien exige qu'on remplace les travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 par production*socio=ec1. *{p.58} Les progrès*socio=uv1 de l'utilisation*socio=rien d'ordinateurs*socio=rien et de leur efficacité*socio=uv3 peuvent expliquer environ 30 % du déplacement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac au profit*socio=uv3 de travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Les autres facteurs*socio=rien qui expliquent la *socio=rien dispersion croissante des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil ou le chômage*socio=ec1 parmi les travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 sont notamment l'augmentation de la demande*socio=ec1 de produits*socio=rien à *socio=rien forte teneur en*socio=nil compétences*socio=uv4,*socio=nil l'*socio=nil immigration*socio=et de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac peu*socio=nil qualifiée*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil les rigidités du marché_du_travail*socio=ec1 et les autres problèmes*socio=ec2 structurels qui entravent la mobilité*socio=uv3 des facteurs*socio=rien . Comme le disent Burtless et al (1998), le problème*socio=uv4 le plus grave*socio=rien des travailleurs*socio=ac sous-payés dans les pays*socio=ac avancés n'est*socio=rien pas la concurrence*socio=ec1 étrangère, c'est*socio=rien la non-concordance entre les compétences*socio=uv4 que les employeurs*socio=ac exigent de plus en plus et celles que de nombreux*socio=rien *socio=ac jeunes adultes apportent*socio=nil sur*socio=rien le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil 2. Commerce*socio=ec1 et cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et. Le débat*socio=et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 est*socio=rien étroitement lié à une autre préoccupation*socio=uv4 concernant l'impact*socio=rien du commerce*socio=ec1: quels sont les effets*socio=rien du commerce*socio=ec1 sur*socio=rien la cohésion*socio=uv1 et la stabilité*socio=uv3 sociale*socio=et? Même si le lien*socio=rien entre le commerce*socio=ec1 international*socio=te et les salaires*socio=ec1 est*socio=rien relativement faible*socio=rien , le commerce*socio=ec1 a indubitablement accéléré l'évolution*socio=rien sociale*socio=et et économique*socio=ec1 dans le monde*socio=te. À mesure*socio=rien que l'environnement*socio=et mondial*socio=te devient plus compétitif*socio=uv4 et que le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien se poursuit, la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 diminue. Certaines*socio=rien personnes*socio=ac ne sont pas capables*socio=rien de s'adapter*socio=rien , ce qui, combiné avec une assistance_sociale*socio=et et une aide*socio=uv1 à l'ajustement*socio=et mal*socio=rien conçues, aggrave la pauvreté*socio=uv1 et la marginalisation*socio=uv1 sociale*socio=et. Les laissés-pour-compte qui sont incapables*socio=rien de s'adapter*socio=rien à un*socio=rien monde*socio=te en *socio=rien évolution rapide peuvent*socio=nil être *socio=nil rejetés dans la misère, les ruptures familiales*socio=uv2 et le crime. L'intensification*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 et de la précarité*socio=uv1 est*socio=rien également perçu comme une menace*socio=ec2 pour l'égalité_des_chances et la possibilité*socio=rien de mener une vie convenable*socio=uv2 même lorsque l'on a du travail. Or*socio=rien , l'égalité_des_chances et un*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1 minimum*socio=rien convenable*socio=uv2 sont considérés comme deux des piliers*socio=rien des *socio=ac sociétés sociétés *socio=nil ne peuvent pas préserver leur stabilité*socio=uv3 et leur cohésion*socio=uv1 sans satisfaire ces deux conditions*socio=ec1. On dit parfois que le commerce*socio=ec1 international*socio=te et l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 sapent la cohésion*socio=uv1 et la stabilité*socio=uv3 sociales*socio=et. Une des faiblesses de ce genre*socio=rien d'argument est*socio=rien qu'il ne tient pas compte*socio=rien des causes*socio=rien du changement*socio=uv3, comme le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien , et accuse donc à tort*socio=rien le commerce*socio=ec1 d'être*socio=rien la cause*socio=rien des tensions*socio=uv3 sociales*socio=et. Si l'on compare le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 des économies*socio=ec1 à quelques indicateurs de la cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et, comme le taux*socio=rien de criminalité ou le taux*socio=rien de divorce*socio=rien , on ne trouve guère de corrélation*socio=ec2 (tableau*socio=rien IV. 1). Les pays*socio=ac les plus ouverts*socio=rien , comme Singapour*socio=ac ou les Pays-bas*socio=ac, n'ont pas *socio=rien un taux *socio=nil de criminalité ou de divorce*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que les pays*socio=ac moins ouverts*socio=rien au commerce*socio=ec1. Les deux pays*socio=ac dans lesquels la part*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien le Japon*socio=ac *socio=rien et les États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil se trouvent *socio=rien aux deux extrêmes du*socio=nil spectre en*socio=nil termes de*socio=nil stabilité*socio=uv3 sociale*socio=et.*socio=nil *socio=nil Cela donne à penser que d'autres facteurs*socio=rien peuvent être*socio=rien beaucoup plus importants*socio=rien que le commerce*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te pour expliquer la cohésion*socio=uv1 et la stabilité*socio=uv3 sociales*socio=et. Le processus*socio=te politique*socio=et fait*socio=rien qu'il est*socio=rien plus facile*socio=rien d'accuser le commerce*socio=ec1 d'être*socio=rien la cause*socio=rien des problèmes*socio=uv4 sociaux*socio=et. Pour les politiciens*socio=ac, la protection*socio=et présente*socio=rien l'avantage de ne pas *socio=rien devoir être *socio=nil financée par l'argent*socio=ec1 des contribuables*socio=ac/électeurs, contrairement aux programmes*socio=et d'éducation*socio=et ou de recyclage*socio=et ou aux *socio=et prestations sociales.*socio=nil La*socio=nil protection est*socio=rien une*socio=nil *socio=rien action visible *socio=nil qui apporte des *socio=rien avantages visibles *socio=nil à des groupes_d'_intérêts*socio=ac qui savent se faire entendre. Le commerce*socio=ec1 peut aussi constituer un*socio=rien bouc émissaire facile*socio=rien lorsqu'il faut faire des réformes*socio=et impopulaires. En conséquence*socio=rien , la *socio=rien tentation est grande *socio=nil pour les politiciens*socio=ac d'éviter de chercher d'autres réponses aux problèmes*socio=uv4 sociaux*socio=et qui sont généralement complexes. La crainte*socio=uv1 de la pauvreté*socio=uv1 et de l'instabilité*socio=uv3 qu'éprouvent les électeurs et l'opportunisme des politiciens*socio=ac réduisent l'appui*socio=uv1 de l'opinion_publique*socio=et à la libéralisation*socio=et et la volonté des responsables*socio=ac de résister à la vague protectionniste*socio=et. Toutefois, peu de gens*socio=ac nieraient aujourd'hui que le commerce*socio=ec1 accélère le changement*socio=uv3 social*socio=et, peut réduire la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 et peut dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil aggraver la *socio=rien situation relative des*socio=nil travailleurs*socio=ac peu*socio=nil qualifiés*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Il importe de réagir face*socio=rien à ces phénomènes*socio=rien , que leur *socio=rien cause profonde *socio=nil soit le commerce*socio=ec1, la technologie*socio=ec1 ou autre chose*socio=rien encore. Cependant, la réaction appropriée n'appartient pas au domaine*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te. *{p.59} Les recommandations*socio=rien mettent généralement l'accent*socio=rien sur*socio=rien trois objectifs*socio=uv4. Premièrement, l'adaptation*socio=uv3 au changement*socio=uv3 doit être*socio=rien rendue aussi peu coûteuse*socio=ec2 que possible*socio=rien . Deuxièmement, il faut élaborer des politiques*socio=et propres*socio=rien à stimuler la croissance*socio=uv3 et à accroître la taille du gâteau*socio=rien économique*socio=ec1. Troisièmement, les aides*socio=uv1 sociales*socio=et et autres transferts peuvent être*socio=rien mieux ciblés pour atteindre ceux dont la vie a été*socio=rien perturbée par le changement*socio=uv3. Ainsi qu'on l'a souligné plus haut*socio=rien , des filets de sécurité*socio=uv1 et des programmes*socio=et d'éducation*socio=et et de formation*socio=et bien*socio=rien ciblés sont essentiels*socio=uv4 pour atteindre ces objectifs*socio=uv4. L'éducation*socio=et, la formation*socio=et et le recyclage*socio=et améliorent la capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3 au changement*socio=uv3. Une *socio=rien personne bien *socio=nil éduquée qui tient à jour*socio=rien ses *socio=uv4 compétences risque *socio=nil moins de perdre son emploi*socio=ec1 et a plus de chance*socio=rien d'en trouver un*socio=rien autre qu'une personne*socio=rien peu qualifiée*socio=uv4 ou dont les compétences*socio=uv4 sont dépassées, Comme le dit un*socio=rien vieux proverbe, si l'on donne à un*socio=rien homme*socio=ac *socio=rien un poisson,*socio=nil *socio=nil il peut manger pendant une journée*socio=rien mais, si on lui donne une canne à pêche*socio=ec1, il pourra se nourrir toute sa vie. l'éducation*socio=et apporte une canne à pêche*socio=ec1 au lieu*socio=rien d'un*socio=rien poisson*socio=rien . En outre, l'investissement*socio=ec1 dans le capital_humain*socio=uv1 augmente la taille du gâteau*socio=rien car elle stimule la croissance*socio=uv3. Comme nous l'avons déjà indiqué, une politique*socio=et fiscale*socio=ec1 et une politique*socio=et de crédit*socio=ec1 appropriées, ainsi que la libéralisation*socio=et du marché_du_travail*socio=ec1, facilitent l'ajustement*socio=et. Enfin, il est*socio=rien très important*socio=rien d'informer la population*socio=ac sur*socio=rien les avantages*socio=rien du commerce*socio=ec1 et de la libéralisation*socio=et. Il faut montrer clairement l'opposition*socio=rien entre les avantages*socio=rien à long_terme*socio=te de la libéralisation*socio=et pour l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac et les *socio=rien avantages étroits et*socio=nil immédiats *socio=nil qui découlent de la protection*socio=et pour certains groupes_d'_intérêts*socio=ac. Des efforts visant à clarifier ces points*socio=rien dans l'esprit*socio=rien du public*socio=et faciliteraient le recours*socio=ec1 à des solutions*socio=rien réalistes*socio=uv4 comme l'amélioration*socio=uv1 de l'éducation*socio=et et du recyclage*socio=et, la mise en place*socio=rien d'assurances sociales*socio=et suffisantes*socio=rien et l'adoption*socio=et d'une bonne*socio=rien politique*socio=et du crédit*socio=ec1 et du marché_du_travail*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 cesserait d'être*socio=rien considéré comme le fautif ou comme le seul*socio=rien ou plus important*socio=rien signe annonciateur du changement*socio=uv3. L'appui*socio=uv1 de l'opinion_publique*socio=et à la protection*socio=et s'affaiblirait, même lorsque le commerce*socio=ec1 joue manifestement *socio=rien un rôle *socio=nil dans l'accélération*socio=ec2 du changement*socio=uv3. C. Commerce*socio=ec1 et marginalisation*socio=uv1. Les effets*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 sur*socio=rien la distribution des richesses*socio=ec1 entre les pays*socio=ac ont suscité des controverses*socio=uv1. C'est*socio=rien là une *socio=rien question importante *socio=nil car certains critiques*socio=rien soutiennent que le système*socio=rien commercial*socio=ec1 et le processus*socio=te de mondialisation*socio=te empêchent certains pays_en_développement*socio=ac de s'intégrer dans l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te et contribuent à aggraver l'inégalité*socio=uv1 des revenus*socio=ec1 dans le monde*socio=te. Toutefois, il n'existe aucun élément*socio=rien permettant d'affirmer que les pays_en_développement*socio=ac sont systématiquement marginalisés. Par exemple*socio=rien , les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te ne se sont pas concentrés parmi *socio=rien un petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil Au*socio=nil contraire,*socio=nil la*socio=nil théorie*socio=ec2 *socio=nil et les données empiriques*socio=ec2 incitent à penser que les petits*socio=rien pays*socio=ac moins avancés sont ceux qui ont le plus à gagner à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1. C'est*socio=rien plutôt l'environnement*socio=et institutionnel*socio=rien , y compris l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1, qui détermine le degré*socio=rien d'intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 et si les pays*socio=ac évoluent vers une convergence*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 ou vers la marginalisation*socio=uv1 et la paupérisation. Les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 érigés par les partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 peuvent affecter l'aptitude*socio=rien de certains pays*socio=ac à tirer avantage du commerce*socio=ec1 international*socio=te, mais ce problème*socio=uv4 ne concerne guère les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Le système*socio=rien commercial*socio=ec1 du GATT*socio=et/de l'OMC*socio=ac cherche à répondre aux besoins particuliers*socio=rien des pays_en_développement*socio=ac qui cherchent à intensifier leur participation*socio=uv3 à l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te, avec des moyens*socio=ec1 tels que le *socio=rien traitement spécial *socio=nil et différencié, les préférences*socio=et commerciales*socio=ec1 et l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien pour la mise en oeuvre*socio=rien des règles*socio=et commerciales*socio=ec1. L'OMC*socio=ac a récemment pris, de concert*socio=uv1 avec d'autres organisations_internationales*socio=ac, des initiatives*socio=rien visant à améliorer la situation*socio=rien des pays*socio=ac les moins avancés. Les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien du commerce*socio=ec1 et la taille et la situation*socio=rien géographique*socio=te des pays*socio=ac. Il existe au moins quatre raisons*socio=rien pour lesquelles les petits*socio=rien pays*socio=ac ont plus à gagner à la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 que les grands*socio=rien . Premièrement, la libéralisation*socio=et accroît la taille des marchés*socio=ec1 sur*socio=rien lesquels les entreprises*socio=ac opèrent. Cela sera particulièrement profitable*socio=uv4 aux producteurs*socio=ac des petits*socio=rien pays*socio=ac ayant un*socio=rien marché*socio=ec1 intérieur*socio=te limité, car cela leur permet d'exploiter les économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien et d'abaisser leurs *socio=ec1 coûts de_production grâce*socio=rien *socio=nil à la libéralisation*socio=et des marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Deuxièmement, la libéralisation*socio=et peut mettre fin*socio=rien à des situations*socio=rien de monopole*socio=ec1 qui sont plus fréquentes*socio=rien dans les petits*socio=rien pays*socio=ac. Troisièmement, le commerce*socio=ec1 améliore la diversité*socio=uv1 des produits*socio=rien davantage dans les petits*socio=rien pays*socio=ac que dans les grands*socio=rien . Enfin, l'impact*socio=rien de la libéralisation*socio=et sur*socio=rien le transfert de technologies*socio=ec1 permettant des *socio=ec1 gains de_production devrait*socio=nil être*socio=rien *socio=nil plus prononcé dans les petits*socio=rien pays*socio=ac. Plus un*socio=rien pays*socio=ac *socio=rien est petit,*socio=nil plus*socio=nil grande est la*socio=nil proportion de*socio=nil savoir-faire*socio=uv3 *socio=nil qu'il doit importer. Ce transfert se fait*socio=rien en partie*socio=rien par le commerce*socio=ec1. Le graphique*socio=rien IV.3 montre clairement l'importance*socio=rien particulière*socio=rien du commerce*socio=ec1 et de la libéralisation*socio=et pour les petits*socio=rien pays*socio=ac. Il montre, pour 127 pays*socio=ac, qu'il y a une corrélation*socio=ec2 négative*socio=rien entre la part*socio=rien du commerce*socio=ec1 dans le PIB*socio=ec1 et la population*socio=ac, c'est-à-dire que plus un*socio=rien pays*socio=ac *socio=rien est petit,*socio=nil *socio=nil plus son intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 est*socio=rien poussée. La littérature*socio=ec2 traitant du commerce*socio=ec1 et de la géographie jette *socio=rien un éclairage intéressant*socio=nil sur la*socio=nil question de*socio=nil savoir *socio=nil comment l'emplacement*socio=rien influe sur*socio=rien les gains*socio=ec1 découlant de la libéralisation*socio=et. Cette littérature*socio=ec2 analyse*socio=rien les forces*socio=uv1 qui entraînent une concentration*socio=ec2 géographique*socio=te des industries*socio=ec1 et celles qui encouragent leur dispersion*socio=rien . Les forces*socio=uv1 centripètes sont liées à ce qu'on appelle les économies*socio=ec1 d'agglomération, c'est-à-dire les avantages*socio=rien qui découlent de la proximité*socio=rien géographique*socio=te d'autres producteurs*socio=ac du même secteur*socio=rien . Ces économies*socio=ec1 sont généralement dues à l'interaction entre les entreprises*socio=ac. Les entreprises*socio=ac situées à proximité*socio=rien d'autres entreprises*socio=ac ayant une *socio=rien demande similaire *socio=nil bénéficieront d'une offre*socio=rien plus large*socio=rien de produits*socio=rien spécialisés*socio=uv4. En outre, il leur sera plus facile*socio=rien de trouver des salariés*socio=ac possédant certaines*socio=rien compétences*socio=uv4. La proximité*socio=rien géographique*socio=te peut favoriser les échanges*socio=ec1 de connaissances*socio=ec2 entre les entreprises*socio=ac. L'exemple*socio=rien typique*socio=rien de ce *socio=rien phénomène est *socio=nil la Silicon Valley, où de nombreux*socio=rien producteurs*socio=ac de *socio=rien produits similaires *socio=nil sont implantés à proximité*socio=rien les uns des autres. Les forces*socio=uv1 centrifuges sont liées au fait*socio=rien que, lorsque des entreprises*socio=ac s'implantent dans une région*socio=te, les salaires*socio=ec1 et les loyers*socio=ec1 tendent à monter si bien*socio=rien qu'il devient moins intéressant pour d'autres entreprises*socio=ac de s'installer dans la même région*socio=te. *{p.60} De ce point*socio=rien de vue*socio=rien également, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 est*socio=rien plus intéressante*socio=rien pour les petits*socio=rien pays*socio=ac pauvres que pour les grands*socio=rien pays*socio=ac riches. Prenons le cas*socio=rien d'une industrie*socio=ec1 située dans une région*socio=te centrale*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac industriel*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=ac et même certains pays*socio=ac industriels*socio=ec1 éloignés sont situés dans la périphérie. Le fait*socio=rien de s'installer dans le centre*socio=rien peut être*socio=rien intéressant pour les entreprises*socio=ac non seulement à cause*socio=rien des économies*socio=ec1 d'agglomération mais aussi parce que les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 font qu'il est*socio=rien coûteux*socio=ec2 de desservir le marché*socio=ec1 central*socio=rien depuis la périphérie. Voyons maintenant quel est*socio=rien l'effet*socio=rien de la suppression*socio=rien unilatérale*socio=et des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 par un*socio=rien pays*socio=ac périphérique dans lequel les salaires*socio=ec1 et les rentes*socio=et économiques*socio=ec1 sont moins élevés*socio=uv4 que dans la région*socio=te centrale*socio=rien . La libéralisation*socio=et fait*socio=rien qu'il est*socio=rien plus intéressant de produire dans ce pays*socio=ac car les producteurs*socio=ac peuvent bénéficier non seulement de frais*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac et de rentes*socio=et moins élevés*socio=uv4 mais aussi d'intrants importés moins coûteux*socio=ec2. Si la région*socio=te centrale*socio=rien libéralise elle aussi, cette tendance*socio=ec2 Ê sera renforcée car les produits*socio=rien pourront maintenant être*socio=rien vendus E au centre*socio=rien sans obstacles*socio=rien commerciaux*socio=ec1. Il devient alors encore plus profitable*socio=uv4 de s'installer dans la périphérie et d'exporter vers le centre*socio=rien . Si la périphérie se compose essentiellement de pays_en_développement*socio=ac, ce raisonnement*socio=rien implique qu'ils auront beaucoup plus à gagner de la libéralisation*socio=et que les pays*socio=ac riches. 2. Concentration*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 et marginalisation*socio=uv1. L'affirmation*socio=rien que seuls*socio=rien quelques pays*socio=ac ont bénéficié de l'augmentation rapide*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te ces dernières*socio=rien décennies*socio=te se fonde sur*socio=rien l'observation*socio=ec2 que la part*socio=rien de certaines*socio=rien régions*socio=te dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a diminué, ce qui est*socio=rien considéré comme une preuve*socio=ec2 de marginalisation*socio=uv1. Ainsi, l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, qui fournissait 3,1 % des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te dans les années*socio=rien 50, a vu sa part*socio=rien tomber à 1,2 % en 1990, et la part*socio=rien de l'amérique_latine*socio=ac dans le marché*socio=ec1 mondial*socio=te a également diminué. En revanche, la part*socio=rien de l'Europe*socio=ac dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien passée de 40 à près de 45 % durant la même période*socio=te. En d'autres termes*socio=rien , les critiques*socio=rien soutiennent que le système*socio=rien commercial*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien inéquitable*socio=uv2, ce qui entraîne une concentration*socio=ec2 des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 dans le monde*socio=te. En outre, ils soutiennent que cette distorsion a contribué à aggraver l'inégalité*socio=uv1 des revenus*socio=ec1 dans le monde*socio=te. Toutefois, ces chiffres donnent une image*socio=rien trompeuse. Par définition, quand la part*socio=rien de marché*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac augmente, il faut que celle d'un*socio=rien autre pays*socio=ac diminue, mais cela ne dit rien*socio=rien à propos*socio=rien du *socio=rien niveau absolu des*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil derniers ont*socio=nil considérablement *socio=nil augmenté même dans les régions*socio=te dont la part*socio=rien a diminué. En outre, parmi les gagnants*socio=rien , les critiques*socio=rien oublient souvent de mentionner l'Asie*socio=ac dont la part*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a augmenté de plus de 25 % entre 1985 et 1996 et où plusieurs pays*socio=ac de plus en plus avancés étaient encore des pays_en_développement*socio=ac il y a seulement quelques décennies*socio=te. Il faut donc se poser trois questions*socio=rien . Premièrement, peut-on observer un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la concentration*socio=ec2 des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te? Deuxièmement, les inégalités*socio=uv1 de revenus*socio=ec1 dans le monde*socio=te se sont-elles aggravées? Troisièmement, quel est*socio=rien le lien*socio=rien entre ces inégalités*socio=uv1 et l'environnement*socio=et institutionnel*socio=rien international*socio=te et intérieur*socio=te? Pour ce qui est*socio=rien de la concentration*socio=ec2 des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1, Low, Olarreaga et Suarez (1998) ont étudié l'évolution*socio=rien des flux*socio=ec1 d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te dans le monde*socio=te au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années *socio=nil dans le cas*socio=rien de 127 pays*socio=ac développés*socio=uv4 et en développement*socio=uv3. Dans une première*socio=rien étape*socio=te, ils ont exclu*socio=rien de leur analyse*socio=rien la croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 et postulé que le commerce*socio=ec1 total*socio=rien restait constant*socio=rien . Ils ont constaté qu'il y avait eu très peu de modifications*socio=rien dans la concentration*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te sur*socio=rien la période*socio=te 1976-95. En outre, si l'on tient compte*socio=rien de l'augmentation commerce*socio=ec1 international*socio=te, la concentration*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te diminue encore plus rapidement sur*socio=rien toute la période*socio=te. Cela implique que l'accroissement*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a été*socio=rien plus équitablement distribué entre les différents*socio=rien pays*socio=ac et a amélioré la distribution globale du commerce*socio=ec1 international*socio=te dans le monde*socio=te. L'indicateur*socio=rien de concentration*socio=ec2 montre que le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien aujourd'hui plus équitablement distribué qu'il y a 20 ans*socio=rien , l'écart*socio=rien étant de 50 %. *{p.61} Toutefois, cela ne permet pas de conclure qu'aucun pays*socio=ac n'a été*socio=rien marginalisé dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Nous savons que l'intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, en_particulier*socio=rien de certains pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac, a diminué. Cette étude*socio=ec2 montre seulement qu'il n'y a pas de marginalisation*socio=uv1 systématique*socio=rien de *socio=rien certaines catégories de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil comme les pays_en_développement*socio=ac. S'il n'y a pas de concentration*socio=ec2 systématique*socio=rien des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 dans le monde*socio=te, mais que certains pays*socio=ac sont marginalisés, quelle est*socio=rien la cause*socio=rien de cette marginalisation*socio=uv1? Les données relatives*socio=rien à l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te analysées par Ng et Yeats (1996) indiquent que le recul*socio=rien de cette région*socio=te dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien dû à deux *socio=rien grandes raisons.*socio=nil *socio=nil Premièrement, les pays*socio=ac ont perdu de leur compétitivité*socio=uv1 sur*socio=rien leurs marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 traditionnels*socio=rien , dont par ailleurs*socio=rien l'importance*socio=rien relative*socio=rien dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a diminué. Deuxièmement, ils ont *socio=rien été incapables *socio=nil de diversifier leurs exportations*socio=ec1. En conséquence*socio=rien , de nombreux*socio=rien *socio=ac pays africains par*socio=nil exemple*socio=rien *socio=nil sont aujourd'hui très tributaires*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien petit nombre de*socio=nil produits d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil et cette dépendance*socio=uv1 s'est*socio=rien même aggravée au cours*socio=rien des trois dernières*socio=rien décennies*socio=te. Cette perte*socio=ec2 de compétitivité*socio=uv1 et cette absence*socio=rien de diversification*socio=ec2 sont dues principalement à des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 et à des interventions dans l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te qui ont créé *socio=rien un biais *socio=nil anti-exportation. En moyenne*socio=rien , les obstacles*socio=rien à l'importation*socio=ec1 sont beaucoup plus élevés*socio=uv4 en Afrique*socio=ac que dans les pays_en_développement*socio=ac d'autres régions*socio=te dont les exportations*socio=ec1 croissent plus vite. Ces obstacles*socio=rien sapent la compétitivité*socio=uv1 à l'exportation*socio=ec1 en majorant le prix*socio=ec1 des intrants et contribuent à l'établissement*socio=rien d'une *socio=ec1 structure de_production *socio=nil tournée vers l'intérieur*socio=te et peu compétitive*socio=uv4, dont le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 est*socio=rien limité par la taille du marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. La moyenne*socio=rien des droits*socio=uv1 appliqués par les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te est*socio=rien trois fois*socio=rien plus élevée*socio=uv4 que dans les pays*socio=ac dynamiques*socio=uv4 d'Asie*socio=ac de l'_est*socio=te et plus de quatre fois*socio=rien plus élevée*socio=uv4 que la moyenne*socio=rien des droits*socio=uv1 appliqués dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. De même, les mesures*socio=et non tarifaires*socio=et sont beaucoup plus fréquentes*socio=rien en Afrique*socio=ac que dans d'autres pays_en_développement*socio=ac à croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien . Des mesures*socio=et non tarifaires*socio=et visent 40 % des lignes*socio=rien tarifaires*socio=et des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac, contre seulement 4 % dans les pays_en_développement*socio=ac à croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et 3 % dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. [ri outre, durant le Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, les pays_de_l'_ocde*socio=ac ont réduit leurs droits*socio=uv1 de près de 40 % et beaucoup de *socio=ac pays exportateurs dynamiques*socio=uv4 *socio=nil ont aussi accepté de réduire sensiblement leurs obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1. Par contre, les engagements des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac étaient relativement modestes*socio=rien . Les estimations*socio=ec2 des gains*socio=ec1 de bien-être résultant*socio=rien de la libéralisation*socio=et consécutive au Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac donnent à penser que les pays*socio=ac qui ont pris des engagements de libéralisation*socio=et ambitieux*socio=uv2 seront ceux qui retireront le plus d'avantages*socio=rien du Cycle*socio=te. Il importe de noter qu'un*socio=rien régime*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur pas à éviter la marginalisation*socio=uv1. Il faut que les autres politiques*socio=et nationales*socio=te y contribuent aussi. Parmi ces autres politiques*socio=et, les plus importantes*socio=rien sont celles qui contribuent à créer un*socio=rien environnement*socio=et macro-économique et institutionnel*socio=rien favorable*socio=ec2. Une inflation*socio=ec2 modérée, *socio=rien un système financier*socio=ec1 efficace*socio=uv4,*socio=nil des*socio=nil infrastructures*socio=et suffisantes,*socio=nil la*socio=nil primauté*socio=uv4 du*socio=nil droit*socio=uv1 *socio=nil et la stabilité_politique*socio=et sont nécessaires*socio=rien pour pouvoir*socio=rien récolter tous les avantages*socio=rien découlant d'une politique_commerciale*socio=ec1 tournée vers l'extérieur complémentarité*socio=rien entre l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1 extérieur également bien*socio=rien connue. 3. Convergence*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. Il importe de noter qu'un*socio=rien régime*socio=et de commerce*socio=ec1 extérieur suffira pas à éviter la marginalisation*socio=uv1. Il faut que les autres politiques_économiques*socio=et aillent dans le même sens*socio=rien . Comme on l'a vu à la section*socio=rien III, la croissance_économique*socio=ec1 est*socio=rien le produit*socio=rien de politiques_économiques*socio=et judicieuses*socio=uv4: il faut une stabilité*socio=uv3 macro-économique, une inflation*socio=ec2 maîtrisée, la primauté*socio=uv4 du droit*socio=uv1, *socio=rien un système financier*socio=ec1 bien développé,*socio=nil des*socio=nil infrastructures*socio=et suffisantes,*socio=nil un bon *socio=nil système_d'_éducation, etc. Il existe une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 entre toutes ces variables et la croissance_économique*socio=ec1. En fait*socio=rien , rien*socio=rien dans la théorie*socio=ec2 de la croissance_économique*socio=ec1 ne laisse penser que les revenus*socio=ec1 des différents*socio=rien pays*socio=ac du monde*socio=te convergeront quelles que soient les politiques*socio=et appliquées par chacun. Ce que la théorie*socio=ec2 nous enseigne, c'est*socio=rien que les pays*socio=ac plus pauvres qui appliquent des politiques*socio=et saines*socio=uv2 de façon*socio=rien cohérente et sur*socio=rien tous les plans*socio=rien finiront par rattraper les pays*socio=ac les plus avancés. En d'autres termes*socio=rien , lorsque les politiques_économiques*socio=et convergent, les revenus*socio=ec1 se mettent aussi à converger. C'est*socio=rien ce qu'on appelle dans la littérature*socio=ec2 relative*socio=rien à la croissance*socio=uv3 la convergence*socio=uv3 conditionnelle*socio=rien . Les données confirment très nettement qu'il existe une convergence*socio=uv3 conditionnelle*socio=rien des revenus*socio=ec1 par habitant*socio=ac et démentent tout aussi nettement l'hypothèse d'une convergence*socio=uv3 inconditionnelle ou absolue*socio=rien . Cela ressort clairement des graphiques*socio=rien ci-après. Dans le graphique*socio=rien IV.4, on a rapporté le *socio=rien taux annuel moyen de*socio=nil croissance*socio=uv3 par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil entre 1960 et 1990 au PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac en 1960, pour 104 pays*socio=ac. Si les revenus*socio=ec1 convergeaient inconditionnellement (quelles que soient les politiques*socio=et adoptées par les différents*socio=rien pays*socio=ac), les pays*socio=ac seraient alignés selon une pente*socio=rien décroissante*socio=ec2 de la gauche vers la droite*socio=et, le pays*socio=ac le plus pauvre ayant la croissance*socio=uv3 la plus rapide*socio=rien , les pays*socio=ac *socio=rien suivants croissant un *socio=nil peu plus lentement et ainsi de suite*socio=rien jusqu'au pays*socio=ac le plus riche*socio=uv2 qui pourrait ne pas croître du tout. En d'autres termes*socio=rien , nous devrions voir une corrélation*socio=ec2 négative*socio=rien entre le revenu*socio=ec1 initial*socio=rien et la croissance*socio=uv3 ultérieure*socio=te. Cela n'est*socio=rien manifestement pas le cas*socio=rien . Au contraire*socio=rien , le coefficient *socio=rien estimatif est légèrement*socio=nil positif*socio=uv4,*socio=nil bien *socio=nil que statistiquement il puisse être*socio=rien considéré comme nul*socio=rien . Par conséquent*socio=rien , on peut dire que les pays*socio=ac riches ont tendance*socio=ec2 à croître plus rapidement en moyenne*socio=rien que les pays*socio=ac pauvres. Cependant, il existe d'énormes*socio=rien différences*socio=uv1 entre les pays_en_développement*socio=ac. Certains d'entre eux, notamment ceux d'Asie*socio=ac de l'_est*socio=te, jusqu'à la récente*socio=rien crise*socio=uv2 financière*socio=ec1, ont obtenu d'excellents résultats*socio=rien , avec des *socio=ec1 taux_de_croissance moyens supérieurs*socio=rien *socio=nil à 6 % sur*socio=rien une période*socio=te de 30 ans*socio=rien . Au contraire*socio=rien , certains des pays*socio=ac les plus pauvres du monde*socio=te se sont encore appauvris, avec une croissance*socio=uv3 négative*socio=rien . *{p.62} Le graphique*socio=rien IV.5 montre la corrélation*socio=ec2 qui existe dans le cas*socio=rien des membres*socio=ac de l'UE et de l'AELE. Ces pays*socio=ac sont beaucoup plus homogènes*socio=uv4 que l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac reportés sur*socio=rien le graphique*socio=rien IV.4 en termes*socio=rien de *socio=et politiques publiques,*socio=nil *socio=nil de capacités technologiques*socio=ec1, de taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1, etc., et on peut donc s'attendre à ce qu'ils aient plus ou moins le même revenu*socio=ec1 potentiel*socio=uv4 à long_terme*socio=te. Dans ce cas*socio=rien , la convergence*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 est*socio=rien très prononcée. En fait*socio=rien , 91 % de leur croissance*socio=uv3 dans la période*socio=te 1960-90 s'explique par une seule*socio=rien variable, le PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac initial*socio=rien . Comme le prédisent les *socio=rien modèles traditionnels *socio=nil de la croissance*socio=uv3, les membres*socio=ac les plus pauvres de l'UE et de l'AELE ont systématiquement connu une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien que les membres*socio=ac les plus riches. En résumé, les données ne font pas apparaître de convergence*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 au niveau*socio=rien mondial*socio=te, ce qui confirme les conclusions qu'on peut déduire des *socio=rien modèles traditionnels *socio=nil de la croissance*socio=uv3, en raison*socio=rien des grandes*socio=rien différences*socio=uv1 en matière*socio=rien de *socio=et politiques publiques,*socio=nil de*socio=nil taux*socio=rien d'*socio=nil épargne*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil capital_humain*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil etc. En d'autres termes*socio=rien , les conditions*socio=ec1 préalables*socio=rien d'une convergence*socio=uv3 générale*socio=rien des revenus*socio=ec1 ne sont pas réunies. En fait*socio=rien , les inégalités*socio=uv1 de revenus*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te se sont aggravées. Dans notre échantillon de 104 pays*socio=ac, le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac s'échelonnait entre 313 dollars*socio=ec1 et 9 895 dollars*socio=ec1 en 1960, avec une moyenne*socio=rien de 2 425 dollars*socio=ec1. En 1990, les revenus*socio=ec1 allaient de 399 dollars*socio=ec1 à 18 054 dollars*socio=ec1, avec une moyenne*socio=rien de 5 130 dollars*socio=ec1. L'écart*socio=rien type*socio=rien (qui donne une indication*socio=rien de la dispersion*socio=rien des revenus*socio=ec1) *socio=rien est passé *socio=nil de 2 296 dollars*socio=ec1 à 5 115 dollars*socio=ec1 et le coefficient de variation*socio=rien (l'écart*socio=rien type*socio=rien divisé par la moyenne*socio=rien ) de 0,95 à 1,00. Tous ces indicateurs semblent confirmer que la distribution des revenus*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te est*socio=rien devenue plus inégale*socio=uv2 au cours*socio=rien des trois ou quatre dernières*socio=rien décennies*socio=te. D'après*socio=rien ces données, les pays*socio=ac les moins avancés, situés au bas*socio=rien de l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1, ont fait*socio=rien très peu de progrès*socio=uv1 entre 1960 et 1990. Au contraire*socio=rien , certains des pays_en_développement*socio=ac les plus avancés ont obtenu des résultats*socio=rien remarquables, avec des taux_de_croissance*socio=ec1 égaux*socio=rien au double*socio=rien ou au triple de la moyenne*socio=rien mondiale*socio=te. Ces pays*socio=ac se retrouvent aujourd'hui dans le milieu*socio=rien et la *socio=rien moitié supérieure *socio=nil de la distribution mondiale*socio=te des revenus*socio=ec1. Enfin, les pays*socio=ac développés*socio=uv4 mûrs ont continué de croître d'environ 2 % par an*socio=rien et il n'y a pas de ralentissement*socio=ec2 marqué de leur croissance*socio=uv3. 4. Obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 et marginalisation*socio=uv1. Quel rôle*socio=rien ont joué les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 des autres pays*socio=ac dans la marginalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=ac?*socio=nil *socio=nil Il subsiste d'importants*socio=rien obstacles*socio=rien qui entravent les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=ac, mais ceux-ci ne semblent pas avoir joué *socio=rien un rôle important *socio=nil dans la détermination*socio=rien des perspectives*socio=te d'exportation*socio=ec1 des pays*socio=ac à bas*socio=rien revenus*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Les*socio=nil obstacles *socio=nil opposés au commerce*socio=ec1 avec l'Afrique*socio=ac par exemple*socio=rien sont en moyenne*socio=rien beaucoup moins élevés*socio=uv4 que ceux qui visent les nouveaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 d'Asie*socio=ac. Les droits*socio=uv1 moyens*socio=ec1 appliqués par l'union_européenne*socio=et aux pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac sont pour la plupart*socio=rien compris entre zéro*socio=rien et 0,5 %. Les marges de préférence moyenne*socio=rien vont de 2 à 4 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien . Les exportations*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 d'Asie*socio=ac, celles de la Corée*socio=ac par exemple*socio=rien , sont assujetties à un*socio=rien droit*socio=uv1 moyen*socio=rien de 7,8 % sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'UE. Le Japon*socio=ac et les États-unis*socio=ac accordent*socio=rien eux aussi des préférences*socio=et, même si les marges sont généralement plus petites*socio=rien . Par conséquent*socio=rien , en fait*socio=rien , la protection*socio=et des pays_de_l'_ocde*socio=ac aurait dû en moyenne*socio=rien améliorer la position*socio=rien de l'Afrique*socio=ac par rapport*socio=rien à celle d'autres exportateurs*socio=ac. Comme on l'a déjà indiqué, cela ne signifie pas que l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 pour les pays_en_développement*socio=ac ne puisse pas être*socio=rien amélioré. Les Membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac ont reconnu qu'il importait d'améliorer encore l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 pour les pays*socio=ac les moins avancés. L'existence*socio=rien de crêtes*socio=ec2 tarifaires*socio=et et la progressivité des droits*socio=uv1 appliqués par les pays_de_l'_ocde*socio=ac pénalisent manifestement certains pays_en_développement*socio=ac. Les pays*socio=ac de la Quadrilatérale, par exemple*socio=rien , appliquent des taux*socio=rien de droits*socio=uv1 très dispersés. Leurs crêtes*socio=ec2 tarifaires*socio=et dépassent 350 % (droits*socio=uv1 effectifs*socio=rien ) dans certains cas*socio=rien et, généralement, elles visent les *socio=rien grands produits agricoles*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil fruits,*socio=nil *socio=nil les légumes et les poissons, l'industrie*socio=ec1 alimentaire*socio=ec1, les textiles*socio=ec1 et les vêtements*socio=ec1, les chaussures*socio=ec1, les articles*socio=rien en cuir et les articles*socio=rien de voyage*socio=rien , le secteur*socio=rien de l'automobile*socio=ec1, les *socio=rien produits électroniques grand public*socio=et *socio=nil et les montres. Il s'agit de secteurs*socio=rien dans lesquels les pays_en_développement*socio=ac tendent à détenir un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2. Lorsque les réductions*socio=ec2 de droits*socio=uv1 et d'obstacles*socio=rien non tarifaires*socio=et convenues dans le Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac auront été*socio=rien pleinement mises en oeuvre*socio=rien , la progressivité devrait être*socio=rien moins prononcée, mais il *socio=rien est clair *socio=nil qu'il *socio=rien est souhaitable *socio=nil d'aller encore plus loin*socio=rien . Les autres domaines*socio=rien dans lesquels on peut améliorer l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sont notamment ceux des règlements*socio=et techniques*socio=rien , des normes*socio=et de produits*socio=rien , des mesures*socio=et sanitaires*socio=uv2 et phytosanitaires et des règles*socio=et d'origine*socio=rien . D. Commerce*socio=ec1 et environnement*socio=et. Depuis quelques années*socio=rien , le débat*socio=et sur*socio=rien les liens*socio=rien entre le commerce*socio=ec1 et l'environnement*socio=et s'est*socio=rien intensifié, notamment en ce qui concerne le rôle*socio=rien que l'OMC*socio=ac devrait jouer pour promouvoir un*socio=rien commerce*socio=ec1 respectueux de l'environnement*socio=et. Une des préoccupations*socio=uv4 centrales*socio=rien de ceux qui ont soulevé cette question*socio=rien à l'OMC*socio=ac tient au fait*socio=rien qu'il existe des circonstances*socio=rien dans lesquelles le commerce*socio=ec1 international*socio=te et la libéralisation*socio=et peuvent avoir des *socio=rien effets nocifs sur l'*socio=nil environnement*socio=et.*socio=nil Trois*socio=nil arguments*socio=ec2 principaux *socio=nil sont avancés à cet égard*socio=rien . Premièrement, le commerce*socio=ec1 peut avoir des *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil environnement*socio=et *socio=nil lorsque les droits_de_propriété*socio=et concernant les ressources*socio=ec1 environnementales*socio=et sont *socio=rien mal définis *socio=nil ou que les prix*socio=ec1 ne reflètent pas la rareté des ressources*socio=ec1. Cette situation*socio=rien crée des externalités liées à la production*socio=ec1 ou à la consommation*socio=ec1 et peut entrainer une surexploitation et une dégradation*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 environnementales*socio=et rares*socio=rien , laquelle est*socio=rien aggravée par le commerce*socio=ec1. La pollution*socio=et peut être*socio=rien purement locale*socio=te, comme dans le cas*socio=rien d'une usine très bruyante. D'autres formes*socio=rien de pollution*socio=et peuvent avoir des répercussions*socio=ec2 mondiales*socio=te, par exemple*socio=rien l'émission excessive*socio=rien de gaz*socio=ec1 à effet*socio=rien de serre, la destruction des forêts tropicales*socio=ac, etc. Les critiques*socio=rien soutiennent que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, lorsqu'elle encourage l'échange*socio=ec1 de produits*socio=rien qui provoquent une pollution*socio=et à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, est*socio=rien indésirable*socio=uv4 Le second*socio=rien argument qui établit *socio=rien un rapport *socio=nil entre le commerce*socio=ec1 et l'environnement*socio=et est*socio=rien lié au premier*socio=rien . Si certains pays*socio=ac ont des *socio=et normes environnementales *socio=nil laxistes, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que les industriels*socio=ec1 délocaliseront la production*socio=ec1 de produits*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil ressources*socio=ec1 environnementales*socio=et *socio=nil ou de produits*socio=rien très polluants vers ces pays*socio=ac. *{p.63} La libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 peut rendre cette délocalisation encore plus intéressante*socio=rien . Si les industries*socio=ec1 ainsi délocalisées causent une pollution*socio=et ayant des *socio=rien effets négatifs *socio=nil à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 peut favoriser indirectement la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et. Plus grave*socio=rien encore, les pressions*socio=ec2 compétitives*socio=uv4 induites par le commerce*socio=ec1 peuvent forcer les pays*socio=ac à assouplir leurs *socio=et règles environnementales.*socio=nil *socio=nil En d'autres termes*socio=rien , la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 entraînerait un*socio=rien dumping*socio=ec1 environnemental*socio=et. La troisième*socio=rien crainte*socio=uv1 des défenseurs de l'environnement*socio=et concerne plutôt les *socio=et préférences sociales.*socio=nil Certaines*socio=rien pratiques peuvent*socio=nil être*socio=rien *socio=nil tout simplement inacceptables*socio=rien pour certaines*socio=rien personnes*socio=ac ou sociétés*socio=ac qui s'opposent donc au commerce*socio=ec1 de produits*socio=rien encourageant ces pratiques*socio=et. Celles-ci peuvent consister par exemple*socio=rien à tuer des dauphins dans la pêche*socio=ec1 au thon, à utiliser des pièges à mâchoire pour attraper des animaux à fourrure, ou à utiliser des méthodes*socio=rien de_production*socio=ec1 polluantes*socio=et qui n'ont que des effets*socio=rien locaux*socio=te. D'autre part*socio=rien , on a aussi fait*socio=rien observer que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 pouvait améliorer la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et plutôt que de la détériorer. Premièrement, le commerce*socio=ec1 stimule la croissance_économique*socio=ec1 et la prospérité*socio=ec2 est*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien principaux facteurs *socio=nil qui expliquent la demande*socio=ec1 sociale*socio=et de protection*socio=et de l'environnement*socio=et. En outre, la croissance*socio=uv3 fournit les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour régler les problèmes*socio=ec2 d'environnement*socio=et - ressources*socio=ec1 que les pays*socio=ac pauvres n'ont tout simplement pas dans bien*socio=rien des cas*socio=rien . Deuxièmement, le commerce*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 peuvent encourager la mise au point*socio=rien et la diffusion*socio=rien de techniques*socio=rien de_production*socio=ec1 respectueuses de l'environnement*socio=et à mesure*socio=rien que la demande*socio=ec1 de produits*socio=rien non polluants augmente et que le commerce*socio=ec1 accroît la taille des marchés*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac multinationales*socio=ec1 peuvent aussi contribuer à la protection*socio=et de l'environnement*socio=et en utilisant les techniques*socio=rien les plus modernes*socio=uv2 et les moins polluantes*socio=et dans toutes leurs opérations*socio=rien , ce qui est*socio=rien moins coûteux*socio=ec2 que d'employer des technologies*socio=ec1 différentes*socio=rien selon le lieu*socio=rien de_production*socio=ec1 et aide*socio=uv1 les entreprises*socio=ac à se faire une bonne*socio=rien réputation*socio=uv1. Enfin, le coût*socio=ec1 du respect*socio=uv1 des *socio=et normes environnementales *socio=nil ne représente souvent qu'une *socio=rien petite fraction des*socio=nil *socio=ec1 coûts de_production totaux*socio=rien ,*socio=nil si*socio=nil bien*socio=rien *socio=nil qu'il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que ce facteur*socio=rien soit à l'origine*socio=rien d'une décision*socio=rien de délocalisation - d'autres facteurs*socio=rien comme le coût*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et l'adéquation*socio=uv1 des infrastructures*socio=et sont beaucoup plus importants*socio=rien . Dans la pratique*socio=et, la question*socio=rien de l'impact*socio=rien du commerce*socio=ec1 sur*socio=rien l'environnement*socio=et est*socio=rien essentiellement une question*socio=rien empirique*socio=ec2. La plupart*socio=rien des *socio=ec2 études empiriques *socio=nil ont mis l'accent*socio=rien sur*socio=rien le rôle*socio=rien du commerce*socio=ec1 dans la promotion*socio=uv3 de paradis pour pollueurs et du dumping*socio=ec1 environnemental*socio=et, ainsi que sur*socio=rien la contribution*socio=uv1 de l'augmentation augmentation demande*socio=ec1 de protection*socio=et de l'environnement*socio=et. En général*socio=rien , ces études*socio=ec2 confirment que l'effet*socio=rien des normes*socio=et sur*socio=rien les décisions*socio=rien d'implantation*socio=rien des entreprises*socio=ac *socio=rien est nul *socio=nil ou très limité. Bartik (1988) conclut que les variables environnementales*socio=et ont eu *socio=rien un petit effet sur les*socio=nil décisions d'*socio=nil implantation *socio=nil des 500 plus grandes*socio=rien entreprises*socio=ac (selon le classement*socio=rien du magazine Fortune*socio=ec1) aux États-unis*socio=ac durant les années*socio=rien 70, mais Levinson (1996b) conclut que la rigueur*socio=uv3 de la réglementation*socio=et n'a pas eu d'effets*socio=rien notables sur*socio=rien les *socio=ec1 industries manufacturières américaines*socio=ac *socio=nil dans les années*socio=rien 80. Xing et Kolstad (1996) constatent que la *socio=et réglementation environnementale aux*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil a influé sur*socio=rien les flux*socio=ec1 CED dans l'industrie*socio=ec1 chimique. Par contre, Eskeland et Harrison (1997) rejettent l'hypothèse selon laquelle, globalement, les investissements*socio=ec1 américains*socio=ac à l'étranger*socio=te privilégient les industries*socio=ec1 dans lesquelles le coût*socio=ec1 de la lutte*socio=uv1 contre la pollution*socio=et est*socio=rien élevé*socio=uv4. Bouman (1996) trouve une légère*socio=rien corrélation*socio=ec2 entre les coûts*socio=ec1 de mise en conformité et les sorties de capitaux*socio=ec1 en Allemagne*socio=ac mais cette corrélation*socio=ec2 semble s'inverser dans le cas*socio=rien du Japon*socio=ac. Mani et Wheeler (1997) concluent que l'expansion*socio=ec2 des industries*socio=ec1 polluantes*socio=et dans certains pays_en_développement*socio=ac est*socio=rien liée à la forte*socio=rien élasticité de la demande*socio=ec1 de produits*socio=rien industriels*socio=ec1 de base*socio=rien dans les premiers*socio=rien stades*socio=te de développement*socio=uv3 de ces pays*socio=ac et non à la délocalisation depuis les pays*socio=ac appliquant des normes*socio=et plus rigoureuses*socio=uv4. En outre, avec le développement*socio=uv3, certaines*socio=rien industries*socio=ec1 sales peuvent perdre de leur importance*socio=rien . Low et Yeats (1992) parviennent à une conclusion similaire*socio=rien . D'autres études*socio=ec2 ont établi une corrélation*socio=ec2 entre le niveau*socio=rien de revenu*socio=ec1 et la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et dans certains domaines*socio=rien . Toutefois, le point*socio=rien à partir duquel le niveau*socio=rien de pollution*socio=et commence à diminuer varie considérablement*socio=rien selon les pays*socio=ac et selon les polluants. À mesure*socio=rien que le coût*socio=ec1 des techniques*socio=rien et produits*socio=rien respectueux de l'environnement*socio=et diminue, ce qui permet de mieux concilier prospérité*socio=ec2 et protection*socio=et de l'environnement*socio=et, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que les politiques*socio=et de protection*socio=et de l'environnement*socio=et prendront de l'importance*socio=rien à des stades*socio=te de développement*socio=uv3 moins avancés que par le passé*socio=rien . La littérature*socio=ec2 évoquée plus haut*socio=rien donne à penser que le commerce*socio=ec1 n'aggrave sans doute pas de façon*socio=rien notable les problèmes*socio=ec2 d'environnement*socio=et, au-delà de ce qui est*socio=rien dû à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 en général*socio=rien . Toutefois, que ce soit le cas*socio=rien ou non, une politique_commerciale*socio=ec1 restrictive*socio=uv4 est*socio=rien rarement une solution*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 au problème*socio=uv4 de la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et. Il convient plutôt de recourir à des *socio=et politiques environnementales *socio=nil appropriées, qu'il s'agisse d'attribuer des droits_de_propriété*socio=et, de verser des subventions*socio=ec1 ou de prélever des taxes*socio=et, ou encore d'appliquer des règlements*socio=et. En *socio=rien pareilles circonstances,*socio=nil les*socio=nil restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 *socio=nil peuvent aggraver le problème*socio=uv4 environnemental*socio=et, car elles peuvent avoir pour effet*socio=rien pervers d'abaisser le prix*socio=ec1 d'équilibre*socio=uv3 de la ressource*socio=ec1 concernée plutôt que de l'accroître de manière*socio=rien à ce qu'il reflète la véritable*socio=rien valeur*socio=ec1 de rareté de la ressource*socio=ec1. Par exemple*socio=rien , si des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 visant les bois*socio=rien tropicaux font baisser le prix*socio=ec1 de ce produit*socio=ec1, elles encourageront son utilisation*socio=rien dans la production*socio=ec1 intérieure*socio=te des *socio=ac pays exportateurs *socio=nil tout en rendant plus attrayantes*socio=rien d'autres utilisations de la terre*socio=ec1 sur*socio=rien laquelle les arbres*socio=rien tropicaux poussent. Dans ce cas*socio=rien , une bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 de la ressource*socio=ec1 elle-même serait une politique*socio=et beaucoup plus efficace*socio=uv4 que des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1. Dans certains cas*socio=rien , la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et peut être*socio=rien aggravée par des *socio=et mesures publiques *socio=nil telles que des subventions*socio=ec1. L'élimination*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 peut par exemple*socio=rien réduire les émissions de gaz*socio=ec1 à effet*socio=rien de serre si elle conduit à remplacer les centrales*socio=rien électriques rien moins polluantes*socio=et. Il est*socio=rien arrivé que des subventions*socio=ec1 ou des prix*socio=ec1 administrés*socio=rien encouragent la surexploitation des ressources*socio=ec1 halieutiques ou des *socio=ec1 productions agricoles polluantes*socio=et.*socio=nil *socio=nil Enfin, la politique_commerciale*socio=ec1 est*socio=rien parfois employée comme mécanisme de coercition pour faire en sorte*socio=rien que telle ou telle *socio=et politique environnementale *socio=nil soit respectée, même si le commerce*socio=ec1 lui-même n'est*socio=rien pas nécessairement à l'origine*socio=rien du problème*socio=uv4 environnemental*socio=et et que l'objectif*socio=uv4 fondamental n'est*socio=rien pas de limiter*socio=rien le commerce*socio=ec1 en soi*socio=rien . L'analyse*socio=rien économique*socio=ec1 n'aide*socio=uv1 pas beaucoup à savoir*socio=rien si le recours*socio=ec1 à des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 à cet *socio=rien effet est *socio=nil optimal. *{p.65} Toutefois, du point*socio=rien de vue*socio=rien de l'économie*socio=ec1 politique*socio=et, ce qu'il faut se demander c'est*socio=rien quelle sera l'efficacité*socio=uv3 probable*socio=uv4 de différentes*socio=rien approches dans la pratique*socio=et. en_particulier*socio=rien , si l'on doit choisir entre des *socio=et mesures unilatérales *socio=nil et une approche multilatérale*socio=et fondée *socio=rien sur un accord*socio=et préalable *socio=nil entre les gouvernements*socio=ac concernant les objectifs*socio=uv4 environnementaux*socio=et et la façon*socio=rien de les atteindre, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que cette dernière*socio=rien sera plus efficace*socio=uv4. Le débat*socio=et qui se poursuit dans le cadre*socio=rien du Comité*socio=ac du commerce*socio=ec1 et de l'environnement*socio=et de l'OMC*socio=ac *socio=rien est important *socio=nil pour préciser quel doit être*socio=rien le rôle*socio=rien de l'OMC*socio=ac en cas*socio=rien d'éventuelle*socio=rien utilisation*socio=rien de restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 à des fins*socio=rien environnementales*socio=et. E. Commerce*socio=ec1 et normes_du_travail*socio=et. Le débat*socio=et sur*socio=rien l'interaction entre le commerce*socio=ec1 et les normes_du_travail*socio=et est*socio=rien à bien*socio=rien des *socio=rien égards similaire *socio=nil à celui qui *socio=rien porte sur les*socio=nil relations *socio=nil entre le commerce*socio=ec1 et les *socio=et normes environnementales.*socio=nil *socio=nil On craint, dans certains pays*socio=ac industriels*socio=ec1, que le laxisme*socio=uv3 de certains autres pays*socio=ac en la matière*socio=rien n'exerce une pression*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 des normes*socio=et ou ne donne à ces pays*socio=ac un*socio=rien avantage compétitif*socio=uv4 injustifié*socio=rien . Pour leur part*socio=rien , les pays_en_développement*socio=ac craignent que cet argument ne soit employé*socio=rien à des fins*socio=rien protectionnistes*socio=et. Comme dans le cas*socio=rien des normes*socio=et environnementa les, l'OMC*socio=ac n'a pas été*socio=rien conçue pour établir des normes_du_travail*socio=et. Cela a été*socio=rien dit clairement dans la Déclaration ministérielle*socio=et de Singapour*socio=ac de décembre*socio=rien 1996 qui a par ailleurs*socio=rien reconnu la compétence*socio=uv4 de l'organisation_internationale_du_travail*socio=ac (OIT*socio=ac) en matière*socio=rien de normes_du_travail*socio=et. Plus précisément, la Déclaration ministérielle*socio=et de Singapour*socio=ac concluait que: i) les Membres*socio=ac sont attachés aux normes_du_travail*socio=et fondamentales*socio=uv4 reconnues sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te; ii) les *socio=rien activités relatives *socio=nil à ces normes*socio=et relèvent de l'OIT*socio=ac, dont les Membres*socio=ac appuient le travail; iii) l'application*socio=rien des normes*socio=et est*socio=rien encouragée par la croissance*socio=uv3 et le développement*socio=uv3, eux-mêmes stimulés par la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1; et iv) les Membres*socio=ac condamnent l'utilisation*socio=rien des normes_du_travail*socio=et à des fins*socio=rien protectionnistes*socio=et et considèrent que l'avantage_comparatif*socio=ec2 des différents*socio=rien pays*socio=ac ne doit en aucune *socio=rien manière être *socio=nil remis en question*socio=rien . Les membres*socio=ac de l'OIT*socio=ac se sont récemment mis d'accord*socio=et sur*socio=rien une déclaration sur*socio=rien les droits*socio=uv1 et principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 au travail, dans laquelle ils conviennent de renforcer le contrôle*socio=uv3 du respect*socio=uv1 des droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac et réaffirment l'engagement*socio=uv1 pris dans la Déclaration de Singapour*socio=ac de ne pas utiliser les normes_du_travail*socio=et à des fins*socio=rien protectionnistes*socio=et. Le débat*socio=et sur*socio=rien les normes_du_travail*socio=et fait*socio=rien une distinction*socio=rien entre les droits*socio=uv1 dits fondamentaux*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac et les normes*socio=et moins généralement acceptées. Les droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac sont énoncés dans les conventions*socio=et de l'OIT*socio=ac sur*socio=rien les droits*socio=uv1 de l'homme*socio=ac et les normes_du_travail*socio=et et comprennent l'interdiction*socio=et du travail forcé, la liberté*socio=uv1 d'association, le droit*socio=uv1 de s'organiser et de négocier collectivement*socio=rien , l'élimination*socio=ec2 de l'exploitation*socio=ec1 du travail des enfants*socio=ac et la non-discrimination*socio=uv3 en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Les normes*socio=et moins couramment acceptées sont notamment celles qui concernent le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien , le plafonnement*socio=uv4 du nombre*socio=rien d'heures*socio=rien de travail et la santé_et_la_sécurité au travail. Dans l'exposé ci-après, nous ne prenons en considération*socio=rien que les normes*socio=et fondamentales*socio=uv4. Les arguments*socio=ec2 de ceux qui sont en faveur*socio=rien de l'inclusion*socio=rien des normes*socio=et fondamentales*socio=uv4 du travail dans le cadre*socio=rien de l'OMC*socio=ac sont très similaires*socio=rien à ceux qui sont employés*socio=rien dans le débat*socio=et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 et l'environnement*socio=et. Le commerce*socio=ec1 peut avoir des *socio=rien conséquences néfastes sur les*socio=nil droits*socio=uv1 des*socio=nil travailleurs*socio=ac si*socio=nil différents pays*socio=ac *socio=nil ne respectent pas les normes_du_travail*socio=et. Il accroîtrait la demande*socio=ec1 de produits*socio=rien fabriqués par des travailleurs*socio=ac dont les droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 ne sont pas respectés et encouragerait donc ces pratiques*socio=et. Si de mauvaises*socio=rien conditions_de_travail*socio=ec1 sont la *socio=rien source principale *socio=nil de la compétitivité*socio=uv1 d'un*socio=rien pays*socio=ac, la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te incitera les entreprises*socio=ac à délocaliser leurs activités*socio=rien vers des pays*socio=ac dont les normes_du_travail*socio=et sont laxistes, inexistantes*socio=rien ou inappliquées. Les pays*socio=ac ayant des normes*socio=et plus élevées*socio=uv4 pourraient être*socio=rien forcés à les assouplir en réaction à ce "dumping*socio=ec1 social*socio=et". Des jugements de valeur*socio=ec1 interviennent aussi et peuvent amener certaines*socio=rien personnes*socio=ac à ne pas accepter d'acheter des produits*socio=rien qui ont été*socio=rien fabriqués dans des conditions*socio=ec1 moralement condamnables. Si le commerce*socio=ec1 a de tels *socio=rien effets négatifs sur les*socio=nil normes_du_travail*socio=et,*socio=nil *socio=nil soutiennent les critiques*socio=rien , il faut que celles-ci deviennent une *socio=rien partie intégrante du*socio=nil cadre *socio=nil de l'OMC*socio=ac. Toutefois, *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil arguments*socio=ec2 *socio=nil donnent à penser que le commerce*socio=ec1 peut contribuer à l'adoption*socio=et et à l'application*socio=rien de normes_du_travail*socio=et plus rigoureuses*socio=uv4. Le commerce*socio=ec1 stimule la croissance_économique*socio=ec1, ce qui encourage des travailleurs*socio=ac à demander de meilleures*socio=rien conditions_de_travail*socio=ec1. En outre, la croissance*socio=uv3 et la prospérité*socio=ec2 fournissent les moyens*socio=ec1 de financer une amélioration*socio=uv1 des normes_du_travail*socio=et et d'envoyer les enfants*socio=ac à l'école*socio=et plutôt qu'à l'usine. Les entreprises*socio=ac multinationales*socio=ec1 hésitent à offrir des conditions_de_travail*socio=ec1 inhumaines ou à exploiter le travail des enfants*socio=ac car elles craignent de se faire une mauvaise*socio=rien réputation*socio=uv1 et de susciter des boycotts. Enfin, la production*socio=ec1 de produits*socio=rien exportables*socio=ec2 exige aujourd'hui de plus en plus des travailleurs*socio=ac ayant une certaine*socio=rien qualification et un*socio=rien environnement*socio=et sûr*socio=rien et propre*socio=rien . Les *socio=ec2 études empiriques *socio=nil ne confirment pas l'argument selon lequel le commerce*socio=ec1 favorise un*socio=rien relâchement des normes_du_travail*socio=et. Rodrik (1996) conclut que la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te peut s'expliquer par des facteurs*socio=rien liés à l'avantage_comparatif*socio=ec2, mais pas par des variables concernant les normes_du_travail*socio=et. Aggarwal (1995) observe que les normes_du_travail*socio=et sont généralement moins élevées*socio=uv4 dans les secteurs*socio=rien qui sont moins axés sur*socio=rien l'exportation*socio=ec1 ou qui produisent des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 n'entrant pas dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Le laxisme*socio=uv3 en matière*socio=rien de normes_du_travail*socio=et ne permet pas à un*socio=rien pays*socio=ac d'obtenir*socio=rien une plus *socio=rien grande pénétration *socio=nil de ses importations*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et, par conséquent*socio=rien , n'entraîne guère de délocalisation des industries*socio=ec1 américaines*socio=ac. L'OCDE*socio=ac (1996) confirme ces conclusions. La plupart*socio=rien des données incitent à penser qu'il y a *socio=rien un lien positif*socio=uv4 *socio=nil entre le commerce*socio=ec1 et les normes_du_travail*socio=et, principalement par le biais*socio=rien de l'effet*socio=rien positif*socio=uv4 du commerce*socio=ec1 sur*socio=rien les revenus*socio=ec1. Dans les pays_en_développement*socio=ac, il y a généralement une corrélation*socio=ec2 entre l'amélioration*socio=uv1 des droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac et la mise en oeuvre*socio=rien de réformes*socio=et commerciales*socio=ec1 durables*socio=uv4. À long_terme*socio=te, le renforcement des normes*socio=et fondamentales*socio=uv4 du travail améliore les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1. Krueger (1996) constate que le recours*socio=ec1 au travail des enfants*socio=ac diminue très rapidement lorsque le revenu*socio=ec1 national*socio=te augmente. Elle ne trouve aucune confirmation*socio=rien de l'argument selon lequel les responsables*socio=ac des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 appuieraient les normes_du_travail*socio=et à des fins*socio=rien protectionnistes*socio=et inavouées. Il n'existe aucun argument économique*socio=ec1 justifiant une harmonisation*socio=uv3 totale*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des normes_du_travail*socio=et entre tous les pays*socio=ac. Les différences*socio=uv1 en matière*socio=rien de dotation de facteurs*socio=rien , de niveaux*socio=rien de revenu*socio=ec1 et de préférences*socio=et peuvent se traduire par l'adoption de normes*socio=et (autres que les normes*socio=et fondamentales*socio=uv4) différentes*socio=rien selon les pays*socio=ac. *{p.66} Cela n'est*socio=rien peut-être pas le cas*socio=rien pour les normes*socio=et fondamentales*socio=uv4, qui bénéficient d'une large*socio=rien adhésion de l'opinion_publique*socio=et dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, bien*socio=rien qu'elle puisse différer sur*socio=rien des points*socio=rien tels que le travail des enfants*socio=ac. Enfin, il importe de noter que le protectionnisme*socio=et n'est*socio=rien généralement pas le *socio=rien meilleur moyen économique*socio=ec1 *socio=nil de promouvoir les normes_du_travail*socio=et. Des mesures*socio=et internationales*socio=te ou intérieures*socio=te qui encouragent l'adhésion aux normes*socio=et fondamentales*socio=uv4 du travail par des aides*socio=uv1 financières*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 de l'infrastructure*socio=ec1 éducative et du marché_du_travail*socio=ec1 sont susceptibles*socio=rien d'améliorer le traitement*socio=rien des travailleurs*socio=ac sans entraver le commerce*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. F. Le commerce*socio=ec1 et le système*socio=rien financier*socio=ec1. Les liens*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et finance*socio=ec1 ont beaucoup retenu l'attention*socio=rien ces *socio=rien derniers temps en*socio=nil raison *socio=nil de la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 en Asie*socio=ac. Certains ont soutenu que le commerce*socio=ec1 peut saper la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 et donc menacer l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. D'autres mettent l'accent*socio=rien sur*socio=rien la complémentarité*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et finance*socio=ec1. Globalement, on peut soutenir que les synergies positives*socio=uv4 entre commerce*socio=ec1 et finance*socio=ec1 sont prépondérantes et qu'elles sont renforcées par l'effet*socio=rien stabilisateur du système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=rien politiques_commerciales*socio=et. Toutefois, il est*socio=rien peut-être justifié d'adopter une démarche*socio=rien plus prudente dans la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil qui doit se faire dans *socio=rien un cadre macroéconomique*socio=ec1 et*socio=nil réglementaire*socio=et *socio=nil approprié. 1. Les liens*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et finance*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 dépend du *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil systèmes financiers*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil exportateurs*socio=ac ont*socio=nil besoin de*socio=nil crédits*socio=ec1 *socio=nil pour financer leurs activités*socio=rien entre le moment*socio=rien où ils fabriquent un*socio=rien produit*socio=ec1 et le moment*socio=rien où celui-ci est*socio=rien payé par un*socio=rien acheteur*socio=ac étranger*socio=te. Les produits*socio=rien importés sont souvent achetés à crédit*socio=ec1 jusqu'à ce qu'ils soient revendus ou transformés. Le processus*socio=te de_production*socio=ec1 exige aussi un*socio=rien financement*socio=ec1. Sans financement*socio=ec1, l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1 seraient très limités. L'importance*socio=rien de l'activité*socio=rien financière*socio=ec1 est*socio=rien confirmée dans la littérature*socio=ec2 économique*socio=ec1. *socio=rien Un secteur financier*socio=ec1 efficace*socio=uv4 *socio=nil peut ajouter de façon*socio=rien permanente*socio=te 1 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien au taux_de_croissance_économique*socio=ec1 moyen*socio=rien par le biais*socio=rien de ses *socio=rien effets sur l'*socio=nil échange*socio=ec1 *socio=nil et l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1. Les critiques*socio=rien avancent deux grands*socio=rien arguments*socio=ec2 contre la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et l'intégration*socio=ec2 dans le domaine*socio=rien commercial*socio=ec1 et financier*socio=ec1. Premièrement, l'intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 rend les pays*socio=ac vulnérables*socio=uv2 si leurs partenaires*socio=ac adoptent des *socio=et mesures protectionnistes.*socio=nil Les*socio=nil exportateurs*socio=ac *socio=nil qui perdent leurs débouchés*socio=ec1 à cause*socio=rien d'obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 peuvent se retrouver en difficulté*socio=ec2. Comme ils deviennent incapables*socio=rien d'assurer le service de leurs prêts*socio=ec1, il en résulte des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Si cela se produit*socio=rien durant une période*socio=te de difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 générales*socio=rien , il peut en résulter une crise*socio=uv2 financière*socio=ec1. Deuxièmement, la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 peut être*socio=rien menacée indirectement par l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1. Si le commerce*socio=ec1 encourage divers types de *socio=ec1 flux financiers -*socio=nil prêts,*socio=nil prises*socio=rien de*socio=nil participation*socio=uv3 ou*socio=nil investissement_étranger_direct *socio=nil - les critiques*socio=rien soutiennent qu'un*socio=rien comportement*socio=rien irrationnel, voire irresponsable, des investisseurs*socio=ac peut accroître la volatilité des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et fragiliser le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Cette crainte*socio=uv1 est*socio=rien inspirée notamment par les crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 récentes*socio=rien . Celles-ci ont eu des répercussions*socio=ec2 sérieuses*socio=uv4 sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 et l'emploi*socio=ec1 dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, surtout, ces *socio=rien derniers temps,*socio=nil *socio=nil dans certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac du Sud-est. Les critiques*socio=rien voient là une raison_d'_être*socio=et prudents en matière*socio=rien de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, particulièrement dans le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers *socio=nil (voir ci-après). Le commerce*socio=ec1 peut aussi avoir des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 *socio=rien importants sur le*socio=nil fonctionnement *socio=nil et le développement*socio=uv3 du système*socio=rien financier*socio=ec1. L'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 crée une demande*socio=rien de *socio=ec1 services financiers plus*socio=nil fiables*socio=rien *socio=nil et plus perfectionnés. Si le système*socio=rien financier*socio=ec1 est*socio=rien sous-développé, les frais*socio=ec1 des négociants et investisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 et des producteurs*socio=ac et négociants nationaux*socio=te augmentent. C'est*socio=rien pourquoi ceux-ci exercent des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien le secteur*socio=rien des *socio=ec1 services financiers et*socio=nil sur*socio=rien les*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil pour qu'ils améliorent les produits*socio=rien et les politiques*socio=et. D'après*socio=rien les données empiriques*socio=ec2, il existe une forte*socio=rien corrélation*socio=ec2 entre l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1. Le graphique*socio=rien IV.6 par exemple*socio=rien indique la corrélation*socio=ec2 entre l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 sur*socio=rien la base*socio=rien du classement*socio=rien établi par le World Economic Forum pour 1996 dans le cas*socio=rien de 46 pays*socio=ac industriels*socio=ec1, en transition*socio=uv3 ou en développement*socio=uv3. Le débat*socio=et devient quelque peu controversé lorsqu'il *socio=rien porte sur le*socio=nil rôle du*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire par exemple*socio=rien l'offre*socio=rien de prêts*socio=ec1 et l'acceptation*socio=uv1 de dépôts*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 des titres*socio=rien , l'offre*socio=rien d'assurances, etc., par des institutions_financières*socio=ac étrangères*socio=ec1. D'une part*socio=rien , les fournisseurs*socio=ac de *socio=ec1 services financiers étrangers*socio=uv4 *socio=nil peuvent accroître l'efficience*socio=uv3 des institutions*socio=ac, la profondeur*socio=rien et la largeur des marchés_financiers*socio=ec1 et la transparence*socio=uv3 du secteur*socio=rien . Cela contribue à affecter des ressources*socio=ec1 rares*socio=rien d'origine*socio=rien nationale*socio=te ou étrangère aux meilleures*socio=rien utilisations, ce qui stimule la production*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1 et améliore le bien-être. En revanche, les fournisseurs*socio=ac de *socio=ec1 services financiers étrangers*socio=uv4 *socio=nil peuvent fragiliser le système*socio=rien financier*socio=ec1 s'ils encouragent des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 instables*socio=uv4 ou si le régime*socio=et de réglementation*socio=et et de supervision*socio=rien n'est*socio=rien pas à la hauteur*socio=rien de la situation*socio=rien . L'expérience*socio=ec2 des crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 et de leur *socio=rien effet sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil et la situation*socio=rien macro-économique expliquent les réticences*socio=rien qu'inspire le système*socio=rien financier*socio=ec1 (tableau*socio=rien IV.2). Les crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 entraînent souvent une détérioration*socio=uv4 considérable*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien croissance*socio=uv3. En*socio=rien Bulgarie*socio=ac, en*socio=rien Hongrie*socio=ac, aux*socio=rien Philippines*socio=ac *socio=rien et en Suède*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil volume des exportations*socio=ec1 a*socio=nil sensiblement chuté*socio=nil dans la*socio=nil première année *socio=nil de la crise*socio=uv2 et le taux_de_croissance*socio=ec1 a diminué dans tous les pays*socio=ac du tableau*socio=rien IV.2. Toutefois, si la crise*socio=uv2 est*socio=rien gérée de façon*socio=rien résolue et si le taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien convenablement ajusté, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien le commerce*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 se rétablissent dès la *socio=rien deuxième année *socio=nil de la crise*socio=uv2. Cela montre que d'importantes*socio=rien conditions*socio=ec1 doivent être*socio=rien satisfaites pour que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers *socio=nil produise tous ses effets*socio=rien positifs*socio=uv4; ces conditions*socio=ec1 sont examinées en détail*socio=rien dans une étude*socio=ec2 spéciale*socio=rien de l'OMC*socio=ac sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services financiers.*socio=nil Le*socio=nil commerce des*socio=nil services financiers *socio=nil et la stabilité*socio=uv3 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 sont complémentaires s'ils sont accompagnés d'un*socio=rien environnement*socio=et macro-économique stable*socio=uv4 et d'une réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et d'une *socio=rien supervision suffisantes,*socio=nil *socio=nil et si les interférences politiques*socio=et, comme l'obligation*socio=uv1 de consentir certains prêts*socio=ec1, qui peuvent fragiliser les établissements*socio=rien financiers*socio=ec1, sont réduites au minimum*socio=rien . *{p.67} Comment le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral influe-t-il sur*socio=rien les relations*socio=rien entre commerce*socio=ec1 et finance*socio=ec1? Premièrement, il convient de noter que le cadre*socio=rien de l'OMC*socio=ac accroît la stabilité*socio=uv3 et la prévisibilité*socio=uv3 des politiques_commerciales*socio=et grâce*socio=rien à la consolidation*socio=uv3 des droits*socio=uv1 et aux divers autres engagements de politique_commerciale*socio=ec1 souscrits par les Membres*socio=ac. Grâce*socio=rien à ce cadre*socio=rien , les producteurs*socio=ac et les négociants sont moins exposés à une détérioration*socio=uv4 de la conjoncture*socio=te due à une fermeture soudaine*socio=rien et inattendue*socio=rien des marchés*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien , ils risquent moins de surcharger le système*socio=rien financier*socio=ec1 de dettes*socio=ec1 irrécouvrables. En d'autres termes*socio=rien , le cadre*socio=rien de l'OMC*socio=ac contribue à éviter ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien pendant la grande*socio=rien dépression, lorsque les problèmes*socio=ec2 du secteur*socio=rien financier*socio=ec1 ont été*socio=rien aggravés par le protectionnisme*socio=et. Deuxièmement, il faut s'interroger sur*socio=rien les relations*socio=rien entre la libéralisation*socio=et des opérations*socio=rien en capital*socio=ec1 et les engagements d'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 des services*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de l'accord_général_sur_le_commerce_des services*socio=ec1 (AGCS*socio=ac). Les gouvernements*socio=ac sont tenus d'autoriser les transactions*socio=ec1 en capital*socio=ec1 dans la mesure*socio=rien où celles-ci sont requises*socio=uv4 par des engagements spécifiques*socio=rien d'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1, mais ces mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 peuvent être*socio=rien suspendus dans *socio=rien certaines circonstances *socio=nil pour sauvegarder la balance_des_paiements*socio=ec1 ou à la demande*socio=ec1 du fonds_monétaire_international*socio=ac. *{p.68} Par conséquent*socio=rien , l'AGCS*socio=ac ne prévoit pas une libéralisation*socio=et du compte*socio=rien de capital*socio=ec1 en soi*socio=rien . En outre, il reconnaît expressément que les Membres*socio=ac ont le droit*socio=uv1 d'appliquer des mesures*socio=et appropriées de réglementation*socio=et prudentielle*socio=ec1 et de supervision*socio=rien (sauf si ces mesures*socio=et obéissent à des motifs*socio=rien protectionnistes*socio=et inavoués). De plus, l'AGCS*socio=ac n'empêche pas les Membres*socio=ac de poursuivre une politique*socio=et macro-économique stable*socio=uv4. En résumé, il y a une synergie*socio=uv3 entre le système*socio=rien commercial*socio=ec1 et le système*socio=rien financier*socio=ec1 si ces deux systèmes*socio=rien fonctionnent efficacement. Dans le domaine*socio=rien des *socio=ec1 services financiers,*socio=nil la*socio=nil libéralisation*socio=et *socio=nil doit se faire dans *socio=rien un cadre *socio=nil approprié. En l'absence*socio=rien d'un*socio=rien tel cadre*socio=rien , il convient d'être*socio=rien prudent*socio=ec2. G. Commerce*socio=ec1 et souveraineté*socio=et. 1. Le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac. Pour accompagner la mondialisation*socio=te et en retirer tous les avantages*socio=rien , les gouvernements*socio=ac doivent coopérer entre eux dans *socio=rien un large éventail de*socio=nil secteurs *socio=nil et peut-être à *socio=rien un degré plus*socio=nil grand *socio=nil que jamais auparavant. D'autre part*socio=rien , la concurrence*socio=ec1 est*socio=rien aussi *socio=rien un aspect *socio=nil fondamental de la mondialisation*socio=te. Ces deux nécessités, celle de coopérer et celle d'accepter la rien été qualifiées par certains d'agressions contre la souveraineté*socio=et, menaçant*socio=rien le droit*socio=uv1 des sociétés*socio=ac à l'autodétermination. Cette préoccupation*socio=uv4 au sujet*socio=rien de la souveraineté*socio=et prend essentiellement deux formes*socio=rien . Elle a d'une *socio=rien part un aspect politique*socio=et,*socio=nil *socio=nil en ce sens*socio=rien que les gouvernements*socio=ac seraient moins capables*socio=rien de répondre aux souhaits de leurs citoyens*socio=ac sans tenir compte*socio=rien de leurs obligations*socio=uv1 internationales*socio=te. Le *socio=rien second aspect *socio=nil concerne la capacité*socio=uv3 des gouvernements*socio=ac de s'acquitter de leurs obligations*socio=uv1, telles que la redistribution*socio=et des revenus*socio=ec1 au profit*socio=uv3 des chômeurs*socio=ac, de ceux qui ont besoin*socio=rien d'une éducation*socio=et, des personnes*socio=ac âgées*socio=rien et des invalides. La préoccupation*socio=uv4 politique*socio=et au sujet*socio=rien de la souveraineté*socio=et et du droit*socio=uv1 des sociétés*socio=ac d'exercer un*socio=rien libre_choix soulève la question*socio=rien de la façon*socio=rien dont il convient de définir*socio=rien la souveraineté*socio=et. On peut soutenir qu 1 en souscrivant des engagements internationaux*socio=te dans le cadre*socio=rien de la mondialisation*socio=te, les gouvernements*socio=ac exercent en fait*socio=rien leurs droits*socio=uv1 souverains*socio=et au lieu*socio=rien de les sacrifier. Les engagements internationaux*socio=te n'entraîneraient une perte*socio=ec2 de souveraineté*socio=et que lorsqu'ils impliquent une coercition et sont involontaires. Dans le *socio=rien cas contraire,*socio=nil *socio=nil ils sont *socio=rien un exercice *socio=nil et une prolongation*socio=rien de la souveraineté*socio=et. La préoccupation*socio=uv4 économique*socio=ec1, comme nous l'avons déjà relevé, est*socio=rien qu'une concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te impitoyable empêchera les États*socio=ac de lever les recettes*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour financer les *socio=et programmes publics de*socio=nil santé,*socio=nil d'*socio=nil éducation,*socio=nil de*socio=nil prestations sociales,*socio=nil *socio=nil etc. En empêchant les pays*socio=ac de poursuivre leurs objectifs*socio=uv4, selon cet argument, le commerce*socio=ec1 menace aussi indirectement la souveraineté*socio=et des États*socio=ac. Nous soutiendrons que ces craintes sont exagérées. Rien*socio=rien n'indique que les fonctions*socio=rien essentielles*socio=uv4 des États*socio=ac sont ou seront compromises par la mondialisation*socio=te. La marge de manoeuvre*socio=rien dans certains domaines*socio=rien comme la politique*socio=et macro-économique va probablement rétrécir, mais le commerce*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te imposent aussi des contraintes*socio=uv1 aux politiques*socio=et des autres pays*socio=ac. 2. La croissance*socio=uv3 de l'État*socio=ac et le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Les 125 *socio=rien dernières années ont*socio=nil été *socio=nil marquées par un*socio=rien développement*socio=uv3 considérable*socio=rien du rôle*socio=rien financier*socio=ec1 de l'État*socio=ac. Dans la *socio=rien première moitié *socio=nil du XIX siècle*socio=rien , les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et se limitaient au financement*socio=ec1 des forces_armées et de l'administration_publique*socio=et et la politique_économique*socio=ec1 se caractérisait essentiellement par le laissez-faire*socio=et. Par la suite*socio=rien , les États*socio=ac ont assumé de *socio=rien nombreuses tâches nouvelles *socio=nil et les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et sont passées*socio=te d'environ 10 % du PIB*socio=ec1 à la fin*socio=rien du XIX, siècle*socio=rien à plus d'un*socio=rien quart*socio=rien en 1960 et à près de la moitié*socio=rien au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Malgré tout le débat*socio=et actuel*socio=te sur*socio=rien la taille et le rôle*socio=rien optimaux de l'État*socio=ac, rares*socio=rien sont ceux qui contesteraient que l'État*socio=ac doit fournir des infrastructures*socio=et physiques*socio=rien , des soins_de_santé*socio=et et une éducation*socio=et de base*socio=rien et des aides*socio=uv1 sociales*socio=et, en plus de son rôle*socio=rien traditionnel en matière*socio=rien de défense_nationale*socio=et et d'administration_publique*socio=et. Parallèlement à l'expansion*socio=ec2 de l'État*socio=ac, le commerce*socio=ec1 international*socio=te s'est*socio=rien intensifié. Les économies*socio=ec1 sont devenues de plus en plus intégrées à mesure*socio=rien que la division_internationale_du_travail a progressé et que les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 ont été*socio=rien éliminés. La vieille distinction*socio=rien entre biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 exportables*socio=ec2 et non exportables*socio=ec2 s'estompe car *socio=rien un nombre croissant de*socio=nil biens*socio=ec1 et*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil sont devenus exportables*socio=ec2. Le tableau*socio=rien IV.3 montre que dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, il y a eu à la fois*socio=rien une forte*socio=rien expansion*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et un*socio=rien accroissement*socio=ec2 considérable*socio=rien de la part*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te dans le PIB*socio=ec1. La part*socio=rien du total*socio=rien des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 dans le PIB*socio=ec1 a augmenté de 50 %, passant de 47 % en 1960 à trois quarts*socio=rien dans les années*socio=rien 90. Les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et ont augmenté dans les mêmes proportions*socio=rien , passant de 28 % du PIB*socio=ec1 à environ 46 %. Cela signifie que les pays*socio=ac ont augmenté leurs dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et développé*socio=rien leurs liens*socio=rien commerciaux*socio=ec1 internationaux*socio=te. 3. Impact*socio=rien du commerce*socio=ec1 sur*socio=rien la *socio=et politique budgétaire.*socio=nil *socio=nil Ceux qui sont préoccupés par l'impact*socio=rien du commerce*socio=ec1 sur*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac soutiennent généralement que le commerce*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te ont deux *socio=rien effets sur les*socio=nil finances_publiques*socio=et.*socio=nil *socio=nil Premièrement, ils sapent l'assiette*socio=rien fiscale*socio=ec1. Aujourd'hui, le capital*socio=ec1 étant devenu très mobile et le commerce*socio=ec1 relativement libre*socio=uv2 d'entraves*socio=ec2, les producteurs*socio=ac peuvent choisir presque librement où ils souhaitent produire. *{p.69} Par conséquent*socio=rien , ils choisiront l'implantation*socio=rien qui leur offre*socio=rien les meilleures*socio=rien conditions*socio=ec1, notamment fiscales*socio=et. En d'autres termes*socio=rien , les pays*socio=ac sont en concurrence*socio=ec1 pour attirer des capitaux*socio=ec1 ainsi qu'une main-d'_oeuvre*socio=ac hautement qualifiée*socio=uv4 et bien*socio=rien rémunérée. Cela entraîne une baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien d'imposition*socio=et sur*socio=rien les facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 les plus mobiles*socio=uv4. Dans le cas*socio=rien extrême, cela pourrait provoquer une sorte*socio=rien de "dumping*socio=ec1 fiscal*socio=et", similaire*socio=rien au phénomène*socio=rien que l'on craint en ce qui concerne les *socio=et normes environnementales *socio=nil et les normes_du_travail*socio=et. Deuxièmement, le commerce*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te accroissent la demande*socio=ec1 de dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Nous avons déjà dit que le commerce*socio=ec1 international*socio=te peut rendre nécessaire*socio=rien la mise en place*socio=rien de filets de sécurité_sociale*socio=et pour atténuer l'impact*socio=rien du changement*socio=uv3 sur*socio=rien les catégories_sociales*socio=et les plus défavorisées*socio=uv2. En outre, la mondialisation*socio=te exige un*socio=rien recyclage*socio=et et *socio=rien un perfectionnement permanents*socio=te.*socio=nil *socio=nil Pour les États*socio=ac, cela se traduit par des dépenses*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien de protection_sociale*socio=et, de formation*socio=et et d'intervention sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. Par le passé*socio=rien , les États*socio=ac pouvaient, du moins temporairement*socio=rien , recourir au déficit*socio=ec1 pour financer leurs obligations*socio=uv1 budgétaires*socio=et, mais la mondialisation*socio=te limite cette possibilité*socio=rien . Les pays*socio=ac qui ont un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et important*socio=rien sont souvent pénalisés par les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te car ils doivent payer*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 et perdent la confiance*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac. Cette appréciation*socio=uv1 de l'impact*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te sur*socio=rien l'État*socio=ac est*socio=rien assez unilatérale*socio=et. L'intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te peuvent aussi aider les États*socio=ac à jouer leur rôle*socio=rien essentiel*socio=uv4 par plusieurs mécanismes*socio=rien . Premièrement, le commerce*socio=ec1 international*socio=te contribue beaucoup à permettre aux pays*socio=ac, tant industrialisés qu'en développement*socio=uv3, d'avoir une croissance*socio=uv3 forte*socio=rien et durable*socio=uv4. Le commerce*socio=ec1 international*socio=te crée le bien-être et la prospérité*socio=ec2 qui financent les services_publics*socio=et fournis par les États*socio=ac modernes*socio=uv2. Dans les sociétés*socio=ac des siècles passés*socio=te, rares*socio=rien étaient ceux qui avaient une instruction*socio=rien élémentaire et la dime était *socio=rien un lourd fardeau*socio=ec2 *socio=nil pour une *socio=rien grande partie *socio=nil de la population*socio=ac. Aujourd'hui encore, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac pauvres ne peuvent pas financer ce que nous considérerions comme des services_publics*socio=et de base*socio=rien . Deuxièmement, le commerce*socio=ec1 a indirectement facilité l'expansion*socio=ec2 des services_publics*socio=et dans la mesure*socio=rien où la croissance*socio=uv3 et le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien ont permis de mettre au point*socio=rien des *socio=et régimes fiscaux plus*socio=nil modernes*socio=uv2 *socio=nil et plus neutres*socio=rien , avec une assiette*socio=rien fiscale*socio=ec1 considérablement*socio=rien élargie. Il aurait été*socio=rien impensable il y a 200 ans*socio=rien d'avoir *socio=rien un système bien développé d'*socio=nil impôts*socio=et sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 et*socio=nil sur la*socio=nil consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te.*socio=nil *socio=nil Troisièmement, la richesse*socio=ec1 créée par le commerce*socio=ec1 permet à une *socio=rien proportion croissante *socio=nil de la population*socio=ac de vivre*socio=rien au-dessus du seuil*socio=rien de subsistance et de *socio=rien payer un enseignement*socio=et *socio=nil ou une assurance *socio=et sociale privés.*socio=nil *socio=nil Cela ne remplacera jamais le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans l'aide*socio=uv1 aux catégories*socio=rien de population*socio=ac les plus défavorisées*socio=uv2, mais peut réduire les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Quatrièmement, s'il *socio=rien est vrai *socio=nil que la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te accroissent l'impact*socio=rien de certains problèmes*socio=ec2 de politique*socio=et intérieure*socio=te, y compris les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et élevés*socio=uv4, il faut noter que cette contrainte*socio=uv1 s'exerce également sur*socio=rien tous les pays*socio=ac. La réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et induite par le commerce*socio=ec1 international*socio=te partout dans le monde*socio=te réduit les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et libère une partie*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 qui peut eue affectée au financement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1. Ces facteurs*socio=rien aident à créer les emplois*socio=ec1 qui sont nécessaires*socio=rien pour redonner du travail à ceux qui en ont été*socio=rien privés*socio=et par le commerce*socio=ec1 international*socio=te. 4. Le rôle*socio=rien budgétaire*socio=et de l'État*socio=ac: données empiriques*socio=ec2. L'exposé ci-dessus montre que le commerce*socio=ec1 international*socio=te et la mondialisation*socio=te exercent des forces*socio=uv1 contradictoires*socio=uv2 sur*socio=rien les fortunes de l'État*socio=ac. L'effet*socio=rien *socio=rien net reste incertain *socio=nil et doit probablement être*socio=rien étudié par des moyens*socio=ec1 empiriques*socio=ec2. Les données empiriques*socio=ec2 ne confirment pas de *socio=rien façon convaincante *socio=nil que la mondialisation*socio=te empêche les États*socio=ac de s'acquitter de leurs tâches*socio=rien essentielles*socio=uv4. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil recettes*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=nil ont fortement augmenté dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, mais leur structure*socio=ec1 évolue. Alors que pendant une *socio=rien grande partie *socio=nil du XX, siècle*socio=rien , les impôts*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 ont eu tendance*socio=ec2 à augmenter, cette tendance*socio=ec2 s'est*socio=rien inversée depuis les *socio=rien dernières années *socio=nil et les impôts*socio=et sur*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 ainsi que les *socio=rien taux marginaux *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 ont diminué. En même temps*socio=rien , toutefois, les cotisations de sécurité_sociale*socio=et et les taxes*socio=et à la valeur_ajoutée*socio=ec1 ont augmenté. Pour ce qui est*socio=rien des dépenses*socio=ec1, nous avons vu au tableau*socio=rien IV.3 que l'intégration*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 a coïncidé avec une forte*socio=rien augmentation des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Par conséquent*socio=rien , certaines*socio=rien *socio=ec2 études empiriques *socio=nil montrent que la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 est*socio=rien corrélée avec celle des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et, ce qui confirmerait l'hypothèse selon laquelle l'État*socio=ac s'est*socio=rien renforcé pour atténuer l'instabilité*socio=uv3 découlant du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Toutefois, les données et les méthodes*socio=rien employées*socio=ac pour atteindre ces résultats*socio=rien ne sont pas toujours convaincantes*socio=rien et le lien*socio=rien de cause*socio=rien à effet*socio=rien n'est*socio=rien pas clairement établi. La corrélation*socio=ec2 entre le total*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 ne se vérifie pas pour tous les pays*socio=ac et l'on trouve des pays*socio=ac ayant un*socio=rien secteur_public*socio=et très développé*socio=rien ou au contraire*socio=rien relativement restreint aussi bien*socio=rien parmi les pays*socio=ac ouverts*socio=rien au commerce*socio=ec1 international*socio=te que parmi ceux qui sont relativement fermés. Il existe peu d'éléments*socio=rien montrant que l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 international*socio=te sape le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac, mais certains signes montrent clairement que la *socio=ec1 concurrence fiscale *socio=nil ainsi que les pressions*socio=ec2 exercées pour que l'État*socio=ac devienne plus maigre et plus efficace*socio=uv4 s'intensifient, et que la marge de manoeuvre*socio=rien des gouvernements*socio=ac diminue dans certains domaines*socio=rien . Ces évolutions*socio=rien ont certaines*socio=rien incidences importantes*socio=rien en matière*socio=rien de formulation*socio=rien des politiques*socio=et et des réformes*socio=et, mais n'impliquent pas qu'il faille réduire l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1. Une fois*socio=rien encore, le protectionnisme*socio=et n'est*socio=rien pas la réponse optimale*socio=uv4 pour résoudre les problèmes*socio=ec2 budgétaires*socio=et découlant de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et de la mondialisation*socio=te. En fait*socio=rien , les gouvernements*socio=ac répondent déjà à ces problèmes*socio=ec2 par des moyens*socio=ec1 plus appropriés. Les *socio=rien taux marginaux *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et les taux*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 diminuent tandis que les taxes*socio=et sur*socio=rien la consommation*socio=ec1 augmentent. Un*socio=rien débat*socio=et sur*socio=rien l'harmonisation*socio=uv3 fiscale*socio=ec1 a été*socio=rien engagé, par exemple*socio=rien dans le cadre*socio=rien de l'union_européenne*socio=et et de l'OCDE*socio=ac, pour lutter contre le dumping*socio=ec1 fiscal*socio=et Toutefois, il convient de ne s'engager dans cette voie*socio=rien qu'avec beaucoup de précautions, car la lutte*socio=uv1 contre le dumping*socio=ec1 fiscal*socio=et peut servir de prétexte pour introduire un*socio=rien cartel*socio=ac fiscal*socio=et. V. Conclusions. La mondialisation*socio=te *socio=rien est un processus*socio=te *socio=nil multiforme, déterminé principalement par le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien et l'ouverture*socio=uv3 commerciale*socio=ec1 dans *socio=rien un nombre croissant de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Elle a favorisé*socio=rien une période*socio=te de prospérité*socio=ec2 croissante*socio=rien au cours*socio=rien des 50 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil contribuant à enrichir la vie de millions*socio=rien d'être_humains. *{p.70} Le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral GATT*socio=et puis par l'OMC*socio=ac a joué *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil en créant les conditions*socio=ec1 d'une poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, en préservant la stabilité*socio=uv3 des relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te et en élargissant la participation*socio=uv3 d'un*socio=rien *socio=rien nombre croissant de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil à l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te. Certes, la mondialisation*socio=te a aussi amené son lot*socio=rien de problèmes*socio=ec2. Les dimensions*socio=rien internationales*socio=te de la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 qui frappe actuellement une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Asie*socio=ac et la Russie*socio=ac et menace peut-être d'autres pays*socio=ac montrent comment l'intensification*socio=ec2 des liens*socio=rien économiques*socio=ec1 amène*socio=rien les pays*socio=ac à partager de plus en plus *socio=rien un sort commun*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil pour le meilleur*socio=rien et pour le pire*socio=rien , ce qui appelle une réponse collective*socio=uv2. Toutefois, grâce*socio=rien à une coopération*socio=uv1 constructive*socio=uv2, on pourra faire en sorte*socio=rien que les difficultés*socio=ec2 actuelles*socio=te soient relativement brèves*socio=rien et gérer efficacement le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et les difficultés*socio=ec2 d'ajustement*socio=et résultant*socio=rien de la crise*socio=uv2 de façon*socio=rien à éviter une récession*socio=ec2 durable*socio=uv4 ou même une dépression. En ce qui concerne le commerce*socio=ec1 international*socio=te, l'essentiel*socio=uv4 est*socio=rien de préserver l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 et le dynamisme*socio=uv3 du système*socio=rien commercial*socio=ec1 pour permettre aux pays*socio=ac de revitaliser leur économie*socio=ec1 et de renouer avec la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 extérieur essentiel*socio=uv4 dans la prospérité*socio=ec2 de l'après-guerre*socio=te. Même lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac bénéfice d'une croissance*socio=uv3 vigoureuse*socio=rien , les transformations*socio=ec2 apportées par le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien et la spécialisation*socio=uv3 résultant*socio=rien du commerce*socio=ec1 doivent être*socio=rien convenablement gérées. Le changement*socio=uv3 apporte souvent des perturbations*socio=ec2 et appelle des politiques*socio=et appropriées pour en atténuer l'impact*socio=rien sur*socio=rien les personnes*socio=ac touchées et les aider à se réinstaller. De même, le processus*socio=te de mondialisation*socio=te a entraîné la marginalisation*socio=uv1 de certains pays*socio=ac. Certains critiques*socio=rien se sont inquiétés des relations*socio=rien entre l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 et l'environnement*socio=et et de questions*socio=rien concernant les normes_du_travail*socio=et. Dans le *socio=rien présent chapitre,*socio=nil *socio=nil nous avons abordé ces points*socio=rien et d'autres, dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien examen*socio=ec2 de la façon*socio=rien dont la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 contribue à la croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 et au développement*socio=uv3. Il est*socio=rien impératif*socio=uv4 que les gouvernements*socio=ac répondent efficacement aux perturbations*socio=ec2 transitoires*socio=uv4 et autres qu'entraînent la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 et le processus*socio=te de mondialisation*socio=te de façon*socio=rien plus générale*socio=rien , mais il *socio=rien est clair *socio=nil que les restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 ne sauraient résoudre ces problèmes*socio=ec2. Au contraire*socio=rien , l'expérience*socio=ec2 historique*socio=te et une quantité considérable*socio=rien de données montrent que des marchés*socio=ec1 ouverts*socio=rien dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien fondé sur*socio=rien des règles*socio=et sont indispensables*socio=uv4 pour la croissance*socio=uv3 et la prospérité*socio=ec2 futures*socio=rien .